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Chapitre III GR 2023
Chapitre III GR 2023
Une fois la planification faite, « il faut aller au boulot » et exécuter le plan. L’exécution est la
seconde phase d’une procédure de GR efficace. Pour l’employé, la responsabilité critique dans la
Phase II est d’atteindre les objectifs. Pour l’évaluateur, il existe deux responsabilités majeures:
Cela inclut également un bilan d’étape pour faire une évaluation à mi-parcours.
2. Les responsabilités du manager dans la phase d’exécution
Il s’agit essentiellement, des deux responsabilités citées plus haut. En plus de cela, le manager
devra :
s’évertuer à éliminer tous les obstacles qui peuvent entraver la bonne marche le bon
déroulement des opérations avant qu’ils ne surgissent.
En clair il sera question de:
Conserver l’historique du rendement.
Chaque responsable se doit de conserver l’historique de ce que ses subalternes font comme
travail. Trop souvent, les managers ont tendance à attendre le dernier moment, c’est-à-dire
celui de l’évaluation annuelle pour essayer de se souvenir ce que leurs subalternes ont réalisé
comme rendement dernièrement. A ce moment, il ne lui reviendra que les périodes les plus
récentes. Voilà pourquoi il est important de mettre à jour un historique durant toute l’année.
Toutefois, celui-ci ne doit pas commettre l’erreur de ne garder que les difficultés. L’historique
doit être équilibré en retraçant les bons comme les mauvais aspects du rendement de
l’employé.
b. Mettre à jour les objectifs en tenant compte des changements.
Au cours de l’année, des projets peuvent être achevés dès lors l’on pourrait passer à autre chose. Ainsi,
certains vont subir des modifications. D’autres vont être simplement abandonnés.
Il est donc important pour le manager de vérifier régulièrement les projets et les objectifs fixés au départ et
sur lesquels on était tombé d’accord. Imaginez vous un manager qui arrive et lance à son subordonné: « nous
allons lancer la nouvelle démarche qualité » quand cette initiative avait été abandonnée quelque temps
auparavant au plus haut niveau?
Il est conseillé, en moyenne tout les deux mois, de sortir les notes prises durant la rencontre individuelle.
Relire les projections et s’assurer qu’elles ne sont pas caduques. Si un projet a été réalisé, noter la date de
finition, les résultats obtenus et les performances individuelles. Si un objectif doit être révisé, il faudra
s’asseoir à nouveau avec l’employé et lui décliner les nouvelles attentes. Si un objectif doit changer d’ordre de
priorité, ne pas hésiter.
c. donner un feedback et coacher
Tant qu’on ne leur donne pas un avis contraire, la plupart des individus vont croire que ce qu’ils font est
bien. Leur donner un feedback de routine est la marque des managers efficaces.
Dans un monde idéal, ce sont les employés qui font le suivi de leur propre rendement. Cependant, jouer
ce rôle est l’une des missions de l’encadrement.
Les individus se développent lorsqu’ils font face à des défis, lorsqu’ils les surmontent avec succès et
lorsqu'ils jettent un regard rétrospectif sur leurs réalisations.
Les managers peuvent accélérer le processus en faisant de sorte que leurs subalternes affrontent des
situations délicates qui les forceront à donner le meilleur d’eux-mêmes.
e. Conduire des entretiens périodiques d’évaluation
Le feedback de façon informelle est essentiel. Mais formaliser un bilan d’étape peut se
révéler
particulièrement important.
« pas de nouvelles bonnes nouvelles » Il est important que les employés remontent à leurs supérieurs leurs
difficultés, les obstacles auxquels ils font face et lorsqu’ils estiment qu’ils ne pourront pas être dans les délais pour
rendre un travail. Il est aussi du devoir du manager de gérer la situation de façon appropriée quand les nouvelles ne
sont pas toujours bonnes.
Quand les gens font des erreurs, la dernière des choses dont ils ont besoin est la sanction.
Au contraire, c’est le moment idéal pour encourager et instaurer la confiance en eux
Mettre à jour les objectifs en tenant compte des changements.
Les subalternes savent en général avant leur manager si des objectifs doivent être révisés ou pas. Les conditions
changent et d’autres facteurs interfèrent. Faire savoir à un manager que les objectifs initiaux ne peuvent être
atteints garantit à l’employé qu’il ne va pas être évalué sur des critères caducs.
Garder un historique des réalisations.
De la même manière que le patron doit conserver l’historique de rendement, les salariés ont une
responsabilité similaire.
Avoir cet historique s’avère très utile surtout s’il existe une différence d’opinion entre le salarié et
son supérieur hiérarchique durant la rencontre d’évaluation.
Certains managers demandent à leurs évalués de donner une liste de leurs réalisations lors de leur
rencontre. Si ces derniers ont anticipé sur cette requête, cela facilite la tâche.
Participer activement aux entretiens périodiques d’évaluation. Un bilan d’étape f est toujours
souhaitable.
4.outils de suivi du rendement
Il n’existe pas d’outils spécifiques…
La méthode importe peu; Ce qui compte, c’est de garder des traces de ce qui a été réalisé.
La meilleure façon de garder trace du travail des collaborateurs est d’utiliser les systèmes
disponibles. Un simple crayon pour griffonner sur un bout de papier peut se révéler suffisant. S’il
existe des rapports hebdomadaires par exemple, il est conseillé de conserver un fichier parallèle
sur lequel le manager note ses observations relatives à la GR. Il faut se rappeler qu’il est plus
commode de « contextualiser » une procédure existante que d’en créer une toute nouvelle.
Cependant, une approche est souvent recommandée: celle de créer un registre de performance.
Cela peut être un bloc-notes peu cher, des fiches à insérer dans le dossier personnel de l’employé.
Il ne faut ne faut en aucun cas faire confiance à la mémoire et tout consigner par écrit.
A noter que quelque soit la forme de cet outil, il doit être tenu à l’écart de l’employé et garder un
caractère privé.
TRAVAIL DIRIGE
valeureux à l’entreprise dans le cadre de son travail. Il s’agit également de l’inclure dans
C’est l’outil le plus efficace à la disposition des managers. C’est gratuit, universellement apprécié et résulte
généralement en une amélioration du rendement. Ici, nous touchons directement au comportement
humain et aux différents ressorts qui l’animent. En 1936, le psychologue B.F. Skinner a eu cette fameuse
phrase: « le comportement est fonction de ses conséquences. » Ce que Skinner a voulu dire c’est en
quelque sorte que les individus vont répéter les actes qui engendreront une réaction positive et à contrario,
éviter ceux qui engendrent le dégoût, le mépris et le rejet.
5.1 les formes de reconnaissances au travail et leurs effets
a. Les formes de reconnaissance au travail
En pratique, l’organisation peut utiliser diverses formes de reconnaissance au travail. Nous avons :
→ La reconnaissance formelle
Elle est officielle, Découle des normes, des règles et des valeurs qui soutiennent
l’organisation du travail au sein de l’entreprise. Elle doit être conçue comme un
ensemble d’activités structurées et planifiées.
Exemples : Programme d’aide aux employés, participation à un colloque, accès à des programmes
de formation, programme d’aménagement du temps de travail et d’horaires variables.
→ La reconnaissance informelle
S’inscrit au quotidien, est de nature spontanée.
Exemples : Dégager du temps pour des activités sociales, partager des connaissances entre pairs,
saluer ses collègues et dire merci pour le travail accompli.
→ La reconnaissance publique
Assure une visibilité aux actions exceptionnelles, transmet et diffuse des pratiques d’employés
que l’organisation estime intéressantes, pertinentes et innovatrices.
Exemples : Tableau d’honneur pour souligner les réussites, affichage des réussites d’équipe sur
l’intranet, remerciements publics pour les efforts déployés dans un projet spécifique.
→ La reconnaissance privée
Elle s’ adresse essentiellement à un individu ou à un groupe d’employés lors d’une interaction
ciblée, dans un cadre restreint de relations. elle Comporte un caractère plus personnalisé.
Exemples : Lettre personnalisée pour souligner la contribution d’un membre de l’organisation à
l’atteinte d’un objectif. Soutien lors d’un évènement spécifique. Envoi d’un courriel à un employé
pour le remercier de s’être dévoué pour un mandat spécial.
→ la reconnaissance monétaire
Consiste en une rétribution financière ou un avantage économique distribué
pour récompenser un rendement ou une performance spécifique, et souvent exceptionnelle.
Exemples : Bonus au rendement. Prime de motivation. Journée de congé additionnelle pour
féliciter un membre de l’organisation de sa réalisation professionnelle.
→ La reconnaissance non monétaire
Se situe dans le registre de l’intangible, du psychologique et du relationnel. Elle représente une
rétroaction positive ou constructive.
Exemples : Remerciements verbaux pour la réalisation d’un projet. Attribution de mandats
spécifiques à un travailleur dévoué. Inscription d’une note dans le journal de l’entreprise visant à
reconnaître les exploits d’une équipe de travail.
→ La reconnaissance individuelle
Elle est destinée essentiellement à une personne en particulier.
Exemples : Lettre personnalisée de félicitations à la suite de la réalisation d’un mandat.
Lettre de recommandation pour un employé désirant changer de département.
→ La reconnaissance collective
Elle est adressée à des groupes de travailleurs plus ou moins nombreux.
Exemples : Organisation d’activités sociales pour les employés après une période de travail
intense. Consultation du personnel avant la prise de décision.
b. Les effets de la reconnaissance au travail
Dans le domaine de la GRH, la reconnaissance au travail est reconnue comme un levier de
mobilisation puissant.
Cependant, la reconnaissance au travail peut avoir des effets positifs ou négatifs.
- Les Effets positifs
• Sur les employés
- Vecteur de l’identité
L’identité est un concept intimement lié à la notion de reconnaissance.
Par le biais de son travail, l’individu peut se définir en tant qu’être humain et confirmer les aspects
antérieurement développés.
La reconnaissance en milieu de travail peut donc contribuer de façon positive au développement
de l’identité en portant un regard favorable sur l’individu et en agissant à titre d’agent de
développement.
- Un sens au travail
La création de sens au travail est un autre aspect qui est influencé par la reconnaissance. En fait, il
redonne au travail ses lettres de noblesse et sa capacité d’être source de plaisir et de satisfaction.
La perception du travail dépasse donc le simple fait d’être réalisé dans l’optique d’obtenir une
rétribution financière, le travail devient porteur de sens.
- Estime de soi
La reconnaissance au travail contribue à renforcer le sentiment de compétence personnelle ainsi
que l’estime de soi du travailleur. En effet, les témoignages quotidiens de gratitude et la
considération du savoir-faire amènent l’employé à se percevoir de façon positive et à définir sa
valeur au sein de l’organisation.
- Plus de motivation et de satisfaction
Lorsque le salarié considère qu’il possède une place bien définie au sein de l’organisation et que sa
contribution est appréciée à sa juste valeur, il est plus enclin à s’engager dans son travail et à se
motiver pour se surpasser d’un point de vue professionnel. Il importe de préciser que la
motivation constitue en quelque sorte un moteur de l’action, elle détermine les conduites de
travail.
- La santé mentale
Le travail peut entraîner des conséquences directes et diverses sur la santé psychologique des travailleurs. Il est pertinent
de préciser que la santé mentale au travail fait référence au sentiment de bien être ou de mal être psychologique,
physique et émotionnel que les travailleurs ressentent par rapport au travail. L’absence de reconnaissance au travail peut
être considérée comme un des facteurs de risque le plus fortement associé à la détresse psychologique élevée au travail.
• Sur l’organisation
- Amélioration de la qualité de vie au travail
Au niveau organisationnel, les actes de reconnaissance posés au quotidien, engendrent, de façon générale, une
amélioration de la qualité de vie ; l’ambiance de travail est plus cordiale et un climat de collaboration émerge.
- Mobilisation et rétention du personnel
La reconnaissance en milieu de travail procure à l’employé un accroissement de son sentiment d’efficacité et de son désir
de s’impliquer au sein de l’organisation puisque sa contribution et ses efforts sont valorisés et reconnus. Le salarié perçoit
qu’il possède une place au sein de l’organisation et il considère que sa contribution est unique et précieuse pour
l’entreprise.
Productivité et performance accrues
La productivité et la performance sont deux aspects qui sont influencés par la présence de reconnaissance en milieu
organisationnel. En fait, les employés s’investissent davantage et se sentent engagés dans le processus de travail. Ceci
fait en sorte qu’il y a une augmentation de la production et par le fait même, la performance de l’entreprise est accrue.
La reconnaissance en milieu de travail peut engendrer des effets à connotation négative. Lorsqu’elle n’est pas
pratiquée adéquatement ou si elle fait l’objet de flatterie, elle peut entraîner diverses conséquences aussi néfastes
Une certaine jalousie peut émerger si la reconnaissance en milieu de travail est perçue comme inéquitable pour les
membres de l’organisation, si certains semblent en recevoir, plus que d’autres et ce, sans justification valable. Cette
perception fera en sorte que la reconnaissance sera discréditée et perdra sa valeur aux yeux de tous.
- Un climat de compétition
Un climat de compétition peut s’installer entre les travailleurs qui essaieront d’obtenir, tant bien que
mal, des marques de reconnaissance. Chacun tentera de se faire valoir afin de s’attirer la sympathie
et les compliments d’autrui. Or, la reconnaissance s’inscrit dans une perspective d’interrelations dans
laquelle la coopération est valorisée et prônée.
- La perte de crédibilité
La perte de crédibilité est un autre aspect qui peut émerger si la reconnaissance est manifestée de
façon inadéquate. Si la reconnaissance est offerte sur une base aléatoire, les membres de
l’organisation vont croire qu’elle est peu crédible et incohérente.
• QUELQUES SUPPORTS PRATIQUES DE MOTIVATION
Les avis sont partagés; pour d’aucuns, c’est non. Pour d’autres oui. Le principe est noble: chaque
mois, l’entreprise va distinguer ses employés les plus méritants. C’est la théorie. En pratique, les
choses sont moins simples car qui distingue sanctionne implicitement. Comment faire pour que tous
ceux qui n’ont pas gagné et qui sont méritants n’aient pas le sentiment d’être des perdants?
L’avantage de ce genre de distinction est que cela permet de donner des employés en exemple pour
tous les autres. Le problème, c’est quand mois après mois les mêmes individus gagnent. Il en résulte
stigmatisation, ressentiment et ce concept devient une patate chaude entre les mains des
dirigeants. En règle générale, s’il n’existe pas des critères quantifiables ou qualifiables, il vaut mieux
s’abstenir de l’instaurer.
Faut il toujours féliciter?
Encourager ne veut nullement dire féliciter à tout bout de champ. C’est un processus graduel et chaque pallier
doit appeler à une autre attitude. On ne doit pas féliciter pour le même travail réalisé le mois précédent la même
personne. Par contre, si cette personne a accompli quelque chose de particulier, elle mérite des encouragements.
L’argent représente uniquement une option. Le plus important, c’est la reconnaissance que l’on donne et qui vient
directement du cœur. Voici une liste de « trucs » simples, ne coûtant pas cher et que tout le monde apprécie/
La GR est forcément discriminatoire car « qui récompense , sanctionne de façon implicite ». Si certains
accomplissent un meilleur travail que les autres, ils devraient obtenir plus de reconnaissance de la boîte.
Les meilleurs employés, les plus productifs pourront par exemple bénéficier d’une plus grande autonomie
dans leur travail, plus de flexibilité dans leur emploi du temps et seront privilégiés pour les projets
intéressants. Ils auront mérité tous ces avantages si l’on en juge leur contribution dans l’organisation.
Ce qu’il faut éviter, c’est un nivellement par le bas et essayer de traiter tout le monde de la même manière.
Qu’on ne peut pas faire quelque chose pour certains employés et ne pas le faire pour d’autres. Cela est
faux. Si la loi interdit que l’on discrimine sur la base de la race, de l’âge, du sexe, etc… il n’en est rien pour la
GR qui est à la discrétion de l’employeur.
Il existe deux types de rémunérations: celles qui ont un caractère légal, donc obligatoires et celles
discrétionnaires.
Exemples de rémunérations à caractère légal:
Un salaire qui tombe dans les limites de temps prévues par la loi et qui ne fluctue pas. Un environnement sain,
propre et sécurisé.
Les récompenses discrétionnaires sont bien différentes. Ici, le manager est autorisé à exercer un contrôle accru
sur ce qu’il donne. Par exemple, il peut décider que parce que Mme KOFFI a fait un travail très satisfaisant dans la
gestion du portefeuille client grands comptes, elle assistera à la convention annuelle du groupe au lieu de M.
COULIBALY . Il peut aussi refuser à ce dernier d’aller à cette convention jusqu’à ce que son assiduité s’améliore. Il
n’a aucune obligation légale dans ce sens. Donner à M. COULIBALY l’autorisation d’aller assister à ces rencontres
relève de son pouvoir discrétionnaire.
Le manager avisé utilisera ce pouvoir discrétionnaire pour motiver ses collaborateurs et inciter les moins
performants à fournir plus d’effort.
Naturellement, certains se plaindront. Vous serez accusés de favoritisme. Cela n’est pas grave.
Considérez que ces plaintes proviennent de ceux qui rendent une copie insatisfaisante.
Si d’un autre côté vous traitez tout le monde pareil, il y aura également des plaintes. Cependant,
celles-ci proviendront de vos meilleurs éléments. Ceux qu’il faut nécessairement préserver. Il ne
sert à rien de vouloir contenter tout le monde. Si certains trouvent que le système est injuste,
dites leur qu’il leur appartient de corriger le tir.
L’un des attributs essentiels de la GR, c’est le courage. Être un bon manager demande certaines
aptitudes que l’on peut apprendre et appliquer plus ou moins bien. Ce qui manque à certains, c’est
ce courage pour accepter que certains produisent un travail plus satisfaisant que d’autres et
doivent en conséquence être mieux rétribués. En résumé, user de son pouvoir discrétionnaire
pour rétribuer de façon formelle ou informelle ses bons éléments
CHAPITRE IV
EVALUATION DU RENDEMENT
I- Définition de l'évaluation du rendement et enjeux
1. definition
Il existe plusieurs définitions pour expliquer l’évaluation du rendement, parmi les plus pertinentes, on
retrouve celle de Shermerhon, Templer, Cattaneo, Hunt et Obsorn (1994) qui définissent l’évaluation de
rendement comme: « Le processus visant à évaluer de façon officielle le rendement et à mettre en
place des mécanismes de rétroaction permettant de procéder aux adaptations nécessaires pour
améliorer les résultats ».
Selon Laurin et Boisvert (1997) : « L'évaluation de rendement est un processus de relations humaines
par lequel l’évaluateur porte des jugements sur une performance mesurée en vue de contribuer au
développement de l'organisation et à celui des employés ».
Il faut noter qu’elle est en relation avec plusieurs activités de gestion des ressources humaines comme
l’analyse du poste , la planification des ressources humaines, la sélection et recrutement , la formation des
ressources humaines , la Rémunération et avantages sociaux.
2. Les enjeux de l’évaluation de la GR
Ces enjeux se situent principalement à 2 niveaux:
Pour l’employé
• Objectifs psychologiques : le collaborateur a besoin de situer sa contribution par rapport aux normes de
réussite et par rapport aux attentes de sa hiérarchie, Il a également besoin d’encouragement.
• Objectifs organisationnels : ajustement dans la précision des missions et responsabilités. (Très souvent,
c’est lors de l’entretien que les deux parties revoient la description de poste et ajustent son contenu).
Définit la stratégie de gestion RH (ex. : segmentation)et Conçoit (ou valide) les outils utilisés.
Le supérieur hiérarchique
Met en œuvre ses compétences, Développe ses compétences et reste acteur de son développement
professionnel
N°
Etapes Acteurs Rôles
Déclenchement Direction/Service -La structure chargée de la
De l’évaluation Chargée de la GRH GRH met Les fiches d’évaluation à la
1
annuelle disposition des évaluateurs
- Evaluateur
-Les évaluateurs distribuent les fiches aux évalués
- Evalué -Les évalués remplissent les Rubriques appropriées
Par exemple, un client peut évaluer un vendeur, un superviseur est évalué par ses subordonnés et un
employé peut se faire évaluer par ses collègues.
Ce type d’évaluation permet d’obtenir un portrait complet. L’équipe doit être assez mature et les
relations entre les collègues doivent être déjà harmonieuses pour choisir ce type d’évaluation.
Le superviseur doit aussi être soumis au même processus…pas seulement les employés.
(Pour qui) Le 360° est applicable dans toutes les entreprises. Il s'adresse aux managers, cadres,
responsables de projet et parfois aux agents de maîtrise. Pour être pertinent, l'évalué doit avoir 1 à 2
ans de présence dans l'entreprise.
Avantages :
- L'évaluation par l'entourage est anonyme.
- Le 360° est une photographie complète de la réalité perçue par l'entourage.
- Confrontation des jugements
- Liberté
Inconvénients :
- Il faut s'assurer de la disponibilité de toutes les personnes impliquées
- Les réponses sont parfois subjectives, ne reflétant pas forcément la vérité.
- Les coûts liés au matériel (questionnaire et édition du rapport) et au consultant (compter au
minimum une journée).
- Manque de professionnalisme
Et après : La restitution par un consultant, un coach ou un psychologue est faite sous forme de
graphique, de débriefing et de discussions. La démarche ouvre le plus souvent sur un plan de formation
ou de coaching. Un entretien avec le responsable des ressources humaines peut également avoir lieu
avec l'accord de l'évalué.
Quelques critères sur lesquels les acteurs internes de l’entreprise seront évalués :
- Leadership (Capacité à piloter et à intégrer les membres de l’équipe, Capacité à obtenir des résultats)
-L’effet de l’auréole et des cornes : par exemple, l’employé ne peut faire rien de mal puisqu’il va
à l’église chaque dimanche ou encore, l’employé vient du même village que votre ex beau-frère
qui a tant fait souffrir votre sœur et la famille.