Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ENSEIGNANTE :
PRÉPARÉ PAR : Mme. HAMOUCHE
LACHEB ABDERRAOUF
AHMED GAID ZAKARIA
BAGHALI WASSIM MODULE :
Séminaires de recherches en comptabilité financière
Plan général :
Introduction
I. Définition et historique de l’activité bancaire.
II. Le système bancaire.
III. Les règles prudentielles et l’activité bancaire.
Conclusion
Introduction
Problématique :
Quelles sont les activités exercées par les
banques ?
Sous questions :
-Qu’est-ce qu’une banque ?
-Quelle est l’origine des banques et quelles sont les principales évolutions
liées à ces dernières ?
-Qu’est-ce qu’un system bancaire ?
-Quelles sont les règles qui organisent ses activités ?
Hypothèses :
La banque est une institution financière qui joue le rôle d’intermédiaire dans les
opérations d’épargne, d’investissement et de financement.
La banque existe depuis l’antiquité, et a évolué pendant toutes ces années suivant
l’évolution de la société.
Le système bancaire regroupe l’ensemble des acteurs avec lesquels la banque interagie,
et entretient des relations.
Les activités de la banque sont encadrées et contrôlées par des organes compétents liés
à la banque d’Algérie.
I. Définition et historique de l’activité bancaire
Assure pour l'état la traçabilité des opérations financières et contribue à la lutte contre le trafic.
I.2 Histoire et évolution de la banque :
3000 ans avant Mésopotamie : Premières traces de l’activité
J.-C bancair.
Entre 700 et 600 ans avant Grèce antique : Les changeurs de monnaie.
J.-C Empire romain : Les bases des opérations
financières.
11éme Italie : Pratiques des banquiers lombards.
siècle
Europe : Apparition des premières banques
15éme
publiques.
siècle
France : Apparition du mot banque pour la 1ére
17éme fois.
Naissance du papier-monnaie.
siècle
18 Janvier France : Création de la 1ére banque centrale : la
1800 Banque de France
Banque Centrale
Banque des banques.
Réglemente et supervise les opérations des différentes banques, de veiller à leur solvabilité au
regard des déposants.
Supervise la production de la monnaie par ces banques et d'en réguler l'usage par biais du taux
directeur.
Selon la théorie économique : Moyen de régulation la croissance, via l'incitation à l'épargne
et/ou la consommation et l’action sur l'inflation.
I.3 Les types de banques :
Banques de dépôt :
Reçoivent des dépôts et accordent des prêts aux agents qui en ont besoin.
Ces agents peuvent être des particuliers, des professionnels, ou des entreprises
I.3 Les types de banques :
Banques de détail :
Leurs clients peuvent être des particuliers, des professionnels, des PME, ou des collectivités
locales.
I.3 Les types de banques :
Banques d’affaires :
Effectuent des opérations d'intermédiation en opérations financières, à l’image de d’introductions en
bourse, d’augmentations de capital, opérations de fusion-acquisition, …
interviennent généralement auprès de grandes entreprises industrielles et commerciales.
Assurent également la gestion de leur propre portefeuille de participations.
I.3 Les types de banques :
Banques d’affaires :
Réalisent des plus-values en acquérant des parts dans des entreprises désireuses d'obtenir des capitaux frais,
puis revendent ses participations à l'issue d'un certain temps.
N’ont pas besoin de de fonds propres particulièrement importants, contrairement aux banques de détails.
I.3 Les types de banques :
Banques d’investissement :
Se chargent d’opérations financières comme les émissions d'emprunts obligataires, les souscriptions
d'actions, l'introduction en bourse, les opérations de fusion-acquisition, …etc.
I.3 Les types de banques :
Banques commerciales
Banques Mutualistes
Banques Publiques
L’état est propriétaire du capital social.
I.4 Les activités des banques :
Octroi de crédits
A. Aux entreprises :
Les banques cherchent à se placer à toutes les phases de vie d'une entreprise :
naissance, expansion, introduction en bourse, fusions, acquisitions, restructuration,
sortie de cote, cession.
Gèrent les moyens de paiement et les flux financiers qui leur sont associés.
Avances en comtpe, sur stocks, sur titres, et sur créances nées de l’exploitation ou sur
délégation de marchés
Escompte des effets de commerce (en plus de la gestion de ces derniers).
Découverts bancaires.
Crédits d’investissements (pour l’acquisition d’immobilisations).
Crédits documentaires pour les opérations de commerce extérieur.
I.4 Les activités des banques :
Octroi de crédits
A. Aux entreprises :
Peuvent également agir sur le crédit à la clientèle des entreprises qu'elles servent.
Exemple : dans le secteur immobilier : elle prête simultanément aux promoteurs, aux
entreprises et aux acheteurs.
Remarque :
Les PME-PMI trouvent des difficultés à obtenir des crédits par les banques
notamment en phase de récession ou de mauvais climat des affaires ; une
réponse à ce problème est envisagée par le « financement participatif ».
I.4 Les activités des banques :
Octroi de crédits
A. A l’état :
Cautionnements.
Virements bancaires.
Bancassurance : des services d’assurance proposés par une banque, telles que
l’assurance-vie.
Ces relations financières reposent en grande partie sur de l’argent « fictif », d’où
l’intérét de mettre en place dans ce système, des organes chargés de l’encadrement
de l’activité bancaire pour minimiser les risques relatifs
II.2 Le système bancaire Algérien
A. Historique
19 août 1986 : Promulgation de la loi n° 86-12 relative au régime des banques et du crédit ; cette loi
distingue deux (2) types d’institution :
- Les institutions bancaires (banque centrale, banques commerciales et établissements financiers)
- Les institutions administratives (Conseil National du Crédit et Commission Bancaire)
A. Historique Après 1990
14 avril 1990 : Promulgation de la loi n°90-10 relative à la monnaie et au crédit, qui a
apporté des changements significatifs à la structure et aux attributions de la banque
centrale, parmi celles-ci :
- La banque centrale est l’unique autorité monétaire en Algérie, et exerce son
pouvoir en matière de politique monétaire de manière exclusive.
- La banque centrale est indépendante de l’état (n’est soumise ni aux
réglementations concernant les entreprises économiques publiques, ni au contrôle de
la Cour des comptes.
- Introduction du Conseil de la monnaie et du crédit en tant qu’organe de supervision
du système bancaire.
A. Historique Après 1990
14 avril 1990 : Promulgation de l’ordonnance n°03-11 relative à la monnaie et au crédit, qui
a complétement transformé l’ancienne loi n°90-10, en apportant plusieurs changements,
parmi ces derniers on cite :
- Une séparation entre le Conseil d’administration de la Banque d’Algérie et du Conseil
de la monnaie et du crédit.
- Les établissements financiers ne peuvent plus gérer les moyens de paiement.
- L’ordonnance oblige les banques et les établissements financiers à adhérer à la centrale
des risques.
- Les banques et établissements financiers doivent justifier l’origine de leurs fonds.
B. Structure
B. Structure
Les règles prudentielles regroupent tous les dispositifs légaux et éthiques permettant
de protéger les épargnants contre les risques excessifs lors de leurs placements et
investissements
Ce sont les interventions des puissances publiques (États, notamment à travers les
accords de Bâle) sur le secteur de la bancassurance qui impactent les
réglementations en vigueur par l'émission de lois nationales et internationales.
IV.1 Les règles prudentielles.
Bale 1
Le comité de Bâle est lancé en 1988 après une période de dérèglementation financière qui a
permis d’élargir les métiers des banques, tels que la banque de détail et surtout la finance de
marché.
Instauration du ratio Cooke qui exige 8% de fonds propres par rapport aux
engagements de la banque.
IV.1 Les règles prudentielles.
Bale 2
Le ratio Cooke devient le ratio McDonough (toujours 8%), la mesure des fonds
propres est alors plus fine notamment avec l’intégration du risque opérationnel et la
notion de fonds propres Tier One : les fonds propres durs.
IV.1 Les règles prudentielles.
Bale 3
Forte augmentation de la qualité des fonds propres (toujours 8% jusqu’en 2015) avec des
fonds propres Tiers One à 4.5% dès 2013
La comptabilité bancaire est définie comme une notion liée à la branche comptable dédiée à
l’analyse des éléments financiers qui circulent en interne dans une banque. Elle présente un
grand intérêt, quant à la connaissance du patrimoine, et de la rentabilité d'une institution
financière.
L’évolution des normes comptables doit se faire en convergence avec les évolutions
règlementaires prudentielles de Bâle afin de permettre aux utilisateurs de
l’information financière, notamment les régulateurs, les analystes et les intervenants
de marché, d’effectuer des comparaisons pertinentes entre les banques.
IV.3 L’application des dispositifs Bâlois en Algérie :
Les établissements bancaires Algériens se sentent pour le moment moins concernés par les règles Bâle III compte tenu
de leur faible taille, de la nature de leurs activités, tournées essentiellement vers le marché local, et de leur faible
exposition aux risques de marché. En effet, les banques Algériennes restent relativement loin des activités de marché et
ne sont pas (encore) comparables à des établissements à taille critique (les « too big to fail »), l’un des problèmes
majeurs traités par le régulateur bâlois dans le cadre de la nouvelle réforme Bâle III
Conclusion :
Les activités bancaires que ce soit principales ou complémentaires ne peuvent
être exercer sans l’éxistence des différents organes et autorités de surveillance
et de contrôle, qui forment le system bancaire et que ce system doit être doté
des règles strictes appelées les règles prudentielles qui sont en développement
continue suit aux différentes lacunes et problèmes constatés sur le system
actuel.
Merci pour votre
attention.