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Cycle de Technicien Supérieur en Froid

2ème Année
Module : Technologie des fluides et des matériaux
Chapitre I : Traitement des eaux

Élaboré par : Mr BOUZRARA ALI


1
Plan partie 1
 La chaudière et cycle de l’eau dans une
chaufferie
 Composition des eaux naturelles

2
La chaufferie
Chaudière à vapeur
Brûleur

Vanne d’extraction de
Tableau électrique fond

 La chaudière est l’appareil dans lequel le combustible se


combine à l’air atmosphérique en libérant une certaine
quantité de chaleur.
 La chaleur est transmise à une masse d’eau quelle
échauffe et vaporise sous pression 3
Installation de base et cycle de l’eau

 La chaudière est le siège de deux opérations distinctes:


combustion et échange de chaleur.
 Une combustion est dite bonne lorsqu’elle est complète
(fumée légèrement grise) 4
 Une chaudière a besoin d’eau pour produire de la vapeur.
 L’eau d’alimentation de la chaudière est constituée d’eau
d’appoint, qui sert à compenser les pertes, et des retours
éventuels des condensats de vapeur.
 La qualité d’eau dans la chaudière à une grande
importance. Cette eau doit être contrôlée en permanence.
 En se vaporisant l’eau laisse ses sels au fond de la
chaudière dont la concentration va en augmentant
puisqu’ils ne sont pas emportés par la vapeur produite 
il faut procéder de temps en temps à une extraction de
5
fond
Exemple de charge

 L’échangeur thermique sert à réchauffer un fluide froid (ayant une


température T1) à l’aide d’un fluide caloporteur (la vapeur) dont la
6
température T2 est toujours plus élevée que la température T1.
Vue en coupe d’une chaudière multi énergie

 Dans une chaudière à tubes de fumée, la fumée produite


cède sa chaleur en passant à travers les tubes à l’eau
qui les entourent 7
Vue en coupe d’un brûleur

8
Pulvérisation du combustible et réglage des
électrodes

9
Les principaux appareils obligatoires sur une
chaudière à vapeur

10
Utilité d’un clapet anti retour taré sur l’alimentation

 Prévention contre le noyage de la chaudière


11
Utilité de la soupapes de sûreté
 Organe de sûreté de pression qui s'ouvre automatiquement

à une valeur prédéterminée supérieure à la pression

atmosphérique sous la pression du fluide sans intervention

d'aucune autre source d'énergie et qui évacue un débit de

fluide suffisant pour empêcher la pression de dépasser la

valeur maximale en service d'une quantité prédéterminée ;

il se referme automatiquement en arrêtant l'écoulement du

fluide lorsque les conditions de service ont été rétablies


12
Utilité de l’indicateur de niveau

 Contrôler visuellement le niveau d’eau dans la chaudière


afin de déceler toute anomalie (niveau bas suite à un
mauvais fonctionnement de la pompe alimentaire)

13
Détecteurs de niveau NH; NB; NTB
 Contrôler automatiquement le niveau d’eau dans la
chaudière
 NH : arrêter la pompe alimentaire pour éviter le sur remplissage
de la chaudière entraînant le primage
 NB : mettre la pompe alimentaire en service pour remplir la
chaudière en eau
 NTB : arrêter la combustion par arrêt du brûleur pour éviter la
détérioration de la chaudière

14
Composition des eaux naturelles

 Impuretés en solution
 Impuretés gazeuses
 Impuretés non gazeuses
 Impuretés en suspension

15
Impuretés en solution

 Impuretés gazeuses : L'eau contient en solution des gaz

qui lui confèrent des propriétés corrosives :

 L'oxygène provoque une corrosion localisée et rapide, dite

par piqûres.

 Le gaz carbonique dissous dans l'eau en équilibre avec des

carbonates et bicarbonates est responsable de la corrosion

généralisée dans le système de condensats.

16
 Impuretés non gazeuses
 Les ions en solution dans l’eau sont:
 des sels de calcium et de magnésium
 la silice.
 Les sels de calcium et de magnésium précipitent sous
l'effet de la température  formation de tartre.
 La silice : les dépôts de silice sont très difficile à éliminer

17
Impuretés en suspension

 L'utilisation directe des eaux naturelles de surface dans


l'industrie n'est donc pas envisageable Ces eaux
18
doivent d'abord subir des traitements préalables
19
Dégazage thermique

 Les eaux d’alimentation de la chaudière contiennent de l’oxygène,


agent de corrosion qui doit être éliminé. L’élimination peut s’effectuer
par voie physique par la mise en place d’un dégazeur thermique ou par
voie chimique avec l’utilisation de réducteurs d’oxygène. 20
Le dégazeur thermique
 Un dégazeur thermique est utilisé lors du prétraitement de l’eau
d’alimentation d’une chaudière industrielle.
 But : éliminer par ruissellement, le gaz carbonique et l’oxygène se
trouvant dans l’eau. Ces gaz sont d’autant moins solubles que la
pression est faible et la température élevée.
 Pour cela, l’eau contenue dans le dégazeur est maintenue à une légère
pression et à la température de saturation correspondante environ à
104°C.
 Teneur en oxygène en mg/l en fonction de la température

Température en °C 20°C 40°C 50°C 60°C 70°C 80°C 90°C

Oxygène dissous 9 6.4 5.5 4.9 4 3 1.6


en ppm
21
Conditionnement chimique

22
Plan partie 2

 Paramètres d’analyse de l’eau


 Manifestations des problèmes dus aux
impuretés de l’eau
 l'entartrage,
 la corrosion,
 le primage

23
Paramètres d’analyse de l’eau

 Potentiel d’hydrogène PH
 Dureté ou Titre Hydrotimétrique TH
 Alcalinité TA et TAC
 Salinité
 Teneur en silice
 Teneur en gaz dissous

24
Potentiel d’hydrogène PH
 L'eau pure est très faiblement conductrice, elle contient donc des
ions, ce qui implique une faible dissociation:
2 H2O  H30+ + OH -
 La mesure de la constante d'équilibre de cette réaction permet de
calculer le produit ionique de l'eau.
(H30+) (OH-) = 10-14 = constante à 25°C

25
 Dans l'eau pure, la concentration en OH- est égale à la
concentration en H30+
(H30+) = (OH-) = 10-7
 Une solution acide est caractérisée par un excès d' H30+ par rapport
aux ions OH -
(H30+) > 10-7
 Une solution basique est caractérisée par un excès d'OH- par
rapport aux ions H30+
(OH -) > 10-7
 La convention proposée par le Danois SOERENSEN définit le pH
d'une solution comme le logarithme décimal de l'inverse de la
concentration en H30+ soit:
pH = - log (H30+)
 L'eau pure a un pH égal à : - log (10-7) = 7
 Dans les solutions acides : pH < 7
26
 Dans les solutions basiques : pH > 7
Mesure du PH

 Le pH d'une solution varie avec la température.

 Pour mesurer le pH on utilise un pH mètre ;

 Pour estimer le PH, on procèdera avec des indicateurs colorés dont

la coloration varie avec le pH.

27
La dureté ou titre hydrotimétrique (TH)
 Elle caractérise la concentration des sels de calcium et
de magnésium en solutions. On distingue :
 La dureté totale TH
 La dureté temporaire
 La dureté permanente
 Par définition, les eaux de chaudières ne doivent plus
contenir de sels de calcium et de magnésium.
Unité
 Unité légale : le milliéquivalent (meq)
 Unité utilisé en pratique : degré français (°f) et autres

28
La dureté
 La dureté totale TH : c’est la teneur globale en sels de
calcium et de magnésium liés aux bicarbonates HCO3-,
carbonates CO32-, sulfates SO42- et chlorures Cl-.
Qualité de l’eau en fonction de la dureté totale
 TH de 0 à 5°f = eau très douce
 TH de 5 à 15°f = eau douce;
 TH de 15 à 25°f, = eau demi- dure
 TH de 25 à 35°f = eau assez dure
 TH de 35 à 50°f = eau dure» et au-delà elle est « très dure».
 La dureté temporaire ou TH temporaire : c’est la teneur en
calcium et magnésium liés aux bicarbonates HCO3- de l'eau.
 La dureté permanente ou TH permanente : c’est la quantité
totale de sels de calcium et magnésium liés aux sulfates
SO42- et aux chlorures Cl-. 29
Alcalinité (TA et TAC) appliquée aux eaux de
chaudières
 Le TA (titre alcalimétrique simple ou apparent) permet de connaître
la concentration totale en hydrates alcalins, la moitié des
concentrations des carbonates plus environ le tiers des phosphates
contenus dans l'eau.
TA =
 Soude (NaOH)
 + 1/2 carbonate de sodium (Na2CO3)
 + 1/3 phosphate tri sodique (Na2PO4).
 Le TAC (titre alcalimétrique complet) permet de connaître la
concentration totale des hydrates alcalins, des carbonates et les 2/3
de la concentration de phosphates contenus dans l'eau.
TAC =
 Soude (NaOH)
 + total carbonate de sodium (Na2CO3)
 + total bicarbonate de sodium (NaHCO3)
 + 2/3 phosphate trisodique (Na3PO4) 30
TAC
 Si TA  , l’eau ne contient plus de bicarbonates,
2
mais un mélange de bases fortes (soude caustique) et de
carbonate.
TAC
 Si TA  l’eau renferme un mélange de bicarbonates et
2
de carbonates.
 Si TA  TAC , l’eau ne contient que des carbonates
2
alcalins, c'est le rapport idéal vers lequel il faut tendre.
 Le cas TA = TAC n'est que théorique car l'eau de
chaudière serait alors de la soude ce qui n'est surtout
jamais atteint en pratique, pour la bonne tenue des
installations. 31
Exploitation des valeurs de TA et TAC selon
les différentes qualités d'eau

32
La salinité
 C’est la quantité totale de sels minéraux présents en
solution dans l'eau; elle s'exprime en milligramme par
litre ou en gramme par litre d'eau.
Mesure de salinité totale :
 la mesure est effectuée en laboratoire par évaporation
de l'eau dans une capsule de platine après passage à
l'étuve à 105°C et pesée sur une balance de précision.
 L'évaluation de la concentration en sels dissous peut se
faire à partir de la conductivité électrique: (1 S/cm =
0,45 mg/L NaCI). 33
Équivalence conductivité électrique salinité

34
Teneur en silice
 La teneur en silice s'exprime en milligrammes de silice
(SiO2) par litre d'eau, elle peut varier de quelques
milligrammes par litre à 50 mg/L.
 Les eaux les plus douces (TH faible < 5°f) sont
généralement riches en silice. On les rencontre dans les
zones de montagne où la teneur en silice est fonction
des matières minérales rencontrées en surface.
 Il ne faut pas utiliser de flacon en verre pendant la prise
d’échantillons
35
Teneur en gaz dissous
 Les eaux naturelles sont susceptibles de contenir des gaz
dissous. Les teneurs de ces gaz varient, d'une part avec
leur nature (oxygène, azote, gaz carbonique...), et d'autre
part avec la température.
 Unité : milligrammes par litre ou le ppm (parties par
million) ou encore le ppb (parties par billion) pour
exprimer les très faibles concentrations.

36
Teneur en oxygène en mg/l en fonction de la
température
Température en °C 20°C 40°C 50°C 60°C 70°C 80°C 90°C

Oxygène dissous 9 6.4 5.5 4.9 4 3 1.6


en ppm

37
La prise d’échantillons

 La température de l'eau prélevée doit être inférieure à 30°C


avant analyse

38
PLAN partie 3
 Manifestations des problèmes dus aux impuretés
de l’eau
 Traitements de base des eaux d’appoint
 Description fonctionnelle des traitements de base
 Traitements de base contre l'entartrage
 Adoucissement
 Techniques de dessalement
 Osmose inverse
 Électrodialyse

39
Manifestations des problèmes dus
aux impuretés de l’eau
Les principales perturbations provoquées par les
impuretés présentes dans l'eau sont :
 l'entartrage,
 la corrosion,
 le primage,
 l'érosion,
 la formation d'arcs électriques,
 la formation de mousse.
Dans ce qui suit on s’intéressera en particulier des trois
premiers phénomènes.
 La minimisation des dépôts de tartre et de la corrosion
dans les installations de production de vapeur est la clé
d'une exploitation efficace, économique et fiable. 40
RUPTURE DE L'EQUILIBRE CARBONIQUE
Ca(HCO3)2 CaCO3 + CO2 + H2O
Mg(HCO3)2 MgCO3 + CO2 + H2O
2(NaHCO3)  Na2CO3 + CO2 + H2O
 Ces équilibres sont précaires : le chauffage de l'eau ou
une simple aération suffit à les déplacer par dégagement
de dioxyde de carbone (CO 2), en faveur de la précipitation
des carbonates (MgCO 3, CaCO3) qui deviennent des
impuretés. Le carbonate de sodium Na 2CO3 reste soluble.
 Cet « équilibre carbonique » joue un rôle prépondérant
dans les problèmes d'entartrage des circuits et des
chaudières.
41
Entartrage
 Formation de croûte calcaire, dure et insoluble, qui se dépose sur les
parois des chaudière
 La cause principale de l’entartrage est la rupture de l'équilibre
carbonique de l'eau, notamment pour les sels de calcium et de
magnésium.
 Tout phénomène physique ou chimique qui entraîne le dégagement
du CO2 favorise donc l'entartrage par précipitation du carbonate de
calcium (CaCO3) et du carbonate de magnésium (MgCO3). Le dépôt
se produit au niveau des parties les plus chaudes.
 Le tartre constitue un isolant thermique. Il favorise d'autre part des
corrosions localisées dites corrosions caverneuses

42
CORROSION
 La corrosion est un phénomène chimique qui
porte atteinte à un objet solide et provoque une
altération de la matière
 La corrosion peut entraîner la perforation, la
fissuration, et la rupture des équipements.
 Les facteurs qui la favorisent sont :
 l'oxygène (O2)
 le dioxyde de carbone (CO2),
 les sels dissous,
 la soude caustique et,
 d'une façon générale, un pH de l'eau trop bas ou trop élevé.

43
Corrosion par l'oxygène

 Lorsque la teneur en oxygène dissous diffère d'un point à un


autre du liquide, un courant électrique s'établit entre la région
la plus aérée (cathode) et la région du métal la moins aérée
(anode). Le fer qui se trouve dans la zone anodique est
attaqué et passe en solution
 Cette sorte de corrosion s'établit sous les dépôts (tartre,
oxydation directe) 44
Corrosion par le dioxyde de carbone (CO2)

 La corrosion par le dioxyde de carbone a


pour origine la dissociation, sous l'action
de la température, des bicarbonates et
des carbonates présents dans l'eau
d'alimentation.

45
PRIMAGE
 Le « primage» est l'entraînement de
gouttelette d'eau par la vapeur produite
dans les conditions normales de
fonctionnement, c'est-à-dire en dehors des
cas d'appel brutal de vapeur, de variation
brusque du régime évaporatoire, ou de
niveau d'eau trop haut.

46
Conséquences possibles de l’utilisation
d’une eau imparfaitement traitée

47
Traitements préalables des eaux naturelles
de surface destinées à l’industrie

 Fonction :
 Débarrasser l’eau naturelle de ses éléments indésirables susceptibles de
porter préjudice au réseau de distribution d’eau essentiellement.
48
Traitement de base des eaux d’appoint
 Les eaux brutes ne peuvent pas satisfaire aux
recommandations de «qualité» imposées  La
grande majorité des eaux naturelles doit subir un
traitement spécial avant de passer au
conditionnement.
 Eaux d'appoint non traitées

49
Eaux de chaudière

50
Traitements de base des eaux industrielles
d’appoint

51
Description fonctionnelle des traitements
de base
1- Traitements de base contre
l'entartrage
2- Techniques de dessalement

52
1- Traitements de base contre
l'entartrage
 Les traitements contre l'entartrage sont
multiples et font appel à divers procédés
dont :
 l'adoucissement par résines échangeuses d'ions,
 la décarbonatation à la chaux,
 la décarbonatation par résines échangeuses
d'ions carboxyliques,
 la déminéralisation totale par échanges d'ions.

On s’intéressera en particulier de
l'adoucissement par résines échangeuses
d'ions, procédé très utilisé actuellement dans
l’industrie 53
Adoucissement
Principe
 Le procédé utilise la propriété qu'ont certains
composés insolubles (des catiorésines, de
formule générale RNa.), de fixer les ions
alcalino-terreux (Ca et Mg des bicarbonates,
sulfates et chlorures) responsables de la dureté
et de céder à leur place des ions sodium

54
Les réactions de permutation dans l'eau sont les suivantes :

 CaCI2 + RNa2  CaR + 2NaCI

 Ca(HC03)2 + RNa2 CaR + 2NaHCO3

 CaSO4 + RNa2 CaR + Na2SO4

 MgSO4 + RNa2 MgR + Na2SO4

 MgCI2 + RNa2 MgR + 2NaCI

 Mg(HCO3)2 + RNa2  MgR + 2NaHCO3

55
 Simultanément, les résines s'enrichissent en ions calcium
et magnésium alors que leur stock d'ions sodium s'épuise:
leur capacité d'échange diminue
 La capacité d'échange ou pouvoir d’échange des résines
courantes est de 1 à 1,6 équivalent gramme par litre de
résine (5 à 8°f.m3/L).

56
 On procède à leur régénération par percolation à l'aide
d'une solution de chlorure de sodium (NaCI).

 La quantité de chlorure de sodium employée est de 230


g/L de résine.
 2 NaCI + CaR RNa2 + CaCI2 57
Régénération d’un adoucisseur

58
2- Techniques de dessalement

Procédés de dessalem ent

Changement de phase Membranaires

Congélation Distillation Osmose inverse Electrodialyse


RO ED

Eclairs multiples Multiple effets Compression mécanique


MSF ME de la vapeur
MVC

59
Principe de la distillation
Event
Evaporateur
Vapeur

Eau de
Entrée eau salée refroidissement

Le condenseur

Vapeur
de chauffe
Caisse de
Retour vers stockage
chaudière Saumure rejetée

Principe de la distillation à un seul étage

60
Principe de la distillation
 L’eau de mer est en ébullition dans l’évaporateur à l’aide

d’une vapeur mise en circulation en circuit fermé se

condensant à l’intérieur des tubes et retournant à la

chaudière.

 La vapeur qui se forme à partir de l’eau de mer est

refroidie dans le condenseur ; ainsi elle est convertie en

eau liquide, collectée dans une caisse de stockage


61
Distillation MSF à un seul étage
 Principe
Section d'appoint de Section de récupération de
chaleur chaleur

Plateau de Tubes du
récupération condenseur
du condensât
Eau de mer de Eau
refroidissement salée
Extraction
Vapeur de du distillat
Demister
chauffe Chambre de
Echangeur distillation
de chaleur sous vide
externe
Saumure
Retour vers
chaudière
Eau d'alimentation
Extraction de
62
saumure
Osmose inverse
 Les procédés d’osmose inverse prennent une
importance grandissante dans les secteurs de
dessalement des eaux de mer, d’épuration des eaux
usées, et de traitement des liquides biologiques dans les
industries alimentaires.

 A l’échelle mondiale, en 1996, plus de 61% des unités


de dessalement sont basés sur le principe de l’osmose
inverse, et 35.9% de la production mondiale est produite
par cette technologie.
63
Osmose inverse
 L’osmose inverse est un phénomène naturel de diffusion
entre deux solutions de concentrations différentes, à
travers une membrane semi-perméable faisant office de
séparation.
 Cette membrane permet la diffusion préférentielle de
l’eau et la rétention des éléments minéraux dissous, des
colloïdes et des bactéries.
 Le résultat de ce phénomène est une augmentation de
la pression hydrostatique dans la solution concentrée.
 Tant que l’eau traverse la membrane, il faut admettre
que le potentiel chimique de l’eau est plus grand en A
qu’en B. A l’équilibre, le potentiel chimique de l’eau est le
même.
64
Osmose inverse

Solution aqueuse de Pression osmotique de la solution A


Membrane
sels minéraux
semi-perméable

Eau

pure A B A B
A

Osmose directe
Equilibre osmotique

P > pression osmotique

A B

Osmose inverse

65
Figure 9 : Principe de l’osmose
 En général, la pression appliquée varie entre 52 et 69

bars (soit 3 fois la pression osmotique) dans le cas de

l’eau de mer, et entre 17 et 27 bars dans le cas des eaux

saumâtres.

66
intérêt
 L’unité de production est très simple, fonctionnant à des
températures proches de la température ambiante (TMax
< 35°).
 Ce procédé est fondé sur l’énergie mécanique et non
pas sur l’énergie thermique habituellement exigée pour
un changement de phase pour les procédés de
distillation.
 La production d’eau d’une installation d’osmose inverse
augmente lorsque la température de l’eau d’alimentation
augmente (2% pour toute élévation de température de
1°C).
 Certaines conditions (vieillissement de la membrane,
hausse de température) inhibe la productivité.
67
Principe d’un osmoseur à un étage
Eau brute

Osmoseur
Rejet concentré
Post-traitement

Filtration
Eau épurée

Prétraitement Membrane

semi-perméable
Pompe

Figure 10 : Osmoseur à un étage

68
 Un système de prétraitement à partir d’un poste
comprenant :
 Un dispositif de filtration composé d’un filtre garni de
charbon actif (protection contre le chlore libre) et d’un
filtre 10 ou 5 microns (protection contre les éléments
non colloïdaux en suspension).
 Un système destiné à protéger les membranes contre

les précipitations d’origines alcalino-terreuses (ions


bicarbonates). On peut utiliser soit un poste
d’adoucissement, soit un poste d’acidification.
Ces prétraitements ont généralement pour but de
prévenir le dysfonctionnement ou la diminution des
performances des installations de traitement aval
Le coût de ce système peut avoir un impact
substantiel sur le coût d’investissement de l’unité et
peut compter plus de 60 à 65% 69
 Une pompe à haute pression fournissant la pression

nécessaire au passage, d’une façon continue, de l’eau à

travers la membrane et au rejet des sels.

 De fines membranes constituées de matières

plastiques : Des feuilles d’acétate de cellulose disposées

sur des carcasses (tubes rigides ajourés) ou bien de fins

tuyaux de polyamides ( diamètre extérieur 80 m ;

diamètre intérieur 40 m).


70
 Un post-traitement permettant la stabilisation de l’eau

et la préparation pour la distribution. Le post-traitement

résulte en une élimination des gaz et un ajustement du

pH.

 Un régulateur de débit permettant de décharger l’eau

salée n’ayant pas transitée à travers la membrane ; ceci

évite la précipitation des sels préjudiciables à la

membrane.

71
L’électrodialyse
 C’est un procédé de séparation membranaire basé sur la

migration sélective des ions à travers les membranes

sous l’effet d’un champ électrique.

 Le système d’électrodialyse utilise une énergie

proportionnelle à la salinité de l’eau d’alimentation 

coûts prohibitifs dans le cas de traitement de l’eau de

mer.

72
 Les unités d’électrodialyse sont composées d’un certain nombre
de compartiments étroits à travers lesquels l’eau saumâtre est
refoulée par une pompe sous une faible pression.
 Ces compartiments sont limités par la mise en alternance de
quelques types spéciaux de membranes qui sont perméables
aux ions positifs ou aux ions négatifs.
 Ces membranes sont dites sélectives.
 Les derniers compartiments contiennent des électrodes utiles
pour la circulation d’un courant continu.
 Quand les électrodes sont alimentées par un réseau électrique
à courant continu, le courant traverse la solution, et les ions
tendent à migrer vers l'électrode avec la charge opposée.

73
Principe de l’électrodialyse

 Dans les eaux saumâtres, les sels existent à l’état

ionique comme indiqué dans la (fig. 11. a.) qui montre

l’empilage avant circulation de courant.

74
 Le sens et le taux de transport pour chaque ion

dépendent de sa charge, sa mobilité, la conductivité de

la solution, la concentration relative, la tension

appliquée, etc..

 La séparation des ions est fortement reliée aux

caractéristiques d’échange d’ions de la membrane,

spécialement sa permsélectivité dans le système utilisé.

75
Principe de l’électrodialyse (suite)

 Si les électrodes sont chargées et l’eau salée d’alimentation


s’écoule dans le compartiment perpendiculairement au
champ électrique, les anions sont attirés vers l’électrode
positive. Ceci dilue la salinité de l’eau dans le compartiment
d’eau produite. 76
 Les anions passent à travers la membrane sélective

d’anions, mais ne peuvent franchir l’autre membrane qui

bloque leur mouvement et les retient dans la saumure.

 De même, les cations se déplacent sous l’influence de

l’électrode négative dans le sens opposé vers le

compartiment de l’autre côté. Là, les cations sont piégés du

fait que la membrane suivante qui est sélective aux anions

empêche tout mouvement vers l’électrode ( fig. 11.b.).

77
Principe de l’électrodialyse (suite)

 Par cet arrangement, les solutions concentrées et diluées sont


obtenues dans les espaces entre les membranes alternées
(fig. 3. c). 78
 Ces espaces limités par deux membranes (l’une anionique
et l’autre cationique) sont appelés des piles.
 Dans une paire de piles l’une sert à la migration des ions
(eau dessalée produite) et l’autre à la concentration d’ions
(écoulement de saumure).
 En pratique, les installations d’électrodialyse contiennent
plusieurs centaines de piles.
 Une fraction de saumure peut être recirculée pour réduire
les quantités d’eau perdues. L’augmentation de la
concentration de l’eau en recirculation entraîne la
nécessité de conditionnement chimique et d’acidification
79
pour éviter l’entartrage des membranes.
Constituants d’une unité d’électrodialyse

 Une unité d’électrodialyse se compose des


éléments de base suivant :
 Un poste de prétraitement
 Un empilage de membranes
 Une pompe de circulation de faible pression
 Un système d’alimentation en courant continu
 Un système de post- traitement

80
Electrode
Générateur de courant continu
Distillat
Eau brute
d’alimentation

filtre à Cartouche

Système de Réservoir de
prétraitement stockage

Pompe d’alimentation
BP

Saumure

Réservoir de
rinçage

Figure 12 : Unité d’électrodialyse

81
 L’eau brute d’alimentation est prétraitée pour éliminer les
matières qui peuvent endommager les membranes ou
boucher les espaces étroits des chaînes des piles.
 L’élimination préalable des ions calcium et magnésium
permettrait d’éviter l’entartrage.
 L’adoucissement préalable total de l’eau est souhaitable
quand la dureté de cette eau brute est élevée.
 Pour lutter contre l’entartrage on procède à une
acidification de l’eau à traiter de telle façon que son pH
soit inférieur au pH de dissolution des carbonates et de la
magnésie hydratée 82
 L’eau d’alimentation est refoulée à travers l’empilage par
une pompe à faible pression avec assez de puissance
pour vaincre la résistance de l’eau passant à travers les
petits compartiments.
 Un redresseur est souvent utilisé pour transformer le
courant alternatif en courant continu utile pour
l’alimentation des électrodes.
 Le post- traitement consiste à désinfecter l’eau et la
préparer pour la distribution. Ce post- traitement peut
aussi consister en une élimination des gaz et un
ajustement du pH.
83
 Les compartiments des deux extrémités sont uniques
car ils contiennent les électrodes métalliques. Le chlore
gaz, l’oxygène gaz et les ions H+ sont produits à l’anode.
L’hydrogène gaz et les ions OH- sont produits à la
cathode.
 Pour empêcher la polarisation des électrodes sous l’effet
des dégagements gazeux (hydrogène à la cathode et
chlore à l’anode), on assure un rinçage continu de ces
électrodes au moyen d’un courant d’eau circulant dans
un circuit autonome.

84
 Divers phénomènes peuvent, cependant, réduire l’efficacité
du dessalement. Étant donné que la sélectivité des
membranes n’est pas parfaite, une petite partie des ions
des sels dissous se trouvant dans le compartiment de
concentration passe dans les compartiments de dilution.
D’autre part, l’imperméabilité des membranes n’étant pas
parfaite non plus, des molécules d’eau passent, par
osmose, des compartiments de dilution aux compartiments
de concentration.
 L’efficacité d’un empilement d’électrodialyse peut être
améliorée par inversement périodique et pendant des
courtes périodes de la polarité des électrodes ce qui inverse
le sens de circulation des ions à travers les membranes. La
cellule concentrée devient la cellule diluée et vice versa.
Ceci est appelé électrodialyse inverse (EDR). 85
Conditionnements chimiques des eaux
d'appoint traitées
BUT
 réduire, éliminer, et neutraliser à l'aide de produits
appropriés, les éléments susceptibles de provoquer des
corrosions, des dépôts et du primage dans les
chaudières ou les circuits.
 Il s'agit d'un traitement de finition destiné à compléter les
traitements de base et à conférer à l'eau (traitée) les
qualités recommandées par les fiches techniques des
constructeurs ou des organismes officiels de contrôle.
 L'eau d'alimentation ainsi préparée assure un bon
fonctionnement du générateur de vapeur et garantit la
production d'une vapeur de qualité. 86
Conditionnement de protection contre
l'entartrage
Principe
 La protection chimique contre un entartrage accidentel doit
satisfaire aux conditions suivantes :
 Toute la dureté résiduelle apportée par l'eau d'appoint traitée doit
être précipitée dans la chaudière sous forme non incrustante,
 L'eau de chaudière doit contenir un excès de réactif afin de pallier
une déficience accidentelle du système d'adoucissement de l'eau
dans le traitement de base,
 Des dispositions sont à prendre pour éviter les dépôts de silice en
réalisant des extractions et purges pour respecter le rapport
87
SiO2/TAC (Tableau 8).
Eaux de chaudière

88
Produits utilisés
 Les produits les plus utilisés pour la précipitation des
traces de dureté d'eau (dureté carbonatée ou non) sont
les phosphates.
 Les phosphates réagissent avec tous les constituants de
la dureté de l'eau pour former des précipités non
incrustants de phosphates tricalciques et tri magnésiens
peu solubles
 Les précipités non incrustants se déposent aux parties
basses de la chaudière, à l'état pulvérulent. Ils peuvent
être éliminés par des extractions de fond.
 Les phosphates, provoque une augmentation du pH et de
la conductivité électrique de l'eau, conséquence de
l'augmentation de la concentration des sels dissous dans
cette eau. 89
 Les phosphates les plus utilisés sont le phosphate

trisodique Na3PO4, le phosphate disodique Na2HPO4 et

les polyphosphates comme l'hexamétaphosphate

 Les phosphates trisodiques et disodiques réagissent sur

les traces de dureté résiduelle de l'eau.

 Les quantités à maintenir en eau de chaudière sont de

l'ordre de 10 à 40 mg/L d'eau selon le type de chaudière.


90
Conditionnement de protection contre la
corrosion
Élimination chimique de l'oxygène dissous
 Le risque de corrosion par l'oxygène est à craindre

même avec de faibles teneurs de ce gaz dans l'eau

d'alimentation (0,01 mg/L à 0,03 mg/L)

 Le procédé utilisé pour éliminer cet oxygène résiduel

après dégazage thermique est souvent appelé dégazage

chimique; il consiste à combiner l'oxygène à une

substance réductrice.
91
Élimination chimique de l'oxygène dissous (Suite)
Principaux réducteurs utilisés
 le sulfite de sodium (Na2SO3)
 l'hydrate d'hydrazine (N2H4)

92
Application du sulfite de sodium
 L’utilisation du sulfite entraîne un débit de purge continue
important suite à une minéralisation de l'eau et risque de
dépôt de sulfate de sodium relativement peu soluble dans
les eaux de chaudière
 Le sulfite se combine à l'oxygène selon la réaction
suivante:
Na2SO3+ ½ O2  Na2SO4
 Le sulfite est conseillé pour les chaudières à pression
modérée nécessitant d'importants débits d'eau d'appoint
non dégazée et non décarbonatée.
 Les sulfites sont autorisés dans les industries agro-
alimentaires. 93
Application de l'hydrate d'hydrazine
 l'hydrate d'hydrazine est un puissant réducteur; il
n'entraîne aucune minéralisation de l'eau de chaudière: il
n'exige donc pas une augmentation du taux de purge de
déconcentration
 La relation de combinaison avec l'oxygène est la
suivante :
N2H4 + O2 2H2O +N2
 Le point d'injection de l'hydrate d'hydrazine se situe
généralement après le dégazeur thermique et avant la
pompe alimentaire d'eau de chaudière. 94
Application de l'hydrate d'hydrazine (suite)
 L'hydrate d'hydrazine est volatil et de ce fait il
accompagne la vapeur produite et permet ainsi de
protéger les réseaux de retour de condensats.
 l'hydrate d'hydrazine est un produit toxique qui ne peut
être utilisé pour produire de la vapeur ou de l'eau chaude
susceptible d'être en contact direct ou indirect avec des
produits alimentaires.
 Les manipulations d'hydrate d'hydrazine imposent à
l’opérateur des protections: port obligatoire de gants et
de lunettes.
95
Élimination chimique du dioxyde de carbone
(CO2 dissous)
 Cette élimination est nécessaire et permet de maintenir le
pH du circuit vapeur et des condensats à une valeur
supérieure à 8.
 Certains composés chimiques sont utilisés pour leur :
 Pouvoir neutralisant,
 D'autres pour leur pouvoir filmogène.
 Produits neutralisants (amines neutralisantes) :
 Les produits neutralisants sont volatils: ils se
vaporisent et se condensent en même temps que l'eau
dans laquelle ils se combinent avec l'acide carbonique
dissous pour former un bicarbonate d'amines.
 Il s'agit d'amines volatiles telles que la benzylamine, la
morpholine et le cyclohexamine.
 L'emploi de l'ammoniaque est déconseillé à cause de
son action sur le cuivre et ses alliages.
96
 Produits filmants :
 Ils décapent les surfaces à traiter puis y déposent
ensuite des molécules organiques qui suppriment le
contact eau métal et ainsi toute cause de corrosion.
 Le produit filmant utilisé est l'octadécylamine.
 Remarque: L'emploi des amines est incompatible avec
l'utilisation de vapeur ou de condensats à des fins
alimentaires.

97
98
Causes du primage

 Une augmentation de la tension superficielle de l'eau

due à la présence de produits minéraux (soude,

carbonates alcalins, phosphates, chlorures, sulfates et

produits organiques),

 la présence de traces d'hydrocarbure.

99
Exercice
 On dispose d’un adoucisseur d’une capacité 220 litres de
résines
 On donne:
 Le pouvoir d’échange des résines est de 7°f.m3/L de résine.
 L’eau à adoucir ayant un TH = 40°F
 On demande de :
 calculer le débit d’eau adoucie à 20°F pour régénérer
l’adoucisseur
 calculer le débit d’eau adoucie à 0°F pour régénérer l’adoucisseur
 Sachant que le prix de 1 m3 d’eau non adoucie est 780 millimes et
que la régénération s’effectue avec 1m3 d’eau. La solution de
saumure utilisée pour la régénération ayant une concentration de
230 g/L de résine. Le prix de 1Kg de sel est de 150 millimes.
Calculer le prix de 1m3 d’eau adoucie à 0°F

100
Exercice 2
 Sur la figure ci-dessous placer les mots suivants :
 Pompe d’alimentation ; trou d’homme ; départ vapeur ; départ
vers cheminée ; brûleur ; tubes de fumée ; soupape de sûreté,
foyer ; thermoplongeur, alimentation en combustible.

101
Exercice 3
 Classer les phrases suivantes de façon à obtenir la
régénération d’un adoucisseur
 1) Rinçage rapide pour retasser les résines avant remise en
marche de l’adoucisseur.
 2) Rinçage lent des résines pour évacuer l’excès de saumure à
l’égout.
 3) détassage des résines par soulèvement à contre-courant, ce
qui permet de décoller les résines et d'envoyer les impuretés à
l’égout
 4) Remise en production de l’adoucisseur, préparation de la
saumure pour la prochaine régénération.
 5) aspiration de la saumure dans le bac à sel et contact
saumure/résine 102
Exercice 4
 Compléter les phrases suivantes :
 1/ En cas d’un niveau très bas dans la chaudière le brûleur doit
être ………………
 2/ La concentration des sels de calcium et de magnésium en
solutions est caractérisée par l’analyse de la ……………………
de l’eau noté TH.
 3/ ……………….forme des écrans thermiques préjudiciables au
bon transfert de chaleur ;
 4/ Les sels de calcium et de magnésium précipitent sous l'effet
de la température et forment des dépôts appelés……………...
103
Exercice 5
Mettre une croix devant la bonne réponse
 Dans le procédé d’osmose inverse on utilise des membranes :
 Perméables
 Semi perméables
 Sélectives d’anions et sélectives de cations
 Dans le procédé d’électrodialyse on utilise des membranes :
 Perméables
 Semi perméables
 Sélectives d’anions et sélectives de cations
 En cas d’utilisation de la vapeur pour des applications
alimentaires le produit de traitement chimique utilisé sera :
 Hydrate d’hydrazine
 Sulfite de sodium

104
Exercice 5 (suite)
 Les produits chimiques de traitement sont injectés dans l’eau
d’alimentation à l’aide de:
 Une pompe à vide
 Une pompe doseuse
 Une pompe alimentaire
 Dans le procédé d’électrodialyse on utilise :
 Une pompe haute pression
 Une pompe basse pression
 Une pompe à vide
 Pour le traitement des eaux de mer par le procédé d’osmose
inverse on utilise des pompes dont la pression atteint :
 7 bar
 27 bar
 67 bar
 L’énergie électrique consommé dans le procédé
d’électrodialyse :
 Dépend de la salinité
 Ne dépend pas de la salinité
 Dans le procédé d’électrodialyse les membranes sont traversés
par :
 Les sels dissous
 L’eau
105
Exercice 5 (suite)
 Dans le phénomène d’osmose l’augmentation de la pression
hydrostatique est obtenue dans la solution :
 De concentration élevée
 De concentration faible
 Pour améliorer la qualité d’eau obtenue par osmose inverse les
étages doivent être associés en :
 Série
 Parallèle
 Pour éliminer le chlore libre dans l’eau à traiter par osmose
inverse on utilise :
 Un adoucisseur
 Un filtre déshydrateur
 Un filtre à charbon actif
106
Exercice 6
 Sur la figure ci-dessous placer les mots suivants :
 Air atmosphérique ; Pompes alimentaire ; Bâche alimentaire ;
Sortie gaz brûlés ; Condensât ; extraction de fond ; Eau
d’appoint ; Combustible ;

107
Exercice 6

 Compléter la nomenclature de la figure suivante représentant une


unité d’électrodialyse.

108
109
That’s all Folks !

110
Dissociation de certains sels

Au dessus de 100°C :

 les carbonates CO32- en solution sont hydrolysés en

hydroxydes et en dioxyde de carbone,

 les silicates SiO4 sont dissociés en silice et en

hydroxydes métalliques.

111
Le platine
 Le platine, que l'on trouve allié à d'autres métaux dans
des sables produits par la désagrégation de roches
anciennes, est un métal assez dur, ductile et malléable.
Il ne s'oxyde à aucune température et résiste à l'action
de nombreux acides. Il est employé pour la fabrication
de récipients (creusets, capsules) dans lesquels on peut
effectuer des réactions à température élevée, ou en
présence de certains acides. On l'emploie aussi en
chimie comme catalyseur, pour la construction de
nombreux appareils de précision, ainsi qu'en joaillerie 112
113
 Amine : composé organique dérivant de
l’ammoniac par substitution à l’hydrogène d’un
ou plusieurs radicaux alcoyles (nom générique).[
les amines se répartissent en trois classes :
amines primaire RNH2, secondaire RR’NH et
tertiaire RR’R’’N].
 Alcoyles : Radical univalent de formule générale
CnH2n+1, obtenu par soustraction d’un atome
d’hydrogène à un alcane.
 Amide : composé organique (RCONH2) dérivant
de l’ammoniac par au moins une acylation et
éventuellement des alcoylation (nom générique)

114
 Amidon substance organique de réserve
de nature glucidique qui s’accumule dans
certaines parties des végétaux (racines,
tubercules, fruits, graines)

115

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