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du sujet : l’évaluation du
personnel
PLAN :
INTRODUCTION
I. PARTIE Théorique
CHAPITRE 1: Méthodes et outils d’évaluation
Introduction :
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humain à des évaluations pour connaître le niveau de celui-ci. En
effet, les évaluations font partie intégrante du fonctionnement d'une
entreprise et constituent un des aspects de la gestion des
compétences. Elles permettent de faire le point sur les capacités et
les rendements du personnel dans l'entreprise afin de donner une
idée au manager et au collaborateur des compétences réelles de la
personne évaluée. Aussi, les évaluations ont d'autres portées qui se
manifestent en termes de développement, et de conservation du
personnel, de fixation des objectifs ... Ainsi, dans le grand
ensemble que représente la gestion des compétences, l'évaluation
des compétences elle aussi se constitue par plusieurs aspects ou
caractéristiques. Pour mener à bien une évaluation, il faudrait déjà
définir le type ou la méthode d'évaluation pour la structure ou
l'organisation car chaque organisation a ses règles, sa culture, ses
objectifs...
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Chapitre 1 : Aspect conceptuel
Sommaire :
I. Historique d’évaluation
II. Les enjeux de l’évaluation
III. Définition de l’évaluation du personnel
IV. Utilité et importance de l’évaluation
V. Les bénéfices de l’évaluation
VI. Les objectifs d’évaluation
VII. La politique d’évaluation du personnel
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I. Historique de l'évaluation
Avec l'école des relations humaines, on introduit l'appréciation motivée qui tient
compte des conditions de travail, mais qui reste très arbitraire et fonction de la qualité
des rapports avec la hiérarchie. À partir de 1960, la mesure de la contribution du
collaborateur aux résultats de l'organisation devient l'objectif déterminant de
l'évaluation.
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2) Enjeu pédagogique : Permet aux salariés de disposer d’un regard externe sur
leurs performances et compétences.
3) Enjeu psychologique : Renvoie à des éléments très personnels tels que :
- l’identité professionnelle
- l’image de soi
- l’estime de soi
4) Enjeu stratégique : Permet de bâtir ou valider des plans d’évolution collectifs
ou individuels.
Il n’y a pas de stratégie individuelle de carrière sans bilan ou évaluation au
préalable
5) Enjeu technique : Les résultats des évaluations des compétences permettent
de bâtir un dispositif de formation sur mesure basé sur les acquis des salariés.
6) Enjeu politique : Il est difficile de définir des orientations en matière de
politique de Ressources Humaines sans disposer au préalable d’un regard sur la
situation actuelle de l’organisation ou de la matrice des forces et faiblesses des
Ressources Humaines de la structure.
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.Le système d’appréciation ou d’évaluation permet de réunir les informations
nécessaires pour construire les différents programmes de gestion des Ressources
Humaines et asseoir les décisions concernant les carrières des salariés.
Autres définitions :
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IV. Utilité et importance de l’évaluation pour les différents acteurs :
Pour une entreprise ou une organisation, évaluer son personnel est primordial. L'évaluation trouve
son utilité à plusieurs niveaux dans l'entreprise. Elle a des intérêts et des limites, et peut aussi
être considérée comme un acte managérial.
L'évaluation du personnel est un moment critique à la fois pour l'évalué, pour l'évaluateur et pour
l'entreprise. En effet, il permet à l'évalué de faire le point sur sa situation actuelle en ce qui
concerne ses compétences et performances, mais a aussi un rôle plus stratégique pour
l'entreprise. le système d'appréciation est un moment d'échange permettant de faire remonter
l'information de terrain, de faire des suggestions et des propositions, de faire le point sur son
activité, ainsi que sur ses compétences et ses axes de progrès envisageables et d'analyser
l'évolution de son parcours professionnel ou de sa carrière en rendant plus rationnelles les
décisions à prendre .
Il faudrait dire que le procédé qu'est l'évaluation des performances est un acte dont l'entreprise se
sert afin de juger ou tester la fiabilité des actions qu'elle entreprend et ainsi, elle peut prendre des
mesures concrètes et ciblées pour répondre aux insuffisances, critiques et remarques apportées
lors des évaluations des performances de ses employés. L'organisation peut par
exemple, préciser le positionnement de la personne évaluée et de son environnement, de
capitaliser des informations structurées et d'assurer la maintenance des descriptions de poste au
travers des compétences requises pour les tenir. Au sein de l'organisation, l'évaluation joue un
rôle central pour la DRH car elle sert de bilan de ressources humaines pour ce qui est des
capacités et des compétences par métiers et pas emplois. Cela permet donc à la DRH d'établir
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des prévisions fiables lorsqu'elle fait des investissements, des réorganisations, des
externalisations, ou encore dresse des méthodes de travail et planifie les formations.
Il est utile pour une entreprise d'évaluer les performances de son personnel car pour la formation,
l'entreprise peut désormais savoir quelles sont les priorités et établir des plans et programmes de
formation adéquats. Parlant de l'impact de l'évaluation du personnel sur la rémunération, il
convient de dire que c'est grâce à l'appréciation que l'entreprise peut récompenser équitablement
ses salariés en lui attribuant un avantage par rapport à sa performance évaluée sur la base des
critères connus de tous. L'évaluation aide l'entreprise dans sa politique de communication lors des
entretiens d'évaluation.
L'évaluation aide la personne évaluée à se fixer des objectifs et à les atteindre car il dispose en
quelque sorte d'un baromètre ou d'un échéancier afin de voir si les objectifs sont atteints ou pas
Tout comme elle représente un moment important pour la personne évaluée, l'évaluation est un
moment déterminent pour l'évaluateur en ce sens qu'elle est considérée comme un moment
privilégié qui l'aide à avoir du recul par rapport à sa pratique du management et d'avoir une
meilleure visibilité sur les axes de travail à établir. l'évaluation est un moment d'échange
permettant de réaliser une analyse de sa pratique du management et de jouer pleinement son rôle
de manager, de fixer des objectifs et des orientations de travail, de prendre en compte les
suggestions et les aspirations des collaborateurs, de négocier des moyens nécessaires et de
recenser et planifier les actions de formation à prévoir . ainsi, l'évaluation peut aussi être
considérée comme un outil d'aide à la décision des managers et un moyen pour eux de déceler
les insatisfactions malaises, frustrations... et par là, redresser la tendance en élaborant des
actions correctives
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V. Les bénéfices d’évaluation :
A .Chez l’évalué :
L'un des mérites de l'évaluation est de ne pas laisser un individu seul juge de ce qu'il
apporte à son organisation et de ce qu'il reçoit d'elle, car il pourrait bien surestimer l'un
et sous-estimer l'autre. Le regard de l'évaluateur Altitude RH contribue à objectiver
l'opinion que l'évalué peut avoir de son travail.
Le dialogue indispensable à toute évaluation ouvre à l'évalué la possibilité de discuter
et donc de limiter l'arbitraire de l'évaluateur. L'évaluation apporte une réponse qui se
veut claire aux interrogations de l'évalué sur la place qu'il occupe, le rôle qui est attendu
de lui, la façon dont son travail est perçu, la qualité de ses actions passées.
L'évaluation contribue à préciser en quoi consiste la mission dévolue à l'évalué, ses
objectifs de travail, son plan d'action, ce qu'il a à faire.
Par la prise de conscience des points forts qu'elle permet de dégager et des
perfectionnements qui sont attendus, l'évaluation débouche logiquement sur la
proposition d'efforts à accomplir et des perfectionnements que l'intéressé doit
entreprendre. L'évaluation débouche en conséquence sur les besoins de formation.
L'évaluation est un tremplin pour la motivation des collaborateurs, en donnant un sens
à l'action demandée, en dégageant la contribution et l'utilité de chacun pour l'ensemble
de la collectivité humaine de l'entreprise ou de l'organisation.
Les indicateurs ou critères d'évaluation, étagés par niveaux, fournissent à chaque
collaborateur des repères qui favorisent les challenges personnels. L'évaluation
améliore l'autonomie et la responsabilisation de chacun.
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L'entretien d'évaluation est aussi une circonstance au cours de laquelle évaluateur et
évalué abordent, pour les améliorer, les relations interpersonnelles et le climat dans
l'organisation. Notamment, l'évalué peut exprimer ce qu'il attend du management, selon
quel esprit et avec quelles méthodes il souhaite être dirigé.
Par la compréhension mutuelle, par l'estime et la considération qu'elle favorise,
l’évaluation contribue fortement à développer un bon climat humain, par la
compréhension mutuelle, par l'attention portée régulièrement à chacun (<< on
s'intéresse à nous, on peut s'exprimer»).
Et quand le sentiment se répand que les évaluations sont équitables, les relations
interpersonnelles gagnent en sérénité.
B. Chez l’entreprise :
L'entreprise retire trois groupes de profit de l'évaluation : sur le plan du management
des ressources humaines, sur le plan de l’organisation interne présente et future et
sur le plan économique.
Sur le plan des ressources humaines : l'évaluation a pour effet d'unifier ou de
rapprocher les mentalités au sein de l'entreprise. Ceci ne signifie nullement qu'il y a
nivellement ou uniformisation, chaque individu souhaitant légitimement garder son
quant-à-soi. Cet effet résulte de la somme des échanges obtenus à l'occasion des
entretiens d'évaluation. Indirectement, l'évaluation contribue à diffuser les valeurs
communes de l'entreprise.
La remontée de certaines informations d'intérêt général, telles que les aspirations à
d'autres affectations, à des promotions internes, au meilleur emploi des compétences et
des potentialités est telle que l'expression des besoins de formation éclaire la direction
des Relations Humaines pour enrichir et préciser la gestion prévisionnelle des carrières
et des emplois, la planification du perfectionnement afin de parvenir à une meilleure
adéquation des hommes et des postes de travail.
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Sur le plan organisationnel : l'ensemble des évaluations constitue une sorte d'audit
de l'efficacité de l'entreprise, aide à une meilleure répartition des tâches entre les
équipes et les services, développe l'information sur les emplois et les conditions pour y
accéder et prépare l'adaptation des collaborateurs aux évolutions stratégiques de
l'entreprise à ses objectifs, aux évolutions des structures, des emplois et des
organisations du travail.
Sur le plan économique : l'évaluation du personnel retentit sur le développement
des compétences, sur la qualité du travail, sur la productivité. Pour le personnel, autant
que pour l'entreprise, l'évaluation contribue au suivi de la réalisation des objectifs définis
l'année précédente et donne la mesure des résultats et des performances accomplies.
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VI. Objectifs :
Apprécier le personnel au sein de l'entreprise n'est pas une tâche sans fondements
car elle sert, à avoir une bonne visibilité pour l'organisation sur sa manière de diriger
ses employés. L'évaluation a donc une visée tangible, une cible, un objectif. Aussi,
elle fait usage de méthodes bien précises afin de pouvoir concrétiser ses
engagements.
Toute évaluation des performances est bénéfique pour l'entreprise à bien des égards
puisque cette évaluation lui permettra de mieux gérer son personnel et d'avoir des
données fiables et à jour sur les compétences dont elle dispose. elle permet en effet
d'une part d'enrichir les informations dont dispose le service du personnel et de
contrôler l'efficacité des actions entreprises et d'autre part de s'assurer que les agents
sont prévenus de leurs performances et ainsi apporter l'orientation adéquate à leur
carrière .Comme autre point on peut dire qu'à travers l'appréciation, il est possible
d'obtenir des informations importantes en ce qui concerne les points forts et ainsi que
les lacunes des salariés dans une organisation. Aussi, elle permet d'apprécier la
pertinence des actions du service du personnel lui-même et en particulier : la
formation, la rémunération, le recrutement et la promotion
Une entreprise, pour mieux atteindre ses objectifs, devrait, au moyen de l'évaluation
du rendement, fixer des objectifs spécifiques à chaque salarié afin que ces buts
puissent correspondre à ceux de l'entreprise. En d'autres termes, si l'évaluation
permet à l'organisation de pouvoir remplir ses obligations et atteindre les buts qu'elle
s'est fixée en donnant des directives spécifiques aux employés, elle ne se portera que
mieux. Les experts déclarent que la procédure d'évaluation permet d'abord d'aligner
les efforts individuels sur les objectifs généraux de l'entreprise. Donc il est question de
l'intérêt de l'entreprise lorsqu'on parle d'évaluation du personnel car des employés
compétents et performants équivalent une entreprise performante et
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concurrentielle .l'évaluation permet ainsi de donner à la juxtaposition des efforts de
chacun (salariés et hiérarchie) une orientation commune en cohérence avec la
stratégie de l'entreprise décidée par la direction. Ainsi, les critères mis en avant lors
de l'évaluation reflètent des réalités stratégiques de l'entreprise, ce ci permet de les
diffuser rapidement auprès de l'ensemble des salariés. Si l'organisation change de
stratégie, il est nécessaire pour les RH de modifier quelques critères d'évaluation pour
que cette évaluation soit mieux acceptée et soutenue par la direction.
Les RH sont particulièrement concernés par cette démarche puisque les résultats de
l'évaluation serviront de base pour mettre en place les politiques GRH que sont la
formation, la mobilité interne, les augmentations de salaires ou de primes, la décision
de licenciement... et aussi, l'évaluation peut être vue comme un moment particulier
qui permet de développer la communication entre l'encadrement et les collaborateurs.
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Elle doit également permettre aux agents de faire leur bilan Professionnel de manière
continuée dans une perspective de motivation et d'éviter l'arbitraire dans les rapports
des agents par une plus grande objectivité.
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VII. Comment impliquer les personnes dans l’élaboration et
l’implantation de la politique d’évaluation du personnel ? :
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implantation. Une troisième question devrait être ajoutée : à quoi servira
l’évaluation ? Il faut aborder la question de l’évaluation sous l’angle de la gestion
du changement de façon à aborder correctement les résistances, d’autant plus
que le mot « évaluation »à souvent une connotation péjorative ou négative.
o Permettre à chacune des personnes évaluées de porter un regard sur son
travail en incluant dans le processus d’évaluation une partie
d’autoévaluation.
L’amélioration de la qualité du travail et le développement professionnel exigent
que les personnes qui y contribuent puissent exprimer leur perception de la
situation. L’exercice d’autoévaluation permet à la personne évaluée d’apporter sa
contribution. cela favorise aussi l’établissement d’un dialogue entre l’évaluateur et
la personne évaluée.
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Chapitre 2 :méthodes et outils d’évaluation
Sommaire :
I. Les différentes méthodes d’évaluation
II. Les outils d’évaluation
III. Les critères d’évaluation
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I. Les différentes méthodes d’évaluation :
Si les différentes méthodes d’évaluation répondent aux mêmes finalités,
elles se différencient sur de nombreux points : la mise en place, le but
recherché et les outils
1-1 L'auto-évaluation :
Principe
L'auto-évaluation c’est l’évaluation personnelle de l’employé sur les
objectifs qu’il s’est fixé lui-même ou qu’il a établis avec son supérieur. Elle
n'est pas systématique dans les entreprises. Elle peut accompagner
l'évaluation. La méthode est d'ailleurs similaire, à travers un questionnaire
ou un formulaire rempli cette fois par l'évalué. Ce document est avant tout
un guide ouvert pour se poser les bonnes questions avant une rencontre
avec le n+1.
Pour qui ?
L'auto-évaluation peut être effectuée dans les entreprises de toutes les
tailles et de tous les secteurs, quel que soit le poste ou la fonction.
L'évalué doit toutefois avoir un minimum d'historique dans l'entreprise.
Avantages
L'auto-évaluation permet à l'évalué de se préparer à l'entretien et de
réfléchir à son argumentation.
Menée en parallèle avec une évaluation classique, l'auto-évaluation
permet de comparer la perception du manager à celle du salarié.
L'auto-évaluation implique le salarié dans le processus d'évaluation.
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Cette méthode réduit les conflits et constitue un outil efficace pour
élaborer des programmes de perfectionnement.
Inconvénients :
Le document produit peut être archivé. L'évalué est donc susceptible de
s'auto-censurer dans ses propos. Dans ce sens, c'est un exercice de
communication plus que d'expression libre.
Si le document ne balaye pas au travers de ses questions les
problématiques attendues par les salariés, l'exercice peut être perçu
négativement.
L'auto-évaluation est généralement comparée à l'évaluation effectuée par
le manager. Les décalages observés entre les deux versions sont
abordés lors de l'entretien individuel.
Pour qui ?
Le 360° est applicable dans toutes les entreprises. Il s'adresse aux
managers, cadres, responsables de projet et parfois aux agents de maîtrise.
Pour être pertinent, l'évalué doit avoir 1 à 2 ans de présence dans
l'entreprise.
Avantages
L'évaluation par l'entourage est anonyme.
Le remplissage du questionnaire prend 30 minutes à 1 heure.
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Le 360° est une photographie complète de la réalité perçue par l'entourage,
elle est réalisable pour des compétences précises.
Inconvénients
Il faut s'assurer de la disponibilité de toutes les personnes impliquées.
Les réponses sont parfois subjectives, ne reflétant pas forcément la vérité.
La qualité du rapport de restitution doit être fiable et exploitable pour que la
démarche soit fructueuse.
La réelle implication des évalués nécessite celle de la direction.
Les coûts liés au matériel (questionnaire et édition du rapport) et au
consultant (compter au minimum une journée).
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− Permettre au collaborateur évalué de s’approprier le mode d’évaluation
(questionnaire, guide…),
− Analyser le travail et mettre en place un référentiel de compétences par la
définition, pour chaque poste, des savoirs, savoir-faire et savoir être,
− Définir les compétences et caractéristiques professionnelles qui feront
l’objet de l’évaluation.
Quand ?
Une fois par an en début d’année mais un point semestriel peut être effectué
afin de prévoir des plans d’actions correctives.
Pour qui ?
L'entretien individuel est effectué dans les entreprises de toutes les tailles
et tous les secteurs, quel que soit le poste ou la fonction.
Avantages
Permet au supérieur d'exprimer ses jugements en direct.
Permet au salarié d'exprimer ses points de vue et d'aborder oralement les
besoins en formation ou les évolutions souhaitées
Inconvénients
Les facteurs liés à la personne et à l'environnement sont délicats à
aborder et peuvent mettre l'évalué en état de défense.
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Les DRH reprochent souvent aux managers de manquer de courage
durant les entretiens, d'où parfois les situations délicates et contraires
aux attentes des salariés qui peuvent suivre ces entretiens.
Pour qui ?
L'évaluation collective au travers d'un entretien collectif est envisageable
dans le cadre d'un projet ou pour une équipe autonome de travail.
Avantages
Faire le point collectivement sur le fonctionnement et la performance
d'une équipe, la gestion d'un projet.
L'intérêt peut être de juger de la cohésion d'une équipe ou d'un groupe.
Inconvénients
L'exercice est relativement "sportif".
Tout ne peut pas être dit à cette occasion.
Singulariser un individu est difficile dans ce contexte.
L'entretien collectif est en général suivi d'un entretien individuel afin
d'aborder des points plus précis.
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1-4 L'assessment center :E
Principe
L'assessment center, ou development center, est une démarche assez
marginale. Davantage utilisée pour le recrutement, elle permet également
d'évaluer la performance, les comportements, les compétences et les
potentiels des individus dans des situations données. L'évaluation, réalisée
en interne ou non, est individuelle mais les simulations (3 à 12) sont
individuelles, en face à face ou en groupe (4 à 10 personnes).
Pour qui ?
Cette méthode est employée uniquement dans les très grandes entreprises.
Elle s'adresse aux managers, chefs de projets et plus récemment à tous les
salariés.
Avantages
Etre jugé par un regard externe.
S'appuyer sur des simulations proches des situations de travail
réelles .Le résultat final est issu de la consolidation des résultats
obtenus avec les différents outils ou auprès des différents
observateurs.
Inconvénients
Très coûteux, c'est un véritable investissement.
L'évaluation est effectuée à partir de divers outils qui peuvent donner
des résultats différents.
La mobilisation de l'évalué va d'une demi journée à une semaine.
Les simulations peuvent avoir un côté artificiel.
1-5 Le coaching :
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Le coaching vise l’amélioration des performances, le développement des
aptitudes à court et à long terme. Le but du coaching est de libérer le
potentiel de la personne pour le porter à son niveau de performance
optimal. Il s’agit de lui apprendre à apprendre par lui-même plutôt que lui
faire ingurgiter un savoir extérieur, grâce à une intervention pédagogique
non directive.
Le coaching repose sur l’analogie avec le sport : l’évaluation doit amener
les personnes à un niveau de compétition optimal grâce au contrôle et à
l’inhibition de tous les obstacles internes. Le management par objectifs est,
là aussi, de rigueur. Ainsi cette approche repose sur l’idée que la
performance s’améliore lorsque des objectifs précis sont établis et que le
salarié est impliqué dans leur détermination.
On distingue à cet égard 3 déclinaisons :
Objectif global : c’est l’objectif ultime (devenir le leader sur le marché …) ;
ce but global est rarement sous le contrôle de la personne ; il constitue la
vision à atteindre qui donne la dynamique.
Objectif de performance : Il est sous le contrôle de la personne et permet
de déterminer et de mesurer ses progrès (vendre x produit le mois prochain
…) pour approcher l’objectif global.
Plan de travail : Il doit être rigoureux et systématique pour atteindre
l’objectif de performance.
Elle est encore appelée méthode de rangement direct. Elle est la plus
simple à implanter : le supérieur classe les employés selon leur rendement
global, du meilleur au plus faible ou d'autres aspects en rapport avec la
qualité du travail, le respect des échéances... Les experts précisent aussi
que cette méthode est utile dans une petite entreprise car « plus le nombre
d'employés est grand, plus il est difficile de prévoir les différences, en
particulier quand la plupart des employés ont un rendement moyen ».
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1-7 La méthode de rangement alternatif :
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Cette méthode est toujours conseillée, elle implique que l'on compare
chaque employé avec les autres, deux à deux, en utilisant dans chaque cas
une norme unique pour désigner le meilleur des deux. Au final, on fait le
classement comme suit : pour chaque employé, on compte le nombre de
fois où on l'a jugé supérieur à un autre ; ensuite, les employés sont placés
par ordre décroissant. Cette méthode par rapport aux autres est plus facile
pour départager les meilleurs individus.
- L'élaboration des objectifs pour la période à venir et la liste des actions qui
contribueront à leur atteinte.
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La méthode « d’évaluation par lettre d’objectifs assignés » est indiquée pour
le personnel cadre.
Pour ce type d’évaluation, le processus est conduit en 2 étapes :
Le 1er entretien (ou entretien initial) est fait au début de la période pour
déterminer dans la lettre individualisée, les objectifs à réaliser (les sources
d’informations sont les rapports, le budget, le programme d’activités, etc.) ;
-Prévoir les moyens qui seront mis à sa disposition,
-Discuter les critères de mesure de performance ;
Le 2ème entretien (ou entretien final) est fait en fin de période d’activités
pour :
- Apprécier ses résultats obtenus
- Valider les appréciations proposées par le supérieur hiérarchique.
Entre les deux étapes, chaque agent peut, à la fin du premier semestre
par exemple, apprécier le niveau de réalisation des objectifs qui lui ont
été assignés ; s’il constate de lui-même qu’il enregistre un retard sur
l’atteinte de ses objectifs, il doit prendre les dispositions nécessaires
pour améliorer ses performances ou convenir avec son supérieur
hiérarchique de la révision à temps des objectifs concernés.
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supérieur hiérarchique. Il doit viser la fiche d’évaluation pour confirmer qu’il
a eu connaissance de l’appréciation de son supérieur hiérarchique. En cas
de désaccord, sur l’appréciation des résultats obtenus, l’avis du DG est
sollicité.
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Elle met en exergue les points forts et faiblesses de l'évalué, ses
chances de succès et les démarches pour rectifier si nécessaire. Les
auteurs disent que cette méthode ne permet pas les promotions ou
comparaisons entre salariés, mais elle est efficace pour déclencher des
actions de formation ciblées. Cette méthode a comme inconvénient
qu'elle ne donne pas l'occasion à l'évaluateur et l'évalué d'avoir un réel
échange.
1-16 Méthode du choix forcé :
1-17 L'évaluation par le supérieur : elle dit que celui-ci est la personne toute
désignée pour apprécier la qualité du rendement du collaborateur. Toutefois,
certaines personnes sont souvent invitées à participer à ce processus. Ce
genre d'intervention crée un climat d'ouverture et améliore la qualité des
relations entre le supérieur et le subordonné.
1-18 L'évaluation par les pairs : est l'évaluation d'un employé par ses
collègues de travail pour fournir de bons indicateurs de son rendement. Cette
évaluation peut être moins efficace si l'entreprise rémunère son personnel au
rendement ; cela favorise la concurrence et dégrade la confiance mutuelle.
1-19 L'évaluation par les subordonnés : permet aux employés de
donner l'idée qu'ils ont de leur supérieur. Ils peuvent pourtant
surestimer le rendement de leur supérieur ou évaluer celui-ci en
fonction de sa personnalité
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1-20 L'évaluation par la clientèle : est l'évaluation que les clients
effectuent sur leur satisfaction face à certains produits ou services
fournis ; En plus de lister ces types d'évaluation.
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Être le reflet de votre philosophie, de vos valeurs et de votre vision
d’entreprise
Pour créer une grille d’évaluation du personnel efficace, retenez les points
suivants :
Terminez par une section de suivi où vous pourrez inscrire les étapes de
la mise en œuvre du plan d’action, les besoins en formation, les
perspectives de promotion, etc.
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B-exemple d'une grille d'évaluation de rendement :
Toutes les évaluations complétées doivent être signées par l'employé.e et son
superviseur.
Toutes les évaluations doivent être versées au dossier personnel des employé.es.
Partie A
Auto-évaluation
2. Selon vous, quelles sont les trois tâches les plus importantes de votre poste?
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Partie B
Évaluation des compétences professionnelles
1. Organisation
2. Planification
3. Gestion du temps
(y compris la qualité du travail, la ponctualité)
4. Connaissances
a) vouloir s'améliorer
b) initiative, auto-motivation
7. Travail d'équipe
a) capacité de traiter avec les autres
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employé.es et avec les pairs
b) contribution à l'organisme
9. Qualité du travail
a) créativité
b) initiative
c) flexibilité
Commentaires :
______________________________________________
________________________________________________________
___
________________________________________________________
___
________________________________________________________
___
Partie C
Habiletés personnelles
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Cette évaluation doit être complétée individuellement par l'employé.e et le
superviseur.
1. Confiance en soi
2. Satisfaction relative au travail
3. Auto-motivation
4. Attitude face au travail
5. Engagement, dévouement
6. Fierté au travail et professionnalisme
7. Ponctualité, présence
8. Présentation, apparence
9. Leadership
Commentaires :
______________________________________________
_________________________________________________________
__
_________________________________________________________
__
_________________________________________________________
__
Commentaires : ____________________________________________
__
_________________________________________________________
__
_________________________________________________________
__
_________________________________________________________
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__
Signature de l'employé.e
______________________________________
Signature du superviseur
______________________________________
Date _______________
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On évalue alors : les compétences et la productivité, l'atteinte des objectifs.
On fixe ensuite de nouveaux objectifs et les moyens nécessaire à leur
réalisation. Le système d'évaluation du personnel doit rester un échange
entre les managers et les collaborateurs où on identifie les attentes des
évalués par rapport aux besoins et projet d'entreprise.
Dans les organisations internationales ou décentralisées, comme la
distribution, il est beaucoup plus pratique de dématérialiser les campagnes
d'évaluations, qui peuvent alors être pilotées sereinement par le
département RH. Avec Talent soft Evaluation, le module d'évaluation est
accessible simplement par Internet. Les évaluations sont alors
harmonisées, intégrées directement par les collaborateurs évaluateurs puis
analysables par le département RH pour décider des plans de formation,
rémunération et recrutement.
III. Les Critères d’évaluation :
Voici quelques exemples de critères d’évaluation qui pourront vous inspirer dans
l’élaboration d’une grille d’évaluation. Tout n’ont pas la même importance selon les
organisations et selon les postes. Il s’agit d
1- Indicateurs personnels :
o Créativité
o Fiabilité
o Aptitude à l’analyse, rigueur, esprit critique
o Jugement
o Adaptabilité aux situations nouvelles, aptitude au changement
o Esprit d’initiative
o Esprit d’équipe
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o Ethique professionnelle
o Expression écrite et orale
o Respect des délais
o Motivation implication personnelle
o Rapidité d’exécution des taches
o Autonomie
2- Indicateurs de relation à l’organisation
o Intégration à l’organisation
o Qualité des rapports entre les personnes et les instances de l’organisme
o Esprit de solidarité, sens de coopération et de l’entraide
o Confidentialité professionnelle
o Neutralité professionnelle (formateur, intervenant)
o Respect des procédures et des règles internes
o Connaissance de l’organisation interne
3- Indicateurs professionnels
o Facilité de contact, relation avec les membres, les participants
o Suivi des activités
o Gestion du temps
o Technicité, savoir-faire
o Connaissances (scientifiques, techniques, financières, comptables,
psychologiques)
o Efficacité, identification des priorités
o Qualité du travail
o Méthode du travail, programmation des taches
o Capacité d’influence
o Connaissance du milieu auprès du quel intervient l’organisation
o Connaissance et application des pratiques de l’organisation ( ex : éducation
populaire, féminisme)
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o Réalisations
o Talent d’animation
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Chapitre 3 : les démarches d’évaluation
Sommaire :
I. Les composantes du processus d’évaluation
II. Les phases de l’évaluation
III. Comment mettre en place un système
d’évaluation ?
IV. Etapes incontournables pour la mise en place
d’un système d’évaluation
V. Avantages et limites de l’évaluation
VI. Conditions de succès d’un programme
d’évaluation
VII. Les erreurs de l’évaluation
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I. Le processus de l’évaluation :
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Gestion des changements, si nécessaire
Le processus :
objectif spécific
concepts et objectifs
portée de projet
parties prenantes questions clés
collecte de données
données indicateurs plan d'action
analyse des données
méthodologie méthode de collecte mise en oeuvre du
analyse critique des
communication de données plan d'action
résultats
equipe méthode d'analyse gestion des
présentation des
plan de travail de données changements dans le
résultats
plan de projet
budget
communication
termes de référence
dynamique du
groupe
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étroitement aux besoins d’information des différentes parties prenantes. En
outre, certaines phases peuvent se recouvrir partiellement.
Chaque processus d’évaluation est unique. Il faudra donc mettre au point
un processus adapté à la nature, aux objectifs et à la portée du projet à
évaluer. Il conviendra d’impliquer vos parties prenantes du début à la fin
dans ce processus, quel qu’il soit. Sans un niveau adéquat de participation
des parties prenantes, votre évaluation risque de ne pas donner les
résultats escomptés en termes d’apprentissage et d’impact.
Elabore et gérer un processus d’évaluation du personnel, c’est répondre à 6
grandes questions : pourquoi ?qui ?comment ?par qui et quelles suites.des
questions pour les quelles on trouvera des personnes adaptées à
l’organisation, mais qui tiendront compte constamment des buts de
l’évaluation du personnel :
L’amélioration de la qualité du travail en tant qu’organisation et le
développement professionnel de la personne évaluée.
La politique d’évaluation du personnel doit contenir des réponses aux
questions suivantes :
Le processus d’évaluation
Pourquoi Qui
Pourquoi évaluer ?il s’agit de Le « qui » sont les personnes à
déterminer la philosophie et les buts de
la politique d’évaluation du personnel évaluer.il faut bien préciser la
catégorie de personnel qui doit être
évalué
Vise-t’on- l’évaluation des personnes
salariés régulières ou de celles ayant
d’autres statuts ?
Une fois cette question réglée, la
deuxième interrogation est la
suivante : veut-on évaluer tous les
groupes de personnes salariés ou
44
seulement un ou deux groupes ?
Suite du processus
Comment Par qui Quand Quelles suites
Le « comment» Il s’agit de Il s’agit de Il s’agit d’identifier
se sont les déterminer les déterminer à les suites au
instruments ou rôles et quelle fréquence processus
les outils responsabilités et à quel moment d’évaluation.
utilisés pour des acteurs la direction et le -Le processus
évaluer le (conseil personnel doivent d’évaluation est-il
travail ou d’administration, être évalués : terminé ?
favoriser le équipe de Coordonnateur -ya-il un suivi à
développement travail, directeur ou directeur faire ?
professionnel …) -Une ou deux fois o Perfectionnemen
de la personne L’élaboration et par année ? t
évaluée. Il l’application du Personnel o Amélioration
s’agit entre processus -Une ou deux fois o Modification de
autres des d’évaluation : par année ? comportements
outils suivants : Qui fera partie -Tout le o Acquisition de
Questionnair du comité personnel à la matériel et
e d’évaluation ? même période de d’équipement
Analyses Qui élabora l’année ou à des o Formation
contextuelles les grilles périodes continue
Grilles d’évaluation ? différentes ? o Coaching, suivi,
d’analyse Qui seront les
encadrement
Grilles évaluateurs ?
o Délais de suivi
d’observation C’est aussi se
de l’évaluation
Grilles demander :
Qu’on est-il de la
d’évaluation Quelles sont
formation des
Rencontre les sources
évaluateurs ?
45
d’évaluation de Devait-il y avoir
Auto l’évaluation ? une phase
évaluation Quelles sont d’évaluation du
Evaluation les personnes processus
par les à consulter d’évaluation ?
paires dans le
Ce sont les processus
outils ou les d’évaluation ?
instruments
développés et
utilisés pour
évaluer les
critères et les
objets en
fonction des
buts visés par
l’évaluation.
46
II. LES DIFFERENTES PHASES DE L’EVALUATION :
- formation
- nouveaux objectifs
- évolution de carrière
- réorganisation du travail
- information claire : finalités, enjeux, objectifs, règles, modalités du
dispositif, …
- donner la possibilité aux salariés de préparer leur évaluation
- clarté sur les outils et méthodes utilisées
47
- donner la possibilité aux salariés de s'auto-évaluer sur tout ou partie du
dispositif
- permettre un espace de négociation sur les actions qui résulteront de
l'évaluation
Cette procédure nécessite l'implication du salarié
Conditions de réussite:
- différentes attitudes
B. le contenu de l’entretien :
STRUCTURER L’ENTRETIEN
Faire une introduction
Détermine le ton, la dynamique, la réussite ou l’échec de l’entretien
Accueillir, mettre à l’aise
Annoncer le temps dont on dispose, l’objectif de l’entretien
Annoncer la structure de l’entretien
rassurer psychologiquement l’évalué
Le collaborateur fait lui-même le bilan de son année
Le responsable évalue et recherche avec le collaborateur l’accord sur les
points forts et les points à améliorer
Conformité entre résultats et prévisions
Recherche d’accord sur jugement
Reconnaissance positive des réussites
Remarques et explications sur les échecs
- Communiquer son appréciation globale
Synthèse de la performance selon échelle de niveaux
Contribution insuffisante par rapport à la fonction
Contribution attendue
Contribution supérieure
Contribution exceptionnelle
- Recherche en commun des moyens et des solutions à mettre en œuvre
pour l’amélioration des points faibles
49
Décisions à prendre pour le développement personnel de l’évalué et
pour l’augmentation de sa compétence
Avis, propositions, solutions suggérés par le collaborateur
- Aborder l’avenir
Peut-il, veut-il continuer dans cette fonction ?
Peut-elle avoir des développements possibles et intéressants ?
Veut-il se développer en s’orientant vers d’autres fonctions ?
Comment voit- il sa carrière dans les années à venir ?
Point de vue du responsable ?
Ambitions et motivations du collaborateur ?
- Négocier et fixer les nouveaux objectifs
- Formaliser en commun l’entretien d’évaluation
Réactions de subordination
50
- un contrat moral
- un pacte de progrè
Entre les deux interlocuteurs
Il n’y a pas de système figé, le meilleur est celui qui s’adapte à la nature de
l’entreprise. Il doit y avoir des rencontres périodiques compte tenu de
l’évolution rapide de l’environnement
51
en cas de mauvaises passes. D’autres abondent dans le même sens en
soulignant que la fréquence dépend de l’entreprise et de son
environnement, et qu’il peut y avoir des évaluations permanentes sans
formalisation.
En effet, l’entretien d’évaluation est un outil de management destiné non
seulement à dresser le bilan professionnel et comportemental d’un
collaborateur, mais aussi à définir les moyens d’améliorer sa contribution
aux performances de l’entreprise. Ce n’est pas un système rigide de
notation. Ce n’est pas non plus une simple rencontre informelle durant
laquelle le collaborateur subit sans broncher les pulsions hiérarchiques de
son supérieur. L’évaluation est basée sur un échange. D’une part,
l’évaluateur vise, notamment, à faire le point sur la cartographie des
compétences, améliorer les relations interpersonnelles, estimer les
possibilités de promotions et clarifier les objectifs individuels, en rapport
avec ceux de l’entreprise. De l’autre, l’entretien permet au collaborateur de
collecter des informations sur la qualité de ses prestations, préciser la
définition de sa (ou ses) mission(s), discuter le plan de carrière, la
rémunération...
L’idéal est de donner 70% du temps de parole à l’évalué parce qu’il s’agit
pour l’évaluateur d’écouter. Ces moments annuels sont également
importants dans la mesure où on ne se focalise pas uniquement sur les
rapports évaluateur-évalué, mais aussi de se pencher sur les
problématiques qui touchent l’entreprise de manière générale.
52
et former aussi bien les évaluateurs que les évalués. Il faut qu’il ya une
culture d’entreprise qui permet justement que l’entretien soit généralisé mais
surtout bien compris par l’ensemble des concernés. A titre d’exemple,
quelques groupes font circuler des guides d’entretien d’appréciation à tous
les niveaux. Ces documents mettent notamment l’accent sur les objectifs, le
système de notation, les principaux points à discuter et les différentes
étapes du processus.
D’autre part, certains managers avancent qu’on peut aller plus loin en
impliquant certaines personnes à mettre en place le système le plus adapté
à l’entreprise. Le fait d’impliquer certains à proposer ou faire intégrer des
compétences clés dans l’évaluation permet de le rendre plus accepté par
les collaborateurs. Par exemple, le fait d’avoir l’assentiment des
représentants du personnel, ou du syndicat, sur la méthode mise en œuvre,
donne plus de crédibilité à l’opération.
Bien évidemment, la direction RH a le rôle le plus important pour orchestrer
ces entrevues mais elle n’est pas la seule. Qui doit en principe évaluer ? a
priori, la charge revient au supérieur direct parce que c’est lui qui a défini les
objectifs de départ, connaît parfaitement la personne… mais d’autres
personnes peuvent être associées. Il ya aussi ce qu’on appelle le principe
de la collégialité. En d’autres termes, utiliser le forced ranking ou la notation
forcée. Il explique que cette méthode anglo-saxonne qui date des années
80 est une méthode transversale d’évaluation de performance qui prend en
considération les objectifs individuels de l’évalué ainsi que sa contribution à
la réalisation des objectifs globaux de l’entreprise. C’est un système
d’évaluation «collégial» qui permet à chaque membre d’un comité
d’évaluation de juger tous les collaborateurs de l’entreprise, sans se limiter
à ceux de sa propre direction. Un collaborateur est évalué en fonction de
ses compétences globales et classé par rapport aux collègues dont les
postes ont le même poids dans l’entreprise. L’évaluation est forcée car, sur
100 collaborateurs, il y aura un numéro 1 et un numéro 100.le principe est
de forcer les managers à faire des choix sérieux sur la performance du
53
personnel afin : d’augmenter l’esprit d’équipe aux bornes d’une entreprise,
ceux qui contribuent au succès de l’ensemble de l’entreprise soient mieux
notés que ceux qui se bornent à contribuer au succès de leur service
uniquement ; d’obliger les responsables évaluateurs à intégrer des avis
externes à leur direction, permettant d’avoir plus de cohérence d’ensemble
et de diminuer les effets «silos» ; d’honorer les performances sur la base
d’éléments rationnels, compris par tous ; et enfin de renforcer la nature de la
décision d’attribution, qui est prise par le comité d’évaluation et non plus
que par une direction, une personne...
Il se produit ainsi une solidarité de décision, qu’elle soit en faveur ou en
défaveur d’un collaborateur. Un collaborateur félicité par le comité apparaît
sur les radars de l’ensemble des directions comme collaborateur potentiel à
récupérer chez soi, et créer, de facto, un système de «high-potential», ou de
«star système», lui-même attractif pour la marque employeur, sur le
marché.
Naturellement, cette méthode n’est pas la seule ; il en existe d’autres
comme le 360 degrés, l’assessment center. L’essentiel pour l’entreprise est
d’appliquer la mieux adaptée à son activité et à son environnement.
En résumé, l’évaluation est donc un projet à préparer sur le long terme. Dès
lors, il est indispensable d’avoir une DRH bien structurée et une
organisation claire. Comment évaluer si on n’a pas de référentiel de
compétence, de fiche de poste, une stratégie de rémunération ?
A l’approche de la période d’évaluation, certaines entreprises informent leur
personnel une quinzaine de jours à l’avance pour que chacun puisse
préparer ses arguments. Certains insistent sur le fait que l’entretien doit se
dérouler en dehors du cadre institutionnel (le bureau du chef). L’objectif est
de le dédramatiser et de faire en sorte qu’il soit un moment d’échange
bénéfique. Certains managers préconisent carrément d’organiser, à un
certain niveau hiérarchique, la séance, dans un restaurant, autour d’un
54
repas. Les échanges seront plus détendus, mais on ne doit surtout pas
oublier qu’il s’agit avant tout de faire le point sur le travail, les objectifs, les
performances, les moyens à mettre en œuvre pour progresser… Du
sérieux, en somme.
L’essentiel est d’établir des règles claires ; il ne doit y avoir ni règlement de
comptes ni complaisance. A l’évidence, ces recommandations sont très
importantes. Parfois, les évaluateurs ont tendance à ménager leurs
collaborateurs ou, tout simplement, n’ont pas la force de leur dire la vérité
en face. Au total, l’objectivité doit primer, même s’il est parfois difficile pour
un évaluateur de faire accepter toutes ses remarques. D’où l’intérêt du
forced ranking.
De toutes les manières, en cas de divergences, l’évalué et l’évaluateur ont
toujours la possibilité d’en faire part au responsable hiérarchique (n+2) pour
convenir, après concertation, d’une position définitive.les résultats sont pris
en considération pour les bonus annuels et les augmentations de salaires,
sans que cela ne soit systématique. Aussi on insiste sur le fait qu’il ne faut
jamais faire une promesse qu’on ne peut pas tenir.
Finalement, il est utile de récompenser les performants. Mais le plus
important pour l’entreprise est de se projeter dans l’avenir. Autrement dit,
adapter ses ressources humaines à l’évolution de l’entreprise et de son
environnement par la formation, la mobilité interne et le coaching.
Autrement dit, il faut aider les moins performants à se mettre au rythme de
l’entreprise, en les accompagnant en fonction des difficultés identifiées.
Difficultés, faut-il le souligner, qui peuvent provenir du mode de
management. Si les échanges ne sont pas restrictifs, le manager pourrait
aussi s’apercevoir qu’il a des attitudes à changer ou des initiatives à
prendre pour mener son ou ses collaborateurs, de l’avant. Encore faut-il
qu’il comprenne les enjeux et soit en mesure de bien conduire l’entretien. A
cet égard, les spécialistes insistent sur la nécessité de former les
évaluateurs. Certes, un manager connaît ses collaborateurs, mais n’est pas
55
toujours en mesure d’affronter ces moments, souvent solennels, où peut se
jouer une carrière.
56
Mais il serait judicieux de confier ce travail à une "task - force" composée de
membres de l'encadrement qui aura par la suite à procéder à cette
évaluation.
Cette commission pourrait demeurer après la mise en route de
l'appréciation, pour traiter des cas litigieux, ou des appels éventuels de la
part des évalués.
4. La formation des évaluateurs :
Beaucoup de séminaires sont montés pour préparer les appréciateurs à
l'entretien. Ces formations mettent l'accent sur : les avantages potentiels de
l'appréciation pour l'encadrement et pour les collaborateurs, la technique de
l'entretien de face à face, la résolution des problèmes de l'entretien. En
principe, on ne devrait pas déconnecter ces formations des autres
formations de management (leadership notamment) diffusées dans
l'entreprise, pour que les questions concernant ces thèmes, soient toujours
cohérentes avec la philosophie du management de l'entreprise. Parfois
cette formation est l’occasion unique de former l’encadrement à l’exercice
d’un leadership…
5. L'information du personnel :
L'information doit présenter la démarche, le déroulement et les thèmes de
l'appréciation, les moyens de préparation de l'entretien, les suites qui lui
seront données, les voies éventuelles de recours. Cette information devrait
impliquer les supérieurs directs et la direction"
V. Avantages et limites de l’évaluation :
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carrières). L'évaluation permet de connaître les attentes des salariés et d'y
répondre (formation, mobilité, rémunération...)
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notation, grilles d'évaluation) peuvent générer des effets de halo (réponses
tranchées positivement ou négativement), et que l'évaluation est source de
stress. Par ailleurs, l'enjeu de l'évaluation peut conduire l'évalué à se
censurer et la pratique d'une évaluation individuelle est parfois en
contradiction avec des exigences de travail en équipe
VI. Conditions de succès d’un programme d’évaluation :
Implication du manager
Formation et préparation du manager (capacité a s’exprimer avec
franchise et honnêteté, gestion des conflits éventuel, équilibre
entre points forts et faibles dans l’évaluation, etc )
Implication et préparation du collaborateur
Réel impact sur l’avenir du salarié(lien démontré avec autres outils
et pratiques de GRH)
Exemplarité de la hiérarchie à tous les niveaux de l’entreprise pour
témoigner de l’importance et de la rigueur de l’évaluation
Critères de l’évaluation explicites et connus de tons
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Accompagnement régulier sur le poste de travail. L’évaluation ne
doit pas être le seul moment ou l’on s’exprime sur les objectifs et
les résultats du collaborateur
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de la plupart des candidats n'est pas aussi bon qu'il devrait l'être, et par
conséquent noter à la baisse le bon rendement d'un candidat. D’autre
part, l'examinateur peut être réticent à l’idée de devoir affronter la
réaction émotionnelle d'un candidat ou de l'instructeur qui l'a
recommandé, et par conséquent surévaluer un mauvais rendement.
Cette erreur peut aussi être due au fait qu’un examinateur ne veut pas se
donner la peine de faire l’effort de prendre une décision. Il est plus facile
de donner une note moyenne.
Erreur de générosité :
Erreur de sévérité :
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se voir attribuer une note trop élevée ou trop faible. L'erreur
d'indulgence se classe dans cette catégorie. L'indulgence puise
sa source dans les préférences, les aversions, les opinions, les
idées préconçues, les caprices de l’examinateur et dans
l'influence politique des gens ou de la collectivité. Par exemple,
lorsqu'il fait subir un test à un ami, à une connaissance ou à une
personne connue, l'examinateur peut donner une note élevée
non méritée ou faire une erreur de stéréotype.
Erreur de stéréotype :
Erreur de logique :
62
Erreur de critère restrictif :
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Les erreurs sont présentées sur papier de façon claire et évidente;
toutefois, en conditions pratiques de test en vol, ce n’est pas
toujours aussi évident. La plupart du temps, deux erreurs ou plus
se combinent sans qu’il soit facilement possible de les dissocier et
de les identifier. L’examinateur doit donc connaître ces erreurs et
faire en sorte qu’elles ne viennent pas influer de quelque façon
que ce soit sur les tests qu’il dirige, de manière à garantir la
validité de ces derniers.
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