Moniteur

Moniteur multiparamètre
PLAN
 Historique ;
 Le monitoring ;
 Les paramètres principaux de physiologie mesurés ;
 Maintenance.
Historique
 1910 : Galvanomètre à corde et phono cardiogramme sur
cœur normaux et pathologique ;
 1965: premier moniteur d’arythmie;
 1988: premier moniteur couleur;
 Depuis les années 1990 à aujourd'hui, le moniteur devient un écran
multi paramètres via un réseau.

PLAN
 Historique ;
 Le monitoring ;
 Maintenance.
Le rôle du moniteur
Les moniteurs sont des dispositifs médicaux dont la fonction
est d’assurer un processus de collecte et d’analyse
quotidienne et régulière d’un ensemble de paramètres vitaux
physiologiques d’un patient.
Ces données recueillies permettent de surveiller l’état du
patient et d’alerter en cas de modification de l’état du
patient. Elles aident au diagnostique et à la prise de décision
sur le traitement médical et la santé du patient.

Le rôle du moniteur
Les moniteurs peuvent être du type compact, les paramètres
à mesurer sont fixés une fois pour toutes ou modulaire
comportant un certain nombre d’unités interchangeables,
chacun traitant un paramètre.

BLOC
REVEIL
Descriptif d’un moniteur

C’est un dispositif médical à entrées flottantes et d’un
niveau élevé de protection électrique du patient.
La connexion côté patient est complètement isolée et
protégée contre la défibrillation. Il doit garantir la protection
contre les interférences et les émissions électriques.
 Acquérir les informations physiologiques du patient via
les capteurs ;
 Affichage sous forme de courbes, d’ondes ou de valeurs
numériques avec champ de texte ;
 Gestion des alarmes et alerte en cas de changement d’état
du malade ;

 Réglages des limites et des intervalles supérieurs et
inférieurs d’alarme ;
 Types d’alarme : adulte, enfant, nouveau-né ;
 Priorités des alarmes :
 Message rouge + sonore : alarme critique, haute
priorité, requière une réponse immédiate du personnel
car vitale pour la survie du patient ;
 Message jaune + sonore : alarme non vitale, moyenne
priorité, action rapide du personnel souhaité car on a eu
un dépassement des limites d’alarme ;
 Message blanc + sonore : alarme mineure, faible
priorité, appelle l’attention du personnel, peu être
technique : capteur mal positionné.
 Priorités des alarmes :
Le réglage des alarmes contient deux échelles pour le réglage
des limites d’alarmes haute et basse.
Le moniteur peut aussi être configuré pour calculer
automatiquement les limites d’alarmes par défauts.
Les valeurs par défaut sont définies selon les différents
fabricants.

 Diffusion des informations sous forme tabulaire ou de
diagramme vers une centrale ;
 Transmission de façon filaire ou Wifi ;
 Stockage et mémorisation des informations;
 Relevés des informations et sauvegardes sur les 24 ou
dernières 48 heures dans la mémoire des tendances ;
 Auto test et alarme + affichage que certaines conditions
techniques ne sont pas réalisées pour assurer la
surveillance du patient.
Synoptique d’un moniteur

Synoptique d’un moniteur
Les différentes zones
 Zone 1 : acquisition analogique ;
 Zone 2 : mémorisation ;
 Zone 3 : traitement de l’information ;
 Zone 4 : affichage à l’écran ;
 Zone 5 : gestion des alarmes ;
 Zone 6 : configuration du moniteur par clavier.

Les capteurs
Les capteurs permettent l’acquisition des signaux
physiologiques.
Actuellement, on utilise le capteur à usage unique au
détriment du capteur réutilisable suivant les paramètres
mesurés.
Ils peuvent être invasifs ou non invasifs.

PLAN
 Historique ;
 Le monitoring ;
 Maintenance.
Les paramètres principaux de physiologie mesurés

• Cœur
Electrocardiogramme (ECG), fréquence cardiaque et forme
du signal.
Le cœur produit une activité électrique qui peut être
recueillie à l’aide d’un ECG. L’ECG mesure l’activité
électrique du cœur au cours des différentes phases du cycle
cardiaque.
Les paramètres examinés sont :
 le rythme ;
 les amplitudes ;
 l’arythmie.
• Poumons
Fréquence respiratoire (débits, pressions)
La méthode usuelle est la rhéographie d’impédance qui
permet d’obtenir les fréquences respiratoires et cardiaques.
Il s’agit de faire passer un courant constant à travers le
thorax. Ensuite, on mesure l’impédance intra thoracique qui
varie entre l’expiration et l’inspiration.

• Oxymétrie
L’oxymétrie mesure en continu la saturation en oxygène de
l’hémoglobine ( SaO2 ). Cela consiste à utiliser les propriétés
spectrophométriques de l’hémoglobine et de
l’oxyhémoglobine (mélange oxygène et hémoglobine).
Cet équipement permet aussi la mesure du pouls.


• Pression artérielle
 Non invasive
Ces équipements s’appuient sur la détection des ondes de
pression artérielle. La méthode utilisée est dite
oscillométrique. L’appareil gonfle le brassard jusqu'à
l’occlusion de l’artère. On dégonfle par paliers successifs.
 Invasive
Cela repose sur la traduction physique des variations de
résistances électroniques avec des jauges de contrainte
électronique et on peut joindre des thermistors pour mesurer
la température.

• Cerveau
Electro Encéphalo Gramme (EEG), on mesure l’activité
électrique cérébrale.
• Capnographie, mesure des concentrations de gaz halogénés
Un capnographe prélève un échantillon des gaz sur la branche
inspiratoire du circuit patient ou par un cathéter introduit
dans la narine (lunette nasale). Cet échantillon arrive dans
l’appareil qui analyse le mélange par photométrie.
Le capnogramme est la courbe de la concentration du CO2
mesurée au niveau de l'air expiré.
Capnographie CO2 (ETCO2)

Pendant la respiration, l'oxygène est apporté aux cellules
du corps à partir de l'air atmosphérique. Le dioxyde de
carbone est produit par le corps pendant métabolisme
cellulaire. Il est retiré du corps et est expulsé dans
l'atmosphère par le système cardio-pulmonaire.
La concentration de dioxyde de carbone dans le gaz
respiratoire est mesurée pour fournir des moyens non
invasifs d’évaluer les conditions qui affectent le
métabolisme cellulaire et le système cardio-pulmonaire.
Principe de fonctionnement
Le moniteur utilise la lumière infrarouge (IR) pour mesurer
la concentration de dioxyde de carbone dans un échantillon
de gaz respiratoire ( la longueur d’onde de CO2= 4,3µm) .
Il mesure alors les taux de CO2 à l’inspiration et à la fin de
l’expiration (inCO2 et etCO2) et convertit les données en %
ou en mmHg.
Les changements dans les niveaux de dioxyde de carbone
sont affichés graphiquement comme une courbe de CO2.
:
Affichage de l’onde EtCO2

Méthode d’échantillonnage
Deux méthodes sont utilisées pour échantillonner le gaz
respiratoire: la surveillance Mainstream et la surveillance
Sidestream.
La surveillance Mainstream est utilisée sur des malades qui
sont intubés. Elle utilise une sonde placée sur un adaptateur
de la voie d’air. L'adaptateur de la voie d’air est inséré
directement dans le circuit de la voie d’air du malade et le
gaz respiratoire est soumis à la lumière IR lorsqu’il est
inhalé et expiré.
Méthode d’échantillonnage
la surveillance Sidestream, un tube est attaché au circuit de
la voie aérienne du malade. Le gaz respiratoire est alors
prélevé dans le tube et est envoyé vers une sonde IR dans un
appareil de mesure séparé.
Cette méthode peut être utilisée sur malades qui ne sont pas
intubés.
Gaz anesthésiants
Pendant l'anesthésie, l'oxygène est transmis aux cellules du
corps par le respirateur d’anesthésie.
Le dioxyde de carbone est produit par le corps pendant le
métabolisme cellulaire.
Le gaz carbonique CO2 est extrait du corps et rejeté dans
l'atmosphère par le système pulmonaire.
Les concentrations en O2, CO2, N2O et les halogénés sont
surveillés en permanence.
Affichage d’agent d’anesthésie

Techniques de mesure: O2
Capteur chimique
Le principe de ses capteurs et de mettre en présence une
cathode et une anode qui baigne dans un bain d'électrolytes,
la diffusion d'oxygène à travers la membrane de ses capteurs
va induit une différence de potentiel au niveau de la cathode,
cette différence de potentiel est proportionnelle à la quantité
d'oxygène.
Capteur paramagnétique
Dans cette technologie, la mesure de l'oxygène se fait
uniquement par voie aspirative, le temps de réponse est
extrêmement faible.
On utilise pour ce faire à la propriété que l'oxygène fait
varier un champ magnétique, cette variation est
proportionnelle à la concentration d'oxygène.
En pratique, le moniteur prend successivement de l'air
ambiant (à 21 %) puis du gaz provenant du mélange inhalé
par le patient.
La variation cyclique dans la chambre de mesure du champ
magnétique est transmise à un quartz dans les vibrations
sont proportionnelles à la concentration d'oxygène.
Capteur paramagnétique
Ce type de mesure a pour avantage de ne pas utiliser de
Consommables.
Tendances et perspectives
La centralisation des données moniteurs (surveillance
centralisée des lits de l’unité, report d’alarme, archivage,
post-traitement…).
La mise en réseau (communication inter-chevet
moniteur/moniteur, moniteur/centrale, filaire (Ethernet) ou
sans fil (Wifi, Télémétrie).
La récupération des données patient (dossier médical,
paramètres physiologiques, examens, résultats de
laboratoire….tout au long de son parcours
(bloc/réveil/réanimation).
Centrale de surveillance
Réseau filaire
Wireless
Télémétrie
Cas particulier de l’anesthésie
Le but principal de l’anesthésie par inhalation est d’apporter
au niveau du cerveau (organe cible de la perte de
connaissance) une concentration efficace d’un agent volatil
halogéné. Notons que cette "concentration efficace" est aussi
bien exprimée par la "fraction efficace".
Un appareil délivre un mélange de gaz vecteur
(O2,NO2,air) qui emporte les vapeurs d’agent halogéné dans
les voies aériennes.

Cas particulier de l’anesthésie
Chaque inspiration du patient contient une "dose" d’halogéné
arrivant dans les alvéoles pulmonaires.
On doit avoir une surveillance clinique continu en
oxygénation.
Le moniteur devra :
Affiché l’ECG, mesure automatique de la pression artérielle,
SaO2, CO2 et contrôle des vapeurs anesthésiques.
Il devra être doté d’un dispositif d’alerte et avoir une
traçabilité de l’anesthésie.
PLAN
 Historique ;
 Le monitoring ;
 Maintenance.
Maintenance du moniteur
Les moniteurs sont généralement soumis à des
maintenances préventives annuelles afin de vérifier les
paramètres de calibration. De plus, les mesures des
paramètres de gaz (O2, CO2, Halogénés) nécessitent des
changements systématiques de pièces contrairement aux
paramètres ECG, PNI et SaO2.
Les constructeurs ont désormais établi des protocoles
d’entretien et de maintenance de premier niveau
(utilisateur) qu’il est recommandé de posséder.
• Nettoyage
Pour protéger l’équipement de la poussière et de la saleté, le
nettoyage s’effectue avec un chiffon non pelucheux imbibé
d’eau chaude savonneuse (40°C maximum), de détergent
dilué non caustique ou de l’un des agents nettoyants
indiqués ci-après.
• Nettoyage
• Désinfection
Afin d’éviter l’endommagement à long terme du produit, il
est recommandé de ne désinfecter le produit que lorsque c’est
strictement nécessaire d’après les règles de l’hôpital. Il est
également conseillé de nettoyer préalablement les produits à
désinfecter.
• Pannes courantes
 Parasite sur le signal ECG et SpO2 ;
 Fuite sur les brassards ;
 Problèmes de batteries ;
 Problèmes de contacts électriques sur les modèles portables

(régulièrement soumis aux chocs) ;
 Dérives des capteurs de mesures (à re-étalonner ou à
remplacer).

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 Les paramètres principaux de physiologie mesurés ;

 1910 : Galvanomètre à corde et phono cardiogramme sur

cœur normaux et pathologique ;

 1965: premier moniteur d’arythmie;

 1988: premier moniteur couleur;

 Depuis les années 1990 à aujourd'hui, le moniteur devient un écran

multi paramètres via un réseau.

 Les paramètres principaux de physiologie mesurés ;

Les moniteurs sont des dispositifs médicaux dont la fonction

est d’assurer un processus de collecte et d’analyse

quotidienne et régulière d’un ensemble de paramètres vitaux

physiologiques d’un patient.

Ces données recueillies permettent de surveiller l’état du

patient et d’alerter en cas de modification de l’état du

patient. Elles aident au diagnostique et à la prise de décision

sur le traitement médical et la santé du patient.

Les moniteurs peuvent être du type compact, les paramètres

à mesurer sont fixés une fois pour toutes ou modulaire

comportant un certain nombre d’unités interchangeables,

chacun traitant un paramètre.

Descriptif d’un moniteur

Descriptif d’un moniteur

Descriptif d’un moniteur

 Priorités des alarmes :

Le réglage des alarmes contient deux échelles pour le réglage

des limites d’alarmes haute et basse.

Le moniteur peut aussi être configuré pour calculer

automatiquement les limites d’alarmes par défauts.

Les valeurs par défaut sont définies selon les différents

Descriptif d’un moniteur

Synoptique d’un moniteur

Synoptique d’un moniteur

Les différentes zones

 Zone 1 : acquisition analogique ;

 Zone 3 : traitement de l’information ;

 Zone 4 : affichage à l’écran ;

 Zone 5 : gestion des alarmes ;

 Zone 6 : configuration du moniteur par clavier.

Les capteurs permettent l’acquisition des signaux

Actuellement, on utilise le capteur à usage unique au

détriment du capteur réutilisable suivant les paramètres

Ils peuvent être invasifs ou non invasifs.

 Les paramètres principaux de physiologie mesurés ;

Les paramètres principaux de physiologie mesurés

Les paramètres principaux de physiologie mesurés

Fréquence respiratoire (débits, pressions)

La méthode usuelle est la rhéographie d’impédance qui

permet d’obtenir les fréquences respiratoires et cardiaques.

Il s’agit de faire passer un courant constant à travers le

thorax. Ensuite, on mesure l’impédance intra thoracique qui

varie entre l’expiration et l’inspiration.

Les paramètres principaux de physiologie mesurés

L’oxymétrie mesure en continu la saturation en oxygène de

l’hémoglobine ( SaO2 ). Cela consiste à utiliser les propriétés

l’oxyhémoglobine (mélange oxygène et hémoglobine).

Cet équipement permet aussi la mesure du pouls.

Les paramètres principaux de physiologie mesurés

Les paramètres principaux de physiologie mesurés

Capnographie CO2 (ETCO2)

Affichage de l’onde EtCO2

la surveillance Sidestream, un tube est attaché au circuit de

la voie aérienne du malade. Le gaz respiratoire est alors