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DCG
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SESSION 2008
Annexe A : Tableau des soldes intermédiaires de gestion(à rendre avec la copie) .................................page 10
Annexe B : Tableau simplifié de flux (à rendre avec la copie) ................................................................. page 11
DOSSIER 2
Annexe 6 : Projet d'investissement et financement… .......................................................................................page 9
DOSSIER 3
Annexe 7 : Emprunt obligataire du Crédit Agricole ........................................................................................ page 9
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs hypothèses,
il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
La SATIM (Société Anonyme des Technologies de l'Imagerie Micro - Ondes) est spécialisée dans la
conception, la fabrication et la commercialisation de systèmes multi - capteurs à balayage électronique
destinés à visualiser en temps réel des champs d'ondes électromagnétiques. Les produits de l’entreprise
sont utilisés dans les domaines des radiocommunications, de l'automobile, de l'aéronautique et de la
défense.
La SATIM s’inscrit dans une dynamique de croissance forte en imposant progressivement sa technologie
à des marchés de plus en plus réceptifs à l’apport de son savoir faire.
Première partie - Les outils du diagnostic financier proposés dans cette étude
1. Calculer les soldes intermédiaires de gestion à l’aide de l’annexe A (à rendre avec la copie).
2. Indiquer les principaux retraitements des soldes intermédiaires de gestion préconisés par la
Centrale des Bilans de la Banque de France. Préciser la justification de chacun d’entre eux.
5. Calculer l’Excédent de trésorerie d’exploitation pour les exercices 2006 et 2007. Indiquer si son
évolution traduit un effet de ciseaux. Justifier votre réponse.
M. Barrot a pris connaissance de votre étude sur l’activité et la trésorerie d’exploitation. Satisfait de votre
travail, il voudrait l’étendre à l’ensemble de la trésorerie. Il souhaite que vous complétiez le tableau de
flux simplifié qui n’a pu être terminé par votre prédécesseur pour l’année 2007.
1. Compléter le tableau de flux simplifié (annexe B à rendre avec la copie) sachant que les valeurs
mobilières de placement sont assimilées aux disponibilités et que les intérêts courus sont
retraités.
Pour terminer votre étude, M. Barrot souhaite disposer d’un diagnostic financier sur la situation de son
entreprise. Pour répondre à sa demande, vous vous appuierez sur les résultats obtenus précédemment ainsi
que sur l’ensemble des documents et informations complémentaires mis à votre disposition.
Travail à faire
3. Quels autres domaines aurait-on pu également aborder dans le cadre d’un diagnostic financier ?
Monsieur Barrot envisage de réaliser un nouveau processus de production dans le domaine des radios -
communications au début 2008.
A l’aide de l’annexe 6 :
Travail à faire
2. Pour les années 2008 à 2010, présenter le plan de financement de ce projet sans tenir compte des
financements externes.
6. D’une manière générale, quelles raisons peuvent pousser un dirigeant à privilégier l’emprunt
comme mode de financement externe des investissements ?
Devant la baisse des marchés financiers consécutive à la remontée des taux long terme, Monsieur Barrot
émet le vœu de transférer une partie des VMP de son entreprise du marché des actions au marché
obligataire car il le considère comme moins risqué. Il a particulièrement remarqué un emprunt Crédit
Agricole à remboursement in fine et au pair. Il vous pose certaines questions à son sujet.
A l’aide de l’annexe 7 :
Travail à faire
A la date du 1er avril 2008, immédiatement après le versement du coupon, le cours de l’obligation s’élève
à 97,06.
S Créances rattachées à des participations Provisions Provisions pour risques 130 000 120 000
E Titres immobilisés de l'activité de portefeuille Provisions pour charges
Autres titres immobilisés TOTAL II 130 000 120 000
Préts
Autres immobilisations financières 100 000 25 000 75 000 100 000 15 000 85 000 Dettes financières
TOTAL I 8 413 380 2 522 000 5 891 380 9 163 380 3 342 000 5 821 380 Emprunts obligataires convertibles
Stocks et en-cours Autres emprunts obligataires
A Matières premières et autres approvisionnements 200 000 - 200 000 221 520 - 221 520 Emprunts et dettes auprés des ètablissements de crèdit (1) 2 856 000 3 456 000
C En-cours de production (biens et services) D Emprunts et dettes financières divers
T Produits intermèdiaires et finis 232 500 50 000 182 500 194 260 50 000 144 260 E Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
I Marchandises T Dettes d'exploitation
F Avances et acomptes versés sur commandes T Dettes foumisseurs et Comptes rattachés 213 200 190 000
Créances d'exploitation E Dettes fiscales et sociales 10 080 8 280
C Créances Clients et Comptes rattachés 656 960 130 460 526 500 427 000 85 000 342 000 S Autres dettes d'exploitation
I Autres créances d'exploitation Dettes diverses
R Créances diverses 420 000 - 420 000 270 000 - 270 000 Dettes sur immobilisations et Comptes rattachés 233 200 170 000
C Capital souscrit - appelé, non versé 20 000 - 20 000 - - - Dettes fiscales (impôts sur les bènéfices) 250 000 225 000
U Valeurs mobilières de placement Autres dettes diverses
L Actions propres Instruments de trésorerie
A Autres titres 655 000 25 000 630 000 584 220 30 000 554 220 Produits constatés d'avance
N Instruments de trésorerie TOTAL III 3 562 480 4 049 280
T Disponibilités 20 590 - 20 590 250 000 - 250 000
Charges constatées d'avance Ecarts de conversion Passif
TOTAL II 2 205 050 205 460 1 999 590 1 947 000 165 000 1 782 000 TOTALGENERAL 7 890 970 7 603 380
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des emprunts
Ecarts de conversion Actif (1) Dont concours bancaires courants et soldes crèditeurs de banques 200 000 -
TOTAL GENERAL 10 618 430 2 727 460 7 890 970 11 110 380 3 507 000 7 603 380
Solde créditeur = bénéfice 753 890 662 000 Solde débiteur = perte 0 0
TOTAL GÉNÉRAL 5 325 060 4 510 190 TOTAL GÉNÉRAL 5 325 060 4 510 190
• Les intérêts courus sur emprunts s’élèvent à 56 000 € pour 2006 et 70 000 € pour 2007.
Le BFRE représentera 100 jours de chiffre d'affaires HT en 2008. Il devrait se maintenir au même niveau
en 2009 et 2010.
Il sera versé aux actionnaires un montant de dividendes de 39 750 € en 2009 et 36 000 € en 2010.
Pour financer son investissement, l'entreprise contracte un emprunt de 300 000 € en début de 2008 au
taux de 5 % remboursable par annuités constantes sur 5 ans. Elle procède à la même date à une
augmentation de capital d’un montant de 450 000 €.
Extrait de presse en date du lundi 1er octobre 2007, concernant l’emprunt obligataire du Crédit Agricole
remboursable au pair et in fine le 31 mars 2011 :
Date du
Cours Cours du Coupon
Code ISIN Valeur prochain
précédent jour couru
coupon
4,90 % - 03/2011
FR0000186223 98,71 98,76 2,497 31/03/2008
Nominal 1 000 €
Première partie : Les outils du diagnostic financier proposés dans cette étude
La croissance du chiffre d’affaires a entraîné une baisse de l’ETE entre 2006 et 2007 et l’on peut se
demander si cette évolution ne traduit pas un effet de ciseaux. Le tableau ci-dessous apporte des
éléments de réponse.
2007 2006
CA 4 362 000 3 929 500
EBE (1) 2 207 020 1 975 750
EBE / CA 50,60 % 50,28 %
BFRE 866 180 654 500
BFRE / CA 19,86 % 16,40 %
Variation du BFRE (2) 221 680 - 154 000
ETE (1) – (2) 1 985 340 2 129 750
Il convient de préciser que l’effet de ciseaux est un risque qui se manifeste dans les entreprises qui
connaissent une forte croissance du chiffre d’affaires et dont le ratio BFRE/CA est nettement supérieur
au ratio EBE/CA.
Bien que le niveau de l’ETE ait baissé de 6,8 % entre 2006 et 2007, l'entreprise n'est pas dans une
configuration d'effet de ciseaux car le ratio EBE/CA est ici 3 fois supérieur au ratio BFRE/CA.
Par contre, le poids du BFRE augmente plus que proportionnellement au CA ce qui, à terme, peut être
dangereux et pourrait, si le phénomène était confirmé, provoquer un effet de ciseau.
(4) Variation du BFR lié au financement : il s’agit de la variation du capital appelé, non versé
c. L’endettement financier
L'entreprise est en phase de désendettement de 24 % avec une capacité de remboursement légèrement
insuffisante. Elle dispose, par contre, d’une bonne capacité d’endettement. Elle a privilégié cette année le
financement par fonds propres et l'autonomie financière s’en trouve ainsi renforcée.
d. L’évolution de la trésorerie
La trésorerie s’est nettement dégradée (- 43 %) au cours de l’exercice mais reste malgré tout excédentaire en fin
d’exercice.
3. Quels autres domaines aurait-on pu également aborder dans le cadre d’un diagnostic financier ?
Parmi les autres points qu’il serait possible d’aborder, il convient notamment de retenir :
- les investissements réalisés : L'entreprise renouvelle bien ses immobilisations d'exploitation ce qui est
bon pour l'avenir et s'est même lancée dans un programme d'investissements de croissance de façon
significative (91 % environ des investissements de l’exercice).
- l’évolution des postes constitutifs du BFRE : les stocks ont été bien gérés mais les créances
d'exploitation sont très mal contrôlées (+ 54 % contre 11 % de hausse du CA HT).
Les dettes d'exploitation ont augmenté proportionnellement au chiffre d’affaires HT ce qui a permis à
l'entreprise de bénéficier favorablement du crédit fournisseurs.
- La rentabilité économique de l’investissement.
- Le taux d’obsolescence des investissements…
Conclusion :
Il s'agit d'une entreprise à fort potentiel qui ne devrait pas avoir trop d'inquiétudes pour l'avenir mais qui doit
surveiller de près le poste clients.
Plan de financement pour les années 2008 à 2010 sans prise en compte des
financements externes
6. D’une manière générale, quelle raison peut pousser un dirigeant à privilégier l’emprunt comme
mode de financement externe des investissements ?
Recourir à l’emprunt permet à une entreprise de bénéficier de l’effet de levier financier à condition que la
rentabilité de l’investissement avant financement soit supérieure au taux d’intérêt après impôt.
1 1 6% 3
Valeur théorique 4.9 1000 (1 r ) 3 97.06
6%
La valeur de l'obligation a diminué car les taux ont augmenté.
Matériel autorisé :
Une calculatrice de poche à fonctionnement autonome sans imprimante et sans aucun moyen de
transmission, à l'exclusion de tout autre élément matériel ou documentaire (circulaire n° 99-186 du
16/11/99 ; BOEN n°42)
Document remis au candidat :
Le sujet comporte 13 pages numérotées de 1/13 à 13/13, dont 1 annexe à rendre notée A.
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
Le sujet se présente sous la forme de 3 dossiers indépendants
Page de garde............................................................................................................................ page 1
Présentation du sujet ...................................................... ........................................................ page 2
DOSSIER 1 - Diagnostic financier ................................ (8 points ) ...................................... page 2
DOSSIER 2 - Investissement .......................................... (8 points) ....................................... page 3
DOSSIER 3 - Gestion du risque de change .................. (4 points) ....................................... page 4
________________________________________________________________________________________
DOSSIER 2
Annexe 5 - Données de la société METALUX pour le calcul du besoin en fonds
de roulement normatif ................................................................................................................... page 11
Annexe 6 - Données moyennes du secteur d’activité ................................................................... page 11
Annexe 7 - Caractéristiques du projet d’investissement............................................................. page 12
DOSSIER 3
Annexe 8 - Renseignements pour l’établissement de la position de change le 28 mai 2008 ....... page 12
Annexe 9 - Propositions de couverture de risque de change sur la vente au client japonais ........ page 12
NOTA : l’annexe A doit obligatoirement être rendue avec la copie.
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
La société CALORA est une entreprise de la région « Rhône Alpes », qui fabrique des composants
spécialisés tels des chauffages pour véhicules, et plus généralement des équipements adaptés au
froid, utilisés principalement par un grand groupe industriel. Elle a connu jusqu'alors une croissance
satisfaisante, liée au chiffre d’affaires réalisé avec ce groupe. Celui-ci est, en 2008, particulièrement
affecté par le ralentissement général de l’activité, ce qui n’est pas sans conséquences sur la société
CALORA.
Au cours de l'année 2008, le dirigeant de CALORA, constate une baisse de l’activité et s'en
inquiète.
Le dirigeant désire connaître la situation de l'entreprise et suivre de près l’évolution des résultats et
de la trésorerie.
La société CALORA effectue jusqu’à ce jour une analyse financière dans le cadre du Plan
comptable général (PCG). Ainsi, un calcul de soldes intermédiaires de gestion est déjà établi.
Le dirigeant se demande si l'analyse proposée par la Centrale des bilans de la Banque de France
(CDB) ne serait pas mieux adaptée.
Travail à faire
2. Calculer pour les années 2007 et 2008, la valeur ajoutée « centrale des bilans » (CdB) et le
résultat brut d’exploitation (RBE). Commenter l’évolution de ces soldes en les comparant
aux montants de la Valeur ajoutée et de l’Excédent brut d’exploitation (EBE) présentés
dans l'annexe 2.
3. Justifier les retraitements de l’information financière effectués pour obtenir les soldes
calculés à la question précédente.
Le tableau de financement de l’exercice 2008 a été construit selon les préconisations du PCG. Le
dirigeant de la société souhaite que le diagnostic soit complété par une véritable analyse de la
trésorerie. De ce point de vue, le tableau de flux de la Centrale des bilans de la Banque de France
semble bien adapté.
Travail à faire
DOSSIER 2 - INVESTISSEMENT
La société METALUX est une société à responsabilité limitée spécialisée dans l’étude et la
réalisation de produits d’équipements divers.
Après des années difficiles, la société est depuis quatre ans dans une phase de croissance grâce à
une forte politique de diversification. Cependant, la société connaît des difficultés de trésorerie.
Travail à faire
1. À quoi peut servir d'une façon générale la détermination du besoin en fonds de roulement
normatif ?
3. Commenter le résultat obtenu et indiquer les mesures qui pourraient être envisagées pour
améliorer la situation.
Après avoir créé des biens d’équipements ménagers et industriels, l’entreprise investit depuis peu
dans les équipements sportifs.
La société souhaite compléter sa gamme de fabrication dans le domaine du sport. Par conséquent,
elle envisage de réaliser, début 2009, un investissement afin de produire une nouvelle ligne
d’articles. Son dirigeant vous confie les études préalables relatives à ce dossier.
Travail à faire
A l'aide de l'annexe 7 :
2. Présenter le tableau de calcul des flux nets de trésorerie liés à l’investissement pour les
années 2009 à 2012.
La société anonyme BIONIC est un acteur important du secteur de la chimie fine. Son ambition est
de se développer à l'international.
Le marché américain est de plus en plus important pour la société BIONIC. Outre des flux de
commandes clients et fournisseurs libellés en dollars (USD), celle-ci doit gérer les relations
financières avec une filiale de production récemment implantée aux Etats-Unis.
Travail à faire
A l'aide de l'annexe 8 :
3. Le 28 mai 2008, 1 euro étant égal à 1,4328 USD , calculer en euros la position de change en
dollars ce jour là.
4. Calculer, en euros, le gain ou la perte potentiel(le) dans les deux hypothèses suivantes au
moment du dénouement :
- première hypothèse : 1 € = 1.3025 USD ;
- deuxième hypothèse : 1 € = 1.5921 USD.
Le 28 mai 2008, la société BIONIC a conclu un contrat de vente avec un client japonais pour un
montant de 26 900 000 JPY, à régler dans 120 jours, le 30 septembre 2008. Compte tenu des
conditions de concurrence particulièrement sévères, l’entreprise a été obligée d’accepter un
règlement en yens. Le trésorier de la société, craignant une évolution défavorable du yen par rapport
à l’euro, demande à l’une de ses banques de formuler ses propositions de couverture. La banque lui
propose une opération de change à terme ou une opération sur option de change.
Travail à faire
A l’aide de l’annexe 9 :
- Aucun transfert de charges n’a eu lieu au cours des exercices 2008 et 2007
- La société a bénéficié en 2007 d’une subvention d’exploitation pour insuffisance de prix de
vente.
- Contrat de location-financement :
La société a souscrit début 2008 un contrat de location-financement concernant une
machine-outil. La durée de ce contrat est de 6 ans.
Cet équipement, d’une valeur de 54 000 €, aurait fait l’objet d’un amortissement linéaire sur
6 ans, s’il avait été acquis en pleine propriété.
Contenu des postes « variation des autres débiteurs » et « variation des autres créditeurs » du
tableau de financement :
La variation des autres débiteurs contient uniquement la variation des valeurs mobilières de
placement.
La variation des autres créditeurs contient uniquement la variation des dettes sur immobilisations.
Exercice 2008.
Emplois stables
Distributions mises en paiement au cours de l’exercice 13 261
Acquisitions d'éléments de l’actif immobilisé
Immobilisations incorporelles 7 200
Immobilisations corporelles 92 068
Immobilisations financières 52 200
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Réduction des capitaux propres
Remboursement de dettes financières 56 068
Total des emplois stables 220 797
Variation du fonds de roulement net global (ressource nette) 30 186
Ressources stables
Capacité d'autofinancement de l’exercice (1) 92 875
Cessions ou réductions d'éléments de l’actif immobilisé
Cessions d'immobilisations :
- incorporelles
- corporelles 42 388
Cessions ou réductions d'immobilisations financières 3 000
Augmentation des capitaux propres
Augmentation de capital ou apports 30 500
Augmentation des autres capitaux propres
Augmentation des dettes financières 82 220
Total des ressources durables 250 983
Variation du fonds de roulement net global (emploi net)
Exercice 2008.
1 2 2-1
Variation du fonds de roulement net global Besoins Dégage- Solde
-ments
Variation « Exploitation »
Variation des actifs d'exploitation
Stocks et en cours 5 612
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances clients, comptes rattachés et
autres créances d’exploitation 6 809
Variation des dettes d'exploitation
Avances et acomptes reçus sur commandes
Dettes fournisseurs, comptes rattachés et
autres dettes d’exploitation 8 862
Totaux 15 671 5 612
A Variation nette exploitation -10 059
Variation « Hors exploitation »
Variation des autres débiteurs 892
Variation des autres créditeurs 23 000
Totaux 23 000 892
B Variation nette hors exploitation -22 108
total A+B
Besoin de l’exercice en fonds de roulement
ou -32 167
Dégagement net en fonds de roulement
Variations « Trésorerie »
Variation des disponibilités 2 242
Variation des concours bancaires et soldes créditeurs de
banques 261
Totaux 261 2 242
C Variation nette trésorerie 1 981
Variation du fonds de roulement net global (A+B+C)
Emploi net
ou
Ressource nette -30 186
* Il est prévu que la structure du chiffre d’affaires hors taxes se stabilise à 70 % France et 30 %
Export.
* La TVA est de 19,6 % sur les ventes, les achats de matières premières et la totalité des autres
charges externes. Elle est réglée le 21 du mois suivant.
Annexe 6
Quel que soit le résultat trouvé dans la première partie de ce dossier, on retiendra, pour cette étude,
un besoin en fonds de roulement normatif de 120 jours de chiffre d’affaires hors taxes.
Au début de l’année 2009, l’entreprise fait l’acquisition d’un équipement d’une valeur de
420 000 €. Ce matériel fait l’objet d’un amortissement linéaire sur 4 ans. Il sera conservé par
l’entreprise à la fin de la période d’étude et on retiendra, à la fin de la 4ème année, une valeur
résiduelle de 180 000 €.
Le nombre de produits vendus la première année est de 2 000. Une augmentation de 5 % est prévue
pour la deuxième puis pour la troisième année. Le chiffre d’affaires de 2012 reste identique à celui
de 2011.
Le prix de vente unitaire est de 350 €. Il est constant sur toute la période.
Le coût variable de production représente 70 % du chiffre d’affaires. Les charges de structure hors
amortissement s’élèvent à 80 000 €.
Annexe 8
Au bilan de la société BIONIC figurent les éléments suivants (en milliers d’USD) :
Annexe 9
* Option JPY/EUR
- Nominal du contrat : 26 900 000 JPY
- Prix d’exercice : 1 EUR = 165 JPY
- Date d’échéance : 30/09/2008
- Prime : 1,4 % du nominal du contrat.
DOSSIER 1
Première Partie
- Le résultat net est positif mais diminue de 57 % en 2008, ce qui est essentiellement dû à la baisse
d’activité d’un peu plus de 6 %.
- Maîtrise satisfaisante des coûts externes et de personnel ainsi que des dotations aux
amortissements.
- Augmentation sensible des charges financières (+ 21,2 %) composées des charges d’intérêt et de
dotations financières.
Cette évolution pèse lourdement sur les résultats dans un contexte de baisse d’activité : le résultat
courant diminue de 158 % et devient négatif.
- Le résultat net demeure positif grâce au résultat exceptionnel qui, tout en diminuant, reste d’un
niveau élevé.
Les importantes cessions d’immobilisations et les plus-values réalisées ont permis à l’entreprise de
demeurer bénéficiaire.
• Calcul direct
Production vendue 369 458 394 023
Production stockée 1 162 2 541
+ Subvention d'expl 3 500
- Achats -79 674 -84 250
- Variation de stocks -6 774 -6 635
- Achats et ch. externes -42 300 -58 620
VA (CDB) 241 872 250 559
- impôts et taxes -29 491 -41 536
- charges de personnel (1) -90 545 -91 030
+ autres produits 450
- autres charges -330
RBE 121 836 118 113
● Commentaire.
Taux de variation de VA (CDB) = -3,5 %
Taux de variation du RBE = 3,2 %
Les soldes CDB sont d’un niveau plus élevé que ceux du PCG et présentent des évolutions qui sont
meilleures : la VA ne baisse plus que de 3,5 % pour une diminution de l’activité de 6 %. Et le RBE
augmente de 3,2 % alors que l’EBE chute de 6 %.
Les retraitements ont donc pour effet d’améliorer la présentation de ces deux résultats pour l’année
2008.
Les retraitements effectués sont préconisés par la CDB et concernent les redevances crédit-bail, le
personnel extérieur et la subvention d’exploitation.
Ces retraitements ont comme principaux objectifs :
● De faciliter les comparaisons entre entreprises d'un même secteur d'activité ; par exemple une
entreprise peut avoir choisi de financer son investissement soit par un emprunt, soit par crédit-bail.
Le retraitement de la CDB permet de faire abstraction de ce choix.
Deuxième Partie
Le tableau de flux de trésorerie est centré sur la trésorerie alors que le tableau de financement est
centré sur le suivi de l'équilibre financier.
Ainsi, un tableau de flux de trésorerie présente la trésorerie générée sur un exercice par chacun des
trois cycles d’opérations (activité, investissement, financement) et met en évidence la contribution
de chacun d’eux à la variation de la trésorerie sur un exercice.
La trésorerie est un indicateur clé de la gestion et de l’analyse financière. En effet, elle assure la
solvabilité de l’entreprise et donc sa pérennité.
D'autre part elle permet le financement de la croissance.
Il est donc essentiel pour une entreprise de pouvoir suivre et analyser sa trésorerie.
3) Commentaire du tableau.
Le flux de trésorerie interne est largement positif et permet de couvrir une part importante (43 %)
du flux de trésorerie lié à l’investissement.
Les investissements opérés durant l’exercice ont également été financés par un montant élevé de
cessions d’immobilisations.
Leur financement a été complété par un fort endettement supplémentaire, par une augmentation de
capital ainsi que par un faible prélèvement sur la trésorerie – actif.
L’entreprise s’endette donc davantage alors que ses remboursements sont déjà élevés, tout en
restant couverts par le flux de trésorerie interne.
DOSSIER 2
Première partie.
coefficients
Délais de j. de CA HT
structure
Emplois Ressources
Stocks matières 75 34,0% 25,5
Stocks en-cours 15 59,5% 8,9
Stocks produits finis 40 85% 34
Clients France 60 83,70% 50,2
Clients Export 90 30% 27
TVA déductible 36 8,4% 3,02
Fournisseurs
matières prem 60 33,80% 20,3
Fourn. autres ch.
externes 21 17,30% 3,6
TVA collectée 36 13,72% 4,94
148,62 28,84
BFR normatif = 119,78 j. de CA HT
Le BFR normatif de la société METALUX représente 120 jours de CA HT, ce qui paraît
particulièrement élevé. Pour le secteur d’activité, le BFR normatif représente en moyenne 90 jours
de CA HT. Le besoin de financement de l’activité de la société METALUX est donc supérieur
d’1/3 à celui présenté en moyenne par le secteur d’activité.
Cet écart, très important, est dû :
- à des délais de stockage beaucoup plus longs (plus du double pour les matières et 15 jours de plus
pour les produits). La gestion des stocks paraît donc problématique.
- à des délais de paiement des clients beaucoup plus élevés que ceux pratiqués dans le secteur
d’activité (45 jours pour le secteur d’activité contre 69 jours, tous clients confondus, pour la société
METALUX).
L’entreprise semble avoir utilisé les délais de paiement pour conquérir des parts de marché.
Les mesures qui pourraient être envisagées pour améliorer cette situation :
● Réduire les stocks ;
● Rapprocher les délais de paiement des clients de ceux existant au niveau du secteur d’activité.
Deuxième Partie
1) Taux d’actualisation.
Le taux d’actualisation peut être déterminé à partir de :
- le coût du financement
- le taux requis par les apporteurs de capitaux (actionnaires et prêteurs)
- le taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise.
- le coût d'opportunité.
Deux versions de corrigé sont proposées suivant le montant des dotations aux amortissements
calculés avec ou sans tenir compte de la valeur résiduelle :
Version 1 (dotation aux amortissements = 60 000)
Calcul des CAF
2009 2010 2011 2012
Chiffre d'affaires 700 000 735000 771750 771750
- coût variable -490000 -514500 -540225 -540225
- charges fixes -80 000 -80 000 -80 000 -80 000
EBE avant IS 130 000 140 500 151 525 151 525
- dot aux amort. -60 000 -60 000 -60 000 -60 000
Résultat d'exploitation 70 000 80 500 91 525 91 525
IS -23333 -26833 -30508 -30508
Calcul des CAF 106 667 113 667 121 017 121 017
VAN (10%) = - 653 333 + 95 000 × 1,10-1 + ...... + 558 267 × 1,10-4 = - 10 928 €
La VAN est négative. L’investissement n’est pas rentable. La réalisation de ce projet détruirait de
la valeur.
3) Calcul de la VAN.
VAN (10%) = - 653 333 + 110 000 × 1,10-1 + 573 267 × 1,10-4 = 36 619
La VAN est positive. L’investissement est rentable. La réalisation de ce projet créerait de la valeur.
DOSSIER 3
Première partie
De par sa position de change, l’entreprise est exposée au risque de diminution du cours de l’USD
par rapport à l’euro.
Deuxième partie.
SESSION 2010
UE 6 - FINANCE D’ENTREPRISE
Durée de l’épreuve : 3 heures - coefficient : 1
Document autorisé :
Aucun document autorisé.
Matériel autorisé :
Une calculatrice de poche à fonctionnement autonome sans imprimante et sans aucun moyen de
transmission, à l’exclusion de tout autre élément matériel ou documentaire (circulaire n° 99-186 du
16/11/99 ; BOEN n° 42).
Document remis au candidat :
Le sujet comporte 11 pages numérotées de 1 à 11, dont 1 annexe à rendre.
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
Le sujet se présente sous la forme de 3 dossiers indépendants
Page de garde………………………………………………………………………………………. page 1
DOSSIER 1 - Diagnostic financier (6 points)……………………………………………………. page 2
DOSSIER 2 - Etude du couple rentabilité, risque (9 points)……………………………………. page 3
DOSSIER 3 - Gestion de trésorerie (5 points)…………………………………………………… page 4
DOSSIER 1
Annexe 1 - Informations complémentaires société Soul-truck page 5
Annexe 2 - Tableau des immobilisations au 31 décembre 2009 page 5
Annexe 3 - Tableau des amortissements au 31 décembre 2009 page 6
Annexe 4 - Tableau des dépréciations et des provisions au 31 décembre 2009 page 6
Annexe 5 - Compte de résultat de la société Soul-truck page 7
Annexe 6 - Bilan de la société Soul-truck au 31/12 page 8
Annexe A - Tableau de flux de trésorerie de l’Ordre des Experts Comptables, à rendre page 11
DOSSIER 2
Annexe 7 - Documents simplifiés de l’entreprise A pour l’exercice N page 9
Annexe 8 - Documents simplifiés de l’entreprise B pour l’exercice N page 9
DOSSIER 3
Annexe 9 - Prévisions de trésorerie pour le premier trimestre 2010 page 10
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
Travail à faire
1. Expliquer en quoi les tableaux de flux de trésorerie permettent de répondre aux besoins
d’analyse de l’évolution de la trésorerie et des risques de défaillance des entreprises.
4. Présenter dans un tableau, le calcul des indicateurs suivants pour les années 2008 et 2009 :
• Valeur ajoutée (VA)
• Excédent brut d’exploitation (EBE)
• Résultat d’exploitation
• Ratio d’autonomie financière
• Capacité de remboursement.
Monsieur Castet, le dirigeant de l'entreprise « Guilhem et fils », souhaite que vous lui prépariez un
dossier mettant en évidence les rapports entre la rentabilité et le risque, tant au niveau économique
que financier.
Pour mieux lui présenter les liens entre rentabilité et risque et pouvoir l'aider à prendre ensuite des
décisions raisonnées, vous étudierez tout d'abord ces concepts sur une situation de base, puis dans
une perspective de baisse du chiffre d'affaires consécutive aux difficultés économiques que
Monsieur Castet semble ne pas pouvoir écarter pour la période à venir.
La situation de base est illustrée par deux entreprises théoriques A et B ayant le même chiffre
d'affaires mais ayant fait des choix de financement différents (voir en annexes 7 et 8 les bilans et
comptes de résultat condensés de A et de B)
Il s'agira donc, sur la base de ces documents simplifiés, à l'aide de calculs spécifiques relatifs à
l'étude de la rentabilité et du risque, de lui exposer les raisons qui font que l'une des sociétés est plus
rentable et/ou plus risquée que l'autre.
Travail à faire
2. Déterminer la rentabilité économique avant et après impôt sur les sociétés pour l'entreprise
A et pour l'entreprise B.
6. D’une manière générale, expliquer comment une entreprise peut diminuer son risque
économique.
Travail à faire
8. Calculer la rentabilité financière avant et après impôt sur les sociétés pour les entreprises A
et B.
On suppose maintenant que l’activité va connaître une baisse de 10% au cours de l'année N+1
sachant que les autres conditions restent inchangées.
11. Calculer l'impact de cette baisse du chiffre d'affaires de 10% pour les entreprises A et B
sur les grandeurs suivantes :
- la rentabilité économique avant et après impôt sur les sociétés ;
- la rentabilité financière avant et après impôt sur les sociétés.
12. Conclure sur le niveau d'exposition des deux entreprises A et B aux risques économique et
financier en comparant l’impact de la baisse du chiffre d’affaires sur la situation des deux
entreprises.
Préoccupé par les coûts des financements, le responsable financier de la société « Tosca »
s’interroge sur les modalités de son financement à court terme.
Il vous communique ses prévisions de trésorerie du premier trimestre 2010 ainsi que les traites dont
il dispose dans son portefeuille.
Travail à faire
A l’aide de l’annexe 9 :
4. Indiquer le mode de financement à retenir. Proposer une autre solution mixte qui pourrait
être plus intéressante (sans faire de calcul).
Annexe 2
Immobilisations financières
Participations 46 46
Prêts et autres titres
immobilisés 135 145 280
Total 18 225 6 991 465 24 751
Montant des
Montant des
Immobilisations amortissements
Augmentations Diminutions amortissements à
amortissables au début de
la fin de l'exercice
l'exercice
Constructions 2 383 415 2 798
Matériel et outillage 232 50 282
Agencements 428 220 648
Matériel de transport 6 638 2 157 462 8 333
Matériel de bureau 397 134 531
Divers 390 12 402
Total 10 468 2 988 462 12 994
Annexe 4
CAPITAUX PROPRES
Frais de recherche et développement Ecart d'équivalence
Concessions, brevets, licences, marques, logiciels Réserves
Fonds commercial Réserve légale 146 95
Autres immobilisations incorporelles Réserves statutaires et contractuelles 1 523 1 324
ACTIF IMMMOBILISE
Créances diverses 1 507 263 1 244 Dettes fournisseurs et comptes rattachés 4 396 1 251
Capital souscrit et appelé, non versé Dettes fiscales et sociales
DETTES
Valeurs mobilières de placement Autres dettes d'exploitation
Actions propres Dettes diverses
Autres titres 1 090 1 090 277 Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 570 6
Instruments de trésorerie Dettes fiscales (impôts sur les bénéfices) 4 089 2 974
Disponibilités 231 231 2 537 Autres dettes diverses 289 478
Charges constatées d'avance 135 135 210 Instruments de trésorerie
TOTAL II 12 074 858 11216 8235 Produits constatés d'avance
Charges à répartir sur plusieurs exercices TOTAL III 17 389 11 457
Primes de remboursement des emprunts
Ecarts de conversion actif Ecarts de conversion passif
TOTAL GENERAL 36 825 13 998 22 827 15 992 TOTAL GENERAL 22 827 15 992
Annexe 8
(1) il n'y a pas de concours bancaires courants dans les dettes financières
NB : les capitaux propres à retenir dans vos calculs ultérieurs comprennent les capitaux propres hors résultat à la
clôture de l'exercice. Les capitaux investis sont composés des capitaux propres et des dettes financières.
Pour le premier trimestre 2010, un déficit de trésorerie prévisionnel apparaîtrait du 5janvier au 15 mars.
Les soldes de trésorerie prévisionnels sont les suivants :
- du 05/01 inclus au 02/02 inclus : solde débiteur de 40 000 €
- du 03/02 inclus au 03/03 inclus : solde débiteur de 55 000 €
- du 04/03 inclus au 15/03 inclus : solde débiteur de 15 000 €.
Les soldes sont ensuite positifs jusqu’au 31/03.
Le mois de février comprend 28 jours.
La société possède des effets de commerce en portefeuille dont les caractéristiques sont les suivantes :
- effet N° 1001 à échéance du 31/01 d’un montant de 10 000 €
- effet N° 1002 à échéance du 15/03 d’un montant de 25 000 €
- effet N° 1003 à échéance du 31/03 d’un montant de 20 000 €.
Escompte :
Découvert :
Tableau de flux de trésorerie de l'Ordre des Experts Comptables à partir du résultat net
Opérations Exercice N
2. Signification de la MBA
La MBA traduit le flux de fonds (flux de trésorerie potentielle) généré par l’activité globale de l’entreprise. C’est
un flux voisin de la CAF Il doit être corrigé par la variation du BFR lié à l’activité pour obtenir le flux net de
trésorerie lié à l’activité.
A. Approche économique
La rentabilité économique, taux de rendement économique des capitaux investis, est le quotient d'un résultat
économique par un capital économique.
Entreprise A Entreprise B
CA 91 200 91 200
-Charges variables 68 700 50 600
-Charges fixes 7 300 25 400
= Résultat d'exploitation 15 200 15 200
Capitaux propres hors résultat 102 200 70 200
Dettes financières 32 000
On appelle risque économique l'impact sur le résultat économique (ou sur la rentabilité économique) d'une variation
de l'activité (d'une variation du chiffre d'affaires).
Entreprise A Entreprise B
MCV = CA – Charges variables 22 500 40 600
Levier opérationnel = MCV / Résultat d'exploitation 1,48 2,67
Ces calculs s'interprètent ainsi : Si le CA varie de 1%, le résultat économique et la rentabilité économique varieront
de 1,48 % chez A et de 2,67 % chez B .
L'entreprise B est soumise à un risque économique quasiment 2 fois plus important que l'entreprise A.
Le risque économique est lié à la structure des charges, pour réduire ce risque il faudrait réduire les charges
fixes pour abaisser le seuil de rentabilité.
On peut sous-traiter une partie de la production, faire appel à du personnel intérimaire, faire des économies sur les
postes entraînant des charges fixes, avoir plus de flexibilité dans la fabrication, etc.
La rentabilité financière mesure le taux de rendement des capitaux propres. On l'obtient en faisant le rapport du
résultat net sur les capitaux propres
Rf = résultat net / capitaux propres hors résultat
Entreprise A Entreprise B
Capitaux propres 102 200 70 200
Résultat exploitation 15 200 15 200
Charges financières 2 300
Résultat avant IS 15 200 12 900
Résultat après IS 10 134 8 600
Que ce soit avant ou après IS, la rentabilité financière de B est plus forte que celle de A : 18,38 % supérieur à
14,87 % avant IS ou 12,25% supérieur à 9, 91% après IS. C'est le recours à l'endettement dans des conditions
favorables qui rend la rentabilité de B supérieure à A.
Il s'agit du jeu de l'effet de levier qui consiste à améliorer la rentabilité financière par appel à l'emprunt.
Cet effet est positif quand le taux de rentabilité économique est supérieur au taux d'intérêt. C'est le cas ici puisque
le taux de rentabilité économique est de 9,91 % alors que le taux de l'emprunt est de 2/3 ( 2 300/32 000) = 4,79%
(calculs après I/S).
On appelle risque financier l’impact de l’endettement sur la rentabilité des capitaux propres. C’est le risque lié à
l’endettement (cessation de paiement, rentabilité attendue par les actionnaires…)
Chez A, pour une baisse de 10% du CA, la rentabilité économique et la rentabilité financière chutent de la même
manière, passant de 9,91% à 8,45% soit une chute de 14,80%.
Cette chute de 14,80 % de la rentabilité économique traduit le risque économique, (déjà vu plus haut : une chute de
1% du CA entraînant une chute de 1,48% de la rentabilité économique)
La rentabilité financière chute également de 14,8%, car il n'y a pas d'endettement.
A, entreprise non endettée, n’est soumise qu’au risque économique.
Chez B, la chute de la rentabilité économique est plus forte que chez A, elle passe de 9,91% à 7,27 % soit de -
26,71% en raison de l’importance des charges fixes (cf. levier opérationnel vu plus haut).
Par ailleurs, la rentabilité financière chute de 31,5% en valeur relative, passant de 12,25% à 8,40%., du fait du
recours à l'emprunt.
B, entreprise endettée, est soumise aux risques économique et financier.
L'entreprise B est donc davantage soumise que l'entreprise A aux risques : au risque économique tout d'abord, dans
la mesure où elle a davantage de charges fixes, au risque financier également dans la mesure où elle est endettée.
Une variation de l'activité (c'est-à-dire du CA) se répercutera donc plus fortement à la fois sur sa rentabilité
économique et sur sa rentabilité financière.
Ainsi 10% de chute du CA entraîne une chute relative de 26,71% de la rentabilité économique chez B contre
seulement 14,80% chez A . Cette chute de 10% du CA engendre une baisse relative de la rentabilité financière de
31,5% chez B alors qu'elle n'est que de 14,80% chez A.
1. Jours de banque
Jours supplémentaires ajoutés par la banque pour le calcul de l’escompte.
2. Escompte
Nombre Manipu
Nominal Escompte Endos Agio HT
de jours lation
27+1= 10 000*10%*28/360= 77,78 min
10 000 10 000*0,6%*28/360=4,67 € 3€ 307,67 €
28 300
70+1=
25 000 25 000*10%*71/360= 493,06 € 25 000*0,6%*71/360=29,58€ 3€ 525,64 €
71
86 + 1
20 000 20000*10%*87/360 = 483.33 20 000*0,6%*60/360= 20 € 3€ 506.33 €
=87
55 000 € 1 339.64 €
Taux réel moyen (t) tel que 1339.64= t[(10 000-307,67)*(27+3)/365 + (25 000-525,64)*(70+3)/365 + (20 000-
506.33)*(86+3)/365] d'où t = 12.83%
Le coût réel de l’effet 1001 est nettement > au coût moyen en raison des minima appliqués par la banque.
L’objectif est de décourager la remise à l’escompte d’effets de faible montant et dont l’échéance est proche.
3. Découvert
Le coût du découvert étant inférieur au coût de l’escompte, ce mode de financement sera retenu.
Une solution serait de ne remettre à l’escompte que les effets 1002 et 1003 et recourir au découvert pour le
complément.
5. Affacturage
L’affacturage est une opération financière par laquelle une société spécialisée (le factor) se charge de
l’encaissement des créances d’un client. Elle paye immédiatement le montant à l’adhérent et garantit l’adhérent
contre le non-remboursement.
SESSION 2011
FINANCE D'ENTREPRISE
DOSSIER 2
Annexe 6 - Données relatives aux projets d’investissement…………………………………………... page 8
Annexe 7 - Données relatives aux modes de financement……………………………………………..page 9
DOSSIER 3
Annexe 8 - Données relatives au portefeuille de la société SPIRA S.A…….………………………… page 9
Annexe A - Tableau de flux de trésorerie (option 2) de l’OEC (à rendre)……………………….page 10
Annexe B - Ratios d’analyse (à rendre)…………………………………………………………… page 11
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
Vous travaillez dans un grand cabinet d’expertise comptable. Il vous est confié l’étude de trois dossiers
indépendants :
- dossier 1 : réalisation d’un diagnostic financier
- dossier 2 : choix d’investissement et du mode de financement associé
- dossier 3 : analyse de la rentabilité et du risque d’un portefeuille de titres
La société AGROTECH S.A. est une société anonyme implantée à Perpignan depuis plus de 50 ans.
Elle est spécialisée dans la fabrication de machines pour l'industrie agroalimentaire, cuves
métalliques, échangeurs de chaleur. Réputée pour ses installations uniques et son savoir-faire,
l’entreprise a toutefois connu de sérieuses difficultés au cours d’exercices récents.
Les dirigeants de la société AGROTECH S.A. désirent que vous leur présentiez une analyse
complète de la situation économique et financière de l'entreprise.
Travail à faire
À l’aide des annexes 1, 2, 3, 4 et 5 :
2. Présenter l'utilité d'un diagnostic financier pour l’entreprise elle-même d’une part et pour
les apporteurs de capitaux d’autre part.
5. Calculer les ratios de l'exercice 2010 présentés dans l'annexe B (à rendre avec la copie).
La société ROTOGAMA est une société anonyme, spécialisée dans l’impression d’étiquettes, de
films et de cartons. Le développement qu’elle connaît depuis quelques années l’incite à étendre son
activité géographiquement d’autant que l’entreprise est reconnue pour la qualité de ses réalisations.
Elle envisage d’effectuer un programme d’investissement mais hésite entre deux projets.
Elle vous soumet les caractéristiques de ces deux investissements afin que vous l’aidiez à faire son
choix.
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 6 :
1. Pourquoi la société n'a-t-elle pas retenu comme critère de sélection d’un projet
d'investissement la valeur actuelle nette (VAN) ?
La société ROTAGAMA retient finalement le projet « Tours ». Elle doit à présent choisir le mode de
financement approprié pour cet investissement.
À l’aide de l’annexe 7 :
La société SPIRA SA a placé une partie de ses liquidités dans des actions ALVEO. Dans les revues
spécialisées de finance de marché, le directeur financier a repéré l'action ROCCA. Il désire analyser
les caractéristiques de cette action.
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 8 :
2. Préciser à quels risques est soumise une action cotée sur le marché financier.
Exercice Exercice
N N-1
ACTIF (en k€)
Amort. et
Brut Net Net
dépréc
Capital souscrit - non appelé 0 0 0
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais d'établissement 0 0 0 0
Frais de recherche et de développement 9 9 0 0
Concessions, brevets, droits et valeurs similaires 517 489 28 12
Fonds commercial 130 107 23 23
Immobilisations incorporelles en cours 0 0 0 0
Avances et acomptes 0 0 0 0
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains 108 0 108 108
Constructions 9 664 7 304 2 360 2 651
Installations techniques, matériels, et outillage indus 6 699 5 911 788 796
Autres 762 580 182 123
Immobilisations corporelles en cours 0 0 0 0
Avances et acomptes 0 0 0 0
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Participations 1 647 0 1 647 1 647
Créances rattachées à des participations 0 0 0 0
Titres immobilisés de l'activité de portefeuille 0 0 0 0
Autres titres immobilisés 1 0 1 1
Prêts 281 0 281 281
Autres 10 0 10 10
Total I 19 828 14 400 5 428 5 652
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières et autres approvisionnements 3 606 865 2 741 4 299
En cours de production [biens et services] 1 651 0 1 651 1 804
Produits intermédiaires et finis 0 0 0 0
Marchandises 0 0 0 0
Avances et acomptes versés sur commandes 17 0 17 667
Créances d'exploitation:
Créances clients et comptes rattachés 8 113 198 7 915 7 412
Autres 539 0 539 737
Créances diverses 0 0 0 0
Capital souscrit - appelé, non versé 0 0 0 0
Valeurs mobilières de placement 0 0 0 0
Disponibilités 555 0 555 1 224
Charges constatées d'avance 64 0 64 57
Total II 14 545 1 063 13 482 16 200
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) 0 0 0 0
Primes de remboursement des emprunts (IV) 0 0 0
Ecarts de conversion Actif (V) 0 0 0
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V) 34 373 15 463 18 910 21 852
Ventes de marchandises 0 0
PRODUITS D'EXPLOITATION
693 726
DOTATIONS
- sur immobilisations
- sur actif circulant : dotations aux dépréciations 883 207
3 0
PRODUITS
Variation du fonds de roulement net global Variation du fonds de roulement net global
(ressource nette) 1 237 (emploi net)
Annexe 5
Le programme consiste à s’implanter aux alentours d’Angoulême. Dans cette ville, la société a déjà
des contacts mais la concurrence est relativement forte.
Le programme consiste à s’implanter aux alentours de Tours. Dans cette ville, la société a peu de
contacts mais la concurrence est beaucoup moins forte.
Le projet sera financé partiellement par autofinancement et le reste par un emprunt bancaire de
300 000 € contracté au début de l'exercice 2012 au taux de 5 % remboursable par annuités constantes
sur 4 ans. Des frais de dossier représentant 1% du montant emprunté sont prélevés par la banque.
Annexe 8
Les actions ROCCA et ALVEO concernent des sociétés de secteurs d’activité différents et
indépendants l’un de l’autre.
Le bénéfice net par action des sociétés ROCCA et ALVEO n’augmentera pas de manière
significative dans les années à venir.
Aptitude d'une entreprise à dégager des bénéfices notamment par son exploitation et plus généralement par
son activité. La profitabilité met en relation une marge (ou un profit) avec le niveau d'activité (mesuré par
Profitabilité
le chiffre d'affaires).
Exemple : résultat net / CAHT ou encore résultat d'exploitation / CAHT.
Aptitude d'une entreprise à rembourser ses dettes à échéance, à honorer ses engagements financiers. Pour
cela, il n'est nécessaire de disposer de ressources suffisantes.
Solvabilité
La solvabilité globale (actif réel / total des dettes) est généralement évaluée lorsque l'entreprise connaît un
risque de défaillance.
Aptitude d'une entreprise à dégager des bénéfices en fonction des moyens mis en œuvre. C'est le rapport
d'un résultat sur les moyens mis en œuvre pour l'obtenir. On distingue deux types de rentabilité. La
Rentabilité
rentabilité économique (résultat économique/actif économique) ou rentabilité des capitaux investis, la
rentabilité financière ou rentabilité des capitaux propres (résultat de l'exercice / capitaux propres).
2. Présenter l'utilité d'un diagnostic financier d’une part pour l’entreprise elle-même et d’autre part pour les
apporteurs de capitaux
3. Retrouver le montant des remboursements de dettes financières figurant dans le tableau de financement (annexe 4).
Remboursement dettes ex 2010 = Dettes 31/12/09 – Dettes 31/12/10 + Augmentation dettes ex 2010
= 2 087 – 1 450 + 0 = 637
7 Trésorerie à l'ouverture
Disponibilités + 1 224
Concours bancaires courants - 56
Trésorerie à l'ouverture (en K€) 1 168
Résultat de l'exercice
Taux de marge CAHT
bénéficiaire
2 010 x 100 / 30 862 = 6,5 %
Nota : sans les CBC, le taux d’endettement est de 18 % [(806 - 565 + 1216) / 7 944]
Endettement financier (y compris des concours bancaires courants)
CAF
Capacité de remboursement
(806 + 1 216) / 3 344 = 60%
(806 – 565 + 1 216) / 3 344 = 44 %
Le CAHT a fortement progressé jusqu'en N-1 (+ 5% entre N-3 et N-2, multiplié par 5,5
entre N-2et N-1), l'activité de l'exercice N (2010) baissant de 12,3%.
Évolution de L’EBE a été multiplié par huit sur la même période mais chute de 6,5% en N (2010).
son activité et
de ses résultats Le taux de marge bénéficiaire s’est considérablement amélioré au cours de la période
N-3 et N-1 mais chute de 37 % (6,5%).
Évolution favorable de N-3 et N-1 (avec forte progression en N-1) justifiée par des ratios
mais dégradation en N de tous les indicateurs. La dégradation en N s'explique en partie
par la conjugaison d'une baisse du CA et d'une augmentation des charges de personnel
combinée à une baisse des charges externes non proportionnelle à la baisse du CA.
Cette situation lui a permis d'accroître son autonomie financière et la structure financière
de l’entreprise en sort renforcée.
La trésorerie a fortement diminué entre N-1 et N (2010). Elle devient même négative en
N (2010)
1. Pourquoi la société n'a-t-elle pas retenu comme critère de sélection d’un projet d'investissement la valeur actuelle
nette (VAN) ?
La VAN, mesurant l’avantage absolu retiré par un projet d’investissement, ne permet pas de comparer des projets ayant des
durées de vie différentes ou un capital investi différent.
Dans le cas présenté, les deux projets «Angoulême» et «Tours» sont de taille différente. L’utilisation de ce critère pour
comparer ces deux projets conduirait à privilégier celui qui a la plus grande taille.
2. Calculer les flux nets de trésorerie générés par le projet «Angoulême»
Projet Angoulême 2011 2012 2013 2014 2015
CAHT 240 000 244 800 249 696 254 690
Coût variable total - 96 000 - 97 920 - 99 878 - 101 876
Marge sur coût variable 144 000 146 880 149 818 152 814
Frais fixes - 30 000 - 30 000 - 30 000 - 30 000
- 7 000 - 7 000 - 7 000 - 7 000
Dotations aux amortissements
- 17 500 - 17 500 - 17 500 - 17 500
Résultat avant IS 89 500 92 380 95 318 98 314
Impôt sur les bénéfices - 29 833 - 30 793 - 31 773 - 32 771
Résultat après IS 59 667 61 587 63 545 65 543
DAP 24 500 24 500 24 500 24 500
CAF d’exploitation 84 167 86 087 88 045 90 043
Investissement initial - 300 000
Var BFRE - 40 000 - 800 - 816 - 832
Récupération BFRE 42 448
Valeur résiduelle 200 000
FNT - 340 000 83 367 85 271 87 213 332 491
Remarques :
Le CAHT progresse chaque année de 2%. Le calcul s’effectue par rapport à l’année précédente :
CAHT N+2 = CAHT N+1 × 1,02 = 240 000 × 1,02 = 244 800 €
Dotations : calcul sur le local industriel et la machine (7 000 + 17 500 = 24 500) :
DAP Local : 140 000 / 20 = 7 000
DAP Machine : 70 000 / 4 = 17 500
Variation du BFR :
2011 2012 2013 2014 2015
CAHT 240 000 244 800 249 696 254 690
BFR (ΔCA × 60 / 360) 0 40 000 40 800 41 616 42 448
Variation BFR -40 000 -800 -816 -832
3. Calculez l'indice de profitabilité. D’après ce critère, lequel de ces deux projets la société doit-elle retenir? Justifiez
votre réponse.
Les flux nets générés par le projet sont actualisés au taux de 10 %.
Σ FNT actualisés = 83 367 x (1,1)-1 + 85 271 x (1,1)-2 + 87 213 x (1,1)-3 + 332 491 x (1,1)-4 = 438 880,33 soit 438 880
IP = 438 880 / 340 000 = 1,29
L’IP du projet «Angoulême» est inférieur à celui du projet «Tours». Il faut donc retenir le projet «Tours».
4. Calculer le coût de l’emprunt.
Annuité constante de remboursement : a = 300000 x 0,05 / (1 – 1,05-4) = 84603,55
Tableau d’amortissement de l’emprunt
Capital dû
Intérêt Amortissement
début période
1 300 000,00 15 000,00 69 603,55
2 230 396,45 11 519,82 73 083,73
3 157 312,72 7 865,64 76 737,91
4 80 574,81 4 028,74 80 574,81
298000 = 79603,55 (1+T)-1 - 80763,61 (1+T)-2 - 81981,67 (1+T)-3 - 83260,64 (1+T)-4 Ainsi T = 3,61%
2. Préciser à quels risques est soumise une action cotée sur le marché financier.
Le risque lié à une action cotée est constitué :
- d'un risque systématique ou risque de marché : le risque systématique ne peut être réduit par la diversification dans la mesure
où il est lié à l'environnement des marchés financiers ;
- d'un risque non systématique ou risque spécifique : le risque spécifique peut être réduit grâce à la diversification dans la
mesure où il dépend des caractéristiques intrinsèques de chaque titre composant le portefeuille.
4. Calculer la rentabilité moyenne et le risque associés à l’action ROCCA. Calculer le PER de l’action ROCCA.
Rentabilité moyenne de l'action ROC CA : moyenne des rentabilités sur le trimestre
E (R ROCCA ) = (22% + 8% + 12,6%) E (R ROCCA ) = 14,2%
3
Risque de l'action ROCCA : écart type de la rentabilité sur le trimestre
Var (R ROCCA ) = [(22 – 14,2)² + (8 – 14,2)² + (12,6 – 14,2)²] Var (R ROCCA ) = 33,95
3
σ (R ROCCA ) = [Var (R ROCCA )]0,5 = 33,950,5 σ (R ROCCA ) = 5,82%
Calcul du PER
PER = Cours de l’action / BNPA = 20 / 2,9 = 6,89
SESSION 2012
Document autorisé :
Aucun
Matériel autorisé :
Une calculatrice de poche à fonctionnement autonome sans imprimante et sans aucun moyen de
transmission, à l’exclusion de tout autre élément matériel ou documentaire (circulaire n°99-186 du
16/11/99 ; BOEN n°42).
Document remis au candidat :
Le sujet comporte 10 pages numérotées de 1/10 à 11/10 , dont 3 annexes à rendre notées A, B et C.
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
DOSSIER 1
Annexe 1 - Actif des bilans 2010 et 2011 ................................................................................... page 4
Annexe 2 - Passif des bilans 2010 et 2011 .................................................................................. page 5
Annexe 3 - Compte de résultat des exercices 2009, 2010 et 2011 .............................................. page 6
Annexe 4 - Informations complémentaires sur la société THERMOCLIM ............................... page 7
Annexe 5 - Soldes intermédiaires de gestion des exercices 2009, 2010 et 2011 ........................ page 7
DOSSIER 2
Annexe 6 - Projet d’investissement de la société SUPIBEN ...................................................... page 8
DOSSIER 3
Annexe 7 - État des créances et dettes libellées en USD à échéance du 31 mars 2012 .............. page 8
Annexe 8 - Données relatives au contrat commercial à échéance du 15 février 2012 page 8
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
Il vous est demandé d’apporter un soin particulier à la présentation de votre copie et à la qualité rédactionnelle.
Il sera tenu compte de ces éléments dans l’évaluation de votre travail.
Toute information calculée devra être justifiée.
La société THERMOCLIM est spécialisée dans l’installation et la maintenance d’équipements de génie climatique et
énergies renouvelables. Installée depuis 2003 dans le sud-ouest de la France, elle s’adresse à un marché de
professionnels régionaux, des secteurs privé et public. Elle a connu depuis sa création un développement rapide, avec
une croissance du chiffre d’affaires de l’ordre de 20 % par an.
Ces derniers mois, la conjoncture est plus difficile sur ce secteur très concurrentiel, et a entraîné une baisse sensible des
prix. Néanmoins, son volume d’activité continue de croître, avec un chiffre d’affaires 2011 qui s’élève à 10,2 millions
d’euros.
Pour les années à venir, les dirigeants de la société THERMOCLIM pensent pouvoir maintenir une croissance à deux
chiffres en renforçant ses positions sur les marchés actuels et en étendant ses activités dans le sud-est. Cependant, ils
s’interrogent sur le financement de ce développement car la trésorerie de l’entreprise s’est considérablement dégradée
au cours du dernier exercice. Ils vous demandent d’analyser l’évolution de l’activité et de la structure financière de
l’entreprise.
Travail à faire
2. Compléter le tableau de calcul de ratios pour l’exercice 2011 (annexe B à rendre avec la copie).
3. Calculer le flux de trésorerie interne du tableau des flux de la centrale des bilans de la Banque de France
en complétant l’annexe C (à rendre avec la copie).
4. Montrer l’intérêt de la notion de flux interne utilisée dans le tableau des flux de la centrale des bilans de
la Banque de France.
5. Présenter un diagnostic structuré, d’environ une page, de la société THERMOCLIM en utilisant les
résultats des questions précédentes. Ce diagnostic mettra en évidence les points suivants :
• évolution de la profitabilité ;
• évolution de l’équilibre financier ;
• évolution de la trésorerie.
La société SUPIBEN envisage de diversifier sa production en fabriquant un nouveau produit. Les modalités de
l’investissement et de son financement ainsi que les prévisions d’exploitation sont présentées en annexe 6.
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 6,
1. Calculer le seuil de rentabilité d’exploitation, l’indice de sécurité (ou taux de marge de sécurité) et le
levier d’exploitation (ou levier opérationnel).
2. Commenter les résultats obtenus en précisant la signification et l’intérêt de chacun de ces calculs.
3. Déterminer la valeur actuelle nette en justifiant le choix du taux d’actualisation, puis le taux interne de
rentabilité du projet.
Sa spécialisation l’a conduite à réaliser une part importante de son activité avec des sociétés hors zone euro.
Elle est ainsi exposée au risque de change à la fois sur une partie de ses ventes et de ses achats.
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 7,
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 8,
1. Chiffrer l’équivalent en euros encaissé le 15 février 2012 et le résultat de la couverture pour chacune des
politiques envisagées par le trésorier sur la base d’un cours au 15 février 2012 de : 1 € = 0,838 GBP.
2. Déterminer le cours à partir duquel il devient intéressant pour l’entreprise de lever l’option.
La société est soumise à un taux de TVA de 19,6% aussi bien sur ses ventes que sur ses achats.
Les écarts de conversion concernent les dettes fournisseurs en 2011 comme en 2010.
Les intérêts courus non échus sur emprunts s’élèvent à 18 300 € au 31 décembre 2011 et à 3 570 € au 31
décembre 2010.
39 000
PRODUCTION DE L'EXERCICE
Achats de matières premières 3 982 489 2 752 950 1 822 147
Variation stock matières premières -26 322 -16 859 11 753
Autres achats et charges externes 3 983 073 3 285 276 2 210 224
VALEUR AJOUTEE
7 769 7 914 6 633
79 155 58 996 40 323
2 052 032 1 539 044 1 100 372
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
829 910 6
46 062 26 025 16 273
8 510 2 416
57 286 12
RESULTAT D'EXPLOITATION
4 007 221 262
36 369 11 730 17 356
RESULTAT COURANT AVANT IMPOT
18 560 6 743 0
4 617 5 111 4 391
RESULTAT EXCEPTIONNEL
Le projet d’investissement envisagé par la société SUPIBEN suppose l’acquisition d’un équipement pour un montant
de 1 200 000 € amortissable en linéaire sur 5 ans.
Les prévisions d’exploitation pour les 5 prochains exercices sont les suivantes :
- chiffre d’affaires annuel prévisionnel : 1 500 000 €
- charges variables annuelles d’exploitation : 780 000 €
- charges fixes annuelles hors amortissements : 360 000 €
Le besoin en fonds de roulement d’exploitation prévisionnel est évalué à partir des principales composantes
exprimées en jours de chiffre d’affaires hors taxes :
Stocks 12
Créances d’exploitation 42
Dettes d’exploitation 18
Annexe 7 - État des créances et dettes libellées en USD à échéance du 31 mars 2012
Postes Montants
Avances et acomptes versés 12 500
Dettes fournisseurs 956 780
Créances clients 123 000
Durée du crédit
18,7 j
fournisseurs (1)
Exercice 2011
ACTIVITE
Chiffre d'affaires hors taxes et autres produits d'exploitation
Variation "clients" et autres créances d'exploitation
Acquisitions d’immobilisations :
Immobilisation incorporelles : 33 077
Immobilisations corporelles
Brut au 31-12-2010 35 252 + 227 907 263 159
Acquisitions de l’exercice X X = 205 881
Diminutions de l’exercice -12 197
Brut au 31-12-2011 80 148 + 376 695 456 843
Immobilisations financières
Brut au 31-12-2010 1 955 + 12 600 14 555
Acquisitions de l’exercice X X = 25 000
Diminutions de l’exercice -5 000
Brut au 31-12-2011 1 955 + 32 600 34 555
Trésorerie :
Exercice Exercice
EMPLOIS 2011 RESSOURCES 2011
Total des emplois 386 204 Total des ressources 289 270
Variation du fonds de roulement Variation du fonds de roulement
net global (ressource nette) net global (emploi net) 96 934
2011
ACTIVITE
Chiffre d'affaires hors taxes et autres produits d'exploitation 10 253 338
(10 244 740 + 7 769 + 829)
Variation "clients" et autres créances d'exploitation -574 384
4. Expliquer et monter l’intérêt de la notion de flux interne utilisée dans le tableau des flux de la
centrale des bilans de la Banque de France.
- Met en évidence le flux de trésorerie dégagé par l'activité au cours de l’exercice : produits réellement encaissés –
charges réellement décaissées, compte tenu des délais de paiement clients et fournisseurs et hors variations de
stocks et production immobilisée.
- Ce flux interne doit normalement être positif pour toute activité industrielle ou commerciale sur plusieurs
exercices, couvrir les flux d’investissement, au moins de renouvellement. A défaut il faudra recourir à des
ressources externes pour financer le développement de l’entreprise.
© Réseau CRCF - Ministère de l'Éducation nationale - http://crcf.ac-grenoble.fr 3/7
5. Présenter un diagnostic structuré, d’environ une page, de la société THERMOCLIM en
utilisant les résultats des questions précédentes. Ce diagnostic mettra en évidence les points
suivants :
- évolution de la profitabilité ;
- évolution de l’équilibre financier ;
- évolution de la trésorerie.
Profitabilité : On constate :
- Nette dégradation du taux de VA qui passe de 27,3 % du CAHT en 2009 à 22,5 % du CAHT en 2011, soit
une perte de presque 5 points de marge. Cela s’explique sans doute par l’intensification de la concurrence
qui a obligé l’entreprise à diminuer ses prix et donc ses marges. C’est aussi probablement ce qui a permis
la forte hausse de chiffre d’affaires.
- L’EBE ne représente plus que 1,8 % du CAHT en 2011 contre 6,9 % en 2009 et 5,2 % en 2010.
L’écroulement de l’EBE en 2011 s’explique par la baisse de la VA conjuguée à l’augmentation des
charges de personnel plus forte que l’augmentation du CA.
Équilibre financier :
Trésorerie
La trésorerie a connu une très nette dégradation au cours de l’exercice 2011, car :
- L’activité consomme de la trésorerie : le flux de trésorerie d’exploitation est négatif ce qui peut remettre
en cause la pérennité de l’entreprise, si l’on ne remédie pas aux causes de cette situation. Cette
évolution s’est traduite par une forte augmentation des concours bancaires courants.
© Réseau CRCF - Ministère de l'Éducation nationale - http://crcf.ac-grenoble.fr 4/7
DOSSIER 2 – PROJET D’INVESTISSEMENT
1. Calculer le seuil de rentabilité, l’indice de sécurité (ou taux de marge de sécurité) et le levier
d’exploitation.
• Indice de sécurité = marge de sécurité / CAHT = 250 000 / 1 500 000 = 16,66 %
Autre méthode : si le CA= 1 650 000 € (+10 %) => RE = 48 % CAHT – 600 000 = 192 000 € Soit une
augmentation de (192 000 – 120 000) /120 000 = 60 % Levier d’exploitation = 60 % / 10 % = 6
Seuil de rentabilité = CA minimum à atteindre pour que la marge sur coût variable couvre les charges
fixes. Ici, la société SUPIBEN fera des pertes si son chiffre d’affaires reste inférieur à 1 250 000 €.
Indice de sécurité : il suffit que la CA réalisé soit inférieur de 16,66 % par rapport aux prévisions pour que
l’entreprise réalise des pertes.
Levier d’exploitation : Sensibilité du résultat aux variations de chiffre d’affaires ; si le CA diminue de x
%, le résultat d’exploitation diminue de 6x %.
Le risque d’exploitation de ce projet semble donc élevé. L’entreprise a de fortes chances de réaliser des
pertes si elle n’atteint pas le chiffre d’affaires prévu. Reste à savoir si les prévisions de chiffre d’affaires
sont optimistes ou au contraire prudentes.
3. Calculer la valeur actuelle nette en justifiant le choix du taux d’actualisation, puis le taux interne
de rentabilité du projet.
Le taux d’actualisation que l'on peut retenir est le coût du capital. On l’obtient en faisant la moyenne
pondérée du coût des capitaux propres et du coût de la dette.
Le TIR est le taux pour lequel la VAN est nulle, soit 12,06%
Ici la VAN est positive et le TIR est supérieur au coût du capital. Le projet est donc acceptable.
Postes Montants
Avances et acomptes versés +12 500
Dettes fournisseurs - 956 780
Créances clients +123 000
(2 points) - 821 280
Les passifs sont supérieurs aux actifs, la position est donc courte.
Montant encaissé avec contrat ferme 150 000 x 1/0,840 178571,43 -426,18
2. Déterminer le cours à partir duquel il devient intéressant pour l’entreprise de lever l’option.
Le cours demandé correspond au seuil d’équivalence entre le montant encaissé en tenant compte de la
prime et le montant encaissé au comptant.
Soit X : le cours recherché
X = 1/0,842 – 1/0,835 x 0,2% = 0,8437 GBP
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
DOSSIER 1
Annexe 1 - Actif du bilan 2012 ......................................................................................................page 4
Annexe 2 - Passif du bilan 2012 ....................................................................................................page 5
Annexe 3 - Compte de résultat de l’exercice 2012 ................................................................ pages 6 et 7
Annexe 4 - Tableaux de l’annexe de la société COUVRE-CHEF ......................................... pages 7 et 8
Annexe 5 - Informations complémentaires relatives à l’exercice 2012 ........................................ page 8
Annexe 6 - Bilans fonctionnels de la société COUVRE-CHEF pour les exercices 2011 et
2012 ..............................................................................................................................page 9
Annexe 7 - Soldes et ratios concernant la société COUVRE-CHEF pour l’exercice 2011 ..........page 9
Annexe A - Tableau des flux de trésorerie de l’OEC (à rendre avec la copie) ......................page 11
DOSSIER 2
Annexe 8 - Informations nécessaires au calcul du besoin en fonds de roulement normatif .. pages 9 et 10
DOSSIER 3
Annexe 9 - Informations nécessaires au choix des modalités de financement ..............................page 10
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
SUJET
La société COUVRE-CHEF est l’un des derniers fabricants français de bonnets, casquettes et chapeaux. Il s’agit
d’une PME ancienne, installée dans le sud-ouest de la France, qui se trouve confrontée aujourd’hui à une situation
fortement concurrentielle, notamment en raison de l’importation de très nombreux produits fabriqués dans le Maghreb
et les pays asiatiques.
Afin d’assurer sa survie, la société COUVRE-CHEF a développé, depuis quelques années déjà, une activité
commerciale connexe à son activité productive afin d’être présente sur le créneau des produits d’entrée de gamme et
de gamme moyenne.
En dépit de cette évolution, l’exercice 2011 s’est soldé par une perte comptable d’environ 26 000 €. Au cours de
l’exercice 2012, des mesures structurelles ont été adoptées pour tenter de redresser la situation parmi lesquelles figure
un investissement dans un nouveau matériel de fabrication destiné à accroître la productivité de l’entreprise.
Les dirigeants de la société COUVRE-CHEF s’interrogent sur les conséquences de leurs décisions et souhaiteraient
que vous procédiez à l’analyse des comptes de l’entreprise afin d’établir un diagnostic.
Travail à faire
1. En vous aidant des annexes 1 à 5, complétez le tableau des flux de trésorerie de l'Ordre des Experts
Comptables pour l’exercice 2012 (annexe A à rendre avec la copie).
NB : tous vos calculs doivent être justifiés en annexe du tableau.
2. En vous aidant des annexes 1 à 6, calculez pour l’exercice 2012, la marge commerciale, la production de
l’exercice, la valeur ajoutée, l’EBE, la capacité d’autofinancement et les ratios dont les valeurs relatives
à l’exercice 2011 sont fournies au sein de l’annexe 7.
3. À partir des résultats trouvés aux questions précédentes, rédigez un commentaire structuré d’environ
une page. Ce diagnostic abordera notamment les notions d’activité, de profitabilité, d’équilibre
financier et de trésorerie.
La société ECOVERT, implantée à proximité du massif forestier landais, a pour activité l’extraction de tourbe
destinée à l’amendement des sols, ainsi que son conditionnement en sacs plastiques de différentes tailles. La grande
distribution, les jardineries ainsi que les horticulteurs sont les principaux clients de l’entreprise.
Aujourd’hui les dirigeants de la société ECOVERT se trouvent confrontés à l’évolution de la règlementation
environnementale et des doutes apparaissent quant à la possibilité même de poursuivre ce type d’activité au cours des
années à venir.
Afin d’assurer la pérennité de l’entreprise, différents projets de diversification sont à l’étude, dont un portant sur
l’ensachage et la commercialisation, auprès des clients actuels de l’entreprise, d’écorces de pin achetées en vrac aux
exploitants forestiers de la région.
1. Indiquez le lien entre niveau du besoin en fonds de roulement d’exploitation et rentabilité économique
de l’entreprise.
3. À partir de l’annexe 8, calculez le besoin en fonds de roulement normatif en jours de chiffre d’affaires
HT qui sera généré par cette nouvelle activité.
L’analyse du projet de diversification menée au sein de la société ECOVERT a permis de conclure à sa rentabilité sur
le plan économique. Les dirigeants de cette entreprise ont donc décidé d’investir dans une nouvelle unité d’ensachage
dont le coût d’acquisition est estimé à 150 000 €. Ils s’interrogent désormais sur les modalités de son financement.
Deux solutions sont à l’étude concernant le financement de la totalité du matériel : un emprunt ou un contrat de crédit-
bail.
Travail à faire
À partir de l’annexe 9 :
2. Construisez un tableau faisant apparaître les flux monétaires résultant de l’exécution du contrat de
crédit-bail et vérifiez que le coût de revient de ce financement est bien de 4,18%.
2012 2011
ACTIF
Amortissements
Brut et dépréciations Net Net
Capital souscrit non appelé TOTAL 0
Immobilisations incorporelles
Frais d'établissement
Frais de recherche et développement 27 247 6 840 20 407 0
Concessions, brevets, licences… 171 253 16 226 155 027 155 001
Fonds commercial 91 469 91 469 91 469
Autres immobilisations incorporelles 33 539 33 539 33 539
Immobilisations incorporelles en cours
Avances et acomptes
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisation corporelles
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel-outillage 44 413 28 577 15 836 12 367
Autres immobilisations corporelles 53 297 44 407 8 890 11 919
Immobilisations corporelles en cours
Avances et acomptes 3 500
Immobilisations financières
Participations évaluées par équivalence
Autres participations
Créances rattachées à des participations
Titres immobilisés de l'activité de portefeuille
Autres titres immobilisés 1 007 1 007 1 007
Prêts 1 035 1 035 1 535
Autres immobilisations financières
Écart de réévaluation
Écart d'équivalence
Réserves
Réserve légale 30 849 30 849
Réserves statutaires ou contractuelles
Réserves réglementées
Autres 85 860 115 860
Report à nouveau -26 323
Résultat de l'exercice (bénéfice ou perte) 3 539 -26 323
Subventions d'investissement 4 858
Provisions réglementées 395
Autres TOTAL I 471 440 435 275
Fonds Produit des émissions de titres participatifs
Propres Avances conditionnées
TOTAL I bis
Provisions pour risques 2266 4 768
Provisions Provisions pour charges
TOTAL I I 2266 4 768
Dettes financières
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 242 752 202 744
(1)
Emprunts et dettes financières divers 61 438 82 975
Avances et acomptes reçus sur commandes 3 032
Dettes d'exploitation
Dettes fournisseur et comptes rattachés 148 830 130 907
Dettes fiscales et sociales 67 215 71 477
Autres dettes d'exploitation
DETTES
Dettes diverses
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 2 519
Dettes fiscales (impôts sur les bénéfices)
Autres dettes diverses
Instruments de trésorerie
Produits constatés d'avance
Production immobilisée
Subventions d'exploitation 16 441 10 000
Reprises sur provisions et transferts de charges 36 981 81 767
Autres produits 8 266 3 248
Total I 1 603 907 1 761 734
Achats de marchandises 355 297 493 355
Variation de stocks de marchandises 15 059 -1 379
Achats de matières premières et autres approvisionnements 310 836 268 735
Variation des stocks matières premières et approvisionnements -31 599 -4 467
CHARGES D’EXPLOITATION
Immobilisations corporelles
Constructions
Matériel et outillage 41 123 10 530 7 240 44 413
Autres immobilisations corporelles 53 297 53 297
Immobilisations en cours
Avances et acomptes 3 500 3 500 0
Immobilisations financières
Participations
Autres titres immobilisés 1 007 1 007
Prêts et autres titres immobilisés 1 535 500 1 035
Montant des
Montant des
amortissements
Immobilisations amortissables amortissements au Augmentations Diminutions
à la fin de
début de l'exercice
l'exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement
Frais de recherche et de 6 840 6 840
développement
Concessions, brevets, licences,
marques, procédés, droits et valeurs 15 533 693 16 226
similaires
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Constructions
Matériel et outillage 28 756 5 384 5 563 28 577
Autres immobilisations corporelles 41 378 3 029 44 407
Total 85 667 15 946 5 563 96 050
Dépréciations
Sur stocks de produits finis 21 004 6 138 21 004 6 138
Sur comptes clients 12 833 442 5 227 8 048
Total 38 805 8 223 29 981 16 487
La société COUVRE-CHEF a remboursé 6 800 € d’emprunts. Les concours bancaires courants figurant au bilan sont
temporaires. Les intérêts courus relatifs aux emprunts bancaires s’élèvent à 308 € au 31/12/2012 et à 442 € au
31/12/2011.
Les créances diverses relèvent de l’activité (hors exploitation). Les charges et produits constatés d’avance concernent
l’exploitation. Les écarts de conversion se rapportent exclusivement aux dettes fournisseurs.
Exercice 2011
Marge commerciale 536 981
Production de l’exercice 637 762
Valeur ajoutée 444 699
Excédent brut d’exploitation - 41 734
Capacité d’autofinancement - 83 881
Le coût de revient d’une tonne d’écorce commercialisée se composerait, pour le volume attendu, des postes suivants :
Matière première 15 €
Emballage 65 €
Charges de production décaissables (hors main-d’œuvre) 55 €
Charges de production liées aux amortissements 30 €
Charges de personnel de production 80 €
Charges de distribution décaissables (hors main-d’œuvre) 145 €
Charges de personnel de distribution 40 €
Compte tenu de la brièveté du processus de production, les stocks d’en-cours peuvent être considérés comme
négligeables. Les produits finis entrant en stock seront des palettes de sacs de 50 litres filmées et prêtes à l’expédition.
Les achats d’emballages doivent donc entrer dans le coût de production.
Les salaires seraient réglés le dernier jour du mois et les charges sociales le 15 du mois suivant.
Les charges patronales, estimées à 40% du montant brut des salaires, sont incluses dans le coût de la main d’œuvre.
Les charges sociales salariales sont estimées à 20% du montant des salaires bruts.
La TVA à décaisser est réglée le 20 du mois suivant et les taux applicables sont respectivement de :
- 10% pour la matière première et les produits finis
- 20% pour tous les autres achats.
Remarque : pour le calcul des éléments composant le besoin en fonds de roulement, les coefficients de structure
seront arrondis à 2 chiffres après la virgule et les durées à l’unité la plus proche.
Montant de la chaîne d’ensachage à financer : 150 000 €. Durée d’utilisation 6 ans. La valeur résiduelle de
l’investissement peut être considérée comme nulle à l’issue de cette période.
Vous retiendrez un taux d’impôt sur les sociétés de 33,1/3% et arrondirez les calculs des flux de trésorerie à l’euro le
plus proche.
Opérations Exercice
2012
Flux de trésorerie liés à l'activité
Vous veillerez à bien indiquer, pour chaque rubrique, le signe + ou – à affecter au montant calculé
Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (ou – 27 197) -28 231
31/12/2012 31/12/2011
+Stock de matières 51 477 19 878
+Stock de produits finis 208 447 179 979
+Stock de marchandises 7 399 22 458
Total 267 323 222 315
Variation des stocks (augmentation) + 45 008
31/12/2012 31/12/2011
+Créances clients et comptes rattachés 233 170 146 548
+Charges constatées d’avance 59 899 97 929
Total 293 069 244 477
Variation des créances d’exploitation 48 592
(augmentation)
31/12/2012 31/12/2011
+ Avances et acomptes reçus sur commande 0 3 032
+ Dettes fournisseur et comptes rattachés 148 830 130 907
- Ecarts de conversion actif -369
+ Ecarts de conversion passif 922 1165
+ Dettes fiscales et sociales 67 215 71 477
216 598 206 581
Variation des dettes d’exploitation 10 017
(augmentation)
31/12/2012 31/12/2011
+créances diverses 43 722 67 893
Variation autres créances liées à l’activité -24 171
(diminution)
Question 3 - Commentaire
Introduction + activité :
L’activité de cette entreprise est en phase de ralentissement (baisse de 10% environ du chiffre
d’affaires en 2012) combinant réduction de l’activité commerciale et progression de l’activité
productive.
On remarque une légère amélioration des taux de marge commerciale et de valeur ajoutée qui
a permis de diviser l’insuffisance brute d’exploitation par quatre. Les investissements de
productivité ont donc été bénéfiques. Toutefois, la profitabilité de cette entreprise reste tout à
fait insuffisante. En témoigne l’existence d’un EBE négatif au cours des 2 exercices 2011 et
2012. La valeur ajoutée, issue de l’activité, ne couvre même pas les charges de personnel, qui
pour l’essentiel sont des charges de structure et donc difficiles à adapter aux variations de
l’activité.
On peut remarquer que le bénéfice de l’exercice 2012 n’a été obtenu que grâce à des produits
exceptionnels, non reproductibles dans l’avenir.
Cette insuffisance de profitabilité se retrouve également dans l’analyse du tableau de flux qui
fait apparaître l’existence d’une MBA faible. En effet la comparaison de son montant avec
celui des dotations aux amortissements de l’exercice montre que l’entreprise ne génère pas
suffisamment de ressources potentielles en interne pour envisager le seul maintien de son outil
de production.
Si la trésorerie nette reste positive, on observe une réduction de son montant de 24 000€
environ. On constate, par ailleurs que seules la souscription d’emprunts nouveaux et la
réalisation d’une augmentation de capital ont permis d’éviter qu’elle ne devienne négative, or
par essence ces opérations n’ont pas un caractère récurrent.
Temps
Eléments de BFR d’écoulement Coefficient de structure Besoin Ressource
en jours
Stock de matière première 60 15/500 = 0,03 2
Stock d’emballages 45 65/500 = 0,13 6
(15+65+55+80)/500 = 0,43
Stock de produits finis 30 13
Accepter (15+65+55+ 80+30)/500 = 0,49
Fournisseurs de matière 30 15 x 1,1 /500 = 0,033 1
(30+60)/2=45
Fourbisseurs d’emballages 65 x 1,2 / 500 = 0,156 7
Ou (15 +30)
Fournisseurs de charges de production 15 55 x 1,2/500=0,132 2
Fournisseurs de charges de distribution 30 145 x 1,2/500 = 0,348 10
(20+50)/2=35
TVA déductible [15x0,10+(65+55+145)x0,2]/500 = 0,109 4
Ou (15 +20)
(45+75)/2=60 500 x 1,1 /500 = 1,1
Clients 66
Ou (15 + 45)
TVA collectée (20+50)/2=35 500 x 0,10/500 = 0,10 4
Totaux 91 24
0 1 2 3 4 5 6
Financement 150 000
105 800 – 31 333 x 1,0418-1 – 31 333 x 1,0418-2 – 31 333 x 1,0418-3 – 16 933 x 1,0418-4 - 3 333 x
1,0418-5 +– 3 333 x 1,0418-6 = 0
SESSION 2014
Annexe A- Tableau de flux de trésorerie de I'OEC (à rendre avec la copie) ....................... page 11
DOSSIER 2
Annexe 7 - Éléments prévisionnels pour le PROJET 1 ................................................................. page 9
Annexe 8 - Éléments prévisionnels pour le PROJET 2 ................................................................. page 9
Annexe 9 - Conditions de fmancement des investissements ............... ........................................... page 9
DOSSIER3
Annexe 10 -Renseignements concernant le portefeuille-titres de M . Firmin ............ . .......... page 10
A VERTlSSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
Travail à faire
2) Indiquer les principaux retraitements économiques qu'il est possible d'opérer sur les soldes
intermédiaires de gestion, en indiquant leur intérêt.
4) Présenter la notion de risque économique et les outils utilisés pour mesurer ce risque.
8) Calculer l'ETE (excédent de trésorerie d'exploitation) 2013. Indiquer l'intérêt de cet indicateur.
9) À partir de l'ensemble des informations à votre disposition, présenter, en une vingtaine de lignes,
le diagnostic de la société CALDARIUMS en développant notamment :
- l'évolution de son activité et de ses résultats ;
- l'évolution de sa trésorerie.
M. Dutirez souhaite investir début 2014 afin de s'engager sur un nouveau créneau du marché où la
concurrence est faible. Il a Le choix entre deux projets qui nécessitent un montant investi identique, à
savoir 350 k€ (annexes 7 et 8).
Travail à faire
><--t . Définir trois critères permettant de choisir un projet d'investissèment. Préciser l'intérêt et les
limites de chacun d'eux.
2. Déterminer les flux nets de trésorerie d'exploitation du projet 1.
3. Déterminer la valeur actuelle nette avec un taux de 10 % et le taux interne de rentabilité du
projet 1.
, 4. Conclure sur l'opportunité d'adopter l'un des deux projets.
Travail à faire
À l'aide de l'annexe 9:
Le directeur financier M. Firmin profite de votre disponibilité pour vous poser quelques questions au sujet
de différents placements financiers.
Travail à faire
"e
"0
a.
Producbon immobilisée 0 21 0
Subventions d'el<PIOitation 84 38 0
~Ires produits
"'"'
0;
Autres achats et charges externes 2 910 1 648 1 590
~ Impôts taxes et versements assimilés 99 92 97
(.)
Salaires et traitements 1 435 1 209 1 090
Charges sociales 535 521 389
Delations aux amortissements
Sur immobilisations: dotations aux amortissements 199 70 86
Sur immobilisations: dotations aux dépréciations
Sur actif circulant dotations aux dépréciations 71 50
Pour risques et charges: dotations aux provisions 43 20 17
Autres charges 23 1g 20
Total li 6 735 5 023 4 718
":fRESuLTAT D'EXPLOITATION (1-11) 594 908 1 012
De participation
D'autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé
~
.9:>
0
Autres interets et produits assimiles 5 3 3
c
Reprises sur provisions et transferts de charges 0 2 1
"'
c
""
~ Différences positives de change 2 5
::>
"iï
0 Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement 1 3 0
Total V 6 10 9
Exercice
J 2 2-1
Variations« Exploitation>>
Variations des actifs d'exploitation
Stocks et en-cours 570
A va nees ct acomptes versés sur
commandes
Créances clients, comptes rattachés et autres créances d'exploitation 107
Variation des dettes d'exploitation
Avances ct acomptes reçus sur commandes en cours 2
Dettes fournisseurs, comptes rattachés ct autres dettes d'exploitation 163
Totaux 733 109
A- Variation nette« Exploitation » 624
Variations« Hors exploitation»
Variations des autres débiteurs
Variations des autres créditeurs 30
Totaux 0 30
8- Variation nette« Hors exploitation » 30
Total A+ B
Besoin de l'exercice en fonds de roulement 594
Dégagement net de fonds de roulement dans l'exercice
Variations « Trésorerie »
Variations des disponibilités 591
Variations des concours bancaires courants ct des soldes 150
créditeurs de banques
Totaux 0 741
C- Variation nette« Trésorerie>> 147
Variation du fonds de roulement net global (Total A+ B + C):
Emploi net : solde débiteu1·
Ressource nette : solde créditeur 147
L'analyse des comptes permet d'établir la répartition des services extérieurs pour 2013 et 2012
Répartition des services extérieurs : 2013 2012
- personnel extérieur 1220 638
- loyers en crédit bail 230 0
-autres 1 460 1010
On peut estimer que les charges variables comprennent la consommation de matières premières et le
personnel intérimaire. Elles représentent environ 40 %du chiffre d'affaires en 2013 et seulement 25 %
en 2012. En 2013, les charges fixes s'élèvent à 3 546 k€.
En 2012, le seuil de rentabilité s'élevait à environ 4700 k€.
La société est soumise à un taux de TVA de 19,6 % aussi bien sur ses ventes que sur ses achats.
-
Annexe 6- Autres informations complémentaires
Actions TOT Al Pétrole ct gaz 150 5250€ 40.00€ 8,19 2 5,00% 48€ 8 0,48 1,00 %
Actions BP Pétrole etgaz 1000 5500€ 6.40€ 13,72 0,32 5,00% 6,40€ 25,60 0,0704 !,10%
OAT Emprunt État 700€ 111% 112 %
Renseignements complémentaires concernant les OAT détenues par M. Firmin (au 31/12/2013).
Variation de trésorerie (A + B + C) -9 94
Trésorerie à l'ouverttu·e (D) 870 776
CAF 2013
Résultat 504
Dotations 313
Reprises -24
VCEAC 5
Prod cesssion -12
CAF 786
2. Indiquer les principaux retraitements économiques qu’il est possible d’opérer sur les soldes
intermédiaires de gestion, en indiquant leur intérêt.
Le retraitement des redevances de crédit-bail : le bien pris en crédit-bail est alors traité comme un bien immobilisé
dans l’entreprise
Le retraitement des frais de personnel extérieur consiste à regrouper dans un même poste les charges relatives au
personnel utilisé par l’entreprise.
Les subventions d’exploitation peuvent être considérées comme un complément au chiffre d’affaires
La sous-traitance est retirée de la production de l’exercice pour obtenir la production propre.
Justifier, l’intérêt de ces retraitements Les retraitements consistent à modifier de façon extra-comptable les SIG, mais
aussi le bilan en vue d’un diagnostic financier. Ils permettent de mieux évaluer la réalité économique de l’entreprise
et de rendre comparable les calculs relatifs à des entreprises ayant fait des choix économiques ou financiers différents.
Seul le crédit-bail modifie la CAF. Le retraitement du personnel extérieur modifie la valeur ajoutée, mais
n’a aucun impact sur la CAF.
La CAF retraitée = CAF non retraitée +DAP du CB= 786 + 1000/5 = 986
Le risque opérationnel ou économique résulte des fluctuations du résultat d’exploitation suite aux
variations du niveau d’activité.
La variation du résultat économique dépend de la structure des charges d’exploitation selon qu’elles sont
fixes ou variables par rapport au chiffre d’affaires. Lorsqu’une entreprise possède un taux de charges
variables important, l’entreprise dispose d’une capacité d’une flexibilité plus importante et elle se trouve
alors moins exposée au risque d’exploitation.
2012
seuil de rentabilité 2013 (non demandé)
CA 6 900
2
CV 760
4
M/CV 140
taux marge sur coût variable 0,6
CF (tot ch explo- CV) 3546
5
SR exploitation = CF / Taux de m/cv 910 4 700
Commentaires
Le seuil de rentabilité d’exploitation est nettement plus élevé.
On constate que les charges variables de la société CALDARIUMS ont énormément augmenté en 2013.
L’entreprise CALDARIUMS doit tendre à réduire ses charges fixes au profit des charges variables pour
réduire son risque d’exploitation.
La notion d’activité est plus large que la notion d’exploitation. Elle intègre des éléments hors exploitation
qui ne relève ni de l’investissement, ni du financement.
A titre d’exemple, le BFR de l’analyse fonctionnelle du PCG se décompose en BFRE et BFRHE.
La variation du BFR lié à l’activité comprend les postes relatifs à l’exploitation. Cependant, certains
éléments hors exploitation peuvent être considérés comme liés à l’activité (exemple la dette d’IS ou la
participation).
(3) 50 – 0 = 50
(4)
2012 augmentation diminution 2013
Emprunt auprès des ets de crédit 817 780
concours bancaires courants 0 -150
Dettes financières stables 817 X 247 630
X = 60
Ventes 6900
Production stockée 321
Subvention d'exploitation 84
Total produits encaissables 7305
Achats de MP 1689
Variation de stock de MP -269
Autres achats et charges externes 2910
Impôts et taxes 99
Salaires 1435
Charges sociales 535
Total charges décaissables 6399
EBE 906
On constate une très forte croissance du chiffre d’affaires à partir de 2013 (+16,7 %), mais une nette
dégradation de la profitabilité de la société CADALRIUMS. Le résultat d’exploitation a reculé de 35 % ce
qui se répercute sur le résultat net qui a diminué de 40 %.
La baisse spectaculaire de la profitabilité de l’entreprise en 2013 s’explique par un accroissement des
charges variables d’exploitation : les achats externes on fortement progressé (principalement le personnel
extérieur)
Cette dégradation de la profitabilité se traduit par une baisse constante de la marge brute d’autofinancement.
Trésorerie
La trésorerie a connu une très nette dégradation au cours de l’exercice 2013 mais elle reste néanmoins
positive, car :
- on constate une baisse du FNTA lié à la dégradation de la MBA.
- par ailleurs, l’entreprise a acquis une immobilisation en 2013.
- En outre des dividendes importants à ses actionnaires et s’est désendettée à hauteur de 187 k€
(désendettement net).
Conclusion : Dans la mesure où le FNTA ne couvre que l’investissement, il a fallu puiser dans la trésorerie
pour verser les dividendes aux actionnaires et rembourser les dettes financières stables.
1. Définir trois critères qui vont permettre de choisir un projet d’investissement. Préciser
l’intérêt et les limites de chacun d’eux.
La VAN consiste à ramener la valeur de l'ensemble des flux de trésorerie générés par le projet à sa date de
l’investissement (par un taux d'actualisation) :
- un projet est rejeté si sa VAN est négative, on retient le projet dont la VAN est la plus élevée.
Le taux de rendement interne (TRI) annule la valeur actuelle nette (VAN) des flux nets de trésorerie générés par un
projet d'investissement :
- un projet est rejeté si son TIR est inférieur à un taux de rejet (taux d'actualisation utilisé par l'entreprise) ;
- on retient le projet dont le TIR est le plus élevé.
Indice de profitabilité est un critère de choix d'investissement permettant d'apprécier l'importance de la valeur
actuelle nette d'un projet par rapport aux capitaux investis :
- un projet est rejeté si son indice de profitabilité est inférieur à 1,· on retient le projet dont l'IP est le plus élevé.
Délai de récupération du capital investi correspond à la durée nécessaire pour récupérer les capitaux investis : un
projet est rejeté si le DRCI dépasse la durée du projet, on retient le projet dont le DRCI est le plus faible.
Privilégie les investissements de court terme pas toujours les plus rentables.
VAN à 10 % = 664,80
TRI = 24,59 %
Les deux projets ont une VAN positive à 10 %, mais le projet 1 dégage une VAN nettement plus élevée que
celle du projet 2.
A contrario, le TRI indique que le projet 2 est préférable au projet 1.
Il y a conflit entre les critères en raison de la répartition des flux de trésorerie étalés différemment dans le
temps. En effet, le premier projet dégage des flux de trésorerie plus élevés en fin d’investissement alors
qu’inversement le second projet dégage de plus gros flux de trésorerie en début d’investissement.
1. Quels sont les financements à la disposition de la société pour réaliser un projet d’investissement ?
par financement énoncé.
Fonds propres : autofinancement, augmentation de capital en numéraire
Subventions quasi-fonds propres ;
Endettement : emprunt bancaire, emprunt obligataire, crédit-bail.
Effet de levier
Dans cette partie, nous ne disposons pas du résultat prévisionnel net, donc il faut partir de la relation
entre Rf et Re:
Rf = Re+ D/K (Re — i) dans laquelle Re et i sont après impôt.
Augmentation du Augmentation de
capital l'endettement
Capitaux propres 3 300 2 300
Dettes financières 660 1 660
L’endettement peut contribuer à améliorer ou à dégrader la rentabilité des capitaux propres l’effet de
levier.
- Si augmentation de l’endettement D /K = 0,72 augmente. Le bras de levier est plus élevé, et l’effet
de levier étant positif (20% > 4%), l’endettement se traduit par une amélioration significative de la
rentabilité financière (31 %).
- Si augmentation du capital D /K = 0,20 est faible. Le bras de levier est faible, mais l’effet de levier
étant positif (20% > 4%), l’endettement se traduit par une amélioration légère de la rentabilité financière
(23 %).
L’effet de levier correspond au supplément de rentabilité financière obtenu grâce à l’endettement. Si la
rentabilité économique baisse et que le différentiel (Re-i) devient négatif alors on constate un effet de
massue.
b) Risque systématique (ou risque non diversifiable) Ce risque est appelé aussi risque de marché. Il est
dû au « système » du marché financier dans son ensemble. Toutes les actions y sont soumises. Il n’est
donc pas possible de le réduire par la diversification.
2. À partir de l’annexe 10, expliquer les indicateurs suivants : PER, cours de l’action et
rendement.
Le PER est un ratio utilisé pour repérer les actions surcotées et les actions sous-cotées.
PER = Cours de l’action / Bénéfice net par action (BNPA) attendu pour l’année en cours Le PER
varie selon les secteurs d’activité ainsi qu’en fonction de la conjoncture boursière
Le Cours de l’action résulte de l’offre et de la demande sur le marché financier. Les investisseurs
anticipent la rentabilité [(plus-value + dividende)/cours de l’action] en fonction des résultats publiés par les
sociétés et des perspectives économiques
Rendement = Dividende /cours calculé sur la base du dernier dividende distribué
3. Analyser les informations concernant les obligations du portefeuille : préciser le prix de vente de
cette obligation au 31 décembre 2013 ; Justifier le montant du coupon couru au 31.12.2013.
Commenter l’évolution du cours de cette obligation depuis son émission par rapport à l’évolution
des taux d’intérêts.
1. Compléter le tableau de flux de trésorerie de l’OEC de l’annexe A (à rendre avec la copie), en présentant le
détail des calculs.
8 Variation de trésorerie
2. Définir :
• le résultat brut d’exploitation ;
• le flux net de trésorerie d’exploitation ;
• le flux net de trésorerie généré par l’activité.
Le résultat brut d’exploitation représente les ressources potentielles de trésorerie générées par les opérations
d’exploitation (indépendamment des politiques d’amortissement et de financement). Il représente donc un flux de
trésorerie potentielle issu des opérations d’exploitation uniquement. Notion proche de l’EBE
Le flux net de trésorerie d’exploitation représente le flux de trésorerie réel issu des opérations d’exploitation au sens
strict. Notion proche de l’ETE.
Le flux de trésorerie généré par l’activité représente le flux de trésorerie réel issu de l’activité courante de
l’entreprise. L’activité est une notion plus large que l’exploitation, dans la mesure où elle englobe aussi les produits et
charges financiers, les produits et charges exceptionnels sur opération de gestion, enfin l’IS et la participation des
salariés.
L’entreprise Lou & Zoe Mode réalise une activité industrielle : elle est spécialisée dans la confection de vêtements de
femmes.
Le tableau de flux de trésorerie de cette entreprise pour l’exercice 2014 présente une trésorerie finale positive (+ 289
k€) en légère hausse (+1,8%) par rapport à 2013.
Concernant l’activité, le flux de trésorerie dégagé (591 k€) apparaît comme conséquent dans la mesure où il permet
le financement interne de 80 % de l’investissement réalisé (749 k€) au cours de l’exercice écoulé.
Toutefois, une analyse plus fine permet de constater que les opérations d’exploitation consomment de la trésorerie au
lieu d’en dégager : le F.N.T.E. est négatif de 273 k€. Ainsi, le résultat brut d’exploitation, qui représente les ressources
potentielles dégagées par l’entreprise de par son exploitation industrielle, est diminué par le besoin de financement de
l’exploitation : en effet, la variation du besoin de financement laisse apparaître une montée des stocks de matières
premières, mais aussi une progression des créances clients.
A l’inverse, le B.F.R. lié à l’activité (hors B.F.R.E.) diminue et – comme les opérations hors exploitation – a un
impact positif sur le flux net de trésorerie généré par l’activité qui s’élève finalement à + 591 k€.
Concernant l’investissement, nous observons que la politique d’investissement menée par l’entreprise Lou & Zoé
Mode révèle une stratégie de croissance interne : les acquisitions d’immobilisations corporelles représentent en effet
un montant de 749 k€.
Concernant le financement, force est de constater que les investissements sont essentiellement financés par
autofinancement (flux net de trésorerie lié à l’activité = 591 k€).
Le financement externe se compose principalement d’une subvention d’investissement perçue au cours de l’exercice
écoulé. En effet, il n’y a pas d’augmentation de capital, de même que l’augmentation nette de la dette (5 k€) apparaît
très faible comparativement à la subvention d’investissement (150 k€).
En conclusion, la combinaison des flux de trésorerie des trois cycles aboutissent à une augmentation de la trésorerie (+
185 k€). L’entreprise bénéficie, semble-t-il, d’une évolution favorable de son activité qui lui permet d’autofinancer
une grande partie de ses investissements. Elle doit toutefois rester vigilante quant à l’augmentation du besoin de
financement de son exploitation.
4. Calculer les ratios du dossier d’analyse financière présentés dans l'annexe B (à rendre avec la copie).
2014 (N)
Production vendue 40 104
Production stockée 197
Production de l’exercice 40 301
Achats de matières premières 18 640
- Variation de stocks - 590
- Autres achats et charges externes 5 126
- Consommations en provenance des tiers - 23 176
Valeur ajoutée 17 125
Taux de V.A. =
17 125 / 40 104 = 42,7 %
V.A. / C.A.H.T.
Taux de variation du
(40 104 – 38 625) / 38 625 = + 4 %
C.A.H.T.
Le taux de V.A. est un indicateur intéressant du potentiel de création de richesses de la société. Le surplus de valeur
représente ici 43 % du C.A.H.T. contre 35 % en 2013. Il est supérieur au taux moyen du secteur d’activité (38,4 %).
Au sein des consommations intermédiaires, les achats de matières premières et autres approvisionnements diminuent
très légèrement (- 2 %). Ainsi, la hausse des ventes associée à une baisse conséquente des charges externes (-25 %)
expliquent la performance de la V.A. en 2014.
Le ratio R.B.E. / C.A.H.T. confirme enfin la performance industrielle de la société. La part du R.B.E. dans le
C.A.H.T. passe de 1 % en 2013 à 6,55 % en 2014. Il est toutefois inférieur au taux moyen du secteur d’activité (10,1
%). La performance industrielle de la société progresse et ce, grâce à l’impact positif de la hausse de la VA vue plus
haut. La hausse des ITVA (22 %) comme la hausse des charges de personnel (+ 9 %) n’entament pas la performance
de l’exploitation.
Nous pouvons globalement confirmer une évolution favorable de l’activité ainsi qu’une bonne maîtrise des charges
d’exploitation dans leur ensemble.
Conjointement, la société LOU & ZOE Mode règle en moyenne ses fournisseurs à 49,5 jours en 2013, à 44 jours en
2014, contre une moyenne de 60 jours dans le secteur d’activité.
Cela signifie que la société règle ses fournisseurs (44 jours) avant que les clients ne règlent leurs créances (70 jours).
Ces deux ratios expliquent en grande partie non seulement le poids du B.F.R.E. dans le C.A.H.T. (92 jours), mais
aussi le flux net de trésorerie d’exploitation négatif constaté dans le tableau de flux de trésorerie de l’OEC.
Nous pouvons globalement noter une détérioration de l’ensemble des ratios tant par rapport au secteur d’activité que
par rapport à l’année précédente.
La structure financière désigne la combinaison de dettes bancaires et financières nettes et de capitaux propres auxquels
l'entreprise a recours pour son financement.
2. Existe-t-il une structure financière optimale ? Vous présenterez les différentes approches.
Selon l'approche traditionnelle, il existe une structure financière optimale qui minimise le coût du capital et maximise
la valeur de l’entreprise.
Modigliani et Miller ont remis en cause cette approche et ont montré, en se fondant sur l'hypothèse de marchés
parfaits, que :
• en absence d'imposition : il n’existe pas de structure optimale, le coût du capital et la valeur de l'entreprise
sont indépendants de la structure financière. La valeur marchande d’une entreprise endettée est égale à la
valeur de la même entreprise supposée non endettée.
• en situation d’imposition, la valeur de l’entreprise endettée est supérieure à la valeur de l’entreprise non
endettée du fait de l'économie d'impôt. Le coût du capital diminue sans présenter de minimum (l'entreprise
peut donc théoriquement s'endetter sans limite).
Valeur de l’entreprise endettée = valeur de l’entreprise non endettée + économie d’impôt
Approches récentes :
• Les coûts de faillite : un endettement excessif augmente le risque de faillite de l’entreprise, ce qui conduit les
actionnaires et les prêteurs à augmenter les taux de rendement exigés.
• La théorie de l’agence contribue également à expliquer la structure financière des entreprises : la structure
financière optimale résulte d’un compromis entre les divers financements qui permet de résoudre ces
divergences d’intérêts, en considérant que l’endettement et les capitaux propres atténuent certains conflits et
en suscitent d’autres.
3. Calculer le taux de rentabilité économique avant et après impôt sur les bénéfices.
Taux de rentabilité économique avant impôt = résultat économique / actif économique = 1 660 / 16 100 =
10,31 %
Taux de rentabilité économique après impôt = 10,31 % x 2/3 = 6,87 %
4. Déterminer la valeur de cette entreprise en présence d’impôt sur les bénéfices dans les deux hypothèses
suivantes :
a) Pas d’endettement ;
Valeur de l’entreprise endettée = valeur de l’entreprise non endettée + Dettes x Taux d’I.S.
Soit 16 100 + 16 100 x 40% x 1/3 = 18 247 k€
Conclusion : La valeur de l’entreprise est plus élevée quand elle est endettée.
6. Définir les notions de marchés réglementé, organisé et libre. Citer un exemple de chaque catégorie, à
partir du marché boursier français.
Marché réglementé :
Accès soumis à autorisation, transactions organisées par une société de marché (Euronext en France) et
fonctionnement contrôlé par une autorité de marché (AMF). Exemple : Eurolist
Marché organisé :
Marché non règlementé et encadré dont les conditions d’admission sont plus souples et les obligations d’informations
moins Exemple : Alternex.
Marché libre :
Marché non règlementé au fonctionnement libre et très peu contrôlé adapté aux très petites entreprises
L’Autorité des marchés financiers (A.M.F.) est l’autorité publique indépendante qui a pour missions de veiller :
• à la protection de l’épargne investie dans les produits financiers,
• à l’information des investisseurs,
• au bon fonctionnement des marchés financiers.
La notation financière consiste à apprécier la solvabilité financière d'une entreprise, c'est-à-dire à mesurer le risque de
non remboursement des dettes que présente l'emprunteur. Elle est effectuée par des agences de notation.
Le taux de rendement actuariel d'un placement correspond au taux de placement « réel », c’est à, dire le taux pour
lequel il y a équivalence entre les décaissements et les encaissements futurs liés à un placement
1 - (1 + t) -9
99,491 % = 3,125 % * + 100 % * (1 + t) -9
t
Le budget de trésorerie est un document prévisionnel qui regroupe l’ensemble des flux d’encaissement et de
décaissement quelle que soit leur origine (activité, investissement, financement). Il est établi à court terme sur
plusieurs mois
Intérêt : Il permet de suivre globalement l’évolution à CT de la trésorerie, de mettre en évidence les éventuels
déséquilibres (insuffisances ou excédents de trésorerie) et de trouver les moyens de financement à court terme les
mieux adaptés et les moins couteux.
2. Evaluer la « T.V.A. à décaisser » qui sera intégrée dans le tableau des décaissements.
3. Présenter le budget des encaissements et le budget de trésorerie synthétique relatif au premier trimestre
2015.
4. Analyser chacun des moyens de financement proposés pour le deuxième trimestre 2015 :
• calculer le montant des agios du découvert ;
• calculer le montant des agios H.T. de l’escompte ;
Conclure.
Découvert
Intérêts débiteurs : 780 000 * (0,085) * 20 / 360 = 3 683,33
C.P.F.D. 780 000 * 0,05% = 390
Montant total des agios = 4 073,33 €
Escompte
5. Calculer le taux réel du financement du déficit pour chacun des moyens envisagés.
Découvert
t = 9,53 %
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
Le sujet se présente sous la forme de trois dossiers indépendants
DOSSIER 1 – Diagnostic financier ........................................... (11 points) .............................. page 3
DOSSIER 2 – Plan de financement .......................................... (6 points) ................................ page 4
DOSSIER 3 – Gestion du risque de change ............................. (3 points) ............................... page 5
Le sujet comporte les annexes suivantes :
DOSSIER 1
Annexe 1 - Actif du bilan 2015 ................................................................................................. page 6
Annexe 2 - Passif du bilan 2015 ............................................................................................... page 7
Annexe 3 - Compte de résultat de l’exercice 2015 ................................................................... page 8
Annexe 4 - Compte de résultat 2015 - Suite ............................................................................. page 9
Annexe 5 - Tableau des immobilisations 2015 ......................................................................... page 9
Annexe 6 - Tableau des amortissements 2015 .......................................................................... page 10
Annexe 7 - Informations complémentaires pour 2015 .............................................................. page 10
Annexe 8 – Indicateurs de la SHG et de son secteur d’activité pour 2015 ............................... page 10
DOSSIER 2
Annexe 9 - Données prévisionnelles de la société NEW SHOES ........................................... page 11
DOSSIER 3
Annexe 10 – Informations relatives à la position de change de la société DESIGN CONTEMPORAIN et
sur le cours des devises au 30 mai 2016 ................................................................................... page 12
Annexe A – Tableau de calcul du partage de la valeur ajoutée (à rendre avec la copie).. page 13
Annexe B - Tableau des flux de trésorerie de l’OEC (à rendre avec la copie) .................. page 14
Annexe C – Plan de financement (à rendre avec la copie) .................................................. page 15
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
Il vous est demandé d’apporter un soin particulier à la présentation de votre copie et à la qualité
rédactionnelle.
Il sera tenu compte de ces éléments dans l’évaluation de votre travail.
Toute information calculée sera justifiée.
La SOCIÉTÉ HOTELIÈRE GIRONDINE (SHG) exploite un hôtel deux étoiles de cinquante chambres à
Pessac, dans la banlieue bordelaise.
Il y a trois ans, la SHG est devenue franchisée du réseau Contact Hôtel. Le dirigeant de la SHG, Monsieur
Lesombre, souhaitait ainsi bénéficier de l’image de marque de Contact Hôtel et de la synergie offerte par la
plate-forme de réservation. Dans le cadre de cette franchise, certains investissements ont été réalisés afin de
mettre l’établissement en conformité avec les standards du réseau.
Les effets positifs de cette politique ont commencé à se faire sentir durant l’année 2015. L’entreprise a
enregistré son premier bénéfice après de nombreux exercices déficitaires. Monsieur Lesombre considère
toutefois que ces progrès sont bien minces. Il a confié au cabinet d’expertise comptable où vous avez été
récemment embauché(e) la réalisation d’un diagnostic financier.
Travail à faire
La société NEW SHOES, spécialisée dans la vente traditionnelle de chaussures, envisage de se lancer au
début de l’année 2017 sur le marché de la vente en ligne de chaussures dans les gammes moyenne et haute.
L’objectif est de proposer à la clientèle un vaste choix de modèles, avec livraison dans les 72 heures et
possibilité de retourner sans frais les modèles ne convenant pas. La gestion des stocks et la livraison aux
clients est assurée par les fournisseurs de la société NEW SHOES.
La direction souhaite que vous établissiez le plan de financement de cette nouvelle activité pour les années
2017 à 2019.
À l’aide de l’annexe 9 :
Travail à faire :
3. Indiquer comment il est possible d’aboutir dans le cas de la société NEW SHOES à un BFR
prévisionnel négatif. Que signifie-t-il ?
La société DESIGN CONTEMPORAIN conçoit des meubles et éléments de décoration intérieure qu’elle fait
fabriquer en Chine et qu’elle commercialise en France et à l’export. Ses importations sont libellées en dollars
(USD) et ses exportations en euros, en USD ou en Livres Sterling (GBP) selon les cas. Auparavant, la société
DESIGN CONTEMPORAIN n’utilisait aucune technique de couverture.
Les dirigeants souhaitent à compter du 30 mai 2016 utiliser des instruments de couverture du risque de
change. Ils vous communiquent à cet effet l’état des créances, dettes et engagements en devises de la société
DESIGN CONTEMPORAIN.
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 10 :
Immobilisations corporelles
Terrains 266 786 266 786 266 786
Constructions 2 873 110 2 487 732 385 378 459 998
Installations techniques, matériel-outillage 327 677 263 175 64 502 89 476
Autres immobilisations corporelles 857 212 837 713 19 499 1 432
Immobilisations en cours 33 000 33 000
Avances et acomptes
Immobilisations financières
Participations évaluées par équivalence
Autres participations
Créances rattachées à des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
TOTAL I 4 427 817 3 655 953 771 864 821 576
Stocks et en-cours
Matières premières, approvisionnements 5 980 5 980 5 010
En-cours de production (biens et services)
ACTIF CULANT
* Régularisation
Écarts de réévaluation
Réserve légale 5 000 5 000
Réserves statutaires ou contractuelles
Réserves réglementées
Autres réserves
Report à nouveau -10 022 19 269
RÉSULTAT DE L’EXERCICE (bénéfice ou perte) 13 536 -29 291
Subventions d’investissement 16 000
Provisions réglementées
TOTAL I 124 514 44 978
Produits des émissions de titres participatifs
Avances conditionnées
TOTAL II
Provisions pour risques
Provisions pour charges
TOTAL III
Dettes financières
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 579 125 674 749
DETTES
* Régularisation
Production stockée
PRODUITS
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
Reprises sur provisions et transferts de charges 3 600
Autres produits 6 467 35
Total I 1 693 922 1 617 760
Achats de marchandises
Variation de stocks de marchandises
Achats de matières premières et autres approvisionnements 69 158 65 490
Variation des stocks matières premières et approvisionnements -969 -341
CHARGES D’EXPLOITATION
2015 2014
Sur opérations de gestion 1 708 2 204
EXCEPTIONNELS
Montant des
Montant des
Immobilisations amortissements
Augmentations Diminutions amortissements en
amortissables (en €) au début de
fin d’exercice
l’exercice
Autres immobilisations 66 568 1 185 420 67 333
incorporelles
TOTAL I 66 568 1 185 420 67 333
Constructions 2 386 585 114 126 12 979 2 487 732
ITMO 265 153 38 507 40 485 263 175
Autres immobilisations 847 213 623 10 123 837 713
corporelles
TOTAL II 3 498 951 153 256 63 587 3 588 620
Autres participations
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immob.
financières
TOTAL III
TOTAL GÉNÉRAL 3 565 519 154 441 64 007 3 655 953
a) Exploitation :
Les prévisions de chiffre d’affaires sont les suivantes :
Années Chiffre d’affaires HT
2017 1 200 000 €
2018 1 400 000 €
2019 1 700 000 €
L’excédent brut d’exploitation, tenant compte des redevances de crédit-bail du matériel informatique est
estimé à 20% du CAHT pour toute la période.
b) Plan d’investissements :
Les bâtiments de stockage, les bureaux et la plate-forme logistique sont acquis pour 1 000 000 € HT.
L’agencement des bâtiments est évalué à 250 000 € HT.
Les bâtiments et agencements sont amortissables en 10 ans selon le mode linéaire.
Un matériel informatique d’une valeur de 300 000 € HT sera pris en crédit-bail.
Tous les investissements seront réalisés et payés au début de l’année 2017.
Le financement du matériel informatique par crédit-bail, doit s’effectuer aux conditions suivantes : dépôt de
garantie 15 000 € récupérable en fin de contrat, versement de 5 loyers annuels de 73 200 € HT payables
d’avance, option d’achat 2% de la valeur d’origine du matériel.
Le début du contrat est fixé au 2 janvier 2017.
c) Financement :
Le financement prévu pour le projet est le suivant :
- apports en capital en numéraire pour 750 000 €, entièrement libérés dès le début de 2017 ;
- un emprunt de 240 000 €, que la société NEW SHOES a la possibilité de souscrire le 2 janvier 2017
au taux de 6%, remboursable par amortissements constants sur 4 ans. Le premier remboursement est
supposé se produire le 2 janvier 2018.
d) Informations diverses :
Le BFR prévisionnel est négatif et estimé à moins 10 jours de CAHT.
La société est soumise à l’impôt sur les sociétés au taux de 33 1/3%.
Il est prévu de verser un dividende annuel de 50 000 €. Premier versement en 2018 sur le résultat de 2017.
La trésorerie au 1er janvier 2017 est estimée à 50 000 €.
Tous les chiffres seront arrondis au millier d’euros le plus proche.
Remarque : Les encaissements et décaissements seront comptabilisés dans l’année considérée quelle que
soit la date de réalisation.
Devise : USD
À l’échéance du 30 juin 2016 :
Créances clients : 25 000 USD Dettes fournisseurs : 182 500 USD
Commandes clients : 40 000 USD
Devise : GBP
À l’échéance du 15 juillet 2016
Créances clients : 18 500 GBP Dettes fournisseurs : néant
Commandes clients : néant
Personnel 60,70 %
État 6,78 %
Prêteurs 1,69 %
Restant 30,83 %
(Entreprise
et associés)
Exercice Exercice
2015 2014
Flux de trésorerie liés à l'activité
Total ressources
Emplois
Total emplois
Écart annuel
Trésorerie initiale
Trésorerie finale
Total ressources
Emplois
Total emplois
Écart annuel
Trésorerie initiale
Trésorerie finale
SESSION 2016
UE 6 – FINANCE D’ENTREPRISE
Proposition de corrigé
2. Procéder au calcul de son partage entre le personnel, l’Etat, les prêteurs et la société elle-
même pour l’exercice 2015 (annexe A à rendre avec la copie). Commenter brièvement les
résultats obtenus.
Augmentation de capital en numéraire : voit variation du poste « Capital social » entre 2014 et
2015.
Remboursement des dettes financières :
Montant Nouvelles Remboursement Montant
début dettes de dettes fin
exercice financières financières d’exercice
Emprunts et dettes auprès des
établissements de crédit 674 749 579 125
A déduire : ICNE sur dettes
financières -3 607 -2 778
Dettes financières stables 671 142 0 (énoncé) Par différence : 576 347
94 795
Subventions d’investissement reçues :
Montant au bilan 2015 : 16 000
Total : 20 000
Exercice
2015
Flux de trésorerie liés à l'activité
Moins : variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité (Voir détail) -32 431
Activité économique :
La société SHG devient faiblement bénéficiaire en 2015 grâce à une progression de son chiffre
d’affaires (hausse de 4,54%) nettement meilleure que la moyenne du secteur d’activité. Les ratios
de profitabilité sont tous en amélioration, et plus favorables que la moyenne du secteur, que ce soit
en taux de valeur ajoutée ou en part de la valeur ajoutée consacrée à la rémunération du personnel.
La rentabilité économique se redresse mais reste inférieure aux valeurs du secteur.
La maîtrise des charges a permis d’améliorer la profitabilité de l’entreprise (entre 2014 et 2015
hausse de la VA de 7,41 %, hausse de l’EBE de 27,48 %).
Sur le plan de la trésorerie, cette profitabilité restaurée se retrouve au niveau de la marge brute
d’autofinancement, en nette amélioration par rapport à 2014. Le BFR lié à l’activité a
sensiblement augmenté ; mais le flux net de trésorerie généré par l’activité a cependant plus que
doublé entre 2014 et 2015, passant de 65 603 € à 136 381 €.
Le flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement est toujours mesuré ; l’entreprise ne
maintient même pas sa capacité de production (les investissements sont inférieurs aux dotations de
l’année), et ce depuis au moins deux ans. Cela pourrait poser problème à l’avenir, les équipements
déjà anciens devenant complètement obsolètes à terme.
Par ailleurs l’entreprise s’est désendettée en 2015, après un léger endettement en 2014. Elle a
remboursé en 2015 94 795 € de dettes financières et y a substitué en partie des capitaux propres
(augmentation de capital de 50 000 € non entièrement libérée). Elle a également bénéficié d’une
subvention d’investissement pour financer partiellement ses investissements de l’année. Toutefois,
le taux d’endettement reste très préoccupant, avec un ratio nettement au-delà de la norme (465 %
en 2015), qui est loin d’assurer l’autonomie financière de SHG. Ce ratio est certainement dû à
l’érosion des capitaux propres liée aux pertes accumulées par le passé. Même si l’on considère
l’endettement net (dettes financières moins trésorerie), le ratio reste très au-delà des normes.
Globalement la trésorerie est stable en 2015 (en légère diminution de 4 295 €), et reste largement
positive. Cela est dû à l’existence d’un BFR négatif, très fréquent dans l’activité d’hôtellerie
(stocks très bas, acomptes payés par la clientèle lors de la réservation, crédit fournisseurs
relativement important).
En résumé, la Société Hôtelière Girondine est encore convalescente ; elle vient de réaliser un
premier bénéfice grâce à une hausse de son activité supérieure à celle du secteur. Mais la situation
reste à conforter, au niveau de la profitabilité, de la rentabilité et surtout de l’endettement. Il faudra
en outre programmer des investissements dans les années qui viennent pour améliorer la
compétitivité de l’entreprise.
3. Indiquer comment il est possible d’aboutir dans le cas de l’entreprise NEW SHOES à un BFR
prévisionnel négatif. Que signifie-t-il ?
Lorsque la durée d’écoulement des stocks et la durée du crédit client sont très courtes, et bien inférieures à la
durée du crédit fournisseurs, on peut obtenir globalement une ressource de financement (RFR). C’est le cas ici :
les ventes sont encaissées intégralement avant la livraison, les stocks détenus par la société NEW SHOES
financés par les fournisseurs.
4. Présenter le plan de financement initial de la société NEW SHOES pour les années 2017 à 2019
(annexe C à rendre avec la copie). Commenter brièvement.
Calculs préalables :
Dotations aux amortissements : (1 000 000 + 250 000)*1/10 = 125 000
Calcul de la CAF prévisionnelle :
2017 2018 2019
Chiffre d’affaires 1 200 000 1 400 000 1 700 000
EBE : 20% du CA 240 000 280 000 340 000
Dotations aux amortissements -125 000 -125 000 -125 000
Résultat avant impôt 115 000 155 000 215 000
Impôt 33 1/3% -38 333 -51 667 -71 667
Résultat après impôt 76 667 103 333 143 333
Dotations aux amortissements 125 000 125 000 125 000
CAF prévisionnelle 201 667 228 333 268 333
Calcul du dégagement de fonds de roulement :
2017 2018 2019
Chiffre d’affaires 1 200 000 1 400 000 1 700 000
BFR : CA*-10/360 -33 333 -38 889 -47 222
Variation de BFR -33 333 -5 556 -8 333
Plan de financement initial :
2017 2018 2019
Ressources
CAF 201 667 228 333 268 333
Dégagement de FDR 33 333 5 556 8 333
Total ressources 235 000 233 889 276 666
Emplois
Investissements 1 250 000
Dépôt de garantie crédit-bail 15 000
Distribution de dividendes 50 000 50 000
Total emplois 1 265 000 50 000 50 000
Ressources moins emplois -1 030 000 183 889 226 666
Trésorerie initiale 50 000 -980 000 -796 111
Trésorerie finale -980 000 -796 111 -569 445
Le plan de financement fait apparaître une trésorerie fortement négative en fin de 1ère année ; ce déficit
de trésorerie ne se résorbe qu’en 2019 pour devenir un excédent confortable, signe de la rentabilité du
projet. Il faut toutefois mettre en place un financement complémentaire en 2017.
Le plan de financement est désormais équilibré, la trésorerie finale est positive pour chaque année.
Toutefois, compte tenu de l’incertitude inhérente à toute prévision, il faut envisager un montant
emprunté supérieur à 240 000 € en 2017. Cela doit être possible car la société NEW SHOES dispose
d’une capacité d’endettement inutilisée. De plus tous les flux de 2017 ne se produiront pas au même
moment dans l’année : les investissements seront effectués en début d’année, alors que la CAF sera
générée progressivement. Il sera possible, au vu du plan de financement, de procéder à un
remboursement anticipé de l’emprunt en fin 2019.
A l’échéance du 30/06/2016, la position en USD est courte de 117 500 USD (plus de devises à livrer
que de devises à recevoir). 182 500 – (25 000 + 40 000) = 117 500 USD.
A l’échéance du 15/07/2016, la position en GBP est longue de 18 500 GBP (plus de devises à
recevoir que de devises à livrer).
3. Indiquer la nature du risque auquel la société est confrontée au 30 juin 2016 et le type de
couverture adapté sur les marchés à terme. Calculer le montant encaissé ou décaissé en
euros par la société DESIGN CONTEMPORAIN.
La position en USD étant courte au 30/06/2016, le risque est une appréciation de l’USD contre l’euro.
Il faut acheter à terme des USD.
L’entreprise décaissera : 117 500*0,9549 = 112 200,75 € le 30/06/2016.
4. Indiquer la nature du risque auquel la société est confrontée au 15 juillet 2016 et le type
de couverture adapté sur les marchés des options. Calculer le résultat de la couverture
(en euros) sur ce marché pour la société DESIGN CONTEMPORAIN dans les deux cas
suivants :
- Au 15/07/2016, la GBP cote 1,35 euro ;
- Au 15/07/2016, la GBP cote 1,27 euro.
La position de change étant longue en GBP, le risque est une dépréciation de la devise. DESIGN
INTERNATIONAL doit donc acheter une option de vente (put) de GBP contre euro, portant sur
18 500 GBP. Prix d’exercice = 1 GBP = 1,32 €
Prime payée : 0,013 * 18 500 GBP = 240,50 GBP soit 240,50*1,4451 = 347,55 €
SESSION 2017
UE 6 – FINANCE D’ENTREPRISE
UE 6 - FINANCE D'ENTREPRISE
DOSSIER 1 - GEKKO
Annexe 1 – Comptes de résultat au 31/12/2016 et 31/12/2015 ............................................................... page 6
Annexe 2 – Bilans actifs au 31/12/2016 et 31/12/2015 ........................................................................... page 7
Annexe 3 – Bilans passifs au 31/12/2016 et 31/12/2015......................................................................... page 8
Annexe 4 – Informations complémentaires concernant l’exercice 2016 ................................................. page 9
Annexe 5 – Tableau des soldes intermédiaires de gestion au 31/12/2016 et 31/12/2015 ........................ page 9
DOSSIER 2 - GORDON
Annexe 6 – Bilan simplifié au 31 décembre 2016 ................................................................................ page 9
Annexe 7 – Compte de résultat simplifié au 31 décembre 2016 ........................................................... page 9
Annexe 8 – Informations complémentaires au 31 décembre 2016........................................................ page 9
DOSSIER 3 - CASH
Annexe 9 – Informations sur le plan de trésorerie de la SAS CASH .................................................. page 10
Annexe A – Ratios d’analyse de l’activité et de la profitabilité (à rendre avec la copie) ............. page 11
Annexe B – Tableau de financement PCG – partie 1 (à rendre avec la copie) ............................. page 11
Annexe C – Tableau de financement PCG – partie 2 (à rendre avec la copie) ............................. page 12
Annexe D – Tableau d’équilibrage du plan de trésorerie CASH – (à rendre avec la copie) ....... page 13
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
La société GEKKO est une société familiale spécialisée dans les travaux publics et le transport de
matières premières.
Depuis sa création, il y une vingtaine d’années, l’entreprise n’a cessé de se développer. Aujourd’hui
sa forte notoriété fait de l’entreprise un acteur régional important.
Cependant, l’arrivée de nouveaux concurrents ainsi que les difficultés croissantes à recouvrer ses
créances amènent les dirigeants à s’interroger sur la situation financière de l’entreprise.
Le directeur financier vous demande de l’aider à réaliser un certain nombre de travaux afin de fournir
aux dirigeants un diagnostic financier sur certains éléments particuliers.
Travail à faire
2. Calculer les ratios présentés en annexe A (à rendre avec la copie) et commenter, en une
quinzaine de lignes, les résultats obtenus.
3. Indiquer les avantages et les limites du tableau de financement du PCG dans le cadre du
diagnostic financier de l’entreprise.
Travail à faire
À l'aide des annexes 6 à 8.
7. Calculer la rentabilité financière après impôt. Après avoir calculé le taux d’intérêt des
dettes financières, vérifier le résultat obtenu à l’aide de la formule de l’effet de levier.
Créée au début des années 2000 par Monsieur Serge HIVER, la société CASH (Cuisines Aménagées
Serge Hiver) est une société par actions simplifiée qui a pour activité la fabrication, l’installation et la
vente de cuisines aménagées. Madame FLOT a repris l’entreprise en 2006 à la suite du départ en
retraite de Monsieur HIVER.
La société CASH travaille sur son plan de trésorerie du troisième trimestre 2017. Le budget de
trésorerie a été établi par l’employé chargé du contrôle de gestion, mais des déséquilibres mensuels
persistent. Madame FLOT veut présenter un plan de trésorerie équilibré dans le cadre des
négociations avec son banquier.
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 9.
Annexe 5 – Tableau des soldes intermédiaires de gestion au 31/12/2016 et 31/12/2015 - Société GEKKO
2016 2015
Production de l'exercice 5 815 108 6 721 391
Valeur ajoutée 2 300 873 2 376 862
Excédent brut (ou insuffisance brute) d'exploitation 157 252 135 706
Résultat d'exploitation (= marge nette d’exploitation) 52 280 99 842
Résultat courant avant impôts (bénéfice ou perte) 54 429 108 245
Résultat exceptionnel (bénéfice ou perte) 33 681 20 312
Résultat de l'exercice (bénéfice ou perte) 88 110 114 982
Pour le calcul des rentabilités, les capitaux propres à retenir sont les capitaux propres hors résultat.
Les actifs économiques retenus sont les capitaux propres hors résultat et les dettes financières. L’entreprise
retient comme résultat économique le résultat d’exploitation.
« Après les rendez-vous de finalisation du projet client, nous proposons un devis. À la signature de celui-ci, le
client paie un acompte par chèque de 20 % du montant de la vente. Il règle le solde également par chèque à la
réception des travaux. Pour ne pas le mettre en difficulté sur le plan financier, nous attendons la fin de mois
pour encaisser les chèques. Le client reçoit les meubles et l’électroménager en moyenne un mois après la
signature du devis. Puis nous avons besoin d’un mois pour organiser et réaliser la pose et réception des
travaux ».
« Je sais que certains de nos concurrents exigent le solde du paiement à la livraison des meubles, mais je
n’approuve pas cette pratique. Néanmoins, quand nous avons besoin de trésorerie, nous laissons le choix au
client de régler le solde dès la livraison des meubles en accordant un escompte de règlement au taux annuel de
9 %. Les clients acceptent cette proposition dans une proportion de 50 % au maximum. Nous pouvons gagner
ainsi un mois d’encaissement pour 50% maximum des soldes de règlements clients ».
« Quand les escomptes de règlement ne suffisent pas nous utilisons le découvert bancaire à un taux mensuel de
0,85 %, facturé le mois suivant par la banque. »
Ventilation du CA TTC du 2ème semestre 2017 en fonction des dates d’encaissement prévues
Encaissements
Mois CATTC Juillet 2017 Août 2017 Septembre Octobre Novembre Décembre
2017 2017 2017 2017
Juillet 2017 1 000 000 200 000 800 000
Août 2017 1 200 000 240 000 960 000
Septembre 2017 1 500 000 300 000 1200 000
Octobre 2017 2 400 000 480 000 1 920 000
Novembre 2017 2 600 000 520 000
Décembre 2017 3 000 000 600 000
Totaux 200 000 240 000 1 100 000 1 440 000 1 720 000 2 520 000
Tableau des prévisions de trésorerie pour le second semestre 2017 après équilibrage de septembre
Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Solde de trésorerie début de mois 15 240 15 240 44 100 0 -532 479 -968 666
Acomptes 200 000 240 000 300 000 480 000 520 000 600 000
Paiement du solde 1 600 000 1 700 000 800 000 960 000 1 200 000 1 920 000
Total encaissements avant équilibrage 1 800 000 1 940 000 1 100 000 1 440 000 1 720 000 2 520 000
Solde paiement à l’escompte 480 000
- Intérêts sur escompte -3 600
- Soldes déjà escomptés -480 000
Découverts bancaires 91 610
Total encaissements après équilibrage 1 800 000 1 940 000 1 668 010 960 000 1 720 000 2 520 000
Total décaissements avant équilibrage 1 800 000 1 911 140 1 712 110 1 400 090 2 156 187 1 329 900
Intérêts sur découvert 779
Remboursement du découvert 91 610
Total décaissements après équilibrage 1 800 000 1 911 140 1 712 110 1 492 479 2 156 187 1 329 900
Solde de trésorerie fin de mois 15 240 44 100 0 -532 479 -968 666 221 434
Secteur
Détail des calculs 2016 2015
2016
Exercice Exercice
EMPLOIS RESSOURCES
2016 2016
Distributions mises en paiement au cours de
Capacité d'autofinancement
l'exercice
Acquisitions d’éléments de l'actif Cessions ou réductions d'éléments de l'actif
immobilisé : immobilisé :
Immobilisations incorporelles Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles Immobilisations corporelles
Immobilisations financières Immobilisations financières
Augmentation des capitaux propres :
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Augmentation de capital
Réductions des capitaux propres Augmentation des autres capitaux
Remboursements des dettes financières Augmentation des dettes financières
TOTAL EMPLOIS TOTAL RESSOURCES
Variation FRNG (ressource nette) Variation FRNG (emploi net)
Solde
Variation du fonds de roulement net global Besoins (1) Dégagements (2)
(2) - (1)
Variations "exploitation" :
Variations des actifs d'exploitation :
Stocks et en-cours
Avances et acomptes versés
Créances clients et comptes rattachés
Variations des dettes d'exploitation :
Avances et acomptes reçus
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Totaux
A. Variation nette " exploitation "
Variations "hors exploitation" :
Variations des autres débiteurs
Variations des autres créditeurs
Totaux
B. Variation nette " hors exploitation "
TOTAL A+B
Besoins de l'exercice en fonds de roulement ou
Dégagement net de fonds de roulement dans l'exercice
Variations "trésorerie" :
Variations des disponibilités
Variations des concours bancaires
Totaux
C. Variation nette " trésorerie "
Variation du fonds de roulement net global
TOTAL A+B+C
Emploi net
ou Ressource nette
Total décaissements avant équilibrage 1 400 090 2 156 187 1 329 900
Intérêts sur découvert 779
Remboursement du découvert 91 610
Total décaissements après équilibrage 1 492 479
SESSION 2017
UE 6 – FINANCE D’ENTREPRISE
Le diagnostic financier s’effectue dans le temps (analyse pluriannuelle) et dans l’espace (analyse pas
rapport au secteur d’activité).
Le diagnostic financier s’appuie sur l’analyse des documents financiers : bilan, compte de résultat,
annexes.
2. Calculer les ratios présentés en annexe A (à rendre avec la copie) et commenter, en une
quinzaine de lignes, les résultats obtenus.
Secteur
Détail des calculs 2016 2015
2016
Taux de croissance du CA (5 676 858 - 6 421 181) / 6 421 181 -11,59% -7,24% 1,77%
Taux de croissance de la VA (2 300 873 - 2 376 862) / 2 376 862 -3,20% 3,55% 0,67%
Taux de marge nette d'exploitation (52 280 / 5 676 858) 0,92% 1,55% 4,55%
Taux de profitabilité générale (88 110 / 5 676 858) 1,55% 1,79% 2,63%
Charges de personnel / CAHT (1 392 535 + 706 647) / 5 676 858 36,98% 33,82% 24,88%
Commentaires
Après une baisse en 2015 (-7,24%) le CA a continué de baisser (-11,59 %) en 2016. Une baisse assez
inquiétante au regard du secteur (+ 1,77%).
L’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché (cf. énoncé) impacte fortement l’entreprise.
Si la valeur ajoutée baisse en 2016 (-3,20 %), cette baisse est moins importante que la baisse du CA
car l’entreprise a diminué les postes « Achats stockés de matières premières et autres
approvisionnements » de -13,32% et les « Autres achats et charges externes » de -25,32%.
Le taux de marge nette d’exploitation est lui aussi en baisse et assez faible par rapport à la moyenne
du secteur (0,92% contre 4,55%).
Le poids des charges de personnel (36,98 % contre 24,88 % pour le secteur) ainsi que l’évolution des
dotations aux amortissements et aux provisions expliquent en partie cette faiblesse.
D’où dividendes = Résultat N-1 – Variation des réserves = 114 982 – 89 982 = 25 000
2016 2015
Installations techniques, matériel et outillage industriels 779 169 552 829
Autres immobilisations corporelles 307 227 257 531
Total 1 086 396 810 360
CAF
EBE 157 252
+ Autres produits 434
- Autres charges -4 343
- Transfert de charges d'exploitation 13 930
+ produits financiers encaissables 5 682
- charges financières décaissables -3 533
+ produits exceptionnels encaissables 8 528
- charges exceptionnelles décaissables -8 482
- impôt sur les bénéfices 0
- participation des salariés 0
= CAF 169 468
Ou CAF
Résultat net 88 110
+ dotations aux amortissements et aux provisions
* exploitation (89 438 + 29 601) 119 039
* financières
* exceptionnelles
- reprises sur amortissements et provisions
* exploitation -4 046
* financières
* exceptionnelles
+ VCEAC +1 365
- PCEA - 35000
- subvention d'investissement virée au cpte de résultat
= CAF 169 468
Nouveaux emprunts
2016 2015
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 381 344 106 615
Emprunts et dettes financières divers 264 474 305 091
Emprunt CB
Intérêts courus -1 533 -1 070
CBC -93 388
Total 550 897 410 636
Variation du fonds de roulement net global Besoins (1) Dégagements (2) Solde (2) - (1)
Variations "exploitation" :
Variations des actifs d'exploitation :
Stocks et en-cours 92 052
Avances et acomptes versés 5 770
Créances clients et comptes rattachés 388 366
Variations des dettes d'exploitation :
Avances et acomptes reçus 11 539
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 127 006
Totaux 613 194 11 539
A. Variation nette " exploitation " -601 655
Variations "hors exploitation" :
Variations des autres débiteurs 7 376
Variations des autres créditeurs 463
Totaux 7 376 463
B. Variation nette " hors exploitation " -6 913
TOTAL A+B
Besoins de l'exercice en fonds de roulement ou -608 568
Dégagement net de fonds de roulement dans
l'exercice
Variations "trésorerie" :
Variations des disponibilités 498 287
Variations des concours bancaires 93 388
Totaux 0 591 675
C. Variation nette " trésorerie " 591 675
Variation du fonds de roulement net global
TOTAL A+B+C
Emploi net -16 893
ou Ressource nette
Dettes d’exploitation
2016 2015 Variation
Dettes fournisseurs et autres dettes d'exploitation 1 370 686 1 442 779 -72 093
Dettes fiscales et sociales 601 935 672 144 -70 209
Autres dettes d'exploitation 25 532 10 236 15 296
Total 1 998 153 2 125 159 -127 006
Diagnostic financier
Bilans
L’entreprise GEKKO dégage sur les deux exercices un résultat bénéficiaire. Ce résultat subit toutefois une
forte baisse en 2016 (-23,37 %).
L’étude des capitaux propres indiquent :
- ............................................................................................ Que la réserve légale est entièrement
dotée ;
- ............................................................................................ Qu’une grande partie du résultat 2015 a
été portée dans les autres réserves dans le but de stabiliser le FRNG.
L’analyse des dettes financières montre que l’entreprise GEKKO est dans une phase d’endettement. Les dettes
financières nouvelles ont en effet augmenté sur l’exercice 2016 de 265 499 €.
Pour faire face aux difficultés rencontrées sur son cycle d’exploitation, l’entreprise GEKKO a eu recours à des
CBC pour un montant de 93 388 €. En 2015, il n’y avait aucune trésorerie passive.
L’étude du compte de résultat montre une baisse de l’activité de 11,59 %. Cette baisse d’activité est entamée
depuis 2015.
La richesse créée sur le cœur de métier est relativement stable. Mais la trésorerie potentielle sur le cœur de
métier (EBE) a augmenté en raison d’une forte baisse des impôts et taxes. Les charges de personnel représente
une part important au regard du chiffre d’affaires (part bien plus importante que le secteur). Son montant est en
baisse -3,33 %, ce qui n’est pas suffisante, au regard de la réduction du chiffre d’affaires.
Cela conduit à une chute du résultat courant avant impôt, en raison d’une augmentation importante des charges
d’intérêts (+ 35,95 %), due à l’accroissement des dettes financières et des concours bancaires courants.
Le résultat net baisse de 23,37 %. Cette baisse est nuancée par la seule variation positive du compte de résultat
(65,82 %), provenant de cessions d’immobilisations non renouvelables.
Cette situation financière particulièrement délicate se constate dans le tableau de financement. En effet :
Emplois et ressources stables
Le fonds de roulement net global a augmenté (+16 893) et les ressources stables ont permis de financer les
emplois stables.
L’entreprise a choisi une stratégie de croissance interne puisqu’elle a investi dans des immobilisations
corporelles (+ 302 836).
Ces investissements ont été financés en partie par la capacité d’autofinancement (+ 169 468) et par
l’augmentation des dettes financières (+265 499).
L’entreprise a distribué 1/5 de son résultat de 2015 (25 000 / 114 982) ou 14,75% de sa CAF 2016 (25 000 /
169 468).
Trésorerie
Si la trésorerie nette reste largement positive, elle baisse fortement et voit même apparaître des CBC de 93 388
en 2016.
L’augmentation du BFR n’a pas été compensée par la hausse du FRNG.
Préconisations
On peut conseiller à l’entreprise de surveiller les composantes de son BFR et principalement agir sur le compte
client. Comme le précise l’énoncé, l’entreprise a du mal à recouvrir ses créances. Elle doit mettre en place un
suivi plus précis de ses chantiers et de ses clients.
La baisse du compte « dettes fournisseurs et comptes rattachés » peut-être également une piste d’amélioration
ainsi qu’une gestion plus rigoureuse des en-cours de production.
On peut s’interroger sur l’origine et la pertinence des CBC aussi importants avec une trésorerie active élevée.
Ou Levier opérationnel = CA0 /(CA0 – SRe0) = 1 825 000 / (1 825 000 – 1 460 142,07) = 5
Le seuil de rentabilité représente 80 % du chiffre d’affaires (1 460 142,07 / 1 825 000), le risque d’exploitation
et donc important.
Levier opérationnel de 5 confirme l’analyse précédente. Si le chiffre d’affaires de l’entreprise fluctue de +/-
10%, le résultat d’exploitation varie de +/- 50 % (5 x 10 %)
En modifiant la structure de ses charges, c’est à dire en diminuant les charges fixes pour abaisser le seuil de
rentabilité.
En remplaçant les charges fixes en charges variables quand cela est possible : recours à du personnel extérieur,
à la sous-traitance…
7. Calculer la rentabilité financière après impôt. Après avoir calculé le taux d’intérêt des dettes
financières, vérifier le résultat obtenu à l’aide de la formule de l’effet de levier.
Vérification :
Rf = (1- IS) x (Re’ + (Re’ – i’) x (D / C))
Rf = (1- IS) x ((12,61 %+ (12,61 % - 8 %) x (700 000 / 767 000)) = 11,21 %
2. Proposer une solution pour résorber les déficits du plan de trésorerie provisoire du dernier
trimestre en renseignant l’ANNEXE D À RENDRE AVEC LA COPIE.
Octobre Novembre Décembre
Solde de trésorerie début de mois 0 0 0
Acomptes 480 000 520 000 600 000
Paiement du solde 960 000 1 200 000 1 920 000
Total encaissements avant équilibrage 1 440 000 1 720 000 2 520 000
Solde paiement à l’escompte (2) 536 503(3) 960 000
- Intérêts sur escompte (1)-4 024 (1)-7 200
- Soldes déjà escomptés -480 000 -536 503 -960 000
Découverts bancaires 19 890
Total encaissements après équilibrage 1 492 479 2 156 187 1 560 000
Total décaissements avant équilibrage 1 400 090 2 156 187 1 329 900
Intérêts sur découvert (4) 779 (4) 169
Remboursement du découvert 91 610 19 890
Total décaissements après équilibrage 1 492 479 2 156 187 1 349 959
(3) Plafond des clients acceptant un escompte de règlement dont le solde est au mois de décembre
SESSION 2018
UE 6 – FINANCE D’ENTREPRISE
UE 6 - FINANCE D'ENTREPRISE
Document remis au candidat : le sujet comporte 12 pages numérotées de 1/12 à 12/12, dont 2 annexes à
rendre.
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
DOSSIER 1 – DIAGNOSTIC
Annexe 1 – Bilan actif au 31 décembre 2017....................................................................................... page 6
Annexe 2 – Bilan passif au 31 décembre 2017 .................................................................................... page 7
Annexe 3 – Compte de résultat au 31 décembre 2017 ......................................................................... page 8
Annexe 4 – Tableau des immobilisations au 31 décembre 2017 ......................................................... page 9
Annexe 5 – Tableau des amortissements au 31 décembre 2017 ......................................................... page 10
Annexe 6 – Tableau des dépréciations et provisions au 31 décembre 2017 ........................................ page 10
Annexe 7 – Informations complémentaires concernant l’exercice 2017.............................................. page 10
Annexe 8 – Extrait des soldes intermédiaires de gestion 2017 et 2016 ............................................... page 10
Annexe A – Tableau des flux de trésorerie de l’OEC (à rendre et à agrafer avec la copie) ........ page 12
Annexe B – Ratios d’analyse (à rendre et à agrafer avec la copie) ................................................ page 12
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
Implantée en région Aquitaine depuis 2001, la société anonyme PLANTVERT est une entreprise familiale qui
a pour activité la gestion des espaces verts.
Elle bénéficie depuis sa création d’une bonne réputation auprès de sa clientèle composée essentiellement
d’administrations publiques (collectivités locales, lycées, centres hospitaliers …) et d’entreprises privées.
Son activité principale consiste en la création, l’aménagement et l’entretien de parcs, jardins et terrains de
sports et de loisir. Elle vend également du matériel de jardinage.
Des résultats confortables et une bonne gestion lui permettent de dégager des excédents de trésorerie depuis
plusieurs exercices. Les deux fondateurs, les époux Bisset, envisagent de réaliser un investissement important
début 2018. En tant que stagiaire, ils vous demandent d’intervenir sur des travaux préparatoires au diagnostic
financier du dernier exercice comptable clos le 31/12/2017.
Travail à faire
1. Citer trois acteurs concernés par le diagnostic financier d’une entreprise et préciser pour
chacun d’entre eux leurs attentes spécifiques.
2. Donner une définition de la marge brute d’autofinancement. En quoi cette notion diffère-t-elle
de la capacité d’autofinancement ?
3. Compléter le tableau de flux de trésorerie de l’ordre des experts comptables (option 1) pour
l’exercice 2017. Annexe A (à rendre avec la copie)
Tous les calculs doivent être justifiés.
4. Calculer les ratios présentés en annexe B (à compléter et à rendre avec la copie). Préciser la
signification du taux de marge brute. Rappeler l’utilité du taux d’endettement et de la capacité
de remboursement et analyser brièvement leur évolution combinée.
5. En utilisant les résultats des questions précédentes et les documents en annexe, établir un
diagnostic financier d’une page environ. Seront notamment abordés les points suivants : activité
et résultats, structure financière et trésorerie.
Les époux Bisset souhaitent diversifier leur activité en ouvrant une jardinerie permettant par la vente de
plantes, bulbes, terreau et matériel de jardinage, d’atteindre le public des particuliers. Ils s’interrogent sur les
différents critères, financiers et non financiers, à prendre en compte dans leur choix d’investissement, et vous
chargent de réaliser l’étude relative à ce projet.
Travail à faire
À l'aide des annexes 9 et 10
5. Que peut-on dire du taux de rentabilité interne du projet (son calcul n’est pas demandé) ?
7. Présenter les avantages et les inconvénients, pour la société PLANTVERT, de chacune des
solutions de financement envisagées.
Madame Bisset est chargée de la gestion de la trésorerie, elle cherche les meilleurs choix possibles pour placer
les excédents de trésorerie à court terme. Elle vous demande de la guider dans ses décisions.
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 11
1. Quels sont les critères à prendre en compte dans le choix de placement d’un excédent de
trésorerie à court terme ?
2. Au regard des deux propositions, quelle solution permettrait d’optimiser le placement financier ?
3. Pour le placement en actions, calculer la rentabilité mensuelle moyenne et l’écart type de la
rentabilité sur les derniers mois (les calculs seront arrondis à 5 décimales). Conclure sur la
rentabilité et le risque de cette action.
31/12/2017 31/12/2016
ACTIF Amort. et
Brut provisions
Net Net
Capital souscrit non appelé TOTAL (I)
Immobilisations incorporelles :
Frais d'établissement
Frais de recherche et développement
Concessions, brevets et droits assimilés 29 650 20 565 9 085 6 855
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Avances et acomptes sur immos. incorporelles
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisations corporelles :
Terrains 282 000 282 000 282 000
Constructions 455 800 250 690 205 110 227 900
Installations techniques, matériel-outillage 69 980 38 839 31 141 25 438
Autres immobilisations corporelles 189 708 121 051 68 657 72 031
Immobilisations corporelles en cours
Avances et acomptes 3 000
Immobilisations financières
Participations évaluées par équivalence
Autres participations
Créances rattachées à des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières 9 280 9 280 6 280
TOTAL (II) 1 036 418 431 145 605 273 623 504
Stocks et en en-cours
Matières premières et autres appro. 17 750 500 17 250 11 009
En-cours de production (biens et services) 77 500 77 500 68 750
Produits intermédiaires et finis
Marchandises 24 700 1 700 23 000 32 760
ACTIF CIRCULANT
2017 2016
Ventes de marchandises 285 689 252 630
PRODUITS D’EXPLOITATION
2017 2016
Autres participations
Autres titres immobilisés
Prêts et autres titres immobilisés 6 280 3 000 9 280
TOTAL (III) 6 280 3 000 9 280
TOTAL GENERAL (I + II + III) 994 418 60 400 18 400 1 036 418
Frais d’établissement
Autres postes d'immobilisations incorporelles 15 995 4 570 20 565
TOTAL (I) 15 995 4 570 20 565
Terrains
Constructions 227 900 22 790 250 690
Installations techniques matériel et outillage 37 342 8 234 6 737 38 839
Matériel de transport 72 206 25 788 97 994
Matériel de bureau et informatique, mobilier 17 471 5 586 23 057
TOTAL (II) 354 919 62 398 6 737 410 580
TOTAL GENERAL (I + II) 370 914 66 968 6 737 431 145
Amortissements dérogatoires
Autres provisions réglementées
TOTAL (I) 0 0 0 0
Provisions pour litiges 3 000 5 000 0 8 000
Risques et
Sur immobilisations
Sur stocks et en cours 3 500 1 700 3 000 2 200
Sur comptes clients 6 800 0 2 100 4 700
Autres provisions pour dépréciation 2 000 1 800 0 3 800
TOTAL (III) 12 300 3 500 5 100 10 700
TOTAL GENERAL (I + II + III) 16 100 9 700 5 900 19 900
Annexe 8 – Extrait des soldes intermédiaires de gestion 2017 et 2016 – Capacité d’autofinancement
2017- Société PLANTVERT
2017 2016
Marge commerciale 105 144 85 994
Production de l’exercice 2 064 622 1 915 080
Valeur ajoutée 1 464 653 1 337 018
Excédent brut d’exploitation 592 852 514 452
Conditions d’exploitation :
- Durée d’exploitation : 5 ans
- Chiffre d’affaires : 320 000 € pour 2018, progression de 3% par an les
deux années suivantes, constant sur les 2 dernières.
- Taux de charges variables : 40%
- Charges fixes (hors amortissements) : 30 000 €
Le besoin en fonds de roulement d’exploitation est estimé à 20 jours de chiffre d’affaires HT (année de 360
jours).
Au terme des 5 ans la valeur de revente nette d’IS est évaluée à 450 000 €.
Le taux d’impôt sur les sociétés à retenir est de 33 1/3 %.
L’indice de profitabilité minimum exigé par les dirigeants est de 1,3.
Le service financier a déjà estimé les capacités d’autofinancement prévisionnelles, qui sont les suivantes :
Dans la solution 1 : l’emprunt serait remboursé par mensualités constantes sur 5 ans au taux annuel de 6%.
Madame Bisset prévoit un excédent de trésorerie de 360 000 € sur les 3 mois allant du 1er juin 2018 au 31 août
2018 inclus. Son banquier lui soumet deux propositions :
- Proposition 1 : dépôt sur un compte à terme, bloqué durant les 3 mois, rémunération annuelle au taux
fixe de 1,5 %.
- Proposition 2 : achat de SICAV monétaires avec un rendement prévisionnel annuel de 1,6 %,
actuellement cotée 15 500 € chacune (elles seront conservées sur les 3 mois).
En dehors des deux propositions précédentes, Madame Bisset souhaite étudier un placement en actions
LVMH. Vous disposez des cours de cette action entre fin décembre 2017 et fin avril 2018 :
Fin décembre Fin janvier Fin février Fin mars Fin avril
2017 2018 2018 2018 2018
218,3 212,7 220,25 233,45 256,1
Sur la même période, on constate une évolution du CAC 40 de 1,215 % en moyenne par mois pour un écart-
type de 3,03%.
DCG 2018 UE6 – Finance d'entreprise Page 11/12
Annexe A – Tableau des flux de trésorerie de l’OEC (à rendre avec la copie) – Société PLANTVERT
SESSION 2018
UE 6 – FINANCE D’ENTREPRISE
1. Citer trois acteurs concernés par le diagnostic financier d’une entreprise et préciser pour
chacun d’entre eux leurs attentes spécifiques.
Le diagnostic financier permet de porter un jugement sur les forces et les faiblesses de l’entreprise sur le plan
financier et ainsi d’évaluer la santé financière de l’entreprise. Les utilisateurs sont nombreux.
- Les dirigeants : pour préparer leurs décisions, connaître la situation de l’entreprise vis-à-vis des
concurrents, des normes bancaires, évaluer les risques financiers et répondre aux exigences légales.
- Les investisseurs et actionnaires : pour évaluer la rentabilité financière, ils s’intéressent aux bénéfices
attendus et à la qualité de la gestion.
- Les prêteurs (banques) : pour évaluer les risques d’insolvabilité, ils étudient la structure financière de
l’entreprise, pour s’assurer du remboursement et du paiement des intérêts.
- Autres : les salariés pour connaître et négocier la répartition de la valeur ajoutée, la pérennité de
l’entreprise. Les auditeurs comme les agences de notation pour apprécier la capacité de l’entreprise à
rembourser ses dettes. Les pouvoirs publics notamment lors d’octroi de subvention. Les fournisseurs
en amont de la signature d’un contrat, afin de vérifier de la rentabilité/solvabilité
2. Donner une définition de la marge brute d’autofinancement. En quoi cette notion diffère-t-elle
de la capacité d’autofinancement ?
La marge brute d’autofinancement (MBA) mesure la capacité à dégager des ressources internes de son activité
courante.
C'est un flux potentiel de trésorerie (flux de fonds) tout comme la capacité d'autofinancement (CAF).
Cependant contrairement à la CAF, la MBA ne neutralise pas les dotations nettes de reprises sur les actifs
circulants. On considère ces dotations comme des charges décaissables et non comme des charges calculées.
Ainsi, dans notre cas, la différence entre la MBA et la CAF est de 1 600 € (433 606 – 432 006), soit les
dotations nettes de reprises sur actif circulant.
Pour le calcul de la MBA la plus-value peut être calculée nette d’impôt.
Augmentation de capital
2017 2016 Variation
Capital social 280 000 220 000 60 000
Prime d'émission 90 000 0 90 000
Total 370 000 220 000 150 000
Remboursements d'emprunt
Poste emprunts au passif 31/12/2017 236 353
- Concours bancaires courants -12 133
- Intérêts courus 31/12/2017 -2 220
Emprunts à LT au 31/12/2017 222 000
Poste emprunts au passif 31/12/2016 369 905
- Concours bancaires courants -64 885
- Intérêts courus 31/12/2016 -3 020
Emprunts à LT au 31/12/2016 302 000
Remboursement durant exercice 2017 80 000
Dividendes versés
Résultat 2016 332 276
Augmentation des réserves -236 700
Augmentation RAN -2 576
Dividendes 93 000
DCG 2018 UE6 – Finance d'entreprise Corrigé Page 4/10
Subventions d'investissement reçues
Poste subventions au passif 31/12/2017 33 750
- Poste subventions au passif 31/12/2016 -30 000
Quote-part subvention virée au résultat 21 250
Subventions reçues en 2017 25 000
4. Calculer les ratios présentés en annexe B (à compléter et à rendre avec la copie). Préciser la
signification du taux de marge brute. Rappeler l’utilité du taux d’endettement et de la capacité de
remboursement et analyser brièvement leur évolution combinée.
Secteur
Calculs 2017 2016
d'activité
Taux de valeur ajoutée VA/CA = 1 464 653/2 341 561 62,55% 61,60% 58,00%
Taux de marge bénéficiaire Résultat net/CA HT = 391 605/2 341 561 16,72% 15,31% 11,00%
Taux de marge brute EBE/CA HT = 592 852/2 341 561 25,32% 23,70% 20%
Signification du taux de marge brute : Ce ratio est un ratio de profitabilité. Il indique le montant de la
richesse créée par les opérations d’exploitation et restant acquise à l’entreprise après paiement des impôts et
taxes et rémunération du facteur travail, et ce pour 100 € de chiffre d’affaires. On acceptera la réponse
suivante : en 2017, l’entreprise PLANTVERT dégage un excédent brut d’exploitation de 25,32 € pour 100 €
de chiffre d’affaires. On acceptera toute réponse pertinente liée à la notion de richesse créée par l’exploitation.
5. En utilisant les résultats des questions précédentes et les documents en annexe, établir un
diagnostic financier d’une page environ. Seront notamment abordés les points suivants : activité
et résultats, structure financière et trésorerie.
Il est attendu une réponse sous forme de développement structuré avec constatation des éléments financiers
essentiels issus des documents de synthèse et/ou des annexes (tableau de flux et ratios), avec les liens
existants entre ces constats et avec une analyse circonstanciée (sectorielle/temporelle).
Le diagnostic financier peut être structuré comme la question le suggérait autour de deux points :
- activité et résultats
- structure financière et trésorerie.
Toute autre structuration logique sera acceptée.
Introduction :
Présentation de l’entreprise
Conclusion :
Les indicateurs sont donc favorables (hormis le BFRE important et le manque d’investissements), la situation
financière est très saine.
On peut conseiller à l’entreprise de surveiller son délai de règlement clients.
CAF 2020
CA HT (320 000*1,03²) 339 488
CV d'exploitation 40% du CA -135 795
Marge sur coût variable 203 693
Début 2018 Fin 2018 Fin 2019 Fin 2020 Fin 2021 Fin 2022
Encaissements
CAF 116 000 119 840 123 795 123 795 123 795
Récupération du BFRE 18 860
Revente des immobilisations 450 000
Total encaissements 0 116 000 119 840 123 795 123 795 592 656
Décaissements
Investissements -490 000
Augmentation du BFRE -17 778 -533 -549 0 0
Total décaissements -507 778 -533 -549 0 0 0
FNT -507 778 115 467 119 291 123 795 123 795 592 656
VAN 9% = - 507 778 + 115 467 (1,09)-1 + 119 291 (1,09)-2 + 123 795 (1,09)-3 + 123 7957 (1,09)-4 + 592
656 (1,09)-5 = 267 037 €
Indice de profitabilité = (1 + VAN/Investissement) = 1+ (267 037/507 778) = 1,53
5. Que peut-on dire du taux de rentabilité interne du projet (son calcul n’est pas demandé) ?
En actualisant à 9%, la VAN est positive, le TRI est donc nécessairement supérieur à 9%.
La VAN est positive, l’indice de profitabilité est supérieur à celui exigé par les dirigeants (1,53 contre 1,3), le
projet est donc acceptable.
7. Présenter les avantages et les inconvénients, pour la société PLANTVERT, de chacune des
solutions de financement envisagées.
À l'aide de l’annexe 11
1. Quels sont les critères à prendre en compte dans le choix de placement d’un excédent de
trésorerie à court terme ?
- La liquidité : possibilité de récupérer les sommes placées (sous-entendu l’existence d’un marché
secondaire).
- Le rendement : en tenant compte des revenus tirés mais aussi des coûts cachés (frais de gestion,
commissions, jours de banque, fiscalité des revenus).
- La sécurité : il faut éviter en priorité le risque en capital (perte totale ou partielle du capital investi)
mais aussi le risque de taux (baisse du taux pour les placements à taux variables et hausse pour les
placements à taux fixe).
(r)
Mois Calcul rentabilité
en % (r) 2
Fin janvier 2018 = (212,7 - 218,3)/218,3 -2,565% 0,066%
Fin février 2018 = (220,25 - 212,7)/212,7 3,550% 0,126%
= (233,45 -
Fin mars 2018 220,25)/220,25 5,993% 0,359%
Fin avril 2018 = (256,1 - 233,45)/233,45 9,702% 0,941%
total 16,680% 1,492%
La rentabilité mensuelle moyenne est supérieure à celle du CAC 40, mais la volatilité des cours de l’action
LVMH est plus importante ce qui traduit un risque plus important.