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Traitement Des Eaux
Traitement Des Eaux
L’EAU
2006
1
J-M R. D-BTP
1 - CONNAISSANCE DE L’EAU
2 - TRAITEMENT DE L’EAU
2
Généralités
Rappels de chimie
Phénomène d’entartrage
Phénomène de corrosion
3
Généralités
Généralités
Répartition de l’eau
Cycle de l’eau
4
Généralités 1/3
105 °
H H
O O
Sa stabilité thermique :
L’énergie de formation de la molécule d’eau est très élevée (58 000 cal/mole) et sa
température de décomposition se situe au delà de 1 200 °C.
Sa capacité thermique :
Qui en fait le fluide idéal de chauffage et de refroidissement car à chaque variation
de température l’eau cède ou absorbe de l’énergie thermique en quantité supérieure à
la plupart des autres éléments.
Ainsi, les trois quarts de la surface terrestre sont recouverts par de l’eau,
mais finalement, comme nous allons le voir, peu d’eau est vraiment pure.
7
Répartition de l’eau 1/2
9
Cycle de l’eau 1/3
10
Cycle de l’eau 2/3
11
Cycle de l’eau 3/3
12
Matières présentes dans l’eau 1/13
minérales organiques
MATIERES INSOLUBLES
Cette pollution va de la plus fine à la plus grossière et peut être classée ainsi :
Matières solides
Matières organiques
Matières colloïdales en suspension
Matières vivantes
14
Matières présentes dans l’eau 3/13
MATIERES INSOLUBLES
15
Matières présentes dans l’eau 4/13
MATIERES INSOLUBLES
Matières organiques
16
Matières présentes dans l’eau 5/13
MATIERES INSOLUBLES
17
Matières présentes dans l’eau 6/13
MATIERES INSOLUBLES
Matières vivantes
Ces matières n’existent que très rarement dans les eaux de distribution publique
mais sont souvent présentes dans les eaux de puits.
18
Matières présentes dans l’eau 7/13
MATIERES GAZEUSES
19
Matières présentes dans l’eau 8/13
MATIERES DISSOUTES
20
Matières présentes dans l’eau 9/13
Chaux Ca O Oxyde O --
21
Matières présentes dans l’eau 10/13
Magnésie Mg O Oxyde O --
22
Matières présentes dans l’eau 11/13
23
Matières présentes dans l’eau 12/13
24
Matières présentes dans l’eau 13/13
25
Rappels de chimie
Acides et bases
Métaux et métalloïdes
Équivalent
Degré français
26
Les « familles » d’éléments 1/11
Les atomes d’une même famille auront un même nombre d’électrons sur leurs
couches périphériques. Ce qui leur confère des propriétés chimiques proches.
Une famille bien connue est celle des « gaz rares » qui comprend tous les
éléments dont la couche extérieure est saturée à 2 ou 8 électrons.
27
Les « familles » d’éléments 2/11
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
famille de la colonne IV B
I II III V VI VII I II III IV V VI VII
IVA VIII O
A A A A A A B B B B B B B
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
famille de la colonne V B
I II III V VI VII I II III IV V VI VII
IVA VIII O
A A A A A A B B B B B B B
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Oxygène, soufre, sélénium, tellure, polonium.Le nom de cette famille est très peu
utilisé car les éléments de cette colonne n’ont pas « l’esprit de famille » bien marqué.
34
Les « familles » d’éléments 9/11
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
chalcogènes
alcalinotrreux
halogènes
Gaz rares
alcalins
Éléments de transition
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Acides
38
Acides et bases 2/3
Bases
Soude Na OH Sodium Na +
Hydroxyde OH -
Potasse K OH Potassium K +
39
Acides et bases 3/3
H Cl + Na OH Na Cl + H2 O
HM + m OH mM + H2 O
H+ OH-
Métalloïde métal
40
Métaux et métalloïdes
K H He
L Li Be B C N O F Ne
M Na Mg Al Si P S Cl Ar
N K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
O Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
P Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
41
Milligramme par litre
42
Équivalent
Exemple :
1 équivalent Na Cl = ( 23 g + 35,5 g ) / 1 = 58,5 g
43
Milliéquivalent par litre
Étant donné que les masses de sels dissoutes dans l’eau sont très faibles, on a
retenu le milliéquivalent par litre qui correspond à la millième partie de
l’équivalent.
Exemple:
1 équivalent Na Cl = ( 23 g + 35,5 g ) / 1 = 58,5 g
44
Degré français
Pour l’expression des titres, il est souvent fait appel à la notion de degré
français ( ° f ) qui correspond à la cinquième partie du milliéquivalent par litre.
1 °f = 1 meq/L / 5
Généralités
Potentiel d’hydrogène pH
46
Généralités
Le titre d’une eau correspond à une mesure quantitative d’un groupe d’éléments
ayant une réaction spécifique.
47
Conductivité et résistivité de l’eau
Exemples :
Eau de mer : 80 ohm.cm
Eau potable : 1 000 à 6 000 ohm.cm
Vapeur d’eau : 2 000 000 ohm.cm
48
Potentiel d’hydrogène pH 1/8
H 2O H + + OH -
Une eau parfaitement pure est très peu dissociée, les mesures de
conductivité ont montré qu’à 20 °C, il y avait 10-7, soit 0,0000001 soit un
sur dix millions ions H+ dans l’eau pure.
49
Potentiel d’hydrogène pH 2/8
pH = 1 / log (H+)
Pour une eau pure il y a 10-7 ions H+, son pH est donc de :
pH = 1 / log 10-7 = 7
Si la concentration H+ est plus forte, le pH sera < à 7 et la solution sera dite
« acide ».
Si la concentration H+ est plus faible, le pH sera > à 7 et la solution sera dite
« alcaline » ou « basique ».
50
Potentiel d’hydrogène pH 3/8
neutre
acide alcaline
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
potable 51
Potentiel d’hydrogène pH 4/8
°C 0 18 50 100 200
pH 7,45 7,0 6,61 6,07 5,7
52
Potentiel d’hydrogène pH 5/8
Indicateurs colorés de pH
53
Indicateur coloré couleur Zone de virage couleur
Violet cristallisé vert 0 2 violet
Bleu de thymol rouge 1,2 2,6 jaune
Tropéoline oo rouge 1,3 3 jaune
Bleu de bromophénol jaune 2,7 4,5 bleu violacé
Héliantine ou orange de méthyle rose 3,1 4,4 jaune
Vert de bromocrésol jaune 3,7 5,5 bleu
Rouge de méthyle rouge 4,2 6,2 jaune
Rouge de bromophénol jaune 5,1 6,9 rouge
Tournesol rouge 5 8 bleu
Bleu de bromothymol jaune 6 7,5 bleu
Rouge de phénol jaune 6,8 8,4 rouge
Rouge neutre rouge 6,8 8 jaune
Rouge de crésol jaune 7,3 8,6 rouge
Bleu de thymol jaune 8 9,5 bleu
Phénolphtaléïne incolore 8,3 10 rose
Thymolphtaléïne incolore 9,3 10,5 bleu
Jaune d’alizarine jaune 10,2 12 lilas
54
Potentiel d’hydrogène pH 7/8
55
Potentiel d’hydrogène pH 8/8
Solution pH
Tomate 4 4,5
Bière 4,1 4,5
Whisky 4,2 4,5
Perrier 4,9 5,1
Urine 4,9 8,5
Shampooing 5 6
Eau de pluie 6 6,1
Suc intestinal 6 7
Lait 6,5 7,5
Volvic 6,9 7,1
Sang 7 7,2
Bile 7 8
Œuf 7,8 7,9
Mirror 8,5 9
Eau de Javel concentrée 10,5 11
Lessives 10,5 11,5
56
Dureté, titre hydrotimétrique, TH 1/4
57
Dureté, titre hydrotimétrique, TH 2/4
Le terme générique de dureté tient son origine dans l’utilisation de l’eau dans le
lavage du linge. Une eau est « dure » pour la lessive si elle nécessite l’emploi de
beaucoup de savon pour obtenir la mousse.
Une relation peut être réalisée entre la dureté de l’eau et la mousse formée par
adjonction de savon. C’est la méthode BOUTRON-BOUTET qui mesure la dureté à
l’aide d’une solution de savon étalon.
Si l’eau est « dure » il faudra beaucoup de savon pour faire mousser. Au contraire si
l’eau est très « douce », il sera difficile de se rincer avec…
1 ° hydrotimétrique correspond à 10 mg/L de carbonate de calcium (tartre).
58
Dureté, titre hydrotimétrique, TH 3/4
°f Qualité
0 à 5 Eau très douce
5 à 12 Eau douce
12 à 25 Eau moyennement dure
25 à 32 Eau dure
> 32 Eau très dure
59
Dureté, titre hydrotimétrique, TH 4/4
0
5
10
20
25
30
35
45
60
Titres alcalimétriques TA, TAC, TAOH 1/3
Cas général :
L’eau contient des hydroxydes et des carbonates.
OH - CO3 - -
TAOH
TA
TAC
61
Titres alcalimétriques TA, TAC, TAOH 2/3
Si TAOH = O:
L’eau ne contient pas d’ hydroxyde
OH - CO3 - -
TAOH
62
Titres alcalimétriques TA, TAC, TAOH 2/3
Si TAOH = O:
L’eau ne contient pas d’ hydroxyde , mais des carbonates. et des bicarbonates.
CO3 - - HCO3 -
TA
TAC
63
Titres alcalimétriques TA, TAC, TAOH 3/3
OH - CO3 - -
TAOH
TA
TAC
CO3 - - HCO3 -
TA
TAC
Généralités
Équilibre calco-carbonique
65
Généralités
Phénomène d’entartrage
66
CO2 dans l’eau 1/2
Soit libre,
- Une partie sert à maintenir les carbonates en suspension et on l’appelle
« CO2 équilibrant ».
- Le CO2 excédentaire au CO2 équilibrant est appelé « CO2 agressif ».
67
CO2 dans l’eau 2/2
CO2 total
68
Équilibre calco-carbonique 1/2
L’équilibre est obtenu lorsque le CO2 libre est égal ou supérieur au CO2
équilibrant. Les tartes restent alors en suspension dans l’eau.
Le phénomène d’entartrage sera plus important aux endroits les plus chauds
(chaudières, échangeurs) et aux endroits où la pression est basse.
(dégazeurs, points de puisages, fuites)
69
Équilibre calco-carbonique 2/2
CO2 équilibrant
CO2 agressif
Carbonates
de calcium + équilibre
70
Désordres liés à l’entartrage 1/3
- Désordres techniques :
Le tartre réduit la section utile des conduites et peut même les obstruer. Ceci
va modifier les pertes de charges et donc les débits.
Le tartre est très mauvais conducteur (0,7 W/m²K), il réduit le rendement des
échangeurs et provoque une surconsommation énergétique importante.
71
Augmentation de consommation d’énergie
60%
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 mm
72
Désordres liés à l’entartrage 2/3
73
Désordres liés à l’entartrage 3/3
- Désordres pratiques :
L’emploi d’une eau dure dans les tâches domestiques crée des difficultés telles
que :
- allongement du temps de cuisson de certains aliments (légumes secs),
- modification du goût des boissons chaudes (café, thé),
- consommation accrue de savons et de détergents,
- attaque des fibres textiles.
74
Entartrage des tuyauteries
75
Phénomène de corrosion
Généralités
Phase d’initiation, corrosion primaire
Échelle de Nernst
Corrosion directe par l’oxygène dissous
Corrosion indirecte par aération différentielle
Corrosion galvanique
Facteurs généraux de corrosion
Perforation et vitesse de corrosion
Corrosion des tuyauteries
76
Généralités
77
Phase d’initiation, corrosion primaire 1/2
Si l’on plonge dans de l’eau une barre de fer, le fer à tendance à s’ioniser en
ions ferreux qui ont eux-mêmes tendance à passer en solution dans l’eau.
Fe Fe + + + e --
78
Phase d’initiation, corrosion primaire 2/2
79
Échelle de Nernst
81
Corrosion indirecte par aération différentielle
L’expérience d’Evans montre que si l’on plonge deux barres d’un même métal
dans de l’eau et que si l’on fait barboter de l’oxygène sur l’une des barres, un
courant s’établit entre les deux barres et que la barre non oxygénée se corrode.
L’oxygénation modifie le potentiel d’un métal, si un même métal est soumis à
une oxygénation différente sur deux points distincts, il s’en suit la création
d’un courant et la corrosion du point le moins oxygéné.
Cette corrosion, très courante, est nommée corrosion par aération
différentielle.
82
Expérience d’Evans 1/4
G
A B
Deux plaques A et B d’un même métal sont plongées dans de l’eau et reliées aux
bornes d’un galvanomètre G.
Aucun courant électrique ne circule entre A et B.
83
Expérience d’Evans 2/4
G
A B
84
Expérience d’Evans 3/4
G
A B
85
Expérience d’Evans 4/4
G
A B
86
Corrosion indirecte par aération différentielle
87
Corrosion galvanique
88
Facteurs généraux de corrosion 1/2
89
Facteurs généraux de corrosion 2/2
90
Perforation et vitesse de corrosion
91
Corrosion des tuyauteries
Généralités
Bactéries
Algues
Champignons, moisissures
Protozoaires
Micro organismes évolués
Analyse des eaux
Risques de développement dans les tuyauteries
93
Généralités
94
Bactéries
95
Algues
Température de l’eau de 20 à
Provoquent des bouchages
30 °C en milieu riche en
de tubulures et des
Algues éléments nutritifs (phosphates,
agglomérats denses dans
matières organiques) et
les réservoirs.
exposition à la lumière solaire.
96
Champignons, moisissures
Micro
Conditions de développement Type de problème
organisme
97
Protozoaires
98
Micro organismes évolués
99
Analyse des eaux 1/3
100
Analyse des eaux 2/3
101
Analyse des eaux 3/3
103
Protection contre la formation des tartres
104
Protection contre la formation des tartres
Procédés d’épuration
Procédés de conditionnement
Pompes doseuses
105
Principaux éléments générateurs de tartres 1/3
Les éléments générateurs de tartres sont généralement des sels minéraux peu
solubles ou instables tels que :
106
Principaux éléments générateurs de tartres 2/3
Le sulfate de calcium
Contrairement à la majorité des sels minéraux, la solubilité du sulfate de calcium
décroît au fur et à mesure que la température s’élève.
Dans les eaux naturelles, la concentration est souvent faible et inférieure à la
limite de solubilité du sulfate de calcium.
Cependant si l’eau s’évapore, par exemple, cette limite de solubilité peut être
atteinte.
Ce sel forme alors un « tartre sulfaté » très dur, très adhérent et très bon isolant
thermique.
Les tartres sulfatés ne peuvent que très difficilement être éliminés par voie
chimique.
On peut prévoir la tendance d’une eau à former ces tartres en connaissant son
TH et son titre en sulfates TSO4.
107
Principaux éléments générateurs de tartres 3/3
La silice
De même que les carbonates et les sulfates de calcium, la silice peut précipiter
dans certaines conditions (TAC faible, concentration et température élevées) et
donner naissance à de « tartres siliceux » excessivement durs, ayant parfois un
aspect vitreux, très adhérents.
L’élimination des tartres siliceux ne peut se faire par voie chimique et ne peut se
faire que par moletage.
Le fer
Par oxydation à l’air ou à l’oxygène dissous, le fer se transforme en oxydes (la
rouille) qui peuvent se rassembler à certains points de circulation moindre et
former des dépôts friables, peu adhérents, éliminables par voie mécanique ou
chimique (acide chlorhydrique ou citrique).
108
Protection contre la formation des tartres
Il est évident que l’usage qui sera fait de l’eau guide le traiteur sur le choix d’un
procédé ou de leurs combinaisons.
Une eau de consommation humaine, par exemple, ne devra en aucun cas perdre
sa potabilité.
109
Procédés d’épuration 1/2
Puisque ces tartres ont pour origine les carbonates d’une part et le calcium
d’autre part, on pourra éliminer de l’eau :
- tous les carbonates, c’est la décarbonatation qui peut se faire par addition
d’acide chlorhydrique ou sulfurique,
- toute la dureté, c’est l’adoucissement par permutation sodique,
- la dureté carbonaté, c’est une décarbonatation qui est effectuée soit sur une
résine échangeuse d’ion qui fixe les carbonates, soit par addition de chaux
(décarbonatation à la chaux).
110
Procédés d’épuration 2/2
111
Procédés de conditionnement
Pour le traitement des eaux dans le but d’éviter la formation de tartres, on utilise :
- les agents alcalins, qui entraînent la précipitation des éléments insolubles sous
forme amorphe ou peu incrustante, ou bien qui maintiennent ces éléments en
solution (c’est le cas de la silice).
112
Adoucissement par permutation sodique
Durant la phase de
« régénération », l’adoucisseur
est bipassé, pour maintenir une
alimentation en TH = 0 il est
nécessaire de disposer d’un
deuxième adoucisseur.
113
Pompes doseuses
114
Protection contre les corrosions
115
Principe général de protection
116
Contrôle des réactions anodiques et cathodiques
117
Formation d’une couche protectrice
118
Destruction des organismes vivants
119