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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
_______________________

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET


_______________________

SECRETARIAT GENERAL
_______________________

Direction Générale de la Planification


_______________________

Direction de la Coordination du Suivi


et des Evaluations des Programmes
_______________________

MADAGASCAR
COOPERATION AU DEVELOPPEMENT

TENDANCES GENERALES
ET APERCU DU FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

Rapport 2001

PPN
NUUDD
PPR
ROGRAMME MAG/9977//000077 –– D
O G R A M M E M A G / DAAPP11

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AVANT-PROPOS

Depuis 1996, le Ministère de l'Economie, des Finances et du Budget produit


annuellement, en collaboration avec le PNUD, un Rapport sur la Coopération au
Développement, en vue de renforcer les capacités nationales de gestion de l'aide.

L’aide extérieur reste encore une composante essentielle du financement des


programmes de développement économique et social mis en œuvre par le Gouvernement
qui vise à réduire de moitié le taux de pauvreté en l’espace de dix ans, à travers la
promotion d’un développement rapide et durable. Ce Rapport sur la Coopération au
Développement a dans ce sens toute son importance, car il fournit aux acteurs de
développement des informations précieuses permettant d’apprécier nos capacités
d’absorption financière, de s’informer sur l’évolution et les affectations des ressources
extérieures.

Ce Rapport constitue ainsi un outil d’analyse de l’Aide Publique au


Développement (APD). Il traite chaque année un secteur déterminé, et dans cette version
2001 c’est le secteur Santé qui a été retenu comme thème principal, vu l’importance
accordée à ce secteur dans les Objectifs de Développement du Millénaire et dans la
stratégie de réduction de la pauvreté.

Nous tenons à remercier les départements ministériels, les missions diplomatiques


et de coopération, les organismes internationaux ainsi que les ONGs qui ont apporté une
contribution efficace et appréciable dans la réalisation de cet ouvrage.

Le Ministre de l'Economie, des Finances et du Budget

Benjamin Andriamparany RADAVIDSON

3
CADRE D'ELABORATION
DU RAPPORT SUR LA COOPERATION AU DEVELOPPEMENT

Le Rapport sur la Coopération au Développement (RCD) est un document annuel


qui présente les analyses sur les grandes tendances de l'Aide Publique au
Développement (APD) selon les donateurs, les types d'assistance, les secteurs/sous-
secteurs et les conditions d'octroi. Sa production permet de fournir des éléments
complémentaires aux analyses de l'APD réalisées tant par les Institutions Nationales
que les Organismes Internationaux de Coopération.

Il est d'usage dans la production du RCD d'approfondir les analyses portant sur
un thème spécifique au développement du pays. Pour l'année 2001, le thème retenu est
le "Financement du secteur Santé". Le choix de ce thème découle de la nécessité
d'éclairer davantage les acteurs nationaux et internationaux, sur la nature et le type des
aides fournies au secteur où les manifestations de la pauvreté y étant les plus
ressenties par la population. A cet effet, les résultats de l'étude sur le secteur Santé qui
a été réalisée cette année par la Direction Générale de la Planification, ont servi à
enrichir le contenu du présent rapport. Le RCD 2001 consacre ainsi une section spéciale
à l'analyse du financement public et de l'APD au secteur Santé.

La production du RCD relevait exclusivement du PNUD durant les premières


années de sa parution. De 1996 à 2000, son élaboration a été le fruit d'une collaboration
avec le Gouvernement Malgache. Ces cinq années de travaux conjoints ont permis
d'opérer un transfert progressif de la méthodologie et des outils vers les Institutions
Nationales, aujourd'hui bien outillées pour relayer le PNUD. A partir de l'année 2001, la
production du RCD est confiée entièrement au Gouvernement Malgache. Le PNUD, pour
sa part, a continué d'accompagner les Institutions Nationales, en apportant une
contribution matérielle à la réalisation du RCD. Les différents outils qui ont servi au fil
des années au traitement des données et à l'analyse de l'APD ont été mis à la
disposition de la Direction Générale de la Planification.

Nous voudrions réitérer nos vifs remerciements à toutes les personnes et


Institutions qui ont permis la production tous les ans du RCD. Nous espérons qu'elles
continueront d'accorder, comme par le passé, une grande disponibilité à l'égard des
Institutions Nationales autant qu'elles l'ont manifestée à l'endroit du PNUD pendant plus
d'une décennie de collaboration.

Bouri SANDHOUIDI

Représentant Résident du PNUD

4
SOMMAIRE
SOURCES ET METHODES.............................................................................. 18

1. SOURCES D’INFORMATIONS :.......................................................................................................18


2. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES ......................................................................................18

CLASSIFICATION PAR SECTEUR ................................................................... 19

DEFINITION DES TERMES............................................................................. 22

2. COOPERATION TECHNIQUE LIEE A DES PROJETS D’INVESTISSEMENTS (ITC) : .....................................22


3. PROJET D’INVESTISSEMENT : ......................................................................................................22
4. AIDE AUX PROGRAMMES/AIDE BUDGETAIRE OU APPUI A LA BALANCE DES PAIEMENTS (PBB) :..............22
1. COOPERATION TECHNIQUE AUTONO-ME (FTC) :.............................................................................22
ENGAGEMENT :.............................................................................................................................22
DEBOURSEMENTS : .......................................................................................................................22
DON : ..........................................................................................................................................22
PRET : .........................................................................................................................................22
5. FORMATION INTERNATIONALE DE COURTE DUREE (IS) :...................................................................23
6. FORMATION NATIONALE DE COURTE DUREE (NS) : .........................................................................23
5. AIDE ALIMENTAIRE (FOA) :.........................................................................................................23
6. ASSISTANCE ET SECOURS D’URGENCE (ERA) : ..............................................................................23
1. CONSULTANT INTERNATIONAL (IC) : .............................................................................................23
2. CONSULTANT NATIONAL (NC) : ....................................................................................................23
3. EXPERT INTERNATIONAL (IE) :.....................................................................................................23
4. EXPERT NATIONAL (NE) : ...........................................................................................................23

DONNNEES DE BASE ..................................................................................... 24

TAUX DE CHANGE......................................................................................... 26

SECTION II.1 : PRESENTATION GENERALE................................................... 28

II.1.1 POSITION GEOGRAPHIQUE...............................................................................................28


II.1.2 CLIMAT ET VEGETATION .................................................................................................28
II.1.3 POPULATION .................................................................................................................29
II.1.4 STRUCTURES POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE .....................................................................29
II.1.5 RESSOURCES NATURELLES .............................................................................................30
II.1.6 INTEGRATION REGIONALE ...............................................................................................32

SECTION II.2 : SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE ................................. 34

II.2.1 LES INDICATEURS MACRO ECONOMIQUES EN 2001 ..................................................................34


II.2.2 SITUATION SECTORIELLE ......................................................................................................37
II.2.3 SITUATION SOCIALE ............................................................................................................40
5
SECTION II.3 : PLANIFICATION ET COORDINATION DE L'AIDE ..................... 42

II.3.1 PLANIFICATION ET GESTION DE L'ECONOMIE ............................................................................42


II.3.2 COORDINATION DE L'AIDE .....................................................................................................42
II.3.3 L’IPPTE ET L’ALLEGEMENT DE LA DETTE DE MADAGASCAR ......................................................45

SECTION III-1 : TENDANCES ET CARACTERISTIQUES GENERALES DE L’AIDE50

SECTION III-.2. AIDE EXTERIEURE PAR TYPE D'ASSISTANCE.......... 54

III.2.1 PROJETS D'INVESTISSEMENTS ...............................................................................................55


III-2 2 AIDE PROGRAMME/BUDGET OU APPUI A LA BALANCE DES PAIEMENTS. .......................................56
III-2 3 COOPERATION TECHNIQUE. ..................................................................................................56
III-2-4 AIDE ALIMENTAIRE : ............................................................................................................57
III-2-5 ASSISTANCE ET SECOURS D'URGENCE : ..................................................................................57

SECTION III-3. AIDE EXTERIEURE PAR DONATEUR...................................... 58

III.3.1 AIDE EXTERIEUR PAR DONATEUR ...........................................................................................58


III- 3.2. L'AIDE MULTILATERALE .....................................................................................................63
III.3.2. AIDE BILATERALE...............................................................................................................67

SECTION III-4. AIDE EXTERIEURE PAR SECTEUR ........................................ 70

III-4-1 LES SECTEURS DE CONCENTRATION .......................................................................................71


III-4-2 LES SECTEURS DE MOYENNE CONCENTRATION ........................................................................73
III-4-3 LES SECTEURS DE FAIBLE CONCENTRATION ............................................................................75

SECTION III-5. AIDE EXTERIEURE PAR CONDITION ..................................... 77

SECTEUR IV-1 : LA SITUATION SANITAIRE ET LA POLITIQUE NATIONALE DE SANTE


..................................................................................................................... 84

IV-1-1 L’ETAT SANITAIRE DE LA POPULATION ....................................................................................84


IV-1-2 CADRE INSTITUTIONNEL .......................................................................................................84
IV-1-3 LE PERSONNEL DE SANTE .....................................................................................................85
IV-1-4 LA POLITIQUE NATIONALE DE SANTE ......................................................................................86

SECTION IV-2 : LE FINANCEMENT PUBLIC DU SECTEUR SANTE ................... 88

IV-2-1 EVOLUTION DES FINANCES PUBLIQUES ...................................................................................88


IV-1-2 LE FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE ...................................................................................92

SECTION IV-3 : LA PLACE DE L AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT DANS LE


SECTEUR SANTE........................................................................................... 95

IV-3-1 REPARTITION PAR GROUPE DE DONATEUR DE L’AIDE AU SECTEUR SANTE ....................................97


IV-3-2 REPARTITION PAR TYPE D’ASSISTANCE DE L’AIDE AU SECTEUR SANTE.........................................98
IV-3-3 REPARTITION PAR CONDITION DE L’AIDE AU SECTEUR SANTE : ...................................................99

6
7
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 01 : Performances économiques 35

Tableau 02 : Evolution de quelques principales productions agricoles 38

Tableau 03 : Evolution de quelques productions industrielles 38

Tableau 04 : Evolution d'indicateurs touristiques 39

Tableau 05 : Evolution de la situation de pauvreté 40

Tableau 06 : Répartition du taux d’incidence de la pauvreté 40

Tableau 07 : Evolution des indicateurs de développement humain selon les milieux 41

Tableau 08 : Allègement de la dette 2001 par Bailleur de Fonds 46

Tableau 09 : Aide par donateur 50

Tableau 10 : Evolution de l'aide extérieure par type d'assistance 54

Tableau 11 : Evolution des apports en capitaux par secteur 55

Tableau 12 : Evolution de la répartition de la Coopération technique par secteur 57

Tableau 13 : Les parts de l'aide par groupe de donateurs 58

Tableau 14 : Les 10 principaux bailleurs de fonds de Madagascar en 2000 et 2001 59

Tableau 15: Les principaux bailleurs de fonds multilatéraux à Madagascar en


63
2000 et 2001
Tableau 16 : Evolution de la répartition par type d'assistance de l'aide
63
multilatérale

Tableau 17: Evolution de la répartition par secteur de l'aide multilatérale 64

Tableau 18 : Les principaux donateurs du Système des Nations Unies de 2000 à


65
2001

Tableau 19 : Les autres bailleurs de fonds multilatéraux 66

8
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 20 : Les principaux bailleurs bilatéraux 67

Tableau 21 : Evolution de la répartition par secteur de l'aide bilatérale 68

Tableau 22 : Evolution de la répartition par type d'assistance de l'aide bilatérale 69

Tableau 23 : Evolution de l'aide par secteur 70

Tableau 24 : Les secteurs/sous secteurs de concentration de l'aide 71

Tableau 25 : Les secteurs/sous secteurs de moyenne concentration de l'aide 74

Tableau 26 : Les secteurs/sous secteurs de faible concentration de l'aide 76

Tableau 27 : Evolution de l'aide par condition 77

Tableau 28 : Evolution de la ventilation entre dons et prêts par type d'assistance 77

Tableau 29 : Répartition des déboursements par type d'assistance et par condition 78

Tableau 30 : Répartition de l'aide par secteur et par condition de 1998 à 2001 79

Tableau 31 : Evolution de la répartition des décaissements au titre de prêts 80

Tableau 32 : Evolution de la répartition des décaissements au titre de dons 81

Tableau 33 : Quelques indicateurs du secteur public de la Santé 86

Tableau 34 : Evolution des recettes publiques 88

Tableau 35 : Evolution de l’équilibre des finances publiques 89

Tableau 36 : Répartition économique des dépenses publiques 90

Tableau 37 : Répartition fonctionnelle des dépenses publiques 91

Tableau 38 : Variation annuelle des dépenses publiques 92

9
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 39 : Evolution des dépenses publiques du secteur Santé 93

Tableau 40 : Evolution de l’aide au secteur Santé 95

Tableau 41 : Répartition de l’aide au secteur Santé par sous secteur 96

Tableau 42 : Les dix principaux donateurs dans le secteur Santé 97

Tableau 43: Répartition par groupe de donateur de l'aide au secteur Santé 97

Tableau 44 : Répartition par type d'assistance de l'aide au secteur Santé 98

Tableau 45 : Répartition par type d'assistance de l'aide bilatérale au secteur Santé 99

Tableau 46 : Répartition par type d'assistance de l'aide multilatérale au secteur


99
Santé

Tableau 47 : Répartition par condition de l'aide au secteur Santé 100

Tableau 48 : Répartition par type d'assistance et par condition de l'aide au secteur


100
Santé
Tableau 49: Répartition par condition et par groupe de donateur de l'aide au
101
secteur Santé

Tableau 50 : Répartition par condition et sous secteur de l'aide au secteur Santé 101

Tableau 51 : Résumé des déboursements de l’aide extérieure par type 104

Tableau 52 : Résumé des déboursements de l’aide extérieure par donateur 105

Tableau 53 : Résumé des déboursements par type et par condition en 2001 108

10
LISTE DES FIGURES

Figure 01 : Evolution des parts par type d'assistance 54

Figure 02 : Evolution des parts par type de donateurs 58

Figure 03 : Part de l’APD par secteur de 1998 à 2001 71

Figure 04 : Evolution de l’APD par condition de 1998 à 2001 77

Figure 05 : Pourcentage de déboursement à titre de dons par type d’Assistance 78

Figure 06 : Pourcentage de déboursement à titre de prêts par type d’Assistance 79

Figure 07 : Les déboursements à titre de prêts par secteur en 2001 81

Figure 08 : Les déboursements à titre de dons par secteur en 2001 82

Figure 09 : Evolution des Recettes Publiques 89

Figure 10 : Evolution de l’équilibre des Finances Publiques 90

Figure 11 : Répartition fonctionnelle des dépenses publiques 91

Figure 12 : Evolution des Dépenses Publiques 93

Figure 13 : Répartition des investissements par type de financement


94
pour le secteur santé de 1998 à 2001

Figure 14 : Evolution de l’APD au secteur Santé de 1998 à 2001 95

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SIGLES ET ABREVIATIONS
AALI : Aide Alimentaire
ACCS : Association de Crédit à Caution Solidaire
ACDI : Agence Canadienne pour le Développement International
ADEMA : Aéroports de Madagascar
AFD : Association Française de Développement
AFRF : Association Française Raoul Follereau
AGETIP : Agence d’Exécution des Travaux d’intérêt Public
AIRMAD : Compagnie Air Madagascar
AKFM : Antoko Kongresin’ny Fahaleovantenan’i Madagasikara
ANAE : Association Nationale pour les Actions Environnementales
ANGAP : Association Nationale de Gestion des Aires Protégées
APBP : Appui à la Balance de Paiement
APD : Aide Publique au Développement
APE : Arriérés des Paiements Extérieurs
AREMA : Andry Rihana Enti-manarina an’i Madagasikara
ARIF : Association Régionale pou la Formation
ARO : Compagnie d’Assurances et de Réassurances ARO
ASS.URG : Assistance et Secours d’Urgence
AUE : Association des Usagers de l’Eau
BAD : Banque Africaine de Développement
BADEA : Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique
BPPA : Bureau de Projet de la Plaine d’Antananarivo
BCRM : Banque Centrale de Madagascar
BEI : Banque Européenne d’Investissement
BFV : Banque Nationale pour le Commerce
BIRD : Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement
BNI : Banque Nationale pour le Développement Industriel
BPE : Bureau des Projets de l’Education
BTM : Banque Nationale pour le Développement Rural
BTP : Bâtiments Travaux Publics
CEE : Communauté Economique Européenne
CEFA : Collège d’Enseignement et de Formation Agricole
CEL : Campagne d’Elimination de la Lèpre
CFD : Caisse Française de Développement
CFSSPC : Centre de Formation Spéciale en Santé Publique et Communautaire

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SIGLES ET ABREVIATIONS
CIME : Comité Interministériel de l’Environnement
CIRAGRI : Circonscription Agricole
CISCO : Circonscription Scolaire
CNAPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
CNC : Conseil National de Coordination
CNE : Conseil National pour l’Environnement
CNFTP : Centre National de Formation Technique et Professionnelle
COI : Commission de l’Océan Indien
COMESA : Common Market of Eastern and Southern Africa
CRC : Comité de Réflexion sur la Compétitivité
CRESAN : Crédit de Renforcement du Secteur Santé
CSBF : Commission de Supervision des Banques
CTA : Coopération Technique Autonome
CTLPI : Coopération Technique Liée au Projet d’Investissement
DCAS : Development Cooperation Analysis System
DCPE : Document Cadre de Politique Economique
DCR : Rapport annuel sur la Coopération au Développement
DTC : Diphtérie-Tétanos-Coqueluche
DTI : Droits et Taxes à l’Importation
DTS : Droits de Tirage Spéciaux
EEMS : Ecole d’Enseignement Médico-Social
EF : Entreprises Franches
ELD : Emploi de Longue Durée
ENA : Entreprises Non Agricoles
ENDS : Enquête Nationale Démographique et Sociale
EPM : Enquête Permanente auprès des Ménages
FAC : Fonds d’Aide et de Coopération (France)
FAD : Fonds Africain de Développement
FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
FARS : Facilité d’Ajustement Structurel Renforcé
FAT : Fonds d’Assistance Technique
FED : Fonds Européen de Développement
FER : Fonds d’Entretien Routier
FF : Franc Français
FIDA : Fonds International de Développement Agricole
FMG : Franc Malagasy

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SIGLES ET ABREVIATIONS
FMI : Fonds Monétaire International
FNUAP : Fonds des Nations Unies pour les Activités de Population
FOFIFA : Centre de Recherche Appliquée au Développement Rural
FTM : (en malgache) Institut Cartographique de Madagascar
GCV : Groupement Communautaire Villageois
: Groupements Interrégionaux des Etablissements de Formation Technique
GIREFTP
et Professionnelle
GTZ : German Agency for Technical Cooperation (RFA)
HTC : Hautes Terres Centrales
IBS : Impôts sur les Bénéfices des Sociétés
IDA : International Development Association (Banque Mondiale)
IDH : Indicateur de Développement Humain
IEC : Information Education Communication
IMATEP : Institut Malgache des Techniques de Planification
INPF : Institut National de Promotion Formation
INSCAE : Institut National des Sciences Comptables et de l’Administration d’Entreprises
INSTAT : Institut National de la Statistique
IP : Institut Pasteur
ISD : Indicateurs Socio-Démographiques
ISDH : Indice Sexo Spécifique de Développement Humain
JIRAMA : Electricité et Eau de Madagascar (en malgache)
MCAC Mission de Coopération et d’Action Culturelle
MEC : Mutuelle d’Epargne et de Crédit
METFP : Ministère de l’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle
MICS : Multiple Indicators Cluster Survey
MLA : Moramanga Lac Alaotra
NaTCAP : National Technical Cooperation Analysis and Programmation
OMERT : Office Malgache des Etudes et de Régulation des Télécommunications
OMH : Office Malgache des Hydrocarbures
ONE : Office National pour l’Environnement
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONU : Organisation des Nations Unies
OPID : Opération de Pulvérisation Intra-Domiciliaire
P : Prêt
PAE : Plan d’Action Environnementale
PAEPAR : Projet Pilote d’Alimentation en Eau Potable et Assainissement en milieu Rural

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SIGLES ET ABREVIATIONS
PAIQ : Projet d’Appui aux Initiatives des Quartiers
PARMU : Projet de Formation d’Anesthésistes pour la Réanimation et Médecine d’Urgence
PAS : Programme d’Ajustement Structurel
PDP : Programme de Dépenses Publiques
PE I/II : Programme Environnemental phase 1 ou 2
PI : Projet d’Investissement
PIB : Produit Intérieur Brut
PIP : Programme d’Investissements Publics
PNAE : Programme National d’Amélioration de l’Education et de la formation
PNEOA : Programme National d’Entretien des Ouvrages d’Art
PNER : Programme National d’Entretien Routier
PNP : Programme Nationale de Population
PNPDS : Politique Nationale de Population pour le Développement Economique et Social
PNRA : Programme National de Recherche Agricole
PNRGE : Programme National de Renforcement de la Gestion Economique
PNS : Politique Nationale de Santé
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
PNVA : Programme National de Vulgarisation Agricole
PPI : Programme de réhabilitation des Périmètres Irrigués
PSE : Programme Sectoriel Elevage
PST : Projet Sectoriel de Transport
RCD : Rapport sur la Coopération pour le Développement
REF : Rapport Economique et Financier
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
RNCFM : Réseau National des Chemins de Fer Malagasy
RNDH : Rapport National sur le Développement Humain
SAPEL : Association Spéciale pour l’Elimination de la Lèpre
SAVA : Région de Sambava, Andapa, Vohémar, Antalaha
SIPEM : Société d’Investissement pour le Développement
SNFTP : Système National d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle
SOFIRE : Société Financière de Recouvrement
SOLIMA : Solitany Malagasy
SRA : Santé de Reproduction des Adolescents
SRI : Système de Riziculture Irriguée
TA : Tananarive Antsirabe
TCE : Tananarive Côte Est

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SIGLES ET ABREVIATIONS
TELMA : Télécommunications Malagasy
TMM : Taux de Mortalité Maternelle
TNS : Taux Net de Scolarisation
TPM (+) : Tuberculose Pulmonaire à Microscopie Positive
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
USAID : Agence des Etats Unis pour le Développement International
USD : Dollars Américain

16
17
SOURCES ET METHODES
Le Rapport annuel sur la Coopération au Développement (DCR) de la République Malgache est élaboré par le
Ministère de l'Economie, des Finances et du Budget en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour
le Développement (PNUD) dans le cadre du Programme de Gouvernance et de Politiques Publiques pour un
Développement Humain Durable. Cette démarche répond à un souci de renforcer les compétences nationales dans
le domaine de la gestion de l’aide.

1. SOURCES D’INFORMATIONS : - l’Enquête Permanente auprès des - les documents remis et/ou édités
Diverses sources ont été utilisées Ménages (EPM) 1999 - 2001 ; par les Bailleurs de Fonds
pour l’élaboration du DCR 2001. Les (Bilatéraux, Multilatéraux et
principales sources sont : - l’Enquête sur les marchés ruraux ONGs) ;
2001, Antananarivo et Toamasina ;
- les Institutions Nationales - les rapports de suivi et évaluation
centralisant les données relatives à - le recensement Commune « les des programmes nationaux.
l’aide extérieure et en particulier la Priorités de Développement
Base de données sur le Programme d’après une approche Il faut noter que les informations
des Investissements Publics, les participative » du Programme Ilo, concernant l’Aide Publique au
indicateurs de base Cornell University, INSTAT, Développement couvrent à la fois les
macroéconomiques, les FOFIFA. assistances dans le Programme
allègements de Dette (Club de d’Investissements Publics et celles qui
Paris, IPPTE) - la base de données sur la sont hors du Programme
Coopération au développement du d’Investissements Publics.
PNUD,

2. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES 3. TRAITEMENT DES DONNEES


La démarche adoptée comprend deux étapes : Pour le traitement des données, deux outils sont utilisés. Il
Etape 1 : Les travaux préalables s’agit d’une part du logiciel DCAS (Development
Cooperation Analysis System) produit par le PNUD et
Pour faciliter la collecte ont été réalisés: d’autre part, d’une base de données sous ACCESS qui
• un inventaire des informations disponibles au sein des permet d’autres analyses croisées et temporelles en
institutions nationales. Cette démarche vise, à terme, compléments du DCAS.
l’appropriation par les institutions nationales des initiatives
sur la constitution des bases de données sur l’APD ; Les informations collectées ont alimenté le Logiciel
• un rapprochement des informations issues des différents DCAS et ont permis l’édition des tableaux et rapports.
départements et ceux de la base de données sur l’APD au Les données chiffrées sont évaluées en dollars US. Les
sein du Ministère de l'Economie, des Finances et du taux de change utilisés correspondent à une moyenne
Budget. pondérée des taux de change mensuels officiels appliqués
Cette procédure a permis d’identifier les compléments par l’ONU.
d’informations à collecter auprès des Bailleurs de Fonds.
Les analyses portent sur les déboursements. Une analyse
Etape 2: La collecte proprement dite sur les engagements s’avère inappropriée en considération
de la diversité des procédures de programmation des
Dans le cadre du transfert des activités, le personnel de la différents Bailleurs de Fonds.
Direction du Suivi et Evaluation du Ministère de
l’Economie, des Finances et du Budget a assuré tout seul Les données figurant dans ce rapport ont trait à l'année
les opérations relatives à la collecte. La démarche est civile 2001. Toutefois certains tableaux font état des
retenue pour s’assurer de l’exhaustivité et de la fiabilité des chiffres relatives à plusieurs années consécutives 1997,
données. En ce sens, la collecte a été réalisée sous plusieurs 1998, 1999 et 2000. Pour les années antérieures au
formes : présent rapport, les chiffres peuvent différer de ceux sortis
• la vérification par les Bailleurs des fiches préalablement dans les rapports précédents. Ceci résulte d’une
remplies, actualisation selon les sources précitées.
• le remplissage par les Bailleurs des questionnaires pour
les projets/programmes dont les documents ne sont pas Une réunion interministérielle a été organisée à la
disponibles auprès des institutions nationales. Le Direction Générale de la Planification avant la finalisation
remplissage a été réalisé soit sous forme d’entretien, soit du présent rapport pour permettre aux responsables
par auto administration. techniques des Ministères d’apporter leurs observations et
remarques.

18
CLASSIFICATION PAR SECTEUR

01 GESTION DE L’ECONOMIE
0101 Politiques et planification macro-économiques
0102 Politiques et planification financières
0103 Politiques et planification monétaires
02 ADMINISTRATION DU DEVELOPPEMENT
0201 Administration et gestion du secteur privé
Coordination et planification de l’aide extérieure (y compris les tables rondes, réunions de
0202
groupes consultatifs et missions d’examen des programmes de pays)
0203 Gestion de la dette
0204 Politiques et planification technologiques
0205 Statistiques générales (y compris démographie)
0206 Cartographie générale
0207 Affaires étrangères et droit international (y compris le droit commercial)
03 RESSOURCES NATURELLES
0301 Politiques et planification sectorielles
0302 Planification de l’utilisation des sols
0303 Planification des ressources en eau
0304 Préservation et restauration de l’environnement
0305 Exploration et exploitation des ressources minérales
0306 Exploration et exploitation du charbon et du pétrole
0307 Faune, flore et parcs nationaux
0308 Ressources des fonds marins
04 MISE EN VALEUR DES RESSOURCES HUMAINES
0401 Politiques et planification sectorielles (y compris la planification de la main d’œuvre)
0402 Enseignement primaire
0403 Enseignement supérieur
0404 Enseignement et formation techniques et commerciaux
0405 Education extrascolaire (y compris l’alphabétisation)
05 AGRICULTURE, FORESTERIE ET PECHERIES
0501 Politiques et planification sectorielles
0502 Recherche-développement
Services d’appui (y compris crédit, vulgarisation, fourniture d’apports, protection des
0503
récoltes, agrométéorologie)
0504 Cultures vivrières
0505 Cultures industrielles
0506 Elevage
0507 Foresterie
0508 Pêcheries (y compris aspects de l’océanographie relatifs à la pêche)

19
06 DEVELOPPEMENT REGIONAL
0601 Développement rural intégré
0602 Développement villageois/communautaire (y compris coopératives rurales et urbaines)
0603 Etablissements
0604 Développement régional multinational
0605 Mise en valeur des bassins fluviaux
0606 Planification et développement des régions
07 INDUSTRIE
0701 Politiques et planification sectorielles
0702 Recherche-développement technologique
Services et équipements d’appui (y compris domaines industriels, zones franches et crédit
0703 seulement si à l’échelle de toute industrie, les autres formes de crédit étant classées dans
la branche d’activité concernée)
0704 Industries artisanales et petites industries
0705 Moyennes industries
0706 Grande industrie
08 ENERGIE
0801 Politiques et planification sectorielle
Sources d’énergies nouvelles et renouvelables (y compris bois de chauffe, méthane,
0802
biomasse et énergie synthétique, solaire, éolienne et marémotrice, etc...)
0803 Production et transmission d’hydro-électricité
0804 Production et transmission d’électricité géothermique
0805 Sources, production et transmission d’énergie classique (y compris charbon, pétrole,..)
0806 Conservation de l’énergie (y compris réchauds améliorés)
09 COMMERCE INTERNATIONAL DE BIENS ET SERVICES
0901 Politiques et planification sectorielles
0902 Politiques et procédures du commerce mondial (y compris GATT, SGP, etc...)
0903 Commerce international de produits primaires (vivres, matières premières,...)
0904 Commerce international de produits secondaires
0905 Commerce international de services (banque, assurances, etc...)
0906 Promotion des exportations
10 COMMERCE INTERIEUR DE BIENS ET SERVICES
1001 Politiques et planification sectorielles
1002 Commercialisation interne
1003 Commerce intérieur
1004 Tourisme
1005 Autres industries de services
1006 Brevets

20
11 TRANSPORTS
1101 Politiques et planification sectorielles
1102 Transports routiers
1103 Transports ferroviaires
1104 Transports fluviaux et maritimes
1105 Transports aériens
12 COMMUNICATIONS
1201 Politiques et planification sectorielles
1202 Services postaux
1203 Télécommunications
1204 Télévision, radio et presse écrite
1205 Communication d’appui au développement
13 DEVELOPPEMENT SOCIAL
1301 Législation et administration sociale (y compris sécurité sociale, hygiène et sécurité du
travail, législation sur la condition de la femme, etc...)
1302 Développement urbain (y compris sites et services, aménagement urbain,...)
1303 Eau potable et assainissement
1304 Logement
1305 Culture (y compris préservation du patrimoine, droits d’auteurs, bibliothèques générales)
1306 Prévention du crime et de l’abus des drogues
14 SANTE
1401 Politiques et planification sectorielles
1402 Soins des santés primaires (y compris santé maternelle et infantile et nutrition)
1403 Vaccinations et autres campagnes de lutte contre les maladies
1404 Planification de la famille
1405 Hôpitaux et dispensaires
15 PLANIFICATION PREALABLE EN PREVISION DE CATASTROPHES
1501 Météorologie (aspects relatifs aux systèmes d’alerte météorologique)
1502 Prévision des séismes
1503 Système d’alerte rapide/information sur la situation alimentaire
1504 organisation des secours et planification préalable institutionnelle
1505 Mesures matérielles
16 AIDE HUMANITAIRE ET SECOURS
1601 Réfugiés et rapatriés
1602 Secours d’urgence (vivres, planification et logistique, fournitures médicales)

21
DEFINITION DES TERMES

La liste suivante de définitions de termes et notions utilisés dans le Rapport sur la Coopération pour le
Développement (RCD) repose sur des considérations opérationnelles et n’est pas censée être exhaustive.
2. Coopération Technique liée à des
AIDE PUBLIQUE TYPES D’ASSISTANCE projets d’investissements (ITC) :
AU DEVELOPPEMENT (APD)* Fourniture de ressources visant
L’aide publique au développement 1. Coopération Technique autono- directement à renforcer la capacité
correspond aux courants d’aide en me (FTC) : d’exécution de projets
direction de pays en voie de Fourniture de ressources visant à d’investissement précis. Figurent sous
développement et d’institutions assurer le transfert de compétence et cette rubrique les activités de
multilatérales émanant d’organismes de connaissances techniques et préinvestissement directement liées à
publics, y compris l’Etat et les administratives ou de technologie afin l’exécution d’un projet
autorités locales ou de leurs agents de renforcer la capacité nationale à d’investissement approuvé. Par
d’exécution, et dont chaque opération entreprendre des activités de définition, cette coopération
répond aux critères suivants : développement. La coopération technique n’existe que s’il y a
technique autonome comprend les parallèlement un projet
a) avoir pour objectif activités de préinvestissement telles d’investissement. Elle correspond à la
principal de promouvoir le que les études de faisabilité lorsque catégorie « assistance technique »du
développement économique et le bien l’investissement lui-même n’a pas CAD/OCDE.
être des pays en développement ; encore été approuvé ou le
financement obtenu. Cette catégorie 3. Projet d’investissement :
b) avoir un caractère correspond à la catégorie Financement, en espèces ou en nature,
concessionnel et comprendre un « coopération technique » du de projets d’équipement précis, par
élément de don d’au moins 25% (au CDA/OCDE. exemple des projets créateurs de
taux d’escompte de 10%). capital productif susceptibles de
produire de nouveaux biens ou
services. Aussi appelée assistance
financière. La catégorie des projets
programmes d’achat de produits
d’investissement (IPA) peut
CONDITIONS DE FINANCEMENT importés, qui doivent être remboursés
comporter un élément de coopération
selon les conditions fixées dans
technique (auquel cas le code est
Don : l’accord de prêt ou convenus
IPT).
Un don est analogue à la fourniture de ultérieurement.
fonds par un donateur, sans obligation 4. Aide aux programmes/aide
de remboursement pour le Engagement :
budgétaire ou appui à la balance
gouvernement bénéficiaire. Cela Un engagement est une obligation
des paiements (PBB) :
inclut les crédits pour lesquels les ferme, énoncée dans un accord ou un
Assistance qui ne s’inscrit pas dans le
remboursements sont faits dans un contrat équivalent et appuyée par la
cadre de projets précis
compte situé dans le pays mise à disposition de fond publics,
d’investissement ou de coopération
bénéficiaire, et au bénéfice de ce par laquelle le donateur s’engage à
technique mais correspond plutôt à
pays. fournir une assistance d’un montant
des objectifs plus larges de
précis, assortie de conditions
développement macro-économique
Prêt : financières convenues et à des fins
et/ou qui est fournie dans le but précis
Fourniture de ressources, à déterminées, au profit du pays
d’améliorer la balance de paiements
l’exclusion des vivres et autres bénéficiaire.
du pays bénéficiaire et de mettre à sa
produits en vrac, à des fins de secours disposition des devises. Cette
ou de développement, y compris les Déboursements :
catégorie comprend l’assistance en
Les déboursements correspondent au
nature pour les apports de produits de
transfert international effectif de
base autres qu’alimentaires et les dons
ressources financières.
et les prêts financiers permettant de

22
TYPES Un expert national n’est pas un
D’ASSISTANCE (SUITE) ELEMENTS DE COOPERATION fonctionnaire du pays bénéficiaire
TECHNIQUE rémunéré par son gouvernement pour
faire office de contrepartie à un expert
international.
payer ces apports. Elle comprend 1. Consultant international (IC) :
aussi les ressources correspondant Spécialiste ou expert technique 5. Formation Internationale de
aux annulations de dette publique. expatrié pour une courte durée (moins courte durée (IS) :
de douze mois) engagé par un Formation assurée en dehors du pays
donateur extérieur pour fournir des bénéficiaire et durant moins d’une
5. Aide alimentaire (FOA) :
services consultatifs ou autres. année universitaire, donnant ou non
Fourniture de vivres pour
lieu à délivrance d’un certificat ou
l’alimentation des hommes à des fins
2. Consultant national (NC) : diplôme.
de développement, y compris les dons
et prêts pour l’achat de vivre. Les Ressortissant ou résident permanent
du pays bénéficiaire engagé pour une 6. Formation Nationale de courte
dépenses connexes (transport,
courte durée (moins de douze mois) durée (NS) :
stockage, distribution, etc…) figurent
sur un poste spécialisé/technique dans Formation assurée à l’intérieur du
aussi dans cette rubrique, ainsi que les
le cadre d’une activité de coopération pays bénéficiaire et durant moins
articles apparentés fournis par les
technique ou autre activité de d’une année universitaire, pouvant ou
donateurs, la nourriture pour les
développement à financement non donner lieu à délivrance d’un
animaux et les intrants agricoles, par
extérieur, pour fournir des services certificat ou diplôme.
exemple, pour les cultures vivrières
lorsque ces apports font partie d’un consultatifs.
7. Formation Internationale de
programme d’aide alimentaire.
3. Expert International (IE) : longue durée (IL) :
Expatrié résident pour une longue Fourniture de fonds pour une longue
6. Assistance et secours d’urgence
durée (12 mois ou plus) dans le pays durée (une année universitaire ou
(ERA) :
bénéficiaire où il occupe un poste plus) à des fins éducatives et
Fourniture de ressources visant à
crée ou financé par un donateur aboutissant à la délivrance d’un
alléger immédiatement des situations
extérieur. diplôme ou certificat à un
de détresse et améliorer le bien être
ressortissant du pays bénéficiaire,
des populations touchées par des
4. Expert National (NE) : dans le cadre d’une activité de
catastrophes naturelles ou artificielles.
Ressortissant ou résident permanent développement à financement
L’aide alimentaire à fins humanitaires
du pays bénéficiaire employé à un extérieur. La formation est dite
et dans les situations d’urgence fait
poste spécialisé/technique dans le internationale lorsqu’elle se fait en
partie de cette rubrique. Cette
cadre d’un programme ou projet de dehors du pays d’origine, et nationale
assistance est essentiellement
développement à financement lorsqu’elle est assurée dans le pays
humanitaire.
extérieur et rémunéré à ce titre. bénéficiaire.

23
DONNNEES DE BASE

POPULATION et SUPERFICIE

Superficie 587 041 Km²


Population 1999 2001
Nb d’habitant en millions 14,6 15,6

STATISTIQUES DEMOGRAPHIQUES

Taux de croissance démographique (1) 2.8% 2,8%


Densité (1) 24.8hb/km 26.6hb/km²
Répartition spatiale (1) Urbaine 22.2% 21.9%
Rurale 77.8% 78.1%

Répartition par sexe (1) Masculin 49.5% 49.3%


Féminin 50.5% 50.7%

Répartition par âge (1) Moins de 15 ans 62.6% 45.0%


de 15 à 64 ans 32.2% 53.7%
64 ans et plus 5.2% 2.3%

SANTE

Taux de mortalité infantile (2) 96 p. mille 85 p. mille


Espérance de vie (2) 52ans 55.6 ans
Accès à l’eau potable (1) 23.4% 23,9%
Accès aux services publics de santé (1) 59,1% 59,2%
Accès à l’assainissement (1) 48,5% 51,8%

1999 2000 2001


Dépenses publiques de santé en % du PIB (allouées) 1,4% 1,1% 1,1%

EDUCATION

Taux de sans instruction (1) 48.7% 48.0%


Taux net de scolarisation (1) primaire 71.3% 64.9%

1999 2000 2001


Dépenses publiques d’éducation en % du PIB (allouées) 2,0% 2,4% 2,7%

INFRASTRUCTURE

Routes (1998) 29 464 km 29 600 km


dont routes bitumées 5 794 km 5 834 km
Voies ferrées 902 km 902 km

24
EMPLOI

Population active en % de la population totale (1) 52.3% 66.5%


dont hommes 53.3% 51.4%
femmes 46.7% 48.6%

REPARTITION DE LA POPULATION ACTIVE (1)

Agriculture, Elevage, Pêche et


76.5% 75.6%
d’autres activités connexes
Industries de fabrication 4.9% 6.1%
Bâtiments et Travaux publics 0.6% 10.0%
Administration publique 2.6% 2.6%
Commerce 5.9% 5.9%
Autres services 2.8% 6.2%%

Taux de chômage 2.8% 3.6%

ECONOMIE

1999 2000 2001


PIB par habitant (USD) 242,9 267,5 300
Croissance réelle du PIB 4,7% 4,8% 5,9%
Les ressources du PIB (milliards de FMG) 23 379,6 26 884 30 527
Secteur primaire 6 366,1 7 129 7 749
Secteur secondaire 2 916,8 3 385 4 198
Secteur tertiaire 12 222,9 14 134 15 783
Taxes indirectes 2 182,5 2 505 3 031
Charges - 308,5 - 270 - 233

Dette extérieure (millions de DTS) 2 948,6(3-4) 2 668,6 2 716,5 (5)


Déficit de la balance courante en % du PIB - 2,7% - 8,9 - 1,3
Déficit de la balance de paiement en % du PIB - 0,2% - 0,4 5,6

PRINCIPALES EXPORTATIONS

Produits des zones franches, crustacés, café, tissus de coton, girofle, vanille.

GENERALITES

Religion Chrétienne, Musulmane


Langues officielles Malagasy, Française
Monnaie Franc Malagasy (FMG)
(1)
Enquête Permanente auprès des Ménages (EPM) 1999 et 2001
(2)
Enquête Nationale Démographique et Sociale (ENDS) 1997
(3)
Avec Arriérés de Paiement Extérieur (APE)
(4)
Après échelonnement
(5
) Après Club de Paris

25
TAUX DE CHANGE
(L’équivalent de 1 US Dollar)

MONNAIES 1998 1999 2000 2001

Couronne Norvégienne (NOK) 7,55 7,82 8,88 9,06

Deutsche Mark (DEM) 1,77 1,83 2,10 2,21

Dollar Canadien (CAD) 1,48 1,50 1,51 1,59

Droits De Tirage Spéciaux (XDR) 0,74 0,73 0,77 0,77

Florin Néerlandais (NLG) 2,00 2,06 2,37 2,50

Franc Français (FRF) 5,93 6,13 7,05 7,45

Franc Malagasy (MGF) 5 430,13 6326,59 6608,00 6460,00

Franc Suisse (CHF) 1,46 1,49 1,64 1,68

Lire Italienne (ITL) 1 741,67 1810,59 2 080,91 2 199,60

Livre Sterling (GBP) 0,60 0,62 0,68 0,70

Unité De Compte Européenne (XEU) 0,90 0,94 1,07 1,07

Yen (JPY) 131,12 114,45 115,00 131,00

26
27
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

SECTION II.1 : PRESENTATION GENERALE

II.1.1 Position géographique

M adagascar est une grande île de l’Océan Indien, la quatrième île du monde de par
ses dimensions, vaste de 587.000 kilomètres carrés, longue de 1.580 kilomètres
du Nord au Sud et large de 580 kilomètres de l’Est à l’Ouest. Elle est située à
400 km de la côte australe de l'Afrique et est séparée du continent par le Canal de
Mozambique.

Par sa position géographique, l'île est une véritable plaque tournante pour le transport
maritime et aérien entre l'Afrique Australe et l'Asie du Sud Est. Toutefois, son éloignement
géographique par rapport aux principaux marchés européens, asiatiques et américains et
son caractère insulaire constituent des handicaps pour une concurrence sur les marchés
mondiaux et ce malgré les potentialités que présente le pays.

Le relief de Madagascar est plus accidenté que ne l'est celui de l'Afrique, même l'Afrique
orientale. Le paysage le plus courant est un paysage de vallons normaux très serrés à
versants entaillés par des lavaka, profonds ravins à bords raides. Le pays est réparti en
plusieurs zones géographiques : la savane et les plaines de l'Ouest, les hautes terres
intérieures, les falaises et les forêts tropicales de l'Est, les enclaves du Nord, et enfin les
plateaux semi-désertiques du Sud et du Sud-Ouest. L'étendue du pays (5000 Kilomètres de
côte, innombrables sites intérieurs…) et la spécificité culturelle et naturelle (architecture,
sites historiques, civilisation, faune et flore endémique, mines…) font du tourisme, de
l’halieutique et du minier des secteurs clés de l'économie malgache.

II.1.2 Climat et végétation

De par son relief, le pays dispose d'une grande diversité climatique tropicale. D'une
manière générale, il y a un net contraste entre d'une part, une saison chaude et humide et
d'autre part, une saison plus fraîche et beaucoup moins pluvieuse. Les températures varient
aussi bien en fonction des altitudes que des saisons.

Le climat des hautes terres est un climat tropical d'altitude plus frais. La température
moyenne est de 10° à 15° avec une amplitude de 10° et une température minimale de 8°.
Les sols ferralitiques rouges dominent dans les cuvettes. La forêt de jadis a disparu,
laissant place à une savane graminée. Cette situation a favorisé le ruissellement, à l'origine
des creux et des profondes entailles sur les versants. Des efforts de reboisement sont menés
pour protéger les versants de l'érosion. Les hautes terres constituent une transition
bioclimatique entre l'Est et l'Ouest. Le versant Est relève du domaine oriental (pluies plus
abondantes, mieux réparties dans l'année) tandis que leur pente occidentale annonce déjà le
climat des plaines et plateaux du versant mozambicain.

L'Ouest présente un climat de type tropical sec. Les températures restent élevés, même en
hiver, mais la pluviométrie est très faible vers le Sud. La température moyenne est de 20°
avec une amplitude de 5,5° à 10°. Le paysage de savane, coupé seulement par le liseré de
forêts le long des rivières, est le plus fréquent. Les forêts, situées dans les bas fonds, ont
laissé la place à une savane parsemée de palmiers ou de baobabs. La mangrove longe
souvent les côtes.

28
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

Le Sud et le Sud Ouest sont des régions semi arides. L'été se caractérise par des pluies
faibles et courtes. En revanche, l'hiver voit quelques averses. L'insuffisance des pluies est
aggravée par leur irrégularité et la perméabilité des sols. Le problème de l'eau se pose avec
acuité dans certains secteurs. Le bush est la formation botanique caractéristique, formée de
buissons et d'épineux dont une partie est à caractère endémique. Le sol en général est
constitué de sables roux et de sols rouges de type méditerranéen. La température minimale
est de 20°.

La partie orientale (la côte et le versant Est) présente un climat tropical humide, chaud et
pluvieux toute l'année. C’est un domaine de la forêt dense, un couvert végétal qui a
favorisé la formation de sols argileux rouges et jaunes.

II.1.3 Population

L’effectif de la population malgache est estimé à 15 600 000 en 2001 selon les résultats de
l’Enquête Prioritaire auprès des Ménages. Comparés aux chiffres de 1999 on enregistre un
taux d’accroissement annuel moyen de 2,8% de la population au cours de la période 1999-
2001. La population est composée de 50,7% de femmes et de 49,3% d’hommes.

Plus de 78,1% des malgaches habitent en milieu rural, près de 5,1% dans la capitale, et
16,9% dans les autres milieux urbains.

La population malgache est relativement jeune avec un âge moyen de 21,1 ans. Plus de
45% de la population ont moins de 15 ans et plus de 56% moins de 20 ans. Les personnes
âgées (plus de 65 ans) sont minoritaires car elles ne représentent que 2,3% de l’ensemble
de la population.

Le ratio de dépendance économique, c’est à dire le rapport des inactifs (individu de moins
de 15 ans ou de 65 ans et plus) et des personnes d’âge actif ( individus de 15 à 64 ans), est
de 88,8%, soit 89 dépendants sur 100 actifs

En 2001, sur l’ensemble du pays, plus de 19% des ménages sont dirigés par des femmes.
Cette proportion est pratiquement stable au cours de la période 1999 à 2001 ; ce
phénomène est relativement moins fréquent en milieu rural et dans la capitale, tandis que
dans les autres grands centres urbains et les centres urbains secondaires, les femmes sont à
la tête du ménage dans plus d’un cas sur quatre.

L’âge moyen des chefs de ménage est de 42 ans. Généralement les femmes chefs de
ménage sont plus âgées que les hommes (45,3 ans contre 41,8).

II.1.4 Structures politique et administrative

Madagascar est une République disposant d’une Constitution qui garantit la liberté
d’expression et de religion, et dirigée par un Président élu au suffrage universel pour un
mandat de cinq ans. C’est une démocratie où la participation du peuple aux affaires de
l’Etat est exercée par ses représentants dans les deux Chambres, l’Assemblée Nationale et
le Sénat. La gestion des affaires de l’Etat est assurée par le Gouvernement dirigé par un
Premier Ministre nommé par le Président de la République.

29
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

Madagascar est actuellement sous la 3è République, qui est régie par la constitution du 13
octobre 1995, modifiée en mars 1998 après une consultation populaire, pour l'institution
des Provinces Autonomes. Parmi ses orientations de développement, le Gouvernement
malgache entend consolider le processus de décentralisation par la mise en place des
Provinces Autonomes. Les six Provinces Autonomes seront organisées en collectivités
décentralisées comprenant les régions et les communes. Ces institutions décentralisées
devraient à la fois favoriser l’efficacité de l’intervention de l’Administration par la
proximité des services publics auprès de la population, et faciliter les interventions des
partenaires techniques de développement au niveau régional, voire local.

Des étapes ont été déjà franchies dans la mise en place de ces Provinces Autonomes, à
savoir :
• La création d’un Comité National d’Appui Technique des Autonomies des
Provinces (CNATAP) pour (i) étudier et élaborer les projets de textes sur les
Provinces Autonomes (ii) sensibiliser la population sur les tenants et
aboutissants de cette nouvelle organisation politico-administrative, mais aussi la
tenue des élections communales en 1999.

• L’élection de 336 membres des conseillers provinciaux, au suffrage universel


direct au cours de l’année 2000.

• L’adoption de la loi organique relative au Sénat dont le mandat est de 6 ans.


Cette loi qui définit les règles de fonctionnement, la composition, ainsi que les
modalités d’élection et de désignation de ses membres.

Outre la mise en place de l’autonomie des provinces, les actions du Gouvernement pour
une meilleure gouvernance portent sur (i) l'amélioration des services de la justice, (ii) la
promotion des droits de l'Homme, (iii) la réforme de la fonction publique et (iv) la gestion
de l'économie.

En outre, l’année 2001 a été marquée par l’expiration du mandat de cinq ans du Président
de la République en exercice et a vu l’organisation de l’élection présidentielle à la date du
16 Décembre 2001 ; sept candidatures s’étaient présentées auprès de la population pendant
cette élection.

II.1.5 Ressources naturelles

La biodiversité

La biodiversité à Madagascar est unique avec un taux d’endémisme exceptionnel. 98% des
espèces de palmiers de Madagascar sont endémiques, 80% des plantes à fleurs, 95% des
reptiles, 93% des primates, 98% des espèces de grenouilles, 8 espèces de carnivores sur 9
et 29 sur 30 espèces des tenrecs… La prise de conscience sur la rareté et l’inestimable
valeur d’un tel patrimoine expliquent le fait qu’à l’échelle du continent africain,
Madagascar a été le premier pays à avoir élaboré un Plan d’Actions Environnementales,
dès 1987. C’est un plan conçu pour être le plus exhaustif possible afin d’intégrer toutes les
ressources naturelles : sol, eau, forêts, biodiversités… En 1990, le Plan est renforcé par la
promulgation de la Charte de l’Environnement. Aujourd’hui, l’environnement se situe au
rang des priorités nationales.

30
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

Ramené au mètre carré, le taux d’endémisme de la biodiversité malgache est l’un des plus
élevés au monde. Madagascar figure parmi les treize pays de méga biodiversité au niveau
planétaire. Face à une pression anthropique importante, un tel patrimoine se devait de
disposer d’un écrin institutionnel à la hauteur de son inestimable richesse. Cet écrin c’est le
Réseau National d’Aires Protégées dont la gestion a été confiée à l’ANGAP- Parcs
Nationaux Madagascar. Le statut d’Aire Protégée (AP) confère une conservation plus
élevée comparée aux autres « zones de conservation » recelant des formations biologiques
du pays.

Ce réseau d’Aires Protégées de Madagascar est actuellement composé de 46 sites dont 5


Réserves Naturelles Intégrales (RNI), 18 Parcs Nationaux (PN) et 23 Réserves Spéciales
(RS) qui couvrent une superficie totale de 1 700 000 ha soit 3% du territoire national,
l’équivalent de 12% de la surface forestière du pays, soit 1 213 326 ha de forêts naturelles
dégradées ou non avec mangroves, forêts xérophiles, forêt littorale et rupicole. Avec la
création future de 6 parcs marins, cette configuration est appelée à évoluer. Outre leur
principale mission de conservation de la biodiversité malagasy et les fonctions écologiques
qu’elles assurent, ces Aires Protégées jouent un rôle important dans le domaine de
l’éducation, de la recréation et de la découverte, de la recherche et du développement local,
régional et national.

Les ressources en eau

Madagascar dispose d’une vaste zone de pêche et de gisements variés en eau de mer et en
eau douce avec 5 000 km de littoral et 2 000 km² de lacs et rivières. Les principales
ressources des eaux malgaches sont estimées à environ :

• plus de 320 000 tonnes de ressources marines et estuariennes. Les ressources


crevettières et les trépangs sont en pleine exploitation, tandis que les autres
ressources telles que les crabes, les crustacés d’eaux profondes, les langoustes,
les petits poissons pélagiques, les poissons démersaux, les thons, les algues, les
poissons des eaux estuariennes restent encore, soit sous-exploitées, soit non
exploitées, soit mésexploitées ;

• plus de 30 000 tonnes des ressources en eaux continentales et qui demeurent


encore mésexploitées ;

• plus de 130 000 tonnes de ressources en aquaculture (pisciculture et


mariculture). Ces ressources sont encore sous exploitées alors que Madagascar
dispose, particulièrement à l’Ouest, de 50 000 ha environ de sites favorables
dont 50% de bassins, favorisant un rendement de 4t/ha/an.

Les ressources minières

Le sous-sol malgache est riche en ressources minières mais dont l'exploitation est peu
développée. Nombreux sont les gîtes qui ont été recensés comme présentant de réels
potentiels économiques, particulièrement :

• les gisements de fer de Soalala, avec des réserves possibles de 350 milliers de
tonnes dont 125 milliers de tonnes ont une teneur en fer de 35% ;

31
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

• les gisements de charbon de la Sakoa, avec des réserves géologiques estimées à


plus de un milliard de tonnes ;

• les gisements de cuivre répartis sur trois différents sites, avec des teneurs allant
jusqu'à 4,6% de cuivre ;

• les différents gîtes d’or, gîtes primaires à sulfure aurifères et or libre dont les
teneurs vont jusqu'à plus de 100 g/t ;

• les indices d’étain dont les plus fortes teneurs en cassitérite ( de 768 g/m3) ont
été mises à jour par sondage, à la suite de prospections alluvionnaires ;

• les substances non métalliques comme le Gypse, la Barytine, le Phosphate, les


Kaolins, les Syénites néphéliniques...

• la découverte de deux gisements de taille mondiale, le site de nickel - cobalt


situé dans la partie Centre - Est de l’île, et le gisement d’ilménite dans le Sud -
Est.

Les principales productions en ressources minières sont actuellement :

- la chromite dont Madagascar est le 10ème producteur mondial,


- le graphite,
- le mica dont Madagascar est le premier producteur mondial,
- le charbon dont la totalité de la production est utilisée dans les cimenteries
locales.

Concernant les pierres précieuses, Madagascar possède toute une variété, notamment le
saphir, le rubis, l’émeraude, le béryl. Toutefois, l’exploitation des ces pierres reste encore
très archaïque et sans aucune réglementation très précise.

II.1.6 Intégration régionale

Pour faire face au processus de globalisation, mais également pour une plus grande
intégration du pays dans l’économie mondiale, Madagascar a adhéré à certains
regroupements régionaux tels que le Common Market for Eastern and Southern Africa
(COMESA), la Commission de l’Océan Indien (COI), et l’Indian Ocean Rim, et participe
depuis son lancement à l’Initiative Transfrontalière (ITF/CBI).

Outre l'adhésion aux regroupements régionaux, il faut signaler l’éligibilité récente de


Madagascar dans le cadre de l’Africa Bill pour une période de huit ans, un avantage qui
s’ajoute à la participation du pays aux "Accords de Cotonou" aux côtés des autres pays
ACP. Ainsi, le pays bénéfice d'une franchise de douane et sans contingentement (sur
différentes marchandises, surtout textiles) sur le marché américain. Il est attendu une
augmentation du volume d'exportation allant jusqu’à 4 milliards de dollars de
marchandises par an contre 60 millions USD actuellement.

32
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

Toujours dans le cadre de la coopération régionale, des mesures ont été prises pour
promouvoir le développement du commerce et du paiement ainsi que la facilitation des
investissements par :

♦ La libéralisation du commerce extérieur par l’abolition des barrières tarifaires et


non tarifaires, la réduction progressive des tarifs intra-COI et intra-COMESA sur
une base réciproque

♦ La libéralisation du système de paiement et du règlement intérieur par la


libéralisation des services financiers, du mouvement des capitaux et la mise en
œuvre du marché interbancaire de devises

♦ La promotion des investissements par la facilitation de la circulation des


personnes en simplifiant les formalités d’entrée et de sortie, la mise en place des
mesures de facilitation concernant l’entrée des capitaux, le traitement des
dossiers des entreprises franches, le droit au bail emphytéotique et le
remplacement du Code des Investissements par le Code Général des Impôts

Ainsi, les incitations fiscales se sont traduites par les programmes de réformes du système
de tarification douanière, déjà entamée depuis 1988, et par la suppression des barrières non
tarifaires. Dans le cadre de la COI, dans ses relations avec la République de Maurice,
Madagascar a procédé à l’abaissement préférentiel de son tarif douanier (de 80% en
Septembre 1999 et de 100% en Janvier 2000). De même, dans le cadre de ses relations
avec les pays membres de la COMESA, le 31 octobre 2000, Madagascar a lancé la zone de
libre échange en appliquant une réduction de 100% des droits de douanes et autres taxes à
effets équivalents perçus sur les importations en provenance des pays membres de la
COMESA.

Outre la libéralisation du commerce et des services (tourisme, finances, transport aérien et


télécommunication), Madagascar a adopté l’harmonisation des tarifs du commerce
extérieur par la réduction des catégories des taux de 69 en 1988 à 4 en 2001, à savoir 5 %,
15%, 25% et 30%, et par la réduction du taux minimum des droits extérieurs de 80% en
1998 à 30% en 2001.

En ce qui concerne les barrières non tarifaires, Madagascar avait déjà procédé à la
suppression (i) des contingentements au niveau des marchandises, des licences
d’importations et d’exportations ainsi que (ii) de la limitation des devises mises à la
disposition des opérateurs économiques. Toutefois, pour des questions d’ordre moral et
sanitaire, de sécurité publique et de protection de l’environnement, la commercialisation de
certains produits se trouve prohibée ou soumise à une autorisation préalable.

Afin de pouvoir renforcer la capacité institutionnelle de l’administration publique dans le


cadre du développement de l’intégration régionale, Madagascar a adopté la Lettre de
Politique de l’Initiative Transfrontalière en 1998, le Groupe de Travail Technique est
opérationnel, et le Comité pour la Dimension Régionale de l’Ajustement (CODRA) a été
mis en place au cours de l’année 2001.

33
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

SECTION II.2 : SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE

L es années 2000 et 2001 ont vu la consolidation des résultats de la mise en œuvre des
mesures d’assainissement de l’environnement économique et de la mise en place
des réformes institutionnelles, conformément aux grandes orientations de la
Politique du Gouvernement.

Parmi les événements importants survenus au cours de ces deux dernières années figurent :

- la réduction de 100% des droits de douanes et autres taxes à effets équivalents


sur les importations en provenance des Etats membres du COMESA (Common
Market on Eastern and Southern Africa). Cette réduction a été rendue effective
depuis le 31 octobre 2000.

- la validation du Document intérimaire de Stratégie de Réduction de la Pauvreté


(DSRP-i) par les conseils d’administration de la Banque Mondiale et du FMI. Avec cette
validation, Madagascar a été admis à l’Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés
(IPPTE). L’accession de Madagascar au Point de Décision de l’IPPTE en Décembre 2000
lui a permis de bénéficier d’une réduction de 50% des services de la dette ayant favorisé la
disponibilité dans la Loi des Finances des ressources de 50 millions de dollars US environ
par an, équivalentes à 325 milliards de FMG en 2001

- l’élligibilité de Madagascar à l’African Growth and Opportunity Act (AGOA)


depuis Avril 2001.

II.2.1 Les indicateurs macro économiques en 2001

Croissance économique

Le Gouvernement malgache a mis en œuvre depuis plusieurs années un programme de


réformes macroéconomiques et structurelles visant à rétablir la viabilité interne et externe,
à renforcer la croissance, et à faire reculer la pauvreté. Après de bonnes performances en
terme de croissance et réduction des déséquilibres intérieurs et extérieurs de 1997 à 2000,
les autorités ont adopté un programme économique et financier à moyen terme appuyé par
un accord triennal au titre de facilité pour le réduction de la pauvreté et pour la croissance
(FRPC). La conclusion de la première revue du programme a été réalisée en Décembre
2001.

En effet, pour la cinquième année consécutive, l'économie malgache présente une stabilité
économique et une croissance positive en termes réels. La croissance du PIB réel a atteint
5,9% en 2001 contre 4,8% en 2000, 4,7% en 1999, 3,9% en 1998 et 3,6% en 1997. Malgré
cette performance et le potentiel naturel et physique disponible, Madagascar figure encore
parmi les pays les plus pauvres avec un PIB par habitant de 300 US dollars environ en
2001. Ce faible niveau de revenu est issu d’un long processus conjuguant des croissances
négatives en terme réel pendant la période de 1973 à 1996.

34
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

Tableau 01 : Performances Economiques

1998 1999 2000 2001

PIB au prix constant de 1984 (milliards de FMG) 2 126,1 2 225,1 2 332,3 2 470

Taux de croissance annuelle 3,9 4,7 4,8 5,9


Secteur primaire 2,1 3,5 0,6 4,0
Secteur secondaire 5,3 3,3 11,0 7,4
Secteur tertiaire 5,1 5,7 6,0 6,0
Zone Franche Industrielle 20,0 13,3 19,8 25

Taux d’inflation 6,4 14,4 8,7 7,4

Ventilation du PIB constant 100 100 100 100


Secteur primaire 35,5 35,5 34,2 34,2
Secteur secondaire 12,8 12,7 12,9 13,4
Secteur tertiaire 51,3 51,9 52,9 52,4

Investissement (en % du PIB)


Investissement brut 12,5 12,3 17,1 15,5
Investissement public 7,9 6,2 8,7 7,2
Investissement privé 4,6 6,2 8,3 8,3

Finances Publiques (en % du PIB)


Taux de pression fiscale 9,8 11,0 11,3 9,7
Déficit hors dons -8,1 -4,8 -4,2 - 8,1

Secteur Extérieur (variation annuelle en %)


Exportation f.o.b. 4,5 10,9 47,2 20,6
Importation c.a.f. 0,0 9,6 29,8 5,5
Réserves en devises (semaines d’importation) 7,8 9,8 10,3 14,4

Population (en milliers d'habitants) 14 155 14 444 14 849 15 600

PIB / hab (en USD courant) 249 248 258 292

Sources : Direction des Synthèses Economiques/INSTAT – SPPM.

Epargne et investissement

La structure démographique du pays, la structure du PIB, l’importance de la proportion de


la population vivant sous le seuil de pauvreté monétaire (plus de 70%), entraînent
logiquement comme conséquence un faible taux d’épargne national, limitant ainsi de ce
fait les possibilités d’investissement. En effet le taux d’investissement global a chuté à
15,5% du PIB en 2001 contre 17,1% du PIB en 2000, et une moyenne de 12,4% du PIB en
1998 et 1999.

Il faudrait noter toutefois que la consolidation de la politique d’ouverture et de promotion


du secteur privé à travers les incitations fiscales, les mesures de facilitation des
investissements et de la circulation des personnes, l’amélioration de l’environnement des
affaires, le développement des infrastructures de base et la mise en valeur des ressources
humaines, ont été à l’origine de la hausse du taux d’investissement depuis l’année 2000 ; et
le taux d’investissement privé a pris le pas sur le taux d’investissement public en 2001.

35
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

L'accroissement du taux d'investissement global est tiré des investissements privés en


2001. Le taux d’investissement privé par rapport au PIB a été de 8,3% en 2001 contre une
moyenne de 6% entre 1996 et 1999. Quant au taux d’investissement public, il a diminué à
7,2% du PIB en 2001 contre 8,7 du PIB en 2000 et une moyenne de 7% environ de 1996 à
1999.

Les investissements directs étrangers se sont accrus sensiblement au cours de l'année 2001.
En effet, leur montant est passé de 42,7 millions de DTS en 1999 à 54,4 millions de DTS
en 2000 et à 73,1 millions de DTS en 2001 dont 10,9 millions de DTS constituées de
recettes de privatisation, contre un niveau d’IDE variant entre de 7 à 11,9 millions de DTS
de 1996 à 1998.

Inflation

Grâce à une maîtrise de la gestion monétaire et à une gestion des finances publiques
rigoureuses, le taux d’inflation a été maîtrisé au cours des deux dernières années passant de
8,7% en 2000 à 7,4% en 2001. Par ailleurs depuis 1996 l’inflation annuelle a pu toujours
être maintenue en dessous de 10%, sauf en 1999 où elle était de 14,4%.

Finances Publiques
Les revenus de l’Etat sont constitués des recettes budgétaires (70%) et des dons (30%). En
dépit des bons résultats en terme de croissance, l’évolution des finances publiques en 2001
est restée en deçà des objectifs ; en effet, la performance fiscale a connu une faiblesse car
le taux de pression fiscale n’a atteint que l’équivalent de 10% du PIB en 2001 contre
11,3% du PIB en 2000 et 11% du PIB en 1999. Ces moins values se concentrent surtout au
niveau des recettes douanières en 2001, et sont attribuables à l’appréciation inattendue du
Franc malgache, aux faiblesses de l’Administration particulièrement au niveau du suivi des
recettes douanières et des Taxes Uniques sur les Produits Pétroliers.

En 2001, les dépenses ont connu généralement une faiblesse de résultats en matière de
décaissements, sauf pour les dépenses de fonctionnement hors solde qui a connu un
dépassement par rapport aux prévisions. Concernant les dépenses prioritaires, au titre de
l’allègement IPPTE, les réalisations ont été faibles comparées à la programmation ; les
domaines prioritaires ont été la santé, l’éducation, les infrastructures de base, la justice et
la sécurité. En ce qui concerne les dépenses en capital, les réalisations sont restées
fortement en deçà des prévisions (2 181 milliards de FMG ou 7.2% du PIB contre 2 995
milliards de FMG prévus ou 10% du PIB), aussi bien dans la composante financée sur
ressources intérieures que dans celle financée par l’extérieure. Ainsi, le déficit budgétaire
(base engagement, hors dons), bien qu’augmentant de 6.4% du PIB en 2000 à 8.1% du PIB
en 2001, est demeuré en dessous du montant programmé.

Au titre des dépenses pour la réforme structurelle, un crédit de 100 milliards de FMG a été
établi en 2001 pour les subventions des produits pétroliers, qui a été utilisé pour aider la
SOLIMA à faire face à ses obligations en matière de droit de douane.

36
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

Commerce extérieur et balance des paiements

Le principal partenaire commercial de Madagascar est l’Union Européenne (plus de 46%


des exportations totales et environ 40% des importations totales). En matière d’exportation,
les Etats-Unis prennent le second rang avec 19% des exportations totales en 2000. Suite à
l’admission de Madagascar à l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) depuis Avril
2001, les exportations vers le marché américain se sont considérablement accrues, avec
une variation de 73% entre le premier semestre 2000 et le premier semestre 2001. Ce qui a
amélioré le solde de la balance des paiements courants (transferts officiels inclus) passant
de 1,3% du PIB en 2001 contre 5,6% du PIB en 2000, reflétant une forte expansion des
exportations traditionnelles et le doublement des exportations de la zone franche qui a
profité de l’AGOA au début de l’année 2001. Usuellement déficitaire dans les années
précédentes, (-9,9 millions de DTS en 1999 et -13 millions de DTS en 2000), la balance
globale a été excédentaire, de l’ordre de 20 millions de DTS en 2001, suite notamment à la
hausse des investissements directs étrangers. Les réserves extérieures de la Banque
Centrale se sont accrues passant de l’équivalent de 10,2 semaines d’importation de biens et
services fin 2000 à 14,4 semaines fin 2001, dépassant largement les objectifs.

II.2.2 Situation sectorielle

La croissance enregistrée au cours des cinq dernières années, a été tirée principalement par
les secteurs secondaire et tertiaire qui ont bénéficié des impacts positifs des mesures
d’assainissement économique (libéralisation, privatisation, réforme de l’environnement des
affaires…). Les croissances de ces deux principaux secteurs ont été accélérées : le secteur
secondaire a vu son taux de croissance passé de 3,3% en 1999 à 11% en 2000 et 7,4% en
2001, et celui du secteur tertiaire de 5,7% en 1999 à 6% en 2000 et 2001. Il faut noter aussi
la contribution non négligeable des Zones Franches Industrielles dont les parts dans le PIB
sont estimées respectivement en 2001 à 52,4% du PIB pour le secteur tertiaire et de 13,4%
pour le secteur secondaire. Quant au secteur primaire, son taux de croissance est passé de
3,5% en 1999 à 0,6% en 2000 et 4% en 2001.

Secteur primaire

Le secteur primaire connaît une diminution de sa part dans le PIB au cours des quatre
dernières années, avec une moyenne de 35,5% au cours des années 1998-1999 et de 34,2%
au cours des années 2000-2001. Il est dominé par la branche de l’Agriculture, occupant
plus de 73% de la population active et représentant 27,8% du PIB et 20% des exportations.
En 2001, le nombre total de parcelles exploitées ou mises en valeur à Madagascar par les
agriculteurs est de 7.216.923 dont 4% forêts, 52% des non-rizières et 44% des rizières. En
outre, plus de 9 millions d’hectares de terre vierge fertile sont encore disponibles pour la
culture à grande échelle.

Les principaux produits agricoles de Madagascar sont le paddy et le manioc en cultures


vivrières, le café, le girofle et la vanille pour les produits d’exportation, et la canne à sucre
et le coton pour les produits industriels. De nombreux autres produits non traditionnels
offrent des opportunités non négligeables, notamment les épices et l’agriculture
biologique. Il faut noter que l’année 2001 a été particulièrement favorable pour les
différentes spéculations profitant de bonnes conditions climatiques ; le secteur primaire,
particulièrement l’agriculture, a repris après avoir subi les dégâts cycloniques du début de
l’année 2000. La production rizicole a connu une augmentation de 7,3% contre une baisse

37
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

de 3,5% en 2000. Les produits traditionnels d’exportation et les cultures industrielles ont
eu la même évolution, avec une augmentation en 2001 de 4,5% pour la vanille et de 1%
pour la canne à sucre.

L’enquête sur les marchés ruraux a démontré que l’environnement du marché ne profite
pas assez aux producteurs de paddy, le pouvoir d’achat des producteurs de paddy sont
faibles par rapport aux autres producteurs, en particulier les producteurs des produits de
rentes (girofle, café, vanille) ; cependant, il est à noter que l’EPM 2001 montre que le
paddy reste encore la principale source de revenu des producteurs agricoles, surtout les
ménages pauvres, le manioc après et les productions de rentes prennent la troisième place.

Tableau 02 : Evolution de quelques principales productions agricoles


DESIGNATION
1999 2000 2001
(milliers de tonnes)

Riz 2570 2480 2662


Maïs 175 170 180
Manioc 2461 2463 2510
Café 65 58,1 64,5
Vanille 5,4 4,4 4,6
Cannes à sucre 2180 2188 2208

Source : Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural.

Secteur secondaire

Le secteur industriel, représentant 13,4% du PIB en 2001 et environ 50% des exportations,
se concentre essentiellement autour de quatre branches d’activités, à savoir, l’industrie
agro-alimentaire, les bois et dérivés, le textile et l’habillement, et l’industrie métallique.

Tableau 03 : Evolution de quelques productions industrielles


DESIGNATION 1999 2000 2001

Sucre (Tonnes) 62487 67917


61370
Sel (Tonnes) 25530 25928
26131
Tissu coton (Km) 23328 29641
20368
Ciment (Tonnes) 50938 51882
45701
Source : INSTAT

La croissance du secteur industriel s’est accélérée au cours de ces quatre dernières années
grâce notamment aux entreprises franches constituées en fin 2001 de près de 307
entreprises opérationnelles employant plus de 110 000 personnes et couvrant plusieurs
domaines d’activité allant de la confection, aux bijouteries, à l’artisanat, à l’industrie
agroalimentaire, au traitement d’informations essentiellement textile et habillement (20%).

Secteur tertiaire

Les mesures entreprises pour accélérer son développement ont été poursuivies, à savoir : la
privatisation des sociétés d’Etat, la création et l’amélioration du cadre légal et
réglementaire, le développement et la réhabilitation des infrastructures.
Le potentiel touristique de l’Ile reste très largement sous exploité. Les richesses de la faune
et de la flore malgaches, la diversité biologique caractérisée par des milliers d’espèces

38
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

endémiques font de Madagascar une destination attrayante pour les touristes. Avec un taux
de croissance de plus de 14% par an au cours des dernières années, le tourisme est un des
secteurs les plus dynamiques de l’économie malgache. Les recettes en devises
correspondantes aux activités touristiques contribuent à l’amélioration de la balance des
paiements avec un apport passant de 72,9 millions de DTS en 1999 à 91,9 millions de DTS
en 2000, et à 90,2 millions de DTS en 2001.

Tableau 04 : Evolution d’indicateurs touristiques


1998 1999 2000 2001

Nombre de touristes 121 207


138 253 160 071 170 208
Taux de croissance annuelle (en %) 20,3
14,1 15,8 6,3
Capacité d’hôtel (nombre de chambres) 6 637
7 207 7 779 8 435
Occupation moyenne (%) 58
60 63 66
Durée moyenne de séjour (jours) 20
20 20 20
Recettes en devises (en millions de DTS) 65,5
72,9 91,9 90,2
Taux de croissance annuelle (en %) 23,8
11,3 26,1 -2,0
Source : Ministère du Tourisme

La modernisation du système de télécommunication connaît un progrès évident. Toutes les


grandes villes sont servies par des échanges automatiques et toutes les communications
internationales sont automatisées. La concurrence dans le secteur s’est intensifiée par la
mise en place de réseaux de téléphonie mobile. Les services informatiques sont en plein
essor, notamment dans les domaines de la saisie et de l’ingénierie. Cette évolution a été
favorisée par le développement de la télécommunication à fort débit et l’internet.

Madagascar dispose d’un système bancaire composé d’une Banque Centrale et de six
banques commerciales. Outre le système bancaire, plusieurs partenaires techniques et
financiers concourent à financer le secteur privé : l’Agence Française de Développement,
l’USAID, le FIARO, (société de capital à risques), la Société d’Investissement pour la
Promotion des Entreprises à Madagascar, Entreprendre à Madagascar, Banque Mondiale,
ONUDI, PNUD, Union Européenne. Il existe aussi deux Compagnies d’Assurance et de
Réassurance (ARO et NY HAVANA).

Le transport joue un rôle très important particulièrement dans le développement rural. Les
principaux problèmes rencontrés consistent en : (i) l’évacuation des produits de
consommation ; (ii) l’accès aux marchés ; (iii) l’accès aux services sociaux de base et aux
services d’encadrement ruraux ; (iv) l’augmentation des coûts de transport, (v) l’état
d’enclavement dû au mauvais état des routes reliant les grandes zones productrices comme
l’Alaotra, l’Ambato Boeni... ; plusieurs études relatent de ces problèmes, disponibles en
particulier auprès du Projet Sectoriel Transport.. En effet, l’étude réalisée par ILO,
l’INSTAT et FOFIFA a mis en exergue, par exemple, que dans le domaine de l’agriculture,
les rendements de riz doublent pour les régions moins éloignées et les mêmes résultats ont
été obtenus pour les autres cultures. Elle a montré aussi que ce sont les zones les plus
éloignées et les plus inaccessibles qui sont touchées par les problèmes d’insécurité. Les
coûts de transport ont aussi des effets sur l’utilisation des services sociaux, diminuant les
visites auprès des Centres de santé à cause d’un problème d’offre (exemple, les

39
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

médicaments n’arrivent plus) et de demande (les gens qui habitent plus loin sont plus
pauvres. En effet, il a été démontré les liens directs entre les problèmes de route et les
autres secteurs de l’économie, indiquant de ce fait les effets multiplicateurs que
l’amélioration des infrastructures entraînerait sur le développement des autres secteurs.

En conclusion les mesures prises allant de la libéralisation du commerce extérieur et des


services financiers à la facilitation de la circulation des personnes et des échanges et la
facilitation des investissements, en passant par la mise en place d’un Centre de Facilitation
de Création d’Entreprises (CFCE), ont contribué favorablement à l’amélioration du taux
d’investissement du secteur privé. Ces efforts étaient axés dans les industries de boisson,
les matériaux de construction, les industries de bois, les industries métalliques, les
entreprises franches, les télécommunications, le tourisme et les BTP.

II.2.3 Situation Sociale

Pauvreté monétaire

Malgré les résultats économiques encourageants de ces dernières années, il reste une large
frange de la population qui ne profite pas de fruits de la croissance. Le seuil de pauvreté
monétaire a été évalué à approximativement 988 600 FMG par individu en 2001
(équivalent à 0,42 USD par jour) ; l’EPM 2001 donne une proportion de 69,6% de
malgaches pauvres (proportion de la population dont le revenu moyen est inférieur au seuil
de pauvreté) dont 71% dans le milieu rural contre 44,1% pour le milieu urbain. Le taux
d’incidence de la pauvreté qui a été de 71,3% en 1999 au niveau national, a ainsi diminué
de 2,4% en 2001.

Il faudrait noter toutefois que ce taux de pauvreté est l’un des plus forts taux dans le monde
car 2 personnes sur 3 sont encore pauvres à Madagascar. Et, selon l’EPM 2001, les plus
pauvres sont ceux qui n’ont pas reçu d’éducation (85%), ceux qui n’ont reçu que de
l’éducation primaire (71,3%), et selon le groupe socio-économique, les exploitants
agricoles (86,1%), les éleveurs pêcheurs (79,5%) et les travailleurs ruraux non qualifiés
(74,7%).

Tableau 05 : Evolution de la situation de pauvreté


Taux d’incidence de la pauvreté
1993 1997 1999 2001
National 70,0 73,3 71,3 69,6
Urbain 50,1 63,2 52,1 44,1
Rural 74,5 76,0 76,7 77,1
Source : INSTAT\DSM\EPM 1993, 1997, 1999, 2001

Le profil de pauvreté varie d’une province à une autre. Les taux d’incidence les plus élevés
se présentent dans les provinces de Fianarantsoa (83,2%) et de Toliara (76,1%), les taux les
plus faibles dans les provinces d’Antananarivo (48,3%) et d’Antsiranana (69,2%).
Tableau 06 : Répartition du taux d’incidence de la pauvreté
National Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana
National 69,6 48,3 83,2 82,3 72,4 76,1 69,2
Urbain 44,1 28,3 59,8 60,1 49,8 53,3 30,1
Rural 77,1 56,7 87,9 87,9 78,4 83,3 79
Source : INSTAT\DSM\EPM 2001

40
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

Développement humain

Selon l’indice de développement humain (IDH), Madagascar fait partie des pays dont le
développement humain est faible et est classé 141ème sur 174 pays en 1999, 147ème rang en
2000, avec un IDH de 0,470 en 2000 contre 0,462 en 1999 et 0,349 en 1993.

Tableau 07 : Evolution des indicateurs de développement humain selon les milieux


IDH ISDH
1999 2000 2001 1999 2000 2001
National 0,462 0,470 0,484 0,458 0,466 0,481
Urbain 0,497 0,508 0,537 0,481 0,492 0,530
Rural 0,338 0,347 0,361 0,320 0,324 0,347
Source : Tableau de bord social 2002

L’indicateur sexo-spécifique de développement humain (ISDH) montre qu’il y a une


disparité de développement au détriment de la femme. Cette disparité est très marquée avec
un bas niveau de l’ISDH de 0,347 dans le milieu rural contre 0,530 en milieu urbain et
0,481 au niveau national en 2001. La pauvreté dans ses différentes caractéristiques est par
conséquent plus accentuée en milieu rural, et les petits exploitants agricoles représentent la
catégorie de la population la plus démunie. L’écart entre l’IDH et l’ISDH mesure
l’importance de la disparité entre homme et femme.

Education et Santé

Pour renverser la tendance à la pauvreté et assurer une certaine équité dans la distribution
des fruits des résultats économiques, une stratégie de réduction de la pauvreté a été adoptée
et un certain nombre d’actions soutenues par la communauté internationale ont été
entreprises, mettant en priorité l’augmentation et l’amélioration de l’offre en matière de
services sociaux de base, notamment en matière d’éducation et de santé. En effet les crédits
alloués au secteur de l’éducation sont passés, entre 1995 et 2001, de 8,7% à 16% des
dépenses budgétaires totales et leur pourcentage par rapport au PIB est passé de 1,5% à
3,1%. Et pour le secteur santé, la part des dépenses a augmenté par rapport au total des
dépenses publiques entre 1995 et 2001, passant de 3,4% à 9,8%, leur pourcentage par
rapport au PIB est passé de 0,6% à 1,8%.

L’étude menée par ILO, l’INSTAT et FOFIFA a confirmé une amélioration importante au
cours des cinq dernières années de la situation de l’éducation et de la santé. En effet, 70%
des Communes ont déclaré que la situation de l’éducation et de la santé s’est améliorée.
Dans le cadre de cette étude, même si l’eau ne constitue pas la principale priorité, son
importance n’est pas négligeable ; en effet, l’eau constitue le problème principal pour 12%
des Communes à Toliara, 9% à Mahajanga et 9% à Antananarivo.

Pour les couches les plus défavorisées, des programmes ont été mis en place pour leur
permettre d’accéder à de meilleures conditions de vie et nutritionnelles. Ces actions,
menées en partenariat avec les ONGs caritatives nationales et internationales, ont mobilisé
les ressources de l’Etat : ressources propres, projets, et IPPTE, ressources issues de la
réduction de 50% des services de la dette suite à l’accession de Madagascar au Point de
Décision de l’IPPTE.

41
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

SECTION II.3 : PLANIFICATION ET COORDINATION DE


L'AIDE

II.3.1 Planification et gestion de l'économie

A
u niveau macroéconomique, la planification et la gestion de l'économie a été placée
sous l'égide du Ministère des Finances et de l'Economie qui coordonne les
programmes à travers des réunions techniques périodiques en faisant intervenir les
différentes entités impliquées dans la gestion de l'économie. Les objectifs
macroéconomiques sont établis, suivis et réactualisés périodiquement à l'issue de ces
différentes réunions techniques, en tenant compte de l’évolution des réalisations des
secteurs production, des finances publiques, et de la situation monétaire et extérieure.

Le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRP) a été produit au


cours de l’année 2000, et le processus pour l’élaboration de la version complète a été
poursuivi en 2001. Outre l'accès de Madagascar au rang des pays qui vont bénéficier de
l’IPPTE, l'adoption de ce document permettra au pays de disposer d'un cadre de référence
pour les politiques et stratégies de développement au niveau macro-économique et
sectoriel. Les ressources provenant de l’IPPTE seront destinées à couvrir des dépenses de
fonctionnement et d’investissement en faveur des secteurs prioritaires (santé, éducation,
eau, pistes rurales).

Dans le domaine des Finances Publiques, l'analyse de la cohérence nationale et sectorielle


des politiques et stratégies a été effectuée par le Ministère des Finances et de l'Economie
par le biais de la Direction Générale de l'Economie et du Plan qui procède annuellement à
l'analyse et à l'arbitrage des Programmes des Dépenses Publiques (PDP) élaborés par les
Ministères techniques. Ces Programmes des Dépenses Publiques sont triennaux et
intègrent les dépenses de fonctionnement et d'investissements publics. Par ailleurs, ils
présentent les objectifs, les moyens et les résultats au niveau de chaque secteur sur un
horizon de trois ans. Le processus est itératif et la démarche a été approuvée depuis
plusieurs années.

II.3.2 Coordination de l'aide

Plusieurs mécanismes sont adoptés tant au niveau des bailleurs de fonds que des
institutions nationales pour la coordination de l'aide.

Au niveau des institutions nationales, le Programme d'Investissements Publics (PIP) est


l'instrument privilégié de la coordination de l'aide dans la mesure où son élaboration repose
sur une démarche visant à assurer une meilleure complémentarité de l'aide apportée par les
bailleurs de fonds. La préparation du PIP est initiée avec l'organisation de réunions par
bailleur et dont l'objet est d'analyser les projets respectifs. Des réunions sectorielles
auxquelles participent les départements techniques et les bailleurs de fonds sont par la suite
réalisées afin d'assurer la convergence des actions autour des objectifs des différents
ministères sectoriels.

Outre la préparation et le suivi du PIP, dans certains secteurs, notamment le


développement rural, la santé, la population, l'éducation et l'environnement, l’ « approche
programme » est de rigueur. Conformément à ce concept, les interventions des différents

42
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

bailleurs s'inscrivent dans le cadre des politiques nationales et des programmes sectoriels
adoptés par le Gouvernement. La mobilisation des ressources extérieures pour ces secteurs
est réalisée à travers les tables rondes regroupant les différents bailleurs et sur la base des
politiques et programmes présentés par les départements ministériels.

Au niveau des partenaires internationaux, des groupes thématiques multi-bailleurs ont été
constitués dans quelques secteurs et/ou thèmes. L'objectif de ces groupes est de pouvoir
harmoniser les interventions des différents bailleurs et d'échanger les points de vue pour
une meilleure efficience et la réalisation des objectifs sectoriels, selon leur politique
respective.

Le groupe thématique Genre

L'institution du groupe découle de la recherche de concertation et de coordination entre les


différents intervenants et particulièrement dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la
plate forme d'action de Beijing.

Ce groupe comporte deux niveaux :

- Le groupe thématique, composé des représentants des agences des Nations Unies,
sous la conduite du Coordonnateur Résident. Il a pour fonction d'orienter les
actions en faveur de la promotion du genre. Il approuve les actions du Comité
technique en approuvant son plan de travail.

- Le comité technique, présidé par le FNUAP, regroupe (i) les points focaux des
agences du Système des Nations Unies, (ii) des représentants d'organismes
bilatéraux tels que l'USAID, la Coopération Française, la Coopération Suisse, ainsi
que (iii) des personnes ressources issues des ONGs œuvrant dans le domaine de
l'avancement de la femme : CAFED, DRV. Le Ministère de la population, de la
condition féminine et de l'enfance fait également partie de ce comité technique. Par
ailleurs, les membres du comité technique ont été élargis à d'autres institutions
telles que la Commission Nationale des Droits de l'Homme.

Groupe thématique VIH/SIDA

Le groupe thématique qui est un cadre de concertation, de partage et de dialogue pour la


communauté internationale et ses partenaires nationaux, a été présidé par l'OMS et
l’UNICEF. Y sont représentés les agences des Nations Unies, élargie à l'USAID, la
Coopération Française, l'Union Européenne, la Direction de la lutte contre les maladies
transmissibles, le Service MST-SIDA du Ministère de la Santé. Il a été élargi en 2001 à
l'Institut Pasteur, aux ONGs et aux Ministères de l'Education et de la Défense.

Groupe thématique développement rural et sécurité alimentaire

Présidé par la FAO, ce groupe travaille en concertation avec le Groupe de bailleurs assisté
par le Secrétariat Multi-Bailleurs de Fonds au sein duquel siègent l'Union Européenne, la
Banque Mondiale, et la Coopération Française.
Le groupe a apporté son soutien au démarrage des activités pour doter le pays d'un outil
informatisé d'information et cartographie sur l'insécurité et la vulnérabilité alimentaire
(Système SICIAV).

43
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

Groupe thématique Catastrophes naturelles

Présidé par le PAM, le groupe est composé par les agences onusiennes dont l'UNICEF, le
PNUD, la FAO, le FNUAP et l'OMS. Il est élargi aux partenaires bilatéraux intervenant
dans le domaine tels que l'USAID, la Coopération Française, ainsi qu'aux ONG nationales
et internationales : CARE, ADRA, CARITAS, MSF, MDM, GTZ et le CNS.
En 2000, le groupe thématique a (i) constitué un groupe de travail technique chargé de
l'appui à la mise en place d'une cellule technique au niveau du CNS pour l'analyse des
risques et de la vulnérabilité, et (ii) participé aux missions d'évaluation de la campagne
agricole et de la situation alimentaire à Madagascar (impact des cyclones, inondations et
sécheresse).

Groupe thématique Environnement

Le Groupe des Bailleurs de Fonds (GBF) a été créé en 1997 pour appuyer les actions
environnementales, plus particulièrement la réalisation du Programme Environnemental 2.
En Octobre 2000, le mandat du GBF a été élargi aux domaines du développement rural et
de la sécurité alimentaire, essentiellement pour appuyer la mise en œuvre du Plan d'Actions
pour le Développement Rural (PADR). Cette décision a été motivée par le constat d'une
insuffisance de collaboration et de coordination des programmes en développement rural et
en environnement.

Les membres du GBF initialement limités aux bailleurs de fonds de l'environnement : la


Coopération Française, l'USAID, le PNUD, le FIDA, la Banque Mondiale, la KFW et la
Coopération Suisse, a été élargi aux bailleurs de l'ensemble du développement rural (y
compris l’Union Européenne et l’Agence Française pour le Développement).

Le Secrétariat Multi-Bailleurs (SMB) est le bras opérationnel du GBF. C'est une structure
légère dont l'administration a été confiée à la Banque Mondiale.

Le GBF a comme objectifs principaux : le maintien d'une cohérence générale dans le


secteur rural et l'environnement, la recherche de synergies opérationnelles en faveur de
l'orientation des actions vers la population cible en milieu rural avec des programmes de
proximité, la mise en place d'une coordination efficace avec le Gouvernement aux niveaux
tant national que régionaux.
40
Le SMB a comme attributions principales : la formulation et le suivi des activités du GBF,
l'organisation et la facilitation des sous groupes thématiques prioritaires inscrits dans le
Plan de travail du GBF, la promotion et la coordination des activités de suivi-évaluation
des actions des partenaires financiers, l'aide à la décision sur les questions clés et
stratégiques, la circulation des informations ainsi que la facilitation des contacts entre les
bailleurs de fonds, les représentants des projets et la société civile.

Les sous groupes thématiques prioritaires ont porté sur treize thèmes, classés selon trois
niveaux de priorité :

- Les thèmes constituant des facteurs majeurs de blocage et à approfondir de manière


urgente : Foncier ; Réforme institutionnelle / Cadre macroéconomique / Appui
budgétaire / Fiscalité rurale ; Environnement / forêts;

44
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

- Les thèmes nécessitant une concertation approfondie entre les bailleurs et devant
déboucher sur un consensus en matière de modes opératoires : Pistes rurales ;
Désenclavement / Structuration du monde rural, Irrigation /Bassins versants ; Eau
potable;
- Les thèmes devant essentiellement faire l'objet d'échanges d'information et de suivi
: Pêche et ressources côtières ; Cultures d'exportation ; Micro finances ; Fertilité ;
Elevage.

Groupe thématique Micro finance

Les bailleurs de fonds opérant dans le secteur de la Micro finance à Madagascar, ou


intéressés à un titre ou à un autre par ce secteur, ont pris l’initiative de se réunir en Comité
des Bailleurs du Secteur Micro finance. Cette structure a été mise en place au cours de
l’année 2001, et les objectifs de la coordination des bailleurs sont :

- partager les expériences sur la base de principe d’échange, de concertation, de


réflexion et de communication. nécessaire à la mise en œuvre d’une
collaboration étroite, franche et fructueuse,
- harmoniser autant que possible les actions des bailleurs,
- agir de façon commune, chaque fois qu’il sera jugé utile, et sous une forme
appropriée, auprès des autorités compétentes, y compris les pouvoirs publics
malgaches.

Ces objectifs, qualifiés d’intermédiaires, ont pour but final de contribuer au développement
durable du secteur de la Micro finance à Madagascar, dans toutes ses composantes
(occupation territoriale, densification des réseaux, pénétration auprès de la population du
pays, qualité, efficacité et sécurité des prestations offertes aux membres et clients etc.-
cette liste n’est pas limitative).

Un chef de file des bailleurs est désigné par année, selon un principe tournant entre les
différents bailleurs. Présidé en 2001 par l’Agence Française de Développement (AFD), le
groupe est composé de la Banque Mondiale, de l’Union Européenne, de l’AFD, du
FENU/PNUD, de l’USAID, de la Coopération Suisse, du Bureau International du Travail,
du FIDA.

II.3.3 L’IPPTE et l’allègement de la dette de Madagascar

Le DSRP intérimaire de Madagascar a été élaboré en novembre 2000, ce qui lui a permis
d’atteindre le « point de décision » et de bénéficier ainsi de la réduction à hauteur de 50%
des services de la dette, ce qui représente environ 50 millions de US$ par an, soit des
ressources disponibles dans la loi de finances de l’ordre de 325 milliards de FMG à partir
de 2001.

Au cours de l’année 2001, Madagascar a bénéficié d’un allègement de la dette d’environ


68,6 millions de US$ dont 54% de l’IPPTE et 46% dans le cadre du Club de Paris. Les
allègements de la dette proviennent à hauteur de 65% des pays membres de l’OCDE et à
hauteur de 35% des Organisations Internationales.

45
DCR 2001 INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS

En ce qui concerne l’IPPTE, une grande partie de l’allègement de la dette (83%) dont
Madagascar a bénéficié en 2001 provient de trois Institutions internationales et de trois
pays de l’OCDE à savoir : la Banque mondiale (41%), la Banque Africaine de
développement (13%), le Fond Africain de Développement (9%), la France (8%) , l’Italie
et le Japon (5% chacun).

Encadré : L’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE)

L’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE) est un programme initié par les Institutions de
Bretton Woods auquel ont adhéré les pays créanciers pour réduire le fardeau de la dette des pays pauvres tout
en cherchant à les aider à lutter contre la pauvreté.

Ce programme qui prend en considération les précédents processus d’allégement de la dette des pays en
développement (Club de paris), prévoit des phases progressives assorties de mesures qui contribuent à la
réduction de la pauvreté des pays endettés.

Le pays endetté qui veut bénéficier du programme présente sa stratégie à moyen terme dans un « Document
de Stratégie de Réduction de la Pauvreté » DSRP intérimaire et doit avoir un accord FRPC (Facilité de la
Réduction de la Pauvreté à la Croissance) avec le FMI. Les Conseils des Institutions de Bretton Woods
examinent cette stratégie avant de donner leur agrément pour que le pays soit éligible à l’Initiative. Ce dernier
atteint alors le « point de décision » et bénéficie d’un allégement de 50% des services de la dette.
L’équivalent de cet allégement sera utilisé dans le financement des programmes qui contribuent à la
réduction de la pauvreté.

Tableau 08 : Allègement de la dette par Bailleur de Fonds en 2001


En milliers USD
ALLEGEMENT ALLEGEMENT AUTRE
BAILLEURS TOTAL
CLUB DE PARIS IPPTE ALLEGEMENT
OCDE 31 603,20 12 963,84 253,44 44 820,48
Autriche 1 474,56 537,60 2 012,16
Belgique 537,60 291,84 829,44
Canada 1 397,76 468,48 1 866,24
Espagne 2 856,96 1 152,00 4 008,96
France 6 397,44 3 102,72 9 500,16
Grande Bretagne 1 052,16 522,24 1 574,40
Israël 7,68 23,04 30,72
Italie 4 999,68 1 996,80 6 996,48
Japon 8 793,60 1 973,76 10 767,36
RFA 2 411,52 1 113,60 253,44 3 778,56
Russie 744,96 1 228,80 1 973,76
Suède 499,20 253,44 752,64
Suisse 153,60 46,08 199,68
USA 276,48 253,44 529,92
OI 23,810,00 23 810,00
BAD 5 510,00 5 510,00
FAD 3 330,00 3 330,00
IDA 14 970,00 14 970,00
TOTAL GENERAL 31 603,20 36 773,84 253,44 68 630,48

46
INFORMATIONS DE BASE SUR LE PAYS DCR 2001

Source : DGT

D’une manière globale, 322,73 milliards de FMG sur les 325 milliards de FMG
disponibles on été programmés pour l’année 2001 ( programme à la date du 31 Août 2001)
dont 204,35 milliards de FMG au titre du fonctionnement (63,3%) et 118,38 milliards de
FMG pour l’investissement (36,7%).

La répartition des ressources additionnelles issues de l’IPPTE au titre du fonctionnement se


présente comme suit :

• Education : 69,75 milliards de FMG, soit 34% du total du fonctionnement IPPTE et


22% des ressources globales de l’IPPTE. Le taux d’utilisation a été de 21,6% ;
• Santé : 68 milliards de FMG, soit 33% du fonctionnement et 21% de l’IPPTE. Le
pourcentage du total d’utilisation est de 21% ;
• Renforcement institutionnel : 21,7 milliards de FMG, soit 11% du fonctionnement
et 7% des ressources IPPTE . Le taux d’utilisation n’a atteint que 7% ;
• Autres : 44,9 milliards de FMG, soit 22% du fonctionnement et 14% de
l’ensemble des ressources IPPTE. Le taux d’utilisation a été de 14%.

En matière d’investissement, la répartition est la suivante :

• Désenclavement et pistes rurales : 71,65 milliards de FMG, soit 61% du total de


l’investissement total et 22% des ressources IPPTE . Le pourcentage total
d’utilisation est de 22% ;
• Infrastructures en eau potable : 9,75 milliards de FMG, soit 8% de l’investissement
total et 2% de l’IPPTE . Le pourcentage d’utilisation n’a été que de l’ordre de 3% ;
• Enquête, suivi et évaluation, études et recensement 6 milliards de FMG, soit 5% de
l’investissement et 2% de l’IPPTE. Le pourcentage total d’utilisation est de 1,8% ;
• Filet de sécurité : 12,25 milliards de FMG, soit 10% de l’investissement total et
4% de l’IPPTE. Le taux d’absorption est 3,8% ;
• Autres : 9,03 milliards de FMG, soit 8% de l’investissement total et 3% de
l’IPPTE ;

La situation des engagements à fin novembre 2001 donne un niveau d’engagement global
de 35%, mais cette moyenne masque la disparité des activités par ministère dont les
engagements varient entre 0% et 100%. Une des explications à cette situation est la mise
en place tardive du crédit IPPTE vers le quatrième trimestre de l’année 2001.

D’après le rapport de suivi établi en mars 2003 par l’INSTAT, le budget programmé en
2001 pour 69 projets dans le cadre de l’IPPTE est évalué à 166,77 milliards de FMG, soit
de 51, 24% du crédit ouvert qui a été de 325,5 milliards de FMG. La répartition de ce
budget programmé selon le type d’utilisation est de 41,9% pour le fonctionnement, 23,4%
pour l’investissement et 35,2% pour le fonctionnement lié au projet. Les réalisations
s’élèvent à 127 milliards de FMG, soit de 76,2% du budget programmé. Les réalisations
financières par type d’utilisation sont de 13,8% pour le fonctionnement, 75,8% pour
l’investissement et 10,4% pour le fonctionnement lié au projet.

47
DCR 2001 TENDANCES DE L’AIDE AU DEVELOPPEMENT

SECTION III-1 : TENDANCES ET CARACTERISTIQUES


GENERALES DE L’AIDE

Tableau 09 : Aide par donateur


En milliers de US$
1998 1999 2000 2001
Institution Multilatéral SIGLE Var.
Montant Montant Var. (%) Montant Var. (%) Montant
(%)

Système des nations unies

ONU pour l'alimentation et


FAO 350 871 148,9 371 -57,4 1234 232,5
l'agriculture
Agence Internationale de l'Energie
IAEA 74 159 113,5 105 -33,7 415 294,2
Atomique
Association Internationale de
IDA 77049 81646 6,0 87142 6,7 101170 16,1
Développement
Fonds International de Développement
IFAD 1919 3522 83,5 1560 -55,7 nd
Agricole
Organisation Internationale du Travail ILO 26 180 597,3 1163
Fonds Monétaire International IMF 18594 27756 49,3 16512 -40,5
Fonds d'Equipement des Nations
UNCDF 4865 2888 -40,6 544 -81,2 450 -17,3
Unies
Programme des Nations Unies pour le
UNDP 3650 6528 78,9 7780 19,2 5991 -23,0
Développement
Programme des Nations Unies pour
UNEP 86 nd
L'environnement
Onu pour l'Education, la Science et la
UNESCO 253 126 -50,0 130 2,6 17 -86,6
Culture
Fonds des Nations Unies pour la
UNFPA 2534 1303 -48,6 1085 -16,7 1050 -3,2
Population
Fonds des Nations Unies pour
UNICEF 5697 7382 29,6 7049 -4,5 5220 -26,0
l'Enfance
Programme Alimentaire Mondial WFP 1337 2206 65,1 990 -55,1 1553 56,9
Organisation Mondiale de la Santé WHO 988 1004 1,6 804 -19,9 1165 44,9
S/total 98828 126408 27,9 135315 7,0 135941 0,5
Autres multilatéraux
Banque arabe pour le développement
ABEDA 386 1643 325,5 3661 122,8
économique de l'Afrique
Banque africaine de développement AFDB 5234 1513 -71,1 2582 70,6
Fonds africain de développement AFDF 5345 2790 -47,8 1385 -50,4 496 -64,2
Fonds européen de développement EDF 81689 58777 -28,0 46647 -20,6 26366 -43,5

50
TENDANCES DE L' AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

Tableau 09 : Aide par donateur (suite)


1998 1999 2000 2001
INSTITUTION SIGLE Var. Var.
Montant Montant Montant Montant Var. (%)
(%) (%)
Banque Européenne d'Investissement EIB 737 892 21,1 690 -22,6 nd
Organisation des Pays Exportateurs de
OPEC 1789 501 -72,0 3112 520,7 508 -83,7
Pétrole
S/Total 89560 68581 -23,4 54990 -19,8 33613 -38,9
Total multilatéral 188388 194989 3,5 190306 -2,4 169554 -10,9
Bilatéral
Canada CAN 273 0 -100,0 0 0
Chine CPR 1595 12006 652,7 3864 -67,8 nd
France FRA 73553 103009 40,0 51876 -49,6 10976 -78,8
Allemagne GFR 15747 16590 5,4 4457 -73,1 2486 -44,2
Inde IND 21
Indonésie INS 60
Italie ITA 4049 536 -86,8 684 27,6
Japon JPN 15026 8135 -45,9 10406 27,9 12091 16,2
Pays-bas NET 345 1832 430,3 715 -61,0 1990 178,3
Norvège NOR 947 321 -66,1
Suisse SWI 2325 6642 185,7 4564 -31,3 nd -100,0
Royaume Uni UKM 606 565 -6,7 2059 264,4 206 -90,0
USA USA 21390 25869 20,9 24230 -6,3 27315 12,7
Total bilatéral 135 877 175 565 29,2 102 853 -41,4 55 064 -46,5
ONG
Aide et Action à Madagascar AAM 1054 1556 47,7 nd
Agence Internationale Adventiste de ADRA-
0 6 937 1354 44,4
Secours et de Développement USA
Association Française Raoul Follereau AFRF 433 741 71,0 605 -18,3 572 -5,5
Care CARE 145 909 528,7 1543 69,7
Conservation Internationale CI 85 18 -79,0 nd
Catholic Relief Services CRS 168 1159 591,6 939 -18,9 1441 53,4
Association Allemande pour l'éducation
DVV 116 164 40,9 143 -13,0 158 10,4
des Adultes
ENFANT
Les Enfants du Soleil 396 286 -27,9 nd
SOLE
Fondation Friedrich Ebert FFE 438 177 -59,6 157 -11,2 nd
Reggio Terzo Mondo RTM 346
Total ONG 2 640 4 362 65,2 3 977 -8,8 5 067 27,4
TOTAL GENERAL 326 369 374 571 14,7 29 5252 -20,7 229 684 -22,7

51
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

D
’une manière générale, l'importance du volume de décaissements au titre de
l'ajustement structurel, l'annulation de la dette et les décaissements liés aux
performances des projets d'investissement affectent l’évolution de l'Aide Publique
au Développement à Madagascar.

En 1998, une forte diminution de l'APD a été constatée, 326 Millions USD contre 688,6
Millions USD (-52,5%) par rapport à 1997, car il n’existait pas de décaissement au titre de
l'ajustement structurel.

En 1999, une légère augmentation a été enregistrée : + 48 Millions USD par rapport à
1998, ce qui correspond à 18 Millions USD décaissés par le FMI, 16 Millions USD par
l'Union Européenne et 13 Millions USD par l'AFD au titre de décaissements de crédits
d'ajustement structurel.

En 2000, les décaissements au titre de l'APD ont été de 295,2 Millions USD contre 374,5
Millions USD en 1999, ce qui équivaut à une diminution de 77,8 Millions USD. La
faiblesse de la capacité d'absorption des projets d'investissement et la forte appréciation du
dollar par rapport aux monnaies européennes ont été les principales causes de cette
diminution.

En 2001, l'APD continue de diminuer de -22,7% passant de 295,2 Millions USD en 2000 à
230 Millions USD en 2001. Cette situation a été fortement marquée par la faiblesse du
décaissement au titre de l'aide bilatérale qui a accusé une diminution de -46,5% en 2001
par rapport à 2000.

De 1998 à 2001, par type d'assistance, plus de 95% de l'APD sont constitués de projets
d'investissement, de l'aide programme/budget ou appui à la balance des paiements et de la
coopération technique. Si une baisse tendancielle de la part des projets d'investissement au
profit de l'aide programme/budget ou appui à la balance des paiements a été observée
jusqu'en 2000, la situation s'est renversée en 2001.

Néanmoins, l'aide programme/budget ou appui à la balance des paiements et la coopération


technique sont les deux types d'assistance fortement affectés par la baisse de l'APD en
2001. L'aide programme/budget ou appui à la balance des paiements a subi une diminution
de 46,6 Millions USD de 2000 à 2001, ce qui équivaut à -42%. Il faudrait toutefois noter
que des efforts ont été faits pour la mobilisation des ressources suite aux cataclysmes
naturels (cyclones) qui ont sévi Madagascar à la fin de l’année 2000 et au début de l’année
2001. Cette situation a été due particulièrement à la lenteur des décaissements et au
manque de célérité des responsables.

Par groupe de donateurs, de 1998 à 2001 la part de l'aide multilatérale a toujours été
supérieure à celle de l'aide bilatérale (58% en 1998, 52% en 1999, 64% en 2000 et 74% en
2001). Toutefois, en 2001, l'aide multilatérale a accusé une baisse de 21 Millions USD et
l'aide bilatérale, une diminution de -48 Millions USD par rapport à 2000. La part des
ONGs, bien que modeste, a augmenté, passant à 2,2% en 2001 contre 1,35% en 2000.

En 2001, la Banque Mondiale et l'Union Européenne restent les principaux bailleurs de


fonds multilatéraux en apportant 75% de l'aide multilatérale et les Etats Unis d'Amérique et
la France constituent les principaux donateur bilatéraux apportant environ 68% de
contribution à l'aide bilatérale.

52
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

De 1999 à 2001, l'aide multilatérale a tendance à se concentrer autour du secteur de la


gestion économique. Par type d'assistance, les projets d'investissements ont occupé la
première place dans l'aide multilatérale en 1998, 1999 et en 2001. Exceptionnellement en
2000, l'aide programme/budget ou appui à la balance des paiements a bénéficié de presque
50% de l'aide multilatérale.

En 2001, l’aide bilatérale est repartie en grande partie pour les ressources naturelles
(29,5%) pour l’Agriculture, foresterie et pêcherie (18,8%) et pour la santé (18,6%). Elle est
constituée de 57,8% en projet d’investissement et 33,5% en coopération technique

De 1998 à 2000, l’aide non remboursable occupe une part importante de l’APD de
Madagascar ; pourtant sa part continue de diminuer progressivement passant de 70% en
1998 à 65% en 1999 à 56% en 2000 ; en 2001, elle ne représente que 46% de l’APD,
équivalent à 105 Millions USD.
Selon les conditions d’octroi et par type d’assistance, environ 15% des décaissements au
titre de dons reviennent aux projets d'investissement (48% en 1998, 50% en 1999 et 42%
en 2000 et 44% en 2001). Concernant les prêts, plus de 95% des décaissements sont
constitués par l’aide programme/budget, les projets d’investissement et la coopération
technique. Les prêts ont tendance à augmenter de 1998 à 2001 avec un léger fléchissement
en 2001.

En 2001, les cinq secteurs considérés de concentration représentent environ 70,2% de


l’Aide Publique au Développement (APD). Il s’agit des ressources naturelles (25,5
millions USD soit 15,4% de l’APD), de la Santé (24,3 millions USD soit 14,7%), de
l’Agriculture, foresterie et pêcherie (25,5 millions USD soit 15,4%), du Développement
régional (24,7 millions USD soit 14,3%) et du Transport (17,1 millions USD soit 10,4%).

53
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

SECTION III-.2. AIDE EXTERIEURE PAR TYPE D'ASSISTANCE

D
e 1998 à 2001, l'APD est globalement affectée à plus de 95% aux projets
d'investissement, à l'aide programme/budget ou appui à la balance des paiements et
à la coopération technique autonome.

Tableau 10 : Evolution de l'aide extérieure par type d'assistance


En milliers de USD
1998 1999 2000 2001
TYPE D’ASSISTANCE Montant % Montant % Montant % Montant %
Projets d'investissement 198418 60,8 222102 59,3 128494 43,5 128553,6 56,0%
Aide programme/budget, ou appui à
69541 21,3 89171,3 23,8 111091,7 37,6 64450,3 28,1
la balance des paiements
Coopération technique 49699 15,2 51327 13,7 41513 14,1 29990,1 13,1
* Coopération technique autonome 46262 14,2 47473 12,7 39167 13,3 28233,2 12,3
* Coopération technique liée à des
3431 1,1 3854 1 2436 0,8 1756,9 0,8
projets d'investissement
Aide alimentaire et d'urgence 8711,8 2,7 11970,6 3,2 14153 4,8 6690 2,9
* Aide alimentaire 5819,6 1,8 8731,8 2,3 8664,8 2,9 5979,7 2,6
* Assistance et secours d'urgence 2892,2 0,9 3238,8 0,9 5488 1,9 710,3 0,3
ENSEMBLE 326 370 100 374 571 100 295 252 100 229 684 100

Au cours de cette même période, les projets d'investissement ont toujours occupé la
première place, suivis de l'aide programme/budget ou appui à la balance des paiements. La
coopération technique autonome a occupé la troisième place en contribuant en moyenne à
13% de l'APD.

En 2001, l'aide programme/budget ou appui à la balance des paiements n'a concentré qu'à
hauteur de 28,1% de l'APD contre 37,6% en 2000.

Figure 01 : Evolution des parts par type d’assistance

Taux (%)
120

100

80

60

40

20

0 Année
1998 1999 2000 2001

Projets d'investissement Aide programme Coopération technique Aide Alimentaire et d'urgence

54
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

III.2.1 Projets d'investissements

De 1998 à 2001, la plus grande part de l'APD est constituée de projets d'investissements :
61% en 1998, 60% en 1999, 43% en 2000 et 55% en 2001. En volume, les projets
d'investissement ont diminué, passant de 222 Millions USD en 1999 à 123 Millions USD
en 2001, soit -44,6% de diminution en trois ans. Une des principales causes de la faible
performance des projets d'investissement, est la lourdeur et lenteur des procédures tant au
niveau de la mise en œuvre des crédits PIP qu'au niveau de la passation des marchés et de
la gestion financière.

Les principaux bailleurs pour les projets d’investissements sont la Banque Mondiale, les
Etats Unis d’Amérique et l’Union Européenne.

Tableau 11 : Evolution des apports en capitaux par secteur


En %
1998 1999 2000 2001
SECTEUR
Montant % Montant % Montant % Montant %
Agriculture, foresterie et
40 582,00 20,40 35 928,40 16,00 22 182,70 17,30 21 598,00 14,8
pêcheries
Ressources naturelles 17 500,50 8,80 21 852,60 9,70 20 889,40 16,30 24 788,80 17,0
Développement régional 25 740,80 12,90 25 735,20 11,50 18 870,00 14,70 18 120,90 12,4
Santé 22 639,40 11,40 26 646,00 11,90 15 109,00 11,80 18 436,90 12,7
Transports 34 898,80 17,50 38 172,00 17,00 12 113,00 9,40 16 072,00 11,0
Energie 5 527,70 2,80 13 349,20 5,90 9 976,00 7,80 9 627,00 6,6
Développement social 19 431,20 9,80 26 662,20 11,90 9 966,00 7,80 13 409,30 9,2
Mise en valeur des ressources
12 870,40 6,50 15 460,80 6,90 4 937,00 3,80 8 157,30 5,6
humaines
Communications 1 017,10 0,50 2 968,40 1,30 4 192,00 3,30 0,00 0,0
Planification préalable en
129,20 0,10 1 280,00 0,60 3 290,00 2,60 0,00 0,0
prévision de catastrophes
Industrie 9 395,50 4,70 7 505,50 3,30 2 954,00 2,30 1 538,10 1,1
Administration du
1 678,40 0,80 2 279,40 1,00 2 496,00 1,90 8 130,00 5,6
développement
Gestion de l'économie 4 663,20 2,30 3 211,90 1,40 1 520,00 1,20 5 572,00 3,8
Aide et secours humanitaires 80,60 0,00 1 399,30 0,60 0,00 0,00 150,60 0,1
Commerce international de biens
146,30 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,0
et services
Commerce intérieur de biens et
2 769,10 1,40 2 048,70 0,90 0,00 0,00 0,00 0,0
services
ENSEMBLE 199 070,20 100,00 224 499,50 100,00 128 495,10 100,00 145 600,90 100,0

De 1998 à 2000 le secteur Agriculture, Foresterie et Pêcheries a été la zone de


concentration des investissements ; la contribution à cette branche a varié entre 16% à
20,4%. L’année 2001 a été marquée par une légère diminution car la contribution n’est que
14.8%. Cette baisse au cours de la période 1998 à 2001 a été marquée surtout par la clôture
du Programme Sectoriel Elevage en 1999, celle de la réhabilitation des Petits Périmètres
Irrigués et du Programme National de Vulgarisation Agricole en 2000. Le nouveau relais
financé par la Banque Mondiale « Projet de Soutien au Développement Rural » n’a été mis
en vigueur qu’à la fin de l’année 2001.

Au cours des quatre dernières années, les investissements dans le secteur « Ressources
Naturelles » a pris une place de plus en plus importante ; la contribution est passée de 17,5
Millions USD en 1998 à un plafond de 24,7 Millions USD en 2001, soit 17% de

55
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

l’ensemble des apports. Il faut noter dans ce cadre la phase de croisière de l’exécution du
PE II après la réorientation des stratégies d’intervention lors de la revue à mi-parcours.

Le secteur « Développement Régional » est resté parmi les secteurs de concentration de


l’aide en matière d’investissements, à vocation particulièrement de développement
communautaire ayant pour but le renforcement des capacités régionales, sa part a varié
entre 11,5% à 14,7% entre la période 1998 à 2001 ; et le volume de l’assistance a surtout
diminué au cours des deux dernières années,, passant de 25,7 Millions USD en 1998 et
1999 à 18,8 Millions USD en 2000 et à 18,1 Millions USD en 2001.

Le secteur Santé reste aussi parmi les domaines de concentration de l’aide en matière
d’investissements, malgré le fait que le volume affecté n’a cessé de diminuer au cours des
deux dernières années, car avec un plafond de 26 Millions USD en 1999, la contribution a
chuté à 15 Millions USD en 2000 pour se rehausser modérément à 18 Millions USD en
2001 même si par rapport à l’ensemble de l’APD sa part a augmenté à 12,7% contre la
moyenne de 11,6% au cours des années précédentes.

En matière d’investissements, l’aide attribuée au Secteur Transports est passée de 34,8


Millions USD en 1998 à 16,07 Millions USD en 2001, avec un plafond de 38,1 Millions
USD en 1999 ; cette contribution a diminué de moitié au cours des deux dernières années
par rapport à celle de 1998 et 1999. L’aide du secteur a été surtout affectée au financement
du transport routier (plus de 50%) , des transports aérien et maritime, et les réformes
institutionnelles au cours de la période , et les principaux Bailleurs de Fonds sont l’IDA et
le FED, suivis de la BADEA.

III-2 2 Aide programme/Budget ou appui à la balance des paiements.

Ce type d’assistance a tenu la deuxième position en matière d’affectation d’APD.

En 1998, le pays n’a pas bénéficié de crédit d’ajustement structurel de la part des
Institutions de Bretton Woods, ce qui justifie la faible part de ce type d’assistance par
rapport à l’APD totale (21%). En 1999 et 2000, une tendance à la hausse a été observée,
car le montant a passé de 70 millions USD en 1998 à 89 Millions USD en 1999, pour
plafonner à 111 Millions en 2000. En 2001, une diminution de –42% de ce type
d’assistance a été enregistrée par rapport à 2000, le volume a chuté à 64,4 Millions USD.

III-2 3 Coopération technique.


De 1998 à 2001, la coopération technique a occupé la 3ème place dans l'APD ; sa part se
situe à 14% annuellement pendant cette même période ; en volume, son montant n'a cessé
de diminuer passant de 50 Millions USD en 1998 à 30 Millions USD en 2001, soit -40% de
diminution.

De 1998 à 2000, le secteur « Mise en valeur des ressources humaines » a accaparé entre
32,4% à 45,2% du type d’assistance pour diminuer à 14,5% en 2001 ; en volume la
contribution au titre de l'année 2001, six secteurs ont pu bénéficier de 20 Millions USD
soit 91% de l'aide décaissée au titre de la Coopération technique à savoir :

- Agriculture, foresterie et pêcheries 3,9 Millions USD soit 17,9% ;


- Administration du développement : 4,3 Millions soit 19,6% ;
- Santé : 3,9 Millions USD soit 17,6% ;

56
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

- Mise en valeur des ressources humaines 3,2 Millions USD soit 14,5% ;
- Transports : 2,1 Millions USD soit 9,8% ;
- Développement social : 2,5 Millions USD soit 11,5%.

Tableau 12 : Evolution de la répartition de la coopération technique par secteur


En %
1998 1999 2000 2001
SECTEUR
Montant % Montant % Montant % Montant %
Mise en valeur des ressources humaines 22409,3 45,2 18844,6 38,2 13454,4 32,4 3198,3 14,5
Administration du développement 6204,5 12,5 9539,2 19,4 8281,6 19,9 4301,1 19,6
Développement régional 841,3 1,7 477,3 1 5746 13,8 904,1 4,1
Agriculture, foresterie et pêcheries 8170,8 16,5 7229,4 14,7 3619 8,7 3932,8 17,9
Santé 4224 8,5 2760,9 5,6 2796 6,7 3868,5 17,6
Développement social 2038,6 4,1 2360 4,8 2758,7 6,6 2523,7 11,5
Ressources naturelles 2415,6 4,9 4879 9,9 1380,5 3,3 687 3,1
Transports 920,2 1,9 1452,1 2,9 956,7 2,3 2145,6 9,8
Communications 365,3 0,7 348,6 0,7 888 2,1 113,7 0,5
Commerce intérieur de biens et services 462,1 0,9 266,9 0,5 834,3 2 0 0,0
Aide et secours humanitaires 0 0 9,6 0 434 1 35,3 0,2
Industrie 781,3 1,6 1075,4 2,2 212 0,5 151,9 0,7
Energie 38,8 0,1 20,6 0 111,4 0,3 0 0,0
Planification préalable en prévision de
684,5 1,4 0 0 23 0,1 127,9 0,6
catastrophes
Gestion de l'économie 25,6 0,1 0 0 16,2 0 0 0,0
Commerce international de biens et
0 0 11 0 0 0 0 0,0
services
ENSEMBLE 49 582 100 49 274,5 100 41 511,9 100 29 989,9 100,0

La coopération technique a diminué pour les secteurs « Mise en valeur des ressources
humaines, Administration de développement, Développement régional et Ressources
Naturelles » ; elle a augmenté pour les secteurs « Agriculture, foresteries et pêcheries,
Santé et Transports »

III-2-4 Aide alimentaire :


L'aide alimentaire constitue une faible part de l'APD ; en volume, les décaissements ont
tendance à baisser : 8,7 Millions USD en 1999, 8,6 Millions USD en 2000 et 6 Millions
USD en 2001, mais par rapport à l'aide globale, sa part augmente passant de 2,3% en 1999
à 2,9% en 2000 et 2,6% en 2001. Les principaux donateurs sont les Etats Unis, la France et
le PAM.

III-2-5 Assistance et secours d'urgence :

Les décaissements au titre de l'assistance et secours d'urgence sont liés aux cataclysmes
naturels, tels que les cyclones et l'invasion acridienne qui ont affecté le pays. En effet les
décaissements ont été insignifiants en 2001 (0,7 million USD) contre 3,2 Millions USD en
1999 et 5,4 Millions USD en 2000.

57
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

SECTION III-3. AIDE EXTERIEURE PAR DONATEUR

III.3.1 Aide extérieur par donateur

Tableau 13: Les parts de l'aide par groupe de donateurs


En milliers USD
1998 1999 2000 2001
Donateur Montant % Montant % Montant % Montant %
Multilatéral 188 388 57,72% 194 989 52,06% 190 346 64,47% 169 554 73,80%
Bilatéral 135 341 41,47% 175 220 46,78% 102 853 34,41% 55 064 24,00%
ONG 2 640 0,81% 4 362 1,16% 3 977 1,12% 5 067 2,20%
ENSEMBLE 326 369 100,00% 374 571 100,00% 295 252 100,00% 229 684 100,00%

Figure 02 : Evolution des parts par type de donateurs

120,00%
100,00%
80,00%
ONG
60,00%
Bilatéral
40,00%
Multilatéral
20,00%
0,00%
1998 1999 2000 2001

G
lobalement, l'aide multilatérale a occupé plus de 50% de l'APD de Madagascar de
1998 à 2000. En 2001, elle a même atteint 74% de l'APD. En volume, elle se situe
autour de 190 Millions USD de 1998 à 2000 pour diminuer à 169,5 Millions USD
en 2001.

L'aide bilatérale a tendance à diminuer aussi bien en volume (175 Millions USD en 1999 à
55 Millions USD en 2001) qu'en pourcentage (47% en 1999 à 24% en 2001).
Pour la France, sa contribution a diminué car l’année 2001 a été l’année de démarrage de la
mise en œuvre des plans d’actions arrêtés lors de la Commission Mixte Franco-malgache
en Mai 2000.

Par contre, la part des ONGs, bien que minime, tend à augmenter : un peu moins de 1% en
1998 à 2,2% en 2001.

La contribution des dix principaux bailleurs de fonds de Madagascar durant les années
2000 et 2001 représente 92,7% de l'APD cumulée de 2000 et 2001. L'aide apportée par la
Banque Mondiale, le Fonds Européen pour le Développement, les Etats Unis d’Amérique,
le Japon et la France représente 77,5% pour 2001.

En 2001, les décaissements des principaux bailleurs de fonds ont tendance à diminuer sauf
ceux de la Banque Mondiale, des Etats-Unis d'Amérique et du Japon.

58
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

Tableau 14 : Les 10 principaux bailleurs de fonds de Madagascar en 2000 et 2001


Cumulé 2000 - 2001

%
Rang INSTITUTIONS SIGLE 2000 2001 Montant %(*)
cumulé
1 Association Internationale de Développement IDA 87 142 110 170 197 312 37,60% 37,60%
3 Fonds Européen de Développement EDF 46 647 26 366 73 013 13,90% 51,50%
5 France FRA 51 876 10 976 62 852 12,00% 63,50%
2 Etats-Unis d'Amérique USA 23 581 27 315 50 896 9,70% 73,20%
6 Fonds Monétaire International IMF 27 756 16512 44 268 8,40% 81,60%
4 Japon JPN 10 406 12 091 22 497 4,30% 85,90%
7 Programme des Nations Unies pour le Développement UNDP 7 350 5 991 13 341 2,50% 88,40%
8 Fonds des Nations Unies pour l'Enfance UNICEF 7 049 5 220 12 269 2,30% 90,80%
9 Allemagne GFR 3 841 2486 6 327 1,20% 92,00%
10 Chine CPR 3 864 0 3 864 0,70% 92,70%
TOTAL 269 512 217 127 486 639 92,70%
(*) Pourcentage par rapport à l'aide totale

Banque Mondiale

En 2000 et 2001, la Banque Mondiale a contribué à 60% de l’APD, de Madagascar. Au


niveau macro-économique, elle intervient dans la mise en œuvre des mesures d’ajustement
structurel, et dans le processus de privatisation.

Sur le plan sectoriel, la Banque Mondiale apporte son soutien aux secteurs du
développement rural et de l’environnement, de l’infrastructure, de l’Education, de la Santé,
de l’Energie et des Mines.

Dans le développement rural, la protection de l’environnement par l’appui à la mise en


œuvre du PE II. Dans le secteur la santé, sa contribution vient en appui au Plan Directeur
pour l’amélioration de l’état de santé de la population ; son soutien à l’Education consiste à
appuyer le PNAE 2 pour une meilleure efficacité externe et interne du système éducatif et
un plus large accès à l’Education. Dans le domaine des infrastructures, la Banque
Mondiale intervient dans la mise en œuvre du PST par la réhabilitation et l’entretien des
infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, fluviales et chemins de fer et par la
réforme institutionnelle des institutions concernées par le programme.

La promotion de la Microfinance, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, la


sécurisation alimentaire, le renforcement des capacités du secteur privé, l’amélioration de
la Gouvernance et le développement communautaire avec le Fonds d’Intervention pour le
Développement sont aussi des domaines d’intervention de la Banque Mondiale.

Union Européenne
L’Union Européenne met en œuvre trois instruments de financement à Madagascar : le
Programme Indicatif National (PIN), le Programme Indicatif Régional (PIR) et la
Stabilisation des Exportations. A travers le PIN, le FED focalise ses interventions dans les
secteurs (i) des transports par la réhabilitation, l’entretien et/ou la construction des
infrastructures routières et aéroportuaires et des ouvrages d’art, (ii) du développement rural
par l’organisation et la professionnalisation du secteur, le développement du crédit rural et
l’aménagement agricole, (iii) de la santé par l’appui à la politique santé. Dans le cadre du

59
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

PIR, le FED appuie les échanges commerciaux entre les pays de la région de l’Océan
Indien.

Par l’intermédiaire de la STABEX, l’Union Européenne intervient dans le programme


d’intensification des filières d’exportation agricole (vanille, café, huile essentielle, litchis et
autres), dans le programme de normalisation (Contrôle Qualité des produits, équipement
des laboratoires), dans le programme de désenclavement (travaux de réhabilitation des
routes nationales, des ouvrages, des aéroports, désenclavement des zones caféières) et dans
le programme d’Appui Institutionnel (appui aux services des Ministères, à la sécurisation
foncière et aux missions d’évaluation).

L’Union Européenne intervient aussi dans d’autres domaines de développement tels que le
développement de l’approche Genre, le développement des capacités nationales par des
formations thématiques et/ou des formations en appuis aux projets d’investissement et par
la réhabilitation de l’INSTAT.

France
La France, par l’intermédiaire du Ministère des Affaires Etrangères intervient dans la mise
à disposition d’une assistance technique, de bourses d’études et le financement des projets
FAC. Concernant ce financement FAC, beaucoup de projets sont mis en œuvre notamment
ceux des secteurs Education, Santé, Agriculture et Elevage, Développement urbain, social
et communautaire, Gouvernance et Coopération décentralisée.

Dans le domaine de l’Education, la priorité est donnée à l’enseignement de base bien que
la France intervient à tous les niveaux de l’enseignement.

Concernant la Santé, les projets d’appui aux districts sanitaires et formation des
paramédicaux, l'appui à la politique hospitalière et maladies transmissibles, épidémies et le
projet Réanimation et Médecine d’Urgence ont été priorisés.

Au niveau de l’Agriculture, l’appui au développement rural - UPDR, le programme de


structuration des filières horticoles d'exportation et l'appui à la maison du petit élevage ont
été renforcés ; des actions pour le développement social urbain et communautaire ainsi que
pour la gestion des communes et la coopération décentralisée ont été menées dans le cadre
du FAC.

En 2001, la France intervient, par l'intermédiaire du groupe AFD dans plusieurs secteurs :
avec l'irrigation des petits périmètres à Manakara, le développement des infrastructures et
des services de communication pour le désenclavement de Madagascar, la diffusion des
systèmes de gestion des sols cultivés et la vulgarisation des nouvelles techniques agricoles,
l'aménagement de la plaine d'Antananarivo et le financement du secteur privé.

Etats-Unis / USAID
Les Etats Unis d'Amérique interviennent en 2001, par l'intermédiaire de l'USAID, dans
trois principaux programmes à savoir, les initiatives pour le développement agrobiologique
et le Programme Environnemental II, le programme de Développement Santé et Nutrition
et le programme pour un climat favorable à l'initiative privée et appui à la réforme des
droits des affaires. Concernant les initiatives pour le développement agrobiologique et le
Programme Environnemental II (consolidé), les actions ont porté sur la gestion durable
des ressources naturelles dans les zones plus larges, sur la réparation des dégâts
cycloniques, sur la meilleure gestion d'habitats critiques en matière de biodiversité.

60
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

Dans le cadre du Programme pour un climat favorable à l'initiative privée et appui à la


réforme des droits des affaires, l'USAID intervient en appuyant les Sociétés Civiles,
diverses études et analyses sur le secteur privé, la réforme légale, réglementaire et
judiciaire.

Japon
Le Japon intervient dans l’agriculture en améliorant la productivité des cultures vivrières et
dans la pêcherie. Dans le secteur de l’éducation, l’enseignement supérieur a été priorisé en
2001. L’adduction d’eau potable et l’assainissement constituent aussi un domaine
privilégié de la coopération avec le Japon.

PNUD
Le PNUD intervient dans cinq programmes (i) la lutte contre la pauvreté, (ii) la
gouvernance et politiques publiques pour un développement humain durable, (iii)
l'environnement, (iv) la lutte contre le SIDA et (v) l’éducation pour tous.

Dans le premier programme qui s'exécute dans les provinces de Toliara et Fianarantsoa, le
PNUD assiste les bénéficiaires des secteurs agriculture, élevage et pêche pour améliorer
leurs revenus tout en leur assurant une sécurité alimentaire. Des actions de réhabilitation
et/ou construction d'infrastructures communautaires dans les domaines de la santé, de
l'éducation et de l'eau ont été réalisées à travers un fonds d'appui aux micro-réalisations.
Un autre fonds d'appui aux micro-projets est opérationnel pour les activités génératrices de
revenus. Des activités de renforcement des capacités des bénéficiaires ont été parallèlement
menées pour assurer la pérennisation des investissements. L'élaboration des stratégies et
programmes de lutte contre la pauvreté fait aussi partie intégrante de ce programme.

Concernant la gouvernance, le PNUD intervient (i) en appuyant le processus de


décentralisation, dans le renforcement des capacités de la société civile et des communes
rurales dans la gestion et le développement local ainsi que dans le renforcement du
Parlement, (ii) dans la gestion économique, en renforçant les capacités des institutions
impliquées dans la gestion de l'aide extérieure et de la dette, en favorisant la création d'un
média de développement et en contribuant aux réflexions menées à travers les analyses et
études sur les thèmes touchant le développement humain et l'économie, (iii) dans le secteur
privé et au niveau de trois filières, par le développement des réseaux d'entreprises, par la
contribution à l'élaboration de programmes d'appui au secteur privé et par la production de
statistiques sur le secteur industriel. Le PNUD apporte aussi à travers ce programme un
appui conséquent à la promotion des NTIC à Madagascar, appui qui se concrétise à travers
l’élaboration de la stratégie nationale en e-technologie.

En ce qui concerne l'environnement, le PNUD contribue à la mise en œuvre du PE II à


travers trois composantes, (i) l'appui à la gestion régionalisée et à l'approche spatiale, (ii) la
recherche environnementale et la valorisation de la biodiversité et (iii) l'environnement
marin et côtier. L'élaboration des plans stratégiques régionaux, de plans et sous-
programmes de développement communaux et l'organisation des informations ont été les
principales actions menées dans le cadre de la gestion régionalisée. Concernant la
recherche environnementale et la valorisation de la biodiversité, les activités ont été
focalisées sur l'élaboration d'un cadre pour la gestion durable de la biodiversité, la
valorisation commerciale par l'organisation des filières et une meilleure connaissance de la
biodiversité à travers les inventaires et les informations. L'appui institutionnel dans

61
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

l'élaboration de politiques et stratégies et le renforcement des capacités des Collectivités


Territoriales Décentralisées ont été menés dans le cadre de l'environnement côtier et marin.

UNICEF
L'UNICEF intervient à travers sept programmes concernant l'éducation, l'eau et
l'assainissement, la santé, la nutrition, les droits et la protection des enfants, l'IEC et la
planification, coordination et suivi-évaluation et apporte à la fois l’assistance technique,
financière et matérielle. Dans le domaine de l’éducation, les interventions de l’UNICEF
s’insèrent dans le Programme « Education pour Tous », projet multibailleurs, axé
principalement sur l’éducation primaire et l’éducation non formelle. Dans le secteur de
l’eau et de l’assainissement, l’appui consiste en (i) l’assainissement du milieu scolaire,
rural et urbain (ii) en approvisionnement en eau potable et (iii) en la pérennisation des
ouvrages. En ce qui concerne la santé, les activités portent sur la santé maternelle et
infantile et sur la revitalisation du système de santé par le renforcement de la fonctionnalité
de districts sanitaires et la lutte contre la paludisme. Pour la nutrition, l’UNICEF intervient
(i) dans la promotion de la nutrition à assise communautaire et la prise en charge intégrée
des maladies de l’enfance (NAC/PCIMEC) et (ii) dans la lutte contre les carences en
micronutriments (LCM).

Concernant le programme droits et protection des enfants, les actions consistent à (i)
promouvoir la protection et l’intégration sociale des enfants des groupes défavorisés et (ii)
à développer la politique pour la protection sociale de l’enfant. Dans les domaines de l’IEC
et de Planification-Coordination, Suivi-Evaluation, les interventions portent sur des
activités d’appui aux programmes sectoriels, de plaidoyer, de communication, de soutien
informationnel aux programmes, de suivi et évaluation.

Allemagne
L'Allemagne intervient dans la province de Mahajanga en appuyant la promotion de la
riziculture, la mise en œuvre de la politique forestière et la gestion des réserves naturelles.
Elle apporte aussi son soutien à la planification familiale, à l'adduction d'eau et à
l'assainissement en milieu urbain, et à l'éducation extrascolaire.

Chine
En 2000, la Chine contribue dans la construction des routes et des logements sociaux, dans
la mise à disposition des médecins dans les quatre centres hospitaliers du pays et dans la
fourniture de médicaments. Il est à noter que les données pour 2001 n’étaient pas
disponibles au niveau de cette institution.

62
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

III- 3.2. L'Aide multilatérale

Tableau 15 : Les principaux bailleurs de fonds multilatéraux de Madagascar en 2000


et 2001
En milliers de USD
2000 2001 Cumulé 2000-2001
INSTITUTION SIGLE Montant Montant Montant % % cumulé
Association Internationale de Développement IDA 87142 101170 188312 60,3 60,1
Fonds Européen de Développement EDF 46647 26366 73013 15,7 76,0
Fonds Monétaire International IMF 27756 16512 44268 9,8 85,8
Fonds des Nations Unies pour l'Enfance UNICEF 7049 5220 12269 3,1 88,9
Programme des Nations Unies pour le Développement UNDP 7780 5991 13771 3,6 92,5
Banque Africaine de Développement AFDB 1513 2582 4095 1,5 94,0
Fonds International de Développement Agricole IFAD 1560 0 1560 0,0 94,0
Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole OPEC 3112 508 3620 0,5 94,5
Fonds d'Equipement des Nations Unies UNCDF 544 450 994 0,3 94,8
Programme Alimentaire Mondial WFP 990 1553 2543 0,9 95,7
Fonds des Nations Unies pour la Population UNFPA 1085 1050 2135 0,6 96,3
Banque Arabe pour le Développement Economique de
ABEDA 1643 3661 5304 2,2 98,5
l'Afrique
Organisation Mondiale de la Santé WHO 804 1165 1969 0,7 99,2
ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture FAO 371 1234 1605 0,7 99,9
ONU pour l'Education, la Science et la Culture UNESCO 130 17 147 0,0 100,0
Agence Internationale de l'Energie Atomique IAEA 105 415 520 0,2 100,2
Programme des Nations Unies pour L'environnement UNEP 0 0 0,0 100,2
TOTAL 188 231 167 894 356 125 100

En 2001, les principaux bailleurs de fonds multilatéraux restent la Banque Mondiale, le


Fonds Européen pour le Développement et le Fonds Monétaire International ; ils ont
décaissé au cours des deux dernières années 85,8% de l'aide multilatérale soit 305 Millions
USD.

Tableau 16 : Evolution de la répartition par type d'assistance de l'aide multilatérale


En milliers de USD
1998 1999 2000 2001
TYPASSIS
Montant % Montant % Montant % Montant %
Projets d'investissement 134522,7 71,4 132328,0 67,9 76439 40,1 91667,2 54,1
Aide programme/budget, ou appui à la
32357,6 17,2 37217,6 19,1 94701,0 49,8 64312,0 38,0
balance des paiements
Coopération technique 16822,4 8,9 21196,7 10,9 17674 9,3 11526,3 6,8
* Coopération technique autonome 16143,6 8,6 19338,7 9,9 15011 8,0 9769,5 5,8
* Coopération technique liée à des projets
678,8 0,4 1858,0 1,0 2663 1,4 1756,9 1,0
d'investissement
Aide alimentaire et d'urgence 4685,5 2,5 4246,5 2,2 1533 0,8 1910,2 1,1
* Aide alimentaire 2430,6 1,3 2822,0 1,4 901 0,5 1399,8 0,8
* Assistance et secours d'urgence 2254,9 1,2 1424,5 0,7 632 0,3 510,3 0,3
ENSEMBLE 188 388 100 194 989 100 190 346 100 169 554 100

63
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

De 1998 à 2001, les projets d'investissement et l'aide programme/budget ou appui à la


balance des paiements constituent les principaux types d'assistance de l'aide multilatérale ;
ils représentent plus de 86% de l'aide multilatérale (92% en 2001).

De 1998 à 2000, la part occupée par les projets d'investissement a tendance à diminuer en
profit des autres types d'assistance notamment l'aide programme/budget ; mais la situation
s'est renversée en 2001 et les projets d'investissement occupaient 54% de l'aide
multilatérale.
La coopération technique est classée troisième avec une part moyenne de 10% par an.

Tableau 17 : Evolution de la répartition par secteur de l'aide multilatérale


En milliers de USD
1998 1999 2000 2001
SECTEUR
Montant % Montant % Montant % Montant %
Gestion de l'économie 19743,3 10,5 40603,5 20,8 96 237,2 50,6 64 312,1 37,9
Développement régional 23565,3 12,5 22474,6 11,5 20 077,5 10,6 20 188,8 9
Agriculture, foresterie et pêcheries 46157,3 24,5 21215,3 10,9 12 925,3 6,4 13 860,2 4,6
Santé 13414,3 7,1 15399,9 7,9 10 179,5 5,3 12 017,9 7,1
Energie 5566,6 3 13369,8 6,9 10 075,1 5,3 9 627,3 5,7
Transports 33170,3 17,6 32152,8 16,5 9 977,8 5,2 17 083,6 10,1
Ressources naturelles 8678 4,6 10276,8 5,3 8 764,3 4,6 9 244,4 5,5
Administration du développement 5370,1 2,9 9371,6 4,8 7 745,1 4,1 7 423,7 4,4
Mise en valeur des ressources humaines 12750,9 6,8 9216 4,7 4485 2,3 6 871,8 5,8
Planification préalable en prévision de
3437,8 1,8 3156,1 1,6 3 945,1 2,1 1 399,8 0,8
catastrophes
Industrie 9154,3 4,9 6846,5 3,5 2951 1,5 1 605,1 0,9
Développement social 6131,2 3,3 8910,1 4,6 2375 1,2 5 409,3 7,9
Aide et secours humanitaires 166,2 0,1 1424,5 0,7 923 0,4 510 0,3
Commerce intérieur de biens et services 936,2 0,5 571,3 0,3 474,3 0,2 0 0
Commerce international de biens et
146,3 0,1 0 0 0 0 0 0
services
ENSEMBLE 188 388 100 194 988 100 190 346 100 169 554 100

De 1998 à 2001, le secteur "gestion de l'Economie" reste le secteur privilégié de l'aide


multilatérale ; une tendance à la hausse de sa contribution dans le dit secteur a été
enregistrée de 1998 à 2000.

En 2001, une diminution remarquable de décaissement au niveau de beaucoup de secteurs


a été constatée bien que le secteur Gestion de l'Economie reste prioritaire, avec 64 Millions
USD de décaissement soit 37,9% de l'aide multilatérale.

Les secteurs suivants ont pu bénéficié d'une contribution relativement élevée par rapport à
2000 :
- Santé : 12 Millions USD contre 10 Millions en 2000 ;
- Transports : 17 Millions USD contre 10 Millions USD en 2000 ;
- Mise en valeur des ressources humaines : 6,8 Millions USD contre 4 Millions
en 2000 ;
- Agriculture, foresterie et pêcheries : 13,8 Millions USD contre 12,9 Millions en
2000.

64
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

Le Système des Nations Unies

D’une manière globale le montant de l’aide octroyée par le système des Nations Unies en
2001 s’élève à 135 millions USD , soit 80% de l’ensemble de l’aide des bailleurs de fonds
multilatéraux. En terme d’évolution, l’aide fournie par le système des Nations Unies s’est
stabilisée à 135 millions USD par an au cours de ces deux dernières années.

La Banque Mondiale reste toujours le principal bailleur de fonds au niveau du système des
Nations Unies. En effet, les décaissements de la Banque Mondiale durant les années 2000
et 2001 ont atteint 188 millions USD, soit 75,1% de l’ensemble de l’aide du système des
Nations Unies et 60,3% de l’aide multilatérale.
Par ailleurs, le décaissement de la Banque Mondiale est passé de 87 millions USD en 2000
à 101 millions USD en 2001, ce qui représente une hausse de 16%.

Pour l’année 2001, l’aide de la Banque Mondiale est surtout concentrée aux projets
d’investissement qui représentent environ 75% de son aide contre 53% en 2000.
Bénéficiant 31% de l’aide de la banque Mondiale aux projets d’investissement, deux
secteurs montrent des décaissements relativement élevés, le Développement régional
(18%),et le transport (13%). Les secteurs de la Mise en valeur des ressources humaines
(10%), des Ressources naturelles et de la Santé (11% chacun) montrent des décaissements
moyens.
Parmi les secteurs de faibles décaissements figurent la Gestion de l’économie (2%), le
Développement social et l’Industrie (3% chacun).

Tableau 18 : Les principaux donateurs du Système des Nations Unies en 2000 et 2001
En milliers de USD
2000 2001 Cumulé 2000-2001
INSTITUTION SIGLE %
Montant Montant Montant %
cumulé
Association Internationale de Développement IDA 87142 101170 188312 75,1% 75,1%
Fonds Monétaire International IMF 27756 16512 44268 12,3% 87,4%
Programme des Nations Unies pour le Développement UNDP 7780 5991 13771 4,4% 91,8%
Fonds des Nations Unies pour l'Enfance UNICEF 7049 5220 12269 3,9% 95,7%
Programme Alimentaire Mondial WFP 990 1553 2543 1,2% 96,9%
Organisation Mondiale de la Santé WHO 804 1165 1969 0,9% 97,7%
ONU pour L'alimentation et l'Agriculture FAO 371 1234 1605 0,9% 99,7%
Fonds des Nations Unies pour la Population UNFPA 1085 1050 2135 0,8% 98,5%
Fonds d'Equipement des Nations Unies UNCDF 544 450 994 0,3% 98,8%
Agence Internationale de l'Energie Atomique IAEA 105 415 520 0,3% 100,0%
Fonds International de Développement Agricole IFAD 1560 0 1560 0,0% 100,0%
ONU pour l'Education, la Science et la Culture UNESCO 130 17 147 0,0% 100,0%
TOTAL 135 316 134 777 270 093 100% 100%

Malgré une importante baisse du décaissement FMI en 2001 (une chute de 41% par rapport
à celui de 2000), ce dernier constitue également un important bailleur du système des
nations Unies. En effet, ses décaissements ont , durant les années 2000 et 2001, atteint 44
millions USD soit 16% du montant de l’aide du système des Nations Unies et 12% de
l’aide multilatérale. Représentant 10% de l’aide du système des nations Unies, les
décaissements du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et du Programme des Nations
Unies pour le développement ont, par rapport à ceux de 2000, accusé respectivement une
chute de 26% et de 23% en 2001.

65
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

Les autres bailleurs de fonds multilatéraux

Durant 2000 et 2001, l’aide des bailleurs de fonds autre que le système des Nations Unies
n’a atteint que 88 millions USD, soit 24% de l’aide multilatérale contre 32% en 1999 et
2000. Cette situation s’explique par le fait que le décaissement de cette année a chuté de
37% passant de 55 millions USD en 2000 à 33 millions USD en 2001.

Tableau 19: Les autres bailleurs de fonds multilatéraux


En milliers de USD
Cumulé 2000-2001
INSTITUTIONS SIGLE 2000 2001
Montant % %cumulé
Fonds Européen de Développement EDF 46647 26366 73013 82,4 82,4
Banque Arabe pour le Développement Economique
ABEDA 1643 3661 5304 5,9 88,3
de l'Afrique
Banque Africaine de Développement AFDB 1513 2582 4095 4,6 93,5
Organisation des Pays Exportateurs
OPEC 3112 508 3620 4,1 97,7
de Pétrole
Fonds Africain de Développement AFDF 1385 496 1881 2,1 99,8
Banque Européenne d'Investissement EIB 690 0 690 0,7 100,0
TOTAL 54 990 33 613 88 603 100 100

Comme les années antérieures, le Fonds Européen pour le Développement (FED) reste
toujours le principal donateur des autres bailleurs multilatéraux en 2001. En effet, le
montant de son décaissement a atteint 26 millions USD en 2001, ce qui représente 78,4%
de l’aide des bailleurs multilatéraux hors système des nations Unies. Toute fois, l’aide
octroyée par le FED en 2001 a, par rapport à celle de 2000, enregistré une baisse de 43%.

En 2001, l’apport du FED aux projets d’investissements a atteint 13 millions USD soit
45% de son aide contre 25% en 2000. L’aide du FED aux projets d’investissements a été
en grande partie affectée aux secteurs de l’Agriculture, foresterie et pêcherie (31%), des
transports (39%) et de l’Administration du développement (15%).

L’aide fournie par l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole a également accusé une
forte baisse de 84% passant de 3 millions de USD en 2000 à 0,5 million USD en 2001. Le
secteur de la mise en valeur des ressources humaines a bénéficié environ 79% de l’aide de
l’OPEP.

Par contre, les décaissements de la Banque Africaine de développement et de la Banque


Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique se sont, comparés à ceux de 2000,
améliorés respectivement de 71% et de 123% en 2001.

En 2001, 87% de l’aide de la BADEA ont été concentrées dans le secteur des transports,
alors que celle de la BAD a été en grande partie affectée au secteur du Développement
régional (63%).

66
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

III.3.2. Aide bilatérale

Durant ces trois dernières années, l’aide bilatérale n’a cessé de diminuer passant de 176
millions de US$ en 1999 à 103 millions US$ en 2000 et à 55 millions USD en 2001, soit
une baisse annuelle moyenne de 100% au cours de la période.
A l’exception des USA, du Japon et des Pays Bas qui ont augmenté leurs aides
respectivement de 13% , de 16% et de 178% en 2001, les principaux donateurs bilatéraux
ont connu une diminution de leurs déboursements. La France a vu ses décaissements
diminuer de 41 millions USD, l’Allemagne et le Royaume Uni de 2 millions USD chacun.
Les décaissements pour la Chine, la Suisse et l’Italie n’étaient pas disponibles en 2001,
alors qu’ils ont octroyé respectivement des aides de l’ordre de 39 millions USD, de 4,6
millions USD et de 0,7 millions USD en 2000.

Durant les années 2000 et 2001, les principaux bailleurs de fonds sont la France, l’USA, le
Japon et l’Allemagne. Ces quatre bailleurs accaparent en moyenne environ 91% de l’aide
bilatérale

Tableau 20 : Les principaux bailleurs de fonds bilatéraux


En milliers de USD
Cumulé 2000 - 2001
INSTITUTION SIGLE 2000 2001 Montant % % cumulé
France FRA 51876 10976 62 852 39,8% 39,8%
USA USA 23851 27315 51 545 32,6% 72,4%
Japon JPN 10406 12091 22 497 14,2% 86,6%
Allemagne GFR 3841 2486 6 943 4,4% 91,0%
Suisse SWI 4564 0 4 564 2,9% 93,9%
Chine CPR 3864 nd 3 864 2,4% 96,3%
Pays-Bas NET 715 1990 2 705 1,7% 98,0%
Royaume Uni UKM 2059 206 2 265 1,4% 99,4%
Italie ITA 684 nd 684 0,4% 100,0%
Norvège NOR nd 0 0,0% 100,0%
Indonésie INS nd 0 0,0% 100,0%
TOTAL BILATERAL 101 589 55 064 157 917 100,0%

Avec une aide de l’ordre de 27 millions USD, les Etats Unis d’Amérique deviennent le
premier bailleur de fonds bilatéral de Madagascar en 2001. Le secteur des Ressources
naturelles avec la préservation et restauration de l’environnement absorbe à lui seul 81%
de l’aide aux projets d’investissements des Etats Unis d’Amérique. Le secteur de
l’Administration du développement avec l’Administration et gestion du secteur privé a
bénéficié des 19% restantes.

L’aide octroyée par le Japon en 2001 s’élève à 12 millions USD, il devient ainsi le
deuxième bailleur de fonds bilatéral de Madagascar.

Pour les projets d’investissements, le secteur de l’Agriculture, foresterie et pêcherie a


bénéficié presque de la totalité de l’aide japonaise en 2001 (91%) dont 57% pour le sous
secteur pêcherie et 34% pour le sous secteur vivrière.

En 2001, l’aide de la France s’élève à environ à 11 millions USD soit une baisse de 79%
par rapport à l’année 2000. Ainsi, elle est reléguée à la troisième position en tant que
bailleur de fonds bilatéral de Madagascar, alors que la position de leader lui revenait durant
les années antérieures. Ceci s’explique par le retard dans la signature des conventions entre
67
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

la France et Madagascar. L’appui de la France a été concentré dans les secteurs de


l’Agriculture, du Développement Social, de l’Administration du Développement et de la
Communication.

Après avoir chuté de 61% l’année dernière, la contribution des Pays-Bas a augmenté de
178% cette année passant de 0,7 millions USD en 2000 à 2 millions USD en 2001.
L’appui des Pays Bas a été entièrement axé sur l’Agriculture.

L’aide de l’Allemagne est passée de 2,46 millions USD en 2000 à 2,49 millions USD en
2001, soit une baisse de 44%. Pour les projets d’investissements, le secteur de
l’Agriculture, foresterie et de la pêche et le secteur de la Santé ont bénéficié
respectivement de 57% et de 21% de l’aide allemande.

Tableau 21 : Evolution de la répartition par secteur de l'aide bilatérale


En milliers de USD
1998 1999 2000 2001
SECTEUR Montant % Montant % Montant % Montant %
Gestion de l'économie 38 027,0 28,0 52421,0 29,9 18010,0 17,7 0,0 0,0
Agriculture, foresterie et pêcheries 22 608,2 16,6 26405,5 15,0 17427,0 17,2 10333,4 18,8
Mise en valeur des ressources humaines 21 324,0 15,7 22921,8 13,1 13594,0 13,4 5079,2 9,2
Ressources naturelles 11 153,3 8,2 16328,1 9,3 12596,0 12,4 16236,2 29,5
Santé 13 247,1 9,7 13741,2 7,8 11626,0 11,4 10839,0 18,6
Développement social 15 296,3 11,3 20112,1 11,5 10350,0 10,2 2826,1 5,1
Aide et secours humanitaires 943,2 0,7 3257,7 1,9 5554,0 5,5 4579,9 8,3
Communications 1 382,4 1,0 3316,9 1,9 5080,0 5,0 113,7 0,2
Transports 2 648,8 1,9 7471,2 4,3 3092,0 3,0 89,8 0,2
Administration du développement 2 399,8 1,8 2393,7 1,4 2975,0 2,9 3879,2 7,0
Développement régional 2 603,1 1,9 3504,5 2,0 647,0 0,6 1531,3 2,8
Commerce intérieur de biens et services 2 295,0 1,7 1744,3 1,0 360,0 0,4 0,0 0,0
Industrie 1 022,5 0,8 1734,3 1,0 215,0 0,2 127,2 0,2
Planification préalable en prévision de
926,6 0,7 201,5 0,1 63,0 0,1 0,0 0,0
catastrophes
Commerce international de biens et
0,0 0,0 11,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
services
ENSEMBLE 135 877 100 175 565 100 101 589 100 55 064 100

Evolution de la répartition par secteur de l’aide bilatérale

La diminution de l’aide bilatérale au cours de ces trois années a, en 2001, affecté les cinq
secteurs qui ont absorbé environ 70% de l’aide bilatérale en 2000. Il s’agit des secteurs de
la gestion économique (-16 millions USD), de la mise en valeur des ressources humaines et
le développement social (-8% millions USD chacun), de l’agriculture, foresterie et pêche (-
7 millions USD) et de la santé (-1%).

68
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

Tableau 22 : Evolution de la répartition par type d'assistance de l'aide bilatérale


En milliers de USD
1998 1999 2000 2001
TYP ASSIS
Montant % Montant % Montant % Montant %
Projets d'investissement 62 792,2 46,2 89 382,9 50,9 54 898,0 54,0 31 820,4 57,8
Aide programme/budget, Ou appui à
37 183,8 27,4 51 649,1 29,4 1 6270 18,3 0,0 0,0
la balance des paiements
Coopération technique 31 874,8 23,5 27 427,5 15,6 18 572 17,7 18 463,7 33,5
* Coopération technique autonome 2 9114,0 21,4 24 410,0 13,9 17 996 0,6 18 463,7 33,5
* Coopération technique liée à des
2 760,8 2,0 3017,5 1,7 576 16,0 0,0 0,0
projets d'investissement
Aide alimentaire et d'urgence 4 026,4 3,0 7 105,5 4,0 11 849,0 11,7 4 779,9 8,7
* Aide alimentaire 3 389,0 2,5 5 723,1 3,3 7 601,0 7,5 4 579,9 8,3
* Assistance et secours d'urgence 637,4 0,5 1 382,4 0,8 4 248,0 4,2 200,0 0,4
ENSEMBLE 135 877 100 175 565 100 101 589 100 55 064 100

Si le secteur de la Gestion de l’économie a été le secteur de concentration de l’aide


bilatérale au cours de la période 1998-2000, aucune aide n’a été octroyée à ce secteur en
2001.

Evolution de la répartition par type d’assistance de l’aide bilatérale

Le tableau de la répartition par type d’assistance de l’aide bilatérale révèle que la


diminution de l’aide bilatérale en 2001 a affecté les projets d’investissements (-24 millions
USD), l’aide alimentaire (-7 millions USD ). Par contre, l’aide octroyée à la coopération
technique s’est accrue passant de 16,3 millions USD en 2000 à 18,5 millions USD en 2001.

Comme les années précédentes, les projets d’investissements se trouvent toujours en


première position et représentent 58% de l’aide bilatérale en 2001.
Absorbant environ 19% de l’aide bilatérale en 2001, la coopération technique maintient sa
deuxième position.

69
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

SECTION III-4. AIDE EXTERIEURE PAR SECTEUR

U ne classification des secteurs en trois catégories et en fonction des décaissements


est retenue dans l’analyse par secteur. Sont considérés de concentration ceux qui
représentent un volume de décaissement supérieur à 15 millions USD ; de
moyenne concentration les secteurs pour lesquels le montant se situe entre 8 et 15 millions
USD et de faible concentration les secteurs qui représente des décaissements égaux ou
inférieurs à 5 millions USD.

Tableau 23 : Evolution de l'aide par secteur


En milliers de USD
1998 1999 2000 2001
SECTEUR
Montant % Montant % Montant % Montant %
Secteur de concentration 177986,3 66,1 165768,9 58,8 113595,9 63,0 116228,0 70,2
Agriculture, foresterie et pêcheries 68853,1 25,6 47789,7 17,0 29585,0 16,4 25530,0 15,4
Santé 27355,3 10,2 30333,5 10,8 22209,0 12,3 24323,9 14,7
Ressources naturelles 19916,1 7,4 26731,6 9,5 22269,9 12,4 25480,6 15,4
Développement régional 26582,1 9,9 26212,5 9,3 20855,1 11,6 23720,1 14,3
Transports 35819,0 13,3 39624,1 14,1 13069,7 7,2 17173,4 10,4
Secteur de moyenne concentration 70738,4 26,3 93848,6 33,3 46679,6 25,9 40807,8 24,7
Mise en valeur des ressources humaines 35279,6 13,1 34701,6 12,3 18677,0 10,4 11951,0 7,2
Développement social 21469,9 8,0 29022,2 10,3 12724,0 7,1 8926,6 5,4
Administration du développement 7883,0 2,9 11832,6 4,2 10797,9 6,0 10302,9 6,2
Energie 5566,6 2,1 13369,8 4,7 10088,0 5,6 9627,3 5,8
Secteur de faible concentration 20 410,4 7,6 22 273,8 7,9 20 030,5 11,1 8 336,5 5,0
Aide et secours humanitaires 1109,4 0,4 4691,8 1,7 6942,0 3,9 5090,3 3,1
Communications 1382,4 0,5 3316,9 1,2 5080,0 2,8 113,7 0,1
Planification préalable en prévision de
4364,4 1,6 3357,6 1,2 4008,1 2,2 1399,8 0,8
catastrophes
Industrie 10176,8 3,8 8580,9 3,0 3166,0 1,8 1732,7 1,0
Commerce intérieur de biens et services 3231,2 1,2 2315,6 0,8 834,3 0,5 0,0 0,0
Commerce international de biens et services 146,3 0,1 11,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Ensemble sans gestion de l'économie 269 135 100 281 891 100 180 306 100 165 372 100
Ensemble avec gestion de l'économie 326 905 - 374 916 - 292 814 - 229 684 -

La structure de concentration des secteurs pour l’année 2001 a subi une modification par
rapport à celle de l’année 2000. Ainsi :
- cinq secteurs sont classés dans la catégorie de secteur de concentration ;
- quatre secteurs se trouvent dans le secteur de moyenne concentration ; et
- six secteurs figurent dans le secteur de faible concentration.

70
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

Figure 03 : Part de l’APD par secteur de 1998 à 2001

45

40

35

30
Pourcentage

25
1998

20
1999
15
2000
10

5 2001
0

Agr,Forest,Pêche Santé Ress,naturelles Dév, régional Ress, humaines Autres

III-4-1 Les secteurs de concentration

En 2001, les cinq secteurs considérés de concentration représentent environ 70,2% de


l’Aide Publique au Développement (APD). Il s’agit des ressources naturelles (25,5
millions USD soit 15,4% de l’APD), de la santé (24,3 millions USD soit 14,7%), de
l’Agriculture, foresterie et pêcherie (25,5 millions USD soit 15,4%), du Développement
régional (24,7 millions USD soit 14,3%) et du Transport (17,1 millions USD soit 10,4%).

Tableau 24 : Les secteurs/sous secteurs de concentration de l’aide


En milliers de USD
1998 1999 2000 2001
SECTEUR / SOUS SECTEUR Montant % Montant % Montant % Montant %

Agriculture, foresterie et pêcheries 66 410 100,00% 47 446 100,00% 29 584 100,00% 25 530 100,00%
Cultures vivrières 14 940 22,50% 19 994 42,14% 12 094 40,88% 3 631 14,23%
Service d’appui 26 540 39,96% 5 848 12,33% 5 023 16,98% 7 733 30,29%
Pêcheries 1 498 2,26% 3 639 7,67% 4 269 14,43% 4 856 19,02%
Politiques et planification
4 738 7,13% 4 012 8,46% 4 185 14,15% 4 594 17,99%
sectorielle
Recherche-Développement 6 997 10,54% 3 264 6,88% 1 959 6,62% 1 615 6,32%
Foresterie 1 812 2,73% 2 834 5,97% 1 014 3,43% 2 685 10,52%
Elevage 9 760 14,70% 7 036 14,83% 713 2,41% 90 0,35%
Cultures industrielles 125 0,19% 819 1,73% 327 1,10% 326 1,28%
Santé 27 355 100,00% 30 333 100,00% 22 909 100,00% 24 324 100,00%
Planification de la famille 9 688 35,42% 7 888 26,00% 6 643 29,00% 5 460 22,00%
Politique et planification
9 354 34,19% 12 189 40,18% 5 451 23,79% 8 490 35,00%
sectorielle
Soins de santé primaire 4 409 16,12% 4 688 15,45% 5 427 23,69% 6 551 27,00%
Hôpitaux et dispensaires 2 946 10,77% 4 234 13,96% 3 995 17,44% 2 543 11,00%
Vaccination/autres campagne de
lutte contre les maladies
958 3,50% 1 334 4,40% 1 393 6,08% 1 280 5,00%

Ressources naturelles 19 917 100,00% 26 731 100,00% 22 270 100,00% 25481 100,00%

Préservation et restauration de 15 936 80,01% 20 928 78,29% 19 447 87,33% 22656 88.9%
71
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

1998 1999 2000 2001


SECTEUR / SOUS SECTEUR Montant % Montant % Montant % Montant %
l’environnement
Exploration et exploitation des
ressources minières
0 0,00% 860 3,22% 1 550 6,96% 1 470 5,76%
Planification des ressources en eau 233 1,17% 1 250 4,68% 1 260 5,66% 0 0,00%
Ressources des fonds marins 0 0,00% 0 0,00% 13 0,06% 0 0,00%
Faunes, flores et parcs nationaux 1 43 6,24% 2 154 8,06% 0 0,00% 0 0,00%
Politiques et planification sectorielles 2 505 12,58% 1 539 5,76% 0 0,00% 188 0.76%
Développement régional 26 583 100,00% 26,212 100,00% 20 854 100,00% 23720 100,00%
Développement régional
multinational
1 028 3,87% 4 191 15,99% 11 685 56,03% 974 3,94%
Planification et développement
des régions
3 485 13 11% 3 716 14,18% 4 671 22,40% 0 0,00%
Développement rural intégré 3 677 13,83% 4 880 18,62% 2 566 12,30% 3 552 14,37%
Développement villageois et
communautaire
17 132 64,45% 11 456 43,71% 1 083 5,19% 18 120 73,30%
Mise en valeur des bassins
963 3,62% 1 861 7,10% 749 3,59% 470 1,90%
fluviaux
Etablissements 298 1,12% 108 0,41% 100 0,48% 0 0,00%
Transports 35 819 100,00% 39 624 100,00% 13 070 100,00% 17 173 100,00%
Transports routiers 25 774 71,96% 32 968 83,20% 10 813 82,73% 10 276 59,84%
Transports aériens 9 748 27,21% 5 826 14,70% 2 257 17,27% 6 897 40,16%
Politiques et planification
0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
sectorielles
Transports fluviaux et maritimes 297 0,83% 830 2,09% 0 0,00% 0 0,00%

D’une manière globale, le volume de l’aide octroyée aux secteurs de concentration a, par
rapport à celui de 2000, augmenté de l’ordre de 1,5 million USD en 2001, soit une hausse
de 1,2%. Les augmentations ont été surtout constatées dans les secteurs du Développement
régional (+ 4 millions USD), des Ressources naturelles (+3 millions USD), de la Santé (+2
millions USD) et des transports (+4 millions USD).
Par contre, le secteur de l’Agriculture, foresterie et pêcherie et de la mise en valeur des
ressources humaines a accusé une chute de l’ordre de 4 millions USD par rapport à l’année
2000.

L’Agriculture

En 2001, le secteur de l’Agriculture, foresterie et pêcherie a absorbé 15,4% des


décaissements de l’APD totale. Le sous-secteur service d’appui tient le premier rang
affichant en terme de volume 7,7 millions USD soit 30,3% de l’aide au secteur. Viennent
ensuite les sous – secteurs pêcheries, politiques et planification sectorielle , cultures
vivrières et foresterie qui ont décaissé respectivement 19%, 17,99%, 14,2% et 10,5% de
l’ensemble des décaissements du secteur. Le sous secteur Elevage accuse une forte baisse
de 87% et n’absorbe que 0,35% de l’aide fournie au secteur Agriculture en 2001.

Les principaux donateurs sont : le Japon (7,4 millions USD), le FAC (6,5 millions USD),
le FED (3,9 millions USD), la Banque Mondiale (2,7 millions USD), le Pays Bas (2,3
millions USD), la France (1,6 million USD), la FAO et l’Allemagne (1,3 million USD
chacune).

72
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

La Santé

Au niveau de la santé, une hausse globale de l’ordre de 1,5 million USD a été constatée en
2001. Toujours en 2001, l’aide est concentrée dans trois sous secteurs à savoir la politique
et planification sectorielle (35%), les soins de santé primaire (27%) et la planification de la
famille (22%). Les parts du sous secteur Vaccination/autres campagnes de lutte contre les
maladies et du sous secteur Hôpitaux et dispensaires ne représentent que 16% de l’aide au
secteur Santé en 2001.

Les principaux donateurs sont : les Etats Unis d’Amérique (5.6 millions USD), la Banque
Mondiale (4 millions USD), l’UNICEF (3.5 millions USD) et le Japon (2.8 millions USD).

Les ressources naturelles

Dans le secteur des ressources naturelles, 22,6 millions USD soit 88,9% de l’aide au
secteur s’inscrivent dans le sous secteur de préservation et restauration de l’environnement.
Les parts des sous secteurs Exploitation et exploration des ressources minières et des
politiques et planification sectorielles sont respectivement de l’ordre de 5,76% et de
0,76% en 2001. Les principaux donateurs du secteur sont l’USAID (15 millions USD) et la
Banque Mondiale (8,5 millions USD).

Le Développement régional

Pour le secteur du Développement régional, le Développement villageois et


communautaire a totalisé 73,30% de l’aide au secteur avec un volume de décaissement
atteignant 18 millions USD. Le sous secteur Développement rural intégré a absorbé
14,37% de l’aide du secteur. Par contre les parts des sous-secteurs du développement
régional multinational et de la mise en valeur des bassins fluviaux n’ont, respectivement,
atteint que 3,94% et 1,90% des décaissements du secteur. Les principaux bailleurs sont la
Banque Mondiale (18 millions USD), l’Union Européenne (1,5 million USD).

Les transports

Pour le secteur transports, l’aide est principalement concentrée aux sous secteurs transports
routiers (10 millions USD soit 59.8% de l’aide au secteur) et aux transports aériens (6,8
millions USD soit 40% de l’aide). Les principaux bailleurs sont la Banque Mondiale (10
millions USD), l’Union Européenne dans les infrastructures routières (3 millions USD), la
Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (3,2 millions USD).

III-4-2 Les secteurs de moyenne concentration

En 2001, quatre secteurs sont considérés de moyenne concentration et représentent 24.7%


de l’Aide Publique au Développement : la mise en valeur des ressources humaines (7.2%),
le développement social (5.4%), l’administration du développement (6.2%) et l’énergie
(5.8%).

73
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

Tableau 25 : Les secteurs/sous secteurs de moyenne concentration de l’aide


En milliers de USD
SOUS -SECTEUR 1998 1999 2000 2001
Montan Montan Montan
Montant % % % %
t t t
Mise en valeur des ressources
35 280 100,00% 34 702 100,00% 18 677 100,00% 11951 100,00%
humaines
Enseignement primaire 19 955 56,56% 21 060 60,69% 12 448 66,65% 392 3,28%
Politique et planification sectorielle 5 015 14,21% 3 366 9,70% 2 119 11,35% 5 567 46,58%
Enseignement secondaire 0 0,00% 2 870 8,27% 1 710 9,16% 4533 37,92%
Education extrascolaire 2 066 5,86% 2 465 7,10% 1 233 6,60% 1 536 12,85%
Enseignement supérieur 3 059 8,67% 3 040 8,76% 1 062 5,69% 2 004 16,76%
Enseignement et formation
5 185 14,70% 1 901 5,48% 105 0,56% 0 0,00%
techniques et commerciaux
Développement social 21 470 100,00% 29 022 100,00% 12 725 100,00% 8926 100,00%
Développement urbain 8 897 41,44% 22 886 78,86% 8 580 67,43% 5976,6 38,01%
Eau potable et assainissement 10 685 49,77% 3 770 12 99% 1 975 15,52% 1474 22,10%
Législation et administration sociales 1 689 7,87% 1 979 6,82% 1 952 15,34% 1214 38,27%
Culture 66 0,31% 149 0,51% 140 1,10% 220 1,36%
Prévention du crime et de l’abus des
133 0,62% 238 0,82% 78 0,61% 42 0,26%
drogues
Logement 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Administration du développement 7 883 100,00% 11 832 100,00% 10 799 100,00% 10303 100,00%
Administration et gestion du secteur
5 688 72,15% 9 107 76,97% 7 118 65,92% 5195 54,81%
public
Administration et gestion du secteur
privé
Statistiques générales 1 930 24,49% 2 488 21,03% 3 463 32,07% 3173 28,07%
Politiques et planification
147 1,87% 81 0,68% 136 1,26% 1 767 15,63%
technologiques
Coordination et planification de
118 1,49% 156 1,32% 82 0,76% 168 1,49%
l’aide extérieure
Energie 5 567 100,00% 13 370 100,00% 10 087 100,00% 9 627 100,00%
Politique et planification sectorielles 3 708 66,61% 13 276 99,30% 9 922 98,36% 9 610 99,82%
Sources d’énergie nouvelles et
0 0,00% 0 0,00% 105 1,04% 17 0,18%
renouvelables
Production et transmission
39 0,70% 94 0,70% 60 0,60% 0 0,00%
d’hydroélectricité
Sources, production et transmission
1 820 32,70% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
d’énergie classique

La mise en valeur des ressources humaines

En ce qui concerne le secteur de la mise en valeur des ressources naturelles, 87,6% de


l’aide octroyée au secteur sont concentrés dans deux sous-secteurs. Il s’agit de la politique
et planification sectorielle (46.5%) et de l’enseignement secondaire (37.9%). Les
principaux donateurs sont la Banque Mondiale (7,5 millions USD) et l’UNICEF (1,2
million USD).

Le Développement social

Au niveau du développement social, le sous-secteur Développement urbain vient en


première position avec un décaissement de 5.9 millions USD soit 66.9% de l’aide du
secteur. Quant aux sous-secteurs Eau potable et assainissement et législation et
administration sociales, leurs parts n’ont affiché respectivement que 1.4 million USD soit
16.5% et 1.2 million USD soit 13.6% du secteur.

74
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

Les principaux donateurs sont la Banque Mondiale (2,5 millions USD) et la France (4,3
millions USD).

L’Administration du développement

L’aide octroyée au secteur de l’Administration du développement est passée de 10,8


millions USD en 2000 à 11.3 millions USD en 2001, soit une légère hausse de 4.5%.

En 2001, les décaissements ont été affectés en grande partie au sous-secteur


Administration et gestion du secteur public (6.2 millions USD soit 55% de l’aide).

Toutefois, les parts de la statistique générale et de la politique et planification


technologique ne sont pas négligeables affichant respectivement 28.07% et 15.63% des
décaissements du secteur.

Les principaux bailleurs sont la Banque Mondiale (4 millions USD), le PNUD (1,5 million
USD) et l’USAID (0,8 million USD).

L’Energie

Les décaissements pour le secteur Energie ont été presque en totalité affectés à la politique
et planification sectorielle (9.61 millions USD soit 992% de l’aide au secteur). La Banque
Mondiale ( 6,050 millions USD) est le principal donateur.

III-4-3 Les secteurs de faible concentration

En 2001, les six secteurs considérés de faible concentration ont bénéficié de 8,3 millions
USD, mais ne représentent que 5% de l’APD.

La Communication

Pour le secteur de la communication, l’aide a entièrement porté sur la télévision, la radio et


la presse écrite. Le principal donateur est la France.

La planification préalable en prévision des catastrophes

Pour la planification préalable en prévision des catastrophes, le PAM et le CARE sont les
deux principaux donateurs (100% de l’aide au secteur) en appuyant les mesures
matérielles.

L’Industrie

Dans le secteur Industrie, les services et équipements d’appui ont bénéficié de 1,7 million
USD soit 99% de l’aide octroyée au secteur en 2001.Le principal bailleur est la Banque
Mondiale (2,6 millions USD) .
En 2001, aucun décaissement n’a été effectué au titre du commerce intérieur et
international des biens et services.

75
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

Tableau 26 : Les secteurs/sous secteurs de faible concentration de l’aide


En milliers de USD
1998 1999 2000 2001
SOUS - SECTEUR
Montant % Montant % Montant % Montant %
Aide et secours humanitaires 1 109 100,00% 4 692 100,00% 6 942 100,00% 5090 100,00%
Secours d’urgence 1 109 100,00% 4 692 100,00% 6 942 100,00% 5090 100,00%
Communications 1 382 100,00% 3 316 100,00% 5 080 100,00% 114 100,00%
Services postaux 0 0,00% 0 0,00% 2 516 49,53% 0 0,00%
Communication d’appui au
314 22,72% 266 8,03% 2 472 48,66% 0,00%
développement
Télévision, radio et presse écrite 51 3,71% 82 2,48% 92 1,81% 113,7 0,00%
Télécommunications 1 017 73,58% 2 968 89,49% 0 0,00% 0 0,00%
Planification préalable en prévision de
4 365 100,00% 3 358 100,00% 4 008 100,00% 1 400 100,00%
catastrophes
Système d’alerte rapide et
3 268 74,87% 3 156 94,00% 3 759 93,78% 0 0,00%
information alimentaire
Mesures matérielles 827 18,95% 202 6,00% 226 5,64% 1399,8 100,00%
Organisation des secours et
0 0,00% 0 0,00% 23 0,57 0 0,00%
planification préalable
Météorologie 270 6,18% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Industrie 10 177 100% 8 580 100,00% 3 167 100,00% 1 732 100,00%
Services et équipements d’appui 7 420 72,91% 6 640 77,38% 1 928 60,89% 1 693 99,08%
Industries artisanales et petites
1 465 14,40% 1 452 16,93% 1 198 37,83% 39 0,92%
industries
Recherche-Développement
0 0,00% 0 0,00% 74 2,34% 0 0,00%
technologique
Politique et planification sectorielles 24 0,23% 79 0,92% 47 1,49% 0 0,00%
Moyenne industrie 1 268 12,46% 409 4,76% -80 -2,54% 0 0,00%
Commerce intérieur de biens et services 3 231 100,00% 2 315 100,00% 834 100,00%
Tourisme 935 28,94% 571 24,67% 474 56,85%
Commerce intérieur 2 296 71,06% 1 744 75,33% 360 43,15%
Commerce international de biens et
146 100,00% 11 100,00% 0 100,00%
services
Politiques et procédures du commerce
0 0,00% 11 99,89% 0 0,00%
mondial
Politiques et planification sectorielles 0 0,00% 0 0,11% 0 0,00%
Commerce international de produits
0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
primaires
Promotion des exportations 146 100,00% 0 0,00% 0 0,00%

76
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

SECTION III-5. AIDE EXTERIEURE PAR CONDITION

Tableau 27 : Evolution de l'aide par condition


En milliers de US$
1998 1999 2000 2001
NATURE Montant % Montant % Montant % Montant %

Don 229 246,3 70,3 242 436,5 64,8 163 948,6 56,1 106415.4 46.3
Prêt 97123,5 29,7 132134,3 35,2 131 303,4 43,9 124929,0 53.7
TOTAL 326 370 100 374 571 100 295 252 100 229 684 100,

De 1998 à 2000, l’APD dont bénéficie Madagascar est constituée principalement de dons
(aide non remboursable) qui voit sa part diminuer annuellement 70% en 1998, 65% en
1999 et 56% en 2000 ; en 2001, l’aide non remboursable ne représente que 46% de l’APD
contre 54% pour les prêts.

Concernant ces prêts, leurs parts ont tendance à augmenter passant de 29.7% en 1998 à
53.7% en 2001.

Figure 04 : Evolution de l’APD par condition de 1998 à 2001


300000

250000
En milliers de USD

200000

150000
DON
100000

50000 PRET

1998 1999 2000 2001


Année

Tableau 28: Evolution de la ventilation entre dons et prêts par type d'assistance
En %
1998 1999 2000 2001
TYPASSIS
DON PRET DON PRET DON PRET DON PRET
PROJETS D'INVESTISSEMENT 55,1 44,8 53,7 46,3 52,0 48,0 24,5 75,5
Aide programme/budget ou appui a la 100,0 0,0 79,1 20,9 43,5 56,5 28,7 71,3
balance des paiements
COOPERATION TECHNIQUE
* Coopération technique autonome 89,0 11,0 85,9 14,9 85,2 14,8 85,2 13,8
* Coopération technique liée à des projets 63,8 36,1 44,1 55,9 86,8 13,2 86,8 13,2
d'investissement
AIDE ALIMENTAIRE ET SECOURS D'URGENCE
* Aide alimentaire 104,6 -4,6 100,0 0,0 100,0 0,0 100,0 0,0
* Assistance et secours d'urgence 29,6 70,4 57,6 42,4 85,7 14,3 30,2 69,8

77
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

De 1998 à 2000, globalement la principale source de financement pour tous les types
d’assistance est constituée de dons.
Pour l’année 2001, notamment pour les projets d’investissement et l’aide
programme/budget ou appui à la balance de paiements, les prêts ont contribué
respectivement à concurrence de 75% et 71%. Ce sont les deux types d’assistance pour
lesquels la part des prêts sont relativement élevés.

Les prêts pour l’aide programme ou appui à la balance des paiements ont été offerts en
2001 par la Banque Mondiale et le FMI.

Tableau 29 : Répartition des déboursements par type d'assistance et par condition


En %
1998 1999 2000 2001
TYPASSIS DON PRET DON PRET DON PRET DON PRET
PROJETS D'INVESTISSEMENT 47,7 91,7 50,1 77,9 41,7 47,0 44,0 71,0
Aide programme/budget ou appui a la 30,3 0,0 29,7 14,1 30,2 47,8 20,4 26,5
balance des paiements
COOPERATION TECHNIQUE
* Coopération technique autonome 18,0 5,2 17,0 5,4 20,8 4,4 26,8 2,2

* Coopération technique liée à des projets 1,0 1,3 0,7 1,6 1,3 0,2 1,9 0,0
d'investissement
AIDE ALIMENTAIRE ET SECOURS D'URGENCE
* Aide alimentaire 2,7 -3,0 1,7 0,0 3,1 0,0 6,6 0,0
* Assistance et secours d'urgence 0,4 2,1 0,8 1,0 2,9 0,6 0,2 0,3
ENSEMBLE 100 100 100 100 100 100 100 100

De 1998 à 2001, plus de 92% des prêts ont été attribués aux projets d’investissement et à la
balance des paiements ou appui à la balance des paiements (92% en 1998 et 1999 ; 94,8%
en 2000 et 97,5% en 2001). La coopération technique occupe la troisième place dans les
déboursements à titre de prêts avec une part relativement décroissante de 6,5% en 1998,
7% en 1999, 4,6% en 2000 et 2,2% en 2001.

Figure 05 : Pourcentage de déboursement à titre de dons par type d’Assistance

taux (% )
120
100
80
60
40
20
0
années
1998 1999 2000 2001

Proj, Invest, Aide Progr/Budget, appui Bal Paiem Coop Techn, Aide Alim Sec Urgence

78
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

Figure 06 : Pourcentage de déboursement à titre de prêts par type d’Assistance

taux (%)
120
100
80
60
40
20
0
-2 0 1998 1999 2000 2001 années

P r o j, In v e s t, A id e P r o g r /B u d g e t, a p p u i B a l P a ie m C oop, T ech, A id e A lim , S e c U r g e n c e

Tableau 30 : Répartition de l'aide par secteur et par condition de 1998 à 2001


En %
1998 1999 2000 2001
SECTEUR
DON PRET DON PRET DON PRET DON PRET
Secteur de concentration
Gestion de l'économie 92,2 8,1 76,8 23,2 43,7 56,3 28,5 71,5
Agriculture, foresterie et pêcheries 64,2 34,6 49,5 50,5 48,4 51,5 85,1 15,9
Santé 85,0 15,0 80,7 19,3 82,5 17,5 63,4 36,6
Ressources naturelles 55,6 44,4 60,6 39,4 67,4 32,6 87,6 12,4
Développement régional 40,8 59,2 42,9 57,1 40,9 59,1 18,3 81,7
Transports 98,6 1,4 85,3 14,7 65,3 34,7 26,9 73,1
Secteur de moyenne concentration
Mise en valeur des ressources humaines 69,7 30,3 80,4 19,6 90,0 10,0 49,6 50,4
Développement social 63,2 36,8 57,5 42,5 91,3 8,7 54,8 45,2
Administration du développement 45,3 54,7 41,2 58,8 52,2 47,8 28,1 71,9
Energie 0,7 99,3 0,7 99,3 1,1 98,9 16,7 83,3

Tableau 30 : Répartition de l'aide par secteur et par condition de 1998 à 2001


En %
1998 1999 2000 2001
SECTEUR
DON PRET DON PRET DON PRET DON PRET
Secteur de faible concentration
Aide et secours humanitaires 100,0 0,0 70,7 29,3 88,7 11,3 97,9 2,1
Communications 26,4 73,6 10,5 89,5 100,0 0,0 100,0 0,0
Planification préalable en prévision de 58,7 41,3 61,9 38,1 17,9 82,1 100,0 0,0
catastrophes
Industrie 18,8 81,2 20,9 79,1 7,1 92,9 15,4 84,6
Commerce intérieur de biens et services 100,0 0,0 100,0 0,0 100,0 0,0 0,0 0,0
Commerce international de biens et services 100,0 0,0 100,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

En 2001, pour le secteur de concentration de l’aide, les secteurs de la Gestion de


l’économie et le Développement régional représentent respectivement 71.5% et 87.8% de
décaissements à titre de prêts. Pour la Gestion de l’économie, l’APD est constituée
essentiellement des crédits d’ajustement structurel octroyés par les Institutions de Bretton
Woods.

79
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

Concernant le secteur de Développement régional, les projets de développement


communautaires ont bénéficié une grande part de décaissement à titre de prêts.

Pour les secteurs de moyenne concentration, la part de prêts est élevée dans les secteurs
Energie qui a atteint un décaissement de 83.3%.

Concernant les secteurs de faible concentration, la grande partie de l’aide est surtout
financée à titre de dons sauf pour les secteurs de l’Industrie qui affiche un décaissement de
15.4% à titre de dons contre 81.6% à titre de prêts, les Transports (73.2%) et
l’Administration du développement (71.9%). Pour le secteur Développement social par
contre, le décaissement représente respectivement 54.8% à titre de dons et 45.2% à titre de
prêts.

Tableau 31 : Evolution de la répartition des décaissements au titre de prêts


En milliers de USD
SECTEUR 1998 1999 2000 2001
Montant % Montant % Montant % Montant % % (*)
Secteur de concentration 67817,0 69,8 81330,8 61,6 103540,6 79,3 90728,6 72,5 39,1
Gestion de l'économie 4663,2 4,8 21572,0 16,3 64276,2 49,3 45952,0 36,8 20,0
Agriculture, foresterie et pêcheries 23800,2 24,5 21629,0 16,4 13314,2 10,2 2710,0 2,2 1,2
Santé 4110,0 4,2 5850,0 4,4 4040,0 3,1 8370,0 6,7 3,6
Ressources naturelles 8837,3 9,1 10524,4 8,0 7263,5 5,6 5950,7 4,7 2,6
Développement régional 15731,6 16,2 14961,7 11,3 12325,7 9,4 20204,9 16,2 8,8
Transports 498,2 0,5 5833,3 4,4 4400,7 3,4 12562,2 10,0 5,5
Secteur de moyenne concentration 18228,2 18,8 38392,6 29,1 20749,9 15,9 32435,2 25,9 13,8
Mise en valeur des ressources humaines 10674,7 11,0 6793,6 5,1 2321,0 1,8 7541,0 5,9 3,3
Développement social 7892,3 8,1 12323,5 9,3 1208,0 0,9 3720,0 3,0 1,6
Administration du développement 4310,0 4,4 6960,0 5,3 5165,2 4,0 8130,0 6,5 3,5
Energie 5527,7 5,7 13275,8 10,0 9976,0 7,6 8023,0 6,4 3,5
Secteur de faible concentration 11078,3 11,4 12411,0 9,4 7013,0 5,4 1765,2 5,4 0,8
Aide et secours humanitaires 0,0 0,0 1374,5 1,0 783,0 0,6 105,2 4,0 0,0
Communications 1017,1 1,0 2968,4 2,2 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0
Planification préalable en prévision de 1800,9 1,9 1280,0 1,0 3290,0 2,5 0,0 0,0 0,0
catastrophes
Industrie 8260,3 8,5 6788,1 5,1 2940,0 2,3 1660,0 1,3 0,7
TOTAL 97123 100 132134 100 131303 100 124929 100 54
(*) par rapport à l'ensemble de l'aide

En 2001, les décaissements à titre de prêts ont été surtout axés sur les secteurs suivants : la
gestion de l’économie (45.9 millions de USD), le Développement régional (20.2 millions
USD), les Transports (12.5 millions USD), la Santé (8.4 millions de USD, l’Administration
du développement (8.1 millions de USD) et l’Energie ( 8 millions de USD). Ces six
secteurs représentent 82.6% des décaissements.

80
TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DCR 2001

Figure 07 : Les déboursements à titre de prêts par secteur en 2002

50000

45000

40000

35000
En milliers de USD

30000

25000

20000

15000

10000

5000

0
Gest,E co S anté D év,région Transports A dm ° au D év,

Tableau 32 : Evolution de la répartition des décaissements au titre de dons


En milliers de US$
1998 1999 2000 2001
%
SECTEUR Montant % Montant % Montant % Montant %
(*)
Secteur de concentration 167 939,6 73,1 177 462,6 73,1 125 002,5 74,9 84 589,5 79,5 37
Gestion de l'économie 53107,1 23,1 71452,5 29,4 49971,0 29,9 18360,1 17,3 8,0
Agriculture, foresterie et pêcheries 45052,9 19,6 26160,7 10,8 16271,0 9,8 22820,0 21,4 9,9
Santé 23245,3 10,1 24483,5 10,1 18869,0 11,3 15953,6 15,0 6,9
Ressources naturelles 11078,8 4,8 16207,2 6,7 15006,3 9,0 19530,6 18,4 8,5
Développement régional 10850,5 4,7 11250,8 4,6 8529,4 5,1 3515,2 3,3 1,5
Transports 35320,8 15,4 33790,8 13,9 8669,0 5,2 4610,8 4,3 2,0
Secteur de moyenne concentration 52 510,2 22,9 55 456,0 22,8 25 930,4 15,5 13 594,6 12,8 5,9
Mise en valeur des ressources humaines 24604,9 10,7 27908,0 11,5 16355,8 9,8 4410,0 4,1 1,9
Développement social 13577,6 5,9 16698,7 6,9 11517,0 6,9 5206,6 4,9 2,3
Administration du développement 3573,0 1,6 4872,6 2,0 5633,0 3,4 2172,9 2,0 0,9
Energie 38,8 0,0 94,0 0,0 111,4 0,1 1604,3 1,5 0,7
Secteur de faible concentration 9 332,1 4,1 9 862,9 4,1 13 017,5 7,8 8 231,3 7,7 3,6
Aide et secours humanitaires 1109,4 0,5 3317,3 1,4 6159,0 3,7 4985,1 4,7 2,2
Communications 365,3 0,2 348,6 0,1 5080,0 3,0 113,7 0,1 0,0
Planification préalable en prévision de 2563,5 1,1 2077,6 0,9 718,1 0,4 1399,8 1,3 0,6
catastrophes
Industrie 1916,5 0,8 1792,8 0,7 226,0 0,1 1732,7 1,6 0,8
Commerce intérieur de biens et services 3231,2 1,4 2315,6 1,0 834,3 0,5 0,0 0,0 0,0
Commerce international de biens et 146,3 0,1 11,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
services
TOTAL 229 246 100 242 436 100 163 948 100 106 415 100 46,3
(*) par rapport à l'ensemble de l'aide

Pour l’année 2001, les principaux secteurs bénéficiaires de dons représentent 79.5% des
décaissements. Ces secteurs concernent surtout l’Agriculture, foresterie, pêcherie,
représentant 22.8 millions USD, les ressources naturelles, 19.5 millions USD, la Gestion
de l’économie, 18.3 millions USD, , la Santé, 15.9 millions USD, les transports, 4.6
millions USD et la mise en valeur des ressources humaines représentant 4.4 millions USD.

81
DCR 2001 TENDANCES DE L'AIDE AU DEVELOPPEMNT

Figure 08 : Les déboursements à titre de dons par secteur en 2001

25000

20000
En milliers de USD

15000

10000

5000

0
Gest,Eco Santé Dév,région, Transports Aides et sec,
hum,

82
DCR 2001 FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

SECTEUR IV-1 : LA SITUATION SANITAIRE ET LA


POLITIQUE NATIONALE DE SANTE

L e secteur Santé est considéré comme l’un des axes prioritaires de la stratégie de
réduction de la pauvreté, les manifestations de la pauvreté y étant les plus ressenties
par la population. La santé occupe ainsi une place importante dans les objectifs de
développement. Par ailleurs, au moins six sur les dix objectifs sociaux réaffirmés par la
communauté internationale pour l'horizon 2015 lors du Sommet de Millenium 2000
touchent le secteur Santé.

IV-1-1 L’état sanitaire de la population

Selon l’enquête MICS 2000, Madagascar présente des niveaux élevés de mortalité infantile
(88 pour mille), des enfants de moins de 5 ans (142 pour mille) et maternelle (de l’ordre de
488/100 000 naissances vivantes). Selon l’enquête démographique et sanitaire (EDS 1997),
l’espérance de vie à la naissance a été de 54,9 ans.

Les principales causes de mortalité maternelle sont les avortements (40%) et les autres
complications de la grossesse et de l’accouchement (32,5%). Quant à la mortalité infantile,
elle est principalement liée aux maladies diarrhéiques (30%), à la malnutrition (20%), au
paludisme (10%) et aux infections respiratoires aiguës (9%). Les maladies infectieuses et
parasitaires représentent par ailleurs une proportion majeure de la morbidité et de la
mortalité dans toutes les tranches d’âge ; elles sont fortement liées aux conditions de vie, à
la salubrité de l’environnement et à la situation de pauvreté.

Environ 65% de la population est située à moins de 5 kilomètres d’un centre de soins, mais
des disparités importantes existent tant entre les six Provinces du Pays qu’au sein de
chacune d’elles. Le taux d’utilisation des services est estimé à 50% environ. Les
infrastructures sanitaires sont généralement concentrées dans les provinces d'Antananarivo,
de Fianarantsoa et de Toamasina. Selon une étude réalisée par le CREDES, le recours au
secteur privé est de 16%, celui du secteur parapublic de 8%, celui de l’automédication de
28% et celui des guérisseurs de l’ordre de 2%.

IV-1-2 Cadre institutionnel

Les institutions et le mécanisme de gestion du système de santé sont organisés selon un


système à trois niveaux : (i) les services centraux du Ministère de la Santé ; (ii) les six
Directions Inter-Régionales de Développement Sanitaire ; et (iii) les Districts Sanitaires.

Les Districts Sanitaires, au nombre de 111, constituent la pièce maîtresse de la politique de


décentralisation. Ayant en moyenne 112 000 habitants (50% des districts sanitaires ayant
une population supérieure à 100 000 habitants), un District Sanitaire dispose d’un Centre
Hospitalier de District (à l'exception des districts sanitaires implantés dans la Capitale et
les chefs lieux de région) et en moyenne de 17 Centres de Santé de bases (9 à 25). Le
District Sanitaire assure les activités opérationnelles de développement sanitaire au niveau
périphérique avec la participation des communautés et veille à la qualité des prestations
curatives et préventives menées par les centres de santé et les hôpitaux publics et privés se
trouvant dans sa zone compétence.

84
FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE DCR 2001

Les établissements de soins peuvent être également répartis en trois catégories : les
formations sanitaires de base (pour les premiers contacts), les centres de référence de
premier recours et les centres de référence de deuxième recours.

Environ 1950 Centres de Santé de Base fonctionnent sous l'autorité du Ministère de la


Santé, auxquels il faut ajouter une centaine d'infirmeries et de postes de santé de l'armée,
12 centres de santé des organisations sanitaires interentreprises, 8 dispensaires d'entreprise
et environ 400 centres de santé à but non lucratif.

Les centres de référence de premier recours, comprenant les 22 ex-Hôpitaux Médico-


chirurgicaux et les Hôpitaux implantés aux Chefs-lieux de Fivondronana auxquels il faut
ajouter 8 hôpitaux du secteur privé non lucratif et 4 cliniques privées, assurent, selon le
plateau technique dont ils disposent, la prise en charge des cas médicaux référés et des
interventions chirurgicales courantes. Les centres de référence de deuxième recours sont
représentés par les Centres Hospitaliers Régionaux (450 lits en moyenne) et les Centres
Hospitaliers Universitaires.

IV-1-3 Le personnel de santé

Les estimations chiffrées relatives au personnel de santé sont variables selon les sources,
en raison de la multiplicité des employeurs, des différents types de contrats, de la mobilité
du personnel, du sous-emploi et du chômage qui caractérisent les professions de santé.

Le nombre total des médecins, toutes catégories confondues, s’estime à 4500 en


1999/2000, les pharmaciens à 220 et les chirurgiens-dentistes à 360. D’après l’étude
réalisée par le CREDES, environ 24% des médecins ont servi dans le secteur public contre
34% dans le secteur privé, laissant supposer que 42% des médecins ont été en chômage ou
en situation de sous-emploi.

D’une manière générale, le personnel de santé, notamment les médecins et les dentistes
sont en nombre relativement ‘‘pléthorique’’ dans certains établissements de soins ou dans
certaines zones urbaines, alors que la pénurie règne pour la plupart des institutions situées
en zones rurales et semi-rurales. En effet, seuls 49% des médecins du secteur public
desservent les zones rurales et ceux du secteur privé sont tous installés dans les grandes
agglomérations où vivent seulement 20% de la population.

Une autre caractéristique du personnel de santé à Madagascar est la moyenne d’âge élevée,
rendant difficile le redéploiement du personnel et une formation continue adaptée aux
réformes en cours.

Pour le secteur public, les personnels d'appui ont représenté 28% de l'ensemble du
personnel de la santé durant la période 1997-2000, et les infirmiers 21%. Les parts des
personnels administratif et sanitaire ont été respectivement de l'ordre de 15% et 10%. Les
effectifs du personnel de la Santé ont stagné dans le secteur public, en raison de
l’impossibilité de procéder à nouveaux recrutements au sein de l’Administration. Le
nombre d’habitants par médecin public s’est ainsi divisé par deux en passant de 13709 en
1997 à 6692 en 2001.
La gestion du personnel de santé s’est caractérisée à la fin du deuxième millénaire par :

85
DCR 2001 FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

• L’absence d’une politique de l’emploi assurant l’adéquation entre la formation et les


besoins ; il en résulte des écarts importants entre les profils des postes et ceux des
titulaires. Cette situation est aggravée par l’absence de description appropriée des
postes à tous les niveaux ;
• La gestion trop centralisée du personnel, ne permettant pas de prendre les mesures
adaptées aux réalités de terrain ;
• L’absence de plans de carrière rigoureusement suivis avec des procédures rationnelles
de promotion, de sanction et de récompense ;
• L’insuffisance de la motivation du personnel liée à la base des salaires en termes
réels, aux carences de la formation continue et de la supervision, et à l’insuffisance
des moyens de travail ;
• La répartition inéquitable du personnel entre les zones rurales et urbaines, entre les
différentes régions géographiques et entre les différentes catégories d’institutions de
santé. A cet égard, les personnels de santé exercent une forte pression pour travailler
en zone urbaine et en particulier dans la capitale ;
• L’absence de normes détaillées en personnel.

Tableau 33 : Indicateurs du Secteur Santé

Ratios 1997 1998 1999 2000 2001


Population / CSB nd 5 502 5 610 5 574 5 549
Population / Médecins publics 13 709 11 641 11 528 10 938 6 692
Population / Dentistes 157 107 184 882 195 196 200 661 128 275
Population / Infirmiers 3 229 3 425 3 472 3 509 3 249
Population / Sage-Femmes 9 375 9 965 10 136 10 088 11 110
Source: Ministère de la Santé (SSEGIS)

IV-1-4 La politique nationale de santé

Face à la situation sanitaire de la population et aux défis du début du troisième millénaire,


un plan directeur a été établi vers la fin des années 90, se caractérisant par deux grands
changements d'orientation : (i) la décentralisation progressive des services de santé et (ii) la
politique de recouvrement des coûts, conformément à la mise en place des provinces
autonomes et l’implication des communautés dans le système sanitaire.

Objectifs

De 1999 à 2003, la politique nationale de santé s’est fixée comme objectifs :

• Rabaisser les taux de mortalité infantile et celui des enfants de moins de 5 ans
respectivement à 76 et à 111 pour 1000 ;
• Réduire le taux de mortalité maternelle à 285 pour 100 000 naissances vivantes ;
• Augmenter le taux d’accessibilité de la population aux soins de qualité de 50% à 65% ;
• Réduire les troubles dus à la carence en iode de 50% chez les enfants de moins de 5
ans ;
• Réduire la morbidité par maladies diarrhéiques de 50% ;
• Réduire la morbidité par infections respiratoires aiguës de 30% ;

86
FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE DCR 2001

• Réduire la morbidité par maladies sexuellement transmissibles (MST) de 50% ;


• Maintenir la prévalence de l’infection à VIH/SIDA à moins de 1% ;
• Eliminer certains problèmes de santé/maladies en tant que problème de santé publique
(lèpre, tétanos néonatal, poliomyélite, épidémies de paludisme).

Priorités et orientations stratégiques

Afin d’atteindre les objectifs ainsi fixés, l’accent a été mis sur les axes stratégiques
suivants :

i. La décentralisation du système national de santé avec, comme élément de base, le


district sanitaire ;
ii. L’amélioration du financement du secteur de la santé, en prenant en compte la
contribution de l’Administration publique, celle des communautés y compris les
ménages et les individus et celle des autres partenaires nationaux et extérieurs au
développement sanitaire ;
iii. Le développement du secteur privé, parallèlement au renforcement du rôle de l’Etat ;
iv. La disponibilité des médicaments essentiels et consommables à tous les niveaux du
système de santé, avec la mise en place d’un système fiable d’approvisionnement à
travers une ‘‘Centrale d’Achat’’ disposant d’une autonomie de gestion et de ressources
adéquates ;
v. Le développement quantitatif et qualitatif des ressources humaines pour la santé, par la
planification des besoins, la gestion appropriée des carrières, le redéploiement du
personnel dans le sens de l’équité, la rationalisation de la formation initiale et continue,
y compris le système d’octroi des bourses d’études ;
vi. La réforme du système d’information pour la gestion, un outil pour la prise de décision
et un instrument pour la planification stratégique ;
vii. La participation communautaire au développement sanitaire au travers des organes de
décision et de gestion des Centres de Santé et des Centres Hospitaliers ;
viii. La promotion et la protection de la santé, devant être axées sur la santé du couple mère
et enfant, la santé génésique y compris la planification familiale, la santé des
adolescents et la malnutrition ;
ix. La lutte contre les diverses formes de maladies.

87
DCR 2001 FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

SECTION IV-2 : LE FINANCEMENT PUBLIC DU SECTEUR


SANTE

IV-2-1 Evolution des finances publiques

Les recettes publiques

La croissance des recettes publiques s’est poursuivie régulièrement en passant de 18,7% en


1998 à 20% en 1999 et 16,8% en 2000 pour tomber ensuite à 0,5% en 2001, en raison
d’une baisse des recettes fiscales de – 2,2% en 2001.

D’une manière générale, les trois quarts des recettes publiques sont constitués par les
recettes courantes et principalement par les recettes budgétaires ; le quart restant (25%) est
composé essentiellement par les dons. Les recettes en capital (ou recettes d’investissement)
ont été pratiquement inexistantes de 1997 à 2001. Les recettes fiscales représentent en
moyenne 96% des recettes budgétaires et 72 % du total des recettes publiques.

Tableau 34 : Evolution des recettes publiques (En Milliard de FMG)

Variat° Variat° Variat° Variat° Variat°


1997 1998 1999 2000 2001
an. an. an. an. an.
1. RECETTES COURANTES 1 746,8 24,1% 2 156,7 23,5% 2 666,8 28,4% 3 067,7 15,0% 3 029,0 -1,3%
% dans Recettes totales 70,4% 75,3% 7,0% 77,6% 76,4% 75,1%
Recettes budgétaires 1 746,8 24,4% 2 077,0 18,9% 2 666,8 28,4% 3 067,7 15,0% 3 029,0 -1,3%
% dans Recettes totales 70,4% 72,5% 77,6% 76,4% 75,1%
Recettes fiscales 1 687,9 22,8% 1 984,5 17,6% 2 579,5 30,0% 2972,1 15,2% 2906,4 -2,2%
% dans Recettes 96,6% 95,5% 96,7% 96,9% 96,0%
budgétaires
% dans Recettes totales 68,0% 69,3% 75,1% 74,0% 72,1%
% dans PIB 8,6% 9,8% 11,0% 11,3% 9,7%
Recettes non fiscales 58,9 93,8% 92,5 57,0% 87,3 -5,6% 95,6 9,5% 122,6 28,2%
% dans Recettes 3,4% 4,5% 3,3% 3,1% 4,0%
budgétaires
% dans Recettes totales 2,4% 3,2% 2,5% 2,4% 3,0%
Recettes extrabudgétaires 0,0 0,0% 79,7 0,0 0,0 0,0
% dans Recettes totales 0,0% 2,8% 0,0% 0,0% 0,0%
2.RECETTES 0,0 -100% 0,0 0,0 0,0% 0,0%
D'INVESTISSEMENT
% dans Recettes totales 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
3. DONS 735,4 7,6% 707,9 -3,7% 770,1 8,8% 946,7 22,9% 1003,7 6,0%
% dans Recettes totales 29,6% 24,7% 22,4% 23,6% 24,9%
Recettes totales 2 482,2 18,7% 2 864,6 15,4% 3 436,9 20,0% 4 014,4 16,8% 4 032,7 0,5%
Source: Calcul à partir de l'évolution des OGT (Base Décaissement)

Le taux de pression fiscale a passé de 8,6% en 1997 à 9,8% en 1998, 11% en 1999, 11,3%
en 2000 et 9,7% en 2001.

88
FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE DCR 2001

F ig . 0 9 : E v o lu t io n d e s
R e c e t t e s P u b liq u e s

M il 4 5 0 0
lia 4 0 0 0
rd 3 5 0 0
s 3 0 0 0
d e 2 5 0 0
F 2 0 0 0
M 1 5 0 0
G 1 0 0 0
5 0 0
0
1997 1998 1999 2000 2001
A n n ée

R e c e tte s C o u r a n te s D on s R e c e tte s P u b liq u e s

L’équilibre des finances publiques

Les finances publiques à Madagascar ont été toujours marquées par leur déficit, en raison
de l’insuffisance des recettes publiques face à l’importance des dépenses : la balance
globale (y compris les dons) a passé de – 405,9 milliards de FMG (–2,1% du PIB) en 1997
à – 365,5 milliards de FMG (–1,6% du PIB) en 1999 pour se réduire à – 80,4 Milliards de
FMG (–0,3% du PIB) en 2000 et grossir de nouveau à – 951,7 milliards de FMG (–3,2%
du PIB) en 2001, les excédents de la balance courante ayant été insuffisants pour couvrir
les besoins d’investissements.

Tableau 35 : Evolution de l'équilibre des finances publiques (En milliards de FMG)

Variat° Variat° Variat° Variat° Variat°


1997 1998 1999 2000 2001
ann. ann. ann. ann. ann.
Recettes courantes 1 746,8 24,1% 2 156,7 23,5% 2 666,8 23,7% 3 067,7 15,0% 3 029,0 -1,3%
Dons 735,4 7,6% 707,9 -3,7% 770,1 8,8% 946,7 22,9% 1 003,7 6,0%
Dépenses courantes 1 649,0 -3,2% 1 811,8 9,9% 2 167,6 19,6% 2 255,6 4,1% 2 803,5 24,3%
Balance courante hors dons 97,8 -133% 344,9 252,7% 499,2 44,7% 812,1 62,7% 225,5 -72,2%
Balance courante (yc. dons) 833,2 115% 1 052,8 26,4% 1 269,3 20,6% 1 758,8 38,6% 1 229,2 -30,1%
% du PIB 4,2% 5,2% 5,4% 6,7% 4,1%
Recettes d'investissement 0,0 -100% 0,0 0,0 0,0 0,0
Dépenses d'investissement 1 239,1 5,0% 1 501,0 21,1% 1 634,8 8,9% 1 839,2 12,5% 2 180,9 18,6%
Balance opération
-1 239,1 5,3% -1 501,0 21,1% -1 634,8 8,9% -1 839,2 12,5% -2 180,9 18,6%
d'investissement
Balance globale hors dons -1 141,3 285% -1 156,1 1,3% -1 135,6 -1,8% -1 027,1 -9,6% -1 955,4 90,4%
Balance globale (yc. Dons) -405,9 -48,6% -448,2 10,4% -365,5 -18,5% -80,4 -78,0% -951,7 1084%
% du PIB -2,1% -2,2% -1,6% -0,3% -3,2%
Source: Opérations Globales du Trésor (Base Décaissement)

89
DCR 2001 FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

F ig . 1 0 : E v o lu tio n d e l'é q u ilib r e


d e s F in a n c e s P u b liq u e s

5 0 0 0 ,0
4 0 0 0 ,0
3 0 0 0 ,0
M illia r d s
2 0 0 0 ,0
d e F M G
1 0 0 0 ,0
0 ,0
-1 0 0 0 ,0
1 9 9 7 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1
A n n é e

R e c e tte s P u b liq u e s D é p e n s e s P u b liq u e s


B a la n c e G lo b a le

Les dépenses publiques

De 1997 à 2001, les dépenses courantes représentent en moyenne 56% des dépenses
publiques et les dépenses d’investissement 44%. Les dépenses de personnel représentent
plus de 40% des dépenses courantes. En 2001, les dépenses budgétaires en capital
représentent 60% des dépenses d’investissement dont 40% du financement local (contre
respectivement 44% et 22% en 1997 et 49% et 22% en 1999) ; les subventions extérieures
représentent 34% des dépenses en capital en 2001 (contre 47% en 1997 et 41% en 1999).

Tableau 36 : Répartition économique des dépenses publiques (En Milliards de FMG)


1997 1998 1999 2000 2001
Montan
Montant % Montant % Montant % Montant % %
t
1. DEPENSES COURANTES 1 649,0 57% 1 811,8 55% 2 167,6 57% 2 255,6 55% 2 803,5 56%
Dépenses budgétaires 1 549,4 54% 1 801,9 54% 2 066,6 54% 2 310,2 56% 2 749,2 55%
Dépenses de personnel 696,6 24% 802,6 24% 1 000,7 26% 1 135,4 28% 1 337,6 27%
dont Salaires & traitements 637,4 22% 746,8 23% 930,9 24% 1 042,8 25% 1 189,2 24%
Biens & Services 269,7 9% 303,9 9% 417,4 11% 492,0 12% 686,5 14%
Transferts,Contrib°,Subv° 368,5 13% 353,6 11% 233,6 6% 269,8 7% 385,0 8%
dont Bourses 11,0 0% 15,1 0% 14,6 0% 17,0 0% 25,4 1%
Intérêts de la dette 214,6 7% 341,8 10% 414,9 11% 372,4 9% 315,1 6%
dont extérieure 164,0 6% 254,5 8% 247,1 6% 131,3 3% 72,3 1%
Dépenses exceptionnelles 0,0 0% 0,0 0% 0,0 0% 40,6 1% 25,0 1%
Autres opérations du Trésor 99,6 3% 9,9 0% 101,0 3% -54,6 -1% 54,3 1%
2. DEPENSES EN CAPITAL 1 239,1 43% 1 501,0 45% 1 634,8 43% 1 839,2 45% 2 180,9 44%
Dépenses budgétaires en capital 549,0 19% 696,5 21% 794,4 21% 940,9 23% 1 307,8 26%
Financement local 270,9 9% 356,0 11% 364,8 10% 599,1 15% 878,3 18%
Financement extérieur 278,1 10% 340,5 10% 429,6 11% 341,8 8% 429,5 9%
Reprêts 45,2 2% 66,8 2% 86,0 2% 75,3 2% 75,3 2%
S/FCV 66,1 2% 89,6 3% 83,8 2% 55,2 1% 63,9 1%
Subventions extérieures 578,8 20% 648,1 20% 670,6 18% 767,8 19% 733,9 15%
Autofinancement des Ent. Pub. 0,0 0% 0,0 0% 0,0 0% 0,0 0% 0,0 0%
Autres 0,0 0% 0,0 0% 0,0 0% 0,0 0% 0,0 0%
DEPENSES TOTALES 2 888,1 100% 3 312,8 100% 3 802,4 100% 4 094,8 100% 4 984,4 100%
Source: Opérations Globales du Trésor (Base Décaissement)

90
FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE DCR 2001

Le tiers des dépenses publiques est constitué par les services publics généraux, un quart par
le secteur social et un quart par les services économiques.

Tableau 37 : Répartition fonctionnelle des dépenses publiques (En Milliards de FMG)


1997 1998 1999 2000 2001
Montan Montan Montan Montan Montan
% % % % %
t t t t t
1. DEPENSES COURANTES 1 649,0 57% 1 811,8 55% 2 167,5 57% 2 255,6 55% 2 803,5 56%
Dépenses budgétaires 1 549,4 54% 1 801,9 54% 2 066,5 54% 2 310,2 56% 2 749,2 55%
Services publics généraux 688,7 24% 635,6 19% 695,0 18% 880,0 21% 1 067,5 21%
Secteur Social 376,6 13% 457,9 14% 576,4 15% 784,5 19% 1 050,0 21%
dont Santé 98,7 3% 141,2 4% 150,3 4% 182,6 4% 265,4 5%
(Variation annuelle de ''Santé'') 49,8% 43,1% 6,4% 21,5% 45,3%
Services économiques 122,1 4% 120,7 4% 143,2 4% 160,9 4% 163,2 3%
Dépenses non ventilables 362,0 13% 587,7 18% 651,9 17% 484,8 12% 468,5 9%
dont Intérêts de la dette 214,6 7% 341,8 10% 414,9 11% 372,4 9% 315,1 6%
Autres opérations du Trésor 99,6 3% 9,9 0% 101,0 3% -54,6 -1% 54,3 1%
2. DEPENSES EN CAPITAL 1 239,1 43% 1 501,0 45% 1 634,9 43% 1 839,2 45% 2 180,9 44%
Services publics généraux 310,0 11% 314,5 9% 333,1 9% 647,2 16% 707,9 14%
Secteur Social 168,5 6% 195,1 6% 323,7 9% 241,6 6% 272,3 5%
dont Santé 68,5 2% 85,1 3% 132,6 3% 120,4 3% 104,7 2%
(Variation annuelle de ''Santé'') -37,2% 24,2% 55,8% -9,2% -13,0%
Services économiques 760,6 26% 991,4 30% 978,1 26% 950,4 23% 1 200,7 24%
DEPENSES TOTALES 2 888,1 100% 3 312,8 100% 3 802,4 100% 4 094,8 100% 4 984,4 100%
Dont :
Services publiques généraux 998,7 35% 950,1 29% 1 028,1 27% 1 527,2 37% 1 775,4 36%
Secteur Social 545,1 19% 653,0 20% 900,1 24% 1 026,1 25% 1 322,3 27%
dont Santé 167,2 6% 226,3 7% 282,9 7% 303,0 7% 370,1 7%
(Variation annuelle de ''Santé'') -4,4% 35,3% 25,0% 7,1% 22,1%
Services économiques 882,7 31% 1 112,1 34% 1 121,3 29% 1 111,3 27% 1 363,9 27%
Dépenses non ventilables 362,0 13% 587,7 18% 651,9 17% 484,8 12% 468,5 9%
dont Intérêts de la dette 214,6 7% 341,8 10% 414,9 11% 372,4 9% 315,1 6%
Autres opérations du Trésor 99,6 3% 9,9 0% 101,0 3% -54,6 -1% 54,3 1%
DEPENSES TOTALES 2 888,1 100% 3 312,8 100% 3 802,4 100% 4 094,8 100% 4 984,4 100%
Source: Opérations Globales du Trésor (Base Décaissement)

F ig . 11 : R é p a rtitio n fo n c tio n n e lle


d e s d é p e n s e s p u b liq u e s

5 0 0 0 ,0 A u tr es
4 0 0 0 ,0
M illiard s d e 3 0 0 0 ,0 S er vic es
FM G 2 0 0 0 ,0 éc o n o m iq u es

1 0 0 0 ,0 S ec te u r S o c ia l
0 ,0
19 97 1998 1999 2000 2001
S er vic es p u b lic s
Année g é n ér a u x

91
DCR 2001 FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

Tableau 38 : Variation annuelle des dépenses publiques

1996/97 1997/98 1998/99 1999/2000 2000/2001


1. DEPENSES COURANTES :
Dépenses budgétaires -7,7% 16,3% 14,7% 11,8% 19,0%
Dépenses de personnel 33,2% 15,2% 24,7% 13,5% 17,8%
Biens & Services 46,4% 12,7% 37,3% 17,9% 39,5%
Transferts,Contrib°,Subv° 73,2% -4,0% -33,9% 15,5% 42,7%
Intérêts de la dette -71,7% 59,3% 21,4% -10,2% -15,4%
Dépenses exceptionnelles 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% -38,4%
Autres opérations du Trésor 303,2% -90,1% 920,2% -154,1% -199,5%
2. DEPENSES EN CAPITAL :
Dépenses budgétaires en capital 10,2% 26,9% 14,1% 18,4% 39,0%
Financement local 9,5% 31,4% 2,5% 64,2% 46,6%
Financement extérieur 10,8% 22,4% 26,2% -20,4% 25,7%
Reprêts -41,2% 47,8% 28,7% -12,4% 0,0%
S/FCV 92,2% 35,6% -6,5% -34,1% 15,8%
Subventions extérieures 2,0% 12,0% 3,5% 14,5% -4,4%
Autres -100,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
DEPENSES TOTALES :
Services publics généraux 43,9% -4,9% 8,2% 48,5% 16,3%
Secteur Social 13,7% 19,8% 37,8% 14,0% 28,9%
dont Santé -4,4% 35,3% 25,0% 7,1% 22,1%
Services économiques 14,7% 26,0% 0,8% -0,9% 22,7%
Dépenses non ventilables -60,5% 62,3% 10,9% -25,6% -3,4%
dont Intérêts de la dette -71,7% 59,3% 21,4% -10,2% -15,4%
Autres opérations du Trésor 303,2% -90,1% 920,2% -154,1% -199,5%
Source: Calcul à partir de l'évolution des OGT

IV-1-2 Le financement du Secteur Santé

La répartition des dépenses totales du secteur santé a montré que :

• d’une part, la part des dépenses courantes (fonctionnement) est passée de 62.4%
en 1998 à 53.1% en 1999, à 60.3 en 2000 à 71.7% en 2001. Cette évolution
s’explique par le fait qu’au cours des deux dernières années (2000–2001), des
mesures ont été prises pour renforcer l’effectif des ressources humaines,
particulièrement en Médecins ;
• d’autre part, la part des ressources affectées au financement des investissements
n’a pas dépassé le plafond de 47% au cours de la période, et cette part a été en
régression au cours des deux dernières années passant de 37.6% en 1998 à
46.9% en 1999, pour diminuer à 39.7% en 2000 et chuter encore à 28.3% en
2001.

Malgré l’augmentation des dépenses publiques affectées au secteur de la Santé qui sont
passées de 167,2 Milliards de FMG en 1997 (soit 30,7% de celles affectées à l’ensemble
du Secteur Social) à 282,9 Milliards de FMG en 1999 (31,4% du Secteur Social) et 370,1
Milliards de FMG en 2001 (28% du Secteur Social), les dépenses de santé par tête
d’habitant restent très faibles s’élevant à 2,4$US seulement pour le secteur public en 1997,
3,1$US en 1999 et 3,6$US en 2001.

92
FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE DCR 2001

De 1997 à 2001, les dépenses publiques du secteur tournent autour de 7% de l’ensemble


des dépenses publiques et 1,2% du PIB.

Tableau 39 : Evolution des dépenses publiques du secteur Santé (En Milliards de


FMG)
Variat° Variat° Variat° Variat° Variat°
SANTE 1997 1998 1999 2000 2001
ann. ann. ann. ann. ann.
Dépenses courantes 98,7 -1,5% 141,2 43,1% 150,3 6,4% 182,6 21,5% 265,4 45,3%
% du Total 59,0% 62,4% 53,1% 60,3% 71,7%
Dépenses per capita (En FMG) 7150,6 9975, 10405, 12297, 17090,
3 7 1 6
Dépenses en capital 68,5 5,0% 85,1 24,2% 132,6 55,8% 120,4 -9,2% 104,7 -13,0%
% du Total 41,0% 37,6% 46,9% 39,7% 28,3%
Dépenses per capita (En FMG) 4962,7 6012, 9180,3 8108,3 6742,2
0
TOTAL SANTE 167,2 -4,4% 226,3 35,3% 282,9 25,0% 303,0 7,1% 370,1 22,1%
Santé per capita (En FMG) 12 113,3 15 19 20 23
987,3 586,0 405,4 832,8
Santé per capita (En USD) 2,4 2,9 3,1 3,0 3,6
Santé/Dépenses Publiques 5,8% 6,8% 7,4% 7,4% 7,4%
Santé/PIB 0,8% 1,1% 1,2% 1,2% 1,2%
Secteur Social 545,1 13,7% 653,0 19,8% 900,1 37,8% 1 026,1 14,0% 1 322,3 28,9%
Santé/Secteur Social 30,7% 34,7% 31,4% 29,5% 28,0%
Dépenses courantes :
Dépenses per capita (en USD) 1,4 1,8 1,7 1,8 2,6
Santé/Secteur Social 26,2% 30,8% 26,1% 23,3% 25,3%
Santé/PIB 0,5% 0,7% 0,6% 0,7% 0,9%
Dépenses en capital :
Dépenses per capita (en USD) 1,0 1,1 1,5 1,2 1,0
SANTE/SECTEURSOCIAL 40,7% 43,6% 41,0% 49,8% 38,5%
SANTE/PIB 0,3% 0,4% 0,6% 0,5% 0,4%
Source: Calcul à partir de l'évolution des OGT (Base Décaissement)

F ig . 1 2 : E v o lu tio n d e s D é p e n s e s
P u b liq u e s ( S o c ia l e t S a n t é )
Mi
lli 60 00,0
ar
50 00,0 D épenses
ds P u b liq u e s
de 40 00,0
A u tr e s
F 30 00,0 s e c te u r s
M
20 00,0 S e c te u r S o c ia l
G
10 00,0
S e c te u r S a n té
0 ,0
1997 1998 1999 2000 2001

Année

93
DCR 2001 FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

Condition de financement des investissements du secteur Santé

D'une manière globale, au cours de la période 1998–2001, les investissements publics


affectés au secteur santé sont financés en moyenne à hauteur de 89% par les aides
extérieures et à hauteur de 11% par les ressources locales.

Les subventions représentent, à elles seules, plus de 53% du financement de


l'investissement du secteur Santé et les emprunts contribuent à hauteur de 36%. Quant à la
part des Ressources Propres Internes, elle a pris, durant la période, une moyenne de 5%, et
les ressources affectées au paiement des taxes contribuent, en moyenne, à hauteur de 7%
des investissements du secteur.

Il faut noter une augmentation des Ressources locales affectées au Secteur Social au cours
de ces dernières années passant de 33,8% milliards FMG en 1998 à 62,8 milliards FMG en
2001, soit une hausse de 85,8%.

Pour le secteur Santé, le problème générique lié à la passation de marché des médicaments,
des équipements et de construction et réhabilitation des infrastructures sanitaires constitue
le principal blocage de l’exécution des activités du secteur entraînant la faiblesse de la
capacité d’absorption.

Il faut noter aussi que le secteur Santé a été confronté aux problèmes de faiblesse de
capacités technique et/ou financière des petites et moyennes entreprises en génie civil dans
les constructions et réhabilitations des infrastructures, particulièrement dans les zones
enclavées.

La faiblesse de la performance du secteur santé est le reflet même de celle de l’ensemble


des investissements publics au cours de ces dernières années. D’une manière globale, cette
faiblesse s’explique dans une large mesure par :

• le retard de la mise en place des crédits ;


• les difficultés de la mise en place de la nouvelle nomenclature comptable qui a
nécessité beaucoup de formations ;
• les réaménagements de crédits qui ont été longs pour certains Ministères;
• les problèmes liés à la fiscalité du PIP car les inscriptions budgétaires étaient
limitatives pour la TVA et le DTI.

Fig. 13 : Répartition des investissements par type de financement pour le secteur


Santé de 1998 a 2001

T a u x (% )
70

60

50

40

30

20

10

0 A n n é e
1998 1999 2000 2001

R P I T a xe s S u b v e n ti o n s E m p r u n ts

94
FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE DCR 2001

SECTION IV-3 : LA PLACE DE L AIDE PUBLIQUE AU


DEVELOPPEMENT DANS LE SECTEUR SANTE

P our l’analyse de l’aide extérieure, la classification utilisée est celle du Système des
Nations Unies. Le secteur Santé est ainsi composé des sous-secteurs suivants :
Politiques et planification sectorielles, Soins de Santé primaires (y compris santé
maternelle et infantile et nutrition), Vaccination et autres campagnes de lutte contre les
maladies, Planification de la famille, Hôpitaux et dispensaires.

Tableau 40 : Evolution de l'aide au secteur Santé


En milliers de US$
1998 1999 2000 2001
SECTEUR
Montant % Montant % Montant % Montant %
Santé 27355,3 10,2 30333,5 10,8 22209,0 12,3 24323,9 14,7
Agriculture, foresterie et pêcheries 68853,1 25,6 47789,7 17,0 29585,0 16,4 25530,0 15,4
Ressources naturelles 19916,1 7,4 26731,6 9,5 22269,9 12,4 25480,6 15,4
Développement régional 26582,1 9,9 26212,5 9,3 20855,1 11,6 23720,1 14,3
Transports 35819,0 13,3 39624,1 14,1 13069,7 7,2 17173,4 10,4
Mise en valeur des ressources humaines 35279,6 13,1 34701,6 12,3 18677,0 10,4 11951,0 7,2
Développement social 21469,9 8,0 29022,2 10,3 12724,0 7,1 8926,6 5,4
Administration du développement 7883,0 2,9 11832,6 4,2 10797,9 6,0 10302,9 6,2
Energie 5566,6 2,1 13369,8 4,7 10088,0 5,6 9627,3 5,8
Aide et secours humanitaires 1109,4 0,4 4691,8 1,7 6942,0 3,9 5090,3 3,1
Communications 1382,4 0,5 3316,9 1,2 5080,0 2,8 113,7 0,1
Planification préalable en prévision de 4364,4 1,6 3357,6 1,2 4008,1 2,2 1399,8 0,8
catastrophes
Industrie 10176,8 3,8 8580,9 3,0 3166,0 1,8 1732,7 1,0
Commerce intérieur de biens et services 3231,2 1,2 2315,6 0,8 834,3 0,5 0,0 0,0
Commerce international de biens et services 146,3 0,1 11,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Ensemble sans gestion de l'économie 269135 100 281891 100 180306 100 165372 100
Ensemble avec gestion de l'économie 326905 - 374916 - 292814 - 229684 -

Figure 14 : Evolution de l’APD au secteur Santé de 1998 à 2001

300000

250000
En milliers de USD

200000

150000

100000

50000

0
1998 1999 2000 2001

Santé Ens sans Gest Eco

95
DCR 2001 FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

Mise à part la gestion de l’économie, le secteur Santé tient la troisième place de l’appui des
bailleurs de fonds à Madagascar, après le secteur Agriculture, foresterie et pêcheries et le
secteur Ressources naturelles.

Répartition de l’aide au secteur Santé par sous-secteur

L’évolution de l’aide attribuée au secteur santé est caractérisée par une hausse au cours de
la période 1998 à 1999 ; le volume d’aide affectée à ce secteur est passé de 27,3 Millions
USD en 1998 et plafonner à 30,3 Millions USD en 1999. Toutefois les deux dernières
années sont caractérisées par la diminution du volume de l’aide, particulièrement pour
l’année 2000 où l’assistance a connu son niveau le plus bas de 22,9 Millions USD, pour se
rehausser modestement à 24,3 Millions USD en 2001. Il faut cependant noter que des
efforts ont été déployés pour la mobilisation des ressources, suite aux cataclysmes qui ont
sévi au cours de ces dernières années (cyclones Eline, Geralda et Huddah), pour réhabiliter
les infrastructures endommagées (CSB) dans les régions les plus touchées, à savoir le
Nord-Est (SAVA) et la région de Mahanoro. Toutefois, on a constaté toujours une
faiblesse des performances en matière de déboursement. Ces chutes s’expliquent surtout
par la faiblesse de la capacité d’absorption causée en partie par insuffisance des
contreparties du Gouvernement ; mais, il faut noter surtout le manque de célérité des
responsables causant la lenteur de l’exécution des projets.

Tableau 41 : Répartition de l'aide au secteur Santé par sous-secteur


Sous-secteurs 1998 % 1999 % 2000 % 2001 %
Politique et planification 9 354 34% 12 189 40% 5 451 23,7% 8 490 35%
sectorielles
Soins de santé primaire 4 409 16% 4 688 15% 5 427 23,6% 6 551 27%
Vaccination/autres 958 4% 1 334 4% 1 393 6,0% 1 280 5%
campagnes de lutte contre les
maladies
Planification de la famille 9 688 35% 7 888 26% 6 643 29,0% 5 460 22%
Hôpitaux et dispensaires 2 946 11% 4 234 14% 3 995 17,4% 2 543 11%
TOTAL 27 355 100% 30 333 100% 22 909 100% 24 324 100%

Au niveau des sous-secteurs, le secteur Santé a focalisé particulièrement ses efforts aux
actions concernant les Politique et Planification sectorielles, la Planification familiale, et
les Soins de Santé Primaire. Ces trois sous-secteurs ont été les domaines de concentration
de l’aide du secteur, absorbant environ 75% à 99% de l’aide sectorielle au cours des quatre
dernières années.

Il faut noter qu’on a accordé beaucoup d’importance au sous-secteur Politiques et


Planification Sectorielles au cours des quatre dernières années car il a accaparé la part la
plus importante de l’aide du secteur passant de 34% de l’aide du secteur en 1998 à 40% en
1999, et à 35% en 2001. Le volume attribué à ce sous-secteur Politiques et Planification
Sectorielles a varié de 9 Millions USD en 1998 à 12 Millions USD en 1999 ; ce volume a
atteint 8,4 Millions USD en 2001 contre le minimum de 5,8 Millions de USD en 2000.
Pour le 2è sous-secteur Planification de la famille, sa part n’a cessé de diminuer passant de
35% de l’ensemble du secteur en 1998 à 26% en 1999 et à 22% en 2001 ; En effet, le
volume attribué a été de 9,6 Millions USD en 1998, 7,8 Millions USD en 1999 et 5,4
Millions USD en. Pour le sous-secteur Soins de Santé primaire, le volume attribué a connu
une hausse passant à 6,5 Millions USD en 2001 (27%) contre une moyenne annuelle de 5,5

96
FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE DCR 2001

Millions USD de 1998 à 2000. Pour le sous-secteur Hôpitaux et Dispensaire, on y a


attribué en moyenne 3,5 Millions USD au cours de la période 1997 à 2001.

Les principaux donateurs dans le secteur Santé :

Les dix principaux donateurs dans le secteur Santé contribuent environ à hauteur de 90%
des financements du secteur : Etats-Unis d’Amérique, IDA, UNICEF, Union Européenne,
France, Allemagne, OMS, FNUAP, Japon, Chine.

Tableau 42 : Les dix principaux donateurs dans le secteur Santé


Rang Donateurs 1998 1999 2000 2001
1 IDA 4 110 15% 5 850 19% 4 040 17% 6 050 25%
2 Etats-Unis d'Amérique 8 324 30% 6 064 20% 5 617 24% 7 807 32%
3 UNICEF 3 269 12% 4 780 16% 3 464 15% 2 950 12%
4 France 2 710 10% 4 090 13% 1 668 7% 671 2%
5 Union Européenne 2 809 10% 2 782 9% 1 045 4% 2 336 9%
6 Allemagne 1 086 4% 2 078 7% 499 2% 515 2%
7 OMS 988 3% 1 004 3% 804 3% 1 165 4%
8 FNUAP 2 079 7% 915 3% 808 3% 942 4%
9 Japon 142 1% 2 826 12% 731 3%
10 ONG 693 2% 1 192 4% 1 103 5% 1 087 4%
TOTAL (10 donateurs) 25 869 28 897 21 874 24 254
TOTAL SECTEUR 27 355 30 333 22 909 24 324

Les trois premiers donateurs sont les Etats-Unis d’Amérique, l’IDA et l’UNICEF.

La contribution des Etats-Unis d’Amérique varie de 20% à 32% de l’ensemble du secteur


entre la période 1997 à 2001 ; en volume, elle est passée de 8,3 Millions USD en 1998
pour diminuer respectivement à 6 Millions USD et 5,6 Millions USD en 1999 et 2000 ;
elle a connu une hausse à 7,8 Millions USD en 2001.

La contribution de l’IDA varie de 15% à 25% de l’ensemble du secteur entre la période ;


en volume cette contribution n’a cessé d’augmenter, sauf en 2000, passant de 4,1 Millions
USD en 1998, à 5,8 Millions USD en 1999, et à 6 Millions USD en 2001

La contribution de l’UNICEF varie de 12% à 16% de l’ensemble du secteur entre la


période ; en volume, la moyenne annuelle est de 3 Millions USD, sauf en 1999 où la
contribution a atteint 4,7 Millions USD.

IV-3-1 Répartition par groupe de donateur de l’aide au secteur Santé

Environ 96% de l’aide apportée au secteur Santé sont accordées par les groupes de
donateurs bilatéral et multilatéral. Le reste de la contribution est apporté par les ONGs.

Tableau 43 : Répartition par groupe de donateur de l'aide au secteur Santé


Type de donateur 1998 % 1999 % 2000 % 2 001 %
Bilatéral 13 427 49% 13 741 45% 11 626 51% 9 752 41%
Multilatéral 13 414 49% 15 400 51% 10 179 44% 13 485 55%
ONG 494 2% 1 192 4% 1 103 5% 1 087 4%
TOTAL 27 335 100% 30 333 100% 22 908 100% 24 324 100%

97
DCR 2001 FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

En volume, la contribution du groupe de donateur bilatéral a connu une véritable


diminution au cours des deux dernières années, particulièrement en 2001 avec 9,7 Millions
USD, contre une moyenne de 13 Millions USD de 1998 à 1999, et un volume de 11,6
Millions USD en 2000.

La contribution du groupe de donateur multilatéral varie en dents de scie passant de 13


Millions USD en 1998 à un plafond de 15,4 Millions USD en 1999 pour diminuer au plus
bas niveau de 10,1 Millions USD en 2000 et se rehausser de nouveau à 13,4 Millions USD
en 2001. La contribution des ONGs, avec environ 0,450 Million USD 1998, est passée à
une moyenne de 1,1 Millions USD de 1999 à 2001.

IV-3-2 Répartition par type d’assistance de l’aide au secteur Santé

Environ 98% de l’aide attribuée au secteur sont concentrées aux deux principaux types
d’assistance, Projets d’Investissements et Coopération technique autonome.

Tableau 44 : Répartition par type d'assistance de l'aide au secteur Santé


Type d’assistance 1998 % 1999 % 2000 % 2001 %
Coopération technique autonome 4 109 15% 2 661 9% 2 796 12% 2 475 10%
Coopération technique liée à des
115 0% 100 0% 0 0%
projets d'investissement

Projets d'investissement 22 639 83% 26 646 88% 18 870 82% 20 916 86%

Aide programme/budget. Ou appui à


291 1% 100 0 0%
la balance des paiements

Aide alimentaire 187 1% 894 4% 733 3%


Assistance et secours d'urgence 492 2% 449 1% 249 1% 200 1%
TOTAL 27 355 100% 30 333 100% 22 909 100% 24 324 100%

En effet, l’aide au secteur Santé est affectée prioritairement au financement des Projets
d’Investissements accaparant une part moyenne de 83% à 88% de l’ensemble de l’aide au
cours de la période 1998 à 2001 ; en outre, le volume de l’aide accordée à ce type
d’assistance est passé de 22,6 Millions USD en 1998 à 26,6 Millions USD en 1999,
diminuant à 18,8 Millions USD en 2000 pour se rehausser à 20,9 Millions USD en 2001.
Le volume de l’aide accordée à la Coopération Technique Autonome n’a cessé de diminuer
passant de 4,1 Millions USD en 1998 (15%) à 2,6 Millions USD en 1999 (9%), à 2,7
Millions USD en 2000 (12%), et à 2,4 Millions USD en 2001 (10%). La part attribuée à
l’Assistance et Secours d’Urgence reste très faible, avec une moyenne de 1,0% de 1999 à
2001 contre 2% en 1998 en volume, la contribution est passée de 0,492 Million USD en
1998 à 0,200 Million USD en 2001. Et l’Aide Programme/Budget ou Appui à la Balance
des Paiements reste minime et ponctuel avec 0,291 Million USD en 1999 et 0,100 Million
USD en 2000. Il en est de même du sous-secteur Aide Alimentaire avec 0,187 Million
USD en 1999 et 0,894 Million USD en 2000 et 0,733 Million USD en 2001.

Répartition par type d’assistance de l’aide bilatérale au secteur Santé :

Par type d’assistance, l’aide bilatérale au secteur Santé est attribuée, à hauteur de 79% à
91%, particulièrement aux Projets d’investissements entre la période 1998 à 2001. Malgré
la faiblesse de l’assistance bilatérale en volume en 2001, environ 85% ont été encore

98
FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE DCR 2001

affectées au financement des projets d’investissements soit 8,2 Millions USD. La


contribution à la coopération technique autonome a véritablement diminué en 2001 avec un
volume de 0,367 Million USD contre le plafond de 1,1 Millions USD en 2000 et une
moyenne d’environ 0,68 Millions USD de 1998 à 2001 ; il en est de même de l’assistance
et secours d’urgence. L’aide alimentaire a nettement augmenté, allant de 0,18 Millions
USD en 1999 à 0,89 Millions USD en 2000 pour diminuer à 0,73 Millions USD en 2001.

Tableau 45 : Répartition par type d'assistance de l'aide bilatérale au secteur Santé


Type d’assistance 1998 % 1999 % 2000 % 2001 %
Coopération technique autonome 714,64 5% 660 5% 1 166 10% 367 5%
Projets d’investissement 12 240 91% 12 155 88% 9 218 79% 8 272 85%
Aide programme/budget. Ou appui
291 2% 100 1% 0 0%
à la balance des paiements
Aide alimentaire 187 1% 894 8% 733 8%
Assistance et secours d’urgence 492 4% 449 3% 249 2% 200 2%
TOTAL 13 427 100% 13 741 100% 11 626 100% 9 752 100%

Répartition par type d’assistance de l’aide multilatérale au secteur Santé :

Pour le groupe de donateur multilatéral, les types d’assistance « Projets d’investissements


et Coopération Technique Autonome » ont absorbé les 99% à 100% de l’aide apportée par
ce groupe entre la période 1998 à 2001. Concernant l’aide apportée au financement des
Projets d’investissements, la part de ce type d’assistance n’a cessé d’augmenter au cours de
la période 1998 à 1999, passant de 9,9 Millions USD (74%) en 1998, à 13,3 Millions USD
(86%) en 1999, fléchissant à 8,5 Millions USD (84%) en 2000, et se rehausser à 11,3
Millions USD (94%) en 2001. Par contre la part attribuée à la Coopération Technique, en
tant que deuxième type d’assistance de concentration de l’aide, n’a cessé de diminuer
passant de 3,4 Millions USD (25%) en 1998 à 2 Millions USD (13%) en 1999, à 1,6
Millions USD en 2000 pour se rehausser légèrement à 2,1 Millions USD (16%) en 2001.

Tableau 46 : Répartition par type d'assistance de l'aide multilatérale au secteur Santé


Type d’assistance 1998 % 1999 % 2000 % 2001 %
Coopération technique autonome 3 394 25% 2 001 13% 1 630 16% 2 108 16%
Coopération technique liée à des
115 1% 100 1% 0 0%
projets d'investissement
Projets d'investissement 9 905 74% 13 299 86% 8 549 84% 11 377 94%
Assistance et secours d'urgence 0 0%
TOTAL 13 414 100% 15 399 100% 10 179 100% 13 485 100%

IV-3-3 Répartition par condition de l’aide au secteur Santé :

L’aide apportée au secteur Santé est principalement octroyée sous forme de Dons dont la
part par rapport à l’ensemble de l’aide du secteur a varié de 81% à 85% entre la période
1998 à 2000, mais elle a sensiblement diminué à 75% de l’ensemble en 2001. Par contre il
faudrait noter que même si la part du prêt varie de 15% à 18% de 1998 à 2000, elle n’a
cessé d’augmenter pendant la période pour se situer à 25% en 2001.

99
DCR 2001 FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE

Tableau 47 : Répartition par condition de l’aide au secteur Santé


Condition 1998 % 1999 % 2000 % 2001 %
Don 23 245 85% 24 483 81% 18 869 82% 18 274 75%
Prêt 4 110 15% 5 850 19% 4 040 18% 6 050 25%
TOTAL 27 355 100% 30 333 100% 22 909 100% 24 324 100%

Répartition par type d’assistance et par condition de l’aide au secteur Santé :

Le type d’assistance Projets d’investissements est beaucoup plus financé par des Dons que
des Prêts au cours de la période 1998 à 2001 ; il est à noter toutefois que cette part de Don
a connu une linéaire baisse passant de 82% du financement de ce type d’assistance en
1998, à 78% en 1999, à 75% en 2000 pour tomber à 71% en 2001. De son côté, le Prêt a
renforcé sa hausse, passant de 18% du financement de ce type d’assistance en 1998, à 22%
en 1999, à 25% en 2000, pour plafonner à 29% en 2001. Les autres types d’assistance ont
été financés entièrement (100%) par les Dons pendant la période 1998 à 2001.

Tableau 48: Répartition par type assistance et par condition de l’aide au secteur
Santé
1998 1999 2000 2001
Type d’assistance
DON PRET DON PRET DON PRET DON PRET
Coopération technique autonome 100% 0% 100% 0% 100% 0% 100% 0%
Coopération technique liée à des projets
100% 0% 100% 0% 100% 0% 0% 0%
d'investissement
Aide programme/budget. Ou appui à la
0% 0% 100% 0% 100% 0% 0% 0%
balance des paiements
Aide alimentaire 0% 0% 100% 0% 100% 0% 100% 0%
Assistance et secours d'urgence 100% 0% 100% 0% 100% 0% 100% 0%
Projets d'investissement avec coopération
82% 18% 78% 22% 75% 25% 71% 29%
technique

Répartition par condition et par groupe de donateur de l’aide au secteur Santé :

Au cours de la période 1998 à 2001, les groupes de donateurs bilatéraux et ONGs ont
apporté entièrement (100%) sous forme de Don leur assistance. La grande partie de
l’assistance du groupe de donateur multilatéral a été concentrée sous forme de dons ;
toutefois la part de Dons dans le financement du secteur n’a cessé de diminuer : 69% en
dons et 31% en prêts en 1998 ; 62% en dons et 38% en prêts en 1999 ; 60% en dons et 40%
en prêts en 2000 ; et 55% en dons et 45% en prêts en 2001.

100
FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE DCR 2001

Tableau 49 : Répartition par condition et par groupe de donateur de l’aide


au secteur Santé

1998 1999 2000 2001


Donateur
DON PRET DON PRET DON PRET DON PRET
Bilatéral 100% 0% 100% 0% 100% 0% 100% 0%
Multilatéral 69% 31% 62% 38% 60% 40% 55% 45%
ONG 100% 0% 100% 0% 100% 0% 100% 0%

Répartition par condition et sous-secteur de l’aide au secteur Santé :

Au cours de la période 1998 à 2001, les sous-secteurs Hôpitaux et Dispensaires,


Planification de Famille, Vaccination/Autres campagnes de lutte contre les maladies ont
été entièrement (100%) financés sous forme de Dons. Le sous secteur Soins de Santé
Primaire a été en grande partie financé par des Dons, mais la part de cette forme de
condition n’a cessé de diminuer au cours de la période passant de 77% en 1998 à 73% en
1999, à 39% en 2000, et à 38% en 2001 ; à cet effet, la part des Prêts a pris du terrain
passant de 23% en 1998 à 61% en 2000 et à 62% en 2001.

Tableau 50 : Répartition par condition et sous-secteur de l’aide au secteur Santé

1998 1999 2000 2001


Sous secteur
DON PRET DON PRET DON PRET DON PRET
Hôpitaux et dispensaires 100% 100% 100% 100%
Planification de la famille 100% 100% 100% 100%

Politiques et planification sectorielles 67% 33% 62% 38% 86% 14% 61% 39%

Soins de santé primaire 77% 23% 73% 27% 39% 61% 38% 62%

Vaccination / Autres campagnes de lutte


100% 100% 100% 100%
contre les maladies

101
Tableau 51 : Résumé des déboursements de l’aide extérieure par type
En milliers de US$

TYPASSIS 1998 1999 Var 98-99 2000 Var 99-00 2001 Var 00-01

Coopération technique autonome 45348,0 43940,0 -3,1% 33729,0 -23% 29990,1 -11%
Coopération technique liée à des projets
3698,0 4989,0 34,9% 3399,0 -32% 2556,1 -25%
d'investissement
Projets d'investissement 199070,0 224500,0 12,8% 132761,0 -41% 123487,6 -7%

Aide programme/budget. Ou appui à la balance


69541,0 89171,0 28,2% 111092,0 25% 64312,3 -42%
des paiements

Aide alimentaire 5820,0 8732,0 50,0% 8665,0 -1% 5979,7 -31%

Assistance et secours d'urgence 2892,0 3239,0 12,0% 5606,0 73% 214,3 -96%

104
TABLEAU 52 Résumé des déboursements de l’aide extérieure par donateur
En milliers de US$
INSTITUTION 1998 1999 2000 2001
SIGLE
MULTILATERAL Montant % Montant % Montant % Montant %
Système des Nations Unies
ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture FAO 350 0,1% 871 0,2% 371 0,1% 1234 0,5%
Agence Internationale de l'Energie Atomique IAEA 74 0,0% 159 0,0% 105 0,0% 415 0,2%
Association Internationale de Développement IDA 77049 23,6% 81646 21,8% 87142 29,3% 101170 44,0%
Fonds International de Développement Agricole IFAD 1919 0,6% 3522 0,9% 1560 0,5% nd 0,0%
Organisation Internationale du Travail ILO 26 0,0% 180 0,0% 0,0% 1163 0,5%
Fonds Monétaire International IMF 0,0% 18594 5,0% 27756 9,3% 16512 7,2%
Fonds d'Equipement des Nations Unies UNCDF 4865 1,5% 2888 0,8% 544 0,2% 450 0,2%
Programme des Nations Unies pour le
UNDP 3650 1,1% 6528 1,7% 7780 2,6% 5991 2,6%
Développement
Programme des Nations Unies pour
UNEP 86 0,0% 0,0% 0,0% nd 0,0%
l'Environnement
ONU pour l'Education, la Science et la Culture UNESCO 253 0,1% 126 0,0% 130 0,0% 17 0,0%
Fonds des Nations Unies pour la Population UNFPA 2534 0,8% 1303 0,3% 1085 0,4% 1050 0,5%
Fonds des Nations Unies pour l'Enfance UNICEF 5697 1,7% 7382 2,0% 7049 2,4% 5220 2,3%
Programme Alimentaire Mondial WFP 1337 0,4% 2206 0,6% 990 0,3% 1553 0,7%
Organisation Mondiale de la Santé WHO 988 0,3% 1004 0,3% 804 0,3% 1165 0,5%
S/Total 98828 30,2% 126408 33,7% 135315 45,5% 135941 59,2%
Autres multilatéraux
Banque Arabe pour le Développement
ABEDA 0,0% 386 0,1% 1643 0,6% 3661 1,6%
Economique de l'Afrique
Banque Africaine de Développement AFDB 0,0% 5234 1,4% 1513 0,5% 2582 1,1%
Fonds Africain de Développement AFDF 5345 1,6% 2790 0,7% 1385 0,5% 496 0,2%
Fonds Européen de Développement EDF 81689 25,0% 58777 15,7% 46647 15,7% 26366 11,5%
Banque Européenne d'Investissement EIB 737 0,2% 892 0,2% 690 0,2% nd 0,0%
Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole OPEC 1789 0,5% 501 0,1% 3112 1,0% 508 0,2%
S/Total 89560 27,4% 68581 18,3% 54990 18,5% 33613 14,6%
TOTAL MULTILATERAL 18 8388 57,6% 194 989 52,0% 19 0306 37,0% 169 554 73,8%

105
TABLEAU 52 Résumé des déboursements de l’aide extérieure par donateur(suite)
En milliers de US$
1998 1999 2000 2001
SIGLE
INSTITUTION Montant % Montant % Montant % Montant %
BILATERAL
Canada CAN 273 0,1% 0 0,0% 0 0,0% 0 0,0%
Chine CPR 1595 0,5% 12006 3,2% 3864 1,3% nd 0,0%
France FRA 73553 22,5% 103009 27,5% 51876 17,5% 10976 4,8%
Allemagne GFR 15747 4,8% 16590 4,4% 4457 1,5% 2486 1,1%
Inde IND 21 0,0% 0,0% 0,0%
Indonésie INS 0,0% 60 0,0% 0,0%
Italie ITA 4049 1,2% 536 0,1% 684 0,2% 0 0,0%
Japon JPN 15026 4,6% 8135 2,2% 10406 3,5% 12091 5,3%
Pays-Bas NET 345 0,1% 1832 0,5% 715 0,2% 1990 0,9%
Norvège NOR 947 0,3% 321 0,1% 0,0% 0,0%
Suisse SWI 2325 0,7% 6642 1,8% 4564 1,5% 0 0,0%
Royaume Uni UKM 606 0,2% 565 0,2% 2059 0,7% 206 0,1%
USA USA 21390 6,5% 25869 6,9% 24230 8,2% 27315 11,9%

TOTAL BILATERAL 135877 41,6% 175565 46,8% 102853 34,6% 55064 24,0%

106
TABLEAU 52 Résumé des déboursements de l’aide extérieure par donateur(suite)
En milliers de US$
1998 1999 2000 2001
SIGLE
INSTITUTION Montant % Montant % Montant % Montant %

ONG
Aide et Action à Madagascar AAM 1054 0,3% 1556 0,4% nd 0,0%
Agence Internationale Adventiste ADRA
0 0,0% 6 0,0% 937 0,3% 1354 0,6%
de Secours et de Développement -USA
Association Française Raoul
AFRF 433 0,1% 741 0,2% 605 0,2% 572 0,2%
Follereau
Care CARE 0,0% 145 0,0% 909 0,3% 1543 0,7%
Conservation Internationale CI 85 0,0% 18 0,0% 0,0% nd 0,0%
Catholic Relief Services CRS 168 0,1% 1159 0,3% 939 0,3% 1441 0,6%
Association Allemande pour
DVV 116 0,0% 164 0,0% 143 0,0% 158 0,1%
l'Education des Adultes
ENFA
Les Enfants du Soleil NTSO 0,0% 396 0,1% 286 0,1% nd 0,0%
LE
Fondation Friedrich Ebert FFE 438 0,1% 177 0,0% 157 0,1% nd 0,0%
Reggio Terzo Mondo RTM 346 0,1% 0,0% 0,0% 0,0%

TOTAL ONG 2640 0,8% 4362 1,2% 3977 1,3% 5067 2,2%

TOTAL GENERAL 326905 100,0% 374915 100,0% 297136 100,0% 229685 100,0%

107
Tableau 53 : Résumé des déboursements par >type et par condition en 2001

En milliers de US$

TYPE D’ASSISTANCE CONDITION DEBOURSEMENT

Coopération Technique Autonome DON 24 333,20


PRET 3 900,00
Coopération Technique liée à des Projets d'Investissement DON 1 756,00
PRET 0,00
Projets d'Investissement DON 39 906,60
PRET 83 581,00
Aide Programme/Budget. Ou Appui à la balance des
DON 18 498,30
paiements
PRET 83 581,00
Aide Alimentaire DON 5 979,70
PRET 0,00
Assistance et Secours d'Urgence DON 214,30
PRET 496,00

108
INVENTAIRE DES PROJETS
D’AIDE EXTERIEURE
PROJETS EN COURS, PAR SECTEUR, 2001

109
SECTEUR : GESTION DE L'ECONOMIE
NUMERO DU PROJET DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR OBJECTIFS DU PROJET
RCD (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 DE (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
TITRE DU PROJET D'EXP
(NUMERO DONATEUR)
SOUS-SECTEUR: POLITIQUES ET PLANIFICATION MACRO-ECONOMIQUES
MAG/ECO/0066 96-02 IDA 13 800 1 620 IPT/PRET - Le PAIGEP rendra le Gouvernement
Projet d'Appui Institutionnel (BNC) mieux à même de concevoir et d'exécuter
à la Gestion Publique (2911- un programme de réforme économique,
MAG) mieux cibler les dépenses publiques. Le
projet facilitera l'exécution du processus
de décentralisation d'une façon
responsable du point de vue budgétaire. Il
vise à rendre effectif "l'Etat de droit" et à
améliorer la sécurité des transactions
commerciales grâce à un système
judiciaire indépendant et plus efficace
MAG/ECO/0101 99-00 FED 31 159 19 900 PBB/DON -
Appui au FAS/ Appui
budgétaire (UE) (8023
MAG/90/PIN)

MAG/ECO/0107 00-00 FED 19 474 20 000 PBB/DON -


Appui au PAS II 99/00
(8022 MAG/90/PIN)

MAG/ECO/0108 00-00 FED 4 674 4 800 PBB/DON -


Appui au PAS ITF
(8024-MAG/90/PIN)

MAG/ECO/0110 99-00 IDA 150 500 29 440 PBB/PRET -


CAS II
(3218 MAG)

MAG/ECO/0113 00-00 FMI 16 16 512 FTC/PRET - Renforcer les capacités d'analyse


Formation en économique
Macroéconomie

110
SECTEUR : ADMINISTRATION DU DEVELOPPEMENT
NUMERO DU PROJET RCD NBR
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND. DE
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP
SOUS SECTEUR: ADMINISTRATION ET GESTION DU SECTEUR PUBLIC
Promouvoir une croissance plus rapide
grâce à des réformes de la politique
économique et du cadre de l'activité
économique permettant :
MAG/ADM/0044 - l'accroissement de la productivité des
Projet de développement et de investissements du Secteur Privé
IDA
renforcement des capacités du 96-00 23 900 3 900 FTC/PRET - - l'accroissement des informations
Secteur Privé disponibles sur les Marchés mondiaux
(2956-MAG/P 8800-P 8801) l'accroissement de la participation des
entreprises privées et le renforcement de
leurs capacités
- la mobilisation des investissements
directs étrangers
MAG/ADM/0073
USA/USAID
Appui à la Réforme des Droits des 97-00 14 000 746 FTC/DON -
Affaires
MAG/ADM/0074
Programme pour un climat 95-03 USA/USAID 2 476 FTC/DON
favorable à l’initiative privée
MAG/ADM/0085
Gouvernance et Politiques
publiques pour un Développement
PNUD
Humain Durable 98-01 6 935 1 501 FTC/DON -
(GPP)
(MAG/97/007)

Maîtrise d’ouvrage communal –


MAG/ADM/0095
urbanisme – finances locales –
Gestion décentralisée des 99-03 FRA/FAC 1 342 290 FTC/DON
Développement économique et
Communes
aménagement du territoire
MAG/ADM/0100
COMSTA III - Appui
Institutionnel 97-00 FED 487 331 FTC/DON -
(1029STA/90/PIN)

111
NUMERO DU PROJET RCD NBR
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND. DE
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP
MAD/ADM/0112
Amélioration des conditions de détention
CPB Droit de l'homme 01-02 UKM/ODA 22 108 153 GBP -
dans les prisons et les camps pénaux
MAG/ADM/0113
Observation des Elections
01-01 CARE 0.15 0.13 FTC/DON
Présidentielles

MAG/ADM/0114
PGIDR 01-04 IDA 4 600 90 IPT/PRET

MAG/ADM/0115
Regional Small Project Fund 00-01 CARE 30 30 FTC/DON

Mag/ADM/0117
Consolidation et développement des IFM
Programme d’appui à la
01-03 OIT 100 0 FTC/DON en milieux rural et urbain dans une
promotion et au développement
perspective de pérennisation
des IFM à Madagascar
SOUS-SECTEUR : COORDINATION ET PLANIFICATION DE L’AIDE EXTERIEURE

MAG/ADM/0107
Genre et Développement 99-00 FED 399 107 FTC/DON -

SOUS-SECTEUR : STATISTIQUES GENERALES

MAG/ADM/0060
Programme Planification et
Statistiques Sociales Appui au programme de coopération
96-00 UNICEF 1 272 169 FTC/DON - dans le Plan National d’Action pour le
Redressement Social (PNARS)

MAG/ADM/0068
Enquête agricole de base et
banque de données agricoles 98-00 BADEA 680 0 FTC/PRET
(ex.STAT.AGR.)

112
NUMERO DU PROJET RCD NBR
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND. DE
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP
MAG/ADM/0096
MADIO II
99-00 FRA/FAC 430 113 FTC/DON
(98013400)

MAG/ADM/0098
Réhabilitation du système
statistique national 97-00 FED 1 777 644 FTC/DON
(6126 MAG/90/PIN)

MAG/ADM/0110
Enquête agricole et banque de
données agricole 00-01 BADEA 91 113 FTC/PRET -
(60041090031)

MAG/ADM/0116 Fonds d’études afin de trouver une


TCP/MAG/0169 01-03 FAO 10 9 FTC/DON solution urgente à un problème rencontré
par le Gouvernement
MAG/ADM/0118
Développement des infrastructures et
Appui à la Réforme
97-02 FRA/AFD 1 502 FTC/PRET - Services de Communication pour le
Institutionnelle Paositra Malagasy
désenclavement de Madagascar
Mise au point des Programmes
MAG/ADM/0119 d’Investissement dans les secteurs de la
Fonds d’études de préparation de 93-01 FRA/AFD 371 FTC/PRET - production des infrastructures
projets III économiques.

113
SECTEUR : RESSOURCES NATURELLES
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE OBJECTIFS DU PROJET
TOTAL DEBOURSEM TYPE/ NBR DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE (INSTITUTION
ENGAGEMENT ENTS EN 2001 COND. D'EXP
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) BENEFICIAIRE)
SOUS SECTEUR:
PLANIFICATION DES RESSOURCES EN EAU

- Identifier les zones rurales à


eau potable et approvisionner
300 000 habitants
- Apprendre aux communautés
MAG/NAT/0078
locales à participer à la
Projet Pilote d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement en
préparation, la gestion,
milieu rural 97-03 IDA 17 300 2 470 IPT/PRET -
l’entretien et aux frais des
(30250)
installations (ex : bornes
fontaines), de façon durable
- Définir une stratégie et les
moyens pour développer le
secteur.
MAG/NAT/0094
Plan de gestion des réfrigérants (BOM)
00-03 FRA/CFD 132 0 IPT/DON -
(CCGM 1165 01 R)

MAG/NAT/0102
PEII (consolidé) 97-03 USA/USAID 50 082 6 785 FTC/DON

SOUS-SECTEUR :
PRESERVATION ET RESTAURATION DE L’ENVIRONNEMENT

Maintenir des écosystème


humains et naturels durables
dans la région de Madagascar
MAG/NAT/0032 identifier et mettre en œuvre les
Sustainable approaches to viable environnemental management systèmes pour gérer les Aires
USA/USAID
(SAVEM) 90-01 40 000 40 IPT/DON - Protégées de Madagascar et les
(ANGAP)
(687-0110) zones périphériques voisines à
ces aires sur une base durable
(ASSOCIATION NATIONALE
POUR LA GESTION AIRES
PROTEGEES)

114
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE OBJECTIFS DU PROJET
TOTAL DEBOURSEM TYPE/ NBR DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE (INSTITUTION
ENGAGEMENT ENTS EN 2001 COND. D'EXP
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) BENEFICIAIRE)
SOUS SECTEUR:
PLANIFICATION DES RESSOURCES EN EAU

Après cinq années d’existence


(1996) le Programme d’Action
Environnemental entre dans sa
deuxième phase. La première
MAG/NAT/0071
phase a permis de mettre en
(1991)
place l’essentiel des institutions
Appui à la Politique Environnementale
(ONE, ANAE) et de démarrer
(960124) 97-00 FRA/FAC 889 143 IPT/DON -
des actions de protection des
espèces et des milieux. La
(ANGAP)
deuxième phase est plus orientée
vers des préoccupations de
développement et de gestion et
implique davantage les
populations.
- Pour l’AGERAS :
Recrutement de
consultants internationaux
chargés de la stratégie et de
la programmation, et de la
mise en place du SI
régionale et suivi-évaluation
MAG/NAT/0076
- Organiser les voyages d’études
Programme Environnemental II
97-01 PNUD 1 500 0 FTC/DON - relatifs aux formations dans le
DAP3
cadre du SI, de suivi-évaluation
(MAG/97/003)
et d’analyse pour Environnement
Côtier :
Recruter un consortium de
bureaux d’Etudes internationales
et nationales spécialisés en
Gestion des ressources, sur la
base des mandats de l’ONE.

115
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE OBJECTIFS DU PROJET
TOTAL DEBOURSEM TYPE/ NBR DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE (INSTITUTION
ENGAGEMENT ENTS EN 2001 COND. D'EXP
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) BENEFICIAIRE)
SOUS SECTEUR:
PLANIFICATION DES RESSOURCES EN EAU

- Renverser les tendances à la


dégradation de l’environnement
dans les zones sensibilisées
- Promouvoir l’utilisation durable
MAG/NAT/0080
des ressources naturelles (sol, eau,
Environnement II 97-02 IDA 30 000 4 110 IPT/PRET -
forêt et biodiversité)
(N0090)
- Créer les conditions pour que la
dimension de l’environnementale
fasse partie intégrante de la gestion
macroéconomique et sectorielle.
Introduire et encourager l’adoption
de pratique durable de Gestion des
USA/CARE
MAG/NAT/0082 1 122 IPT/DON Ressources naturelles et de
96-01 NET/DGIS 335 -
Masoala integrated conservation and development project 487 IPT/DON technique d’exploitation compatible
(CARE)
avec l’environnement dans le par
cet/ou ses zones périphériques
MAG/NAT/0088
Gestion rationnelle de l’énergie et de l’environnement à Madagascar
95-08 GFR/GTZ 7 985 117 ITC/DON -
(94.2257.7)

MAG/NAT/0092
Programme de Développement Bemaraha
00-00 FED 4 869 0 IPT/DON -
(8037 MAG/30/PIN)

MAG/NAT/0095
IPT/DO
Gestion durable des ressources naturelles 00-04 FRA/CFD 1 247 0 -
N
(CGM 1169 01 V)
MAG/NAT/0097
FTC/DO
Participation au volet finalisation des données de propositions pour 00-00 UNESCO 24 0 -
N
4 réserves marines et côtières
MAG/NAT/0098
IPT/PRE
PE II 97-02 FIDA 145 nd -
T
(6004409032/441 MG)
MAG/NAT/0100
IPT/DO
SGS Project - Environnement 00-00 UKM/DFID 31 5 -
N

116
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE OBJECTIFS DU PROJET
TOTAL DEBOURSEM TYPE/ NBR DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE (INSTITUTION
ENGAGEMENT ENTS EN 2001 COND. D'EXP
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) BENEFICIAIRE)
SOUS SECTEUR:
PLANIFICATION DES RESSOURCES EN EAU

MAG/NAT/0101
IPT/DO
Environnement Project Fund 00- 00 UKM/ODA 67 16 -
N
MAG/NAT/0103 IPT/DO
97-03 USA/USAID 50 082 9 103
Initiatives pour le Développement agrobiologique N
SOUS-SECTEUR :
EXPLORATION ET EXPLOITATION DES RESSOURCES MINERALES
MAG/NAT/0089
IPT/PRE
Projet de Réforme du Secteur Minier 99-02 IDA 5 000 1 470 -
T
(MAG – 3111

117
SECTEUR : MISE EN VALEUR DES RESSOURCES HUMAINES
NUMERO DU PROJET RCD NBR
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND. DE
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP
SOUS-SECTEUR :
POLITIQUES ET PLANIFICATION SECTORIELLES

MAG/HUM/0293
Renforcement de
l’enseignement général dans les
98-02 OPEP 1 656 470 IPT/PRET -
provinces de Toliara et de
Mahajanga

SOUS-SECTEUR :
ENSEIGNEMENT
PRIMAIRE

Lutte contre la pauvreté et promotion des


Ressources humaines à travers la
MAG/HUM/0071
99-03 PAM 4 012 152 FTC/PRET - généralisation de l’accès à l’enseignement
Appui à l’Education de base
primaire

MAG/HUM/0309
Projet pour l’amélioration de Augmenter les résultats scolaires des écoles
00-03 330 69 -
l’éducation primaire primaires rurales.

Appui à la mise en œuvre du PNAE II à


MAG/HUM/0283 travers un travail de reconstitution de la
Partenariat pour l’Ecole à chaîne hiérarchique de l’établissement
99-02 FRA/FAC 1 610 544 FTC/DON
Madagascar scolaire à la CISCO, tout en valorisant la
démarche descendante et formation en
français de 3 900 instituteurs

118
SECTEUR : MISE EN VALEUR DES RESSOURCES HUMAINES (suite)
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/HUM/0287
PAEPEM
98-00 FRA/FAC 1 147 87 IPT/DON -
(998011300)

MAG/HUM/0291
Redynamisation de l’enseignement
primaire
98-02 OPAEP 2 027 0 IPT/PRET -
(6008109042)

MAG/HUM/0291
Redynamisation de l’enseignement
primaire 00-04 BADEA 163 0 FTC/PRET -
(6008109042)

MAG/HUM/0309
Augmenter les résultats scolaires dans les
Projet Pilote d’Amélioration de 00-03 USA/CRS 330 69 FTC/DON -
écoles primaires rurales.
l’Education Primaire
MAG/HUM/0302
SGS – Project – Education 00-00 UKM/DFID 7 60 IPT/DON

SOUS-SECTEUR :
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

Contribuer à l’harmonisation des


programmes de mathématiques, physiques
MAG/HUM/0262
98-01 FRA/FAC 940 21 FTC/DON et sciences naturelles dans les pays du
ARCHES
champ ayant le français en langue
d’enseignement
MAG/HUM/0264
CRESED II 99-03 IDA 65 000 7 460 IPT/PRET
(MAG – 3046)
Constituer des pôles d’échanges efficaces
en français, mathématiques, physiques et
MAG/HUM/0307 sciences naturelles. Produire des outils
01-04 FRA/FAC 1 342 4 917 FTC/DON
ARCHES didactiques dans le domaine de
l’enseignement secondaire et les échanger
avec les autres pays concernés par le projet

119
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/HUM/0292
Redynamistion de l’enseignement
98-02 OPEP 671 0 IPT/PRET -
secondaire

SOUS-SECTEUR :
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

MAG/HUM/0159
CAMPUS II 94-00 FRA/FAC 16 987 64 FTC/DON -
(99002600)
Mag/HUM/222 Améliorer la professionnalisation de
PRESUP II 97-01 FRA/FAC 537 106 FTC/DON l’enseignement supérieur et le partenariat
Universités - Entreprises
MAG/HUM/0294
Projet Education III
99-04 FAFD 655 76 IPT/PRET -
(6008109051)

MAG/HUM/0295
Renforcement CERES
99-04 FAFD 75 0 IPT/PRET -
(6008309014)

MAG/HUM/0304
Mise en œuvre des réseaux Internet des
Programme de promotion des TIC en
01-03 FRA/FAC 3 355 102 FTC/DON universités malgaches, appui technique et
Afrique
appui à l’apprentissage de l’outil
Améliorer la professionnalisation de
MAG/HUM/0306 l’Enseignement Supérieur – Améliorer la
Appui à l’Enseignement Supérieur - 01-04 FRA/FAC 940 128 FTC/DON formation des formateurs pour préparer la
MADSUP relève des enseignant chercheurs –
Améliorer le fonctionnement institutionnel
SOUS-SECTEUR :
EDUCATION EXTRA-SCOLAIRE

MAG/HUM/0046
UNICEF 1 226 FTC/DON -
Education pour tous
MAG/HUM/0224
Préparation de la généralisation de
l’éducation, la santé, le PF et le mieux- FTC/DON
FNUAP 396
être de la famille 97-00 116 FTC/DON -
FNUAP 90
(MAG/97/P)
(MAG-04-02-07-EMP)

120
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/HUM/0225
Consolidation et extension des activités
d’éducation à la vie familiale et d’appui à FNUAP 686 FTC/DON
l’auto-emploi 97-00 FNUAP 115 108 FTC/DON -
(MAG-04-01-02-EVF) FNUAP 108 FTC/DON
(MAG-04-01-03-ONP)

MAG/HUM/0265
Appui à l’éducation des adultes à
Développement des réseaux en Education
Madagascar 99-01 GFR/DVV 479 157 FTC/DON -
des adultes.
(AFRIKA I – 92 26531)

MAG/HUM/0267
Palais des sports – Deuxième phase 99-01 CPR/COOP CHIN 220 nd IPT/PRET -

MAG/HUM/0296
Réadaptation professionnelle des
99-04 FAFD 143 0 IPT/PRET -
personnes handicapées

MAG/HUM/0300
SGS – Project – Handicapé 00-00 UKM/FID 11 28 IPT/DON

MAG/HUM/0301
SGS – Project –Formation
00-00 UKM/DFID 66 63 FTC/DON -
(319-320-321)

121
SECTEUR : AGRICULTURE, FORESTERIE ET PECHERIES
NUMERO DU PROJET RCD DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
SOUS-SECTEUR : POLITIQUES ET PLANIFICATION SECTORIELLES

MAG/AGR/0349 97-00 FRA/FAC 573 186 FTC/DON


Politique de Développement Rural

MAG/AGR/0374 97-00 GFR/GTZ 6 160 692 FTC/DON -


Appui au Ministère des Eaux et Forêts
(96.2161.6)

MAG/AGR/0386 99-03 FRA/FAC 940 144 FTC/DON Appui au Comité de Concertation (CROS),
Appui aux Institutions agricoles du Sud- MDP, Groupements de base
Ouest

MAG/AGR/0428 01-03 FAO 249 13 FTC/DON


Harmonisation des réglementations
semencières en Afrique sub saharienne

SOUS-SECTEUR : RECHERCHE-DEVELOPPEMENT

MAG/AGR/0406
Programme d’Appui au Développement
Rural – Projet SAHA 00-03 SWI/DFAE 11 455 nd FTC/DON
(7F/010 98.01)

SOUS-SECTEUR :
SERVICE D’APPUI

Mag/AGR/0295
Projet d’appui aux exportations agricoles 96-01 FRA/FAc 1 342 43 FTC/DON

MAG/AGR/0334
Programme de Professionnalisation de
97-02 FRA/FAC 537 97 FTC/DON
l’Agriculture

MAG/AGR/0408
Lutte antiacridienne
00-04 FAFD 384 0 ERA/PRET -
(6004109051)

122
NUMERO DU PROJET RCD DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/AGR/0416
Appui au Développement Rural 98-02 537 186 FTC/DON Appui Institutionnel à l’UPDR

MAG/AGR/0419
Programme de structuration des filières
00-03 FRA/FAC 671 187 FTC/DON
horticoles d’exportation

MAG/AGR/0423
Programme Agriculture 98-03 FAO 3 456 502 FTC/DON

MAG/AGR/0422
Projet de Soutien au Développement
01-07 IDA 89 050 2 710 IPT/PRET
Rural

MAG/AGR/0424
Assistance d’urgence à la campagne
antiacridienne contre le criquet migrateur 01-03 FAO 150 26 FTC/DON
malgache

MAG/AGR/0425
Appui à l’amélioration de la collecte et
01-03 FAO 228 51
de transformation du lait

MAG/AGR/0426
01-03 FAO 275 11 FTC/DON
MAG/AGR/0427
Appui au PAE / SAGE
98-03 FAO 1 626 202 FTC/DON

MAG/AGR/430
Réduction de la pauvreté et Promotion Amélioration des systèmes de la production
d’Existences Durables – Appui à la 98-03 FAO 1 915 369 FTC/DON agricole et de la valorisation des produits,
production agricole renforcement des capacités associatives

MAG/AGR/431
Programme Spécial pour la Sécurité
99-03 FAO 1244 354 FTC/DON
Alimentaire (PSSA)

MAG/AGR/432 Amélioration des conditions d’exploitation et


Réduction de la pauvreté et Promotion de la valorisation de la pêche, renforcement
98-03 FAO 835 223 FTC/DON
d’Existences Durables – Volet Pêche des capacités institutionnelles et de pilotage
du secteur

123
NUMERO DU PROJET RCD DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/AGR/433
Elaboration d’un programme Augmenter et diversifier l’offre de produits
national de Sécurité Alimentaire 99-01 FAO 270 50 FTC/DON alimentaires, améliorer l’approvisionnement
Elargi (PNSAE) des denrées alimentaires

MAG/AGR/434 Elaboration des référentiels destinés à faciliter


Coopération FAO/SEECALINE en les actions des bénéficiaires dans différents
99-02 FAO/SEECALINE 291 290 PBB/DON
Alimentation/Nutrition – Appui au domaines allant de la production à la
secteur agricole consommation alimentaire
MAG/AGR/435
Appui au PAE/Volet AGERAS
98-03 FAO 695 46 FTC/DON

SOUS-SECTEUR :
CULTURES VIVRIERES

MAG/AGR/0182
Opération système de cultures sans
FRA/CFD
travail du sol – ANAE 1 835 IPT/DON (Société pour la transformation du blé en
97-00 FRA/CFD 188 -
(58.252.00.508.OB) 892 IPT/DON farine / Antsirabe)
(KOBAMA)
(CMG 0174 01 P)

MAG/AGR/0183
I
PPI-Manakara et Hauts Plateaux
(58.252.00.503.OX)
FRA/CFD 602 IPT/PRET
(58.252.00.503.OH)
FRA/CFD 1 907 IPT/PRET
(CMG 0175 01 R) 91-00
FRA/CFD 3 297 IPT/PRET
(CMG 0158 02 T)
FRA/CFD 376 509 IPT/DON
(CMG 0175 01 R)
FRA/CFD 1 315 IPT/DON
(CMG 0175 01 R)
FRA/CFD 287 IPT/DON
MAG/AGR/0369
Projet d’Amélioration et de
Développement et de Diversification 98-00 FIDA 1 040 nd IPA/PRET -
Agricole Nord-Est (PADANE)
(410-MG)
MAG/AGR/0383
Réhabilitation PPI Farafangana 99-02 FRA/CFD 2 007 0 IPT/DON -
(CMG 1148 02 T)

124
NUMERO DU PROJET RCD DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/AGR/0387
Assistance Technique au Secteur Irrigué
99-00 FED 643 123 ITC/DON -
/PADR
(8017 MAG/30/PIN)
MAG/AGR/0388
COMSTA III – Intensification Filières 97-00 FED 3 846 2 555 IPT/DON -
(103 OSTA/33/STA)
MAG/AGR/0389 Contribuer à l’amélioration de la sécurité
Projet d’Amélioration des Plantes à 95-01 NOR/NORAD 1 348 nd IPT/DON - alimentaire et du niveau de vie des ménages
Tubercules (PAPAT) ruraux de 3 zones côtières de Madagascar
MAG/AGR/0390 Augmentation de la production agricole de la
Proposition des Activités de population vulnérable par l’intensification de
99-02 USA/CRS 273 0 IPT/DON -
Développement (DAP) la production rizicole et la diversification des
(656-00-002) cultures vivrières.
MAG/AGR/0394
Sécurité Alimentaire dans la Région de
97-00 GFR/GTZ 2 487 176 IPT/PRET - Sécurité alimentaire dans la région de Bekily
Bekily
(96 3654.9)
MAG/AGR/0407
Réhabilitation du Bas Mangoky 00-04 OPEP 56 0 IPA/PRET
(6004109123/OPEP/792)
MAG/AGR/0409
Réhabilitation du Bas Mangoky 00-04 FAFD 536 0 IPA/PRET
(6004109123)
SOUS-SECTEUR :
CULTURES INDUSTRIELLES
- Autosuffisance en huiles alimentaires
- Renforcement et pérennisation des capacités
MAG/AGR/0259 productives des groupements de producteurs
Promotion des cultures oléagineuses 94-00 PNUD 1 661 0 FTC/DON - par la professionnalisation de la production
(MAG/94/008) arachidière
- Contribution à l’élaboration du Programme
National de Sécurité alimentaire
SOUS-SECTEUR :
ELEVAGE

MAG/AGR/0397
Phase intérimaire DELSO
00-00 FED 78 17 IPT/DON
(8033 MAG/30/PIN)

125
NUMERO DU PROJET RCD DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
Amélioration de la productivité, de
MAG/AGR/0403
l’environnement, de la production et de
Projet d’appui à la maison du petit
00-00 FRA/FAC 717 216 IPT/DON l’environnement sanitaire – Activité visant à
élevage
parvenir à l’autofinancement, en vue d’asseoir
(2000 003 00)
la pérennisation de la structure du MPE
MAG/AGR/0405
Remise en état pistes rurales – Collecte
laitière 97-01 FRA/CFD 3 010 0 ITC/DON
(CGM 0213 01 H)

MAG/AGR/423 00-01
FAO 691 13 ERA/DON
Programme Assistance humanitaire
SOUS-SECTEUR :
FORESTERIE

MAG/AGR/0066
Application de systèmes de développement
Développement Forestier Intégré de la
GFR/GTZ forestier intégré par la population et par les
région du Vakinankaratra 10 494 FTC/DON
89-07 GFR/GTZ - services intervenant dans la région du
(86.2260.7-01.100) 12 684 394 IPT/DON
GTZ Vakinankaratra
(95 2007 3)
(DIRECTION DES EAUX ET FORETS)
MAG/AGR/0327 - Renforcer les capacités d’intervention sur
Projet Cadres d’Appui Forestiers (CAF) terrain du Service forestier
(HOLL/MG000501-MG0005) - Mettre en œuvre le processus du GPF
- Protéger et conserver les sites d’intervention
NET/DGIS 192
96-04 2 950 IPT/DON 1 - Amener les villageois à avoir un
MOFA 1 989
comportement plus protecteur vis à vis des
ressources forestières
- Améliorer le niveau de vie des villageois
(MINISTERE DE L’AGRICULTURE)
SOUS-SECTEUR :
PECHERIES

- Développement d’une pêche artisanale


performante dans la région de Nosy-Be.
- Accroissement des revenus des petits
MAG/AGR/0068
pêcheurs et création d’emplois
Encouragement de la pêche artisanale de GFR/GTZ
87-01 5 612 157 IPT/DON supplémentaires.
Nosy Be (GTZ)
- Approvisionnement de la population en
(94.2074.6)
protéine.
(DIRECTION DE L’ELEVAGE ET DES
RESSOURCES HALIEUTIQUES)

126
SECTEUR : DEVELOPPEMENT REGIONAL
NUMERO DU PROJET RCD DURE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/ NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET E (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 COND D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) .
SOUS SECTEUR: DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE

MAG/ARE/0018 Développement Rural Régional par


Promotion de l'entraide dans le domaine FENU FTC/P l'amélioration du système de production
83-01 191 -
du développement intégré à Port-Bergé RET agricole.

MAG/ARE/0127
Projet National Maïs BAFD IPT/PR
91-01 535 894 -
(6004109092) ET

MAG/ARE/0128
Aménagement Basse Betsiboka BAFD IPT/PR
91-01 290 950 -
(6004109033) ET

SOUS-SECTEUR :
DEVELOPPEMENT VILLAGEOIS ET COMMUNAUTAIRE

MAG/ARE/0131
SGS - Project - Développement UKM/DFID
00-00 19 16
Communautaire

SOUS-SECTEUR :
DEVELOPPEMENT VILLAGEOIS ET COMMUNAUTAIRE

MAG/ARE/0131
SGS - Project - Développement UKM/DFID
00-00 19 16
Communautaire

SOUS-SECTEUR :
DEVELOPPEMENT REGIONAL MULTINATIONAL
MAG/ARE/0065
PIR : Programme Régional Intégré de
FED IPT/D
Développement des Echanges des Pays 96-01 9 056 101
(MIA) ON
de l'Océan Indien (PRIDE) - LOME IV
(7459-RPR)

MAG/ARE/0102
Fonds d'Intervention pour le IPT/PR
99-01 IDA 15 000 13 390
Développement III (FID III) ET
(MAG - 3180)

127
SECTEUR : DEVELOPPEMENT REGIONAL (suite)
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/ARE/0102
Fonds d'Intervention pour le IDA
01-02 110 000 4 500 IPT/PRET -
Développement IV (FID IV)
(
MAG/ARE/0115
APPUI AUX INITIATIVES -PAIR FED
99-00 1 928 886 IPT/DON
(8016/MAG)

MAG/ARE/0125
Extension PRIDE
FED
(8016/RIM/90/RPR) 00-00 1 541 534 IPT/DON

SOUS-SECTEUR :
MISE EN VALEUR DES BASSINS FLUVIAUX
MAG/ARE/0118
Achèvement des Travaux
d'Aménagement des Vallées SE LAC
FRA/CFD Restaurer les Infrastructures Physiques
ALAOTRA 204 0 IPT/DON
97-01 FRA/CFD - Réseau Hydroagricole et instaurer le Système
(Transhes I et II) 794 0 IPT/DON
de gestion de ce Réseau.
(CMG 1040 01 G)
(CMG 1033 01 J)

MAG/ARE/0129
Etude et Aménagement Plaine de
BADEA
Maintirano et d'Ankaizina 00-00 386 0 FTC/PRET -
(6004109073)

SOUS-SECTEUR :
PLANIFICATION ET DEVELOPPEMENT DES REGIONS
MAG/ARE/0087
Développement d'AMBATO -BOENI PNUD
98-02 700 407 IPT/DON -
(MAG/97/014)

128
SECTEUR : INDUSTRIE

NUMERO DU PROJET RCD


PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
SOUS SECTEUR:
RECHERCHE-DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE

MAG/IND/0197
Contribution à la Mise en Place d'un UNESCO
00-00 48 17 FTC/DON -
Village Solaire à FENERIVE EST

MAG/IND/0198
Contribution à la Mise en place d'un UNESCO
00-00 26 0 FTC/DON -
Comité National MAB

Assister les micros et Petites Entreprises


encadrées par les Projets PNUD, par la mise
en Place d'un mécanisme d'aide intégrée
MAG/IND/0053
(technique et financière).
Fonds de Garantie et de Soutien pour
PNUD L'aide financière comprend outre l'octroi de
les Micros et Petites Entreprises 91-01 5 058 8 FTC/DON -
crédit classique, d'autres moyens de
(MAG/89/002)
financement tels que le crédit bail.
(CELLULE DE COORDINATION POUR
LA PROMOTION PME)

MAG/IND/0199
MICROFINANCE 2 PNUD
00-04 8 238 IPT/DON -
(MAG/00/006)

129
SECTEUR : INDUSTRIE ( suite )
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
SOUS-SECTEUR :
INDUSTRIES ARTISANALES ET PETITES INDUSTRIES
MAG/IND/0172
FORMATION BRODERIE
FRA/CFD
(CMG 1052 01 K) 97-01 1 405 0 FTC/DON

MAG/IND/0184
FONDS D'ETUDES ET DE
FRA/CFD
PREPARATIONS DE PROJETS IV 98-00 717 0 FTC/DON -
(CMG 1146 01 P)

MAG/IND/0189
MICROFINANCE IDA
99-04 16 400 2 610 IPA/PRET -
(MAG/3217)

MAG/IND/0189
APPUI A ADEFI DANS SA PHASE
FRA/CFD
DE DEVELOPPEMENT 99-02 1 290 0 IPT/DON -
(CMG 1147 02 S)

MAG/IND/0200
UKM/DFID
SGS - Projet - Industrie 00-00 14 39 IPT/DON -

130
SECTEUR : ENERGIE
NUMERO DU PROJET RCD NBR
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE DE
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 COND. (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP
SOUS SECTEUR: POLITIQUES ET PLANIFICATION SECTORIELLES

Après avoir initié une réforme du cadre


institutionnel de la production et de
MAG/ENY/0023
IDA distribution de l'énergie éléctrique, en vue
ENERGIE II 419 0 IPT/PRET
BADEA aussi, avant privatisation progressive du
(P.805-MAG) 0 0 IPT/PRET
93-01 BEI - secteur, d'une meilleure efficacité
(N°LOME IV/EN) 10 148 0 IPT/PRET
IDA économique et gestionnelle, favoriser une
(2844/MAG) 54 924 6 050 IPT/PRET
production pour tout le monde afin de
sauvegarder l'environnement.

MAG/ENY/0036
ENERGIE II
BEI
(JIRAMA - MEM) 96-01 1 940 2 800 IPT/PRET -
(6005109033)

SOUS SECTEUR:
PRODUCTION ET TRANSMISSION D'HYDRO-ELECTRICITE

MAG/ENY/0035
ENERGIE II
BADEA
(JIRAMA - MEM) 00-04 1 049 1 973 IPT/PRET -
(6005109033)

131
SECTEUR : TRANSPORTS
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET (INSTITUTION
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
SOUS SECTEUR:
TRANSPORTS ROUTIERS
Ce projet a pour objectif de renforcer dans le
cadre de la décentralisation, les capacités
financières, techniques et humaines des
services des municipalités des 6 grandes villes
MAG/TRP/0096
de province malgache. Ce projet poursuit deux
Appui à l'Organisation de l'Entretien
FRA/FAC objectifs complémentaire : accompagner le
Routier 97-00 860 89 FTC/DON -
réformes qui permettent au Ministère des
(970027)
Travaux Publics et ses Directions Régionales
(DRTP) d'assurer un entretien régulier du
réseau routier et assainir, professionnaliser et
structurer le secteur des PME travaillant à
l'entretien courant des routes
MAG/TRP/ IDA
01-05 65 000 8 700 IPT/PRET -
PRRST
Assister les micros et Petites Entreprises
encadrées par les Projets PNUD, par la mise en
Place d'un mécanisme d'aide intégrée
MAG/RTP/00123 (technique et financière).
IDA
Infrastructure Urbaines 97-02 35 000 1 250 IPT/PRET - L'aide financière comprend outre l'octroi de
crédit classique, d'autres moyens de
financement tels que le crédit bail.
(CELLULE DE COORDINATION POUR LA
PROMOTION PME)
MAG/TRP/0112
Désenclavement des Régions et maintien de
COMSTA -II- PNEOA RN5 (1018 FED
97-00 6 329 2 117 IPT/DON - la circulation
STA/40/STA)

MAG/TRP/0114
COMSTA III - DESENCLAVELENT Faciliter l'évacuation des produits
FED
ZONE CAFE 97-00 1 120 577 IPT/DON d'exportation
(1027STA/40/STA)

MAG/TRP/0117
Programme National d'Entretien des FED
00-00 969 0 ITC/DON -
Ouvrages d'Art (1021/STA/00/EME )

132
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET (INSTITUTION
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/TRP/0118
Appui au Secteur Routier FED
00-01 1 753 0 ITC/DON -
(6121/MAG/41/PIN)

MAG/TRP/0122
Réhabilitation de 8 ponts et VD
BADEA
Fianarantsoa 00-04 1 647 1 856 ITP/PRET -
(6006109054)

MAG/TRP/0127

Réhabilitation voies de desserte BADEA 1 132 1 307 IPT/PRET


Faritany Fianarantsoa

MAG/TRP/0128 Renforcement de la capacité nationale dans la


HIMO – Routes conception, la planification, la réalisation, le
00-03 OIT 4 358 1 011 IPT/DON suivi et le contrôle des travaux de
réhabilitation/entretien des pistes rurales en
utilisant l’approche HIMO
SOUS-SECTEUR :
TRANSPORTS AERIENS

MAG/TRP/0090
PROJET SECTORIEL TRANSPORT IDA
97-00 700 0 IPA/PRET -
AERIEN

MAG/TRP/0113
FED
COMSTAIII – AEROPORTS 97-00 2 337 333 IPT/DON -
(1022/STA/43/STA)

133
SECTEUR : COMMUNICATION
NUMERO DU PROJET RCD NBR
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND. DE
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP
SOUS SECTEUR:
SERVICES POSTAUX
MAG/COM/0045
Appui à la réforme institutionnelle de
FRA/CFD
la Paositra Malagasy 93-00 4 301 1 502 IPT/DON -
(CGM 103 501)

SOUS SECTEUR :
TELEVISION RADIO ET PRESSE ECRITE-
MAG/COM//0041
APPUI AUX MEDIA MALGACHES FRA/FAC
97-00 573 113 FAC/DON -
(970086)

134
SECTEUR : DEVELOPPEMENT SOCIAL
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
SOUS-SECTEUR:
LEGISLASION ET ADMINISTRATION SOCIALES

98. Amener les décideurs à accorder


un intérêt accru aux problèmes
touchant à la mère et à l'enfant et
90-00 à mettre en place une politique
MAG/SOC/0028
UNICEF 0 IPT/DON visant à améliorer leur protection
PROGRAMME INFORMATION ET
UNICEF 169 FTC/DON sociale et juridique et leur
COMMUNICATION
(MKS) 489 développement harmonieux dans
(YA904-01) -
1 253 un environnement sain. 2
(YA966)
Influencer l'accroissement du
niveau des ressources alloués aux
programmes socio-économiques
et sanitaires en faveur des femmes
et des enfants.

MAG/SOC/0102
Améliorer la situation des enfants
98-03 OIT 768 152 FTC/DON Lutte contre le travail des enfants
travailleurs à Madagascar

MAG/SOC/0104
UNICEF 269 FTC/DON
Droits et Protection et l’Enfant
UNICEF 269 FTC/DON
MAG/SOC/0141
Renforcement des Capacités
Nationales dans domaine des Droits de PNUD
99-00 453 153 FTC/DON -
l'homme
(MAG/97/AH/10)

MAG/SOC/0156
Contrôle de légalité FRA/FAC
00-00 430 29 IPT/DON -
(99 00 33 00)

MAG/SOC/158
Réhabilitation de l'Etat Civil FRA/FAC
00-00 573 27 IPT/DON -
(98007400)

135
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/SOC/0165
MEO CAIRE FRA/FAC
98-00 2 007 335 FTC/DON -
(980007400)

MAG/SOC/0178 Appui au Gouvernement dans son action


Appui à la réforme juridique et visant à améliorer la Justice et à doter le
00-03 FRA/FAC 537 89 FTC/DON
judiciaire pays d’un appareil judiciaire pouvant
donner confiance aux citoyens
Favoriser la vie associative des jeunes en
MAG/SOC/0179
inscrivant les actions du projet dans le
Jeunes – vie associative 01-03 FRA/FAC 2 148 11 FTC/DON
développement local Tamatave – Tuléar -
Antsiranana
SOUS-SECTEUR
DEVELOPPEMENT URBAIN
-
MAG/SOC/0127
Programme d'Appui aux Initiatives
FRA/FAC
des Quartiers2 98-00 831 224 IPT/DON -
(970114)

MAG/SOC/0135
Evacuation des eaux et des ordures
GFR/GTZ
dans la ville de Mahajanga 97-00 4 791 82 IPT/DON -
(96.2014.7)

Mag/SOC/0137 Concevoir des projets de développement


Formation étude et développement 99-03 FRA/FAC 537 93 FTC/DON mieux adaptés avec des meilleurs outils de
social recueil de données, de suivi et d’évaluation
MAG/SOC0144
Programme urbain Mahavita USA/CAIRE
98-02 6 389 1 158 FTC/DON -
(MONETIZATION FUND)

MAG/SOC/0150
Financer des projets ayant un caractère
Fonds social de développement 3 99-02 FRA/FAC 537 232 FTC/DON
pilote et les moyens d’être pérenniser
MAG/SOC/0155

Mise en œuvre Orientation FRA/FAC


97-00 1 438 75 IPT/DON -
Développement Urbain
(97 00 41 00)

136
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/SOC/0157
Fonds Social de Développement FRA/FAC
99-00 4 587 625 IPT/DON -
(99 00 13 00)

MAG/SOC/158
Financer les projets pilotes et susceptibles
Fonds Social de Développement 4 01-03 FRA/FAC 1 208 348 FTC/DON
d’être pérennes
MAG/SOC/0161
Aménagement marais Masay (BPPA) FRA/CFD
00-02 5 172 3 222 IPT/DON -
(CGM/1155/01/P)

MAG/SOC/0162
Appui Villes secondaires Antsirabe
FRA/CFD
Antsiranana 00-03 5 031 0 IPT/DON -
(CGM/1166/01/S)

MAG/SOC/0168
Protection de la ville de Toliara FRA/AFD
95-02 872 0 IPA/PRET -
(6006109015)

MAG/SOC/0169/
PROJER FRA/AFD
98-04 1 073 230 IPT/PRET -
(6006209055)

Protéger et promouvoir la sécurité


MAG/SOC/0173
alimentaire et les conditions de vie –
Programme Mahavita & CYPREP 98-03 CARE 6 389 1 158
Amélioration durable de la santé
environnementale – Préparation à l’urgence
MAG/SOC/0174
Appui au projet HOR PNL Aide sociale diverses et petits projets de
01-02 AFRF 159 27 FTC/DON
développement

SOUS SECTEUR
EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT

Amélioration de l'approvisionnement en
MAG/SOC/0105
eau potable et du système d'assainissement
Programme Assainissement,Eau
UNICEF hygiénique - Etablissement de sites de
Potable, Soins Primaires de 95-00 2 478 431 IPT/DON
convergence des autres programmes
l'environnement
sectoriels, des soins primaires de
(YW964)
l'Environnement

137
NUMERO DU PROJET RCD
PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS NBR DE OBJECTIFS DU PROJET
TITRE DU PROJET DUREE TYPE/COND.
(AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 D'EXP (INSTITUTION BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR)
MAG/SOC/0170
Alimentation en eau potable
d'Antananarivo- Antsirabe BEI
00-04 2 078 180 IPT/PRET -
(Jirama/MEM)
(6005109014)

SOUS SECTEUR :
PREVENTION DU CRIME ET DE L'ABUS DE DROGUES

MAG/SOC/0142
RENFORCEMENT DES
CAPACITES ET MOBILISATION
DE LA JEUNESSE CONTRE LES 99-01 PNUD 190 42 FTC/DON -
DROGUES
(AD/MAG/99/84)

138
SECTEUR : SANTE
NBR
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE TOTAL OBJECTIFS DU PROJET
TYPE/ DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE ENGAGE DEBOURSEMENTS EN 2001 (INSTITUTION
COND. D'E
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) MENT BENEFICIAIRE)
XP
SOUS-SECTEUR : POLITIQUES ET PLANIFICATION SECTORIELLES
1. Eliminer la poliomyélite
2. Réduire de 95% la mortalité due à
la rougeole par rapport au niveau
observé en 1995
3. Réduire de 90% l’incidence de la
rougeole
4. Réduire de 50% la mortalité due à
MAG/HLT/0119 la diarrhée chez les enfants de
Programme National Santé moins de 5 ans
UNICEF 8 933 0 IPT/DON
(YH901) 90-00 - 5. Réduire de 25% l’incidence de la
UNICEF 13 523 2 168 IPT/DON
(YH961) diarrhée chez les enfants de moins
de 5 ans
6. Réduire de 30% la mortalité due
aux infections respiratoires aiguës
chez les enfants de moins de 5 ans
7. Réduire de 50% la prévalence des
MST par rapport au niveau de
1995 et freiner la transmission du
VIH.
MAG/HLT/0165 Appui aux districts sanitaires des
Décentralisation du système de santé et valorisation des régions de Tamatave et Tuléar et
98-02 FRA/FAC 1 208 248 FTC/DON
ressources humaines à Madagascar formation continue des personnels
de la Santé
MAG/HLT/0152 Appui au processus de mise en
Renforcement des activités de l’ONUSIDA 96-01 ONUSUDA 671 726 1787 FTC/DON - œuvre, coordination et suivi du
PNLS.
MAG/HLT/0179
Appui à la Politique Nationale Santé
98-00 FED 21 422 2 335 IPT/DON

MAG/HLT/0189 Appui à la politique de réforme


Politique hospitalière et maladies transmissibles – épidémies 98-03 FRA/FAC 1 074 248 FTC/DON hospitalière et à la lutte contre les
maladies transmissibles

139
NBR
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE TOTAL OBJECTIFS DU PROJET
TYPE/ DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE ENGAGE DEBOURSEMENTS EN 2001 (INSTITUTION
COND. D'E
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) MENT BENEFICIAIRE)
XP
MAG/HLT/0199
Second projet d’amélioration du secteur santé
00-06 IDA 40 000 2 890 IPT/PRET -
(3302 MAG)

MAG/HLT/0209
00-01 OMS 415 415 FTC/DON -
Développement des Programmes de Santé

Gestion des systèmes de santé de


base sur les SSP, recherche sur les
MAG/HLT/0210
00-01 OMS 132 132 FTC/DON - systèmes de santé, système
Renforcement institutionnel
d’informations sanitaires.

MAG/HLT/0215
Politique Nationale Pharmaceutique 00-04 FAFD 67 0 IPT/PRET -
(6007109013)

MAG/HLT/0216
Appui au service dermatologie et de
Appui au renforcement institutionnel 00-04 FAFD 68 0 IPT/PRET -
l’IHS Tanà
(6007109011)

MAG/HLT/235
Aide dermato 01-01 AFRF 268 3 FTC/DON

MAG/HLT/237
01-01 AFRF 625 256 FTC/DON
Appui au MINSAN pour le programme National Lèpre

MAG/HLT/238 92-03 USAID 57 605 5 979 215 FTC/DON


Programme Développement Santé et Nutrition

MAG/HLT/239
Activités post cyclones 92-03 USAID 1 827 FTC/DON

140
NBR
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE TOTAL OBJECTIFS DU PROJET
TYPE/ DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE ENGAGE DEBOURSEMENTS EN 2001 (INSTITUTION
COND. D'E
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) MENT BENEFICIAIRE)
XP
SOUS-SECTEUR :
SOINS DE SANTE PRIMAIRE
1. Réduire le taux de malnutrition
modérée et sévère chez les enfants
de 0-5 ans de 40% (1993) à 20%
(en 2000)
2. Ramener la proportion d’enfants
MAG/HLT/0120 ayant un poids insuffisant à la
Programme National Nutrition naissance de 12% (en 1992) à 9%
UNICEF 2 571 IPT/DON
(YN902) 90-00 782 - 3. Eliminer presque totalement les
UNICEF 2 874 IPT/DON
(YN962) troubles dus à la carence en iode
4. Eliminer presque totalement
l’avitaminose A et ses
conséquences
5. Institutionnaliser la surveillance et
la promotion de la croissance.

MAG/HLT/0180
NUTRITION II 97-00 IDA 27 600 5 480 IPT/PRET -
(30600)
MAG/HLT/0181
PHRD CCOMMUNITY NUTRITION II
97-00 IDA 249 0 ERA/PRET -
(JPN ACCOUNT 29249)

MAG/HLT/0185
Santé de base Mahajanga
98-00 GFR/GTZ 1 825 515 IPT/DON -
(95.6690.2)

MAG/HLT/0194 ERA/DON
USA/CARE 36 Amélioration de l’état de santé et de
Tananarive Opportunities for Urban Child Health ERA/DON
96-02 USA/USAID 1 348 199 - nutrition de 20 000 enfants dans 22
(TOUCH 2000) IPT/DON
JPN/MAEJ 19 quartiers d’Antananarivo.
PFA, MST/SIDA, PCIME,
MAG/HLT/0211
Paludisme, Peste, médicaments
Appui aux Programme de Lutte contre les maladies 00-01 OMS 59 59 FTC/DON -
essentiels, choléra, maladies non
transmissibles
MAG/HLT/0213
Appui au développement du bien être de la famille 00-04 FAFD 16 0 IPT/PRET -
(S/MAD/SAN 299/38)
MAG/HLT/0218
Aide alimentaire pour la survie de l’enfant 96-02 USA/CRS 614 501 FOA/DON -
(EFP-A-00-99-00051-00)
141
NBR
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE TOTAL OBJECTIFS DU PROJET
TYPE/ DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE ENGAGE DEBOURSEMENTS EN 2001 (INSTITUTION
COND. D'E
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) MENT BENEFICIAIRE)
XP
MAG/HLT/0221
Crédit avec éducation (projet d’extension) 00-03 USA/CRS 125 37 PBB/DON -
(656005)
MAG/HLT/0222
Crédit avec éducation Projet d’apprentissage
99-02 USA/CRS 142 63 PBB/DON -
(656698004)

MAG/HLT/0224
Aide alimentaire pour la survie de l’enfant
96-02 USA/CRS 1 1 FOA/DON -
(6560003)

MAG/HLT/0225
00-00 UKM/DFID 113 9 IPT/DON -
SGS-Project- Santé
SOUS-SECTEUR :
VACCINATION/AUTRES CAMPAGNES DE LUTTE CONTRE LES MALADIES

MAG/HLT/0207 00-00 CPR/COOP 760 760 FTC/DON


Mission médicale Chine CHIN
MAG/HLT/228 01-02 CARE 350 185 FTC/DON
SAFEWATER

MAG/HLT/229 01-02 CARE 39 FTC/DON


Socially marketed health products network

MAG/HLT/230 01-01 AFRF 516 108 FTC/DON Appui aux 30 centres privés engagés
Appui aux centres privés pour le programme national Lèpre dans la lutte contre la lèpre à
Madagascar
MAG/HLT/234 01-01 AFRF 133 24 FTC/DON Intensification des actions de la lutte
Campagne d’élimination contre la lèpre contre la lèpre dans les districts
hyperendémiques
MAG/HLT/236 01-01 AFRF 226 81 FTC/DON
Coopération technique pour la lutte contre la lèpre

142
NBR
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE TOTAL OBJECTIFS DU PROJET
TYPE/ DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE ENGAGE DEBOURSEMENTS EN 2001 (INSTITUTION
COND. D'E
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) MENT BENEFICIAIRE)
XP

SOUS-SECTEUR : PLANIFICATION DE LA FAMILLE

MAG/HLT/0168 97-00 FNUAP 425 151 FTC/DON -


Promotion de la santé reproductive des adolescents FNUAP 145 FTC/DON
(MAG/97/P02)
(MAG-04-02-06-SRA)

MAG/HLT/0170 98-00 FNUAP 306 121 FTC/DON -


PNP fusion FNUAP 129 FTC/DON
(MAG/98/P01)
(MAG-04-01-04)

MAG/HLT/0173 98-00 FNUAP 25 0 FTC/DON -


Santé reproductive/Planning familial- Militaires FNUAP 100 0 FTC/DON
FNUAP 61 26 FTC/DON

MAG/HLT/0186 98-00 GFR/GTZ 13 688 460 IPT/DON -


Service de santé de base Mahajanga –Planning familial
(98.2185.1)

MAG/HLT/0203 99-00 FRA/FAC 717 0 IPT/DON -


Maladies émergentes
(99 0149 00)

MAG/HLT/0208 00-00 FNUAP 510 581 FTC/DON -


Santé reproductive des adolescents – Ministère de la Santé
(MAG-04-02-05)

MAG/HLT/0212 00-01 OMS 198 198 FTC/DON - Promotion de la santé/nutrition,


Appui au développement du bien être de la famille vaccinations, développement des
ressources humaines, médicaments
d’urgence
SOUS-SECTEUR :
HOPITAUX ET DISPENSAIRES

MAG/HLT/0166 98-00 FRA/FAC 1 434 162 IPT/DON - Amélioration de la prise en charge


Développement Anesthésie Réanimation d’urgence des urgences par le renforcement des
(970128) services et l’augmentation de la
qualité et du nombre de personnels
formés
143
NBR
NUMERO DU PROJET RCD PAYS/DONATE TOTAL OBJECTIFS DU PROJET
TYPE/ DE
TITRE DU PROJET DUREE UR (AGENCE ENGAGE DEBOURSEMENTS EN 2001 (INSTITUTION
COND. D'E
(NUMERO DONATEUR) EXEC.) MENT BENEFICIAIRE)
XP
MAG/HLT/0200 00-00 GFR/GE 18 18 FTC/DON -
Construction de CSB
(2000 2360 603/601/60)

MAG/HLT/0214 00-04 FAFD 161 0 IPT/PRET -


Appui aux districts sanitaires
(S/MAD/SAN2/99/38)

MAG/HLT/232 01-01 AFRF 13 13 FTC/DON Fabrication des chaussures


Prévention des invalidités et réadaptation physique protectrices, chirurgie

MAG/HLT/0240 01-04 FRA/FAC 940 10 FTC/DON Modernisation du CHR de


Appui au CHU Mahajanga Mahajanga en partenariat avec la
coopération Japonaise

144
SECTEUR : PLANIFICATION PREALABLE EN PREVISION DE CATASTROPHES

NUMERO DU PROJET RCD DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR OBJECTIFS DU PROJET (INSTITUTION
TITRE DU PROJET (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 DE BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP

ORGANISATION DES SECOURS ET PLANIFICATION PREALABLE

MAG/DIS/0031 99-02 PNUD 23 23 ERA/DON -


Stratégie de gestion et de prévention
des catastrophes naturelles à
Madagascar
(MAG 99/005)

SOUS-SECTEUR:MESURES MATERIELLES

MAG/DIS/0009 01-03 PAM 14 780 1 054 ERA/DON - Réduire la malnutrition des enfants de moins de
Appui au Projet Alimentaire et 3 ans.
Nutrition Elargie

MAG/DIS/0014 90-01 BAFD 8 039 0 IPT/PRET - Protéger la ville de Toliary contre les
Réhabilitation de la digue de inondations
protection de la ville de Toliary contre (CO LLECTIVITES LOCALES)
les inondations du fleuve Fiherenana

MAG/DIS/0021 97-00 FRA/FAC 717 127 ERA/DON -


Contribution à la lutte antiacridienne
(980017)

MAG/DIS/0023 97-00 FRA/FAC 800 0 IPT/PRET -


Sécurité alimentaire dans le Sud
(CGDIS)

MAG/DIS/0027 98-00 PNUD 100 0 IPT/DON -


Assistance d’urgence à la lutte contre
le criquet malgache migrateur
(MAG/98/003)

MAG/DIS/0030 00-03 PAM 163 345 FOA/DON -


Prépartaion et atténuation des effets
des catastrophes naturelles
(MAG 6242 00)

145
SECTEUR : AIDE ET SECOURS HUMANITAIRES

NUMERO DU PROJET RCD DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR OBJECTIFS DU PROJET (INSTITUTION
TITRE DU PROJET (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 DE BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP

SOUS-SECTEUR: SECOURS D'URGENCE

MAG/AID/0072 99-03 FRA/AFD 536 0 ERA/PRET -


REHABILITATION D'URGENCE
SUITE AUX DEGATS
CYCLONIQUES
(F/MAD/PROG/URG/97/3)

MAG/AID/0073 00-00 UKM/ODA 1 500 1 500 ERA/PRET -


AIDE D'URGENCE
(CYCLONE)

MAG/AID/0077 99-00 USA/CRS 1 0 ERA/DON -


GESTION DES CATASTROPHES
NATURELLES
(656-00-002)

MAG/AID/0082 00-00 YMCA 130 130 ITC/DON -


Programme d'urgence Eline

MAG/AID/0084 99-02 YMCA 106 104 ERA/DON -


Système National d'Alerte Précoce

MAG/AID/0085 00-00 JPN/MAEJ 1 171 1 171 FOA/DON -


Fourniture de riz

MAG/AID/0086 00-00 CPR/COOP CHIN 240 240 ERA/DON


Don de matériels de secours d'urgence

MAG/AID/0087 00-00 FRA/MCAC 1 003 1 003 FOA/DON -


Aide Alimentaire

MAG/AID/0088 00-000 - -
Programme d'urgence
HUD-ELINE

146
NUMERO DU PROJET RCD DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR OBJECTIFS DU PROJET (INSTITUTION
TITRE DU PROJET (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 DE BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP
MAG/AID/0090 00-00 USA/ADRA-USA 25 25 ERA/DON -
Secours d'urgence post cycloniques
Mahanoro – Toamasina

MAG/AID/0091 98-01 USA/ADRA-USA 11 3 FOA/DON -


Programme de supplémentation en
alimentation

MAG/AID/0092 00-00 UNESCO 45 45 FTC/DON -


Aide d'urgence

MAG/AID/0093 00-03 PNUD 95 95 ERA/DON -


Fonds d'urgence cyclones Eline Et
Gloria

MAG/AID/0096 99-02 FAFD 536 105 ERA/PRET -


Dégâts cycloniques
(F/MAD/PROG-URG/9)

MAG/AID/0097 00-00 USA/CRS 20 20 FTC/DON _


Relance agricole après désastre dans le
diocèse de Morombe
(MG/2000-04/201)

MAGG/AID/0098 99-00 USA/CRS 39 39 ERA/DON -


Campagne de désinfection contre le
choléra
(6560008)

MAG/AID/0099 99-00 USA/CRS 24 15 FTC/DON -


Projet de prévention du choléra à
Mahajanga
(6560012)

MAG/AID/0100 00-01 USA/CRS 145 129 FTC/DON -


Choléra prévention Ilakaka
(6560007)

MAG/AID/0101 00-01 USA/USAID 1 385 4 557 ERA/DON -


Urgence aux cyclones

147
NUMERO DU PROJET RCD DUREE PAYS/DONATEUR TOTAL DEBOURSEMENTS TYPE/COND. NBR OBJECTIFS DU PROJET (INSTITUTION
TITRE DU PROJET (AGENCE EXEC.) ENGAGEMENT EN 2001 DE BENEFICIAIRE)
(NUMERO DONATEUR) D'EXP
MAG/AID/0103 99-02 USA/CRS 1 036 150 ERA/DON
Programme de gestion de risques et de
catastrophes en relation avec la
sécurité alimentaire des populations
vulnérables

MAG/AID/104 01-03 USA/CRS 122 35 ERA/DON


Programme de renforcement de
capacités de CARITAS Madagascar et
des communautés vulnérables en
matière de gestion de risques et de
catastrophes

MAG/AID/0105 96-03 USA/CRS 3 456 502 ERA/DON Contribuer à la réduction de la morbidité et la


Aide alimentaire pour la survie de mortalité des enfants de 0 à 3 ans par des
l’enfant activités de santé et de nutrition

148

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