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3. Quelles sont les principales formes de reconnaissance, autres que celles liées à la rémunération, que
les cadres peuvent davantage utiliser pour mobiliser les membres de leur équipe ? Décrivez-les.
Forme Exemple
Celle-ci peut se faire en personne, au téléphone ou par écrit (courriel, note) pour
Communication
féliciter, remercier ou encourager les employés.
Ils peuvent inclurent des trophées, des prix, des titres, des diplômes honorifiques,
Symboles
des plaques murales, des certificats, des œuvres d’art (sculptures, peintures,
honorifiques
sérigraphies), etc.
Accorder des objets ou des cadeaux (chandails, montres, bijoux, etc.), des services,
Biens, services des montants forfaitaires, des prises en charge de frais (repas, voyages, sorties,
et primes etc.), des billets pour des événements culturels ou sportifs, des prix en argent, une
ponctuelles place de stationnement, un accès à un matériel de bureau privilégié peut faire
valoir la reconnaissance portée à un employé.
4. Commenter le recours aux objectifs comme critères pour évaluer la performance des employés.
La théorie des buts est considérée comme une théorie dynamique de la motivation. Les objectifs ou les
buts donnent la direction vers laquelle diriger ses efforts ou les actions à entreprendre. Les buts
influencent l’ampleur et la durée des d’efforts à investir pour les atteindre. Ils permettent aussi de définir
les moyens ou les actions à prendre pour les atteindre. De plus, une fois les buts fixés, un suivi dans leur
atteinte peut permettre de revoir les actions pour les atteindre ou encore, de réajuster les buts
initialement établis. D’après cette théorie, les récompenses ou la reconnaissance auraient un autre effet
positif, celui d’influencer positivement l’engagement des employés dans la réalisation de leurs objectifs
au travail. Finalement, l’efficacité de fixer des buts et d’adopter des actions pour les atteindre est fonction
de la qualité des buts établis. Les qualités attendues des objectifs sont les suivantes :
5. Commenter le recours aux échelles de notation comme méthode pour évaluer la performance des
employés.
6. Lister les diverses sources d’information sur la performance et les précautions à prendre en les
• avoir été conçu sur mesure en fonction d’une analyse des exigences de l’emploi et du contexte
organisationnel;
• être révisé à la lumière des suggestions des utilisateurs et de l’évolution du contexte;
• être simple, facile à comprendre et assez rapide à remplir;
• obtenir l’adhésion des dirigeants et être accepté par les utilisateurs qui se l’approprient;
• être traité de manière confidentielle et sécuritaire, surtout lorsque sa gestion est informatisée;
• être utile pour fournir une rétroaction et assurer le suivi de la performance;
• favoriser la responsabilisation des utilisateurs ainsi que les échanges constructifs entre eux.
Par ailleurs, l’utilisation d’un formulaire a l’avantage de standardiser les critères d’évaluation de la
performance pris en compte officiellement, en plus d’assurer une certaine équité et une certaine
transparence qui sont recommandées sur le plan légal. Toutefois, il importe que les critères que l’on
retrouve dans un formulaire respectent les qualités suivantes:
• pertinents, car ils mesurent les bonnes choses en même temps qu’ils appuient les facteurs de succès,
les objectifs d’affaires et les valeurs des dirigeants ;
• valides, en ce sens qu’ils mesurent bien et de manière fiable ce qu’ils visent à mesurer ;
• exhaustifs, car ils mesurent les facettes importantes et variées de la performance (par exemple,
qualité/quantité, coûts/services, court terme/long terme, résultats/moyens) ;
• non redondants, car ils ne mesurent pas plusieurs fois des éléments corrélés ou similaires, ce qui
aurait pour effet de leur donner un poids indu dans l’évaluation ;
• objectifs et observables (faits, comportements) plutôt que subjectifs (traits de personnalité,
potentiel) ;
• précis, clairs et maîtrisés par les employés ;
• discriminants, puisqu’ils permettent de distinguer les performances ;
• légaux, car ils ne comportent pas de motifs discriminatoires illicites.
Informer l’employé au moins une semaine à l’avance de l’entretien pour qu’il se prépare. Au cours de
l’entretien, on peut donner les principaux conseils suivants :
9. Résumez les avantages et les inconvénients du counselling offert par les cadres. Quels conseils
pourriez-vous donner à cet égard ?
Le counselling consiste à aider l’employé à mieux gérer sa situation afin qu’il puisse accroître son efficacité.
Toutefois, le fait de vouloir outiller les cadres en matière de counselling peut les inciter à chercher la cause
d’un problème et à tenter de la traiter, alors que leur véritable rôle est de se préoccuper des effets de ce
problème sur le plan organisationnel. Les cadres ne possèdent pas des compétences de thérapeutes, de
psychologues ou de psychiatres, leur domaine d’intervention étant tout autre. Néanmoins, lorsque les
employés ont confiance en leur supérieur et le respectent, ils ont tendance à lui demander son avis sur
différents aspects de leur vie. De plus, les cadres font face à une question délicate : jusqu’où est-il possible
d’aller dans le counselling ? Le tableau 5.9 décrit les atouts et les limites du counselling offert par les
cadres. Ces derniers doivent donc faire preuve de prudence et ne pas hésiter à conseiller à un employé
aux prises avec des problèmes personnels complexes de consulter un professionnel à l’extérieur de
l’entreprise.
Les syndicats ne s’opposent pas aux mesures disciplinaires imposées aux employés, pourvu qu’elles se
Dans le secteur public, où la majorité des personnes sont syndiquées, la sécurité d’emploi est aussi
assurée. Compte tenu de la taille et des moyens de ce secteur, le législateur demande aux employeurs
d’intervenir de manière exemplaire dans les cas de sous-performance.
10. Quels principes les employeurs doivent-ils respecter lorsqu’ils entreprennent une démarche
disciplinaire ?
• Enquêter en colligeant et en analysant les faits. Lorsqu’une enquête disciplinaire doit être menée, il
importe de colliger les renseignements permettant de répondre aux questions : qui ? quoi ? comment
? quand ? pourquoi ? Surtout, l’employeur doit éviter de porter des accusations ou d’appliquer des
sanctions sur la base de présomptions, de doutes ou d’approximations, car il s’expose ainsi à des
poursuites pour diffamation ou atteinte à la réputation. La procédure nécessite également que l’on
conserve et regroupe les divers documents, pièces ou objets permettant de faire la preuve d’un
manquement (par exemple, courriels, rapports, feuilles de présence, photos, vidéos ou seringues).
Finalement, il arrive que des situations de sous- performance soient très particulières, soit lorsque
des accusations graves (par exemple, de vol) sont portées ou lorsque le maintien en emploi d’un
salarié est risqué pour la santé et la sécurité de ses collègues, ou menace les intérêts de l’entreprise.
En cas de doute quant à la sanction à appliquer, l’employeur peut décider de relever provisoirement
l’employé de ses fonctions, le temps de lui permettre d’enquêter et d’analyser la situation. Le retrait
provisoire des fonctions s’avère toujours préférable à l’application hâtive d’une mauvaise sanction.
• Appliquer des normes de performance raisonnables et reconnues ainsi que des sanctions de
manière objective et constante. Pour démontrer qu’une mesure disciplinaire est juste, l’employeur
doit s’assurer qu’il a établi et communiqué des règles raisonnables au sujet du comportement à
adopter. Ce qui est demandé à l’employé doit être atteignable et comparable à ce qu’il est courant
de demander dans l’organisation ou ailleurs pour un poste semblable.
L’employé doit aussi être au courant des attentes. En somme, la sanction ne doit pas être considérée
comme arbitraire et résultant du caprice d’un cadre. Elle doit suivre immédiatement le manquement.
Elle doit aussi être impersonnelle, c’est-à-dire ne pas tenir compte de la personnalité de l’employé
fautif. Une mesure disciplinaire doit résulter d’une enquête objective du cadre dans laquelle
l’employé a eu la possibilité de donner sa version des faits. La nature de la sanction doit alors être
justifiée. Par ailleurs, dans des cas problématiques similaires, l’organisation doit s’assurer d’une
certaine constance dans les interventions de tous ses cadres afin que celles-ci soient considérées par
les autres employés comme équitables. Une application différente des mesures disciplinaires d’un
• Adopter une démarche disciplinaire basée sur le principe de gradation ou de progression des
sanctions. Dans une démarche disciplinaire, la sanction doit en quelque sorte constituer une solution
(et non seulement une punition) qu’on adopte au nom de l’employeur pour amener l’employé à
améliorer son rendement ou son comportement. En matière disciplinaire, un principe important doit
être respecté : celui de la gradation des mesures. Selon ce principe, lorsque l’employeur recourt à des
sanctions, celles-ci doivent être d’une sévérité croissante. Les mesures disciplinaires les plus
courantes sont la réprimande verbale, la réprimande écrite, la suspension sans salaire à court ou à
long terme et le congédiement. Il faut retenir que la progression des sanctions ne nécessite pas
inévitablement une faute plus grave. Ainsi, la gravité d’un manquement ou d’une faute peut justifier
le non-respect de la gradation et le choix d’une sanction plus sévère. Par ailleurs, il est important que
la mesure disciplinaire imposée à un employé n’entre pas en contradiction avec le contexte.