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l'exploration radiologique du

prostate

Réalisé par :

Alarmouzi Soufian Encadré par :


Dr MOHAMMADI Hicham
Alakhal Imad
Plan
 Anatomie
 Définition du Prostate
 Description du Prostate
 Fonction du Prostate
 Exploration radiologique du Prostate
 Échographie
 Le toucher rectal
 Biologie
 Urodynamique
 radiologie
 la tomodensitométrie (TDM)
 Imagerie par résonance magnétique (IRM)
 Les tumeurs bénignes de la prostate
 Le cancer de la prostate
 PAS DE SYMPTÔMES SPÉCIFIQUES
 LE DIAGNOSTIC
 Conclusion
Définition du Prostate
 La prostate est une large glande de l'
appareil génital masculin. Sa fonction
principale est de sécréter une partie du
liquide séminal, l'un des constituants du
sperme, et de le stocker.
 Chez la femme, les glandes de Skene sont
parfois désignées comme une prostate
féminine
Description du Prostate
 La prostate est un organe situé immédiatement sous
la vessie, en arrière de la symphyse pubienne et en
avant du rectum. Elle entoure sur 3 à 4 cm l’urètre,
canal par lequel les urines sont évacuées de la
vessie. Elle a la forme d’une châtaigne et mesure 3
cm de haut, 4 cm de large et 2 cm de profondeur
chez un adulte jeune. Elle pèse alors 20 à 25
grammes. Sa face postérieure ou dorsale est
parcourue par un sillon médian séparant 2 lobes,
parfaitement palpable lors d’un toucher rectal. Sa
partie supérieure ou apex est contre la vessie et sa
partie inférieure ou base est en bas. Elle est
étroitement intriquée avec les deux sphincters qui
assurent une bonne continence urinaire
Fonction du Prostate
 La prostate est une glande qui contribue, par la
sécrétion du liquide prostatique, à la production
du sperme. Le liquide prostatique (qui
correspond à 20% du volume du sperme) est
incolore, isotonique, contenant du calcium, des
protéines ainsi que du zinc, de l’acide citrique et
des phosphatases acides. Le zinc, qui jouerait un
rôle fondamental dans le pouvoir fécondant des
spermatozoïdes, est extrait de la circulation
sanguine par la prostate.
Échographie

 L'échographie prostatique utilise les ultrasons et


leur réflexion pour obtenir une image. La sonde
émettrice et réceptrice lubrifiée est introduite
dans le rectum du patient et permet de
visualiser ainsi la prostate. Cet examen est, en
règle générale, indolore et sans danger. Il
permet de visualiser la glande, d'évaluer son
volume, de rechercher des zones anormales
(mais avec une sensibilité médiocre ; de l'ordre
de 30 %).
Échographie

 Dans le cadre du cancer, l'échographie peut


visualiser des anomalies de la paroi prostatique
qui aident à stadifier la maladie. Aussi, la grande
majorité des biopsies prostatiques sont
effectuées par voie transrectale à l'aide de
l'échographie qui guide précisément les
prélèvements. Ces prélèvements (10 environ)
ont l'avantage de se faire sous anesthésie locale.
Ils sont peu ou pas douloureux et très bien
supportés.
Échographie

 L'échographie abdominale permet


également de visualiser les reins, les
bassinets et les uretères afin de voir le
retentissement de l'obstacle prostatique
en amont. Elle permet aussi de mesurer
un éventuel résidu vésical après miction
(ou « résidu post mictionnel ») très
fréquent dans les hypertrophies
obstructive de la prostate (adénome).
Le toucher rectal

 L'examen de la prostate par un médecin


s'effectue par un toucher rectal. Le médecin
introduit un doigt, protégé d'un doigtier lubrifié,
dans le rectum du patient. La prostate peut ainsi
être palpée par sa face postérieure. La taille en
est appréciée, et un nodule peut être détecté.
L'examen est la plupart du temps indolore, mais
il peut être désagréable et gênant.
Biologie
 La concentration sérique de l'antigène
prostatique spécifique (PSA) est
augmentée en cas de
cancer de la prostate, mais aussi dans
certaines pathologies bénignes.
Urodynamique
 On peut essayer de quantifier l'obstacle
secondaire à l'hypertrophie prostatique
(section Adénome ci-dessous) par un
bilan urodynamique, en mesurant la
pression intravésicale(dans la vessie) par
l'introduction d'une petite sonde. On peut
de même évaluer le débit et la force du jet
d'urine.
radiologie

 La radiologie est passée au second plan depuis


l'avènement de l'échographie dans l'exploration
de la prostate. L'injection intraveineuse d'un
produit iodé lors d'une UIV (Urographie intra
veineuse) permet de visualiser l'ensemble des
voies urinaires et de détecter une empreinte
prostatique au col de la vessie si l'organe est
augmenté de volume. Cet examen est soumis
aux risques de toute injection de produits de
contraste iodés : problèmes
d'allergie et insuffisance rénale.
la tomodensitométrie (TDM)
Imagerie par résonance
magnétique (IRM)
 L'IRM est un examen de choix pour toutes les
explorations de la prostate, principalement pour
le bilan d'un cancer de prostate, qu'il soit connu
ou occulte (patients présentant une suspicion
clinique ou biologique de cancer, mais avec une
ou plusieurs séries de biopsie négative). Dans
certains centres, on réalise même l'IRM avant les
biopsies prostatiques pour améliorer leur
rendement. On peut aussi utiliser l'IRM pour
décrire certaines malformations (rares)
intéressant la prostate
IRM
 L'exploration par IRM s'effectue à l'aide d'une
antenne spécifique placée soit dans le rectum du
patient (à l'instar de l'échographie), soit autour
du bassin (antenne pelvienne). Dans le premier
cas, l'étude de la prostate peut bénéficier d'une
étude métabolique par spectroscopie RMN
(SRMN) ; dans l'autre, l'étude de la perfusion
prostatique après injection d'un produit de
contraste ou l'imagerie de diffusion améliorent
sa performance.
Les tumeurs bénignes
de la prostate
 La prostate, comme tout organe, peut être
le siège d'un développement tumoral. Ces
tumeurs ne sont pas forcément malignes.
La plus fréquente est une tumeur bénigne,
l’adénome, qui correspond à une
augmentation de taille du centre de la
prostate(les médecins parlent alors
d’hypertrophie bénignede la prostate)
Les tumeurs bénignes
de la prostate
 L’adénome de la prostate est très
fréquent. Après l’âge de 50 ans, près de la
moitié des hommes en sont atteints.
 L’adénome n'entraîne pas forcément de

troubles urinaires. Il peut cependant être


décelé par le médecin, en particulier lors
du toucher rectal.
Le cancer
de la prostate
PRÉVENTION, FACTEURS DE RISQUE
 Il n’existe pas de mesure préventive

spécifique du cancer de la prostate.


Le fait d’avoir un adénome prostatique
n’expose pas à un risque accru de cancer
de la prostate.
Certaines personnes ont un risque plus
élevé que la moyenne, il s’agit des
individus :
> ayant deux parents proches (par exemple
un père+ un grand père ou un grand-père
+ un oncle) atteints de cancer de la
prostate,
> ayant un parent proche atteint de cancer
de la prostate à moins de 45 ans,
 d’origine africaine ou antillaise.

 Pour ces personnes à risque, l’unique précaution

actuellement recommandée est d’abaisser de 50


à 45 ans l’âge pour débuter le dépistage annuel.
PAS DE SYMPTÔMES SPÉCIFIQUES
 Le cancer de la prostate, bien qu’étant le cancer
le plus fréquent chez l’homme, est beaucoup
plus rare que l’adénome de la prostate. Le plus
souvent, le cancer de la prostate n’occasionne
pas de troubles urinaires. En effet, le cancer se
développe généralement en périphérie de la
prostate et ne comprime pas l’urètre.
Cependant, il peut arriver que le cancer
occasionne des troubles, en particulier à un
stade avancé.
LE DIAGNOSTIC
 Les moyens de diagnostic du cancer de la
prostate sont en premier lieu l'examen clinique.
Celui-ci repose sur la palpation de la prostate lors
d’un toucher rectal. Cet examen permet
d’apprécier Le volume de la glande et sa
consistance. Le toucher rectal peut être très
évocateur pour un praticien exercé.
 Le dosage sanguin du PSA est le deuxième
élément fondamental du dépistage. Ce marqueur
tumoral ne signe pas automatiquement un
cancer de la prostate ; il peut en effet être
augmenté dans diverses affections prostatiques,
y compris l’adénome prostatique ou une
prostatite. Un taux élevé de PSA, ou la
progression rapide du PSA, sont des éléments
qui font suspecter un cancer de la prostate.
 La mesure du PSA se fait par une simple
prise de sang. Normalement, le PSA se
situe en dessous de 4 nano grammes par
ml (ng/ml). Ce taux peut être influencé
par l’activité sexuelle ; il est donc
recommandé d’observer une abstinence
de 48 heures avant le dosage.
 Plus le taux est élevé, plus le risque qu’il y
ait un cancer de la prostate est haut. Si le
taux de PSA ne permet pas seul de faire
un diagnostic, il peut servir pendant le
traitement de marqueur de l’efficacité de
celui-ci ; après le traitement, il peut
permettre de détecter précocement une
reprise du cancer signée par une
remontée du taux de PSA.
BILAN AVANT TRAITEMENT
 Le bilan d'extension d’un cancer de la prostate
est d'abord régional. Un scanner pelvien, voire
une IRM, va permettre d’analyser le degré
d’extension locale (franchissement de la capsule
prostatique, envahissement ganglionnaire,
envahissement d’un organe de voisinage). On
recherche également une extension à distance,
en particulier par une scintigraphie osseuse et
une radiographie des poumons.
CONCLUSIONS
Glossaire
 Adénome prostatique :
l’adénome prostatique est une tumeur
bénigne de la prostate. On parle alors
d’hypertrophie bénigne de la prostate
(HBP). Après 50 ans, un homme sur deux
en est affecté.
 PSA :
signifie Prostatic Specific Antigen. C’est un
antigène spécifique de la prostate, qui
circule dans le sang. Il est augmenté en
cas de pathologie prostatique mais il n’est
pas spécifique du cancer. Sa valeur
normale est < 4 ng/ml.

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