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Introduction Générale

Le système bancaire tunisien n’a cessé de progresser en réponse aux changements de


l’environnement et ce au moyen de la réforme des marchés de capitaux, la redéfinition de la
profession bancaire et la restructuration des banques afin de consolider le secteur, d’améliorer
la qualité des actifs, d’assainir le portefeuille des créances non performantes et de faire face à
la baisse des taux et la faiblesse de l’activité économique.

De ce fait le rôle essentiel des banques devient l’intervention dans le circuit monétaire pour
fournir aux particuliers, ménages et entreprises les crédits dont elles peuvent avoir besoin
pour leur création, exploitation et extension de leurs activités. Il s’agit d’un accompagnement
des entrepreneurs dans leurs projets.

C’est dans cette perspective que nous proposons de répondre aux questions sous-jacentes
suivantes :

Quelle est la procédure à suivre lors de l’étude du dossier de crédit au niveau


de l’agence société tunisienne de banque ?

L’étude se présentera en deux principaux chapitres :

Dans un premier chapitre seront présentés le système bancaire tunisien avec ses différentes
composantes et on exposer la Banque société tunisienne de banque et de présenter le lieu de
stage.

Le deuxième chapitre traite les crédits de gestion offerts aux entreprises et les différents
documents exigés pour octroyer ces crédits, puis nous allons présenter le processus de l’octroi
d’un crédit de gestion et étudier un cas pratique d’une société client de la banque.

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Chapitre 1 : Présentation du
système bancaire tunisien et de
la STB :

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Introduction :
Le système bancaire et financier d’un pays désigne un ensemble d’institutions, de marchés et
d’instruments financiers qui permettent la réalisation des opérations financières variées (telles
que les opérations de crédit, de placement ou encore d’introduction en bourse).

Le secteur bancaire est un secteur employeur offrant chaque année à de nombreux de jeunes la
possibilité d’entrer sur le marché du travail. C’est également un secteur tourné vers les
nouveaux techniques…

Face à la concurrence, celui-ci doit se montrer dynamique, compétitif et innovant. L’industrie


bancaire contribue à la croissance de toute l’économie mondiale.

Au terme de ce premier chapitre, on va présenter le secteur bancaire tunisien et ensuite, on va


présenter la STB.

Section 1: Présentation du système bancaire tunisien :

1.1. Historique :

Depuis son indépendance et jusqu’à aujourd’hui, le paysage bancaire et financier tunisien a


subi une mutation du tout au tout. La première banque en Tunisie est apparue en 1880 avec la
création d’une succursale du « Crédit Foncier d’Algérie et de Tunisie », et dont le siège social
était établi en Algérie. La BT est apparue en 1884, et quelques autres ont suivi lors de
l’instauration du protectorat français. Ce n’est que suite à l’indépendance en 1956 que le
système bancaire a commencé à prendre forme, par l’entrée en activité de la STB, première
vraie banque Tunisienne, conçue afin de contribuer efficacement au développement
économique et social du jeune Etat indépendant et ce, dans un contexte caractérisé alors par le
désinvestissement et la sortie des capitaux vers l’étranger, ainsi que par la désorganisation du
marché de crédit. Quelques mois plus tard, la banque Centrale fût créée, et a entre autres a
instauré le Dinar Tunisien comme unité monétaire du pays. Son rôle majeur consiste à veiller
sur la politique monétaire, à encadrer la circulation de la monnaie, à superviser les
établissements de crédit ainsi qu’à préserver la stabilité et la sécurité du système financier.
Depuis ce moment-là, les banques ont joué un rôle central dans le financement de l’économie.

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Elles ont tout d’abord pris l’orientation de banques de développement, visant principalement
l’établissement de l’infrastructure du pays. L’octroi de crédit était réservé principalement aux
fonctionnaires de l’Etat, et la banque centrale supervisait de manière stricte les crédits,
administrait les taux d’intérêts et contrôlait la politique de change. Lors du démarrage du Plan
d’Ajustement Structurel introduit par le FMI entre 1986 et 1987, les banques se sont orientées
plutôt vers une politique de financement des ménages et d’accroissement de leur pouvoir
d’achat, par l’allègement des conditions d’octroi de crédit. Il en est apparu ainsi une économie
d’endettement. Le système bancaire a également connu une libéralisation financière, le
menant vers la fin des années 90 à un changement de structure, visant la correction des
inefficacités du surendettement des dernières années, et la déconcentration des banques,
réduisant ainsi les situations monopolistiques. Elles se sont distinguées par leurs métiers en
six catégories, à savoir, les banques commerciales, les banques de développement, les
banques offshores, les sociétés de factoring et les bureaux de représentation des banques
étrangères. Parallèlement le processus de privatisation a été engrangé ce qui a orienté els
banques vers un statut « Universel
» ayant pour activité principale l’octroi de crédits.

1.2. Principales caractéristiques du secteur bancaire et financier tunisien :

Le système bancaire a subi au cours de ces dernières années un certain désengagement de


l’Etat, l’entrée des investisseurs étrangers dans l’actionnariat des banques ainsi que l’accès
des banques étrangères au marché local. Il a affiché de ce fait une structure de l’actionnariat
plus équilibrée, classant l’essentiel des banques en trois catégories:

 Les banques ayant une forte participation de l’Etat (principalement BNA, STB et BH).
 Les banques à capitaux privés Tunisiens (BIAT, BT et Amen Bank).
 Les banques à majorité étrangère (UIB-SG, UBCI-BNP Paribas, Attijari Bank et ATB).

1.3. La structure de la banque centrale de Tunisie :

Dans ce système financier on trouve 42 établissements de crédit comprenant 22 banques (dont


11 cotées en bourse des valeurs mobilières de Tunis), disposant d’un large réseau (1301
agences) toutes enseignes confondues dont spécialisés dans la micro-finance, le financement
de petites et moyens entreprises et la finance islamique. Il regroupe également 13
établissements financiers spécialisés dont 9 sociétés de leasing, 2 établissements de factoring
et 2 banques d’affaires ainsi que 9 banques off-shore.
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Banque centrale de tunisie

établissements Banque spécialisées


de crédit Bureaux de
ou à statut particulier représentation

Banques établissements
financiers banques off shore

agences
etablissements sociétés de Banques
de leasing factoring d'affaires

Figure1 : organigramme de système bancaire tunisien

1.3.1 La Banque Centrale de Tunisie (B.C.T.) :

La Banque Centrale de Tunisie a pour mission générale de préserver la stabilité des prix, a cet
effet, elle est chargée notamment de veiller sur la politique monétaire, de contrôler la
circulation monétaire, de veiller au bon fonctionnement des systèmes de paiement et garantir
sa stabilité, son efficacité ainsi que sa sécurité, de superviser les établissements de crédit, de
préserver la stabilité et la sécurité du système financier.

1.3.2 : les établissements de crédits :

Les établissements de crédit en activité sont constitués par les banques et les établissements
financiers.

1.3.2.1 : les banques :

Une banque est une entreprise spécialisée dans le commerce de l’argent, il joue d’une part le
rôle de l’intermédiaire financier entre les entre les offreurs de l’argent et les demandeurs de
prêts, il reçoit de l’argent de gens qui veulent les réserver sous forme de dépôts, et les prêtent
à ceux qui en ont besoin. Elle propose d’une autre part une multitude de services financiers
comme la gestion quotidienne des comptes bancaires et des moyens de paiement de ses
clients, et intervient sur les marchés financiers en investissant dans les bourses.

1.3.2.2 : les établissements financiers :


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Les établissements financiers regroupent les banques d’affaires, les établissements de leasing
et les établissements de factoring.

 les banques d’affaires :

Les banques d'affaires sont les interlocuteurs privilégiés des entreprises lorsqu’elles cherchent
à se financer auprès des marchés. Ces banques peuvent aussi intervenir dans la gestion
d’entreprises dans lesquelles elles ont une participation (minoritaire ou majoritaire) afin de
dégager une plus-value.

 les établissements de leasing :

Ces établissement assurent le financement d’acquisition de matériel mobilier ou immobilier, le


mettre en location pour usage professionnel à la disposition d’un opérateur économique.

 les établissements de factoring :

Leur rôle est de gérer, au moyen des techniques de gestion financières appropriées, les
comptes clients en acquérant leurs créances et assurer le recouvrement de ces créances pour
son propre compte.

1.3.3 : Banque spécialisées ou à statut particulier :

1.3.3.1 : les banques off-shore :

Elles sont autorisées à collecter librement les dépôts des non-résidents, à souscrire aux
emprunts émis par les entreprises non résidentes et à participer au capital social de ces
dernières, à assurer des opérations de change en qualité d'intermédiaire agréé. Elles sont
également autorisées, sous certaines conditions, à collecter des dépôts et à accorder des
crédits en dinars.

1.3.4 : Les bureaux de représentation :

Les bureaux de représentation, représentent en Tunisie des établissements financiers et


bancaires, dont le siège est à l'étranger, à condition que cette représentation ne donne lieu à
aucune perception de rémunération directe ou indirecte et que les dépenses qui en découlent
soient intégralement couvertes par les apports en devises de l'étranger.

Leurs activités consistent dans le développement des relations de coopération entre les pays
étrangers et la Tunisie, le développement des relations entre les banques étrangères et les
banques correspondantes tunisiennes et la recherche d'opportunités d'investissement en
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Tunisie.

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Section 2 : présentation de la Société tunisienne de banque :

2.1. Présentation

La Société Tunisienne de Banque, née au lendemain de l’indépendance, la première banque


du pays, a ouvert ses guichets le 26 mars 1958. Créée avec un statut de banque de dépôt et
d’investissement, la Société Tunisienne de Banque a représenté, durant des décennies, un
instrument privilégié de la politique financière du pays. Avec l’avènement des années quatre-
vingt, le groupe STB se présentait déjà comme une force économique de première
importance, constitué de dizaines de filiales appartenant à tous les secteurs de l’économie et
considéré comme l’un des plus importants employeurs du pays. La STB a aussi joué un rôle
crucial dans la recherche des sources de financement les plus adaptées aux besoins des
investisseurs et la gestion rigoureuse des fonds spéciaux d’origine étrangère ou publique. La
transformation de l’environnement économique et financier a nécessité une réforme de la
politique monétaire et de crédit mise en œuvre au cours de la décennie 1987-1996 visant
particulièrement le renforcement des assises financières des banques par l’introduction des
normes prudentielles et la libéralisation des taux d’intérêt, le développement de la
concurrence interbancaire et la dynamisation du marché financier. C’est ainsi que la STB a pu
renforcer ses capacités financières, techniques et commerciales tout en intensifiant son soutien
à la croissance et à la relance de l’investissement. Les actions menées dans cette optique lui
ont permis de raffermir sa position au niveau national et international et d’enregistrer un
développement appréciable de ses principaux indicateurs de croissance. La STB a pleinement
adhéré au programme de modernisation du secteur bancaire préconisé dès janvier 1997 et en a
réalisé plusieurs étapes dont la plus importante a concerné la restructuration du secteur. Elle
est ainsi devenue la première banque nationale à vocation universelle dotée d’une force
compétitive plus conséquente grâce à la consolidation de sa position aussi bien en matière
d’octroi de crédits à l’économie que de collecte des ressources. Elle a pu, en tant que banque
universelle, proposer une large palette de services à la clientèle des entreprises et des
particuliers via son vaste réseau d’exploitation. La STB a aussi renforcé son action d’appui à
la promotion de nouveaux projets et au financement de l’investissement productif par la
combinaison de synergies générées par les complémentarités des compétences et des activités.

La STB a réalisé de grands progrès dans la concrétisation des quatre principaux axes de ce
programme, à savoir la modernisation des moyens de paiement et l’introduction de nouveaux

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instruments de financement, le renforcement de la sécurité des opérations bancaires,
l’amélioration de la qualité de la créance et de son recouvrement ainsi que l’adaptation du
système de formation et de gestion des ressources humaines. Elle a contribué efficacement à
toutes les étapes de réalisation du système de télé compensation, lui accordant une priorité
absolue. Elle s’est investie dans le programme de développement de la monétique, adoptant
les technologies de pointe en matière de monétique et de banque directe ainsi qu’une stratégie
commerciale active et ciblée afin de diffuser massivement l’usage des cartes de paiement. Elle
a, de même, œuvré à la concrétisation du projet de migration vers la carte à puce, à
l’élaboration d’un système de contrôle et de monitoring et a été la première banque de la place
à créer une société de recouvrement des créances accrochées, la Société Tunisienne de
Recouvrement des Créances « STRC », afin qu’elle contribue à l’assainissement de son
portefeuille financier. Concernant le portefeuille touristique que la STB détient
majoritairement depuis sa fusion avec les deux banques de développement, elle a renforcé son
action de recouvrement des créances accrochées à travers son réseau d’agences. La STB a
participé à la création de la société « Interbank services » en vue de sécuriser le transport de
fonds et d’en alléger les charges. Consciente de l’importance des ressources humaines dans
toute œuvre de développement, la STB a fait de la formation de son personnel, tant ciblée que
par métier, l’une de ses priorités majeures. Parallèlement, la STB a poursuivi la mise à niveau
de son réseau afin de donner à l’agence de proximité toute sa valeur dimensionnelle de lieu de
vente et de fidélisation de sa clientèle.

2.2 Renseignements de caractère général concernant la banque :


 Raison sociale : Société Tunisienne de Banque

 Objet social : Banque Commerciale d’investissement et d’Affaires

 Date de création : 18 janvier 1957

 Date d’ouverture : 26 mars 1958

 Nationalité : Tunisienne

 Capital : 776.875,000 millions de dinars tunisiens

 Forme juridique : Société anonyme

 Siège Social : Rue Hédi Nouira-1001 Tunis- Tunisie

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2.3. Objet social :

La société a pour objet de contribuer et de favoriser par l’exercice de ses activités bancaires et
notamment par la mobilisation de l’épargne sous toutes ses formes, l’octroi de crédit, la prise
de participation au capital d’entreprises existantes ou en création, au développement
économique et social du pays et à la promotion des entreprises dans les domaines de
l’industrie, du tourisme, de l’agriculture, du commerce et des services. Elle peut notamment
sans que l’énumération ci-après soit limitative :

 Recevoir des dépôts du public quelles qu’en soient la durée et la forme ;


 Accorder des crédits sous toutes leurs formes avec ou sans garantie ;
 Exercer, à titre d’intermédiaire, des opérations de change ;
 Mettre à la disposition de la clientèle et gérer les moyens de paiement.

Effectuer les opérations liées à son activité telles que le conseil et l’assistance en matière de
gestion de patrimoine, de gestion financière, d’ingénierie financière et notamment tous les
services destinés à faciliter la création, le développement et la restructuration des entreprises
et généralement faire en Tunisie et à l’étranger, pour elle-même et pour le compte de tiers
toutes opérations de banque, d’escompte, d’avances, de crédit, de commissions, de
souscription, démission, de dépôts de fonds, d’engagement par signature tel que l’aval et le
cautionnement ou toute autre garantie, de leasing et d’affacturage et toutes les opérations
financières, industrielles, agricoles, commerciales, mobilières et immobilières se rattachant
directement ou indirectement à l’activité bancaire.

Section 3 : Présentation lieu du stage


Le stage a été effectué à l’agence STB moulin ville Sfax pendant la durée allant du
04/02/2019 jusqu’au 10/05/2019 durant laquelle j’ai découvris la vie professionnelles sous
tous aspects et pratiqué plusieurs taches.

L’agence STB moulin ville (code 707) C’est une agence de taille moyenne, crée en 1987 elle
est située à route de Tunis km 1,5 Sfax. Le point de vente moulin ville est placé dans la
quatrième classe, avec un total client de 5500 dont la majorité est épargnant. Elle est
composée de six effectifs polyvalents bien formés qui peuvent prendre en charge un client
quel que soit le segment auquel il appartient.

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3.1. Organigramme de l’agence :

Le chef d’agence

Second du chef Chargé clientèle

Chef de guichet

Guichetier Caissier 1 Caissier 2

Figure 2 : Hiérarchie de l’agence

La figure 2 présente la hiérarchie du personnel dans l’agence d’où chacun d’eux a ses propres
missions qui sont comme suit :

3.1.1 Le Chef d’agence :

C’est le chargé de la direction de toute l’agence. Il représente également le trait d’union entre
l’agence et la direction générale, il a un rôle commercial et de contrôle. Il supervise et encadre
le personnel, s’assure du développement de la clientèle. Il connait tous les métiers du
personnel qu’il encadre. En plus il est en mesure de faire les opérations les plus courantes, les
plus complexes, dans la limite de ses fonctions.

3.1.2 Le second du chef d’agence :

Il peut accomplir la mission du chef d’agence en cas de son absence. Il est chargé de
découvrir les besoins des clients ( les conseiller sur le(s) produit(s) mieux adapté(s) à leurs
besoins), assure la gestion du personnel (répartition des taches …), faire le contrôle en
fonction du niveau de
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délégation accordé par le chef d’agence (contrôle l’arrêté de la caisse , stock chéquiers ,stocks
cartes …) Comme il peut aussi de remplacer ses collègues à l’accueil ou au guichet en cas de
nécessité pour assurer la continuité du service de base .

3.1.3 Le chargé clientèle :

Sous l’autorité du chef d’agence, le chargé de clientèle a pour première mission, une fonction
commerciale. Il doit rechercher de nouveaux clients, fidéliser les actuels et leur proposer en
permanence de nouveaux produits financiers pouvant répondre à ses attentes. Il gère
également au quotidien les dossiers de ses clients. Il traite les demandes de crédits, surveille
les transactions financières, et orient son client vers un spécialiste.

3.1.4 Le guichetier :

Il est chargé de :

• Superviser les opérations de guichet

• Réaliser les travaux de FrontOffice

• Gérer les moyens techniques et logistiques au niveau de l’agence

• Virements.

• Délivrance d’extrait de compte.

• Réception de remise des chèques et des effets.

• la vente des produits basiques (cartes, STB SMS, recharge GSM, STB net)
• Gestion des réclamations

3.1.5 Le caissier :

Le caissier a pour mission d’aider les clients en manipulant les requêtes des clients, en les
conseillant sur les procédures bancaires, il exécute les opérations bancaires courantes, telles
que les dépôts et les retraits comme il exécute ainsi les opérations de changes manuel que ce
soit pour l’achat ou la vente.

Il conserve la trace des opérations de gré à gré, le calcul et l’arrêté de sa caisse à la fin de la
journée.

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3.2. Les produits de la STB :

La société tunisienne de banque offre plusieurs produits, parmi eux on peut citer :

3.2.1 Les différents comptes :

 Le compte chèque est un contrat par lequel la banque devient propriétaire des fonds
déposés, à charge de les restituer à la demande du déposant et de lui assurer un service
de caisse. Destinés à toute personne physique résidente pour des besoins non
professionnels, et toute personne morale à but non lucratif (association, syndic, …).
 Le compte courant est un contrat de dépôt à vue en dinars tunisiens, par lequel le
banquier et son client conviennent d'inscrire l'ensemble des opérations qu'ils
effectueront au débit et au crédit du compte dont seul le solde est exigible.
Toute personne physique ou morale résidente disposant d'une patente ou inscrite au
Registre de Commerce peut se faire ouvrir un compte courant.
 Le Compte de Dépôt Etude est un compte de dépôt en dinars ouvert aux étudiants
dans le cadre de la convention Plan Epargne Etudes
 Le compte Jump est un compte de dépôt à usage non professionnel destiné aux
personnes physiques résidentes tunisiennes âgées entre 17 et 25 ans dont le père, la
mère ou le tuteur légal est client de la banque.
 Le compte étranger en dinar convertible est un compte ouvert aux non-
résidents, personnes physiques ou morales quelque soient leurs nationalités, pour loger
leurs avoirs transférables.
 Le Compte Spécial d'Epargne est un compte d’épargne ouvert aux résidents en
vue de recevoir leurs avoirs destinés à l’épargne.
 Le Compte Epargne Logement en Dinar est un compte matérialisant la
souscription au Plan Epargne Logement et qui permet au souscripteur de constituer
progressivement et à son rythme, une épargne personnelle en vue d'obtenir à terme un
Prêt d’Epargne Logement.
 Le Compte Epargne Etude est un compte qui matérialise une souscription à un
"Plan Epargne Etude". Il est ouvert pour permettre aux parents de constituer
progressivement et à leur rythme, une épargne personnelle en vue de faire bénéficier
leurs enfants, poursuivant l'enseignement de base ou des études secondaires, d'un
crédit leur permettant de financer leurs études universitaires.

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3.2.2 Les cartes bancaires :

 Carte CIB :

La Carte CIB Mastercard est un moyen de paiement et de retrait, à usage


exclusivement électronique.

Elle vous permet de :

 Payer vos achats de biens et services auprès des commençants affiliés au réseau
Mastercard ;
 Disposer d'avances en espèces auprès des agences bancaires tunisiennes
affiliées au réseau Mastercard ;
 Effectuer des retraits espèces auprès d'appareils automatiques (D.A.B/G.A.B)
arborant l'emblème Mastercard ;
 Effectuer des opérations de paiement sur internet.

 Carte visa :

Carte Visa Classic Internationale : La carte "STB Visa Classic" Internationale est une carte de
retrait et de paiement, valable aussi bien en Tunisie qu'à l'étranger. Elle vous permet de :

 Payer vos achats de biens et services auprès des commerçants arborant l’emblème
Visa aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger ;
 Disposer d’avances en espèces auprès des agences bancaires affiliées au système visa
et dotées de terminaux de paiement électroniques aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger
:
 Effectuer des retraits espèces auprès d’appareils automatiques (DAB/GAB) arborant
l’emblème Visa aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger ;
 Effectuer des opérations de paiement par internet.

La carte Visa Classic Nationale : La carte STB Visa Classic Nationale est une carte de retrait et
de paiement valable uniquement en Tunisie. Elle vous permet de :

 Payer vos achats de biens et de services auprès des commerçants, hôtels et restaurants
arborant l’emblème Visa ;
 Disposer d’avances en espèces auprès des agences bancaires affiliées au système visa
et dotées de terminaux de paiement électroniques ;
 Effectuer des retraits espèces auprès d’appareils automatiques (DAB/GAB) arborant
l’emblème Visa ;
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 Effectuer des opérations de paiement sur internet.

La carte VISA Electron Nationale : La Carte STB-VISA Electron Nationale est un moyen de
paiement et de retrait destiné aux résidents. Elle est utilisable uniquement en Tunisie. Elle
vous permet de :

 Payer vos achats de biens et services auprès des commençants, hôtels et restaurants
arborant l'emblème Visa ;
 Disposer d'avances en espèces auprès des agences bancaires affiliées au système Visa
et dotées de terminaux de paiement électroniques ;
 Effectuer des retraits espèces auprès d'appareils automatiques (D.A.B/G.A.B.)
arborant l'emblème Visa ;
 Effectuer des opérations de paiement par internet.

La carte visa Electron vous permet d’avoir une facilité sur le compte qui varie en fonction du
revenu.

 La carte MASTER CARD GOLD :

La carte MASTER CARD GOLD Nationale :

La carte "STB MasterCard Gold" Nationale est une carte de retrait et de paiement offrant plus
d'aisance lors des achats et retraits ainsi qu'une gamme de services exclusifs, dont ceux
relatifs à l'assurance et l'assistance. Elle est valable uniquement en Tunisie. Elle vous permet
de :

 Payer vos achats de biens et services auprès des commençants, hôtels et restaurants
arborant l'emblème Mastercard ;
 Disposer d'avances en espèces auprès des agences bancaires affiliées au système
Mastercard et dotées de terminaux de paiement électroniques ;
 Effectuer des retraits espèces auprès d'appareils automatiques (D.A.B/G.A.B.)
arborant l'emblème Mastercard ;
 Effectuer des opérations de paiement sur internet.

La carte MASTERCARD GOLD Internationale :

La carte "STB MasterCard Gold" Internationale est une carte de retrait et de paiement qui
offre plus d'aisance lors de vos achats et retraits, une gamme de services exclusifs, l'assurance
et l'assistance. Elle est valable aussi bien en Tunisie qu'à l'étranger. Elle vous permet de :
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 Disposer, pour vos achats et retraits, de plafonds élevés qui peuvent être personnalisés
en fonction de vos revenus ;
 Payer vos achats de biens et services auprès des commençants, hôtels et restaurants
arborant l'emblème Mastercard ;
 Disposer d'avances en espèces auprès des agences bancaires affiliées au système
Mastercard et dotées de terminaux de paiement électroniques ;
 Effectuer des retraits espèces auprès d'appareils automatiques (D.A.B/G.A.B.)
arborant l'emblème Mastercard ;
 Effectuer des opérations de paiement par internet ;

Bénéficier de services d'assistance et d'assurance pour répondre aux situations d’urgence à


l'étranger pour vous et votre famille :

* Couverture médicale à hauteur de 30 000 euros ;

* Assistance juridique ;

* Assistance incident de voyage ;

* Garantie décès/invalidité accidentelle à hauteur de 6 250 euros.

Avoir accès à des services complémentaires dont des services de "MasterCard Global
Service" en cas de perte ou de vol de la carte ainsi que des réductions au niveau des hôtels,
agences de voyages, restaurants, agences de location de voiture, etc.

 Carte visa PLATINUM :

La carte STB VISA PLATINUM BUSINESS Internationale : est une carte de retrait et de
paiement très haut de gamme destinée à une clientèle privilégiée.

Elle offre :

 Des plafonds d’utilisation important, adaptés à vos besoins, bien plus élevés que pour
les cartes haut de gamme traditionnelle ;
 Des services d’assurance et d’assistance offrant une protection maximale lors de vos
déplacements à l’étranger ;
 Assurance multirisque voyage ;
 Protection des achats payés par carte et extension de la durée de garantie ;
 Assurance contre l’utilisation abusive.

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La carte STB VISA PLATINUM BUSINESS Nationale : est une carte de retrait et de paiement
très haut de gamme destinée à une clientèle privilégiée.

Elle offre :

 Des plafonds d’utilisation important, adaptés à vos besoins, bien plus élevés que pour
les cartes haut de gamme traditionnelle ;
 Des services d’assurance et d’assistance offrant une protection maximale ;
 Assurance multirisque voyages lors de vos déplacements à l’étranger ;
 Protection des achats payés par carte et extension de la durée de garantie ;
 Assurance contre l’utilisation abusive.

 Carte Technologiques : L’International Technologie STB Card est une


carte Visa Internationale utilisable uniquement sur internet pour le
règlement des dépenses relatives à :

 L’hébergement de sites web ou d’applications mobiles ;


 La publicité et abonnements aux sites web étrangers, notamment les plateformes de
sous-traitance (freelance), et les sites web à caractère éducatif ;
 Recherche et collecte d’informations ;
 Achat de services de formation en ligne, d’outils de développement d’applications et
de licences logiciels.
 Avec l’International Technologie STB Carte , bénéficiez de :

La sécurité de paiement grâce à votre code CVV2.

La souplesse pour recharger votre carte à tout moment, au niveau de votre agence et dans la
limite de l’allocation annuelle.

L’aisance dans l’utilisation du montant annuel de l’allocation (en une ou plusieurs fois).

3.2.3 Les services de STB :

 STB NET : Il vous permet de gérer vos comptes à distance via Internet et à partir de
votre PC, Tablette, Mobile et TV ;Il est accessible 24H/24 et 7j/7 avec un seul
abonnement, vous pouvez gérer tous vos comptes.

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 STB ON LINE : Le service "STB ON LINE" est un service de messagerie
vocal disponible 24h/24 et 7j/7.Il vous permet d’accéder par téléphone à la
situation de votre compte.

 STB SMS : Il vous permet de recevoir sur votre téléphone mobile, des
messages d’informations régulières sur vos comptes à la STB et ainsi mieux
gérer votre budget.

3.3 Les tâches effectuées au cours de stage :


Durant cette période, j’ai eu l’occasion d’apprendre et d’exécuter les tâches suivantes :

Le service commercial « accueil » :

Au sein de ce service qui m’a paru le plus intéressant parmi tous les postes que j’ai assisté,
j’ai pu effectuer plusieurs et différentes tâches :
 Ouverture de comptes bancaires pour les clients désirant de déposer leurs fonds
 Délivrance des cartes guichets
 Délivrance et réception des carnets de chèque
 passation d'une opération money gram

Service portefeuille :

C’est un service qui a pour mission la télé-compensation des chèques et des effets de
commerce Il traite aussi les chèques impayés accompagnés d’un préavis avant de les livrer au
service juridique. Il y a un seule poste pour ce service et c’est un poste de back office.

Les taches effectuées dans ce service sont :

 Remise chèque : Les versements chèques effectués par les clients peuvent inclure :

- Des chèques tirés sur STB Bank de même agence ;

- Des chèques tirés sur autres agences (STB Bank ou autres banques).

 Remise des effets : Il y a deux sortes de remises d’effets : l’un est pris à
l’encaissement et l’autre est pris à l’escompte.
 Le virement bancaire : Un virement bancaire est une opération de transfert de fond
d’un compte à un autre

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Non seulement j’ai effectué des tâches de responsabilité comme celles exercées par les
employés de la banque mais j’ai aussi effectué des tâches périphériques mais intéressantes en
même temps :
 Scannage des spécimens de signature des clients dans un logiciel conçu spécialement pour
cette tâche, pour permettre aux agents de vérifier à chaque opération la conformité de la
signature.
 remplissage bordereau cheque et effets
 remplissage bordereau versement et/ou restait espèce.

 CONCLUSION :

Cette première partie a été consacrée à la présentation du système bancaire Tunisien et de la


STB ainsi que l’agence « Moulin ville ». Cette agence est caractérisée par sa diversification
au niveau de ses tâches, sa performance et sa bonne réputation.

Chapitre 2 : les crédits de


gestion et étude de cas :

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Introduction :

Suite à l’insatiabilité et le dynamisme de l’environnement l'entreprise, doit être compétitive,


capable d'être un concurrent sur tous les niveaux et acquérir un marché potentiel ciblé.

Pour y arriver, elle manifeste souvent des difficultés de fonctionnement dues à un manque en
apport capital. C'est ainsi qu'elle est obligée d'aller vers des sources de financement externes.

Dès leur création les entreprises expriment des besoins progressifs et continuels de capitaux et
cela pour financier leurs activités économiques ainsi que leur croissance.

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Pour satisfaire leur besoin de financement, les entreprises font appel à des institutions
financières telles que les caisses d'épargnes, les établissements financiers et les banques qui
restent privilégiés. En effet, les banques proposent à leurs partenaires économiques une
panoplie de crédits afin de satisfaire leurs besoins.

Dans ce chapitre, nous allons choisir tout d’abord d’énumérer les différents crédits accordés
aux entreprises et plus précisément le crédit de gestion, puis on s’intéresse aux conditions
d’octrois d’un crédit.

Section 1 : Type de crédit de gestion au sein de la STB

1.1. La notion de crédit :

Le crédit est l'opération par laquelle un établissement de crédit met, sous certaines conditions,
des ressources financières à la disposition d'un agent économique moyennant des intérêts et
commissions. Cette notion occupe de plus en plus une place importante dans la vie
économique. D’une part, le service crédit est considéré comme le cœur de la banque et d’autre
part, le crédit est un facteur de développement sans lequel les entreprises se traînent
misérablement incapables de se développer.

1.2. Définition du crédit de gestion :

Le crédit de gestion un crédit bancaire à court terme qui permet à l’entreprise de financer les
décalages inter temporel entre les ressources cycliques et les emplois cycliques et de financer
les besoins courants d’exploitation au sein des entreprises, durant la phase de déroulement du
projet et avant la collecte des fonds.

1.3. Type de crédit de gestion

Dans cette catégorie de crédits on pourra distinguer entre :

Les crédits par décaissement : qui implique un décaissement effectif de l’argent.

Les crédits par signature : où le banquier s'engage par sa signature sans décaissement effectif
d'argent lors de l'octroi de crédit (diverses cautions).

21
1.3.1. Les crédits par décaissement :

Les crédits de fonctionnement seront développés selon cette catégorie par rapport à leurs
destinations en les classant de la manière suivante :

1.3.1.1 Le crédit par caisse

Le Crédit par caisse (facilité de caisse) est une ligne de crédit qui vous offre la possibilité de
rendre votre compte courant débiteur, dans la limite d’un plafond prédéfini et sur une durée
déterminée, vous permettant ainsi de faire face aux décalages temporaires et périodiques de
votre trésorerie.

1.3.1.2 Escompte commercial :

Opération de crédit par laquelle la banque met à la disposition de son client le montant d’un ou
plusieurs effets de commerce avant leur échéance contre remise des effets.

L’escompte des effets de commerce est un crédit à court terme pour relayer des factures réglées
sous forme d’effets de commerce.

1.3.1.3 Les crédits de financement des stocks :

Le financement de stocks est consenti aux entreprises industrielles et accessoirement agricoles


en vue de leur permettre de financer leur stock-outil de matières premières, produits semi finis
afin d’éviter toute rupture de stock.

1.3.1 Les crédits de campagne :

Le crédit de campagne s’adresse à toute entreprise ayant une activité saisonnière. Il est destiné
à financer l’achat de produits agricoles et de pêche durant les diverses campagnes, en vue de
leur transformation, leur conditionnement ou de leur écoulement en l’état.

2.1.5 Les crédits de financement des marchés publics :

Cette avance est destinée à anticiper le règlement attendu d'un organisme public. La banque
encaissera à son profit les sommes initialement destinées à l'entreprise créancière. Les
marchés publics sont des contrats passés par l'Etat, les départements, les communes et les

22
établissements

23
et offices publics, en vue de l'exécution de travaux, livraison de fournitures ou prestation de
services.

2.2 Les crédits par signature :

Ils permettent aux banquiers d'éviter toute sortie de fonds et aux clients d'améliorer leur gestion
de la trésorerie, d'abaisser leurs coûts financiers et de valoriser leur image de marque.

2.2.1 Caution de marché :

Dans différentes circonstances, les entreprises notamment publiques, désirant s'assurer qu'une
fois un marché important est conclu avec le soumissionnaire, il sera exécuté et elles veulent se
prémunir contre toute défaillance de ce dernier. Les banques sont ainsi amenées à se porter
caution essentiellement dans les situations suivantes :

 Caution provisoire : Permet à l’entreprise de participer à l’appel d’offre, elle consiste


un garantie pour que l’entreprise ne reviendra pas sur ses offres de service.
 Caution définitive : garantie la bonne fin des travaux et leurs conformités aux clauses
prévues par de cahier des charges du marché.
 Caution d’avance : destiné a garantie l’avance de trésorerie consentie a titre de
préfinancement sur le marché
 Caution de retenue de garantie : Il s'agit d'un engagement de la part de la banque de
payer en cas de défaillance de l'exécutant des travaux un montant très déterminés à
l’administration en lieux et place des retenus ou prélèvement quelle effectue
habituellement pour se prorogée .

2.2.2 Caution douanière :

La caution douanière sont des crédits par le quelles une banque garantie au service des
douanes le paiement des droits de douane pour le compte d’un de ses clients lorsque
l’administration admet le paiement différé ou le non-paiement en cas de réexportation des
produits importés.

Les différentes cautions douanières :

24
 Obligation cautionnée : elle garantit le règlement al l’échéances des droits et frais de
douanes décomptes sur une importation et dont le paiement a été différé
 Soumission générale de crédit d'enlèvement : une caution bancaire délivrée à une
entreprise importatrice afin de lui permettre d’enlever des marchandises sans avoir à
attendre la liquidation des droits de douane.
 Caution d’admission temporaire : elle garantit le règlement des droits et frais de
douanes décomptés et non perçus sur une marchandise ou un équipement admis
provisoirement sur le territoire tunisien et non réexporté à l’échéance fixée.
 La lettre de garantie : elle est délivré en remplacement du document de transport
d’une marchandise importée et représente de ce fait un engagement de la banque de
produire l’original de ce document aux services de la douane dès sa réception de
l’étranger.

2.2.3. L’AVAL :

L’aval est une garantie pratiquée principalement dans le cadre des prises de garantie portant
sur les effets de commerce. Il est, en tant que garantie, beaucoup plus rarement demandé par
une banque. Il est davantage le fait des créanciers recevant en attente de règlement un effet de
commerce (lettre de change ou billet à ordre) dont ils souhaitent renforcer la garantie de
paiement. Ils demandent alors au client cédant (le débiteur) de renforcer la sécurité de l’effet
de commerce par l’aval d’une autre personne qui s’engage également au paiement.

L'aval peut revêtir deux formes qui caractérisent l'étendue de la responsabilité de l'avaliseur

 Traite avalisé : Une traite avalisée est un effet de commerce (lettre de change, billet à
ordre) qui comporte l'aval ou la garantie de paiement (généralement donné par la
banque domiciliataire du client). L'aval d'une traite par un banquier est une garantie
donnée à son client à l'égard de son fournisseur au cas où il se trouverait dans
l'impossibilité financière de payer cette traite à l'échéance.
 garantie du paiement : c’est un l'aval sur acte séparé Cela consiste à donner la
garantie du paiement d'un effet, par un écrit distinct du billet. L'aval sur acte séparé
doit identifier clairement, dans sa rédaction, les effets par leur nature et leur montant
garanti.

25
Section 2 : Le processus de décision d’octroi un crédit :

La prise de risque d’un établissement de crédit commence dès l'entrée en relation avec les
entreprises et la formulation de besoins de financement. L'attribution d’un prêt ou son rejet est
soumise à une analyse financière approfondie et, le plus souvent, à l’accord du comité de
crédit ou du comité des engagements de l’établissement sollicité par le client.

2.1. Les contacts préliminaires avec la relation au sein de l’agence

Ce contact préliminaire avec une relation de la banque demandant un programme de gestion,


ou un crédit d’investissement, est établi par les soins du chargé de clientèle. Il s’agit là d’une
phase obligatoire caractérisée par une série d’entretiens avec le client, le but étant de collecter
des informations fiables concernant sa situation financière. Ces informations portent
essentiellement sur les relations de l’entreprise client avec ses partenaires commerciaux, sur
sa position par rapport à la concurrence, sur les compétences de son directeur et sur le capital
humain dont elle dispose. Les garanties proposées par l’entreprise constituent également un
des intérêts majeurs du chargé de clientèle.

Le dossier ayant pour objet le renouvellement d’un crédit, ou la mise en place d’un nouveau
programme de crédit de gestion ou d’investissement est comprend les documents suivants

 Demande précisant le montant de chaque forme de crédit


 Garanties proposées avec leur support.
 Trois derniers états financiers
 Prévisions d’activités
 Etat des stocks
 Principaux fournisseurs et clients
 Conditions de vente et d’chat
 Tout autre document jugé nécessaire

2.2. L'analyse de l'entreprise

La banque doit s’assurer que l’entreprise sera en bonne santé dans le futur, c’est la principale
raison de faire une étude dossier de crédit.

26
L’objectif de cette étude est d’avoir une idée sur la situation actuelle de l’entreprise, ses
points forts et ses points faibles, ses menaces et ses opportunités afin de pouvoir prédire ce
que sera la situation future de l’entreprise.

L’analyse d’une entreprise passe obligatoirement par l’analyse financière :

2.2.1 L’analyse financière :

L'analyse financière est une technique de gestion qui a pour objectif de donner une vision
synthétique de la situation de solvabilité d'une entreprise, d'en caractériser la rentabilité et les
perspectives afin de faciliter l'investissement, ou l'octroi de crédit. L'analyse financière utilise
les compte de trésorerie afin de tirer des ratios clefs une analyse financière fondamentale vise
à donner à une entreprise cotée en bourse une valorisation absolue en tenant compte de la
situation de marche.

L’analyse financière d’un dossier de crédit se réalise en quatre étapes comme le montre la
figure :

L’analyse de l’évolution des soldes intermédiaires de gestion


(SIG)

L’étude de l’équilibre financier et de la trésorerie de


l’entreprise

L'analyse par les ratios

Figure 3 : Les étapes de l’analyse financière d’un dossier de crédit

27
2.2.1.1 L’analyse de l’évolution des soldes intermédiaires de gestion :

Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) permettent d’analyser le résultat de l’entreprise en


le décomposant en plusieurs indicateurs importants, ce qui permet d’obtenir de l’information
sur l’activité d’une entreprise et la formation de son bénéfice ou déficit

Le calcul des soldes intermédiaires de gestion se fait en plusieurs étapes : la marge


commerciale ou marge de production, la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation, le
résultat d’exploitation, le résultat courant avant impôt, le résultat exceptionnel et le résultat
net.

 Production de l’exercice :

La production de l’exercice est égale au montant des biens et services vendus, stockés, ou
conservés pour l’utilisation de l’entreprise. Elle ne concerne que les entreprises industrielles
ou de prestation de services.

Elle reflète la richesse produite par l’entreprise.

Production de l’exercice = production vendue + production stockée + production immobilisée

 La valeur ajout (VA) :

La valeur ajoutée représente la richesse créée par l’entreprise une fois ses charges variables et
ses dépenses courantes liquidées.

Valeur ajouté = marge sur cout matière – les charges externes

 Les charges externes sont les dépenses courantes de l’entreprise (loyers, forfaits de
téléphone, frais de déplacement, fournitures diverses, frais d’hébergement internet, frais
bancaires, honoraires comptables ou autres, etc.).
 L’excédent brut d’exploitation (EBE)

L'excédent brut d'exploitation (EBE) est un indicateur financier permettant d'évaluer la


ressource qu'une entreprise tire de son cycle d'exploitation.

EBE = valeur ajouté + subvention d’expl2o6itation – impôts et taxes – frais de personnel


 Le résultat d’exploitation

Le résultat d’exploitation mesure la capacité de l’entreprise à générer des ressources avec son
activité principale, sans prendre en compte les éléments financiers et exceptionnels. Il met en
avant la performance économique de l’entreprise.

Résultat d’exploitation = EBE + autres produits d’exploitation – autres charges d’exploitations

 Le résultat courant avant impôt

Le résultat courant avant impôt est constitué par la somme du résultat d’exploitation et du
résultat financier. Il permet donc de mesurer l’impact de la politique financière de l’entreprise
sur son résultat d’exploitation.

Résultat courant avant impôts = résultat d’exploitation + produits financiers –charges financiers

 Le résultat net

Le résultat net caractérise l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entreprise au cours


d’une période considérée. Il est obtenu en faisant la différence entre le total des produits et le
total des charges de cette période. C’est tout ou partie de ce résultat qui peut être distribué
sous forme de dividendes

Résultat net = résultat courant avant impôt + résultat exceptionnel – impôt

2
2.2.1.2 L’étude de l’équilibre financier et de la trésorerie de l’entreprise

L’étude d’une demande de crédit exige de la part du banquier une certaine visibilité. A ce
titre, le bilan qui est considéré comme « une photographie » de l’entreprise en un moment
donné, met en relief les emplois (actifs) et les ressources (passifs) qui servent à financer les
premiers. La mise en place d’un

Concours suppose en règle générale que l’on ait au moins trois bilans, à l’exception des
entreprises qui viennent d’être créées.

Cependant, le bilan selon le modèle normalisé du plan comptable national ne répond pas aux
exigences de l’analyse financière, c’est pour cela qu’il faut procéder à certains retraitements
pour mieux le visualiser.

Le diagnostic financier d’une entreprise doit répondre aux deux questions suivantes :

Comment l’entreprise finance-t-elle les actifs fixes nécessaires à son exploitation ?

Comment l’entreprise finance-t-elle e son cycle d’exploitation ?

Les concepts de fonds de roulement net, de besoin en fonds de roulement et de trésorerie nette
permettent de répondre à ces questions.

 Fonds de roulement (FR) :

Le FR excédent des ressources permanentes sur les actifs stables, a pour première utilité de
couvrir les risques d’immobilisations ou de pertes concernant les stocks et les créances. Dans
cette optique, il constitue une véritable « marge de sécurité » pour l’entreprise.

FR= (Capitaux propres +passifs non courants) – actifs non courants

 Besoin en fonds de roulement (BFR) :

Le BFR résulte du décalage entre les flux engendrés par l’activité de l’entreprise. Il
correspond donc aux fonds nécessaires compte tenu du niveau d’activité de l’entreprise, sa
politique générale, ses conditions d’achats de vente, de recouvrement et de paiement.

BFR= actif circulant – dette circulante

 La trésorerie nette (TN) :

2
L’équilibre financier de toute entreprise est caractérisé de sa trésorerie fondamentale. La
trésorerie résulte d’un équilibre entre le long terme (FR) et le court terme (BFR).

TN= trésorerie actifs – trésorerie passifs

2.2.1.4 L’analyse par les ratios

Le ratio est un rapport établi entre deux grandeurs (masses caractéristiques) homogènes
permettant d’aboutir par un raisonnement dialectique à l’estimation de l’importance d’une
valeur par rapport à une autre.

Il existe un grand nombre de ratios. Toutefois, nous aborderons ceux qui du point de vue du
banquier sont liés à la fonction financière de l’entreprise et qui peuvent être classés en quatre
familles comme suit :

-Ratios de structure

-Ratios de synthèse et de liquidité

-Ratios de gestion

-Ratios de rentabilité

 Ratio de structure :

Les ratios de structure financière permettent essentiellement de mesurer la part de la dette


(passif) utilisée dans le financement de l’actif ainsi que la capacité de l’entreprise à faire face
à ses frais financiers ou intérêts.

 Ratio de structure de l’actif :

Ce ratio représente les poids des capitaux fixes dans le patrimoine de la société, il fournit des
informations sur l’intensité capitalistique de l’entreprise, d’où son valeur dépend de la nature
de l’activité de l’entreprise et de son secteur.

Ratio de structure de l’actif : Actif immobilisé / total actif

2
 Ratio de structure des créances clients :

Ce ratio renseigne sur la politique de l’entreprise en matière de délais de règlement accordés


aux clients. Ces valeurs du ratio se diffèrent par secteurs d’activité de l’entreprise (commerce
de détail, prestation de services, distribution en gros, activité de production).

Ratio de structure des créances clients = clients et effets à recevoir / total d’actifs

 Ratio de solvabilité :

 Ratio de solvabilité général : Ce ratio mesure l’aptitude de l’entreprise à faire face


à ses échéances à long et moyen terme. Elle dépend principalement de l’importance de
l’endettement à LMT et de la facilité de liquidation des actifs.

Ratio de solvabilité générale = capitaux propres/ totale du bilan

 Ratio d'autonomie financière : Il permet d'évaluer le degré d'indépendance de


l'entreprise vis-à-vis de ses prêteurs.

Ratio d’autonomie=capitaux propres/capitaux permanents

 Ratio d’endettement : est un ratio qui mesure le niveau d’endettement d’une société
par rapport à ses fonds propres.

Ratio d’endettement= total des passifs / total du bilan

 Les ratios de liquidité :

 Ratio de liquidité générale : Il permet de mesurer la capacité de l'entreprise à payer


ses dettes à court terme

Ratio de liquidité général=total actif courant/total passif courant

3
 ratio de liquidité relative : indique dans quelle mesure l’entreprise est capable
de faire face à ses dettes à court terme par les encaisses et le recouvrement de ses
créances.

RLR= (actif courant – stocks) /passif courants

 Ratio de liquidité immédiate : il mesure la capacité de l’entreprise à faire face à ses


passifs courants par sa trésorerie.

RLI= liquidité / passif courant

 Ratio de gestion:

 Ratio de rotation de l’actif : Ce ratio exprime le nombre de fois que l’actif se transforme en
chiffre d’affaires réalisé par une entreprise avec le montant de son actif.il indique l’efficacité
d’utilisation de l’ensemble des actifs de l’entreprise.

Ratio de rotation de l’actif= CA/ total actifs

 Ratio de rotation des capitaux propres : Ce ratio permet de voir combien de fois les
chiffres d’affaires ont atteint les capitaux propres durant une année. Ce ratio mesure la rapidité
avec laquelle l’entreprise va développer ces ressources et le degré d’utilisation des capitaux

Ratio de rotation des capitaux propres=CA/ capitaux propres


31
propres.
 Ratio de rotation des immobilisations : Ce ratio mesure le degré d’efficacité avec lequel
l’entreprise gère leurs immobilisations nettes.

Ratio de rotation des immobilisations= CA/ total des actifs immobilisé

2.2.2. L’analyse économique :

L’analyse de l’entreprise ne se limite pas aux aspects financiers propres à l’entreprise, mais
prend aussi en compte les aspects économiques :

Contenant des informations sur l’activité de l’entreprise et le secteur concerné , ainsi que des
interprétations sur l’évolution du marché , du niveau de la concurrence du type des clients, es
fournisseurs , leurs importances dans la survie de l’entreprise , les achats et les ventes ..

- L’analyse de l’environnement : en termes de ses caractéristiques, ses évolutions et ses


perspectives de développement.
- la position de l’entreprise sur le marché : type de ses produits, ses principaux fournisseur, ses
principaux clients t la concurrence.
- L’analyse de l’activité.
- L’analyse de production.

2.3. Les garanties :

L’entreprise trouve dans le crédit bancaire la meilleure source de financement, la banque ne


s’engager pas sur la simple demande de son client, à cause de l’incertitude du résultat de
l’entreprise, pour cela, la banque exige des garanties de son client.

Selon la définition économique, la garantie « sert à anticiper et couvrir un risque futur


possible de non-recouvrement du crédit ». Donc, la garantie joue le rôle d’une « assurance »
contre le risque futur possible en d’autres termes.

En général, la garantie du crédit bancaire repose sur deux types de sûretés traditionnelles : les
sûretés personnelles et les sûretés réelles.

3
Les sû ^ rete´ s personnelles : elles consistent, pour le créancier, à recevoir
l’engagement d’une ou de plusieurs autres personnes pour garantir la même dette. On trouve
parmi ces garanties les plus répondues le cautionnement, et l’assurance-crédit qui est utilisée
dans de modestes proportions.

Les sû ^ rete´ s re´ elles : elles consistent en l’affectation d’un bien pour garantir une
créance. Le créancier titulaire d’une sûreté réelle dispose d’un droit d’être payé avant les
autres créanciers.

Section3 : Etude d’un dossier de crédit de gestion :

3.1. Présentation de l’entreprise :

Société « X » est une SARL créée en octobre 2010 au capital social de 80 mille dinars. Gérée
par MR « Y ».

L’activité de la « X » consiste à la fabrication des meubles et ameublement de luxe en bois.

La société est constituée d’une usine ayant une superficie de 200m² dont 800m² sont couverts
en béton.

TABLEAU1 : PRESENTATION DE LA SOCIETE

Raison sociale Société « X »

Siège social ROUTE DE GABES MACHYKHAT MKZ DAMAK


IMP SIDI SALEM

Forme Juridique S.A.R.L

Capital 80 millions de dinars

Date entrée en relation 01 /10 /2010

Activité INDUSTRIE BOIS ET AMEUBLEMENT

Agence SFAX MOULINVILLE

Compte n° 088 104***/2

3
- Monsieur « Y »
Les principaux actionnaires
- Monsieur « Z »

Dirigeant MR « Y »

Autre CCB ATTIJARI BANK

04 700 001 0013 ***** ***

Risque encouru Néant

3.2 Objet de la demande :

Monsieur « A» gérant de la société « X », se présente à l’agence pour rencontrer le chargé de


clientèle afin de réaliser un entretien dont l’objet porte sur la possibilité de lui accorder un
programme de crédit, qui à lui servir à réaliser ses objectifs. Ce programme se répartit comme
suit (montant en millions de dinars) :

TABLEAU2 : DEMANDE DE CLIENT :

Cotes précédentes Cotes sollicités

Facilité de caisse - 100

Escompte commercial - 200

Financement de stock - 350

Caution de marché - 40

Crédit moyen terme - 260

3.3. Présentation de relation

Relation d’Attijari BANK avec un chiffre d’affaires en 2017 de 1233 mille dinars soit une
moyenne mensuelle de 102mD.

3
Suite a une action de démarchage, la société « X » a ouvert le 17/04/2018 un compte
entreprise à l’agence SFAX MOULINVILLE aussi un compte de dépôts affectés enregistrant
155mD au 11/07/2018 pour couvrir les débits en comptes. Elle nous a confié durant les 2mois
un CA de 92mD soit en mouvement mensuelle de 46mD

La société est constituée d’une usine ayant une superficie de 200m² dont 800m² sont couverts
en béton. Des travaux d’extensions sont prévus pour améliorer la qualité des dépôts et
d’arrangement. L’achat d’une nouvelle machine permettant d’améliorer la qualité et la
capacité de production est aussi prévu.

3.4 SITUATION DES ENGAGEMENTS :

Selon l’application CER6 figurent en annexe 1 nous avons établi un tableau récapitulatif
représente les différentes sortes de crédit lié au client

 Engagements à M.L.T : 69 mD
 Engagement à CCT : 96 mD

TABLEAU3 : SITUATION DES ENGAGEMENTS :

Risque au 2017 Risque Société Risque Groupe

STB T.B STB T.B

C. TERME 96 69

M.L.Terme -

E/S -

TOTAL 96 69 Néant Néant

D’après la situation des engagements, on distingue qu’il a un crédit à court terme qui
est de l’ordre de 96 mD et un crédit a moyen long terme de 69mD un crédit de leasing

3
3.5 Evolution du C.A et du Mouvement Confié :

En se basant sur les extraits d’autre banque des 12 dernier mois, ainsi l’état financier
2016/2017 et l’application RCM (annexe 2) le tableau récapitulatif se présente comme suit :

Tableau4 mouvement du compte :

ACTIVITE 2016 2017 2017/2018

CA 929 994 -

Confié à ATTIJARI BANK 1233 1238

Mvt STB 92

dont export - -

Mvt Mensuel la concurrence 102 103

STB 2 MOIS - 46

Part STB (%) 0 -

Le banquier exclusif était ATTIJARI BANK avec laquelle ils ont établi une bonne relation
sans constitution d’un dossier de crédit dont ils ont choisi la STB en raison de la forte
confiance et le besoin d’être accompagnée par nos compétences. Le 17/04/2018, la société «
X » a ouvert un compte entreprise auprès de notre établissement dont elle a réalisé pendant
ces 2 mois un CA de 92mD, le solde débiteur est couvert par des dépôts affectés en
enregistrant 155 mD au 11/07/2018.

3.6 Analyse financier

3
tableau 5 : Présentation de bilan :

Actifs 2017 2016 CAP. PROPRES ET PASSIFS 2017 2016

ACTIFS NON COURANTS 204 233 CAPITAUX PROPRES AVANT 118 104
RESULTAT DE L'EXERCICE
Actifs immobilisés 204 233
Capital social 80 80
Immob incorporelles nettes 48 48 Réserves 2 2
Amortissements 48 37 Autres capitaux propres 8
Résultats reportés 36 14
Immob corporelles nettes 361 349
Amortissements 157 127 Résultat de l'exercice 27 22

Immob financières nettes 0 Total des capitaux propres


Provisions 0 avant affectation 145 126

3
Autres actifs non courants PASSIFS 739 706

Passifs
ACTIFS COURANTS 680 599 93 119
non courants
93 119
Emprunts
Stocks 487 321
Autres passifs financiers Provisions
Provisions 0
pour risques divers

Clients et comptes rattachés 167 226 646 587


Passifs courants
Provisions 0 Fournisseurs et comptes 324 289
rattachés
192 232
Autres passifs courants
Autres actifs courants 25 28 Concours bancaires et autres passifs 130 66
Placements et autres actifs
financiers 0
Liquidités et équivalents de
liquidités 1 24

TOTAL DES CAPITAUX


TOTAL DES ACTIFS 884 832 PROPRES 884 832
ET DES PASSIFS

(Valeur en million de dinars)

 Suite à l’analyse du bilan, nous constatons un déséquilibre entre les passifs courants et les
actifs courants. En effet, les passifs courants semblent être inférieurs aux actifs courants durant
l’année 2017. Cette situation de déséquilibre justifie le besoin de la société à chercher d’autres
sources de financement externes. Il s’agit donc des crédits de gestion demandés à travers de
l’STB.

Tableau 6 : présentation de l’état financier

3
Libelles 2017 2016
Revenus 994 929
dont à l'export - -
(Valeurs en millions de
dinars) Charges d'exploitation -956 -899
* Achats consommés -950 -734
dont importation - -
* Variation de stock 173 0
* Charges de personnel -117 -105
* Dot. aux amort. & prov. -41 -45
* Autres charges d'exploitation -21 -15
Résultat d'exploitation
Intérêts et charges assimilées
Rt des activités ord. avant impôts 34 30
Résultat net de l'exercice 27 22
Tableau 7 : présentation
de SIG

Désignation 2017 2016

Montant(MD) Montant (MD)

Produits d’exploitation 994 929

+ Variation de stock 173 -

Achats d’approvisionnements 950 733

3
Marge Brute 217 196

Autres Charges d’Exploitation 21 15

Valeur Ajoutée 196 181

charges personnel 117 105

EBE 79 76

Dot aux Amorti et aux Prov 41 45

+ Reprises de provisions 0 0

Résultat d’exploitation 38 31

Charges financières nettes 12 12

+ Produits de placements 0 0

+ Autres gains ordinaires 8 11

Autres pertes ordinaires 0 0

Résultat avant impôt 34 30

- Impôts 7 8

Eléments extraordinaires 0 0

Résultat net 27 22

(VALEUR EN MILLIONS DE DINARS)

3.6.1 L’analyse des flux financiers :

Tableau 8 : Fonds de Roulement

2017 2016
Capitaux permanents (145+93) (126+119)
(capitaux propres + passifs non = 245
= 238
courants)

4
Actifs non courants 204 233
Fonds de roulement 34 12

(VALEUR EN MILLIONS DE DINARS)


Le tableau ci-dessous fait apparaitre une situation financière avec un fond de roulement
largement positive passant de 12MD en 2016 jusqu’à 34 MD en 2017, ce qui signifie que les
ressources permanentes financent l’ensemble des actifs stables et une partie de l’actif
circulant. Dans ce cas, l’entreprise dispose une marge de sécurité qui peut être utilisée pour le
financement du cycle d’exploitation en cas de besoin.

Tableau 9 : Besoin en Fonds de Roulement

2017 2016

Actif circulant (680-1-0)=679 (599-24-0)

dette circulante (646-130)=516 (587-66)

Besoin en fonds de 163 54


roulement

(VALEUR EN MILLIONS DE DINARS)

 Le besoin du fond de roulement est strictement positif il atteint 55 MD en 2016 contre


163MD en 2017, ce qui implique que les ressources cycliques n’arrivent pas à financer la
totalité des emplois cycliques. En effet l’entreprise exprime un besoin de financement.

4
L’entreprise doit donc financer ces besoins à court terme soit à l’aide de son excédent de
ressources à long terme (Fond de roulement), soit à l’aide de ressources financières
complémentaires à court terme (concours bancaires…).

Tableau 10 : Trésorerie Nette

2017 2016

Trésorerie de l’actif 1 24
(liquidités)

Trésorerie du passif 130 66


(concours bancaires)

Trésorerie Nette -129 -42

(VALEUR EN MILLIONS DE DINARS )

 Dans les 2 années la trésorerie net est négative l’entreprise utilise des ressources a court
terme pour financer une partie du BFR (BFR > FRN) alors l’entreprise dégage une trésorerie
nette négative c’est adire l’entreprise ne détient pas suffisamment de ressources pour
financer ses dépenses et se voit obligée de recouvrir à des emprunts bancaires.

3.6.2. Analyse par les ratios :

 Ratio de structure de l’actif :

4
TABLEAU 11 : RATIO DE STRUCTURE

Le ratio 2017 2016 Interprétation

Ratio de structure de l’actif 0.23 0.28 Ce ratio a connu une diminution de l’année 2017 à l’année
2016, d’où on constate un pourcentage faible du poids des
immobilisations par rapport aux totaux actifs. Les résultats
montrent une détérioration du niveau de l’actif immobilisé
durant l’année 2017.

Ratio de structure des 0.19 0.27 Ce ratio a démunie entre les années 2016 et 2017 Cette
créances clients diminution montre que la politique commerciale de
l’entreprise devient moins souple.

 Ratio de solvabilité :

TABLEAU 12 : RATIO DE SOLVABILITE :

Le ratio 2017 2016 Interprétation

Ratio de solvabilité 16% 15% Les deux années sont inférieur à 25% donc la solvabilité de
générale l’entreprise n’est pas garantie

Ratio d’autonomie 0.61 0.51 Les deux années sont supérieur à 0,5 alors l’entreprise peut
financière ainsi couvrir ses dettes avec ses capitaux propres. La solidité
financière de l’entreprise n’est pas ébranlée.

Ratio d’endettement 0.84 0.85 Les taux d’endettements très élevé dans les 2 années donc la
société est considéré très endettée

 Les ratios de liquidité :

4
TABLEAU13 : RATIO DE LIQUIDITE :

Le ratio 2017 2016 Interprétation

Ratio de liquidité 1.05 1.02 l’actif circulant permet de financer au


générale moins le passif circulant. L’entreprise
peut alors être considérée comme «
solvable » à court terme.

Le ratio de liquidité 0.3 0.5 <1 => l’entreprise n’est pas en mesure de
relative régler les dettes de passif à court
terme dans les 2 années

Ratio de liquidité 0.01 0.04 Ce niveau faible implique que la firme ne


immédiate peut pas se défendre facilement contre les
assauts quotidiens imprévisibles de
l’exploitation

 Ratio de rentabilité :

TABLEAU14 : RATIO DE RENTABILITE


2017 2016

Ratio de rentabilité 0.18 0.17 En 2017 le rendement des capitaux


propres augmente a 18% c’est-à-
dire pour chaque

financière 100d investie il apporte 18d donc


la société X arrive a rentabiliser les
capitaux engagé par les actionnaires

Ratio de rentabilité 0.027 0.023 même s’il y a une augmentation de 0.4%


commerciale entre 2016 et 2017 la rentabilité
commerciale reste faible

4
3.6.3 Calcul des côtes théoriques :
A) COTES SOLLICITEES :

TABLEAU 15 : LES COTES SOLLICITEES :

Cotes Cotes sollicités


précédentes

Facilité de caisse - 100

Escompte commercial - 200

Financement de stock - 350

Caution de marché - 40

Crédit moyen terme - 260

(VALEUR EN MILLIONS DE DINARS)


B) CALCUL DES COTES :

 Facilité de caisse :

La cote maximale de la facilité de caisse varie entre 15 jours de CA pour les sociétés
commerciales et 1 mois de CA pour les sociétés industrielles :

Sur la base du mouvement confié des 12 derniers mois à notre confrère Attijari Bank, soit
1238 mD.

La cote théorique sera : 1238 / 12 = 103 mD

Nous sommes d’avis favorable d’accorder au client une cote de facilité de caisse de 100
mD.

 Escompte commercial :

Les besoins globaux en escompte commercial sont fonction du CA traites à crédit et des délais
moyens de règlement accordés au client

Les modes de paiement de la clientèle sont généralement comme suit :

 55% paiement par effets


 10% paiement en avance
 35% paiement au comptant

4
De ce fait la cote théorique se calcule comme suit : (1238*0.55*60)/360= 113 mD

Vu la certitude de l’augmentation des ventes prochainement, grâce à l’augmentation de la


production de la Ste X (le producteur exclusif de W) et le nouvel showroom d’exposition
d’où l’augmentation des besoins en escompte.

Nous proposons d’accorder au client une cote d’escompte commercial de 100 MD.

 Financement de stock :

Selon l’étude de notre client, le stock moyen est de 700mD suivant lequel il demande 50% soit
350md.

Les approvisionnements consommés en 2017 représentent 950mD,

La cote théorique est achats approvisionnements consommés / 4 soit 950/4= 238md.

Nous sommes d’avis favorable pour une cote de financement de stock de 150mD.

 Cautions de marché :

Les marchés conclus avec une certaine catégorie de clientèle portent sur des gros
montants, à cet égard ces derniers exigent de garantir la bonne fin des travaux.

Nous sommes d’avis favorable pour une cote de caution de marché (il s’agit
généralement d’une caution définitive) de 30mD.

 Crédit Moyen Terme :

Notre client sollicite un CMT de 260mD sur 5 ans pour deux objets :
1- 110 mD pour rembourser son financement leasing (crédit de 240mD sur 10 ans pour
acquisition de l’usine) afin de concentrer tous les engagements à STB ainsi que ce
transfert de crédit permet à la STB de bénéficier de 1er rang et l’exclusivité sur la
garantie de l’usine.
2- 150 mD pour financer 65% de son nouvel investissement
Le schéma d’investissement et de financement se présente comme suit :

4
INVESTISSEMENT MT % FINANCEMENT MT %

Electricité 10 4% Capital social 80 35%

Aménagement 120 53%

Transport 90 39%

Serveur 10 4% Crédits MT STB 150 65%

TOTAL 230 100% 230 100%

Cet investissement de réaménagement permet à la Ste d’éliminer le problème de stockage


(manque d’espace et mal organisé) suite à une extension des dépôts et la conception des
présentoirs adéquates. L’investissement englobe aussi les travaux de clôture de l’usine.

3.7. ETUDE DES GARANTIES :


TABLEAU16 : DE GARANTIE

Description Acte Valeur Rang Charges Engagements


juridique estimée STB

4
- Hypothèque en 1er rang sur usine 1100md 1er (*)
objet de TF n°76182 et 76185 d’une
superficie totale de 2034m² sise à
route de gabes klm 2.5

- Nantissement en rang utile sur FC


et matériels

(*) Crédit moyen terme de STB dédié pour remboursement de financement leasing
(obtenu pour l’achat de l’usine), dans cette condition, la garantie devient en 1 er rang et
exclusive.

3.8. AVIS de l’agence :

Compte tenu de l’importance de l’affaire, de CA confié a la concurrence soit


1238 mD, le potentiel croissant de l’activité, les promesses et le sérieux de
notre relation ; nous sommes d’avis favorable pour les lignes de crédits
suivantes :

- Facilité de caisse : 100 mD

- Escompte Commercial : 100 mD

- Financement de stock : 150 mD

- Cautions de marchés : 30 mD

- Crédit moyen terme : 260 mD/ 5 ans

Avec les garanties proposées suivantes :

- Hypothèque en 1er rang sur usine objet de TF n°76182 et n°76185 d’une


superficie totale de 2034m² sise à route de gabes klm 2.5

- Nantissement en rang utile sur FC et matériels

CONCLUSION :

Pour conclure, il faut dire que le crédit de gestion est l’axe principal de financement des

4
sociétés. Et pour notre cas de la société X, et après avoir présenté les garanties demandées, et

4
après avoir tout calcul fait, cette dernière a réussi d’obtenir son crédit de gestion
principalement grâce à sa solvabilité.

Conclusion générale :
L’économie tunisienne et le système bancaire en Tunisie sont fortement marqués par
l’empreinte de plusieurs banques qui ont contribué au développement des activités
commerciales et industrielles. Malgré un contexte économique difficile, les banques
soutiennent les projets de consommateurs, en proposant notamment des offres de crédits aux
évolutions de la société.

Mon stage au sein de la Banque STB a été très bénéfique. En effet, au cours de ces 14
semaines, j’ai pu observer et participer au fonctionnement quotidien d’une agence bancaire.

De même j’ai eu l'occasion de rédiger mon premier rapport de stage, une expérience qui m’a
permis de mieux connaître les enjeux du monde professionnel.

Une ambiance professionnelle et décontractée a caractérisé le déroulement de cette période de


stage qui m’a facilement favorisé la cohésion avec le personnel de la banque.

Ce stage m’a également permis de rencontrer des gens de différentes disciplines et de nouer
des contacts avec des personnes de mon domaine, et surtout de faire la différence entre les
études théoriques et la réalité du monde de l’emploi.

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Webographie

 http://www.stb.com.tn
 www.memoireonline.com
 www.compta-facile.com
 www.blog.valoxy.org
 www.businessnews.com
 www.ooreka.fr
 www.glossaire-international.com

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