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UE 122  ANGLAIS APPLIQUÉ

AUX AFFAIRES

Année 2013-2014

Ce fascicule comprend :
La série 4
Le devoir 6 à envoyer à la correction

En collaboration avec
le Centre National Soraya BELAROUSSI
d’Enseignement à Distance Denis BOODHU
Institut de Lyon

W1221-F4/4
Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Les auteurs :
Soraya BELAROUSSI : Agrégée d’anglais, responsable de l’UE « Anglais appliqué aux affaires ».
Denis BOODHU : Ancien professeur d’anglais au Cnam.

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ment réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation
collective » (art. L. 122-5).

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

••• OBJECTIFS •••

• Consolider les règles de la grammaire anglaise.


• Analyser un bilan en anglais.
• Comprendre les concepts économiques.
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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

Table des matières

Partie 7

I. Grammaire................................................................................................7
A. La forme interrogative (suppléments)..................................................7
B. Les traductions de « faire » : « to make » et « to do »........................15
C. Singulier ou pluriel ? les noms dénombrables...................................17
D. L’emploi du gérondif..........................................................................20
E. L’emploi des prépositions : « by » et « of »........................................24
F. Les verbes à particules : notions de base.........................................24
G. Les noms apparentés et les noms « faux amis »...............................28
II. Les points principaux à retenir de cette partie...................................34

III. Business and economy.........................................................................36


A. Jobs & employment...........................................................................36
B. Working time changes.......................................................................38
C. Working conditions............................................................................41
IV. Méthodologie : Writing a newsletter....................................................41
A. External newsletters..........................................................................41
B. Internal newsletters...........................................................................41
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V. Exercices de compréhension................................................................42

Partie 8

I. GRAMMAIRE..........................................................................................47
A. Les formes négatives.........................................................................47
B. L’utilisation des auxiliaires.................................................................53
C. Les verbes pronominaux...................................................................61
D. Les noms non dénombrables............................................................64
E. Too (much/many); so (much/many); such; enough............................67
F. L’emploi du gérondif (suppléments)..................................................68
G. La suppression de « who », « that », « which » (suppléments)..........70
H. Les verbes à particules (suppléments)..............................................70
I. Les mots apparentés : les verbes du 3e groupe................................73
II. Les points principaux à retenir de cette parti.....................................75
A. Les formes négatives.........................................................................75
B. Les auxiliaires ; les formes abrégées.................................................75
C. Les noms non dénombrables............................................................75

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

D. Too many/too much/enough.............................................................76


E. Les verbes à particules......................................................................76
III. Business & economy...............................................................................76
A. Competition.......................................................................................76
B. Social protection................................................................................77
IV. Méthodologie : Mini-vocabulary toolbox.............................................78

V. Exercices de compréhension................................................................79

Devoir 6 91

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6
7

partie
I. Grammaire
La série 4 traite des suppléments concernant les formes interrogatives, ainsi que des emplois du
gérondif et des verbes à particules.

A. La forme interrogative (suppléments)


Nous terminons l’exposition de la forme interrogative avec des aspects plus complexes : l’utili-
sation de « who » et « whom », les questions à la forme passive, et des types particuliers de
questions.

1. Questions avec « who? » et « whom? »


Les questions qui comprennent les pronoms interrogatifs « who » et « whom » présentent des
problèmes particuliers.

a. La différence entre « who » et « whom »


En anglais formel, « who » signifie « qui » utilisé comme sujet du verbe alors que « whom » signi-
fie « qui » utilisé comme COD ou COI dans la question.

« Who » = sujet « Whom » = COD ou COI


Who will call? Whom will you call?
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Who would like to speak? With whom would you like to speak?

Nous pouvons constater les faits suivants :


• Pour les questions avec « whom » (COD ; COI), il y a un sujet dans la position normale
(dans une interrogation : le sujet se place entre l’auxiliaire et le verbe).
• Les questions avec « who » (sujet) n’ont pas de sujet dans la position normale.
• «  Who  » (sujet) est placé à la tête de la question, comme tous les pronoms interrogatifs
c’est-à-dire qu’il n’est pas dans la position normale du sujet.
Dans les exemples suivants le sujet de chaque question est en gras et le complément est
souligné :
Who = sujet Whom = COD ou COI
Who has paid? Whom has the company paid?
(Qui a payé ?) (Qui la société a-t-elle payé ?)

b. « Who » utilisé à la place de « whom »


En anglais moderne, parlé ou écrit, on trouve de plus en plus « who » remplaçant « whom », ce
qui veut dire que « who » peut être utilisé soit comme sujet, soit comme COD ou COI. Les
phrases comportant «  whom  » que nous avons vues ci-avant seront donc reformulées avec
« who » à la place de « whom » (sujets en gras ; compléments soulignés) :
Whom will you call? → Who will you call?
Whom has the company paid? → Who has the company paid?

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Pour un Français, il n’est pas toujours immédiatement évident de distinguer si, au début d’une
question, « who » est sujet ou complément. Mais si « who » est le complément, il y aura tou-
jours un autre mot qui est le sujet de la phrase et qui sera situé entre l’auxiliaire et le verbe.
Who will they hire (embaucher)? (« Who » = le complément ; « they » = le sujet)
La forme « whom » est maintenue dans des contextes très formels ou courtois, ou lorsque le
pronom interrogatif est précédé d’une préposition : « To whom…?, « With whom…?, « After
whom…?, « For whom…? »
With whom would you like to speak?

c. Les pronoms interrogatifs équivalents


Les règles concernant «  who  » s’appliquent également aux expressions équivalentes telles que
« which people » et « how many people » pour les personnes, de même qu’à « what » et « which »
pour les choses ou événements. Comparez les questions suivantes (les sujets sont en gras) :
Le pronom interrogatif
est le sujet est le complément
Who could use my services? Who could I use?
Which companies could use my services? Which companies could I use?
How many agents have contacted us? How many agents have we contacted?
What will happen? What will you do?

Attention à ne pas confondre un sujet :


• How many people will you contact? (« you » est le sujet ; « How many people » est le complément)
• How many people will inform you? (« How many people » est le sujet ; « you » est le complément)

Rappel
Quand le sens du pronom interrogatif ne vous est pas clair, l’indice sûr est toujours la présence
ou non d’un sujet entre l’auxiliaire et le verbe.

En résumé

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• « Who » comme sujet
« Who » + auxiliaire + verbe + (complément) ?
• « Who » ou « whom » comme complément
« Who » + auxiliaire + sujet + verbe ?
« Whom » + auxiliaire + sujet + verbe ?
Préposition + « whom » + auxiliaire + sujet + verbe ?

Exercice 1

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Dans les questions suivantes, dites si « who » est sujet ou complément :
1. Who is calling?
2. Who are you calling?
3. Who did you invite?
4. Who will be present?
5. Who had worked with you?
6. Who will contact you?
7. Who will you contact?
8. Who should we introduce to the client?

8
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Corrigé
1. Sujet 5. Sujet
2. Complément 6. Sujet
3. Complément 7. Complément
4. Sujet 8. Complément

d. Questions avec « who » comme sujet au présent simple et au prétérit


Quand « who » (et aussi « Which person? », « Which people? », « How many people? », etc.) est
sujet d’une question au présent simple ou au prétérit les auxiliaires « do », « does », « did » ne
sont pas employés. Par conséquent, le verbe se conjugue comme dans la forme affirmative de
chacun de ces deux temps :

➠➠Le présent simple


à la3e personne du singulier
• Who calls the client in this type of situation? (et non « Who does call…? »)
• Who makes this type of decision? (et non « Who does make…? »)
• Which person has the answer? (et non « Which person does have…? »)
• Which banker manages this type of loan?
à la 3e personne du pluriel
• Which people have the answer? (et non « Which people do have…? »)
• Which bankers manage this type of loan?
• How many people invest in this type of mutual fund (Sicav)?

➠➠Le prétérit
avec les verbes réguliers
• Who called the client? (et non « Who did call…? »)
• How many people responded to the survey (enquête)?
avec les verbes irréguliers
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• Which person made the decision? (et non « Which person did make…? »)
• Who found the problem? (et non « Who did find…? »)
• Which investment bank (banque d’affaires) had the know-how to do the IPO (introduction en
Bourse)?
⇒ Le verbe « to do »
Quand « who » est le sujet dans une question au présent simple ou au prétérit, « does », « do »,
« did » fonctionnent toujours dans leurs rôles de verbes et non dans leurs rôles d’auxiliaire :
• Who does this type of job? (et non « Who does do…? »)
• How many people do this type of work? (et non « How many people do do…? »)
• Which investment bank did the IPO? (et non « Which investment bank did do…? »)
⇒ Quand « what » est le sujet de la question
Il faut rappeler que « what? » peut aussi jouer le rôle d’un sujet, en particulier avec le verbe « to
happen  ». En accord avec les règles que nous venons de voir, l’auxiliaire n’est pas utilisé au
présent simple ni au prétérit :
• What happens in this type of situation? (et non « What does happen? »)
• What happened yesterday? (et non « What did happen? »)

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Exercice 2

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Traduisez les questions suivantes en anglais en utilisant soit le présent simple, soit le prétérit :
1. Qui travaille avec toi tous les jours ?
2. Qui a travaillé avec elle sur le projet ?
3. Combien de banquiers vous appellent habituellement ?
4. Combien de banquiers vous ont appelé le mois dernier ?
5. Qui prend cette décision ? (Note : Utilisez le verbe « to make »)
6. Qui a pris la décision ?
7. Combien de personnes sont venues à la dernière réunion ?
8. Combien de personnes viennent pour les réunions hebdomadaires ?
9. Qu’est-ce qui se passe dans ce genre de situation ?
10. Qu’est-ce qui s’est passé hier ?
11. Qui a fait le travail ? (Note : Utilisez le verbe « to do »)
12. Qui a écrit le contrat ?

Corrigé
1. Who works with you every day?
2. Who worked with her on the project?
3. How many bankers usually call you?
4. How many bankers called you last month?
5. Who makes this decision? (Aussi : « Who is making this decision? »)
6. Who made the decision?
7. How many people came to the last meeting?
8. How many people come to the weekly meetings?
9. What happens in this type of situation?

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10. What happened yesterday?
11. Who did the work (job)?
12. Who wrote the contract?

2. Les prépositions dans les questions


En anglais, une question peut commencer avec une préposition, comme en français :
• In which policy are you interested?
• To which bank branch (agence) did you address the letter?
• With which agent did you deal (traiter)?
Mais dans l’anglais moderne, sauf dans une rédaction formelle, la position habituelle de la
préposition est à la fin de la phrase, comme le dernier mot :
• Which policy are you interested in?
• Which branch did you address that letter to?
• Which agent did you deal with?
Cependant, s’il y a un mot ou une expression « partenaire » de temps à la fin de la phrase, la
préposition prendra la position juste avant ceux-ci :
• Which banker did you speak to yesterday?
• Which bank will you open your account with the next time?
L’expression «  For what reason?  » est fréquemment transposée et réduite à «  What… for?  »
(Pour quelle raison ? ou Pourquoi ?) :
• For what reason did you do that? ⇒ What did you do that for?

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

⇒ Avec les adverbes interrogatifs


Certains adverbes interrogatifs comportent des prépositions en anglais tandis qu’en français ce
n’est pas le cas. « Quel jour ? »/« Quels jours ? » en sont des exemples. Quand vous rédigez une
phrase anglaise avec ces adverbes, rappelez-vous d’ajouter la préposition « on » :
On which days is the trade show (salon) taking place (avoir lieu)?
Et ne soyez pas surpris de lire ou entendre une question qui comporte ces adverbes où la pré-
position « on » est séparée et mise à la fin de la phrase :
Which days is the trade show taking place on?
⇒ Les prépositions avec « who » et « whom »
On a déjà vu que « whom », et non « who », doit être utilisé directement après une préposi-
tion. Mais si la préposition se trouve à la fin de la question, on n’est pas obligé d’utiliser
«  whom  », et en fait, il est plus naturel d’utiliser «  who  ». Donc, la plupart du temps, les
phrases suivantes en anglais formel seront reformulées ainsi, où la préposition se met à la fin
de la phrase, et « whom », donc, change en « who » :
Anglais formel Anglais courant
For whom are you looking? Who are you looking for?
To whom do you wish to speak? Who do you wish to speak to?
With whom did you go? Who did you go with?

Exercice 3

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Modifiez les questions suivantes en mettant la préposition à la fin de la phrase. Opérez les
altérations nécessaires de « whom » lorsque c’est approprié :
1. In which policy are you interested?
2. For what type of coverage are you looking?
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3. To whom did she write?


4. On whom can the company count?
5. To whom would Miss Charles like to speak?
6. In what products does he deal?
7. With which broker would M. Young prefer to deal the next time?
8. On which day would you be able to meet me?
9. At which restaurant shall we eat?
10. To whom did the client make the check out?

Corrigé
1. Which policy are you interested in?
2. What type of coverage are you looking for?
3. Who did she write to?
4. Who can the company count on?
5. Who would Miss Charles like to speak to?
6. What products does he deal in?
7. Which broker would Mr. Young prefer to deal with the next time?
8. Which day would you be able to meet me on?
9. Which restaurant shall we eat at?
10. Who did the client make the check out to?

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

3. Questions à la forme passive


Comme nous l’avons vu à la série 3, la forme passive se construit avec le verbe « to be » à tous
les temps suivis par le participe passé. Dans une question passive, l’auxiliaire précède le sujet et
les autres éléments du verbe suivent le sujet :
• Was the contract signed by the two parties?
• When will the merger be completed (achevé)?
• Are the negotiation terms being discussed now?
• When had the products been delivered?
Les interrogations passives comportent souvent la question « By whom? » (« Par qui ? ») qui
devient « Who… by? ».
Who will the job be done by? (= By whom will the job be done?)
« For whom? », « With whom? », « On whom? » sont aussi divisés dans une question à la forme
passive :
• Who is this document intended for? (= For whom is this document intended?)
• Who will the documents be sent with? (= With whom will the documents be sent?)
• Who can be relied on? (= On whom can we rely?): À qui peut-on faire confiance ?
ainsi que d’autres expressions qui comportent des prépositions :
• Which person has the check been sent to?
• When must the job be done by?: Pour quand le travail doit-il être terminé ?
• Which day will the trade show (salon) be held on?
Les règles déjà exposées sur les positions des « mots partenaires » sont également applicables
à des questions à la forme passive :
• Had the decision been made before January 2000?
• Which day will the trade show be held on next month?: Quel jour le salon aura-t-il lieu le mois
prochain ?

Exercice 4

Énoncé

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TRAVAIL À FAIRE
Traduisez les questions suivantes en utilisant la forme passive. S’il y a une préposition, met-
tez-la à la fin de la phrase :
1. Par qui la décision a-t-elle été prise ? (Note : Utilisez « to make »)
2. Le produit a-t-il été fabriqué en France ? (Note : Utilisez « to make »)
3. Quand la marchandise sera-t-elle livrée ? (Note : Utilisez « to deliver »)
4. Quel jour la réunion a-t-elle lieu chaque semaine ? (Note : Utilisez « to hold »)
5. Pour quelle société prépare-t-on ce contrat ?
6. Dans quelle langue le document sera-t-il traduit ?
7. Avant quand la mission doit-elle être terminée ? (Note : Utilisez « by » pour « avant »)
8. Sur qui peut-on compter ?

Corrigé
1. Who was the decision made by?
2. Was the product manufactured (made) in France?
3. When will the merchandise be delivered?
4. Which day is the meeting held on every week?
5. Which company is the contract being prepared for?
6. Which language will it be translated in (into)?
7. When must the assignment be finished by?
8. Who can be counted on?

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

4. Types particuliers de questions


Les trois types de questions que nous allons voir sont d’un usage fréquent en anglais. Leurs tour-
nures sont spécifiques à cette langue et n’ont pas de correspondances littérales en français.

a. « What is + subject + like ? »


En anglais, «  How is +  (sujet)?  » est généralement une question à propos de la santé de
quelqu’un ou à propos du succès, du développement ou du progrès d’une situation :
• How is your brother?: Comment va ton frère ?
• How’s business?: Comment vont les affaires ?
Mais, lorsque celui qui pose la question cherche une description de quelqu’un ou de quelque
chose, il emploiera plutôt l’expression : « What is + someone/something like? » dont l’équiva-
lent français est  : «  Comment est +  (quelqu’un/quelque chose)  ?  » dans le sens de «  À quoi
ressemble + (quelqu’un/quelque chose) ? »
Ce type de question peut être employé à n’importe quel temps : passé, futur, conditionnel, etc.
• What is Wall Street like?
• What was your trip to New York like?
• What will your new job be like?
Lorsqu’on pose cette question, on s’attend en réponse à une description du sujet employant un
ou plusieurs adjectifs :
• What was my trip to New York like? It was exciting and wonderful, but much too short!
• What will my new job be like? It will probably be difficult, demanding (exigeant) and challenging.
• You asked me what Wall Street is like. Well, Wall Street is the financial heart of New York. All
the main investment banks and brokerage houses are located there. But, in fact, it is a very
small district with narrow streets which are lined with tall office buildings.
La réponse généralement n’utilise pas « like » (comme). On emploie « It is like… » quand on veut
spécifiquement faire une comparaison.
Being on Wall Street is like being in a canyon.
Faites attention de ne pas confondre « to be like » avec le verbe « to like » (aimer) :
• Do you like your new job?: L’aimez-vous ?
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• What is it like?: Comment est-il ?

b. « How much is + subject + worth? »/« What is + subject + worth? »


Le verbe français « valoir » se dit « to be worth » en anglais. Le sujet est souvent « it » ou « they »
qui remplacent des noms sous-entendus (comme « car(s) », « share(s) » ou « company (compa-
nies) ». Les questions commencent avec soit « How much » soit « What » :
• How much is your car worth?: Combien ta voiture vaut-elle ?
• How much is it worth?: Combien cela vaut-il ?
• What is it worth?: Quelle est la valeur de cela ?
Dans ces expressions, le verbe « to be » est conjugué selon le sujet et le temps de la question.
Le mot « worth » est invariable. Exemples :
• How much is the company worth?
• How much are the companies worth?
• What are they worth?
• What were they worth five years ago?
• How much will they be worth in five years?
L’expression française « valoir la peine » se traduit par « to be worth the effort », « to be worth
the trouble » ou, simplement, « to be worth it ». Le mot « it » peut, donc, figurer deux fois,
comme sujet et comme complément :
• Is the deal worth the trouble?
• Would the deal be worth the effort?
• Was it worth the effort?
• Was it worth it?

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Les expressions « to be worth it » / « to be worth the effort » sont suivies par « to + l’infinitif » :
• Is it worth it to have an insurance policy (police d’assurance)?
• Was it worth the effort to contact so many brokers (courtiers)?
On peut avoir la structure alternative « to be worth + verbe + -ing ». Dans ce cas, les complé-
ments « it » ou « the effort » ne figurent pas dans la phrase :
• Is it worth having an insurance policy? (et non « Is it worth it having…? »)
• Was it worth contacting so many brokers? (et non « Was it worth the effort having…? »)

Remarque
On trouve aussi l’adjectif associé « to be worthy of… » qui veut dire « être digne de… ». Il ne
faut pas, donc, confondre « to be worth » avec « to be worthy » :
Is he worthy of our trust?: Est-il digne de notre confiance ?
En finance, « to be creditworthy » a le sens de « digne d’obtenir un crédit » et donc se traduit
par « être solvable » :
Is he creditworthy?: Est-il solvable ?

c. « How long does it take to…? »


« Combien de temps faut-il pour… ? » et « Combien de temps cela prend-il ? » se traduisent
par « how long » ou « how much time » avec le verbe « to take ». Le sujet est très souvent « it »
qui remplace un nom comme « job », « decision », « trip » (voyage), etc. :
• How long does the trip take?
• How long will the production process take?
• How much time did it take?
Ces expressions peuvent être suivies de « to + l’infinitif » :
• How long does it take to fly to London?
• How many days would it take to receive the reply?
• How long did it take to make a decision?
Ces questions sont personnalisées en ajoutant un complément après « take ». Dans ces
cas, elles peuvent également avoir pour équivalents français les expressions telles que « Combien

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de temps mettez-vous pour…? » ou « Combien de temps cela vous prend-il pour… ? » :
• How long does it take you to come to work?
• How many hours would it take them to finish the assignment (mission)?
• How long has it taken her to do the work so far (jusqu’à maintenant)?

Exercice 5

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Traduisez en français les questions suivantes :
1. How much is the deal worth?
2. How long does it usually take to receive a response?
3. How long did it take you to read the document?
4. What is your company like?
5. What were the negotiations like?
6. Is it worth it to continue?
7. Is it worth continuing?
8. What will the building be worth ten years from now?

14
UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

Corrigé
1. Combien le marché vaut-il ?
2. Combien de temps faut-il normalement pour recevoir une réponse ?
3. Combien de temps avez-vous mis pour lire le document ?
4. Comment est votre entreprise (société) ?
5. Comment étaient les négociations ?
6. Cela vaut-il la peine de continuer ?
7. Cela vaut-il la peine de continuer ?
8. Combien le bâtiment vaudra-t-il d’ici dix ans ?

B. Les traductions de « faire » : « to make » et « to do »


Quand employer « to do » ou « to make » pour traduire « faire » ? Voici des éléments qui vous
aideront à utiliser correctement les expressions les plus fréquentes avec « make » et « do ».
Comme vous allez le voir, chacun de ces deux verbes anglais est associé avec une catégorie de
mots. Ainsi, le choix dépend des mots qui vont suivre le verbe « faire ». Soyez, donc, attentif à
ces associations quand vous traduisez le verbe « faire ».
Les concepts de base
« To make » est la traduction de faire dans le sens de produire, fabriquer, préparer, créer, éta-
blir. Quasiment toutes les expressions avec faire s’emploient avec « to make ».
« To do » est la traduction de « faire » dans les sens de agir, réagir, effectuer. « To do » est employé
au lieu de « to make » seulement avec certaines catégories d’actions et leurs mots associés.
En plus, certains autres verbes sont assimilés dans ces catégories et sont aussi traduits par
« make » et « do ».

1. « To make » (sens : produire ; fabriquer ; créer ; établir)


Voici quelques-unes des traductions les plus importantes à retenir :
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« To make » +
• a meal (un repas) • a product (produit)
• a company (monter une société) • a subsidiary (créer une filiale)
• a profit (bénéfice) • a loss (perte)
• money (gagner de l’argent) • a contract (passer un contrat)
• an agreement (accord) • a deal (passer un marché)
• a speech (discours) • a report (un rapport)
• an appointment (prendre un rendez-vous) • a phone call (passer un coup de fil)
• a choice (un choix) • a decision (prendre une décision)
• a policy (une politique) • a mistake (erreur ; faute)
• a suggestion • a request (une demande)
• a demand (une exigence) • a trip (un voyage)

D’autres expressions
• to make up your mind (se décider)
• to make sense (faire du sens ; avoir du sens)
• to make the most of something (optimiser)
• to make out a check to someone (libeller un chèque à l’ordre de quelqu’un)
• to make a good manager (être, jouer le rôle de → faire un bon manager)
• to make something difficult; to make someone happy (rendre)
Le verbe « faire le point » se traduit par : « to make a review of a situation », ou simplement, « to
review a situation ».

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Nous avions déjà présenté les expressions ci-avant avec les formes passives :
• To make someone do something (faire faire à quelqu’un  ; obliger quelqu’un à faire quelque
chose).
• To have someone do (faire faire à quelqu’un).
• To have something done (faire faire quelque chose).

2. « To do » (sens : agir ; réagir ; effectuer)


Voici les catégories d’actions qui sont traduites en utilisant « to do » (et non « to make ») :

a. « To do » + work/business

• work business (traiter les affaires)


• a job an assignment (une mission)

b. « To do » + studies


• studies
• a diploma, a degree (diplôme)
L’expression « faire une école » se traduit par : « to go to a school », ou « to attend a school ».
Par conséquent, « faire une grande école » se traduit par « to go to a top business (engineering)
school » ou « to attend a top business (engineering) school ».

c. « To do » + sports


• sports
• skiing
• gymnastics
• jogging
Pour les sports collectifs, on utilise «  to play  »  : to play tennis, to play volleyball, to play
football…

d. « To do » + your duty

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• your duty (devoir)
• your military service

e. « To do » + tous les mots en « -ing »


• shopping
• cooking
• reading
• advertising (la publicité)
Expressions
• to do well (réussir)
• to do your best (faire de son mieux)
• to do someone a favor (rendre service à quelqu’un)
• to do someone good (faire du bien à quelqu’un)
• to do someone harm (faire du mal à quelqu’un)
• to do without something (se débrouiller sans quelque chose)
• to do with something (se contenter de quelque chose)
Il y a aussi l’expression « could do with » qui veut dire « aurait besoin de » :
The company could do with some changes in its management (gestion ; direction).
L’expression « (n’avoir) rien à faire (avec quelque chose) » se traduit par « (to have) nothing to
do (with something) ».

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

3. « Do » ou « make »?
La différence entre « do » et « make » se révèle davantage dans les exemples suivants :
⇒ Lors d’une urgence, il est approprié de dire « Do something ! » (Agissez ! Réagissez !) et non
« Make something! » (Produisez/Créez quelque chose !).
⇒ Quand on parle d’un constructeur ou créateur, on dit « maker » : carmaker (constructeur de
voitures) ; filmmaker (cinéaste). « Doer » est « celui qui agit » ; dans les affaires, « wrongdoing »
(abus) se réfère à un comportement abusif ou à des actions illégales.
⇒ La différence entre « make » (produire, créer) et « do » (agir, effectuer) est à la base des deux
expressions suivantes :
• « to make a company or a business » (monter une entreprise) qui implique, donc, une créa-
tion ou établissement.
• «  to do business  » (traiter les affaires, ou s’affairer) qui exprime le concept de l’action, de
l’effort, et du travail dans son sens propre.
Finalement, l’expression fréquente « faire avec » se traduit par la combinaison des deux concepts
« make » et « do » en « to make do (with something) ».
• We will have to make do: Il faut faire avec.
• We are making do: On fait avec.

Exercice 6

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Traduisez en utilisant soit « make », soit « do » :

1. Faire votre boulot 6. Faire le point


2. Faire (monter) une société 7. Faire de la publicité
3. Faire ses études 8. Faire (prendre) une décision
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4. Faire de l’argent 9. Faire de son mieux


5. Faire un voyage 10. Faire des bénéfices et des pertes

Corrigé
1. to do your job (work) 6. to make a review
2. to make a company 7. to do advertising
3. to do one’s studies 8. to make a decision
4. to make money 9. to do one’s best
5. to make a trip 10. to make profits and losses

C. Singulier ou pluriel ? les noms dénombrables


➠➠Relire la serie 2 sur ce point de grammaire

La plupart des noms, en anglais comme en français, sont ce qu’on appelle « dénombrables »,
c’est-à-dire qu’ils signifient des choses qui peuvent être comptées. Bien que l’anglais soit assez
similaire au français, il y a des différences entre les deux langues qui peuvent induire des
contresens.

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

1. Les règles de base


« Dénombrable » veut dire qu’un nom peut être compté et ainsi exprimé soit au singulier, soit au
pluriel. Voici les règles de base pour ces noms :
a. L’article défini « the », de même que les adjectifs possessifs « my », « your », « his », « her »,
« their », etc. sont invariables. Ces mots seront suivis par soit un nom au singulier, soit par un
nom au pluriel :
• the employee (l’employé ; le salarié) → the employees (les employés ; les salariés)
• my counterpart (mon homologue) → my counterparts (mes homologues)
b. Si un nom au singulier n’est pas précédé par « the » ou par un adjectif possessif, il doit impé-
rativement être précédé par l’article indéfini, « a » (ou « an ») ou par un mot comme « each »
ou « every » qui indique spécifiquement le singulier :
• a computer (un ordinateur)
• each agency (chaque agence)
• an event (un événement)
• every building (chaque bâtiment)
c. Un nom au pluriel doit se terminer par un « s », ou doit prendre une forme particulière
indiquant le pluriel :
• their computer → their computers
• one-third (un tiers) → two-thirds (deux tiers)
• the phenomenon → the phenomena
d. Devant un nom au pluriel, « a » et « an » sont soit remplacés par le mot « some » (des,
quelques), soit disparaissent. « Another » devient « other ». « Each » ainsi que « every » sont
remplacés par « all » ou « all the » :
• a manager (un responsable ; un chargé) → some managers ou managers
• an executive (un cadre ; un dirigeant) → some executives ou executives
• another person → other people
• each man and every woman → all (the) men and all (the) women
e. « Some » à la forme interrogative devient « any? ». À la forme négative, « some » se transforme
en « no », ou en « not… any » :
• I have some assignments.

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• Do they have any assignments?
• They have no assignments ou They don’t have any assignments.

2. Les cas spéciaux : les nombres, les métiers, les nationalités

a. Les nombres
Les mots tels que « dozen » (douzaine), « score » (vingtaine), « hundred », « thousand », « mil-
lion » et « billion » (milliard) ne prennent jamais de « s » au pluriel s’ils sont précédés par un
nombre :
• three dozen
• four score
• two hundred
• 10 thousand
• thirty million
• 1.6 billion
En revanche, ces mots doivent prendre un « s » quand ils sont employés dans le sens de « des »
ou « plusieurs » :
Millions of French families have insurance policies: Des millions de familles françaises ont des
polices d’assurance.

18
UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

b. Les métiers
Au contraire du français, en anglais le métier de quelqu’un doit être précédé par « a » ou « an » :
• She’s an accountant: Elle est comptable.
• He’s a trainer: Il est formateur.

c. Les noms de nationalité


En français, on ne fait pas de distinction entre les adjectifs et les noms de nationalité tandis
qu’en anglais, les différencier est important. Alors que les adjectifs sont invariables, les noms de
nationalité, comme tout nom, sont soit au singulier, soit au pluriel :

Adjectif Nom singulier Nom pluriel


I’m American/We’re American I’m an American We’re Americans
I’m German/We’re German I’m a German We’re Germans
I’m Belgian/We’re Belgian I’m a Belgian We’re Belgians

Comme on l’a déjà vu pour les noms de peuples, les noms de nationalités se terminant en « -ch »
et « -sh » ne prennent jamais de « s » final. Pour indiquer qu’un de ces noms de nationalité est
au singulier, on ajoute la terminaison «  -man  » (ou «  -woman  ») qui devient «  -men  » (ou
« -women ») au pluriel. Il est incorrect de dire, par exemple, « She’s a French » ou « He’s an English » :

Adjectif Nom singulier Nom pluriel


I’m French/We’re French I’m a Frenchman We’re Frenchmen
I’m a Frenchwoman We’re Frenchwomen
I’m English/We’re English I’m an Englishman We’re Englishmen
I’m an Englishwoman We’re Englishwomen

Il y a aussi : Dutchman; Dutchwoman (hollandais/e)


Irishman; Irishwoman (irlandais/e) Welshman; Welshwoman (gallois/e)

Les autres nationalités qui se terminent par « -ish » ont un mot spécial pour les noms :

Adjectif Nom singulier Nom pluriel


I’m British/We’re British I’m a Briton/a “Brit” We’re Britons/“Brits”
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… Spanish … a Spaniard … Spaniards


… Polish … a Pole … Poles
… Turkish … a Turk … Turks
… Swedish … a Swede … Swedes
… Danish … a Dane … Danes
… Scottish … a Scot(1) … Scots(1)
(1) Aussi : a Scotsman, a Scotswoman; Scotsmen, Scotswomen.

Les exceptions à la règle de singulier/pluriel sont les noms de nationalité se terminant par
« -ese » et « -ss » qui ne prennent jamais de « s » final ni de terminaison ajoutée :

I’m Chinese/We’re Chinese I’m a Chinese We’re Chinese


… Japanese … a Japanese … Japanese
… Portuguese … a Portuguese … Portuguese
… Swiss … a Swiss … Swiss

Rappel
Ne pas confondre German (allemand) avec Dutch (hollandais), ni British (britannique) avec
Breton (breton).
Les noms et adjectifs de nationalités s’écrivent avec une majuscule et l’adjectif fonctionne
comme nom pour la langue.

➠➠Pour les noms des peuples, voir la série 1.

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Exercice 7

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Pour chaque phrase, donnez le nom de nationalité qui correspond au pays :
1. Marie is from France. She’s a ………………
2. John is from England. He’s an ………………
3. Peter and David are from Holland. They’re …………
4. This beer is from Belgium. It’s a ………… beer.
5. Ingrid is from Denmark. She’s a ………….
6. Pablo is from Spain. He’s a …………
7. She’s from Switzerland. She’s a …………

Corrigé
1. Frenchwoman ; 2. Englishman ; 3. Dutchmen ; 4. Belgian ; 5. Dane ; 6. Spaniard ; 7. Swiss.

D. L’emploi du gérondif
Dans la série 3, nous avons vu que le gérondif a beaucoup d’utilisations en tant que verbe. Nous
avons également vu que tout verbe qui suit une préposition (autre que « to ») doit être au géron-
dif. Nous présentons maintenant l’emploi du gérondif comme adjectif ou nom ainsi que les autres
cas où un verbe doit être mis au gérondif.

1. La traduction d’un adjectif français se terminant par « -ant »


Comme nous l’avons dejà vu, les adjectifs français se terminant par « -ant » ont généralement en
anglais leur correspondant en « -ing » :
• interesting

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• shocking
• exciting
• fascinating
• boring (inintéressant)
• exhausting (épuisant)
Il y a aussi des adjectifs composés en « -ing ». Ceux-ci n’ont normalement pas la terminaison
« -ant » en français :
• Meat-eating (carnivore)
• Man-eating (anthropophage)
• Jobs which are time-consuming (long à faire ; « chronophage »)
• Techniques that are time-saving (techniques efficaces/qui économisent le temps)
• Face-saving strategies (des stratégies pour sauver la face)

2. Comme nom et nom composé


Le gérondif fait fréquemment fonction de nom en anglais. Ce qui est souvent sous-entendu à la
base de cette construction est « l’action de », « l’acte de », ou « l’état de » :
• swimming (l’action de nager ; la natation)
• sleeping (l’action de dormir)
• thinking (l’action de penser ; la réflexion)
• reading (l’action de lire ; la lecture)
• spelling (l’orthographe)
• driving (l’action de conduire une voiture ; la conduite)
• flying (l’action de voler ; le voyage en avion)

20
UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

• eating (l’action de manger)


• signing (l’action ou l’acte de signer)
• writing (écrire ; l’écriture)
• a human being (un être humain)

Exemples
The signing (la signature) of the contract will take place tomorrow.
You had better check (vérifier) your spelling with the dictionary.
I’m good at swimming but bad at diving (la plongée).
Un autre gérondif-nom à noter est le mot « banking » qui veut dire « le secteur bancaire » (la
Banque) aussi bien que l’action d’utiliser les services d’une banque :
Banking is a sector with a lot of potential.
Banking over the Internet is becoming easier and safer (plus sécurisé).
Les gérondifs-noms corrrespondent souvent aux noms français qui terminent en « -ation » et en
« -ment » :
• programming (la programmation)
• restructuring (la restructuration)
• financing (le financement)
• reasoning (le raisonnement)
Ces gérondifs-noms sont souvent compléments de verbes tels que « to do », « to go », « to
like », « to prefer » :
• I prefer flying to driving.
• We need to do some shopping (faire des courses).
Les gérondifs-noms peuvent être composés :
• I’d like to go roller-blading this afternoon.
• I do a lot of web-surfing (navigation sur l’Internet) in the evenings.
• Would you please stop channel-surfing!: S’il te plaît, arrête de « zapper » !
Des gérondifs constituant des noms composés font partie importante de l’anglais d’affaires.
En voici quelques-uns des plus fréquents :
• Decision-making (la prise de décisions)
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• Cost-cutting (la réduction des coûts)


• Telecommuting (le télétravail ; le travail à domicile)
• Outsourcing (l’externalisation du travail)
• Public-speaking (la prise de parole en public)
• « For profit-making » (dans un but lucratif)
• Wrongdoing (des actions interdites : tels abus sociaux, financiers, etc.)
• Money-laundering (le blanchiment d’argent)
Rappelez-vous que ces noms composés, comme tous les noms anglais, lorsqu’ils sont placés
devant un autre nom, peuvent jouer le rôle d’adjectifs :
• Cost-cutting techniques (les techniques qui réduisent les coûts).
• Telecommuting programs (les programmes pour le travail à domicile).
En anglais, la frontière entre verbes, noms, et adjectifs se terminant en « -ing » est floue et ces
mots sont souvent interchangeables. Ces noms se traduisent souvent en français par des verbes
ou par des noms :
• Time-saving is important: Économiser le temps est important ou L’économie de temps est
importante.
En plus, la souplesse de l’anglais permet à un nom d’être utilisé comme un adjectif et à certains
adjectifs de devenir un nom dans la phrase :
• Comme nom :
Time-saving is important: L’économie de temps est importante.
• Comme adjectif :
Time-saving strategies are important: Les stratégies qui économisent du temps sont
importantes.

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Exercice 8

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Traduisez :

1. intéressant 9. l’écriture
2. inquiétant 10. la réduction des coûts
3. un être humain 11. le blanchiment de l’argent
4. le secteur bancaire 12. l’externalisation du travail
5. (l’acte d’)utiliser les services d’une banque 13. la programmation
6. dans un but lucratif 14. le financement
7. la prise des décisions 15. l’économie de temps
8. la lecture 16. les stratégies qui économisent du temps

Corrigé
1. interesting 9. writing
2. worrying 10. cost-cutting
3. a human being 11. money-laundering
4. Banking 12. outsourcing
5. banking 13. programming
6. for profit-making 14. financing
7. decision-making 15. time-saving
8. reading 16. time-saving techniques

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3. Après « without », « before » et « after »
Dans la série 3, nous avons vu que tout verbe qui suit une préposition ou particule autre que
« to » doit être au gérondif. En plus, tout verbe qui suit « without » (sans), « before » et « after »
sera aussi au gérondif. En français, après les prépositions « sans », « avant de » et « après »,
un verbe se met à l’infinitif, alors qu’en anglais, ces prépositions introduisent nécessairement
le gérondif. Ainsi :
• « sans parler » se traduit par « without speaking » ;
• « avant de parler » devient en anglais « before speaking ».
Pour la préposition « après », il y a deux possibilités. La proposition « après avoir parlé » peut
se traduire par « after having spoken » ou, simplement, par « after speaking ». L’auxiliaire, si
employé, sera toujours « have » :
« après être allé » → « after having gone » ou « after going » (et non « after being gone »).
Cette tendance à la simplification est valable pour les propositions qui emploient « avant ». Ainsi,
«  avant d’avoir parlé  » peut se traduire par «  before having spoken  » ou simplement par
« before speaking ». Par conséquent, « before speaking » correspond indifféremment à « avant
de parler » et « avant d’avoir parlé ». Autres exemples :
• After having learned the outcome (résultat ; issue) ou After learning the outcome.
• Before having left the bank ou before leaving the bank.
Toutefois, cette règle de l’utilisation du gérondif ne pourra s’appliquer si l’on doit traduire littérale-
ment l’expression « avant qu’il parle » / « avant qu’il ne parle » (subjonctif) qui donnera en anglais :
« before he speaks » ou, au passé, « before he spoke » car « avant que », de même que « après
que », ne sont pas des prépositions mais des conjonctions.

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

Exercice 9

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Traduisez :

1. avant de faire 4. après avoir décidé


2. avant d’avoir fait 5. après être arrivé
3. sans dire un mot 6. sans faire des bénéfices

Corrigé
1. before doing 4. after having decided (after deciding)
2. after having done (after doing) 5. after having arrived (after arriving)
3. without saying a word 6. without making (any) profits

4. Verbes suivis directement par le gérondif


Dans la série 3, nous avons vu des verbes qui sont suivis par une préposition (sauf « to ») + le
gérondif. Les verbes ci-après sont suivis par le gérondif sans l’emploi d’une préposition :
• to stop (arrêter de) • to finish • to miss (manquer)
• to consider (envisager) • to imagine • to enjoy (prendre plaisir à)
• to regret • to dislike • to delay (retarder)
• to mind (être dérangé par) • to avoid (éviter) • to risk
• to practice • to involve (impliquer) • to end
• to spend time (passer du temps à) • to waste time (perdre du temps en)
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Exemples
They are considering hiring new staff.
I must stop smoking!
They risk losing their skilled workers due to their poor salary policy (politique de salaire).
We have spent 2 hours discussing this point. I don’t wish to waste any more time discussing
it further.
Notez la différence entre « arrêter de » et « s’arrêter pour » dans l’exemple suivant :
• I stopped driving: J’ai arrêté de conduire.
• I stopped to have a coffee: Je me suis arrêté pour prendre un café.

Exercice 10

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Corrigez les erreurs dans les phrases suivantes :
1. I spent an hour to read the report.
2. This system involves to buy new equipment.
3. They must stop to arrive late everyday.
4. I regret to have said that.

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

5. Do you mind to speak more slowly, please?


6. Try to avoid to do that again.
7. We always enjoy to meet each other.
8. The company wishes to delay to launch the new product.

Corrigé
1. I spent an hour reading…
2. This system involves buying…
3. They must stop arriving…
4. I regret having said…
5. Do you mind speaking…?
6. Try to avoid doing…
7. We always enjoy meeting…
8. The company wishes to delay launching…

E. L’emploi des prépositions : « by » et « of »


Littéralement, « by » se traduit en français par « par », et « of » se traduit par « de ». Pourtant,
dans certaines tournures de phrase, ou dans certains contextes, ces traductions habituelles se
confondent, et il y a des risques de contresens.
Dans des textes économiques parlant des variations quantitatives, si la variation est expri-
mée par des expressions nominales telles que « une augmentation de », ou « une diminution
de », « de » se traduit par « of » : « an increase of », « a decrease of ». Mais si on utilise les
verbes correspondants, l’anglais emploie « by ». Remarquez les différences :
• Turnover decreased by 5%. (= There was a decrease of 5%)
• The number of unemployed workers rose by 18,000 people (= There was a rise of 18,000
people…)
Quand on parle d’œuvres artistiques, l’anglais comme le français utilise « by » après les verbes
«  écrire  », «  composer  », etc. S’il n’y a pas le verbe, le français utilise «  de  », mais l’anglais

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emploie « by » :
This book was written by Hemingway. It is a book by Hemingway:
Ce livre a été écrit par Hemingway. C’est un livre de Hemingway.
En anglais, « a book of Hemingway’s » indiquerait l’appartenance, c’est-à-dire que le livre est à
Hemingway.
Dans les expressions « de vue » et « de nom », l’anglais emploie la préposition « by » :
I know him by name and I know her by sight.

F. Les verbes à particules : notions de base


Dans la série  3, nous avons commencé la présentation des verbes à particules (ou «  phrasal
verbs » en anglais), qui sont des verbes où l’addition d’une préposition modifie le sens du verbe.
Pour résumer les possibilités :
1. Certains verbes sont associés à des prépositions spécifiques de manière fixe (ex. : « to
count on »; « to invest in »). Ces verbes ne sont pas des verbes à particules.
2. D’autres verbes, qui normalement n’ont pas de préposition, permettent, pourtant, l’addi-
tion d’une préposition spécifique. Cette préposition change le sens du verbe. Ces verbes
deviennent alors des verbes à particules. Par exemple, « to attend something » (assister à)
change son sens quand on ajoute la préposition « to », et « to attend to something » veut dire
« s’occuper de quelque chose ».

24
UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

3.  Les verbes à particules, proprement dit, sont des verbes qui peuvent être combinés
avec différentes prépositions. Chaque changement de préposition change le sens du verbe.
Les verbes à particules sont spécifiques à la langue anglaise. Ils procurent une grande richesse
de vocabulaire. Toutefois, pour celui dont ce n’est pas la langue maternelle, les verbes à parti-
cules peuvent représenter un dédale où les possibilités d’erreurs sont nombreuses. Quand vous
étudiez les verbes ci-après, gardez bien à l’esprit que c’est la combinaison du verbe avec telle
préposition qui donne le sens.

1. Les paires de prépositions opposées : les sens physiques


Pour commencer l’étude des verbes à particules, vous devez comprendre le sens et le rôle des
prépositions. Les prépositions anglaises servent à indiquer des positions spatiales ou la direc-
tion de mouvements, et pour cela elles sont organisées en un système de paires d’opposées :
• to (vers ; à) • up (en haut ; vers le haut)
• from (de) • down (en bas ; vers le bas)
• in (dans ; vers l’intérieur) • on (sur = en contact physique avec)
• out (dehors ; vers l’extérieur) • off (non en contact physique avec ; hors de)
• over (sur = au-dessus de) • above (au-dessus de)
• under (en dessous de) • below (en dessous de)
• for (pour) • for (pour)
• from (de) • against (contre)
• around (autour de) • at (à = le positionnement fixe ou stationnaire)
• through (passant à travers de) • by (à côté de)
• forward (en avant) • with (avec)
• back (en arrière) • without (sans)
• about (au sujet de) • like (similaire à)

a. Les verbes à particules dérivant de « to go »


Quand nous utilisons des prépositions avec « to go », nous voyons que nous pouvons analyser
chaque verbe à particule littéralement (« go » + la direction indiquée), mais, à l’exception de « to
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go to », le verbe ne sera pas « aller », une fois traduit en français, mais un verbe différent
dans chaque cas :
• I will go to the bank (aller à).
• I’ll go in (entrer).
• You must go out now (sortir).
• They can go up in five minutes (monter).
• The skier will go down the mountain (descendre).
• Because of the road construction, we had to go around (contourner) the city rather than go
through (traverser) it.
• Don’t go forward! (avancer) Go back! (reculer).
Quelquefois on utilise deux prépositions ensemble. « Up to », « out of » et « into » sont des com-
binaisons fréquentes quand le lieu qui est le complément du verbe est précisé :
We went up to his office and one hour later, we went out of the building.
Le verbe « to come » peut subir les mêmes modifications que « to go », avec les mêmes chan-
gements de sens : come in (entrer), come out (sortir), come up (monter), come down (descendre),
come around (contourner), come through (traverser).
De même, les autres verbes de mouvement  : to walk, to run, to drive, to swim, to fly, etc.
peuvent être ainsi modifiés :
• He ran into my office: Il est entré dans mon bureau en courant.
• They drove through the city center: Ils ont traversé le centre-ville en voiture.

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Comme en français, certaines prépositions sont employées aux sens propre ou figuré :
• The bank fee (frais financier) went up (monter) to 2 euros.
• The price is over (au-dessus de) 10,000 euros.
• We have gone over budget (dépasser).
• I’m going down to Marseille tomorrow (descendre) and then I’m going up to Lille (monter).

b. Les prépositions avec autres verbes de base


Avec chaque verbe à particules ci-après, on peut déduire son sens – soit physique, soit figuré
– par une analyse des deux éléments constituants : le verbe (l’action en général) et la préposition
(la directionalité). L’opposé d’un verbe implique toujours la préposition opposée, mais le
verbe lui-même peut changer ou rester inchangé :

Contexte Verbe Verbe opposé


électricité turn on (switch on): allumer turn off (switch off): éteindre
vêtements put on (mettre) take off (enlever)
corps humain stand up (se mettre debout) sit down (s’asseoir)
objets pick up (soulever) put down (poser)
argent/produits put in (apporter, investir) put out (produire, fabriquer)
clients/produits bring in (apporter, ramener) bring out (lancer sur le marché)

• She turned on the light and then she switched it off.


• It’s necessary to put in a lot of money in order to put out products.
• A salesman has two important jobs: bringing in new clients and showing them the products
that the company has brought out.

c. Variations avec « to look »


Le verbe « to look » représente bien les complexités des verbes à particules. Sans préposition,
la traduction est « sembler, avoir l’air de ». Suivi des prépositions, il subit plusieurs changements
de sens. Ces sens peuvent signifier un mouvement physique ou être employés au sens figuré.
Certains sont en dehors de toute analyse et il n’y a rien à faire que de les mémoriser. Voici les
plus importants (parmi beaucoup !) :

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• look at (regarder): Look at this!
• look for (chercher): I’m looking for my keys.
• look after (s’occuper de): He has many problems to look after.
• look up (regarder vers le haut): They looked up and saw the approaching airplane.
• look up to someone (admirer): Many people looked up to Charles de Gaulle.
• look down (regarder vers le bas): I looked down and saw the money on the floor.
• look down on someone (mépriser): The double agent was looked down on for having betrayed
(trahir) his colleagues.
• look over (sens physique : regarder au-dessus de): I can’t see anything! I can’t look over your
head!
• look over (sens figuré : examiner): We’ll look over the contract tomorrow.
• look out (faire attention ; prendre garde): Look out! A car is coming!
• look like (ressembler à).

2. Des sens figurés


Certaines prépositions ont des sens figurés, et parfois elles en ont plusieurs ! En voici quelques-
unes qui vont avec les verbes « be », « go », et « come » :
« Up » : optimiste ; « down » : pessimiste
Si l’on dit : Peter is up today, cela signifie qu’il est optimiste et positif aujourd’hui. Au contraire,
« to be down » signifie qu’on est négatif et déprimé :
She’s down these days because she lost a lot of money in the Stock Market.

26
UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

« Out of » : en manque de


To be out of time/money/ideas/luck, etc. (être en manque de ; en rupture de) :
• We’re out of money: Nous sommes en manque d’argent ; nous n’avons plus d’argent.
• You’re out of luck: Vous n’avez pas de chance.
• The book you want is out of print (épuisé) and the CD that you asked for is out of stock
(épuisé).
To go out of business se traduit par « cesser ses activités » ; « fermer boutique ».
« On » : l’idée de continuation
Faites attention aux trois constructions suivantes utilisant chacune « go on » et à leurs traduc-
tions en français. L’une est suivie par « with », la deuxième par le gérondif, la troisième est suivie
par « to + infinitif ». Tous les trois veulent dire « continuer » :
• I’m sorry for the interruption. Please go on with what you were saying.
• He went on speaking in spite of the noise: Il continua à parler malgré le bruit.
• The real estate agent (agent immobilier) went on to say (continua pour dire) that prices have
gone down.

Remarque
Les injonctions « Go on! » et « Come on! » veulent dire « Allez ! ».
« Over » : le sens de « encore une fois » ou « re- »
Ainsi, « to go over something », avec cette signification, veut dire : « revoir, repasser, récapituler,
reprendre, retracer ».
• I must go over (revoir) the report (rapport) before submitting it to my boss.
• He went over (récapituler) the details of the agreement with us.
« Back » : de retour
Voici deux expressions fréquentes avec « come » (et aussi avec « go »), et avec « be » :
• We’re coming back (revenir) to France tonight, so I’ll be back (être de retour) in the office on
Monday.
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« To be up to something » : quatre sens différents


Cette expression a quatre sens :
1. « être à la hauteur de » ;
2. « c’est votre responsabilité » ;
3. « c’est votre choix » ;
4. ce sens, très différent des autres, est l’équivalent de l’emploi familier du verbe français
« mijoter ».

Exemples
1. We need someone who is up to the challenge of this situation.
2. It’s up to you to find the solution. No one else (personne d’autre) can do it.
3. The choice is up to you!
4. What are they up to? They’re doing something and I’d like to know what it is!
« Up » et « over » = terminé ; écoulé
Finalement, « to be up » et « to be over » peuvent tous les deux aussi signifier « terminé » ou
« écoulé » : « Time is up so the meeting is over! »

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Exercice 11

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Traduisez :

1. He went out. 8. We went around the problem.


2. She went on speaking. 9. We’re out of money.
3. They went over the document. 10. The shop is out of stock.
4. The rates are over 10%. 11. I look after recruitment.
5. Prices are down. 12. I’m looking for a new accountant.
6. I’m down these days. 13. They’re bringing out a new product.
7. They’re not up to the job. 14. You can take off your jacket if you like.

Corrigé
1. Il est sorti. 8. Nous avons contourné le problème.
2. Elle a continué à parler. 9. Nous n’avons plus d’argent.
3. Ils ont révisé les documents. 10. La boutique (le magasin) est en rupture de stock.
4. Les taux sont au-dessus de 10 %. 11. Je m’occupe du recrutement.
5. Les prix sont en baisse. 12. Je cherche un nouveau comptable.
6. Je suis déprimé ces jours-ci. 13. Ils lancent un nouveau produit.
7. Ils ne sont pas à la hauteur du 14. Vous pouvez (tu peux) enlever votre (ta) veste si
travail (boulot). vous voulez (tu veux).

G. Les noms apparentés et les noms « faux amis »

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Un grand nombre de noms ont pris leur forme anglaise à partir du français avec peu ou pas de
modifications. D’autres ont subi d’importantes modifications de sens pour devenir des « faux
amis ». Vous allez trouver ci-après une petite sélection de noms fréquents et utiles (des « vrais
amis » et des « faux amis »). À cause du grand nombre de substantifs qui sont passés à l’anglais,
si vous avez un doute sur la traduction anglaise d’un nom, il est, bien sûr, toujours conseillé
d’avoir recours au dictionnaire.

1. Les substantifs apparentés


Pour certaines terminaisons, on peut constater une « règle » pour leur passage du français à
l’anglais. Ainsi, on peut classer certains noms par groupe. Il y a d’autres noms qui sont passés
à l’anglais individuellement.

a. Les noms qui sont « passés par groupe »


Les groupes sont présentés en ordre d’importance et de fréquence.
1. Les noms se terminant en « -ation », « -ition », « -otion », « -ution », « -ction », « -ntion »,
« -sion » et « -gion » gardent leurs terminaisons :

administration association automation


clarification collaboration continuation
declaration evaluation foundation
inflation information investigation

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

modification multiplication nation


negation operation penetration
presentation relation situation
transformation utilization creation
addition position proposition
tradition contribution distribution
option conception intention
notion promotion election
selection deduction introduction
production reduction friction
fraction infraction transaction
adhesion cohesion concession
recession division vision
version decision constitution
contagion legion region

Exception
Restructuring
2. Les terminaisons en « -ie » se changent en « -y » et celles en « -ité » se changent en
« -ity » :

autonomy economy industry


community clarity mentality
nationality negativity opportunity
parity purity quality
quantity rationality security
selectivity utility visibility
vitality impunity immunity

3. Les noms se terminant en « -oire » deviennent « -ory » et ceux en « -aire » deviennent


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« -ary » :

supplementary salary vocabulary


inventory laboratory victory

4. Les noms se terminant en « -eur » prennent « -or » en anglais :

collaborator contributor cursor


distributor indicator navigator

5. Les noms se terminant en « -ique » prennent « -ic » ou « -ics » en anglais :

arithmetics ethics logic


logistics mathematics statistics

Attention à ne pas confondre l’adjectif et le nom !

Noms Adjectifs
logic logical
arithmetics arithmetical
mathematics mathematical
logistics logistical

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

6. Les noms qui se terminent en « -ment » restent inchangés, ou la terminaison se change


en « -ing » :

complement compliment establishment


department government supplement
conditioning positioning

Exception
« renouvellement » devient « renewal ».
7. Les noms se terminant en « -ence » et « -ance » restent inchangés ou les terminaisons
sont échangées en anglais (donc faites attention à l’orthographe exacte !) :

distance instance substance


coherence consequence correspondence
experience independence influence
insistence intelligence resemblance
defence (UK) offence (UK) licence (UK)
defense (US) offense (US) license (US)

Exceptions

frequency presidency tendency transparency

8. Les noms se terminant en « -at » et « -ut » se transforment en anglais en « -ate » et « -ute » :

candidate certificate climate debate


attribute institute substitute

Exceptions

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contract ; combat
9. Les noms se terminant en « -isme » et en « -iste » perdent le « e » finale :

capitalism communism
optimism pessimism
artist capitalist
realist pessimist

10. Les noms se terminant en « -ès » deviennent « -ess » :

access congress
progress success

11. Les noms se terminant en « -èse » et « -ise » deviennent « -sis » en anglais :

analysis crisis
hypothesis synthesis

12. Les noms se terminant en « -osant » changent en « -onent » :

component opponent

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

b. Les noms qui sont passés individuellement


13. Les noms restés individuellement inchangés en anglais

age article atmosphere


audit automobile budget
capital catalogue cheque (UK), check (US)
client commerce competition
combat consultant credit
date debit deficit
echelon expert famine
fortune franchise horizon
image index instant
interface machine moment
morale multiple nature
offensive participant perspective
phase premise president
procedure programme (UK)/program (US) record
provision questionnaire revenue
reserve respect structure
service site textile
surprise surplus zone
total trace

14. Les noms ayant individuellement subi une faible modification (faites attention à l’ortho-
graphe exacte !)

act address advance


advantage approach assembly
bank banker card
case character characteristic
circumstance comfort conflict
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decline democracy dividend


domain employee employer
entry exchange fiber
fraud giant group
idea limit line
list measure member
merchandise name norm
number offer order
per cent percentage press
project promise reason
reproach research resident
resource response sign
sum system tax
term text subtraction

15. Les noms dont le début est modifié


On peut observer la tendance où, pour certains noms français, les débuts « ét- », « ép- », « éc- »
se transforment respectivement en anglais en « st- », « sp- » et « sc- ». D’où :

school (école) state (état) screen (écran)


scale (échelle) step (étape)
spice (épice) study (étude)

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Exercice 12

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Les mots anglais ci-après n’apparaissent pas dans les listes précédentes. Pouvez-vous trou-
ver les noms français qui leur correspondent ?
1. value 21. import 41. export
2. career 22. tool 42. law
3. custom 23. habit 43. practice
4. conduct 24. impulse 44. basis
5. consumer 25. merchant 45. inhabitant
6. individual 26. choice 46. change
7. market 27. launch 47. rebate
8. producer 28. product 48. pressure
9. portfolio 29. investor 49. investment
10. campaign 30. partner 50. researcher
11. arrival 31. departure 51. survival
12. amount 32. delivery 52. receipt
13. restructuring 33. litigation 53. expiry
14. form 34. column 54. calender
15. summary 35. content 55. report
16. reply 36. request 56. quest
17. employment 37. haven 57. poverty
18. paradise 38. shock 58. despair
19. appearance 39. gesture 59. expense
20. fuel 40. applause 60. hostage

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Corrigé
1. valeur 21. importation 41. exportation
2. carrière 22. outil 42. loi
3. coutume 23. habitude 43. pratique
4. conduite 24. impulsion 44. base
5. consommateur 25. marchand 45. habitant
6. individu 26. choix 46. changement
7. marché 27. lancement 47. rabais
8. producteur 28. produit 48. pression
9. portefeuille 29. investisseur 49. investissement
10. campagne 30. partenaire 50. chercheur
11. arrivée 31. départ 51. survie
12. montant 32. livraison 52. recette
13. restructuration 33. litige 53. expiration
14. forme ; formulaire 34. colonne 54. calendrier
15. sommaire 35. contenu 55. rapport
16. réplique 36. requête 56. quête
17. emploi 37. havre 57. pauvreté
18. paradis 38. choc 58. désespoir
19. apparence ; apparition 39. geste 59. dépense ; dépens
20. fioul 40. applaudissements 60. otage

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

2. Les faux amis


Voici des noms « faux amis » fréquemment rencontrés :

Noms français Faux amis anglais


l’issue : outcome ; solution issue : le problème ; le point à résoudre
les fournitures : the supplies the furniture : les meubles ; le mobilier
l’équipement : the facilities the equipment : le matériel
la publicité (payante) : the advertising the publicity : la publicité (gratuite)
la location : the rental the location : l’endroit ; l’emplacement
la formation : the training the formation : la constitution ; la création
la marque : the brand the mark : la trace ; le signe
les vacances : the vacation; the holiday the vacancy : le poste ou une chambre libre
l’agenda : the diary; appointment book the agenda : l’ordre du jour d’une réunion
l’engagement : the commitment the engagement : le rendez-vous ; la mission
la journée : the day the journey : le long voyage
la bribe : the fragment of a conversation the bribe : le pot-de-vin
le préjudice : the loss; harm; damage the prejudice : le préjugé
l’audience : the ratings the audience : l’assistance ; le public
la démission : the resignation the dismissal : le licenciement
les bénéfices : the profits the benefits : les avantages
les appointements : the salary the appointment : le rendez-vous
la déception : the disappointment the deception : la tromperie ; duperie ; supercherie
la corporation : the professional sector the corporation : la société anonyme
la politique : the policy politics : la lutte pour le pouvoir politique
la fabrication : the manufacturing the fabrication : l’invention (au sens de mensonge)
l’éducation : the family upbringing the education : la scolarité

Exemples
French companies provide many types of training (formation) for their employees in areas
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such as foreign languages, sales techniques, computer skills.


The formation (création) of a dynamic sales force is the company’s principal priority at this time.
I just caught a fragment (bribe) of their conversation.
The politician (homme politique) was arrested for having accepted bribes (pots-de-vins).
There are three important issues (points à résoudre) on this meeting’s agenda (ordre du jour).
The first issue is how to fill (pourvoir) the vacancy (poste disponible) created by the cost con-
troller’s resignation (démission). The second is the problem of employee vacations (vacances
des salariés). The third is how to improve the image of our brand (marque).
Certains mots ont plusieurs traductions selon leurs contextes :
• « une chaîne » : dans le vocabulaire quotidien, devient « a chain » alors que dans la fabrica-
tion, il se traduit par « an assembly line ».
• « une franchise » : dans le monde du commerce, se traduit par « a franchise » (« McDonalds
restaurants are all franchises ») alors que, dans l’assurance, une franchise se traduit par « an
excess » (UK) et « a deductible » (US).
• « prime » devient « premium » dans l’assurance tandis que dans le monde du travail, « prime »
se traduit par « bonus ».

Exemples des noms anglais qui ont plusieurs traductions


• « policy » veut dire « police d’assurance » aussi bien qu’« une politique » ;
• « issue » a trois sens : 1. « problème » ou « point à résoudre » ; 2. « émission » des actions/
des obligations ; 3. « numéro » d’un journal ;
• « appointment » veut dire « rendez-vous », mais aussi la « nomination » à un poste.

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Rappel
Faites attention à ne pas confondre « a salary » (salaire ; appointements) and « an employee »
(un salarié) !

Exercice 13

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Associez les mots anglais (à gauche) avec leurs traductions françaises (à droite) :

1. salary A. franchise
2. policy B. emplacement ; endroit
3. deductible C. salaire
4. assembly line D. fabrication
5. corporation E. police ; politique
6. supplies F. chaîne
7. manufacturing G. société anonyme
8. prejudice H. préjugé
9. brand I. matériel
10. location J. salarié
11. employee K. meubles ; mobilier
12. issue L. fournitures
13. furniture M. problème ; point à résoudre
14. equipment N. marque
15. rental O. location
16. outcome P. issue ; résultat

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Corrigé
1. C 5. G 9. N 13. K
2. E 6. L 10. B 14. I
3. A 7. D 11. J 15. O
4. F 8. H 12. M 16. P

II. Les points principaux à retenir de cette partie

À retenir

A. La forme interrogative
1. « Whom » est utilisé comme complément direct ou indirect dans une question et un autre
mot servira de sujet au verbe.
Exemple : Whom will you call?
2. « Who » est normalement le sujet d’une question.
Exemple : Who will call?
3. Dans les questions au présent simple et au prétérit simple qui ont « who » comme sujet,
les auxiliaires « do », « does », « did », sont supprimés.

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

Exemples :
• Who calls Susan every morning?
• Who called Susan every morning?
4. Cette règle s’applique pour les expressions équivalentes de « who » telles que « Which
person? », « How many people? », « Which company? » et « What? ».
Exemples :
• How many people work for the company? (et non « How many people do work? »)
• What happened? (et non « What did happen? »)
5. Parfois « who » peut être utilisé comme complément à la place de « whom ». Dans ces
questions, il faut utiliser les auxiliaires et il y aura toujours un sujet positionné avant le verbe.
Exemple : Who did you call? = Whom did you call?
6. Les prépositions se placent souvent au début d’une question. Dans ce cas, il faut utiliser
« whom » et on ne peut pas le remplacer par « who » : « To whom? », « For whom? », « By
whom? », etc.
7. Les prépositions se placent plus fréquemment à la fin d’une question. Dans ces cas-là,
« who » peut remplacer « whom » parce qu’il est séparé de la préposition :
Exemples :
• Who is this report for? = For whom is this report?
• Who was it written by? = By whom was it written?

B. Les traductions de faire : « do » et « make »


1. « Make » a le sens de « créer », « produire », « fabriquer », « transformer ». Dans la plupart
des cas, « make » est la bonne traduction de « faire ».
2. « Do » a le sens de « agir », « réagir », « effectuer ». En association avec certaines catégories
de mots, il faut traduire « faire » par « do » :
travail (do work)
études (do studies)
sports (do sports)
devoir (do your duty)

3. Il faut aussi utiliser « do » (et non pas « make ») avant tout mot se terminant en « -ing » : « to
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do running », « to do skiing », « to do marketing », « to do shopping », etc.

C. Les noms dénombrables


1. Ce sont les noms qui peuvent être comptés. Ils doivent obligatoirement être précédés par
un article au singulier (a, an, the, another) ou être mis au pluriel (avec ou sans article
approprié).
Exemple : He is an accountant/They are accountants.
2. Les nombres ne sont jamais au pluriel.
Exemple : 5 hundred, 20 million (et non « 5 hundreds » ni « 20 millions »).

D. Les emplois du gérondif


1. Pour traduire les adjectifs français se terminant par « -ant » :
Exemple : interesting.
2. Comme nom…
Exemple : accounting, advertising, marketing, prospecting.
… et comme adjectif :
Exemple : the Accounting Department, the advertising industry, the Marketing Manager.
3. Pour la forme des verbes qui suivent des verbes tels que : « to stop », « to consider », « to
finish », « to imagine », « to have difficulty » :
Exemples :
• Stop laughing!
• Would you consider changing jobs?

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

E. Les verbes à particules (une particularité de la langue anglaise !)


1. Attention ! Une préposition après un verbe peut changer le sens de ce verbe.
Exemples :
• to look (sans préposition) : sembler, avoir l’air
• to look at : regarder
• to look for : chercher
• to look after : s’occuper de
2. Les prépositions sont organisées en paire d’opposés : up/down, in/out, over/under, etc.
3. Ces prépositions ont à leur base un sens physique pour indiquer un positionnement ou un
mouvement spatial :
Exemple :
• to be up : être en haut
• to go up : monter
4. Ces prépositions peuvent également avoir un sens ou plusieurs sens figurés :
Exemple :
• it’s up to you : c’est à toi de le faire et aussi à toi de décider
• to be up to (something) : être à la hauteur de et aussi mijoter/comploter

F. Les noms apparentés avec le français


1. Il y a beaucoup de substantifs qui sont passés en anglais, et même en groupe, ce qui vous
donne facilement une grande réserve de vocabulaire.
2. Il y a cependant beaucoup de « faux amis » qui peuvent vous induire en erreur dans la lec-
ture d’un article ou la rédaction d’un texte !
Exemple :
• the issue: le problème (et non l’issue)
• a location: un emplacement (et non une location)

III. Business and economy

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A. Jobs & employment
The job market (marché de l’emploi), like any other marketplace, operates according to the law
of supply and demand (la loi de l’offre et de la demande). The commodities that are sold in the
job market, however, are manpower (main-d’œuvre) and human resources: skills (compé-
tences) and training (formation), energy and intelligence, experience and motivation. In exchange
for these qualifications, people are paid wages (salaires), salaries (salaires) and fees (honorai-
res). The more sought-after (recherché) the qualifications, the higher their price. Generally
speaking, there are two types of workers: blue collar workers (cols bleus), who do manual work
in factories (usines) and on constructions sites (chantiers), and white collar workers (cols
blancs) who work in offices (bureaux) and shops (magasins ; boutiques).
Today, most workers begin their working lives (vies actives) with more education than workers
did in the past. Most people will have finished high school (lycée) and have a high school
diploma (Baccalauréat : US) or « A-level » (Baccalauréat : UK) before entering the workforce
(population active). Further studies lead to higher degrees (diplômes). For example, in the Anglo-
Saxon system, four years of university studies lead to a BA degree (Bachelor of Arts) with a
major (spécialisation) in a specific subject matter (matière), such as accounting (comptabilité).
After that, one or two additional years at a specialized business school (école de commerce ;
grande école) lead to an MBA degree (Master of Business Administration).
Young graduates (jeunes diplômés) find jobs either through recruitment ads (annonces) which
are placed (passer) by companies in newspapers, or through unsolicited applications (candida-
tures spontanées) on the part of the applicant (candidat). After interviews with the Personnel

36
UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

department (service), successful candidates are hired (embauché) at a specific salary (salaire)
and with defined benefits (avantages). People who begin at an executive (cadre) level also receive
perks (avantages spécifiques aux cadres) such as a company car (voiture de fonction) and a cell
phone/mobile phone (téléphone portable). Salesmen and saleswomen (commerciaux) receive
a base salary (salaire fixe) plus a bonus (prime) based on their performance (résultats).
Most companies have four basic tools (outils) to assist them in the management of their human
resources. The first is the job description) which defines the tasks (tâches) and responsibilities
of each employee (salarié  ; employé). The second is the salary grid/salary chart (grille de
salaire) which defines salary and pay raises (US)/pay rises (UK) (augmentations de salaire)
according to position (poste), experience, and seniority (ancienneté). The third tool: regular
performance appraisal interviews (entretiens d’appréciation) between staff (l’effectif ; collabo-
rateurs) and managers (responsables) to evaluate how far (à quel point) each staff member
(collaborateur) has reached his or her work objectives. Both salary and promotions are based
on these appraisals. The fourth tool is the organization chart (organigramme) which defines the
company’s organizational structure and the hierarchy of its management (direction). The organi-
zation chart shows who reports to (dépendre de) who, starting from junior management,
through middle management, and up to senior management and the top executives
(dirigeants) such as the Chief Financial Officer (CFO) (directeur administratif et financier) and
the Chief Executive Officer (CEO) (directeur général). Some companies have matrix (matriciel)
structures which define the company’s horizontal links (liens).
Most employees have permanent jobs (contrats à durée indéterminée) while (tandis que) some
have fixed term contracts/short-term contracts (contrats à durée déterminée). Temporary
assignments (missions intérimaires) represent another work possibility, even for high-level exec-
utives such as CEOs and CFOs. The minimum wage for workers is established by the govern-
ment, as is the maximum number of hours in the workweek. Other work conditions are the result
of negotiations between executives of a particular industry or trade (secteur ; filière) or profes-
sion (métier), and representatives of management, trade unions (syndicats), and workers’
councils (comités d’entreprise). Policies (politiques) concerning the dismissal of employees
(licenciements), paid leave (congé payé), unpaid leave/leave without pay (congé sans solde),
overtime (heures supplémentaires), and industry pay scales (échelles de salaire) are decided
through labor negotiations. When there is an obstacle to agreement on major issues (prob-
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lèmes), workers have recourse to strikes (grèves).


Negotiations between all the concerned parties are important during a period of recession and
economic slowdown (ralentissement de l’économie) when companies need to cut their
expenses, and consequently, they downsize (réduire) their staff. Workers are laid off (US)/made
redundant (UK) (licencié pour des raisons économiques), or put on furlough (chômage tech-
nique). Most unemployed workers (chômeurs) will receive severance benefits (indemnités de
licenciement) as well as unemployment benefits (allocations de chômage) from a government
fund (caisse). They can also receive help in finding a new job from an outplacement agency.
Professionals who are self-employed (en profession libérale) have no access to such aid and
must take out (contracter) specific forms of insurance to cover themselves in the case of income
loss (pertes de revenus) during an economic downturn (baisse de l’économie).
When the economy is in an upturn (hausse), skilled employees can advance (évoluer) in their
careers through internal promotions or transfers (mutations), or by making strategic job moves
to other companies. Most companies now realize the need for staff retention (fidélisation de
l’effectif). This is particularly the case for the « Big Four » audit firms which seek to retain (garder)
their experienced and trained personnel and their highly-skilled professionals.
Words with multiple meanings
• licencier : to dismiss someone
• licenciement : a dismissal
• licencier (sec) : to fire someone
• licenciement (sec) : a firing
• licencier (économique) : to lay someone off (US); to make someone redundant (UK)

201221TDPA0413 37
Anglais appliqué aux affaires • Série 4

• licenciement (raison économique) : a layoff (US); a redundancy (UK)


• avantages ; indemnités ; allocations : benefits
• être responsable de : to be in charge of; to be responsible for
• un responsable : a manager
• gérer ; encadrer : to manage
• la gestion ; l’encadrement ; la direction d’une entreprise : the management
Faites attention aux « faux amis » suivants !! :
• to resign: démissionner →  a resignation: une démission
• to dismiss: licencier →  a dismissal: un licenciement

B. Working time changes


1. Flexible working time arrangements
The term “flexi-time” refers to a variety of working time arrangements that enable employees to
vary their daily working time. Employees can for example choose to work longer one day and
shorter another day. They usually clock in (pointer) so that their working hours are recorded.
Flexibility may be used by employers eager to adapt working hours to the workload (la charge de
travail), while it provides an excellent means to keep a balanced family life for employees. Although
both targets do not necessarily have to be incompatible, in some cases a win-win situation can
be achieved yet there is doubtless considerable potential for conflict.
Significant differences exist in the overall incidence of flexible working time arrangements prac-
tised in the European countries. While in Cyprus, Portugal and Greece, less than one third of
establishments offer some flexibility with regard to working hours, about two thirds of all estab-
lishments in Sweden, Latvia and Finland do so.
In Germany and Austria, flexible working times mostly imply the accumulation of hours and of
time taken off later on. In contrast, in southern European countries, the option to compensate for
accumulated hours with time off later on exists in less than half of the establishments offering
working time flexibility.

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To a large extent, these differences appear to be largely influenced by the different national insti-
tutional frameworks (cadres) and by cultural factors specific to each country.
While there is generally a broad consensus among the social actors about the mainly positive
effects of flexi-time, it may also lead to communication problems and increased pressure on
employees to adapt. In addition, flexibility schemes with a long time horizon can often lead to
greater self-exploitation, particularly among higher skilled employees.

2. Overtime
Overtime hours refer to those hours worked beyond the normal agreed (weekly or monthly) work-
ing hours. Although “overtime” is a widespread phenomenon in European establishments of all
sizes and sectors, it has become increasingly difficult to define and measure overtime and the
volume of overtime worked by individuals or within an establishment. A broad variety of flexible
working time arrangements, such as flexi-time, working time accounts or annualised hours, fur-
ther impedes (gêne) a straightforward distinction between “regular” and “overtime” hours.
Moreover, the limits and rules regarding the definition of extra hours vary between establishments.
Despite these difficulties, overtime hours are an important topic on the EU’s political agenda in
relation to labour market issues (such as reducing overtime hours in a situation of high unem-
ployment), health and safety at work (avoiding extraordinary long working hours) and work-life
balance. The following issues should be addressed:
• Is overtime an exceptional or a frequent phenomenon in the establishments surveyed (observés)?
• Are regular overtime hours likely to negatively affect the private life of employees although
some employees might welcome overtime hours in order to supplement their income?

38
UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

• Are overtime hours compensated for by time or by money?


• Do employees have any influence over whether or not they do overtime work? This is an ele-
ment of “time sovereignty” (prépondérance du temps) and affects work-life balance.
• What is the role and position of the formal employee representation (where such a body exists)
with regard to overtime?

a. Extent and types of overtime


The share of establishments in which overtime is worked is approximately equal in both the
industry (76%) and services (75%) sectors. In industry the existence of overtime hours is distrib-
uted relatively evenly over the various sub-sectors. In the services sector, overtime occurs sig-
nificantly more in transport and communications (85%) and in health and social work (84%),
while establishments in the hotels and restaurants sector are less frequently characterised by the
existence of overtime work (64%) compared with other sub-sectors. The relatively low incidence
of overtime hours in the hotel and restaurants sector could be attributed to the variations in the
workload (mostly unskilled work) in this sub-sector, which are frequently tackled using flexibility
instruments, such as the employment of temporary staff.

b. Compensation for overtime


From surveys among individuals, it appears that the majority of employees prefer to be compen-
sated for overtime work with time off rather than money. However, financial compensation is still
the most common form of compensation for overtime in the majority of the establishments sur-
veyed. Significant differences exist between EU countries. In the southern European countries,
as well as in Ireland, Luxembourg and the UK, and in the new central European Member States,
financial compensation is much more frequently used than time off. Compensation by time off is,
in turn, by far the most common form of compensation in Germany, Belgium, Denmark, Sweden
and the Netherlands. In the remaining countries, France, Austria and Finland the particular prev-
alence of one form of compensation is less clear, as both forms seem to occur on a roughly
comparable scale.
Furthermore, companies that view themselves as being financially healthy tend to financially
compensate for overtime hours. In companies that are less economically buoyant, compensa-
tion in the form of time off prevails. This is not a surprise, since a poor financial situation often,
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although not necessarily, implies a low level of plant (usine) utilisation. In such a situation, com-
pensation with time off can enable the management to avoid dismissals (licenciements).

c. Ability to choose whether to work overtime


A crucial issue in relation to work-life balance (équilibre entre la vie privée et le travail) is the ability
to influence working time patterns. It deals with the possibility of employees to volunteer to do
necessary overtime work and with their options for refusing overtime work.
The majority of managers state that they usually look for volunteers to do overtime work. In another
29% of the establishments, overtime work is partly done by employees volunteering for extra work
and partly by specific employees assigned to overtime work by their superiors. In 13% of all estab-
lishments in which overtime work occurs, employees do not have the option to refuse it.
The pressure to work overtime seems to be particularly intense in establishments in which over-
time is part of the working culture. Interestingly, according to the surveys, employers consider it
more a matter of course to demand (exiger) overtime from their employees if overtime is later
compensated by leisure time than if they are paid for overtime.

3. Part-time work
Part-time work is one of the most widely known forms of “atypical” working time arrangements
in Europe. In the past decade the share of part-time workers among the total workforce has
increased considerably in most European countries from about 14% in 1992 to about 18% in
recent years.

201221TDPA0413 39
Anglais appliqué aux affaires • Série 4

In theory, part-time work offers good opportunities for combining paid work with family or house-
hold obligations or with other activities outside of work (such as further education), since it gives
employees more time for their private responsibilities and interests than a normal full-time job.
However the compatibility of a part-time job with life outside of work strongly depends on the
structure of the part-time working regime. For instance, the financial conditions, social protec-
tion benefits (allocations), career prospects (perspectives de carrière), distribution of working
hours during the day or week, and many other factors largely determine whether part-time work-
ing options in an establishment are an attractive, or even viable alternative to standard full-time
work.
In practice, part-time working conditions vary considerably between establishments and even
workplaces within establishments. Recent surveys among individuals have also shown that
many full-time employees would like to temporarily switch to part-time hours but do not do so
because they fear it could be detrimental to their career.

a. Patterns of part-time work


The most common way of organising part-time work in establishments with 10 or more employ-
ees continues to be the “traditional” approach, where part-time work consists of a certain num-
ber of fixed hours every day. More than two thirds (69%) of all establishments employing part-time
workers organise part-time work in this way. Traditionally, working part-time in the mornings has
been the most popular option of this kind, since it enables parents to engage in paid work while
their children are in the crèche or at school. Other fixed patterns of part-time work, e.g. the pos-
sibility of working full-time only on certain days of the week or month, are particularly advanta-
geous for workers who are not constrained (contraints) by daily obligations (e.g. caring for
children after school), as it allows them to minimise their commuting time (temps passé dans les
transports pour se rendre au travail).

b. Characteristics of part-time workers


According to the survey, the most frequently mentioned category of employees who work part
time are mothers with pre-school or school age children (65%). Evidently, the need to care for
children is still one of the most immediate and common reasons for working part time. Women
are now nearly twice as likely to work part-time as men!

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Another specific group is “young people early in their working lives”. Part-time employment may
enable (permettre) them to access the labour market. They are only in about 10% of all establish-
ments in industry, while in the services sectors 24% of all establishments employ young job
starters

c. Prospects for promotion


One of the reasons given by employees for not switching (changer) from a full-time to a part-time
job, at certain periods of the life course, is the fear of suffering disadvantages at the workplace,
particularly fewer career prospects.
Many fear that reducing working hours is bad for one’s career. They consider that you have to do
more in less time. 39% of respondents fear that they will get fewer interesting tasks to do if they
reduce their working hours. 27% of the managers assess (estiment) that the career prospects of
part-time workers as being worse (either slightly or significantly worse).

4. Not just office work…


More and more workers are home-based today; they work from home, or they telecommute
(practice called “telecommuting”). Either because they have been laid off and have decided to
start up their own business from home or because the company they work for has offered this
option. The jobs are to be found in E-commerce, online work, telecommuting (working from dif-
ferent places including your home). One in five workers in the world telecommutes frequently,
and 10% work from home on a daily basis, a survey has recently found. There are many

40
UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

advantages such as reduced commuting of course, which greatly reduces stress, or being free
to organise one’s schedule, very important especially when you have a family. However, you have
to be extremely self-disciplined and motivated, and you may miss interaction with other people
and chats at the coffee machine. You can end up overworking or on the contrary not working
enough.

C. Working conditions
Working hours, as we have just seen, definitely define the environment in which one may work.
However, there are other key elements which can turn a job into a pleasurable place or into a
place of moral suffering and tensions:
• Safety and health protection must be a priority.
• Good relationship with hierarchy and with colleagues.
• The work-life balance should be promoted by Human Resources.
• Bullying and harassment should be banned.
• Promotion opportunities must be transparent and fair.
• Demanding performance at all costs will cause stress and anxiety.
• Risks of absenteeism when staff is not motivated or is under pressure.
• Staff may be pushed to commit suicide.
All in all, a safe, friendly and optimistic working environment is much more likely to make staff
more productive and loyal.

IV. Méthodologie : Writing a newsletter


The newsletter is a form of communication which more and more companies use today. It can
be internal or external. Both are sent by emails either to the staff (internal) or to the subscribers
(les abonnés) who may also receive it by post but that an extra cost that few organisations can
afford.
There can be weekly or monthly issues (numéros).
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A. External newsletters
They are sent – by the marketing department in charge of the firm’s communication – to sub-
scribers or to the customers who have left their email details to have more information about the
company’s offers so they are potential future clients.
The newsletter features various information including updates (dernières nouvelles, mises à jour)
about new products, new premises (locaux) or special discounts.
The readers are invited to click on links that take them to other sites or new windows.
The colours must be bright and flashy with eye-catching (accrocheur) photos, icons or
drawings.
Messages usually include catchphrases (accroches), puns (jeux de mots) or slogans. The com-
pany’s motto (devise) is emphasised.

B. Internal newsletters
All the employees can participate to the writing of their firm’s newsletter. The main editor may be
employed by the marketing or the Human Resources department.
It is sent to all the staff, it is a way to lift the barriers between departments.
It is also a way to reduce the number of emails which circulate in the company and which over-
load everyone’s inbox.
Newsletters are also meant to urge staff to visit the intranet too.
Just like for external newsletters, the layout (presentation ; configuration) of company’s newslet-
ter must be attractive enough to make employees want to spend a few minutes to read it or at
least check out if there is anything of interest for them.

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Information range from business news:


• Updates on a new product line, or on some innovation introduced in the industry in general.
• Updates on future events like exhibitions, fairs (salons) or seminars.
• Latest survey (enquête) results.
• Focus on a profile: either an employee or a whole department is described.
• Welcome message to new hires (recrues) or farewells to those leaving or retiring.
• Internal staff vacancies (offres d’emplois).
To non-business news:
• “How To” columns: tips on how to cook, how to be well-insured, how to stay fit etc.
• Social events like best article contest (concours), running contests with T-shirts bearing the
company’s brand.
• Quizzes.
• Updates on the new babies born, etc.

V. Exercices de compréhension

Exercice 14

Énoncé
Lisez le texte et faites les exercices de compréhension qui le suivent.

The online-coupon firm will have to move fast to retain its lead
Groupon has arrived in China. On March 16th the online-coupon firm’s new site there – a joint
venture with Tencent, the country’s biggest internet company – began offering daily deals such as
75% off the regular price of a trip to an indoor hot-springs resort. Initial signs were that Chinese
consumers will rush to purchase Groupon’s offers, as they have in many other parts of the world.
In 2009 Groupon was a virtual nobody, confined to just 30 American cities, with 120 employees,
2m subscribers and just $33m in revenues. By the end of 2010 it had become a global success,

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with more than 4,000 staff, 51m subscribers in 565 cities worldwide and $760m in revenues.
Yet amid all the excitement over the “world’s fastest-growing company ever”, as some have breath-
lessly described Groupon, words of caution can increasingly be heard. Even Andrew Mason, the
firm’s habitually cheerful boss, seems to harbour doubts. “By this time next year, we will either be
on our way to becoming one of the great technology brands”, he recently wrote in an internal
memo, “or a cool idea by people who were out-executed and out-innovated by others.”
The basic idea is nothing new. Consumers sign up to receive offers from local firms by e-mail each
day, ranging from restaurant meals to pole-dancing lessons, at discounts of up to 90%. But Grou-
pon made virtual bargains exciting by, first, having offers expire after just a few hours and, second,
cancelling them if they do not attract a minimum number of buyers. Although this rarely happens,
it induces buyers to spread the word among friends and family, boosting the demand.
Unlike lightly staffed but equally famous internet firms such as Facebook and Twitter, Groupon
needs an army of salespeople to negotiate deals with local businesses in each city it covers, and
a further set of bright young copywriters to write the funny e-mail messages it sends out to
consumers.
What makes Groupon really stand out, however, are its margins. It typically charges businesses half
of the discounted price of a voucher. Venture capitalists say they have never seen such impressive
numbers. This goes a long way towards explaining why the start-up was able to raise an impressive
$1.1 billion in financing and why, in December, Google was willing to pay an even more astounding
$6 billion for it. Mr Mason walked away from the deal. Yet, Groupon’s position is not as invicible as
it appears from its rapid growth and huge market share – more than 60% in America. To ward off
competition, Groupon will be forced to lower the share of revenue it keeps from its deals. •••/•••

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

•••/••• For starters, almost anyone can set up a daily-deals site. And many already have. There are hundreds
of clones in America alone, most specialising in certain product categories. To help consumers, there
is even a service, The Dealmap, which lists all the daily deals available in a city. More dangerously for
Groupon, big online firms have begun to enter the arena. In December Amazon invested $175m in
LivingSocial, the market’s number two, which is said to be in talks to raise a further $500m. And
Facebook, the world’s biggest social network, will soon start testing local discounts.
Groupon’s managers are aware of all this. Rob Solomon, its chief operating officer, believes that
the company can create competitive barriers to sustain its dominant position. One way it is doing
so is to make better use of all the data it collects, for instance to personalise deals and help local
businesses design their Groupon offers. In America Groupon already adapts some offers depend-
ing on the sex, location and buying history of a subscriber.
However, businesses grumble that the deals attract mainly bargain-hunters who do not spend
more than the coupon’s face value and do not become repeat customers. Although these prob-
lems may be fixed by designing the promotions better, there are some longer-term worries. Studies
have repeatedly shown that price discounts erode brand value. They may be good for giving busi-
nesses some exposure but the benefit of this is likely to vanish after a few such promotions.
Adapted from The Economist, November 2011.

I. Comprehension
Répondez par vrai, faux ou non mentionné. Justifiez les réponses Vrai/Faux à l’aide d’une cita-
tion précise du texte.
1.  The success of Groupon’s strategy of international expansion will depend on the Chinese
market.
2. Groupon has managed to develop a strong feeling of commitment to their firm from their staff.
3. Groupon’s CEO is concerned about the high level of competition in the sector.
4. Purchases with Groupon often fall through due to a lack of sufficient buyers.
5. Groupon has hired more staff for its marketing campaigns than any other social networks.
6. Thanks to Groupon, companies can save up to 50% on the cost of their coupons.
7. Groupon has set up a business model that has been copied by many start-ups in the USA.
8.  Some companies are asked to improve the quality of their advertising before featuring on
Groupon’s website.
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9. Buyers using Groupon rarely renew their purchases at the same retailers.
10.  The main advantage of working with Groupon is that businesses build up good publicity
about their products.

II. Version
Traduisez en français les paragraphes suivants :
• le 6e paragraphe, de « What makes Groupon really stand out… » jusqu’à « to pay an even more
astounding $6 billion for it. »
• le 8e paragraphe, de « Groupon’s managers are aware of all this. » jusqu’à « the sex, location
and buying history of a subscriber. »

III. Writing a memo


(≈ 10-15 lignes)
Vous êtes le/la responsable du service marketing d’une société et vous souhaitez mettre en
place l’organisation de votre stand au prochain salon professionnel annuel.
Ecrivez un mémo à l’attention de votre équipe afin de donner les instructions nécessaires à la
bonne tenue de cet événement.
Quels éléments devez-vous prévoir ?
Dans quels domaines votre personnel peut-il prendre des initiatives ?

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

IV. Expression personnelle en anglais


(≈ 15-20 lignes)
The “brain drain” (fuite des cerveaux) concerns not only developing countries today, but also big
firms that cannot retain their qualified staff.
• Describe the causes of the decision to leave a country or a company to go and work elsewhere.
• What measures can be taken to stop this tendency?

Corrigé

I. Comprehension
1. Faux. “Initial signs were that Chinese consumers will rush to purchase Groupon’s offers, as
they have in many other parts of the world.”
2. Non mentionné.
3. Vrai : “By this time next year, we will either be on our way to becoming one of the great techno-
logy brands”, […] “or a cool idea by people who were out-executed and out-innovated by others.”
4. Faux : “Although this rarely happens”
5. Vrai : “Unlike lightly staffed but equally famous internet firms such as Facebook and Twitter,
Groupon needs an army of salespeople to negotiate deals with local businesses in each city it
covers […] and a further set of bright young copywriters”
6. Faux : “It typically charges businesses half of the discounted price of a voucher.”
7. Vrai : “There are hundreds of clones in America alone”
8. Faux  : “for instance to personalise deals and help local businesses design their Groupon
offers.”
9. Vrai  : “bargain-hunters who do not spend more than the coupon’s face value and do not
become repeat customers.”
10. Faux : “Studies have repeatedly shown that price discounts erode brand value.”

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II. Version
Toutefois, ce qui distingue vraiment Groupon du reste, ce sont ses marges. Leur spécialité, c’est
de facturer aux entreprises la moitié du prix du coupon soldé. Les investisseurs en capital risque
s’accordent pour dire qu’ils n’ont jamais vu de chiffres pareils. Voilà qui aide à comprendre com-
ment la jeune entreprise a pu se voir octroyer un financement colossal de 1,1 milliard de dollars,
et pourquoi en décembre dernier Google était prêt à payer la somme encore plus conséquente
de 6 milliards pour l’acquérir.
Chez Groupon, les dirigeants sont conscients de tout cela. Rob Solomon, le directeur général,
estime que son entreprise peut ériger des barrières compétitives afin de conserver sa position
dominante. L’une des façons d’y arriver est de mieux utiliser les données qui sont recueillies, par
exemple pour personnaliser les offres et ainsi aider les petites sociétés à concevoir leurs
annonces sur Groupon. En Amérique, Groupon a déjà commencé à adapter certaines offres
selon le sexe, le lieu de résidence et l’historique d’achats des utilisateurs.

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

III. Writing a memo

From: Daniel Charlsden / Pamela Charlsden. Marketing director


To: Marketing Department of LuxuryStays
Date: 8 December 2011
Subject: International Quality Hotels Exhibition 2012
As you all know, the annual exhibition of the International Quality Hotels will be held in six months.
Last year was a success for our chain hotels and I am confident this year will live up to our expecta-
tions too, provided we all work hard enough.
We need to get organised on various levels:
• First for the booking: the cost for hiring a space for our stand has to be investigated. However,
make sure we get the position with the best visibility in the hall, whatever the price.
• There must be at least 6 representatives of LuxuryStays. It goes without saying that they must
be chosen among the best staff members. We’ll need a hotel manager, a concierge, a chief
housekeeper, a reservation manager, a bilingual receptionist and a chef.
• Please inform the Human Resources Department so they can start hunting for the best team
asap. If you have suggestions to make about who should go, feel free to let me know.
• Our new catalogues and advertising boards must be ready by next week when the department
committee has to select the most suitable kit for the event.
• I remind you that the trade fair will last three days, and please note that it will take place in Leeds
this year.
• Remember you are more than welcome to join me and my secretary on that trip.
Many thanks for your dedication to the project,
Daniel Charlsden / Pamela Charlsden

IV. Expression personnelle en anglais

Describe the causes of the decision to leave a country or a company to go and work else-
where.
What is called “brain drain” is the phenomenon of workers fleeing their country of origin to go
and work in another country where the conditions of working and more generally of living are
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite

much better. Commonly this is the case for workers coming from developing countries migrating
to Western countries.
This workforce is skilled; that’s why they are sure to find a job abroad, in a country that will pro-
vide not only higher wages, but a safer environment – there are many civil wars in Sub-Saharan
Africa- and better career opportunities. This tendency is to be found in healthcare in particular,
with a high demand for qualified doctors or nurses in rich economies that can benefit from a
cheaper labour supply coming from Eastern Europe or Africa. This is a win-win cooperation,
except for the country of origin that obviously loses its more skilled labour, which causes dra-
matic shortages in domains like healthcare or science.
Another example of brain drain is the case of Indian IT engineers who have been attracted by the
career prospects and challenging environment of the USA.
This flight of human capital is also affecting big firms today, as there is always the risk that their
talents may be lured by other competitors’ proposals.

Solutions to try and retain the skilled workforce:


For poor countries:
The main issue is poverty in these countries. Much more should be done by the national govern-
ments and by the international institutions to reduce it at all costs.
At the root of the problem, there is the crucial importance of education. So welfare must be a
priority (education and healthcare). By giving equal opportunities in access to education, these
countries will train more people to be qualified.

201221TDPA0413 45
Anglais appliqué aux affaires • Série 4

For businesses, the governments must restore a better entrepreneurial climate by reducing the
part of bureaucracy (called «  red tape  »), combating corruption and stopping interfering with
business management. Workers will feel more loyal to their country if its economic systems are
more transparent and if the prospects are brighter.
There should be more cooperation between developing and developed economies on the issue
of « human capital » so as not to « rob » the former of their economic lifeblood.

For firms:
Management has to create incentives (incitations) to retain its talents, such as:
Higher salaries, more perks (avantages en nature) like corporate nurseries, internal promotions,
training schemes, generous corporate social responsibility programmes…

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46
8

partie
I. GRAMMAIRE
Dans ce dernier module, nous terminons la présentation de l’emploi des auxiliaires, des prépo-
sitions et les verbes à particules.

A. Les formes négatives


1. « Some », « any », « no » et « not any »
Les tableaux ci-après présentent des expressions fréquemment utilisées qui commencent par
les mots : some (des ; quelques) ; any? (la forme interrogative de some) ; no (la forme négative),
et not… any (l’autre forme pour les négations).

a. « Some » et « any »? / « any »


À la forme interrogative, « some » (des ; quelques) se transforme en « any » :

« Some » « Any? »
someone; somebody (quelqu’un) anyone?; anybody? (quelqu’un ?)
something (quelque chose) anything? (quelque chose ?)
somewhere (quelque part) anywhere? (quelque part ?)
sometime (un certain moment ; un jour ou l’autre) anytime? (à un certain moment ?)
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sometimes (parfois ; de temps à autre) ever? (parfois ? ; déjà ? ; jamais ?)

Exemple
John: “Has anyone heard any news (des nouvelles) about the negotiations between manage-
ment (la direction) and the unions (les syndicats)?”
Arthur: “I’ve just heard some news!”
Points importants :
1. On utilise «  any?  » dans les questions à la place de «  some  » sauf dans les deux cas
suivants :
• Quand une question implique une offre polie (par exemple nourriture ou boisson) :
Would you like something to drink?
• Si l’on s’informe au sujet de quelque chose et que l’on s’attend à une réponse positive :
Do you have some sheets (feuilles) of paper and a pen?
2. « Some » et « any » peuvent aussi être la traduction de « en » :
• There is some chocolate cake left (qui reste). Would you like some?
3. Lorsqu’on emploie «  any  » dans une phrase affirmative, cela évoque la notion de
« n’importe… » :
• Call me anytime (n’importe quand) you need help or advice (conseil).
• In answer to my question he said « just anything » (n’importe quoi).
• Give it to anybody: Donne-le à n’importe qui.

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

4. « Sometime » (sans « s ») évoque un moment indéterminé dans le passé (au cours de) ou le
futur (un jour ou l’autre ; au courant de ; tôt ou tard) :
• I haven’t called my old co-workers (collègues), but I will sometime (un jour ou l’autre).
• We received information about the new rules (règles) sometime (au cours de) last month.
5. «  Sometimes  » (quelquefois  ; parfois  ; de temps à autre) évoque une répétition. Ce mot a
« ever? » comme forme interrogative.
Jim: “Do you ever see your colleagues from your previous job?”
Brenda: “Yes, sometimes.”
6. « Ever » peut aussi avoir le sens de « déjà » ou « jamais » :
• Have you ever been to Edinburgh?
• This is the best book that I have ever read!: C’est le meilleur livre que j’ai jamais lu.

b. « No »; « not… any »


En général, pour mettre un verbe à la forme négative, on attache « not » ou sa contraction « n’t »
à la fin de l’auxiliaire. « Will not » devient « won’t ».

Exemples
I didn’t go to the meeting.
Why won’t you do it?
He isn’t working today.
À la forme négative, « some » se transforme en « not… any » ou simplement « no ».
Ainsi, il y a deux façons de faire une phrase négative : soit on utilise la forme affirmative du
verbe suivie de « no » ou un mot négatif commençant par « no… », soit on utilise la forme
négative du verbe (auxiliary + « n’t ») plus un mot commençant par « any » :

No Not …any
no one, nobody (personne) not … anyone, not … anybody (personne)
nothing (rien) not … anything (rien)
nowhere (nulle part) not … anywhere (nulle part)

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at no time (à aucun moment) not … anytime (à aucun moment)
never (jamais) not … ever (jamais)

Exemples
We have received no news ou We haven’t received any news.
They did nothing! ou They didn’t do anything!
Points importants :
1. Attention à ne pas utiliser « not » + « no ». « Not » doit toujours être suivi par « any » :
• They didn’t do anything. (et non pas « They didn’t do nothing. »)
2. Au prétérit, il y a une différence de forme selon l’emploi de « no » ou « not any » :
• I received nothing = I didn’t receive anything.
Avec les verbes irréguliers, la différence entre les deux possibilités est plus frappante :
• They ate nothing = They didn’t eat anything.
• She spoke to no one = She didn’t speak to anyone.
3. « Jamais » et « jamais de la vie » peuvent se traduire par « never » ou par « not ever ». Mais la
forme interrogative « ever? » peut avoir le sens de « déjà ? » aussi bien que « jamais ? » :
Supervisor: “Have you ever used this type of machine?”
Worker: “No, not ever. Never.”
4. « À jamais » se traduit par « forever ».

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

5. La règle de « no » ou « not any » se retrouve dans la forme « almost no » et son alternative
« hardly any » :

almost nothing (presque rien) = hardly anything


almost never (presque jamais) = hardly ever
almost nobody/almost no one (presque personne) = hardly anybody/hardly anyone

Attention
Les expressions avec « hardly » sont employées avec « any » et « ever » (et non pas avec
« no » et « never »).

Exemples
They did almost nothing. ou They did hardly anything: Ils n’ont presque rien fait.
I almost never see him. ou I hardly ever see him. (et non « hardly never »)
6. « Without » (sans), le contraire de « with » (avec), est un concept négatif et doit être utilisé avec
« any » plutôt qu’avec « not ».

Exemples
I arrived without anything = I arrived with nothing.
They left without saying goodbye to anyone (et non « to no one »).
7. Quand le verbe « have got » est suivi par « no » ou « any », il est fréquent de laisser tomber le
mot « got ».

Exemples
He hasn’t any time to see you now. (= He hasn’t got any time…)
Have you anyone who can advise (conseiller) me? (= Have you got anyone…?)
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Exercice 1

Énoncé

TRAVAIL À FAIRE
Changez ces phrases négatives en leurs formes alternatives :
1. They contact nobody.
2. We will do nothing.
3. They have gone nowhere.
4. I never see her.
5. They contacted nobody.
6. We did nothing yesterday.
7. They went nowhere last weekend.
8. I never saw her.
9. They almost never go to the movies. = They hardly … go to the movies.
10. They succeeded with no help from anyone. = They succeeded without … help from anyone.

Corrigé
1. They don’t contact anybody.
2. We won’t do anything.
3. They haven’t gone anywhere.

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

4. I don’t ever see her.


5. They didn’t contact anybody.
6. We didn’t do anything yesterday.
7. They didn’t go anywhere last weekend.
8. I didn’t ever see her.
9. They hardly ever go to the movies.
10. They succeeded without any help from anyone.

2. Résumé des formes comportant « some », « any », « no » et « every »


Ci-après, vous trouverez un tableau qui résume les expressions fréquentes qui comportent
«  some  », «  any  », «  no  » et aussi «  every  ». Mais d’abord, quelques précisions sur les mots
« every » et « all ».

a. « Every » et « all »
« Every » est un mot au singulier tandis que « all » (aussi « all the ») est un pluriel :

Every All
Everyone, everybody (tout le monde, chaque personne) all (the) people (toutes les personnes)
everything (tout(e)(s), chaque chose, tout ce que) all (the) things (toutes les choses)
every time (à chaque fois) at all times (à tous les moments)
always (toujours)

Faites attention : « every » ne peut être employé qu’avec un nom et un verbe au singulier ;
« all » ne s’emploie qu’avec un nom et un verbe au pluriel :
• Everyone we’ve invited is coming. ou All the people we’ve invited are coming.
• Everything necessary has been done. ou All the necessary things have been done.

b. Tableau des expressions avec « some », « any », « no » et « every »

People Things
someone/somebody something

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anyone?/anybody? anything?
no one/nobody nothing
not anyone/not anybody not anything
everyone/everybody everything
Places Time
somewhere sometimes/sometime
anywhere? anytime?
nowhere at no time; never
not anywhere not at any time; not ever
everywhere every time; always

3. Autres expressions négatives : « neither », « nor » et « none »

a. « Either… or »; « neither… nor »


La traduction de « soit… soit » et « ou… ou » est « either… or ». Dans cette expression le pre-
mier mot doit toujours être « either » et le deuxième doit être « or ». Dans une phrase comportant
une succession de « ou », tous les choix possibles après le premier doivent être précédés par
« or ».

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UE 122 • Anglais appliqué aux affaires

Exemples
We must fill (pourvoir) this position either by promoting an in-house (interne) employee or by
recruiting someone new from outside the company.
The company has offered me an expatriate assignment, either in the US, or in the UK, or in
Canada.
La forme négative est « neither… nor… nor … » (ni… ni ….). Notez que « neither » remplace le
mot « not » pour rendre la phrase négative. La forme « not… either… or » peut remplacer « nei-
ther… nor ».

Exemples
I would like to go to neither the US nor Canada, because they’re both too far from France.
I wouldn’t like to go to either the US or Canada.

b. « Neither of them », « none of them »


L’expression « ni l’un, ni l’autre » a plusieurs traductions possibles :
• Pour des choix comportant deux possibilités, « ni l’un, ni l’autre » peut se traduire par « neither
one, nor the other », ou par « neither one », ou par « neither of the two », ou par « neither
of them », ou simplement par « neither ».
Manager: “Which of the two jobs would you accept?”
Employee: “Neither one, I’m afraid.”
• « None of them » (aucun d’eux) est utilisé pour les choix de trois (ou plus) possibilités :
Manager: “Which of these three positions (postes) would you choose?”
Employee: “None of them.”
« Not any of them » est aussi employé.

4. La différence entre « mustn’t » et « don’t have to »


Beaucoup de contresens résultent de la confusion entre « mustn’t » et « don’t have to ». Avant
de présenter ces différences, regardons encore une fois les traductions du verbe «  devoir  »
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quand on parle des obligations et de la nécessité (voir les séries 1 et 2).

a. Les traductions de « devoir » dans le sens de l’obligation et de la nécessité


Nous avons déjà vu que « devoir » et également « avoir à » peuvent être traduits en anglais de
trois façons différentes : en utilisant les verbes « must », « have to », et « have got to ». La
seule différence entre les trois est la structure grammaticale et non le sens.
Par conséquent, la phrase «  Nous devons embaucher quelqu’un.  » aura les trois traductions
possibles suivantes, tout comme « Nous avons à embaucher quelqu’un. » :
• We must hire someone.
• We have to hire someone.
• We’ve got to hire someone.
Ces trois tournures de phrases peuvent également correspondre à l’expression française «  Il
faut que + subjonctif ». Ainsi la phrase « Il faut que nous embauchions quelqu’un. » pourra se
traduire soit par la forme impersonnelle « It’s necessary for us to hire someone », soit exacte-
ment comme ci-avant :
• We must hire someone.
• We have to hire someone.
• We’ve got to hire someone.
Ce qui donnera, à la forme interrogative, les trois questions équivalentes :
• Must we hire someone?
• Do we have to hire someone?
• Have we got to hire someone?

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Anglais appliqué aux affaires • Série 4

Rappel
1. Faites attention de ne pas utiliser « to » après « must » (on ne peut pas dire « must to »).
2. Dans les formes affirmative et interrogative, « must », « have to » et « have got to » sont
équivalents et expriment tous les notions d’obligation ou de nécessité.

b. La différence entre « mustn’t » et « don’t have to »


En revanche, à la forme négative, « mustn’t » est complètement différent de « don’t have to »
et « haven’t got to » :
1. « Mustn’t » exprime l’interdiction, l’obligation de ne pas faire (il ne faut pas faire) :
• We mustn’t go over the budget: Il ne faut pas dépasser le budget.
• You mustn’t ask your staff to work overtime: Vous ne devez pas demander à votre équipe de
faire des heures supplémentaires.
2. « Don’t have to » exprime le manque d’obligation (vous n’êtes pas obligé) :
• We don’t have to work tomorrow. It’s a legal holiday (UK: a bank holiday).
Nous n’avons pas à travailler demain. C’est un jour férié.
• You don’t have to tell me the news. I already know.
Il n’est pas nécessaire de me dire les nouvelles. Je suis déjà au courant.
• Beatrice doesn’t have to accept the assignment. She’s free to accept or to refuse.
Béatrice n’est pas obligée d’accepter la mission. Elle est libre d’accepter ou de refuser.
3. « Haven’t got to » a exactement le même sens que « don’t have to ». On peut donc redire
les phrases précédentes ainsi :
• We haven’t got to work tomorrow. It’s a legal holiday.
• You haven’t got to tell me the news. I already know.
• Beatrice hasn’t got to accept the assignment. She’s free to accept or to refuse.
Fréquemment, la justification du choix de « mustn’t » ou de « don’t have to » se clarifie seulement
par la phrase qui suit. Étudiez bien ces deux exemples et les précisions apportées par la deu-
xième phrase dans chaque cas :
Cas n° 1
You mustn’t tell anyone. It’s confidential.

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(You mustn’t: Vous ne devez pas ; il ne faut pas, vous êtes obligé de ne pas)
Cas n° 2
You don’t have to tell anyone. Everyone already knows!
(You don’t have to/You haven’