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  • Entretien Kuhn

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    6 La théorie de l'extension (PR, partie IV) Je coordonne Division Comme on le voit dans la section précédente, l'analyse génétique d'une entité réelle révèle une succession non-linéaire des sentiments et des phases de croissance et de l'intégration des uns avec les autres jusqu'à ce qu'ils atteignent l'unité entièrement déterminée de sentiment qui est la satisfaction. "Le problème dominant la concrétion est l'actualisation [d'un spatio-temporelle] quantique dans solido" (PR 283), une solution rendue possible par l'immanence du sujet dans toutes les phases de son auto-création. Par conséquent, malgré le fait que l'occasion réelle réalise une durée temporelle étendue, ce quantum de temps est indivisible. La même chose doit être dit de la région spatiale actualisée dans un concrescence. Il est une unité indivisible de l'espace réel, verrouillé avec toutes les autres régions en raison de son actualisation des relations schématiques générales du continuum étendue qu'elle atomise. Le concrescence présuppose la région de la même manière que toute perspective sur une région spatiale suppose les relations géométriques emboîtées de la perspective. Mais la région ne suscite pas le concrescence, ce qui veut dire que, dans toute l'étendue spatiale donnée, toutes les perspectives possibles doivent être réalisées. Quels sont et qui ne sont pas réalisés est tributaire des possibilités de subjectivation dans la région, provenant de Dieu comme objectifs subjectifs initiaux. En faisant abstraction de l'actualisation, une région est divisible; quand, cependant, il devient le point de vue pour une concrétion, il acquiert la même indivisibilité réelle que le concrescence lui-même, une indivision dérivée de l'unité de l'objectif subjectif. Toutefois, étant donné la divisibilité abstraite d'une région aussi étendue, ce potentiel de division reporte dans la région perspectivement actualisée et se reflète dans la divisibilité potentiel de la satisfaction. La pluralité de sentiments physiques entrelacés à motifs dans l'unité du sentiment de l'superject est encore une pluralité: à savoir, les nombreux sentiments sont séparables, mais ils sont inseparate. Ils sont séparables en ce que les aspects qui font de chaque sentiment lui-même et non d'autres peuvent être décrits sans référence explicite à l'ensemble concrescence Coordinate division est donc l'isolement des éléments séparables dans l'unité inseparate de la satisfaction. Dans l'analyse génétique, qui est également une analyse de ces éléments séparables, l'accent est mis sur les sentiments eux-mêmes: leur découlant, la structure, les formes subjectives, l'intégration et la comparaison. Coordonner la division, comme une analyse de la superject émergente concrète du processus de sentiment, se concentre sur la région entièrement déterminée, unifié espace-temps actualisé dans la concrétion et distingue en elle les sous-régions, une vaste quanta, et des points de vue qui pourraient être. Par conséquent, il est d'abord les données du pôle physique d'une entité qui sont susceptibles de coordonner l'analyse. Il est impératif de se rendre compte que d'une région est actualisée pas seulement spatiale, en dépit du fait que toutes les langues qui doivent nécessairement être utilisés pour décrire l'étendue est basée sur l'imagerie spatiale. Une région en béton possède à la fois l'étendue spatiale et temporelle, les deux qui sont définis dans le processus par lequel le monde réel est créé par les activités conjointes du passé, l'occasion de concrescents, et Dieu. La conception de Whitehead du mot réel comme un «moyen» est une explication de cette compréhension de l'étendue. Quand une région est considérée comme ayant «temps-profondeur», et en particulier quand il est peuplé d'objets durables et des brins d'ordre personnel, les influences causales physiquement ressenties par une occasion de concrescents se multiplient à un

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    6 La théorie de l'extension (PR, partie IV) Je coordonne Division Comme on le voit dans la section précédente, l'analyse génétique d'une entité réelle révèle une succession non-linéaire des sentiments et des phases de croissance et de l'intégration des uns avec les autres jusqu'à ce qu'ils atteignent l'unité entièrement déterminée de sentiment qui est la satisfaction. "Le problème dominant la concrétion est l'actualisation [d'un spatio-temporelle] quantique dans solido" (PR 283), une solution rendue possible par l'immanence du sujet dans toutes les phases de son auto-création. Par conséquent, malgré le fait que l'occasion réelle réalise une durée temporelle étendue, ce quantum de temps est indivisible. La même chose doit être dit de la région spatiale actualisée dans un concrescence. Il est une unité indivisible de l'espace réel, verrouillé avec toutes les autres régions en raison de son actualisation des relations schématiques générales du continuum étendue qu'elle atomise. Le concrescence présuppose la région de la même manière que toute perspective sur une région spatiale suppose les relations géométriques emboîtées de la perspective. Mais la région ne suscite pas le concrescence, ce qui veut dire que, dans toute l'étendue spatiale donnée, toutes les perspectives possibles doivent être réalisées. Quels sont et qui ne sont pas réalisés est tributaire des possibilités de subjectivation dans la région, provenant de Dieu comme objectifs subjectifs initiaux. En faisant abstraction de l'actualisation, une région est divisible; quand, cependant, il devient le point de vue pour une concrétion, il acquiert la même indivisibilité réelle que le concrescence lui-même, une indivision dérivée de l'unité de l'objectif subjectif. Toutefois, étant donné la divisibilité abstraite d'une région aussi étendue, ce potentiel de division reporte dans la région perspectivement actualisée et se reflète dans la divisibilité potentiel de la satisfaction. La pluralité de sentiments physiques entrelacés à motifs dans l'unité du sentiment de l'superject est encore une pluralité: à savoir, les nombreux sentiments sont séparables, mais ils sont inseparate. Ils sont séparables en ce que les aspects qui font de chaque sentiment lui-même et non d'autres peuvent être décrits sans référence explicite à l'ensemble concrescence Coordinate division est donc l'isolement des éléments séparables dans l'unité inseparate de la satisfaction. Dans l'analyse génétique, qui est également une analyse de ces éléments séparables, l'accent est mis sur les sentiments eux-mêmes: leur découlant, la structure, les formes subjectives, l'intégration et la comparaison. Coordonner la division, comme une analyse de la superject émergente concrète du processus de sentiment, se concentre sur la région entièrement déterminée, unifié espace-temps actualisé dans la concrétion et distingue en elle les sous-régions, une vaste quanta, et des points de vue qui pourraient être. Par conséquent, il est d'abord les données du pôle physique d'une entité qui sont susceptibles de coordonner l'analyse. Il est impératif de se rendre compte que d'une région est actualisée pas seulement spatiale, en dépit du fait que toutes les langues qui doivent nécessairement être utilisés pour décrire l'étendue est basée sur l'imagerie spatiale. Une région en béton possède à la fois l'étendue spatiale et temporelle, les deux qui sont définis dans le processus par lequel le monde réel est créé par les activités conjointes du passé, l'occasion de concrescents, et Dieu. La conception de Whitehead du mot réel comme un «moyen» est une explication de cette compréhension de l'étendue. Quand une région est considérée comme ayant «temps-profondeur», et en particulier quand il est peuplé d'objets durables et des brins d'ordre personnel, les influences causales physiquement ressenties par une occasion de concrescents se multiplient à un

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    Un entretien avec Thomas S.

    Kuhn
    LEMONDE|05.02.199500h00Misjourle05.02.199500h00|

    Fautilvousconsidrerpluttcommeunhistoriendessciencesoupluttcommeunphilosophe?
    Presquetoutemavie,j'aienseigndanslecadreinstitutionneldel'histoiredessciences,etj'aiplutt
    tconsidrtoutaumoinsauxEtatsUniscommeunhistorien.Maisjepensaisfaireaussidela
    philosophiedessciences,mmesi,enAmriqueplusencorequ'enEurope,unefrontirebien
    dlimitesparecesdeuxdomaines.Lorsqu'estparuelapremireditiondemaStructuredes
    rvolutionsscientifiques,jenesavaispasexactementlaquelledecesdisciplinesrattachermon
    travail;sansdoutes'agissaitild'uneforme,encoreinconnuedemoi,desociologiedela
    connaissance.Parlasuite,jemesuisconsacrdavantagelaphilosophiedessciencesproprement
    dite,etjeconstateavecplaisirqu'aujourd'huilesfrontiresentrehistoireetphilosophiesontmoins
    tanchesqu'autrefois.Maisjemaintienscependantqu'ils'agitd'activitssoumisesdesimpratifs
    distincts:lephilosophen'apasledroitdesecontredireluimme,tandisquel'historienn'apasle
    droitdecontredirelesfaits.Onpeutessayerd'trealternativementl'unetl'autre,maispaslesdeux
    enmmetemps.
    Pourriezvousretracerlesprincipalestapesdevotrecheminementintellectuel?
    Dsmapremireannel'universit,jemesuisintresslaphilosophieet,enlisantlaCritiquede
    laraisonpure,j'aitfortementimpressionnparlanotionkantiennedecatgorieentendue
    commeconditiondepossibilitdusavoir.Ensuite,j'aifaitdestudessuprieuresdephysique.Je
    m'intressais,enparticulier,laphysiquedessolides.Puis,unjour,tandisquejeprparaisma
    thse,jefusinvitparleprsidentdeHarvard,JamesConant,donneruncoursdesnon
    scientifiques,quiils'agissaitdefairecomprendre,surdescasconcrets,cequepouvaittrela
    pratiquedelascience.Cecoursm'aconduitlireAristote,afindemieuxexpliquercomment
    s'oprelepassagedeceluiciGalileetNewton.Or,cesrecherchesquionttlepointdedpart
    demonlivresurlarvolutioncoperniciennem'ontgalementpermisdemerendrecompteque
    l'imagedelasciencequedonnaitlafindesannes40laphilosophiedominanteenAmrique,
    c'estdirelepositivismelogique(Carnap,Frank,Ayer),necorrespondaitpastoutfaitlaralit.
    C'estcequim'aincit,peuaprs,abandonnerlaphysiquepourmetournerversl'histoiredes
    sciences.
    Cettedisciplinetaitencoreassezjeune.Quelssont,l'poque,lesauteursquiontjouunrledans
    laformationdevotrepense?
    CeluiquiajoulepremierrleestAlexandreKoyrentantqu'historien,jeleprcise,pasentant
    quephilosophe.J'aidliresesEtudesgalilennesen1947,etjel'airencontrpeuaprs,lorsd'un
    voyageenEurope,en1950.Cequim'aguiddansmoninterprtationdeKoyr,c'estunelecture
    quej'avaisfaiteantrieurement,celledeLaGrandeChanedel'Etre,d'ArthurO.Lovejoy(1936),
    unlivreoilestbeaucoupquestiondeladynamiquepropreaudveloppementdesides.Parla
    suite,d'autrestravauxfranaism'ontmarqu:ceuxd'EmileMeyerson(Identitetralit),par
    exemple,oubienceuxd'HlneMetzgersurl'histoiredelachimie.QuantDuhem,j'aisurtout
    retenudeluil'ideque,pourcomprendrelepassagedelaphysiqueantiquelaphysiquemoderne,
    onnepouvaitfairel'conomiedelaphysiquemdivale.Jedoisdire,enrevanche,quemmesij'ai
    galementrencontrBachelardParis,en1950,j'avaispeulusestravaux:saphilosophie,enfinde
    compte,nem'agureinfluenc.

    Etparmilesauteursamricains?
    W.V.Quinedemeureceluiqui,pourmoi,ajouleplusgrandrle.JelevoyaissouventHarvard.
    QuandQuinepubliasonarticlefameux,Deuxdogmesdel'empirisme(1951),jefusenthousiasm
    parlacritiquequ'ilproposaitdeladistinctionentrevritsdelangage,analytiques,etvritsdefait,
    synthtiques.Toutevritdpendlafoisdulangageetdesfaits:c'taitexactementcequemes
    recherchesenhistoiredessciencesm'avaientconduitpenser.UnautretextedeQuine,ledbutde
    l'ouvrageLeMotetlaChose(1960),aconstitupourmoiunformidabledfiintellectuel:mais
    c'taitparcequejenemesentaispaspleinementd'accordavecsathse,quirevenaitenfinde
    comptenierlapossibilitdelatraduction.Jedirais,pourmapart,qu'ilyadesnoncsquisont
    traduisibles,d'autresquinelesontpas.Maismmesivousnepouvez,entouterigueur,letraduire,
    riennevousempched'apprendreunnouvelensembledemotsnidel'employercorrectement.Il
    s'agitd'ailleursld'unesituationcourantedanslaviequotidienne:unephraseanglaisecomme,par
    exemple,thecatisonthemat,eststrictementintraduisibleenfranais,puisqu'iln'existeaucun
    quivalentdematdansvotrelangue(letermeanglaismatdsignelafois,etselonlescas,unpetit
    tapis,unecarpette,unenatte,unpaillasson,etc).L'obstacle,ilestvrai,estplusdifficilesurmonter
    danslecasdulangagescientifique,quirequiertuneplusgrandeprcisiondanslestermes.
    Dansquellemesurevotrephilosophiedelascienceprsupposetelleunephilosophiedulangage?
    Jecroisquelelangageconstitueeneffetuneconditiondepossibilitdelascience,puisqu'il
    vhiculelesconceptsutilissparlesavant,etquelesrsultatsdelarecherchenepeuventtre
    exprimssanssonaide.Deplus,jepeuxtrsbienimaginerquedeuxgroupesdechercheurs,
    travaillantparalllementsurlemmeobjet,puissentarriverdefaonparfaitementrationnelledes
    rsultatsnonquivalents,puisqueformulsl'aidedeconceptsdiffrents.Lavritscientifiquen'a
    pasbesoind'treunique;ellepeuttreplurielle.Entoutcasjenepensepas,ladiffrencede
    Popper,quelavritrsidesimplementdanslacorrespondancedenosnoncsavecuneralit
    extrieure.PourPopper,ilnepeutyavoir,surunsujetdtermin,qu'uneseulevrit,ettoutle
    resten'estqu'erreur.Cen'estpassisimple,car,parexemple,lorsquelesgenscroyaientquelaTerre
    taitaucentredel'Univers,oulorsqu'ilscroyaientlathorieduphlogistique,ilsavaientdes
    raisonsbienfondesd'ycroire.Nousnepartageonsplus,aujourd'hui,detellescroyances.Mais
    cellescinesauraientserduiredepureserreurs.
    Estcecelaquevousavezvouludireenforgeantleconceptd'incommensurabilit?
    L'originedecetermeremontelarflexiondesmathmaticiensgrecssurlerapportentrela
    diagonaleetlectducarr:cerapportnepeuttreexprimparunnombrerationnel.Telqueje
    l'utilisemaintenant,lemotincommensurabilitsignifieque,parfois,iln'yapasdelinguafranca
    l'intrieurdelaquellenouspuissionscomparerdeuxthoriesdonnespasdelangagecommunqui
    puisselesexprimertoutesdeux.Celarejointcequejedisaisl'instantsurladifficultdetraduire
    certainstermes.Pourformulerunconceptnouveau,onpeuttreamenreconstruireunnouvel
    ensembledemots,carilyadesconceptsquisontinassimilablesparlalangueexistante.Nous
    savons,parexemple,distinguerunchatd'unchien;maiss'ilapparaissaitdanslanatureunanimal
    qu'ondoiveappelerunchienchat,unepartdulangagequinoussertclasserlesanimaux
    s'effondrerait,etilfaudraitlaremplacerparunautreensembledemots.
    Comments'appliquecetterflexionvotretravailsurl'histoiredessciences?
    Jevoudraisfairecomprendreauxhistoriensqu'ilspassentsouventctdesidesdes
    scientifiquespassslorsqu'ilscherchentlestraduiredansnotrelangueactuelle.Ilyapar
    exemple,aujourd'hui,unegrandeincomprhensiondesthoriesdeMaxPlanck:lo,avant1919,
    ilutiliseletermersonateur,leshistoriensmettentlaplaceletermemoderneoscillateur,et
    ducoupilssetrompentsurlasignificationdesesthses.D'unefaongnrale,leshistoriens
    s'garentlorsqu'ilsveulentraconterlepassdanslevocabulaireduprsent.Lesprogrsdusavoir

    entranentdeschangementsdelangage,etchangerdelangage,c'estchangerdevisiondumonde!
    MichelFoucaultestparti,luiaussi,del'idequelelangaged'autrefoisn'avaitpaslemmesensque
    celuid'aujourd'hui,etqu'ildterminaitdesreprsentationsscientifiquesdiffrentes.Dansquelle
    mesurevoussentezvousprochedesesrecherches?
    EnlisantFoucault,jesuisarrivlaconclusionquenousnesommespassiprochesl'undel'autre
    qu'onl'adit.Effectivement,l'idequ'unevisiondumondeestdtermineparunlangagenousest
    commune:ellenousvienttousdeuxdeKoyr.Maisilyabiendesdiffrencesentremonconcept
    deparadigmeunmotquej'aid'ailleurscessd'employer,fautedepouvoirrpondredetoutesles
    interprtationsqu'onenafaitesetlanotionfoucaldienned'pistm.Foucault,enparticulier,
    n'expliquenullepartcommentl'onpeutpasserd'unepistmuneautre;encesens,iln'estpas
    historien.Peuttreestilpluttanthropologue:ildcritlafaondontfonctionneunsystme,mais
    ilnes'intressegureauxprocessusparlesquelsceluiciestamensetransformer.
    Commentvoussituezvousdansledbatphilosophiqueactuelentreralismeetrelativisme?
    Jenesuispasrelativiste,carjenecroispasquetouteslesconclusionssevalent.Jepensequ'ilest
    toujourspossibled'arriver,surunebaseobjective,uneconclusionprfrabled'autres.Ence
    sens,jemesensassezprochedelaformederalismedfendueaujourd'huiparHilaryPutnam:
    nouspartageonstousdeuxunemmeconceptiondveloppementalistedel'histoire,ainsiqu'un
    mmesoucipourleconceptdesignification.Putnammeconsidresansdoutecommeplus
    relativistequelui,mais,entoutcas,jerejettefermementlerelativismeabsoludeRichardRorty.
    Celuicicroitquecequiempchelacommunicationestseulementlaforce,etnonl'existencede
    problmesintrinsquesdelangage.Unetellevueleconduitconclurequetouterecherche
    ncessitantl'emploid'unlangagespcifiquecommelaphilosophieoulasciencedoittredclare
    videdecontenu.Jesuisconvaincuqu'ils'agitld'uneerreurauxconsquencesdangereuses.
    Etquepensezvousdel'anarchismemthodologiquedfenduparPaulFeyerabend?
    Ilneseseraitpasconsidr,luinonplus,commeunrelativiste.Amonavis,Feyerabendcroyaitau
    progrsdelascience;ets'ilrclamait,pourlesavant,ledroitunetotalelibertquantauchoixde
    samthode,c'taitseulefindedonnerlascienceunechanced'allerplusvite.Ladiffrenceentre
    luietmoirsideenceci:s'ilyacherFeyerabenduncertaindegrderelativismeparrapportla
    mthode,jeseraisquantmoipluttrelativisteparrapportlavrit,maispasparrapportla
    mthodeouladfinitiondelarationalit.Leconceptdevritajouunrlehistoriquement
    capitaldansledveloppementdusavoir,etsonutilitdemeureabsolumentncessaire;maisnous
    pouvons,mesembletil,rviserceconceptdetellemanirequ'ilnerequireplus,danssa
    dfinition,l'ided'unequelconquecorrespondanceunmondedonnetunique.
    Croyezvousquelasociologiedelascience,dontlesuccsrcentestconsidrable,soitdestine
    remplacerlaphilosophiedelascienceetcequ'onappelaitjusqu'icil'pistmologie?
    Leprestigedel'pistmologieacertainementtrduitparlacroissance,cesderniresannes,de
    l'intrtpourl'histoireetlasociologiedessciences;maisjen'enconcluspasquelaphilosophiede
    lasciencesoittermine,car,silasociologiedelascienceasonutilittoutaumoinspournousaider
    penserlaplacedelasciencedanslasocit,ellen'arienoupasgrandchosenousdiresurce
    quiconstituelaconnaissancescientifiqueenellemme.Or,ilresteplusquejamaisncessairede
    s'interrogersurlanaturedelaconnaissanceetdelarationalitouderflchirsurlanotionde
    significationetdecomprendreparquelsprocessuscelled'unmotpeutvoluerdansletemps.La
    tchedelaphilosophieestdoncloind'trefinie!
    Audeldevotrerflexionsurlascience,avezvous,sijepuisdire,unephilosophiegnrale?
    J'ai,commetoutlemonde,uncertainnombredevuesphilosophiques,mais,plusqu'enunedoctrine
    particulire,jecroisenl'utilitdelamthodephilosophique.Popper,quiamieuxparldecelleci

    quedelamthodescientifique,aeuraison,mesembletil,decaractriserlamthode
    philosophiquecommeuneformed'activitcritique.C'estcetteactivitqui,ensoi,estimportante.
    Malheureusement,elleetleshumanitsengnralnesontplusperues,aujourd'hui,comme
    devantjouerunrlecentraldansl'ducationdel'homme.Ils'agitld'uneconsquencedela
    dmocratisationdel'enseignementc'estdired'unetendancequ'lafoisj'approuveetjedplore.
    PROPOSRECUEILLISETTRADUITSDEL'ANGLAISPAR
    CHRISTIANDELACAMPAGNE

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