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L’exemple de la France
Frank Mordacq
Ministère des finances - Paris
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Sommaire
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Plusieurs réformes dans un texte solennel
Une nouvelle nomenclature budgétaire dans la discussion, le
vote et l’exécution des lois de finances pour présenter les
finalités de la dépense
Un budget orienté vers les résultats avec des objectifs et des
indicateurs de performance pour une permettre une nouvelle
gestion publique
Des comptes plus transparents et plus précis basés sur la
comptabilité en droits constatés («accrual») et l'analyse des
coûts, donnant aux gestionnaires de nouveaux outils pour gérer
leurs dépenses
Un nouveau système de gouvernance budgétaire et de procédure
budgétaire: une collégialité gouvernementale et un rôle plus actif
du Parlement dans l’autorisation et le contrôle des dépenses
4
La LOLF doit répondre aux attentes ….
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1. La nouvelle architecture budgétaire
Discussion et vote
au Parlement
Mission
Autorisation
Exécution Programme Programme Programme
Gestion
Action Action Action Action
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La mission : l’expression des choix politiques
7
Le programme : cadre d’autorisation et de
gestion des politiques publiques
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La globalisation des crédits
L’exemple de la mission «justice»
Avant : 30 chapitres
160 articles de prévision Après : 5 programmes
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2. Un échange entre liberté et responsabilité
Plus grande
Liberté accrue
Responsabilité
des acteurs
des gestionnaires
de l’administration
de programme
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La fongibilité au sein du programme
FONGIBILITÉ
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3. Un budget orienté vers les résultats : la
recherche de la PERFORMANCE
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Le sens de la performance
Un guide méthodologique partagé entre le
Gouvernement, le Parlement, la Cour des Comptes et le CIAP
Une sélection d’objectifs et d’indicateurs de résultats
représentative des priorités du programme
Une stratégie pour expliquer la cohérence
Des objectifs pour répondre aux attentes du citoyen,
de l’usager et du contribuable : un choix politique
Des indicateurs pour mesurer la réalisation des objectifs
retenus
Des objectifs et indicateurs :
Eclairent les politiques et sont présentés au Parlement dans
les PAP et dont il est rendu compte dans les RAP
Utilisés et déclinés dans la gestion interne et donnant un
sens à l’activité de chaque agent
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Les dimensions de la performance
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4. La nouvelle comptabilité
Les outils de mesure de la situation financière
de l’Etat
La comptabilité élevée au niveau d’une loi organique
A coté de la comptabilité budgétaire en caisse,
introduction de la comptabilité d’exercice, en droits
constatés pour assurer la transparence de la
situation financière de l’Etat (bilan + hors-bilan)
Des comptes réguliers, sincères et donnant une
image fidèle de son patrimoine et de sa situation
financière
Certification annuelle par la Cour des Comptes: les
comptes 2006 et 2007 certifiés par la Cour des Comptes avec
13 puis 12 réserves (dont 2 générales sur les systèmes
d’information et le contrôle interne)
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5. L’accroissement du rôle du Parlement
94% des crédits sont reconduits 100% des crédits sont discutés
quasi-automatiquement d'une année au Parlement par missions.
sur l'autre (services votés), sans remise
en cause.
L'essentiel des débats porte sur
seulement 6% du budget général.
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Sommaire
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1. Un processus long
Les principales étapes de la réforme budgétaire :
2001-2007
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2. Le pilotage de la réforme
Un pilotage assuré par le ministère des finances
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3. Le recours à des expérimentations pour
s’approprier la réforme
2004
Lancement d’une phase
expérimentale avec 150 services
concernés. Nombre de services
ayant basculé en mode
LOLF
2005
500 services concernés
65 programmes concernant la
gestion budgétaire, la
performance, la masse salariale,
les mouvements de crédits …
2006
Basculement intégral des 2.500
services.
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4. Des outils de communication
tiqu es
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Guid es a t eu rs
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Gu i d
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Sommaire
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1. Un nouveau système de responsabilité
Le pilotage par le responsable de programme
Après arbitrage mené par le directeur des affaires financières,
il dispose des crédits et les répartit pour les besoins de la
gestion interne,
il s’engage sur la performance devant le Parlement : le Projet
annuel de performance,
il rend compte devant le Parlement : le Rapport annuel
de performance.
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2. Une déconcentration de la gestion
budgétaire
Les programmes nationaux se déclinent en budget opérationnel
de programme (BOP) (sur un périmètre ou un territoire)
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3. L’allégement des contrôles du ministère des
finances
Un contrôle budgétaire de soutenabilité (décret du 27/01/05)
Abandon du contrôle de régularité confié aux gestionnaires
Un visa amont sur la programmation budgétaire initiale
En cours de gestion : une modularité des contrôles avec un
contrôle a priori en fonction des enjeux et des risques
Des comptes-rendus de gestion trimestriels par les
gestionnaires
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Le développement des contrôles exercés par les
ministères gestionnaires
Le développement du contrôle de gestion : «améliorer
le rapport entre les moyens engagés et l’activité ou
bien avec les résultats obtenus»
Un contrôle de gestion ministériel et par programme, et
au niveau local
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Les défis de plus long terme
Un défi politique : la réalité du rôle du Parlement
Un défi administratif :
La cohérence entre les périmètres des programmes importants (100)
et les compétences des administrations centrales (200 directions)
Les relations entre les administrations centrales et les services
déconcentrés
Les relations entre les acteurs : ministère des finances/ ministères
gestionnaires ; responsables de programmes opérationnels
/directions support
Incitations pour réaliser les résultats et améliorer la gestion des
ressources humaines (carrière, salaires, bonifications, etc.).
Certification des
comptes par la Cour
des Comptes
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La Révision Générale des Politiques Publiques
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Quels sont les besoins et les
1 Que faisons-nous ? 2
attentes collectives ?
• La politique peut-elle être assurée plus • Le financement de cette politique par l’Etat • Quelles évolutions permettent d’optimiser les
efficacement par d’autres acteurs ou sous est-il justifié ? moyens de cette politique tout en assurant le
d’autres formes ? • Qui doit payer ? respect de ses objectifs et l’amélioration du
• Est-ce à l’Etat de conduire cette politique ? • Quels cofinancements sont envisageables ? cadre de travail des agents ?
A quel niveau ? • Comment simplifier les structures et les
• Avec quelles coopérations et articulations procédures ?
avec d’autres acteurs publics ou privés ?
Quel scénario de
transformation ?
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La RGGP prolonge les effets de la LOLF
LOLF RGPP
Les programmes, cadre des Fusion des directions
politiques d’administration
Déconcentration de la gestion Pilotage au niveau régional
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