FINANCE ISLAMIQUE PAR : Rachid Marouad Rapport comparatif entre le banque islamique et le banque classique
Définition :
Banque : Une banque est un établissement de crédit qui a reçu un
agrément de la part de l'Autorité de contrôle prudentiel.
Le rôle principal des banques consiste à assurer la gestion des moyens
de paiement.
Banque de dépôt, banque d'investissement et de financement, banque
privée : il existe plusieurs types d'établissements de crédit.
La définition traditionnelle des banques est concurrencée par celle de
« néo-banque » (ou banque digitale) dont les produits et les offres ne sont accessibles qu'à travers un contact numérique.
Banque islamique : Système bancaire fondé sur les principes de la loi
islamique (charia). Les deux principes fondateurs du système bancaire islamique sont le partage des gains et des pertes et, surtout, l’interdiction de toucher et de verser des intérêts. La collecte d’intérêts n’est pas permis par le droit musulman. Exemple de méthode de partage des gains et des pertes : pour certains types de prêts, l’emprunteur doit seulement rembourser la somme due au prêteur, mais l’emprunteur peut choisir de régler une petite somme d’argent ayant valeur d’indemnité. Étant donné que ce système bancaire trouve ses racines dans les préceptes de l’Islam, toutes les décisions des banques suivent cette éthique. On peut donc considérer que la finance islamique est une forme d’investissement éthique. Par exemple, il est prohibé (haram) d’investir dans certains secteurs comme le jeu, les spiritueux, les jeux d’argent ou l’élevage porcin. La Banque islamique de Dubaï est connue pour avoir été la toute première banque islamique, fondée en 1975. Les avantage des banque :
1. Les établissements classiques disposent d’agences physiques
réparties sur le territoire leur permettant de construire une relation de proximité avec leurs clients. 2. Les clients peuvent bénéficier d’un conseiller dédié pour les accompagner au quotidien mais aussi dans leurs projets de vie. 3. Les gammes de produits sont plus étoffées que chez les banques en ligne. 4. Les grandes filiales bancaires dont on peut citer la Banque Postale, la Banque Populaire BNP Paribas, le Crédit Agricole, la Caisse d’épargne, le CIC, la Société Générale… bénéficient d’une forte notoriété. 5. Les services de banque à distance développés par ces établissements sont particulièrement performants. 6. Elles sont accessibles à tous les résidents français.
Les inconvénients des banque :
1. Les tarifs appliqués par ces établissements sont élevés et plus
particulièrement les frais de tenue de compte, la cotisation à une carte de paiement ou les frais liés aux incidents dont les découverts. 2. Les grilles tarifaires souffrent d’une complexité et parfois d’un manque de transparence qui rend la comparaison entre les banques difficile. 3. Le service de banque à distance, malgré son efficacité propose des prestations limitées. 4. La rencontre avec le conseiller est soumise aux disponibilités de celui-ci avec des horaires restreints. Ainsi, le contact peut prendre un certain temps.
Les avantages des banque islamique :
Les financements islamiques offrent beaucoup d’avantages aux
PME surtout à cause du caractère plus social des banques islamiques par rapport à la plupart des banques. En général, les banques islamiques tiennent compte des éléments indépendants des actions et de la volonté de l’entrepreneur et qui peuvent influencer les résultats provoquant ainsi des perturbations dans le remboursement des prêts. Dans ces cas les banques islamiques ont souvent l’habitude de rallonger les délais de remboursement.
L’absence de taux d’intérêt constitue aussi un avantage pour les
PME car en lieu et place de l’intérêt les banques islamiques optent pour un partage des profits mais aussi des pertes. Ce partage ne concerne que les résultats après déduction de toutes les charges y compris la rémunération de l’exploitant. En plus la clé de répartition n’est pas imposée par la banque mais plutôt déterminée par négociation entre les parties prenantes. Dans les financements islamiques les banques assument autant de risques que leurs clients dans les projets et cela à cause du principe selon lequel c’est celui qui est à même d’assumer les risques qui doit le faire. Les banques islamiques agissent ainsi sauf si les pertes sont dues à des fautes de gestion de l’entrepreneur (négligence, mauvaise foi…).
Les inconvénients des banques islamiques :
Le premier des inconvénients liés aux financements islamiques est
que les banques islamiques refusent de financer les activités dont la licéité du point de vue de la Sharia’a n’est pas prouvée. Certains projets doivent obtenir l’approbation du comité de Sharia’a pour bénéficier du financement des banques islamiques.
Il peut arriver que l’activité financée soit « halal » mais engendre
indirectement ou directement une autre activité qui ne respecte pas la Sharia’a. Tout ceci fait que les montages financiers comprenant une part islamique sont très difficiles à mettre en œuvre, nécessitant souvent l’intervention de spécialistes du droit islamique et des financements islamiques. Ce qui peut avoir pour conséquence une augmentation du coût final du projet. Dans le cadre de financement de projets les banques islamiques exigent souvent la preuve de rentabilité prévisionnelle très élevée avant d’accorder leur financement. Et si le projet est jugé risqué ou si la banque n’a pas une excellente relation et qui datent de plusieurs années avec l’entrepreneur, les garanties peuvent être très élevés (hypothèque en général). Etant donné que les banques islamiques prennent plus de risques que les banques, elles exigent un dossier solide et du promoteur, de l’expérience et la maîtrise de son domaine d’activité.
Comparaison général entre les banques classique et les banques
islamique :
La finance islamique
Tout comme la Finance conventionnelle, la Finance islamique traite
les opérations d’investissement, de commerce, de transactions, de prêt et de produits financiers 100 % Halal. Ainsi, comme son nom le laisse supposer, la Finance islamique respecte les préceptes de la religion musulmane – qui compte plusieurs millions de pratiquants en France, tout en s’adressant à un public sans distinction de religion et de couleur. Concrètement, le consommateur qui choisit de confier son argent à la finance islamique est protégé des intérêts (Ribâ), de la spéculation (Maysir et Qimâr), de l’incertitude (Gharar) et l’illicite (Haram). En Finance islamique, les banques ont l’interdiction formelle d’investir l’argent qui leur a été confié dans des domaines Haram, tel que l’industrie du tabac, pornographie, érotisme, l’industrie de l’alcool et du vin (et bien sûr les drogues), les jeux de hasard, l’industrie porcine et de l’alimentaire non licite, l’armement (exception faite pour les États), l’industrie bancaire (excepté l’industrie bancaire islamique), etc. Plus clairement, la Finance islamique cherche à simplifier l’accès à l’argent pour les musulmans et non-musulmans qui souhaitent : 1) Le partage de risque, 2) La matérialité des échanges, 3) L’absence de pénalités de retards de remboursement 4) Et le non-financement des transactions interdites par les préceptes de la religion musulmane. Pour résumer, la Finance Islamique est une alternative qui permet la répartition juste de la richesse et de la prospérité grâce à des activités commerciales et d’investissements moralement acceptables, dans un esprit participatif et éthique. Ce principe se rassemble sous l’appellation des 3P : partage – pertes – profits ! La Finance conventionnelle :
En finance conventionnelle, les décisions sont prises pour
optimiser le principe de risque-rentabilité, plus connues sous le terme de « performance ». De plus, une banque conventionnelle paie des intérêts à ses épargnants tout en percevant des intérêts à son tour, sur les crédits qu’elle prête : il s’agit des revenus de la banque ! Pour résumer, la finance conventionnelle pratique : 1) Les produits dérivés financiers 2) La spéculation 3) Les intérêts (sur l’épargne, les crédits, les pénalités) 4) Les produits dérivés qui jouent le rôle d’assurance 5) Le profit à court terme