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Audit : Sujet 1

 Activité commerciale accessoire : Expert-comptable :  Mandat social auprès de l’entité : les deux professions
impliqué dans le conseil et la gestion comptable de peuvent occuper des mandats sociaux mais cela ne doit pas
l’activité entrer en conflit d’intérêt avec les activités de chacun.
 Honoraires à succès : contraire aux principes  Agent d’affaires : Expert-comptable : endosse le rôle
d’indépendance pour les deux professions. d’agent d’affaires dans le cadre de ses missions de conseil
 Consultation juridique : Expert-comptable : sert de en gestion et en comptabilité.
conseiller pour des règles fiscales et sociales.  Secrétariat juridique : Expert-comptable : dans le cadre de
 Emploi salarié : les deux professions peuvent être des ses activités de conseil, ce dernier peut fournir des services
emplois salariés. de secrétariat juridique.

 Représentation auprès des tribunaux : n’est pas la  Services de paie : Expert-comptable : cela fait partie des
mission principale des deux professions, mais l’expert missions liées à la comptabilité et à la gestion financière des
peut être amené à expliquer des situations financières et entreprises.
comptables, et le commissaire aux comptes peut être  Mandat de recevoir des fonds : ne fait pas partie de la
amené à expliquer ses conclusions sur les états financiers mission principale d’une des deux professions, mais elles
lors de litiges judiciaires. peuvent chacune être concernées par le mandat, car
 Détention d’une part substantielle du capital : il est impliqué par la gestion financière pour l’expert, et examiner
préférable pour les deux professions de garder lui-même les transactions financières pour le commissaire
l’indépendance pour maintenir leur objectivité dans leurs aux comptes
décisions. Les deux peuvent posséder une part du capital  Mission d’externalisation comptable : Expert-comptable :
mais cela ne doit pas entraver l’objectivité de leurs choix. fait partie de la mission principale de l’expertise comptable.
Définition : En audit, le seuil de signification est le niveau en-dessous duquel les erreurs (ou les risques d'erreurs) relevées
ne sont pas de nature à remettre en cause la régularité et la sincérité des états financiers.
Finalité : Le seuil de signification permet notamment :
 de stopper les travaux lorsqu'ils n'apportent plus aucune valeur ajoutée ;
 de cibler les éléments qui posent réellement problème et donc d'orienter les travaux de révision.
Le plan comptable général y fait référence lorsqu'il parle du principe d'importance significative qui doit guider la rédaction
de l'annexe des comptes annuels.
Dans le cadre des normes IFRS, il est aussi appelé seuil de matérialité.
En audit, il est utilisé pour la planification et la réalisation des procédures d'audit et lorsqu'il s'agit d'évaluer l'incidence des
anomalies relevées au cours de sa mission et non corrigées. En vertu des NEP 911 et 912, ce seuil peut être réévalué au
cours de la mission dès lors que des évolutions ou faits nouveaux apparaissent.
Ce seuil de planification des travaux permet de repérer les anomalies significatives pour éviter de produire une information
comptable ou financière inexacte, insuffisante ou omise tout en limitant les travaux inutiles.
Anomalie comptable significative : information comptable ou financière inexacte, insuffisante ou omise, en raison d'erreurs
ou de fraude d'une importance telle que, seule ou cumulée avec d'autres, elle peut influencer le jugement de l'utilisateur
d'une information financière ou comptable.

L’erreur sur les stocks est significative. En effet, une surévaluation des stocks a des conséquences sur :
 Les états financiers (bilan, compte de résultat…) : L’entreprise peut se retrouver dans une situation financière précaire,
car les livres de comptes ne sont plus exacts. Cela peut mener à des dépenses et des pertes inattendues.
 Les décisions opérationnelles : Cela peut engendrer des rapports et des analyses inexacts, à des décisions basées sur
des informations incorrectes. Cela peut conduire à des opérations inefficaces, des opportunités manquées et des
erreurs coûteuses.
 Les impôts à payer : L’entreprise peut être soumise à des taxes et à des pénalités supplémentaires. Cela peut mener à
des pertes financières importantes et peut mettre l’entreprise en danger de faillite.
 Les inventaires : La quantité de stocks que possède une entreprise n’est pas reflétée avec précision dans les livres de
comptes. Cela peut contribuer à des opérations inefficaces et à des données inexactes, ce qui peut entraîner des
inefficacités opérationnelles et des pertes financières.
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 L’activité : Lorsque les stocks sont surévalués, ils peuvent être utilisés pour commettre une fraude, pour
dissimuler des bénéfices ou s’engager dans des pratiques contraires à l’éthique ou illégales. Cela peut entraîner
des pertes financières importantes, des répercussions juridiques, voire des accusations criminelles.
 La crédibilité : Si les stocks sont surévalués peut perdre la confiance de ses clients et de ses investisseurs, ce qui
peut entraîner une diminution des ventes et une baisse du cours des actions.
 La réputation : S’il s’avère qu’une entreprise a surévalué le montant des stocks qu’elle possède, cela peut
entraîner une publicité négative et une réputation ternie. Cela peut entraîner une diminution des ventes et une
baisse du cours des actions.
Tout d’abord, il existe une relation entre le seuil de signification et le risque d’audit. En effet, le seuil de signification est
inversement proportionnel au niveau du risque d’audit. Plus le seuil de signification est élevé, plus le risque d’audit est
faible et inversement.
Ainsi, lorsque le risque d’audit est estimé à un niveau élevé, l’auditeur fixera un seuil de signification faible qui lui servira
pour étendre ses travaux d’audit. Inversement, lorsque le risque d’audit est estimé à un niveau faible, l’auditeur fixera le
montant du seuil de signification à un niveau élevé afin de réduire les travaux d’audit.
Il s’agit donc de notions qui permettent d’augmenter l’efficacité du travail de révision en centrant les contrôles sur les «
zones à risque » tout en respectant les contraintes de la mission (coût, temps).

Le risque d'audit peut être défini, comme le risque que des erreurs ou irrégularités n'aient pas été détectés après
l'accomplissement de l'audit et que ces erreurs ou irrégularités affectent de manière significative les comptes certifiés.
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