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Jean-LOuis Perrault
Master 2 AIPME - PEA
Introduction à la géopolitique
Source : Chaliand, G. et J.-P. Rageau [1994], Atlas stratégique : Géopolitique des nouveaux rapports de forces dans le
monde, Editions Complexes, Paris.
Introduction à la géopolitique
LA GÉOPOLITIQUE EN
PERSPECTIVE
La Société internationale
Une société globale qui se décompose en sociétés
élémentaires, ou sociétés politiques : les Etats.
Source : www.unep.org/
La nationalisation du monde : l’ONU
24 octobre 1945
En 1944, l’essentiel de la structure
de l’ONU est pensée à la
conférence de Dumbarton Oaks
(21/08/1944).
Au printemps1945, le projet est
finalisé à San Francisco.
La Société des Etats
La société interétatique : +/- 2 Etats par an
Source : Durand, M.-F., J. Lévy, et al. [1992], Le monde : espaces et systèmes, Dalloz, Paris.
Les relations internationales
Source : Durand, M.-F., J. Lévy, et al. [1992], Le monde : espaces et systèmes, Dalloz, Paris.
1- Le « modèle État » dans les relations
internationales
Source : Chaliand, G. et J.-P. Rageau [1983], Atlas stratégique : Géopolitique des rapports de forces dans le monde,
Editions Complexe, Paris..
b) L’érosion de Yalta
La vision occidentale : le sentiment d’une volonté
hégémonique de l’URSS.
Renaissance d’une vision manichéenne et
messianique ;
Définition de la « mission sacrée » dont sont
dépositaires les Etats-Unis.
Source : Chaliand, G. et J.-P. Rageau [1983], Atlas stratégique : Géopolitique des rapports de forces dans le monde,
Editions Complexe, Paris..
b) L’érosion de Yalta
Les alliés européens doivent contenir la pression
communiste, sinon intervention directe comme en
Grèce.
Une satellisation douce est organisée au moyen
plan Marshall (1948-1952).
Adoption par le président Truman de la doctrine
de l’endiguement – containment.
1949 : mise en œuvre du Traité de l’Atlantique
Nord – OTAN.
Source : Roche, J.-J. [1994], Théories des relations internationales, Montchrestien, Paris.
a) Le paradigme de l’état de nature
L’état de nature est celui de la
guerre permanente : homo
homine lupus.
L’instinct de conservation
conduit au pacte social ;
Le pouvoir absolu garantit
l’exécution du contrat social.
a) Le paradigme de l’état de nature
Une communauté organisée
souhaite une entité supérieure,
dépositaire du recours à la
force : le monopole de la
violence légitime de Max Weber.
L’ordre interne, issu du pacte
social, s’oppose au désordre
extérieur : le jus ad bellum ;
a) Le paradigme de l’état de nature
Hugo Grotius (1583-1645) : De
jure belli ac pacis (Paris, 1625).
Le droit volontaire des traités
doit se conformer au droit
naturel des Etats ;
Fondements des Etats : égalité,
indépendance, commerce,
conservation.
a) Le paradigme de l’état de nature
Raymond Aron (1905- 1983) :
La spécificité des relations
internationales se trouve «dans la
légitimité et la légalité du recours
à la force armée [...] Ces relations
sont les seuls parmi toutes les
relations sociales qui admettent la
violence comme normale».
Source : Roche, J.-J. [1994], Théories des relations internationales, Montchrestien, Paris.
b) Le paradigme de l’intérêt
Source : Roche, J.-J. [1994], Théories des relations internationales, Montchrestien, Paris.
b) Le paradigme de l’intérêt
Niccolò di Bernardo dei
Machiavegli (1469-1527) :
En l’absence de finalité supérieure
ou de droit naturel, la liberté
accordée aux princes devrait être
mise en service d’une finalité
précise servant les intérêts de
l’État.
b) Le paradigme de l’intérêt
Source : Roche, J.-J. [1994], Théories des relations internationales, Montchrestien, Paris.
c) l’État acteur unique du jeu international ?
Baghat Korany : L’État est-il
l’unique médiateur de la société
civile vis-à-vis de l’extérieur ?
Stato centrisme.
Un intérêt général soumettant à
une raison unique et les intérêts
individuels ?
Impératif catégorique de la paix
car baisse de conflictualité des
intérêts.
c) l’État acteur unique du jeu international ?
Pour Barry Buzan (1991) les
différences de statut entre les
États :
Reconnaissance de la
souveraineté, c’est-à-dire
légitimité externe
Cohésion sociale, c’est-à-dire
légitimité interne.
Un État fort n’a qu’une
vulnérabilité externe
c) l’État acteur unique du jeu international ?
Modification du contexte au Xxe
siècle:
Le chaos, en l’absence d’une
société internationale : anarchie
immature.
Tolérance vis-à-vis des demandes
« légitimes » des autres États :
anarchie mature.
c) l’État acteur unique du jeu international ?
Marcel Merle (1923-2003) :
Le Stato centrisme permet une
certaine intelligibilité des
phénomènes : il offre une
interprétation cohérente
Mais, deux objections :
– disparité du modèle étatique,
– Absence d’unité d’action de l’État-
nation,
Source : http://www.lasyrie.net
c) La nation
LA COLLECTIVITÉ ÉTATIQUE,
COURONNEMENT D’UNE
ÉVOLUTION
Les sociétés étatiques
Nombre croissant
Théoriquement égales entre elles MAIS
d’une disparité inouie
Véritable modèle pour les autres
collectivités
MAIS ...
Source : Colliard, C.-A. et L. Dubouis [1995], Institutions internationales, Dalloz, Paris.
Les sociétés étatiques
Vision «étatologique» reste partielle.
Les relations internationales exigent
l’interdiscplinarité.
Persistance d’une école réaliste et d’une
néo-réaliste centrée sur la seule logique
de puissance.
Un milieu fermé d’ États concurrents !