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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

Présenté et soutenu publiquement par :

TCHAGWA Armel Cyrille


MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU MASTER (INGÉNIEUR DE CONCEPTION EN GENIE CIVIL)

OPTION : BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

Directeur de Mémoire : Maitre de Stage :


Soumana ABDOU Jean François SANDWIDI
Ingénieur en génie civil, Chargé des projets
Ingénieur en génie civil, Enseignant à ESTPO

JURY
Président du jury : Dr. David TOGUYENI
Membres : Soumana ABDOU, ingénieur génie civil
: Jean François SANDWIDI, ingénieur génie civil

: Jean Marie COMPAORE, ingénieur génie civil

Année académique 2015/2016


Elaboration d’un guide d’étude et conception de château d’eau en béton arme, application au projet de
réalisation d’un système d’adduction d’eau potable dans la région du Sahel au Burkina Faso

DEDICACE

Je dédie cet humble travail

Avec grand amour, sincérité et

fierté

A ma Maman, Nyaba Nyapeye

Honorine Chantal source de

tendresse, de noblesse, d’affection

et D’encouragement continu

J’espère qu’un jour je pourrais lui

rendre un Peu de ce qu’elle a fait

pour moi,

Que Dieu lui prête bonheur et

longue vie.

« Le génie est fait d’un pour cent d’inspiration et de quatre-vingt-dix-neuf pour cent de transpiration. » Thomas Edison.

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REMERCIEMENTS

Je tiens tout d’abord à témoigner ma gratitude une fois de plus à l’Eternel, le


tout puissant pour m’avoir donné la foi, la force et le courage, pour la rédaction
de ce mémoire.

Qu’il me soit permis ici d’accomplir le noble devoir de payer ma dette de


reconnaissance, envers tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de cette
formation... Je tiens ainsi à remercier sincèrement :

Monsieur Gaston K. GNOUMOU, Directeur Général de ESTPO pour m’avoir


donné la liberté de travailler sur ce sujet qui de mon point de vue est d’actualité ;

L’ensemble du personnel de ESTPO, notamment Dr Issaka GUIGUEMDE,


Directeur académique pour leur disponibilité ;

Monsieur Soumana ABDOU, mon Directeur de Mémoire, Ingénieur en génie


civil, pour son encadrement, son enthousiasme et son soutien durant ce travail ;

Monsieur Francis DAMIBA, Directeur Général de CETRI pour m’avoir donné


la chance de m’exprimer au sein de sa structure ;

Monsieur Jean Francois SANDWIDI, maitre de stage pour m’avoir encadré ;

Le corps professoral de ESTPO, pour leurs promptitudes et leur entière


disponibilité à mon égard tout au long de mes études ;

Que ce mémoire soit pour vous l’expression de ma plus profonde gratitude envers
vous.

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SIGLES ET ABREVIATIONS

AEPS : Adduction d’Eau Potable Simplifiée

: Section minimale d’armature

: Aciers de répartition

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur

: Force de compression résultante

ESTPO : Ecole Supérieure des Travaux Publics de Ouagadougou

: Épaisseur du béton à la base

Ea : Excentricité

: Espacement horizontal

: Espacement vertical

es : Epaisseur coupole

F : Force de traction

fcs : Flèche coupole supérieure

: Résistance à la compression du béton a 28 jours

FeE : limite élastique de l’acier

: Résistance caractéristique à 28jours

heau : hauteur de l’eau

Longueur de recouvrement

Longueur de scellement

M Moment

Moment de torsion

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Effort normal

OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement

PN-AEPA Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et


d’Assainissement

: Poids propre de la coupole

: Charge d’entretien

Pet : Charge d’étanchéité

: Charge verticale par mètre linéaire de ceinture

: Poids total

∶ Poids de la ceinture supérieure

! : Poids de la ceinture inférieure

" : Poids de la cuve

Q1 : Charge par mètre linéaire provenant de la coupole

Q : Effort résultant par mètre

#′ : Force de poussée totale

R : Rayon de la cuve

: Espacement S&

TdR : Termes de Reference

TN : Terrain Naturel

' : Contrainte tangente due au couple de torsion

( : Effort tranchant

) : Contrainte tangente due à la torsion

) " : Contrainte tangente due à l’effort tranchant

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)* : Bras de levier

+* : Contrainte de compression dans le béton

+ : Contrainte de traction de l’acier

+,- ∶ Contrainte admissible dans le béton


.......

ø : Diamètre des aciers

ɽ : Contrainte d’adhérence

1 Moment réduit ultime

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AVANT PROPOS

L’Ecole Supérieure des Travaux Publics de Ouagadougou (ESTPO) est un


établissement privé d’enseignement supérieur, technique et professionnel créée en
2006 par un ensemble de cadres burkinabés, acteurs de génie civil, les uns ayant,
occupé de grands postes de responsabilité au service de la nation. Reconnue par
arrêté n°2006-190/MESSRS/SG/CNESSP/SP du 03/10/2006 , l’ESTPO est située sur
la route de Bobo-Dioulasso au Nord-Ouest de l’ex mairie de Boulmiougou secteur 12
de Ouagadougou (ex secteur 17). La formation assurée par l’ESTPO répond aux
exigences du Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement Supérieure
(CAMES). En effet les diplômes délivrés par l’école ont été reconnus par le
CAMES lors du 27ème Colloque sur la reconnaissance et l’équivalence des
diplômes, tenu à Niamey/ Niger du 28 au 30 Novembre 2012. L’ESTPO se donne
pour mission, la formation des cadres dans les filières suivantes :

• Cycle master d’Ingénieurs de Conception du Génie Civil (options Travaux


Publics et Bâtiments) BAC + 5ans : cette formation permet aux étudiants
d’acquérir des connaissances approfondies correspondant à des emplois
d’ingénieurs de conception dans les domaines du génie civil.
• Cycle licence d’Ingénieurs des Techniques (options Travaux Publics et
Bâtiments) BAC + 3ans : Ce cycle de formation confère aux étudiants une
qualification professionnelle de haut niveau dans les domaines du génie civil.
• Cycle Techniciens Supérieurs du Génie Civil, BAC + 2ans : la formation
permet aux étudiants d’acquérir une qualification professionnelle correspondant
à des emplois de techniciens supérieurs dans les domaines du génie civil.
• Formation continue par des séminaires, ateliers et voyages d’étude.

La formation du cycle d’Ingénieur de Conception en Génie Civil a cette exigence que


tout étudiant doit produire un mémoire de fin d’étude c’est donc ce cadre que nous
soumettons notre mémoire dont le thème : « Elaboration d’un guide d’étude et
conception de château d’eau en béton arme, application au projet de réalisation
d’un système d’adduction d’eau potable dans la région du Sahel au Burkina
Faso ».

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RESUME

Le présent mémoire est un manuel d’étude d’ingénierie de châteaux d’eau. Il a pour


but de donner aux ingénieurs et professionnels agissant dans ce cadre un langage
commun en matière de conception et de dimensionnement des réservoirs surélevés
et de répondre à toutes leurs questions.

Pour mener à bien notre travail nous avons procédé à une étude bibliographique
approfondie qui nous a permis d’avoir une bonne compréhension des châteaux d’eaux.
C’est donc dans ce sens que ce mémoire traite :

En première partie, du rôle et de l’évolutions des châteaux d’eaux ;

En second lieu est proposé une méthodologie de dimensionnement qui met en


exergue la nature des efforts qui sollicites les différents éléments structurels des
réservoirs surélevés (coupole de couverture ; Ceinture supérieure ; Cuve cylindrique ;
Ceinture inférieure ; Partie tronconique ; Coupole de fond ; Cheminée ; Ceinture
d’appui ; Support ; Fondation) ; et les sections d’armatures qui équilibrent ces efforts.

La troisième partie est l’automatisation des calculs à partir du tableur Excel des
sections d’aciers en passant au préalable par l’établissement des organigrammes de
calcul de ses éléments.

Les phénomènes de fatigue des structures sont encore mal maitrisés. Il s’est agi dans
la quatrième partie de souligner l’importance du diagnostic dans le processus de
réhabilitation des châteaux d’eaux, c’est à ce moment que l’on détermine les
pathologies présentent ainsi que et leurs ampleurs qui sera nécessaire afin de
prodiguer les réparations les plus adaptées ainsi que les protections à mettre en œuvre
afin de donner les défenses nécessaires à l’ouvrage.

En fin, à la suite de l’étude de l’impact environnementale qui est un facteur


indispensable dans tous projets de génie civil, des recommandations ont été faite sur
la nécessite d’élargir les études et d’améliorer le programme de calcul Excel proposé.

Mots clés :

Conception ; dimensionnement ; réservoirs surélevés ; méthodologie ; structure ;

Automatisation ; pathologies ; réhabilitation ; environnement.

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ABSTRACT

This submission is a manual of water towers engineering study. It aims to give


engineers and professionals working in this framework a common language for the
design and sizing of elevated tanks and answer all their questions.

To carry out our work we have conducted a comprehensive literature review that
allowed us to have a goo.d understanding of water castles. It is in this sense that
memory addresses:

The first part of the role and the developments of the waters of castles;

Second is proposed a design methodology that highlights the nature of the efforts that
solicited the various structural elements of elevated tanks (cover cupola top Belt ;
cylindrical tank ; lower belt; truncated Party; background Dome; Fireplace; Belt
support; support; Foundation); and the frames that balance these efforts section.

The third part is the automation of calculations from the Excel spreadsheet from steel
sections in advance by establishing calculation flowcharts of its elements.

The structures fatigue phenomena are still poorly mastered. It came in the fourth part
to emphasize the importance of diagnosis in the process of rehabilitation of water
castles, it is at this moment that the conditions are determined and have their
magnitudes and that which will be required to to provide the most appropriate repairs
and the protections to be implemented in order to give the necessary defenses to work.

In the end, following the study of the environmental impact is an essential factor in all
civil projects, recommendations were made on the need to expand education and
improve the proposed Excel program.

Keywords :

Design ; elevated tanks ; methodology ; structure ; Automating ; pathologies ;


rehabilitation ; environment.

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : situation géographique du village belehede ........................................................... 4


Figure 2: Parcours de l'eau.................................................................................................... 7
Figure 3: Réservoir sur tour à cuve conique .........................................................................12
Figure 4 : Implantation des différents équipements du réservoir ...........................................16
Figure 5 : Schéma de la fontainerie d’un réservoir sur tour ...................................................18
Figure 6 : schéma de la coupole ...........................................................................................25
Figure 7 : schéma de la ceinture supérieure .........................................................................26
Figure 8 : Schéma de sollicitation sur la paroi de la cuve .....................................................27
Figure 9 : ceinture inférieure .................................................................................................29
Figure 10 : partie tronconique .............................................................................................30
Figure 11 : ceinture d’appui .................................................................................................32

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LISTES DES TABLEAUX

Tableau 1 : fiche technique de l’AEPS .................................................................................. 2


Tableau 2 : détermination des sollicitations ..........................................................................33
Tableau 3 : Organigramme de calcul de section d’acier de la coupole supérieure ................35
Tableau 4 : Organigramme de calcul de section d’acier de la ceinture supérieure................37
Tableau 5 : Organigramme de calcul de section d’acier de la cuve cylindrique.....................38
Tableau 6 : Organigramme de calcul de section d’acier de la ceinture inferieure..................39
Tableau 7 : Organigramme de calcul de section d’acier de la partie tronconique..................40
Tableau 8 : Organigramme de calcul de section d’acier de la coupole de fond .....................42
Tableau 9 : Organigramme de calcul de section d’acier de la cheminée...............................43
Tableau 10 : Organigramme de calcul de section d’acier de la ceinture d'appui ...................44
Tableau 11 : Organigramme de calcul de section d’acier des piliers.....................................48
Tableau 12 : Organigramme de calcul de section d’acier des entretoises.............................50
Tableau 13 : Organigramme de calcul de section d’acier des fondations..............................51
Tableau 14 : vérification de la stabilité des châteaux d'eaux.................................................52
Tableau 15 : Nom des feuilles du programme de calcul .......................................................53
Tableau 16 : Causes des impacts sur la nature et sur les riverains ......................................64

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LISTES DES PHOTOS

Photo 1 : Réservoir métallique sur fût maçonné du début du XXe siècle ..............................10
Photo 2 : Réservoir construit en 1907...................................................................................10
Photo 3 : réservoir construit en 1950 – 60 m3 .......................................................................11
Photo 4 : Réservoir construit en 1983 – 2000 m3 ..................................................................11
Photo 5: Coffrage grimpant du fût .........................................................................................13
Photo 6 : Réalisation de la cuve ...........................................................................................14
Photo 7 : Coffrage de la cuve ..............................................................................................14
Photo 8 : Levée de la cuve par câbles ..................................................................................15
Photo 9 : Coffrage au sol de la cuve .....................................................................................15
Photo 10 : Aciers apparents et corrodés sur fût ....................................................................55
Photo 11 : Fissures et efflorescences sur la cuve .................................................................56
Photo 12 : Suintements et efflorescences sur la cuve..........................................................57
Photo 13 : Décollement de la feuille d’étanchéité .................................................................58
Photo 14 : Corrosion de l’échelle intérieure ..........................................................................58
Photo 15 : Absence de garde-corps sur la toiture .................................................................59

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE.................................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .....................................................................................................................................ii
SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................................................iii
AVANT PROPOS ....................................................................................................................................... vi
RESUME .................................................................................................................................................. vii
ABSTRACT .............................................................................................................................................. viii
LISTE DES FIGURES................................................................................................................................... ix
LISTES DES TABLEAUX...............................................................................................................................x
LISTES DES PHOTOS ................................................................................................................................. xi
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
Chapitre I : PRESENTATION DE L’ETUDE ................................................................................................. 2
I.1. Objectif du projet .................................................................................................................... 2
I.2. Problématique de l’étude........................................................................................................ 4
I.2.1. Objectif général ............................................................................................................... 5
I.2.2. Objectifs spécifiques........................................................................................................ 5
I.2.3. Méthodologie .................................................................................................................. 5
I.2.4. Résultats attendus ........................................................................................................... 6
Chapitre II : GENERALITES ....................................................................................................................... 7
II.1. Parcours de l’eau ..................................................................................................................... 7
II.1.1 Phase 1 : captage ............................................................................................................. 7
II.1.2 Phase 2 : traitement ........................................................................................................ 7
II.1.3. Phase 3 : stockage ........................................................................................................... 8
II.1.4. Phase 4 : distribution ....................................................................................................... 8
II.2. Rappels sur les réservoirs ........................................................................................................ 9
II.2.1. Définitions ....................................................................................................................... 9
II.2.2. Différents types de châteaux d’eaux ............................................................................... 9
II.2.3. La structure d’un château d’eau en béton armé ........................................................... 12
II.2.4. Les équipements............................................................................................................ 15
Chapitre III : METHODOLOGIE DE CALCUL DE CHATEAU D’EAUX ......................................................... 19
III.1. Conditions d’appuis ............................................................................................................... 19
III.2. Prescriptions particulières aux réservoirs en BA ................................................................... 19
III.2.1. Actions à prendre en compte ...................................................................................... 19
III.2.2. Combinaisons des actions ............................................................................................ 20

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III.2.3. Etat limite d’ouverture des fissures .............................................................................. 20


III.2.4. Dispositions constructives minimales .......................................................................... 21
III.2.5. Action des liquides dans le réservoir ............................................................................ 22
III.2.6. Calcul des réservoirs circulaires.................................................................................... 23
III.3. Etude d’un château d’eau ..................................................................................................... 24
III.3.1. Coupole supérieure ...................................................................................................... 25
III.3.2. Ceinture supérieure....................................................................................................... 26
III.3.3. Cuve cylindrique ............................................................................................................ 27
III.3.4. Ceinture inférieure ........................................................................................................ 29
III.3.5. La partie tronconique .................................................................................................... 30
III.3.6. La coupole de fond (inférieure) .................................................................................... 31
III.3.7. La cheminée :................................................................................................................. 31
III.3.8. La ceinture d’appui : ...................................................................................................... 32
III.3.9. Les supports :................................................................................................................. 33
III.3.10. Les fondations : ......................................................................................................... 34
Chapitre IV : AUTOMATISATION DES METHODES DE CALCULS AVEC MICROSOFT EXCEL .................... 35
IV.1. Organigramme de calcul ....................................................................................................... 35
IV.1.1. Coupole supérieure ....................................................................................................... 35
IV.1.2. Ceinture supérieure....................................................................................................... 37
IV.1.3. Cuve cylindrique ............................................................................................................ 38
IV.1.4. Ceinture inferieure ........................................................................................................ 39
IV.1.5. Partie tronconique......................................................................................................... 40
IV.1.6. La coupole de fond (inférieure) ..................................................................................... 42
IV.1.7. La cheminée................................................................................................................... 43
IV.1.8. La ceinture d’appui ........................................................................................................ 44
IV.1.9. Les supports................................................................................................................... 48
IV.1.10. Fondations ................................................................................................................. 51
IV.1.11. Stabilité au vent ........................................................................................................ 52
IV.2. Programme Excel ............................................................................................................... 53
Chapitre V : PATHOLOGIES DES CHATEAUX D’EAUX EN BETON ARME................................................. 54
V.1. Désordres de structures et pathologies des matériaux ........................................................ 54
V.1.1 Pathologies du béton.................................................................................................... 54
V.1.2. Suintements et efflorescences ...................................................................................... 56
V.1.3. Etanchéité extérieure de la coupole ............................................................................. 57
V.1.4. Serrureries et dispositifs de sécurité ............................................................................. 58
V.1.5. Dispositifs de sécurité et équipements non conformes ................................................ 59

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V.2. Méthodes d’investigations sur un château d’eau béton arme : ........................................... 60


V.2.1. Investigations sur le réservoir ....................................................................................... 60
V.2.3. Réparations courantes .................................................................................................. 61
Chapitre VI : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTALE ET SOCIAL ........................................................ 63
VI.1. Etude d’impact environnementale........................................................................................ 63
VI.1.1. Impacts négatifs ............................................................................................................ 63
VI.1.2. Impacts positifs.............................................................................................................. 66
VI.2. Protection et conservation de l’environnement ................................................................... 66
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 67
RECOMMANDATIONS............................................................................................................................ 68
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 69
ANNEXES................................................................................................................................................ 70

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INTRODUCTION

L’accès à l’eau potable est considéré comme un axe stratégique majeur de la réduction
de la pauvreté. La communauté internationale, dans son ensemble, s’est, en effet fixée
comme objectif pour la réduction de la pauvreté, d’investir dans les services sociaux
de base comme la Santé, l’Education, la Nutrition, l’Alimentation en Eau Potable et
l’Assainissement.

Le Burkina Faso, à l’instar de la communauté internationale, a convenu de réduire de


moitié au plus tard en 2015, la proportion de la population qui n’a pas accès de façon
durable, à un approvisionnement en eau potable. Pour ce faire, le Programme
National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement (PN-AEPA) a été
élaboré en 2006 par le Gouvernement burkinabé. Ce programme est l’instrument par
lequel le Burkina Faso, conformément à ses réformes politiques en matière de
développement.
Ce programme escompte de desservir six millions de la population n’ayant pas accès
à l’eau potable par l’accroissement du taux de desserte en milieu rural de 52% à 76%
et de 74% à 87% en milieu urbain.
C’est dans le cadre de ce programme que la Direction Régionale de l’Agriculture, des
Ressources Hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité Alimentaire du Sahel
a retenu le bureau d’études CETRI pour effectuer des études d’Avant-projet Détaillé
de faisabilité de l’AEPS du village de Béléhéde dans la commune de Tongomayel,
province du soum.

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Chapitre I : PRESENTATION DE L’ETUDE

I.1. Objectif du projet

L’objectif général de l’étude est de donner des indications nécessaires pour la


réalisation d’une adduction d’eau potable simplifiée (AEPS) neuve dans le village
centre de Béléhéde dans la commune de Tongomayel.
Il s’agit de déterminer et de dimensionner le système d’AEPS permettant de satisfaire
la demande solvable estimée à l’horizon 2030.

En rappel, les objectifs spécifiques définis par les TdR sont les suivants :

• Analyser les points d’eau existants ;


• Identifier la disponibilité de la ressource en eau ;
• Evaluer les besoins en eau de la population ;
• Identifier l’emplacement des bornes fontaines ;
• Choisir et calculer des différents débits, la capacité de stockage ;
• Concevoir et dimensionnement les ouvrages de stockage ;

Tableau 1 : fiche technique de l’AEPS

1. LOCALISATION Tougomayel
Région / Province / Commune/Village Sahel/ Soum/Béléhéde/ Béléhéde
Distance par rapport à Dori(km) 165 Km
2. DONNEES SOCIO ECONOMIQUES
Population (nombre d’habitants) 5494 habitants (2015) et 8338 habitants
(2030)
Taux d’accroissement de la population 2,82%
Type d'habitat Semi groupé – centre non loti
Demande de pointe en eau (2030) (m3/j) 82
Taux de desserte projeté de l’AEPS 80
(2030) (%)
Consommation spécifique système 15
(l/j/pers)

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3. SITE DU FORAGE F2 /SE2 (Latitude : 14° 40’ 36,2 N et


Longitude : 00° 27’ 45,3 W).
Cote TN 280,875
Débit minimum d'exploitation attendu 5
(m3/h)
4-ELECTROPOMPE
Débit d'exploitation recherché (m3/h) 7
Hauteur Manométrique Totale (HMT) (m) 60
Puissance (kW) 2,2
5- SOURCE D’ENERGIE
Energie photovoltaïque/Groupe
Energie
électrogène
La Station solaire 14 modules de 300W
Puissance du groupe 8,5 KVA, 3PH+N 230/400V 50HZ
6- CHATEAU D’EAU CE (Latitude : 14°04'52,0" N et Longitude
: 001°17'32,6" W) Quartier Adébo-Fonton
Nature / forme Béton armé / cylindrique
Cote TN (m) 282,168
Hauteur sous cuve (m) 15
Volume (m3) 300
7- CONDUITE D’ADDUCTION
Nature PVC PN 16
Longueur (m) 328,50
Diamètre (mm) 90
8- CONDUITES DE DISTRIBUTION
Nature PVC PN 10
Longueur totale distribution (m) 1722,80
Diamètres (mm) 63 à 90
9-BORNES FONTAINES (nombre) 06

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• Situation géographique
Béléhéde est un village de la commune rurale de Tongomayel. Il est situé à en environ
35 km à l’Est de Djibo. On accède facilement au village pendant la saison sèche. En
saison des pluies la route est praticable avec beaucoup de prudence car le tronçon est
traversé de passage d’eau et des ouvrages de franchissements en dégradation
avancé

Figure 1 : situation géographique du village belehede

I.2. Problématique de l’étude

Les ouvrages d’art en général et les châteaux d’eau en particulier représentent un


patrimoine important des collectivités gestionnaires.

Les défauts de conception et de dimensionnement peuvent avoir des conséquences


importantes pour la sécurité des personnes mais aussi une incidence financière en
cas de ruine de l’ouvrage. Avoir des connaissances approfondies sur le sujet devient
donc indispensable pour la réalisation d’un tel projet.

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Cet objectif ne peut être atteint qu’en réalisant l’ouvrage suivant les règles de l’art et
en respectant le cahier de charges établi dans les meilleurs délais. Le site de
construction étant déjà connu, les questions principales sont celles de savoir : quels
sont les différents éléments de la structure porteuse de l’ouvrage et comment les
dimensionner ? Quels seront les effets climatiques sur l’ouvrage ? comment
pérenniser l’ouvrage dans le temps ? quel est l’impact de l’ouvrage sur
l’environnement ? Pour répondre à toutes ces questions avoir une grande
documentation est nécessaire et c’est ainsi que le choix du thème « Elaboration d’un
guide d’étude et conception de château d’eau en béton arme, application sur le
projet de réalisation d’un système d’adduction d’eau potable dans la région du
Sahel au Burkina Faso » c’est offert naturellement à nous.

I.2.1. Objectif général


L’objectif général est de proposer un guide de dimensionnement des châteaux d’eaux
en béton armé.

I.2.2. Objectifs spécifiques


• Recadrer l’étude des châteaux d’eaux en béton armé
• Proposer une méthodologie de dimensionnement des châteaux d’eaux
• Proposer des organigrammes types de dimensionnement
• Proposer un programme automatique de calcul
• Identifier les pathologies et proposer les solutions de réparation
• Définir l’impact de l’ouvrage sur l’environnement

I.2.3. Méthodologie
En tenant compte de tous les aspects de l’étude, la démarche méthodologique
adoptée est la suivante :

• Recherche documentaire sur la thématique

Elle a consisté à la recherche de documents et de textes centrés sur la thématique de


l’étude de structure de réservoir en béton armé.
• Synthèse bibliographique
• Elaboration des outils de collecte des données
• Traitement des données obtenues
• Analyse, Interprétations des données

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Elaboration d’un guide d’étude et conception de château d’eau en béton arme, application au projet de
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• Rédaction du rapport

I.2.4. Résultats attendus


• Mise en place d’un catalogue de calcul de réservoir en béton armé
• Un mémoire explicatif
• Des notes de calcul détaillées de chaque volet ;
• L’impact environnemental.

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Chapitre II : GENERALITES

II.1. Parcours de l’eau

Le château d’eau est un maillon de la chaîne de distribution d’eau potable. Pour


comprendre le rôle du château d’eau, il est essentiel de connaître le parcours de l’eau.

Figure 2: Parcours de l'eau

II.1.1 Phase 1 : captage


L’eau qui sert à la consommation est d’origine superficielle (rivières, lacs, fleuves,
mers…) ou souterraine (nappes phréatiques). Elle est pompée par forage ou prélevée
directement en surface.

II.1.2 Phase 2 : traitement


Une fois prélevée, l’eau subit plusieurs types de traitements afin de la rendre propre à
la consommation.
• Dégrillage et tamisage : l’eau est d’abord filtrée à travers une simple grille, afin
d’arrêter les plus gros déchets présents dans l’eau (feuilles, insectes…).

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• Floculation et décantation : un coagulant est ajouté à l’eau pour rassembler


en flocons les déchets encore présents dans l’eau (poussière, particules de
terre, œufs de poissons, etc…).

• Filtration sur sable : la filtration sur sable élimine les matières encore visibles
à l’œil nu.
• Ozonation : l’eau est désinfectée grâce à l’ozone qui a une action bactéricide
et virucide. Il améliore également la couleur et la saveur de l’eau.
• Filtration sur charbon actif : les filtres à charbon actif retiennent les
micropolluants comme les pesticides et consomment une partie de la matière
organique « cassée » par l’ozone.
• Chloration : ajout de chlore à la sortie de l’usine de production et sur différents
points du réseau de distribution afin d’éviter le développement de bactéries et
maintenir la qualité de l’eau tout au long de son parcours dans les canalisations.
II.1.3. Phase 3 : stockage
Une fois rendue potable, l’eau est transportée à travers un réseau de conduites
fermées en fonte ou en acier vers des réservoirs situés généralement en hauteur : les
bassins enterrés au sommet des collines ou les châteaux d’eau.
L'entreposage de l'eau dans le réservoir sur tour joue un rôle de tampon entre le débit
demandé par les abonnés et le débit fourni par la station de pompage.
En effet, les besoins en eau d'une population ne sont pas permanents, ils varient en
fonction de l'heure et des saisons. Les cuves permettent donc de stocker l'eau pendant
les creux pour satisfaire plus tard la surconsommation.
L'entreposage de l'eau permet également de faire face aux demandes exceptionnelles
en cas d'incendie

II.1.4. Phase 4 : distribution


Les réservoirs d’eau sur tour fonctionnent selon le principe des vases communicants
pour assurer une pression régulière et suffisante au sein du réseau en fonction du
rythme de consommation. L’eau est ensuite envoyée dans un réseau gravitaire qui va
assurer son acheminement vers l’ensemble des habitations.

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II.2. Rappels sur les réservoirs

II.2.1. Définitions
On appelle réservoir un ouvrage destiné à contenir un liquide ; l’eau pour notre cas.
On distingue trois types de réservoirs :

• Enterrés
• Semi enterrés
• Surélevés ou château d’eau

Ces réservoirs peuvent être construits découverts ou au contraire munis d’une


couverture en coupole ou en dalle plate. Les réservoirs peuvent être simples ou
complexes et formés de plusieurs cellules mêmes superposées.

La forme en plan peut être quelconques. Cependant la plupart du temps, les petits
réservoirs se font carrés ou rectangulaires, mais la forme circulaire est moins
couteuse.et lorsque les moyens d’exécution le permettent, on réalise des réservoirs
de forme tronconique et cylindro-tronconique a la place des réservoirs cylindrique de
grand volume.

Ils peuvent être réalisés selon le cas, en maçonnerie ou en acier pour de petites
capacités ; mais de nos jours, la plupart des réservoirs sont réalisées en béton armé
ou en béton précontraint.

II.2.2. Différents types de châteaux d’eaux


Depuis le début de construction des réservoirs d’eau sur tour, différents types de
structures se sont imposés au fil des temps. Suivant les matériaux et les
connaissances techniques de l’époque, les châteaux d’eau ont eu une forme
différente. Un classement des différents réservoirs sur tour modernes peut être donné

• Cuve cylindrique métallique


Ce type de réservoir a été utilisé au début du 20è siècle par les compagnies
ferroviaires, afin de ravitailler en eau les chaudières des locomotives à vapeur. D’une
capacité inférieure à 100 m3, la cuve métallique repose sur un fût constitué de
maçonnerie brique ou de poutres en béton et de maçonneries entre celles-ci.
De tels types simples de réservoirs sur socle se retrouvent encore actuellement,
surtout dans l'agriculture et l'horticulture.

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Photo 1 : Réservoir métallique sur fût maçonné du début du XXe siècle

• Réservoir de type Hennebique


Les premiers réservoirs en béton armé sont de type Hennebique, du nom de leur
concepteur François Hennebique, ingénieur Français, l’un des premiers à utiliser le
béton armé dans la construction. Ils sont constitués de six ou huit appuis en béton
armé disposés de façon cylindrique ou pyramidale, et reliés entre eux par des poutres
circulaires. La cuve en béton en encorbellement est portée par des poutres en béton
disposées en croix ou reposant radialement sur les poutres verticales.
De par leur coût peu élevé, ces châteaux d'eau sont essentiellement associés à la
distribution d'eau industrielle.
La capacité de cuve de ce type de réservoir reste encore réduite, et est comprise entre
50 et 150 m3.

Photo 2 : Réservoir construit en 1907

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• Cuve à faible encorbellement ou champignon


Elle se caractérise par une cuve droite en béton reposant sur un fût en béton ou en
maçonnerie. La base de la cuve connectant cette dernière au fût, est légèrement
inclinée.

Photo 3 : réservoir construit en 1950 – 60 m3

• Cuve à fort encorbellement

Elle se caractérise par une cuve avec un voile fortement incliné ou droit, et un fût étroit
et haut sur lequel est implantée la cuve. Le diamètre du fût peut être variable sur la
hauteur. De tels châteaux d'eau sont conçus pour emmagasiner des volumes d'eau
compris entre 1500 et 3000 m³, et sont construits suivant un procédé différent. Le fût
est réalisé en premier, et après la cuve est assemblée sur le sol et hissée ou élevée
au moyen de vérins tel un élément préfabriqué.

Photo 4 : Réservoir construit en 1983 – 2000 m3

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II.2.3. La structure d’un château d’eau en béton armé


Le béton armé est le matériau de prédilection pour la construction des châteaux d'eau
modernes, comme il le fut déjà dès le début du 20è siècle.
L'art du coffrage, l'excellente connaissance théorique et pratique du matériau, dans sa
composition et dans sa mise en œuvre, sa résistance et sa faible sensibilité à la
corrosion, moyennant le respect de quelques règles, permettent de donner une grande
variété de formes aux réservoirs.
Ci-dessous, un schéma de principe structurel d’un réservoir sur tour moderne à cuve
conique

Figure 3: Réservoir sur tour à cuve conique

• Les fondations
La fondation des châteaux d'eau est toujours importante car elle reçoit une charge de
plusieurs milliers de tonnes que constitue le fût avec la cuve.
Elle dépend évidemment en premier lieu de la qualité du sol. En bon terrain, une
fondation directe sur semelle suffit ; Un terrain de portance plus médiocre réclame un
radier général (dalle circulaire épaisse qui répartit uniformément sur le sol, à la
pression admissible, la charge qu'elle reçoit des éléments du support) ; Enfin, des

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pieux en béton armé, battus ou forés, sont réalisés quand le terrain possède des
caractéristiques mécaniques faibles sur une grande profondeur. Cette solution est
d'ailleurs souvent plus économique et meilleure vis-à-vis des tassements, qu'un radier
général de grande étendue.
• Le fût
Les fûts cylindriques des ouvrages en béton à cuve conique ou droite reprennent seuls
la charge verticale et les efforts du vent, et sont donc sollicités à la fois en compression
et en flexion. Leur relative flexibilité impose la vérification à la résonance, phénomène
oscillatoire produit par les rafales de vent.
Classiquement, le château d'eau en béton est construit à l'aide d'un échafaudage.
En raison de la hauteur de l'ouvrage, de l'étendue de la cuve et des charges élevées
qui lui sont transmises en cours de travaux, cette construction provisoire doit être
robuste et occupe dans l'espace un volume important. Son montage et son
immobilisation représentent une fraction substantielle des charges du chantier. D'autre
part, le coffrage dans ses méthodes traditionnelles, appliquées à des formes
complexes, dans des conditions de travail difficiles, représente le coût prépondérant
dans le gros-œuvre de l'ouvrage.
Les efforts des entreprises spécialisées ont donc porté sur la suppression de tout ou
partie de l'échafaudage et la rationalisation du coffrage.

Le coffrage grimpant permet la réalisation, par tranches verticales successives, du fût


du château d'eau. Il comporte les passerelles de travail nécessaires et prend appui sur
la structure même (voir photo).

Photo 5: Coffrage grimpant du fût

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• La cuve
Les cuves des châteaux d'eau sont presque entièrement composées de parois
relativement minces (épaisseur minimale de 15 cm pour les ouvrages de Classe A, et
épaisseur minimale de 12 cm pour les ouvrages de Classe B et C). La base de la cuve
est le siège d'efforts horizontaux considérables, qui doivent être repris par des
ceintures travaillant, selon le cas en traction ou en compression.

Cuve coffrée en tête du fût


Ordinairement, la cuve béton d’un réservoir se construit avec un échafaudage de
grande hauteur mis en place en périphérie du fût. Ce dispositif provisoire permet ainsi
d’accueillir le coffrage de la cuve, sur lequel seront mises en place les armatures de
construction, et dans lequel le béton sera mis en œuvre. Pour l’aspect fini et lisse, un
enduit de type mortier hydraulique a été mis en place sur de nombreux réservoirs
anciens.

Cette technique de construction de la cuve a l’inconvénient d’immobiliser un important


dispositif de coffrage.

Photo 7 : Coffrage de la cuve Photo 6 : Réalisation de la cuve

Des constructeurs ont pu éliminer cet inconvénient en concevant la cuve au sol, autour
du fût déjà réalisé, et en levant celle-ci à l’aide de vérins et de câbles placé en tête du
fût. Une fois la cuve mise en place, elle est fixée au fût par des éléments précontraints.

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Ce procédé permet ainsi un gain de temps manifeste, et réduit la quantité de matériel


nécessaire à la réalisation de la cuve. Cette technique est bien adaptée à l’exécution
de réservoirs de grande hauteur, et à cuve de fort encorbellement.

Photo 9 : Coffrage au sol de la cuve Photo 8 : Levée de la cuve par câbles

II.2.4. Les équipements

a) Les équipements de sécurité

Les réservoirs surélevés ont une hauteur souvent supérieure à la dizaine de mètres.
L’accession à la cuve et aux différents organes de fonctionnement nécessaires à la
distribution d’eau potable exige des équipements qui soient fonctionnels et
sécuritaires.
Dans le cas du réservoir sur tour, les différents équipements de sécurité se répartissent
sur toute la hauteur du réservoir.

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Figure 4 : Implantation des différents équipements du réservoir

• Porte d’accès : cette ouverture permet l’accès au réservoir. Elle est en général
métallique, et outre l’accès, elle empêche toute intrusion étrangère animale ou
humaine à l’intérieur du château d’eau.

• Escalier hélicoïdale : c’est l’élément qui permet d’accéder du plancher bas à


là sous face de cuve. Il est constitué d’un poteau central rond, sur lequel sont
encastrées les marches. L’escalier peut être en béton ou métallique. Les garde-
corps qui sont le dispositif pour empêcher la chute lors de la montée de
l’escalier, doivent avoir une hauteur minimale de 1 m (Norme NF E 85-015).

• Fenêtre d’éclairage : ce dispositif permet l’éclairage naturel de l’intérieur du


fût. Il est généralement constitué de pavé ou de carreaux de verre.

• Echelle de cheminée, échelle de cuve et échelle d’accès à la coupole : ces


éléments sont des moyens d’accès à différentes parties de la cuve, en inox ou
en résine, selon les normes en vigueur, et équipés d’un rail de sécurité ou d’une
crinoline pour éviter les chutes

• Campanile d’accès à la coupole : cet équipement permet l’accès de la cuve


à la coupole via une trappe. Elle est également pourvue de chatières, qui
permettent la ventilation dans la cuve.

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• Garde-corps de la coupole : ce dispositif sécuritaire placé si la pente de la


coupole est trop accentuée pour pouvoir y circuler. Sinon, il peut être sur
l’acrotère de rive de la toiture, afin d’éviter tout risque de chute. Il est métallique,
et mesure 1 m de haut minimum (Norme NF E 85-015).

• Etanchéité intérieure de la cuve : les ouvrages sont classés selon le principe


de réalisation de leur étanchéité. Ce classement est établi dans le Fascicule 74
(Cahier des clauses techniques générales de construction des réservoirs en
béton) :
Classe A : ouvrages dont l´étanchéité est assurée par la structure
seule,
Classe B : ouvrages dont l´étanchéité est assurée par la structure,
complétée par un revêtement d´imperméabilisation,
Classe C : ouvrages dont l´étanchéité est assurée par un revêtement
d´étanchéité, adhérent ou indépendant du support, la structure
assurant uniquement une fonction mécanique,
Classe D : ouvrages construits à l´aide d´éléments préfabriqués.
Pour toutes ces étanchéités, il est indispensable qu’elles disposent de l’Attestation de
Conformité Sanitaire (ACS), délivrée par les laboratoires agréés par le Ministère de la
Santé.

b) Les équipements hydrauliques

Les canalisations intérieures du château d'eau sont en acier inox, à brides boulonnées.
Leur diamètre est souvent réduit par rapport à celui des conduites extérieures
enterrées qui aboutissent à l'ouvrage. L'économie et le plus faible poids des pièces à
manipuler compensent les pertes de charges accrues sur quelques dizaines de mètres
de canalisations. Elles sont revêtues d'époxy, ou métallisées et peintes ensuite, ou
encore plastifiées à chaud. Tous les équipements hydrauliques utilisés à l’intérieur de
la cuve détiennent l’Attestation de Conformité Sanitaire délivrées par les laboratoires
agréés par le Ministère de la Santé.

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Figure 5 : Schéma de la fontainerie d’un réservoir sur tour

c) Autres équipements

Grâce au point haut qu’ils représentent, de nombreux réservoirs sur tour sont utilisés
comme emplacement d’antenne relais des différents opérateurs de téléphonie mobile.
Ces antennes sont placées sur le campanile de la coupole, fixées sur les bords
périmétriques de la cuve, ou au sol à proximité du château d’eau.

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Chapitre III : METHODOLOGIE DE CALCUL DE CHATEAU D’EAUX

III.1. Conditions d’appuis

Le calcul d’un réservoir est fortement dépendant des liaisons entre ces différents
éléments constitutifs et aussi avec le sol ou le support. Cependant, il est très difficile
de cerner avec précision ces liaisons. Par exemple, l’encastrement de la jupe et le
radier est fortement lié à la raideur du radier et à des caractéristiques mécaniques du
sol. Il a été observé sur les bassins dont les parois ont été raidi en leur tête des
déplacements. Le calcul rigoureux des réservoirs nécessite donc la prise en charge
des rotations possibles entre les divers éléments constitutifs. Ce calcul étant très
compliqué, en pratique on procède par la méthode simplifiée qui suppose un
encastrement parfait entre les différents éléments constitutifs. Toutefois, selon la forme
de la cuve, une majoration d’environ 25% est faite sur les moments en travée pour
tenir compte des éventuelles rotations des appuis.

Il n’est donc pas aisé de mettre en place d’un programme de calcul qui traite tous les différents
cas possibles.

III.2. Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Les réservoirs font l’objet de règles spécifiques pour leur conception, leur calcul et leur
exécution. Actuellement, le texte réglementaire applicable est le CCTG (Cahier des
Clauses Techniques Générales des marchés de l’Etat) fascicule 74. Ce texte fait suite
aux « Recommandations professionnelles de mai 1990 ». Ces textes apportent un
complément par rapport au BAEL 91 modifié 99 (calcul béton armé) et au Règles NV
65 (Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et
annexes).
III.2.1. Actions à prendre en compte

• Actions permanentes :
Poids propre, poids des superstructures, poids des équipements fixes ;
Éventuellement, poids et poussées des terres ;
Poids et pression de l’eau extérieure à l’ouvrage, si le niveau de la nappe
aquifère est quasi fixe ;

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• Actions variables :
Poids et poussée du liquide contenu (Q), le cas de l’ouvrage vide (Q > 0)
étant également à considérer ;
Charges climatiques : vent (W) ; lensoleillement ;
Charges dues à l’exploitation de l’ouvrage, à l’entretien, et au
fonctionnement des installations.
• Actions accidentelles
(Séismes, crues, chocs, etc.) qui sont normalement définies dans les documents
particuliers du marché (DPM).

III.2.2. Combinaisons des actions

• Pour les états-limites ultimes de résistance ; en combinaisons


fondamentales :
C = 1,35 G + 1,5 (Q +0,6 T) + W (et/ou Sn)
Dans ces combinaisons, W représente 1,2 fois le vent « normal » des Règles NV 65.
• Pour les états-limites ultimes de résistance, en combinaisons
accidentelles :
C= G + Q + FA + 0,6 T
Où FA désigne l’action accidentelle, séisme par exemple.
• Pour les états-limites de service :
C = G + Q + T C6 = G + W (et/ou Sn) + 0,6 T
W désigne ici le vent « normal » des Règles NV 65.
III.2.3. Etat limite d’ouverture des fissures
L’état-limite d’ouverture des fissures est conventionnellement défini par une double
vérification :

• L’une concerne la limitation de la contrainte des aciers tendus ;


• L’autre concerne la limitation de la contrainte de traction du béton en section
homogène.

a) Contrainte limite dans les armatures tendues

Pour les parois en contact avec un liquide, avec ou sans revêtement d’étanchéité ou
d’imperméabilisation, la fissuration est considérée comme très préjudiciable, et l’état-

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limite d’ouverture des fissures représente toujours la condition la plus contraignante


pour la détermination des armatures.

23 ≤ Min [α456728/;3; 0,5fe ; 90 456728]

α = 240 dans le cas général

η : coefficient de fissuration (1,6 pour les HA, 1 pour les ronds lisses)

Φs : diamètre de l’acier en mm

ft28: résistance caractéristique du béton en traction

fe: limite élastique de l’acier

b) Contrainte limite de traction dans le béton

Les contraintes de traction du béton en service des sections entièrement tendues, ou


celles développées sur la face mouillée des parois, calculées vis-à-vis de l’état-limite
de service sur la section non fissurée rendue homogène avec n = 15, ne peuvent
excéder la valeur : σb = 1,1. θ. ft28

• < = 1 ; @A 7BCD7EFA 3EGHI@


KLM
• < = 1 J NOM ; @A 6I@PEFA DFGHF3é@; @F R SF
T
• < = N ; I@3 CU7B@3 DC3

V
eo : excentricité = W et ho : épaisseur de la Parois

III.2.4. Dispositions constructives minimales

a) Epaisseur du béton

Les dispositions ci- dessous complètent celles des règles BAEL, qui demeurent
applicables. L’épaisseur minimale des parois est de :

• 15 cm pour les ouvrages de la classe A


• 12 cm pour les ouvrages des classes B ou C.

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b. Les armatures :
• En 2 nappes si ho X 0.15 G
OM
• ∅R ; ∅ X 8 GG
]^

• 3 R 0.15 SF @7 R 0.2 G

Dans la partie courante d’une paroi, le rapport de la section totale des armatures de
chaque direction à la section de la paroi doit être au plus égal à 2 %. Par face et dans
chaque direction, la section d’acier doit représenter 0,125 % de la section totale de
béton et être supérieure à la section minimale requise par les Règles BAEL.

_`Ka
• Amin = 0.23 en flexion simple
_L
_`Ka W
• Amin = 0.23 b N OM _L en flexion composée
_L

N est l’effort normal

b) Enrobage minimal

• 5 cm si brouillard salin, embruns et eau de mer


• 3 cm parements exposés aux intempéries, contact liquide ou condensations

III.2.5. Action des liquides dans le réservoir

Rappelons que la pression exercée par un liquide en point A de la paroi d’un réservoir
présentant une inclinaison quelconque est normale a cette paroi et a pour valeur
p = ∆.h

• ∆= poids volumique du liquide en Newton ; dans le cas de l’eau, on a en


général
∆ = 10 kN
• h : distance du point A à la surface libre du liquide en mètre

Si la paroi AB est verticale, le diagramme des pressions est représenté par une droite
AC telle que BC = ∆ .h ; La poussée sur AB est alors Q = ∆.h2/2

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III.2.6. Calcul des réservoirs circulaires

a) Rappel du principe de la méthode

Un calcul rigoureux considère la paroi comme constituée de poutres verticales de


largeur unité prenant appui sur des anneaux horizontaux de hauteur unité
(fonctionnement analogue à celui des douves et des cercles d'un tonneau). Il s'agit
d'un calcul en poutres sur appuis continus élastiques. On peut souvent se contenter
d'un calcul approché en décomposant le réservoir en anneaux horizontaux de hauteur
unité. p étant la pression horizontale à la base d'un anneau quelconque, celui-ci est
soumis à un effort de traction tangentiel : d = . e avec r, rayon du feuillet moyen de
l'anneau. La section des cerces horizontales (à compléter par des armatures verticales
d
de répartition) de l'anneau considéré est : Asp = f

g3H/3
g3H ≤ Asr ≤ g3H/2
g3H

b) Dispositions constructives

• Espacement des aciers principaux ne doit pas dépasser 20cm


• Espacement des aciers verticaux à la base est comprise entre 10 et 12 cm
• Si le radier du fond est suffisamment indéformable, la paroi peut être considérée
comme encastrée dans le radier. Une valeur approchée du moment
d'encastrement M par unité de longueur, en kN.m par mètre linéaire, est :

.ij . .e √e.
h = ( b )
√ .l im

P : poids volumique de liquide (kN /m3) ;

Z’ : hauteur du liquide dans la cuve (m) ;

H : épaisseur moyenne de la paroi (m) ;

R : rayon du feuillet moyen de la cuve (m) ;

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• Épaisseur minimale

Pour raisons de bonne exécution (mise en place du béton) :

no
h0 = ; (h0 en cm; H et D en m).
p

h0 > (m) Support d’étanchéité


Rigide Souple
Coffrage classique 0,12 0,10
Coffrage glissant 0,16 0,13

III.3. Etude d’un château d’eau

L'étude d'un tel ouvrage n'est rien d'autre que l'analyse et le dimensionnement des
éléments constitutifs de sa structure porteuse :

• Couverture en forme de coupole de couverture ;


• Ceinture supérieure, située à la base de la coupole ;
• Cuve cylindrique de section de paroi variable ;
• Ceinture inférieure, située à la base de la cuve ;
• Partie tronconique. Réunissant la partie cylindrique à la coupole de fond ;
• Coupole de fond ou inférieure ;
• Cheminée, permettant d'accéder à l'intérieur du réservoir ;
• Ceinture d'appui de la cuve sur son support ;
• Support ;
• Fondation.

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III.3.1. Coupole supérieure

Figure 6 : schéma de la coupole


La coupole de couverture, (de même que la coupole de fond) a une forme de calotte
sphérique. Elle se distingue des dalles plates par son caractère économique en termes
de quantité du matériau béton, mais aussi avec des difficultés d’exécution, notamment
sur le coffrage.

Les efforts de flexion dans la coque ne sont pas négligeables, on assimilera la coupole
à une coque mince fléchie, appuyée sur son bord intérieur et soumise à son propre
poids.

Soit p la charge par mètre carré (poids propre et surcharge), le poids total

q = r. s. . Par mètre linéaire.

On a P1 la charge verticale par mètre linéaire de ceinture :

Ktu_v u_v w²y_² ze y {


P1 = Ktw
= w
Comme R = K_
On a P1 = e

q ze | {
Et Q1 la poussée horizontale par mètre linéaire de ceinture : Q1 = e
;

Nous avons L’effort normal résultant étant porté par la tangente au cercle :

N1 = 4q J}

Soit e l’épaisseur en (cm) de la coupole : [e ≥ 8cm pour coupole supérieure et 15cm


pour la coupole inférieure] ; le rapport D/10 ≤ f (la flèche = 1 m).

• Calcul des contraintes

Cet effort entraine une compression dans le béton dont la contrainte dans le béton a
d
pour valeur σb = ~~∗
. Cette contrainte est généralement inférieure à la contrainte

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~~∗ y~,••
admissible dans le béton. σb ≤ Min [ *(fc28)1/3 ; fc28] , dans cette équation
s l

« e » est en m de même que « R ».

La charge verticale P1 crée un cisaillement dans la même section. La contrainte


q
tangentielle quant à elle, est définie par : τ = ~~∗
; Cette valeur aussi doit être assez

faible.

Généralement, ces contraintes sont assez faibles et inférieures aux contraintes


admissibles ; c’est la une des raisons principales du choix des formes sphériques
plutôt que les formes plates (dalle pleine). On met un ferraillage minimal destiné à
combattre les effets du retrait et des efforts dissymétriques

• Calcul section d’acier

La section d’acier est la section d’acier minimale définie par pourcentage minimal par
direction 0,20% pour la coupole supérieure et 0,30% pour la coupole de fond. Asmin
~. ∗
≥ ~~
.

III.3.2. Ceinture supérieure

Figure 7 : schéma de la ceinture supérieure

La ceinture supérieure dimensionné comme un tirant reçoit par mètre linéaire de


q ze | {
développement, une poussée Q1 = e
provenant de la coupole et

éventuellement, suivant les dispositions et la hauteur maximale de l’eau, une poussée

Q2 = ∆. provenant de l’eau (négligeable car Q2 ‚ 0{. Soit Q = (Q1+Q2) l’effort

résultant par mètre. Cette poussée Q provoque dans la ceinture un effort de traction
F = QR (R étant le rayon de la cuve).

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Les valeurs de sections B (h et b) de la ceinture sont fixées. Et on justifiera son choix


.
lors du calcul des aciers avec la condition de non fragilité : B <

• La section d’acier :

L’élément est partiellement en contact avec l’eau et pas de façon permanente, la


contrainte admissible sera calculée par BAEL 99 en Fissuration Très Préjudiciable ;
}s
Cette force doit être équilibrée par des armatures dont la section est : As =
f

La section As sera constituée, suivant sa valeur, par quatre ou six aciers ou davantage
si nécessaire, réunis par des cadres. Les aciers de la coupole et de la cuve viendront
s’ancrer dans la ceinture.

III.3.3. Cuve cylindrique


Elle se calcule de la même manière que le réservoir circulaire

Figure 8 : Schéma de sollicitation sur la paroi de la cuve


La cuve est la partie cylindrique où est stockée l’eau. Elle est considérée, comme une
coque cylindrique, sans flexion, soumise à la pression linéaire intérieure de l’eau P =
ƒ„∗ …
et à son poids propre.
O

h : la hauteur de l’eau dans la cuve


x : la hauteur de calcul de la pression
P0 : la pression à la base de la cuve.

La pression de l’eau engendre une force de traction dans la paroi de la cuve et le poids
propre de l’ensemble de l’ouvrage engendre un effort normal de compression. Ces
efforts sont définis par :

q†∗ ‡
L’effort de traction dans la paroi est T = . s = P.R

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q .s.‡
L’effort de compression est N = ; avec Pp le poids de la cuve par unité de

surface moyenne.
• Détermination de l'épaisseur des parois et de contraintes :

On ne descend pas en dessous de 8 cm à la partie supérieure du réservoir (12 à 15


cm selon les règles BAEL rapportées par Techniques de l'Ingénieur) et la paroi est
terminée par une ceinture servant de nervure de raidissement.

En général on détermine empiriquement l'épaisseur de béton à la base par la formule


no
Suivante : e = .
p

e en cm, H et D en m, et on fait ensuite décroitre linéairement l'épaisseur jusqu'au


sommet.

Il faut que l'élément de béton compris à l'intérieur d'une maille constituée par deux
réseaux d'armatures ne risque pas d'être poinçonné sous l'effet de la pression de l'eau.
On utilisera donc des armatures nombreuses et bien réparties.

• Détermination des armatures :

Nous diviserons le réservoir en tranches de 1 m de hauteur et nous admettrons que la


pression qui s'exerce sur la hauteur de chaque tranche est constante égale à la
pression moyenne P = ∆.h

L’effort de traction est donné par la formule F = P*R

La force F doit être équilibrée par des aciers disposés sous forme de cerces. Si As est
la section totale des cerces sur la hauteur considérée, on aura :

q∗s ˆ
A= =
+ +

Le ferraillage est complété par des armatures verticales servant d'armatures de


répartition, dont la section par mètre linéaire de développement est comprise entre la
moitié et le tiers de celle des cerces. Leur écartement à la base est en général de
l'ordre de 10 à 12 cm et, dans ces conditions, une barre sur deux peut être arrêtée à
mi-hauteur.

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III.3.4. Ceinture inférieure

Figure 9 : ceinture inférieure


Soit P' le poids au mètre linéaire provenant de la coupole et de la paroi verticale de la
cuve cylindrique. Cette force peut être décomposée en une force horizontale Q' =
qm
et en une force dirigée suivant les génératrices du tronc de cône
‰ Š

qm
C’= Š
; α est l’angle de la paroi du tronc de cône avec l'horizontale.

La force C’ est transmise par le tronc de cône jusqu'à la ceinture d'appui. Quant à La
force Q', elle doit être équilibrée par la ceinture qui reçoit, en outre, sur la hauteur h de
la poutre une poussée provenant de l'eau et égale à ∆H.h par mètre de
développement. La poussée totale par mètre a donc pour valeur :

qm
Q’1 = + ∆H.h
‰ Š

Comme pour la ceinture supérieure, il en résulte une force de traction F = Q’1. R ; cette
force doit être équilibrée par des armatures dont la section des aciers As est Donnée
par :

}m ∗s
As = ;
+

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III.3.5. La partie tronconique


Elle est soumise d’une part à la pression de l’eau et d’autre part à son poids propre.

Figure 10 : partie tronconique


a) Action de la pression de l’eau

Soit p la pression due à l'eau au centre de l'élément on démontrera Comme dans le


cas de la cuve cylindrique (réservoir circulaire), à la force p, correspondra un effort de
traction dans les cerces du tronc de cône élémentaire :
∆‹ ‹ e ‹
F1 =
Š. Œ Š
[ h.(r + { b z J l). l.tanŠ]

Quant à la force C1, elle donnera pour le tronc de cône élémentaire un effort de
compression par l’eau :
r∆‹ ‹ e ‹
C1 = Š
. [heau. (r + { b z J l). l.tanŠ]

b) Action du poids propre

Si on Considère maintenant l'effet du poids propre ; Posons • le poids du mètre carré


de paroi, nous aurons comme poids propre du tronc (effort de traction due au poids
propre) :
Ž‹ ‹
F2 = (r + {
Š

Et une force de compression C2 due au poids propre de la partie tronconique :


rŽ‹ ‹
C2 = (r + {
Š. Œ Š

La force de traction F équilibrée par les cerces de la partie tronconique aura donc
pour valeur
F = F1 + F2.
ˆ
On aura donc une section d’acier de cerces As = f

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Pratiquement la section A trouvée peut-être répartie uniformément sur la longueur,


étant donné que la hauteur du tronc de cône est toujours assez faible et que la force
de traction est presque constante car la hauteur de l'eau et le rayon du tronc de cône
varient en sens inverse. Par suite, la force F1 qui est prépondérante dans l'expression
de F.
Quant à la force de compression C à la base du tronc de cône, elle aura pour valeur,
si nous appelons P le poids transmis au tronc de cône par la ceinture inférieure
q
C= + C1 + C2.
Š

On armera donc la partie tronconique à la compression, les armatures disposées à


cet effet serviront d'armature de répartition pour les cerces.

III.3.6. La coupole de fond (inférieure)


Cette coupole se calcule de la même manière que la coupole de couverture ; La
section d’acier est la section d’acier minimale définie par : Pourcentage minimal par
direction 0,2% pour la coupole supérieure et 0,3% pour la coupole de fond.
~.l∗ ∗
La section d’acier : A = ~~

III.3.7. La cheminée :
La cheminée travaille à la compression et son épaisseur (ech) doit vérifier la relation
n.o
ech ≥ Où, H est la hauteur hydraulique et D le diamètre.
p

Si nous considérons une tranche de 1m de hauteur, l'effort de compression aura


pour valeur F= pR ; Où p = pression de l'eau et R égal ici au rayon intérieur de la
cheminée.
On vérifie que le béton peut résister à cet effort, ce qui est généralement réalisé et on
armera la cheminée à l’aide de cerces horizontales et d'armatures verticales, les
armatures étant plutôt destinées à combattre le retrait et à empêcher la fissuration qu'à
assurer la résistance proprement dite. La cheminée est en contact avec l’eau, on utilise
le fascicule 74.

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III.3.8. La ceinture d’appui :

Figure 11 : ceinture d’appui

La coupole inférieure donne par unité de longueur, sur la ceinture d’appui une poussée
horizontale Q1 et un effort vertical P1. L’effort normale N2 dans la partie tronconique
peut être décomposé en Q2 et P2 : Q2 = N2cosα ; P2 = N2sinα. On s’arrange
généralement de manière que :
Q2 soit supérieur à Q1 afin de ne pas créer d’effort de traction dans la ceinture
: si l’on avait Q2 < Q1, il faudrait prévoir des armatures en conséquence.
La résultante de Q2 et Q1 passe sensiblement à mi-hauteur de la poutre
(ceinture), afin qu'il n'existe pas d'effort de torsion.
Si le réservoir repose sur une tour, la ceinture d'appui est une simple poutre de rigidité
qu'on armera à la compression dans le cas où Q2 > Q1. Si le réservoir repose sur des
piliers, la ceinture d'appui est soumise aux charges Pl, P2 et à son poids propre.
Comme la ligne joignant les centres des appuis n'est pas confondue avec la fibre
moyenne de la poutre, il en résulte des moments de torsion dont la valeur maximale
est donnée par la littérature. Si les moments de torsion donnent des contraintes
supérieures à la contrainte admissible, on armera la poutre à la torsion. Il y a intérêt à
réduire le plus possible ces moments de torsion, donc à ne pas trop diminuer le nombre
des piliers.

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Tableau 2 : détermination des sollicitations

P représente la charge totale agissant sur la poutre ; le rayon R correspond à celui


indiqué sur la figure.
III.3.9. Les supports :
La cuve d'un château d'eau peut reposer sur une tour, mais nous étudions le cas où
elle repose sur six piliers avec des entretoises, étant entendu que le raisonnement
serait analogue si le nombre des piliers était différent.
L’influence du vent à ce niveau n’est pas négligeable, il crée des moments de flexion
dans les piliers et les entretoises ce qui a pour effet de surcharger certains piliers en
en soulageant d'autres. Pour calculer ces surcharges descendantes ou ascendantes
et par suite pour calculer la stabilité d'ensemble de l'ouvrage, on considère que dans
une section horizontale quelconque, toutes les sections des piliers travaillent comme
une section unique soumise à l'effort normal N et au moment M (N étant le poids du
réservoir plein ou vide et M le moment dû au vent).

a) Piliers

Ici, nous dimensionneront le poteau le plus chargés à l’Etat Limite Ultime, ses
dimensions seront affectées aux autres poteaux. Connaissant N et M, on détermine
les armatures et la contrainte du béton à l'aide des méthodes de la flexion composée.
Le vent pouvant souffler dans une direction quelconque, les piliers seront armés de
manière symétrique.

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b) Calcul des efforts dans les entretoises :

Soit m la résultante des moments existant dans les entretoises ; On voit que la valeur
absolue maximale du moment de flexion est égale à 1,15.m et la valeur maximale de
K•
l'effort tranchant à ; l, étant la longueur de l'entretoise

Comme pour les piliers, les entretoises sont armées de manière symétrique.

III.3.10. Les fondations :


En ce qui concerne les fondations, nous allons considérer le système de semelles
isolées sous chaque pilier. Ces semelles seront calculées selon les méthodes
générales du BAEL.

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Chapitre IV : AUTOMATISATION DES METHODES DE CALCULS

AVEC MICROSOFT EXCEL

IV.1. Organigramme de calcul

Les programmes de calcul ont pour but l'automatisation du calcul d'un certain nombre
d'éléments de la structure. Ils concernent principalement

• Les valeurs de section d'armature,


• Les vérifications de contraintes admissibles
• Les vérifications des conditions d'espacement
• Les longueurs de barres d'acier etc.

Le type de réservoirs concernés est celui présenté dans la partie précédente : les
châteaux d'eau à cuve cylindro-tronconique. Il suffit de concevoir les dimensions d'un
réservoir, d'en spécifier les charges et les Caractéristiques pour obtenir de manière
automatique les résultats qui sont programmés.

IV.1.1. Coupole supérieure


Tableau 3 : Organigramme de calcul de section d’acier de la coupole
supérieure

ETAPES OPERATIONS COMMENTAIRES



r1=
K
1

f = ]^ et esc ≥ 8 cm SI NON redimensionner
2 la coupole

f R 1
SI OUI prendre f = 1

3 w ’ y _ ’ Rayon de la coupole
R= K _
supérieure
4 Scs = 2 “ ” 6 Surface
Pp = ɣb .esc Descentes de charges
5 Pe = ɣe . e Charge surfacique totale
Pq = ɣent.. esc
p = Pp + Pe + Pq

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6 P = p. Scs Le poids total /ml


7 zw ’ y _’ { ƒ Effort normal vertical
P1 = =
K w

8 •].zw ’ | _’ { Effort normal horizontal


Q1 =
K w_

9 N1 = 4–1K J —1K Effort normal (résultante)


W]
10 σb = ]^^∗L. Contrainte de
compression du béton
11 ]^^∗L Ly^,TT Contrainte admissible
σadm = Min [ *(fc28)1/3 ; fc28],
u N
dans le béton
12 σb ≤ σadm Condition sur les
contraintes
^.K∗L˜™
13 Asmin ≥ σb ≤ σadm ; La
]^^
contrainte du béton est
inférieure à la contrainte
admissible, on prendra
comme section d'acier
0,2% de la section du
béton

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IV.1.2. Ceinture supérieure


Tableau 4 : Organigramme de calcul de section d’acier de la ceinture
supérieure

ETAPES OPERATIONS COMMENTAIRES


O’
1 Q2 = ∆. Poussée
K
Provenant de l'eau
Q1= poussée venant de
2 Q = Q1 + Q2 la coupole
Q = l’effort résultant / ml
3 F = Q. r1 Effort normal de traction
provoque par Q
L’élément est
partiellement en contact
K ]
σadm = 0.8 min [ (N 6@ ) ;max ( K
6@ ; 110 avec l’eau et pas de
4 45. 6728{ ] façon permanente, la
avec 5 = 1.6 contrainte admissible
sera calculée par BAEL
99 en Fissuration Très
Préjudiciable
5 › Section d’armature
A = œ•ž•

Les valeurs de sections


(b ; h) sont fixées. Et on
6 Ÿ˜`._L justifiera son choix lors
B≤
_`Ka
du calcul des aciers avec
la condition de non
fragilité.

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IV.1.3. Cuve cylindrique


Tableau 5 : Organigramme de calcul de section d’acier de la cuve cylindrique

TRANCHE 1
ETAPES OPERATIONS OPERATIONS COMMENTAIRES
(Acier intérieur suivant le fascicule 74) (Acier extérieur suivant
le BAEL 99)

Prendre e =
15 cm pour

1 eX . les châteaux
¡
d’eau de
classe A
2 P = Δ. hi La pression
Le rayon de
3 ‘ la cuve
r1 =
K
cylindrique
L
4 rm = ri +K Le rayon
moyen
v.w•
5 F= Effort de
K
traction
K
σ74 = min [ ¥. ¦5.
_`Ka ]
; 6@ ; 90 45. 6728 ] σBAEL = 0.8 min [ ( 6@ ) ;
N
§˜ K
]
max ( 6@ ; 110 45. 6728{ ]
6 5 = 1.6 K

¥ = 240 Avec 5 = 1.6

7 W W Aciers en
Ast = K.ª«¡ Ast = K.ª¬-®¯
double nappe
Le réservoir est divisé en tranches de 1 m de hauteur sur toute sa hauteur et le
calcul se fait par interpolation et nous admettrons que la pression qui s'exerce
sur la hauteur de chaque tranche est constante égale à la pression moyenne
P = ∆.h

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IV.1.4. Ceinture inférieure


Tableau 6 : Organigramme de calcul de section d’acier de la ceinture inferieure

Étapes Opérations Commentaires


Pcs = ɣ. SD3. ±D3 Descentes de charges
’ | w ’
K t zw²³´
Pvs = ɣ.H.
µ¶´ { Poids vertical total au
K.t.w·¸¹
1 mètre linéaire
Pen = ɣ@A7.e.H
Pci = ɣ. S. ±
P’ = Pcs+ Pvs+ Pen +Pci
P’ est décomposé en
deux force : Q’ Charge
ƒm horizontale et C’la
Q' = `•º»
2 charge verticale
ƒm α est l’angle de la paroi
C’= ˜¼º»
du tronc de cône avec
l'horizontale
ƒm
3 Q’1 = `•º» + ∆H.h Poussé totale

4 F = Q’1. R Force de traction


résultante
_`Ka ]
σ74 = min [ ¥. ¦5.
L’élément est en contact
; 6@ ; 90 45. 6728 ]
§˜ K
5 avec l’eau, la contrainte
5 = 1.6 admissible est calculée
¥ = 240 par le fascicule 74
Cette force doit être
6 ½m ]∗u équilibrée par des
As =
ª¾&
armatures de section As
Les valeurs de sections
(b ; h) sont fixées. Et on
7 Ÿ˜`._L justifiera son choix lors
B≤
_`Ka
du calcul des aciers avec
la condition de non
fragilité.

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IV.1.5. Partie tronconique


Tableau 7 : Organigramme de calcul de section d’acier de la partie tronconique

ETAPES OPERATIONS COMMENTAIRES


Action de la pression de l'eau
Effort de traction dans
∆• • u •
1 F1 = [ heau. (R + { b z J ). l.tan¥] les cerces du tronc de
˜¼º».™M˜» K K N
cône (la force Poussée
de l’eau)
Effort de compression
Kt∆• • u •
2 C1 = . [heau. (R + { b z J ). l.tan¥] dirigée suivant la
˜¼º» K K N
génératrice du tronc de
cône
Action du poids propre
Le poids du mètre carré
3 Ω = e. Àb + eend . Àend de paroi

Á• •
4 F2 =
˜¼º»
(R + K{ Effort de traction due au
poids propre

KtÁ• •
5 C2 = ˜¼º».™M˜»
(r + K{ Force de compression
due au poids propre

6 F = F1 + F2. Force totale de traction


Force totale de
ƒ compression avec P le
C = ˜¼º» + C1 + C2
poids transmis au tronc
7 de cône par la ceinture
P = P coupole + Pceint inferieur + Pceint
inférieure
supérieure + Pcuve

_`Ka ]
σ74 = min [ ¥. ¦5.
L’élément est en contact
; K 6@ ; 90 45. 6728 ]
§˜
avec l’eau, la contrainte
8 5 = 1.6

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¥ = 240 admissible est calculée


par le fascicule 74
Section d’aciers
9 › principaux (en double
A=
K. œ˜`
nappe)
La valeur de e étant
fixé, on vérifiera
10 Ÿ˜`._L Condition de non
B≤
_`Ka
fragilité.

Calcul des armatures de répartition


11 Â Â Calcul de la contrainte
σb = ]^^∗L. = ]∗z∗Kt∗w]∗L{∗]^Ã
de compression
12 zLy^.TT {_™Ka L Calcul de la contrainte
σ =min [ ; 100 * * fc28 1/3 ]
N u
limite de compression
VERIFICATION.
13 σb Ä σ La condition étant
vérifiée, on ne mettra
que des aciers
forfaitaires
L’épaisseur étant
14 ~, •% Æ considérable, ces aciers
As= 0,125% B soit par nappe As=
seront disposés en 2
nappes
Dispositions constructives
Pour les parois en contact avec les liquide, l’espacement des doit être
L
15 doit tel que, S ≤ min (1.5 e ; 20 cm) et 8 mm ≤ Φ R ]^

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IV.1.6. La coupole de fond (inférieure)


Tableau 8 : Organigramme de calcul de section d’acier de la coupole de fond

ETAPES OPERATIONS COMMENTAIRES


1 ‘
r1=
K


f = et esc ≥ 8 cm SI NON redimensionner
]^
2 la coupole

f R 1
SI OUI prendre f = 1

3 w ’ y _ ’ Rayon de la coupole
R=
K _
supérieure
4 Sci = 2 “ ” 6 Surface
Pp = ɣb .esc Descentes de charges
Pe = ɣe . e Charge surfacique totale
5 Pq = ɣent.. esc
p = Pp + Pe + Pq
6 P = p. Sci Le poids total /ml
7 zw ’ y _’ { ƒ Effort normal vertical
P1 = = K w

8 ƒ]ÈÉw ’ |_’ Ê Effort normal horizontal


Q1= Kw_
9 N1 = 4–1K J —1K Effort normal (résultante)
W]
10 σb = ]^^∗L. Contrainte de
compression du béton
11 ]^^∗L Ly^,TT Contrainte admissible
σadm = Min [ *(fc28)1/3 ; fc28],
u N
dans le béton

12 σb ≤ σadm Condition sur les


contraintes
σb ≤ σadm ; La contrainte du
béton est inférieure à la
contrainte admissible, on
prendra comme section d'acier
^.N∗L˜™
13 Asmin ≥
]^^ 0,3% de la section du béton

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IV.1.7. La cheminée
Tableau 9 : Organigramme de calcul de section d’acier de la cheminée

ETAPES OPERATIONS COMMENTAIRES


O.‘
1 ech X ¡
. L’épaisseur de la
cheminée,
3 ‘ Le rayon de la cheminée
rch =
K
LËÌ
4 r = rch + Le rayon moyen
K

Tranche 1
5 P= ∆.h Poussée de l’eau
La cheminée travaille à
la compression. Si
6 nous considérons une
F = P. r tranche de hauteur,
l’effort de compression
aura pour valeur F

7 σb = L∗]^^N Contrainte du béton

8 ]^^∗L Ly^,TT Contrainte maximale


σadm = Min [ w
*(fc28)1/3 ; N
fc28],
du béton

9 σb ≤ σadm Condition sur les


contraintes
_`Ka ]
σ74 = min [ ¥. ¦5.
L’élément est en contact
; K 6@ ; 90 45. 6728 ]
§˜
10 avec l’eau, la contrainte
5 = 1.6 admissible est calculée
¥ = 240 par le fascicule 74
As est la section totale
11 › des cerces sur la hauteur
As = K. œ«¡
de tranche respective
Ÿ˜ Ÿ˜
12 R g3B R Asr : acier de répartition
N K

Les autres tranches se dimensionnent de la même manière que la tranche 1 ;


avec un pas h = 1 m sur toute la hauteur de la cheminée.

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IV.1.8. La ceinture d’appui


Tableau 10 : Organigramme de calcul de section d’acier de la ceinture d'appui

ETAPES OPERATIONS COMMENTAIRES


zw ’ y _’ { ƒ La coupole inférieure
P1 =
K w
donne par unité de
1 longueur, sur la ceinture
•].zw ’ | _’ {
Q1 =
K w_ d’appui une poussée
horizontale Q1 et un
N1 = 4–1K J —1K effort verticale P1
 L’effort normal N2
N2 = KtwK
provenant du tronc peut
2 être décomposé en Q2
P2 = N2.sin α
(Poussée horizontale

Q2 = N2.cos ¥
venant du tronc) et P2
(Poussée verticale
venant du tronc).
Avec C la force totale de
compression transmis au
tronc
Q1< Q2 la ceinture d'appui sera armée à la compression
G = P1 + P2 + Ppeau +Pp ceinture d’appui Calcul de la totale
Q = Qeau (∆. Î{ J —@A7B@7E@A z—@ ∗ ÏD3{ agissant sur la ceinture
3 Pser = G + Q d’appuis et Charge
Pu = 1.35G + 1.5Q d’exploitation total.
Pser : Charge verticale
totale de service
Pu : Charge verticale
totale ultime
Pré dimensionnement ceinture d’appui
ÐU, Ñ K + ÐU, Ò K R ÐUK ( pour les En cas d’action
section pleine b ≤ h) simultanée de la torsion
et de la flexion, les
contraintes tangentes

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_™Ka
Е¼• = min [0.15* ÓÔ
; 5 MPa] (en dues au moment de
torsion τu,t et les
fissuration très préjudiciable)
contraintes tangentes
4 ͅ į
dues à l’effort tranchant
ÐU, Ò = avec ÒÖ =
×.ž ]K τu,v doivent etre
cumulés. La contrainte
×
ÐÖ,Ù = G` . (G` : moment de torsion résultante ne doit pas
K

maximal fonction du nombre de pilier) dépasser la valeur


maximale limite.
On peut prendre comme hypothèse
section carrée, on fixe b= h et on
résout l’inéquation pour avoir la
valeur de b
Calcul d’armatures
La ceinture d’appui sera dimensionnée comme une poutre continue
soumises aux efforts suivants :
• Un effort normal de traction ou de compression
• Un moment de flexion
• Un moment de torsion
• Un effort tranchant.

Armatures relatives à la flexion simple sur appuis


Z = 0.81. ha Û˜Lw.•v : moment de
K ]
σs = 0.8 min [ ( 6@ ) ;max ( 6@ ; 110 service fonction du
N K

5 45. 6728{ ] en FTP nombre de pilier


V˜Lw•v
Ast =
Ú.œ˜

Armatures relatives à la flexion composée en travée


Ü._™Ka
¥ = Ü._™Kayœ˜ ; e0.ser : Excentricité de
service ;

V˜Lw.`
MAS : Moment de flexion
e0.ser = W˜Lw fictif
6

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O M’S : Moment de
MAS = Nser.(e + d - )
K
vérification

M’S = MAS – 0.1 bd2fc28.¥z3 b ¥{

M’s < 0 ; pas d’aciers comprimés juste une


section fictive d’aciers tendus

2×™ = 0.6.fc28 2×™ ∶ Contrainte


VÖ admissible du béton
μu =
œÔË. ×.ž’ .
μu : Moment réduit
Z = d – 1.5 (1 - 41 b 8ÞU/3)/3
Z : Bras de levier
V˜Lw`
7 Afs = ß.œ˜ Afs : Section fictive
W˜Lw
As = Afs - d’aciers tendus
œ˜
As : La section d’aciers

8 Si L’effort de compression est repris par le béton, nous retiendrons la


_`Ka
section minimale : Asmin = 0.23bd.
_L

Armatures relatives à la torsion


bt = b/6 bt :Epaisseur de la paroi
fictive
Ω = (5b) /6 (h - b/6)
Ω : Surface sollicitée
U = 2h + 4b⁄3 U : Périmètre de
9 réduction
τu = Tu/(2Ω.bt) τu : La contrainte
tangente de torsion
_™Ka
Е¼• = min [0.15* ; 5 MPa] Tu : Moment ultime de
ÓÔ
torsion
τlim : La contrainte
ultime de torsion
10 Vérification de la condition τu < τlim

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ÙÖ Al : Armatures
Al = .u
KÁ×`
11 longitudinales
At : Armatures
ÙÖ
At = KÁ_˜.u transversales
Armatures relatives à l’effort tranchant

ÐU, Ò =
ÕÖ
; ÐU, Ò : Contrainte
מ
12 _™Ka
tangentielle
τlim = min (0.15. ; 5 MPa)
à× τlim : Contrainte
tangentielle limite
13 Vérification de la condition τu < τlim
14 Ÿ` ^.¡× Section des armatures
˜`
≥ _L
transversales
Les sections calculées à partir des différents efforts seront additionnées
pour les choix des aciers :
15 Les armatures longitudinales Asp(sur appui)
Les armatures longitudinales Asp(en travée)
Les armatures transversales de répartition Asr

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IV.1.9. Les supports

a) Les piliers

Tableau 11 : Organigramme de calcul de section d’acier des piliers

ETAPES OPERATIONS COMMENTAIRES


On dimensionne à l’Etat Limite Ultime le poteau du bas, le plus chargé, qui sera
uniformisé pour les autres
I_ =0.7 IM Longueur de
K.√N
C•¼º = I_
1 flambement
NT
Valeur minimale de a
Descente de charges :
Poids ultime du
Pu (res) réservoir plein
Pp appui = À× . ÎDC Poids propre de la
2 Pp entretoise = À× . Î@A7 ceinture d’appui
Pp poteau = À× . CK . S Poids propre des
Pu = 1.35 (Pu (res) + Pp appui + Pp entretoise + Pp entretoises
poteau) Poids propre des
poteaux
Charge totale
–U
áU =
Effort normal sur le
3 6 poteau
Mr (calculé par la stabilité) Moment renversant du
au vent
ÛB
ÛU =
4 Moment renversant par
6 poteau
Le poteau est soumis à un effort normal de compression et à un
moment de flexion dû à l’effet du vent. En effet le vent de créer des
moments de flexion dans les piliers
Le poteau sera dimensionné donc en flexion composée

@] = WÖ Calcul de l’excentricité :
5 @] ∶ Excentricité
• première
@• = max [2 cm ; KT^ â

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@• : Excentricité
N.•ã’
@K =
additionnelle
(2+¥å{
]^ä
@K : Excentricité second
(Moment de flexion est
@`M`•• = @] J @• J @K
induit seulement par la
charge variable du vent
¥ = 0{
@`M`•• : Excentricité total
6 Ma = Nu. @`M`•• Moment d’excentricité
Le coefficient de
remplissage.
áU
æ1 =
On détermine si la
7 6×Ö . CK section est
partiellement
comprimée (@WÂ ç @`M`•• )
ou totalement
comprimée
(@WÂ X @`M`•• )
Calcul des aciers
Section de la flexion simple
d = 0.9h Hauteur réduit
V•
8 ÞÖ = Moment réduit
_ÔØ. •.ž’

Vérification d’avoir ou pas d’acier comprimée :


9 Moment réduit ultime (è‹ ) ≥ èé

¥ = 1.25 z1 b 41 b 2ÞÖ { ; Z : Bras de levier

Z = d (1 – 0.4 ¥ ) 6˜Ö ∶ Contrainte de


_L
6˜Ö = ].]T
traction de l’acier
10 g˜` ∶ Section d’aciers

g˜` = ß._
êØ tendus

g˜ = g˜` - g˜ : Section d’aciers
œ
nécessaire

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Si As Ä 0 on a, la section d’aciers induit par


11 l’effort normal de compression seul
Br = (a – 3)2 Br : Section réduite de
] WÖ ëw._™Ka
12 g`O = _ ( »
- ì.àÔ
) béton
êØ
Ath : Section théorique
Si g`O R 0 , il faut une section minimale d’acier
^.K ë
13 g•¼º = max [4.U ; ]
]^^

b) Les entretoises

Tableau 12 : Organigramme de calcul de section d’acier des entretoises

ETAPES OPERATIONS COMMENTAIRES


On dimensionnera les entretoises comme des poutres hyperstatiques
Poids propre de
1 Pp entretoise = 1.35 À× . Î@A7 l’entretoise

. •’ ƒí²¶´î²´¸µê². Moment de flexion


Mu =
a
2 ultime

ÞÖ = _ÔØ. ×.ž’
Moment réduit
3 Paramètre de
¥ = 1.25 z1 b 41 b 2ÞÖ { ;
déformation
Z = d (1 – 0.4 ¥ )
Bras de levier

4 g˜` = ß._ Section d’acier
êØ

5 Condition de Non Fragilité impose une


_`Ka
section minimale g˜`•¼º = 0.23 bd _L

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IV.1.10. Fondations
Tableau 13 : Organigramme de calcul de section d’acier des fondations

Étapes Opérations Commentaires


Descente de charges :
1 ELU : Nu = 1.35 G +1.5Q Charge permanente
ELS : Nser = G +Q totale G
Charge d’exploitation
totale Q
2•ž• ; Contrainte admissible
2 ELU : 2ïðñ = 1.352•ž•
ELS : 2ïðò = 2•ž•
On suppose la section de
•.WÖ •.W˜Lw
A ≥ max [¦ ;¦
3 la semelle carrée de cote
]
×.œóôõ ×.œóôö
A
Ÿ|•
4 H = d + 5 avec R ÷ R zg b C{ Hauteur de la semelle
¡

Vérification de la contrainte sur le sol :( 2•ž• ≥ 2ïðñ )

].NT ƒv˜yWÖ
5 Contrainte du sol + surcharges : 2ïðñ ′ = Ÿ’

Si 2ïðñ
m
≤ 2•ž• on adopte la section de la semelle trouvée
Si 2ïðñ
m
ø 2•ž• on redimensionne la semelle en augmentant la
section
Si 2ïðñ
m
≫ 2•ž• on opte pour un radier général

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IV.1.11. Stabilité au vent


Tableau 14 : vérification de la stabilité des châteaux d'eaux

Étapes Opérations Commentaires


Le vent a pour effet de créer des moments de flexion dans les piliers tendant à
renverser la structure, Il faut que le poids propre du réservoir à vide équilibre ce
moment reversant pour assurer la stabilité de l’ouvrage.
L’Evaluation de la charge due au vent sont faits sur la base du NV65
Calcul de la pression dynamique P1 du vent au niveau du réservoir
(kN/m2)
Pressions dynamiques du
vent pour une altitude
inférieure à 1 000 m ;
1 P1 = qvo.ks.kh.C.ú Avec qvo la pression
dynamique de base
(=q10) elle varie selon la
zone.
2 Calcul de la pression dynamique P2 du vent au niveau des
colonnes (kN/m2)
Calcul des Surfaces exposées du réservoir (S1) en m2
3 Calcul des Surfaces exposées colonnes (S2) en m2
Calcul du Poids de la structure (P) en kN
Détermination du moment renversant
4 MR = P1. S1.h1 + P2. S2.h2
Le moment renversant sera pondéré de 5/3 d’où
MR = 5/3 (P1. S1.h1 + P2. S2.h2)

Détermination du moment stabilisant


5 Ms = P.R
Avec ; P=Poids propre total et R=rayon de la base
Vérification
6 Si Ms ø . • MR ; le château d’eau est stable

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IV.2. Programme Excel

Le logiciel de programmation utilisé est Microsoft Excel version d'essai 2016. Il


présente beaucoup d'avantages pour la programmation de calculs mathématiques et
pour la présentation des résultats. Aussi, il est facile d'usage. L’intégralité des
programmes se trouve dans un fichier (classeur) appelé « CALCUL DE CHATEAU
D’EAU ».
Ce classeur contient un certain nombre de feuilles dans lesquelles sont consignées
les différentes étapes du calcul ; Le tableau suivant indique le nom des feuilles et leur
contenu.

Tableau 15 : Nom des feuilles du programme de calcul

Nom de feuilles Contenu


Caractéristiques de Ensemble de propriétés des différent matériaux
matériaux utilisé (béton, acier, eau)
Dimensions du réservoir Ensemble de données pour déterminer le volume de
la cuve
Coupole supérieure
Ceinture supérieure
Cuve cylindrique
Ceinture inférieure
Partie tronconique Eléments de calcul pour ressortir de la section
Cheminée d’acier et les dispositions constructives
Coupole de fond
Ceinture d’appui
Supports
Stabilité Vérification de la stabilité de l’ensemble de la
structure aux effets du vent

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Chapitre V : PATHOLOGIES DES CHATEAUX D’EAUX EN BETON

ARME

Aujourd'hui la majorité des ouvrages subissent des désordres liés à leur exploitation
et à leur usure. Ces désordres sont essentiellement structurels, et liés à l’étanchéité.
Les facteurs principaux dégradant la cuve et de son fût proviennent de l'agressivité de
l'eau, des techniques de nettoyage et de désinfection des cuves, pour l’intérieur, et de
l'exposition en altitude, l'ensoleillement différentiel, les intempéries (vent) pour
l’extérieur.

Les missions d’inspection et de diagnostic s’inscrivent clairement dans une démarche


permettant de faire un état des lieux de l’ouvrage. Pour répondre de manière optimale
aux différentes problématiques, il est nécessaire de faire un choix d’investigations et
une analyse judicieuse des désordres.

Une surveillance et un entretien régulier de ouvrages allongent sensiblement leur


durée de vie.

V.1. Désordres de structures et pathologies des matériaux

V.1.1 Pathologies du béton


• Carbonatation :
Ce phénomène de vieillissement naturel et inéluctable des matériaux à base de liant
minéral, est présent dans le béton des réservoirs, et conduit à la formation de
carbonates de calcium par réaction entre les composés du ciment, et le dioxyde de
carbone atmosphérique (CO2), présent dans l’air.

Cette réaction a également pour conséquence la destruction du film protecteur des


armatures, et amorce ainsi le processus de corrosion des aciers.

• Aciers apparents, corrosion :


La corrosion des armatures se produit lorsque le film passif protecteur entourant les
aciers n’est plus stable. En raison de sa basicité (pH = 13), le béton sain est un milieu
naturellement protecteur pour les armatures autour desquels se forme un film passif
qui réduit la vitesse de corrosion à une vitesse négligeable. Dans certaines conditions,

Soutenu le 54
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cet équilibre peut être rompu en entraînant une dépassivation de l’acier et l’amorçage
d’un phénomène de corrosion.

La corrosion entraîne une réduction de la section résistante des armatures, pouvant


provoquer des défaillances mécaniques et structurelles au sein de l’ouvrage.

Ses causes principales :

Faible enrobage des armatures,


Carbonatation du béton,
Pollution de chlorures depuis le milieu environnant,

Photo 10 : Aciers apparents et corrodés sur fût

• Défauts du parement
Le défaut de parement est une imperfection esthétique de la surface d’un béton qui se
manifeste par des ondulations ou autres variations localisées du profil. Son origine
provient d’une mauvaise réalisation, une mauvaise conception du coffrage ou un
décoffrage prématuré. Ce défaut n’est pas une pathologie du béton à proprement
parler, mais dans certains cas, sa présence peut provoquer des problèmes
d’adhérence des revêtements d’imperméabilisation et d’étanchéité.

• Déformations

Il s’agit des déformations anormales du béton par rapport à sa forme d’origine,


dépassant les estimations de la note de calcul. Elles sont visibles sous forme de flèche
dans le cas d’une déformation verticale, ou sous forme de tassements, gonflements,

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fissures, cassures engendrées par le sol dans le cas d’une déformation horizontale.
Ces déformations sont causées par une surcharge non prise en compte lors du
dimensionnement ou par une rigidité insuffisante de l’élément de structure.

Ce type de désordre n’est pas très fréquent, mais peut se rencontrer au niveau du
voile de la cuve lors d’une déformation verticale, et sur le plancher bas du fût pour une
déformation horizontale.

• Fissuration structurelle
La fissuration du béton armé est inhérente à son fonctionnement. Les fissures
auxquelles sont sujets les réservoirs d'eau sont de plusieurs types : de retraits,
thermiques, structurels ou mécaniques.

Elles sont une des conséquences du vieillissement du béton, l'ouvrage étant toujours
soumis à la reprise des efforts pour lesquels il a été conçu.

Photo 11 : Fissures et efflorescences sur la cuve

V.1.2. Suintements et efflorescences


Les suintements se caractérisent par des écoulements lents, goutte à goutte,
perceptibles par l’humidité du parement du réservoir. Elles s’accompagnent souvent
d’efflorescences se manifestant par des dépôts blanchâtres irréguliers à la surface du
béton ou de l’enduit. Ces désordres sont la conséquence de fissures et de circulation
d’eau à travers la paroi

Soutenu le 56
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Ces désordres se retrouvent au droit des fissures présentes sur la cuve, décrites
précédemment. Les efflorescences sont visibles aussi en sous face de cuve.

Photo 12 : Suintements et efflorescences sur la cuve

V.1.3. Etanchéité extérieure de la coupole

• Cloquage
Ce type de désordre est relevé sur les étanchéités de type bitumineux. Il s’agit d’un
décollement circonscrit de la membrane, dû à la pression de liquide ou de gaz et qui
résulte d’une application sur support humide ou saturé, d’une incompatibilité de l’état
de propreté ou d’une insuffisance de préparation du support ou de l’action de sous-
pression. Elle se manifeste par un bombement et un manque d’adhérence de
l’étanchéité sur le support.

Ce désordre peut être ponctuel ou généralisé sur l’étanchéité de la toiture

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• Décollement
Le décollement est une perte progressive d'adhérence de l’étanchéité au support, due
à sa mauvaise qualité, à l'action des eaux bloquées par le revêtement, à la « respiration
» thermique de la coupole (déformations saisonnières cycliques).

Photo 13 : Décollement de la feuille d’étanchéité

V.1.4. Serrureries et dispositifs de sécurité


• Corrosion des serrureries

Les équipements métalliques (échelle d’accès à la cuve, canalisation de trop plein, de


distribution, de refoulement, et de prise de vidange) en immersion à l’intérieur de la
cuve sont amenés à se corroder fortement, en raison des agents agressifs présents
dans l’eau (ions Cl-), et à cause du contact avec l’air en période de vidange de la cuve.

Dans les autres parties du réservoir, la corrosion des serrureries (canalisations,


échelles, garde-corps…) reste présente en raison de la présence des agents agressifs
(humidité ambiante + air), mais le désordre est en général moins important que celui
constaté sur les équipements situés à l’intérieur de la cuve.

Photo 14 : Corrosion de l’échelle intérieure

Soutenu le 58
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V.1.5. Dispositifs de sécurité et équipements non conformes


Les normes de sécurité actuelles imposent des dimensions minimales à certaines
serrureries, notamment les garde-corps et une présence d’installations sécuritaires sur
les équipements d’accès du réservoir. Pour les dispositifs de sécurité non conformes,
on trouve :

Hauteur de garde-corps inférieure à 1 m (Norme NF E 85-015),


Absence de crinoline ou de rail de sécurité sur les échelles (Norme NF E 85-
010),
Absence de garde-corps sur la toiture,
Absence de canne d’accès de rétablissement,
Absence de calorifuge sur les canalisations d’amenée d’eau et de distribution,
Absence de palier de repos entre la cheminée et le campanile,
Évacuation des eaux pluviales par une canalisation se déversant dans le trop-
plein de la cuve

Photo 15 : Absence de garde-corps sur la toiture

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V.2. Méthodes d’investigations sur un château d’eau béton arme :

V.2.1. Investigations sur le réservoir

a) Inspection détaillée

L’inspection détaillée est au préambule des phases de diagnostic et de travaux. Elle


constitue un bilan de santé du réservoir, et donne lieu à un compte-rendu détaillé qui
porte sur l’état de la structure génie civil, des équipements de fonctionnalité et de
sécurité du château d’eau.

L’inspection du réservoir consiste notamment à :

Examiner visuellement et de manière rapprochée toutes les parties d’ouvrage :


signe de décollement de l’étanchéité ou révélant un autre type de désordre
(décollement du revêtement, présence d’aciers corrodés…),
Reporter systématiquement sur des plans à l’échelle les constatations des
désordres (longueur, ouverture de fissures, superficie d’éclats, etc…).
Prendre des clichés photographiques susceptibles d’aider à la compréhension
des désordres,
Interpréter les désordres et donner un avis sur l’état de l’ouvrage et son
évolution probable,

b) Diagnostic

Le diagnostic du château d’eau est la phase qui fait suite à l’inspection détaillée.

Il permet d’évaluer dans quelles mesures l’ouvrage remplit ses fonctions structurelles
et de service, c'est-à-dire vérifier qu’il satisfait aux conditions de sécurité et d’utilisation
qui sont définies par la réglementation et par les besoins de l’exploitant.

Le vieillissement d’un réservoir est marqué par l’apparition de désordres spécifiques.


Dans le cadre du diagnostic, une analyse approfondie des désordres en vue de leur
traitement (réparations, confortement) est réalisée.

Dans l’optique d’une réparation ou d’un confortement, le diagnostic a pour but de bien
définir les travaux à réaliser.

Soutenu le 60
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V.2.3. Réparations courantes

a) Traitement des armatures corrodées et reconstitution de


l’enrobage

Si les défauts d’enrobage sont ponctuels et limités, on peut se contenter de réparation


limitée aux aciers apparents en prenant la précaution de purger bien au-delà de la
zone corrodée.

Si les défauts d’enrobage sont plus généralisés et/ou si la carbonatation de la pâte de


ciment est plus importante, les travaux de ragréage devront être complétés par la mise
en œuvre d’un inhibiteur de corrosion. Ce dernier est appliqué sur le parement béton,
et permet d’abaisser la vitesse de corrosion des aciers, sans en affecter ses propriétés.

b) Traitement des fissures

Le traitement des fissures de faible ouverture s’opère par remplissage avec couche
fibrée (peinture + silice additionnée) afin d’obtenir un bourrage optimum de l’ouverture.
Suivant le cas, les fissures plus importantes font l’objet d’une ouverture pour calfatage
avec un mastic acrylique.

Les fissures sont traitées après vérification qu’elles ne sont pas liées à la corrosion
d’une armature.

Ces traitements ne concernent pas les fissures situées sur le parement intérieur de la
cuve. Ces dernières sont traitées différemment.

c) Traitement de l’étanchéité de la coupole

Type de travaux :

Remise en état du support, purge des bétons et enduits, brossage et traitement


des aciers apparents y compris sur le campanile, évacuation des gravois en
décharge contrôlée,
Traitement des fissures,
Sondage de l’acrotère, purge des bétons, brossage et traitement des aciers
apparents, reconstitutions nécessaires, élimination éventuelle des anciens
dispositifs de levage, évacuation des gravois,

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d) Traitement de l’étanchéité de la cuve

Si des désordres sont observés ponctuellement sur l’étanchéité, des travaux de


réparation sont rarement entrepris de façon localisée, car ils ne rentreraient pas dans
le cadre de la garantie décennale et n’assureraient pas la pérennité de la totalité du
revêtement.

Lorsque les désordres sont généraux, la réfection totale de l’étanchéité est préconisée.

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Chapitre VI : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

VI.1. Etude d’impact environnemental

L’étude d’impact environnementale est un facteur indispensable dans tous projets de


génie civil. C’est dans cette optique que le gouvernement Burkinabé stipule dans sa
loi portant code de l’Environnement en son article qui définit l’environnement comme
l’ensemble des éléments physiques, chimiques et biologiques, naturels ou artificiels et
des facteurs économiques, sociaux politiques et culturels qui ont un effet sur le
processus de maintien de la vie, la transformation et le développement du milieu, les
ressources naturelles ou non et les activités humaines. La notion d’environnement doit
être interprétée au sens large, intégrant à la fois les impacts sur les milieux physiques,
biologiques et humains. Ces études sont centrées sur les points suivants :
• Une étude de l’état initial du site et de son environnement
• Une analyse des conséquences éventuelles des travaux sur
l’environnement
• Une étude après travaux
• Une justification des travaux
• Une évaluation des risques sur l’environnement d’un Etat voisin ou des
riverains
• Une mesure de limitation ou d’atténuation ou encore de compenser les
impacts négatifs.
La réalisation d’un projet de construction quelle que soit son envergure engendre des
impacts sur la qualité de vie des personnes et de l’entourage, d’où la nécessité d’une
étude d’impact environnemental.

VI.1.1. Impacts négatifs


En ce qui concerne les impacts négatifs nous avons :
• La pollution du sol par le rejet d’hydrocarbures (huile de vidange, fuite de
carburant) et par l’utilisation de produits chimiques (adjuvant, ciment, huile de
décoffrage, huile des engins, etc…).
• La pollution sonore et atmosphérique causées par les engins de construction
(bétonnière, camions bennes, groupe, etc.) Les risques d’érosion et de pollution
du sol pendant l’excavation.

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• Le défrichage de la végétation (abattage des arbustes) pour les fouilles de


fondation et d’excavation pour la pose des conduites. La perturbation de la
structure du sol par les fouilles pour la fondation, l’implantation des conduites et
pour les sites d’emprunts. Le tableau ci-dessous nous présente un bref aperçu
sur les impacts sur la nature et sur les riverains :

Tableau 16 : Causes des impacts sur la nature et sur les riverains

Source Elément Impact


d’impact environnemental
Préparation du
chantier
Installation du
chantier
Circulation des
engins
Phase de La fumée Dégradation
Atmosphère construction La poussière dans de
l’atmosphère La qualité de
Transport des l’air
matériaux

Fouille pour la
fondation
Réparation du Erosion du sol Dégradation
chantier de la qualité
Installation du du sol
chantier
Sol Circulation des
engins
Phase de Pollution du sol par les Dégradation
construction Déchets du chantier de
Transport des Erosion du sol
matériaux

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Fouille pour la La texture et


fondation de la structure
du
Sol
Préparation du
chantier
Installation du Flore ligneuse Destruction
chantier des ligneux
Circulation des
engins
Végétation Phase de Strates arbustive
construction
Transport des Destruction des arbustes
matériaux
Fouille pour la Strates herbacées Destruction du
fondation tapis herbacée
Préparation du
chantier
Installation du Risque de
chantier propagation
Circulation des Pendant l’exécution de des IST/SIDA
Riverains engins l’ouvrage Risque
Phase de d’accident sur
construction le chantier et
Transport des lors du
matériaux transport des
Fouille pour la matériaux
fondation

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VI.1.2. Impacts positifs


Les impacts positifs engendrés par ce projet dans le village de belehede sont :
• La création temporaire d’emplois (ouvriers et tout le personnel du chantier)
• La contribution à l’embellissement de la ville
• L’amélioration des conditions de vies par l’apport d’eau potable et le
raccourcissement de la distance d’approvisionnement en eau potable.

VI.2. Protection et conservation de l’environnement

L’entreprise s’engage à se soumettre aux dispositions prévues par la réglementation


en vigueur en matière de protection et de conservation de l’environnement. Elle
s’engage à prendre les mesures nécessaires afin de minimiser ou d’éviter les effets
négatifs possibles sur l’environnement en étant regardant sur les points suivants :
• La protection et la bonne gestion des écosystèmes forestiers (faune et flore) ;
• La protection des espaces esthétiques ;
• Les risques d’érosion du sol et de la perte du couvert végétal, de coupure des
circulations hydrauliques, de modifications des écoulements et de pollution des
milieux aquatiques ;
• La pollution atmosphérique pouvant provenir des activités de construction ;
• Les risques de maladie professionnelle pour les travailleurs pendant la période
de construction ;
• Les risques divers liés à la construction et à l’exploitation de l’ouvrage ;

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CONCLUSION

La construction de réservoirs en béton armé est répandue au Burkina Faso, comme


précédemment mentionné, notre objectif était de dégager une méthodologie de calcul
correspondant au dimensionnement des différentes phase d’un réservoir surélevé en
béton armé en y apportant des informations complémentaires pour une étude
d’ingénierie complète.

Cette étude a permis de soulever la complexité de l'analyse des ouvrages hydrauliques


tels que les réservoirs en béton armé. Cette complexité est accentuée par la présence
de l'eau, élément prépondérant des charges sollicitant la structure et en même temps,
élément à conserver d'où la nécessité de considérer un état de fissuration très
préjudiciable.

A l’issue de ce travail nous avons pu mettre en place un programme Excel qui permet
d'effectuer les mêmes calculs que l'on serait amené à faire manuellement ainsi d'aller
plus vite et de minimiser les risques d'erreurs de calcul. Ce programme a été appliqué
sur la construction d’un château d’eau de 300 m3 dans le cadre du projet de réalisation
du système d’AEPS de la région du sahel.

Aujourd'hui la majorité de ces ouvrages est encore en service et n'échappent pas à la


loi générale du vieillissement des ouvrages en béton. Ils subissent, des dommages et
des dégradations auxquels il importe de remédier bien avant que soit atteint le seuil
de non-retour, qui rendrait l'ouvrage impropre à sa destination. Les désordres sont
essentiellement structurels, et liés à l’étanchéité. Les facteurs principaux dégradant de
la cuve et de son fût proviennent de l'agressivité de l'eau.

Enfin, ce projet revêt un caractère essentiel sur la formation que nous venons de
terminer. En nous plongeant dans l'univers des règles de calcul en béton armé.

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RECOMMANDATIONS

Comme toute œuvre scientifique ne saurait dit « achevée », et sachant que pour
l’ingénieur de conception, il est essentiel de disposer d'outils facilitateurs de son travail
quotidien et surtout pour lui permettre d'aller vite, nous faisons des recommandations
suivantes :

• Nous pensons donc que le programme peut évoluer vers l'élargissement des
autres formes de réservoirs ;
• Munir le programme de messages d'erreur, car celui-ci donne juste des
messages de certaines vérifications de contraintes
• La vérification complète aux états limites de service est conseiller,
• On peut créer dans le programme une feuille d’évaluation des quantités de
matériaux ainsi, proposer un devis estimatif du coût du projet.

Pour l’exécution des travaux nous suggérons la formation des gestionnaires et


exploitants nécessaire pour la pérennisation de l’ouvrage et des équipements.

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BIBLIOGRAPHIE

• HENRY THONIER ; Conception et calcul des structures de bâtiment tome 3


(1996), Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. 779-1285 pages
• HENRY THONIER ; Conception et calcul des structures de bâtiment tome 4
(1996), Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. 1291-1657
pages
• HENRY THONIER ; Conception et calcul des structures de bâtiment tome 5
(1996), Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. 1661-1991
pages
• Jean-Pierre Mougin Béton armé. BAEL 91 modifié 99 et DTU associés,
deuxième Edition EYROLLES et quatrième tirage 2006, Paris.
• Fascicule 74 Cahier des clauses techniques générales (1998) ; construction
des réservoirs en béton.
• GUERRIN et R.C. LAVAUR Traité de béton armé Tome 6 (1979). : réservoirs
château d’eau, piscines. DUNOD, France.8039-Imprimerie NOUVELLE
ORLEANS.
• Dr Adamah MESSAN. COURS DE DIMENSIONNEMENT DES RESERVOIRS
EN BETON ARME. 2015.
• Dr Desiré Compaoré. COURS BETON ARME.2015
• Ibnou Abdallah SARRE. Élaboration de programmes de dimensionnement de
réservoirs en béton arme, application sur la conception des ouvrages
hydrauliques en béton arme du projet d'alimentation en eau potable à mbane.
Mémoire ingénieur de conception en génie civil. ECOLE SUPERIEURE
POLYTECHNIQUE Centre de THIES. Juillet 2009.
• CHARPENTIER-TITY Haïmadou, LES PATHOLOGIES DES CHATEAUX
D’EAU EN BETON ARME, mémoire Le DIPLOME D’INGENIEUR CNAM, juin
2012
• Donatien Benoît BINGUIMATCHI. Analyse des études géotechniques et
vérifications du dimensionnement du château d’eau et de la bâche de stockage
du site RA du projet AEP de la ville de Ouagadougou à partir du barrage de
Ziga. MEMOIRE DE FIN D’ETUDE D’INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT
RURAL, groupe EIER-ETSHER

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ANNEXES

• ANNEXE 1 : notes de calcul du château d’eau du projet …………………a


• ANNEXE 2 : quelques plans de ferraillage du château d’eau …………...……x
• ANNEXE 3 : tableaux des sections d’aciers ………………………….…………y
• ANNEXE 4 : Organigramme de calcul des fondations …………………………z

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Annexe 1 : NOTES DE CALCULS CHATEAU D’EAU

Hypothèses de calculs

• L’ouvrage de classe A, et de 300 m3 de volume


• Le calcul des armatures des parois qui ne sont pas en contact avec l’eau se
fera à l’aide des règles du BAEL 91 modifié 99 en fissuration préjudiciable.
• Le calcul des armatures des parois sont en contact avec l’eau se fera à l’aide
des règles du fascicule74.
• La coupole sera considérée comme soumise à son propre poids, à une charge
d’entretien (1KN/m2). Une étanchéité surfacique de masse égale à 400 Kg/m².
• La hauteur de l’eau dans la cuve est limitée à la moitié de la ceinture supérieure
;
• Le réservoir est surélevé d’une hauteur de 15m (du Terrain Naturel à la base
du réservoir).
• La fondation est à une profondeur de 2 par rapport au TN.
• L’ouvrage est supposé soumis à l’action d’un vent normal de zone 3 (NV65).
• La cuve se repose sur un ensemble de 6 piliers et 18 entretoises.
• Le choix de notre réservoir s’est porté sur la forme cylindro-tronconique dont
les dimensions intérieures sont :
Poids volumique béton ϒ (kN/m3) = 25
Poids volumique enduit ϒ (kN/m3) =22
Poids volumique eau Δ (kN/m3) = 10
Résistance à la compression du béton fc28 (MPA) = 30
Charges d’entretien (kN/m3) = 1
Limite élastique de l’acier FeE = 400
Épaisseur enduit (cm) ee = 2.5
Rayon de la partie cylindrique r1(m) = 4.31
Hauteur de la partie cylindrique (h2) = 4.58
Rayons du fond de cuve r2 (m) = 2.34
Hauteur de la partie conique h3 (m) = 1.89
Rayons de la coupole supérieure R1 (m) = 8.06
Rayon de la coupole inférieure R2 (m) = 4.94

Soutenu le a
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Valeur choisie de la flèche f1 (m) = 1


Flèche de la coupole inférieure f2 (m) = 0.59
Rayon de la cheminée r3 (m) = 0.5
Hauteur de la cheminée (hc) = 5.88

Dimensionnement de la structure suivant le programme de calcul Excel

DONNEES DE CALCULS
Béton Unité Eau

Poids volumique du béton γb 25,00 kN/m^3 Poids volumique (kN/m3) delta Δ 10

Contrainte de compression fc28 30,00 Mpa

Contrainte de traction ft28 2,4 Mpa


Contrainte limite de traction
σb adm 2,64 Mpa
dans le béton
coefficient θ 1

Coefficient de sécurité γ 1,50 _ Contrainte admissible des Aciers suivant le BAEL en FTP unité
Acier Unité σadm 172,44 Mpa
Résistance caractéristique fe 400,00 Mpa

coefficient de fissuration Ƞ 1,60 _


Coéficient de sécurité de
γs 1,15 _
l'Acier

Contrainte admissible des Aciers suivant le fascicule 74 Unité


ϴ 6 8 10 12 14 16 20 25 32 40 mm
σadm 176,36 166,28 148,72 135,76 125,69 117,58 105,16 94,06 83,14 74,36 Mpa

Soutenu le b
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Soutenu le c
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CALCUL DE LA COUPOLE SUPERIEURE


Prédimentionnement de la coupole supérieure
Evaluation des charges agissantes
Poids volumique Charge surfacique
Elements e (m)
(kN/m3) (kN/m2)
Etanchéité _ _ 4

Enduit 22 0,025 0,55


Béton 25 0,08 2

Charge d'entretien 1

Charge surfacique p (kN/m2) 7,55

Détermination de la flèche f1

f1 0,862
Elle doit être supérieure à r1/5

Choix de f1 1

détermination des efforts Unité


Rayon de la coupole supérieure R1 9,79 m
Effort normal vertical P1 17,15 KN/m
Effort normal horizontal Q1 34,96 KN/m
Effort normal N 38,94 KN/m

Soutenu le d
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Dimensionnement Unités
Epaisseur coupole supérieure ecs 0,08 m
Contrainte de compression du béton σb 0,49
Mpa

Résistance caractéristique du béton fc28 30 Mpa


contrainte admissible dans le béton σadm 2,54 Mpa
Condition sur les contraintes OK

La contrainte du béton est inférieure à la contrainte


admissible, on prendra comme section d'acier 0,2% de la
section du béton donc la section d'acier minimale

Diamètre choisi ϴ 8 mm
Ferraillage
Contrainte Admissible σ 166,28 Mpa

Section d'acier minimale Amin 1,6 cm²


Choix

Section d'acier par direction 1,6 cm²

Soutenu le e
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CALCUL DE LA CEINTURE SUPERIEURE


prédimentionnement de la section la ceinture supérieure

Poussée Q s'exerçant sur la ceinture supérieure unités

provenant de la coupole Q1 34,96 KN/ml

provenant de l'eau Q2 0,25 KN/ml

Calcul des dimensions de la ceinture

Poussée Q 35,21 KN/ml

Hypothèse h=1,5xb

Choix de b b 0,15 m

Hauteur Hcs h 0,23 m


Poids propre de la ceinture Pcs
Pcs 0,84 KN/ml
(kN/m)

Dimensionnement Unités

b 0,15 m
Dimensions
h 0,23 m

Résistance caractéristique du béton fc28 30 Mpa

Effort de traction F 151,77 KN

Rayon de la cuve r1 4,31 m

Contrainte Admissible (BAEL)


172,44 Mpa
σadm
Section d'acier théorique e Ast
8,80 cm²
aciers principaux
Ferraillage
Section d'acier minimal Amin 2,025 cm²

Condition Ast > Amin OK

choix Ast (cm²) 8,80

Soutenu le f
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CALCUL DE LA CUVE CYLINDRIQUE

Détermination des dimensions de la cuve Unités


Calcul de l'épaisseur du béton à la base e 0,10 m

Choix e (m) e 0,15 m

Conséquence Double nappe car grande epaisseur

Delta 10 kN/m3
poids de la cuve 17,175 kN

Soutenu le g
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Ici , le calcul se fait selon qu'on veut avoir des aciers interieurs (fasc.74) ou des aciers exterieurs (BAEL);
suivant le cas , on choisi la contrainte admissible correspondante
Dimensionnement Aciers principaux

Nombre de tranche 5

Diamètre choisi ϴ 8 mm Diamètre choisi ϴ 10 mm

Contrainte Admissible σ 166,276878 Mpa Contrainte Admissible σ 148,72 Mpa

Rayon de la cuve r1 4,31 m Rayon de la cuve r1 4,31 m


Tranche 1 Unité Tranche 2 Unité

Hauteur de l'eau hi 0,6 m Hauteur de l'eau hi 1,6 m

Pression p 6,00 KN/m² Pression p 16,00 KN/m²


Effort de traction F 25,86 KN Effort de traction F 68,96 KN

Section d'Acier Ast 0,78 cm² Section d'Acier Ast 2,32 cm²
Section d'acier minimal Amin 1,88 cm² Section d'acier minimal Amin 1,88 cm²
Condition Ast > Amin ERROR Condition Ast > Amin OK
Ast 1,88 cm² Ast 2,32 cm²
Nombre 5 _ Nombre 6 _
Choix Choix
Section totale 3,02 cm² Section totale 4,71 cm²
Espacement 20,00 cm Espacement 16,67 cm

Diamètre choisi ϴ 12 mm Diamètre choisi ϴ 14 mm

Contrainte Admissible σ 135,76 Mpa Contrainte Admissible σ 125,69 Mpa

Rayon de la cuve r1 4,31 Rayon de la cuve r1 4,31


Tranche 3 Unité Tranche 4 Unité

Hauteur de l'eau hi 2,6 m Hauteur de l'eau hi 3,6 m

Pression p 26,00 KN/m² Pression p 36,00 KN/m²

Effort de traction F 112,06 KN Effort de traction F 155,16 KN


Section d'Acier Ast 4,13 cm² Section d'Acier Ast 6,17 cm²
Section d'acier minimal Amin 1,88 cm² Section d'acier minimal Amin 1,88 cm²
Condition Ast > Amin OK Condition Ast > Amin OK
Ast 4,13 cm² Ast 6,17 cm²
Nombre 8 _ Nombre 9 _
Choix Choix
Section totale 9,05 cm² Section totale 13,85 cm²
Espacement 12,50 cm Espacement 11,11 cm

Diamètre choisi ϴ 14 mm

Contrainte Admissible σ 125,69 Mpa

Rayon de la cuve r1 135,76


Tranche 4 Unité
Hauteur de l'eau hi 4,6 m
Pression p 46,00 KN/m²
Effort de traction F 198,26 KN
Section d'Acier Ast 7,89 cm²
Section d'acier minimal Amin 1,88 cm²

Condition Ast > Amin OK

Ast 7,89 cm²


Nombre 11 _
Choix
Section totale 18,48 cm²
Espacement 9,09 cm

Soutenu le h
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CALCUL DE LA CEINTURE INFERIEURE

Calcul des dimensions de la ceinture Unités

la charge P' s'exerçant sur la ceinture P' 35,16 KN/ml


l'angle α α 43,81 °
Force horizontale provenant de P' Q' 36,65 kN/ml
Force dirigée suivant les génératrices du tronc de cône C' 50,79 KN/ml
Choix de la hauteur hCI 0,35 m
poussée de l'eau sur la ceinture Qe 16,64 kN/ml
Poussée totale agissant sur la ceinture Q'1 53,30 kN
Force de traction agissant sur la ceinture F 229,71 kN

Base de la ceinture supérieure bCI 0,27 m

b 0,3 m
Choix de la section de la ceinture
h 0,35 m

Dimensionnement Unités

b 0,3 m
Dimensions
h 0,35 m
Résistance caractéristique du béton fc28 30 Mpa
Effort de traction F 229,705 KN
Rayon de la cuve r1 4,31 m

Diamètre choisi ϴ 16 mm
Contrainte Admissible σ 117,58 Mpa
Section d'acier théorique e Ast
Ferraillage 19,54 cm²
aciers principaux
Section d'acier minimal Amin 6,3 cm²

Condition Ast > Amin OK

choix Ast (cm²) 19,54

Soutenu le i
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CALCUL DE LA PARTIE TRONCONIQUE

Prédimentionnement de la partie tronconique Unités

Action de la pression de l'eau

Alpha en radian Alpha 0,76 Rad


Deltat delta 10 kN/m^3
largeur l 1,97 m
Hauteur totale H 6,47 m

Rayon fond de cuve r2 2,34 m


Effort de traction dans les cerces du
F1 712,19 kN
tronc de cone
Effort de compression dirigée suivant la
C1 3229,06 kN
génératrice du tronc de cone

Action du poids propre

Epaisseur de la paroi trouvée e 0,15 m

Poids du mètre carré de paroi Ω 3,75 kN/m²

Effort de traction dans les cerces du


F2 35,48 kN
tronc de cone
Effort de compression dirigée suivant la
C2 308,94 kN
génératrice du tronc de cone
Force dirigée suivant les génératrices du
C' 1375,53 kN
tronc de cône

Force de traction résultante F 747,67 kN

Force de compression résultante C 4913,53 kN

e 0,15 m

Dimentions longueur de
la 2,73 m
génératrice l

Soutenu le j
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réalisation d’un système d’adduction d’eau potable dans la région du Sahel au Burkina Faso

Dimensionnement Unités
e 0,15 m
Dimensions
l 2,73 m
Résistance caractéristique du béton fc28 30,00 Mpa
Effort de traction F 747,67 KN
Rayon de la cuve r2 2,34 m

Effort de compression C 4913,53 KN

Aciers principaux

Diamètre choisi HA 16 mm

Contrainte Admissible σ 117,58 Mpa

Section d'acier théorique e Ast


aciers principaux en double 31,80 cm²
nappes

Section d'acier minimal Amin 24,57 cm²

Condition Ast > Amin OK

Ferraillage choix Ast (cm²) 31,795

Aciers de répartions

Contrainte dans le béton σb 2,16 Mpa

Contrainte Admissible σadm 7,00 Mpa

Condition σb < σadm Section d'Acier minimale

Section d'acier théorique e Ar


5,12 cm²
Acier de répartition/face

Soutenu le k
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CALCUL DE LA CHEMINEE

Dimentions de la cheminée Unités Calcul des Aciers Unité

Choisir de l'épaisseur e 0,08 m Diamètre choisi ϴ 8 mm


Contrainte Admissible
rayon de la cheminée r3 0,5 m σ 166,28 Mpa
(fasc.74)
Hauteur de la cheminée h 5,88 m Rayon de la cheminée r3 0,5 m
Pression à la base p 58,8 kN/m² Acier principaux

effort de compression F 29,4 kN/ml Section d'acier minimal Asmin 0,88 cm²

Résistance caractéristique du
fc28 30 Mpa _
béton
Contrainte dans le béton σb 0,3675 Mpa Acier de repartition

Contrainte Admissible σadm 6,3 Mpa Section d'acier Ar 0,37 cm²

Condition σb < σadm OK

Confirmation de l'épaisseur e 0,08 m

Soutenu le l
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Elaboration d’un guide d’étude et conception de château d’eau en béton arme, application au projet de
réalisation d’un système d’adduction d’eau potable dans la région du Sahel au Burkina Faso

CALCUL DE LA COUPOLE DE FOND

Prédimentionnement de la coupole de fond

Choix de l'epaisseur et vérification à la compression Unité

epaiseur choisie e 0,15 m

poids propre coupole pp 3,75 kN/m²

Hauteur max de l'eau hmax 6,47 m

Surcharge eau pe 64,7 kN/m²


Poids par mètre carré sur la
p 68,45 kN/m²
coupole
Rayon de la coupole r2 2,34 m

Fleche coupole f2 0,59 m

Effort vertical par mètre linéaire P1 85,178 kN/m


Efort normal porté par la tangeante
Q1 158,17 kN/m
au cercle
Effort normal de compression dans
N 179,65 kN/m
le béton
Contrainte de compression dans le
σb 1,20 Mpa
béton
résistance caractéristique du béton
fc28 30 Mpa
Caractéristique
Contrainte Admissible σadm 7 Mpa

Condition σb < σadm OK

Confirmation de l'épaisseur e 0,15 m

Soutenu le m
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Dimensionnement Unités

Epaisseur coupole inférieure eci 0,15 m

Contrainte de compression du béton σb 1,20 Mpa

30 Mpa
Résistance caractéristique du béton fc28
contrainte admissible dans le béton σadm 7,00 Mpa

Condition sur les contraintes OK

Section d'acier minimale

Diamètre choisi ϴ 10 mm

Contrainte Admissible σ 166,28 Mpa


Ferraillage
Section d'acier minimale Amin 4,5 cm²

Choix

Section d'acier par direction 4,5 cm²

Soutenu le n
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CALCUL DE LA CEINTURE D'APPUI

Calcul des dimensions de la ceinture Unités

Charge totale transmise par la partie tronconique C 4913,53 KN

Rayon de la ceinture r2 2,34 m

Charge transmise par la partie tronconique par ml N2 334,19 kN/ml

Poussée horizontale de la partie tronconique Q2 241,16 kN/ml

Effort vertical de la partie tronconique P2 231,36 kN/ml

Poussée horizontale de la coupole Q1 158,17 kN/ml

Effort vertical de la coupole P1 85,18 kN/ml


l'angle α α 0,76 rad

différence Q2-Q1 Q2-Q1 82,98 kN/ml

Flexion Composée avec un Effort normal de


Nature de la sollicitation
compression

Poussée horizontale résultante (Q2 - Q1) N 82,98 kN/ml

Effort vertical total transmi p 316,54 kN/ml

Effort vertical ponctuel transmise à la ceinture P 4653,99 kN

Soutenu le o
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Hypothèse Fissuration très préjudiciable


Contrainte tangente lim Ʈlim 4,00 Mpa

Choisir la dimention b b 0,4 m

hauteur de la ceinture s'obtient h=1,5b h 0,60 m

Poids propre de la ceinture pp 6,00 kN/ml

poids par mètre linéaire agissant sur la ceinture p 322,54 kN/ml

hauteur util d 0,54 m


Poids total P p 5147,52 Kn
Choisir le nombre de pilier n 6 nbre

Effort tranchant maximal Vu 428,96 kN

Contrainte tangentielle due à l'effort tranchant Ʈvu 1,99 Mpa

Moment de Tortion maximal Tumax 19,74 kN.m

Epaisseur de la paroi de la section creuse équivalente b0 0,07 m

Aire du contoure tracé Ω 0,18 m²

Contrainte tangent due au couple de tortion ƮuT 0,83 Mpa

somme des contrainte (Ʈvu² + ƮuT²)^(1/2) 2,15 Mpa

Condition à respecter Ʈvu² + ƮuT²) < Ʈlim Condition vérifiée

b 0,40 m
Dimension de la ceinture à retenir
h 0,60 m

Résistance caractéristique de l'Acier fe 400 Mpa

Coéficient de sécurité du béton γb 1,50

Coéficient de sécurité de l'Acier γs 1,15

Résistance caractéristique du béton fc28 30 Mpa

Coefficient θ 1

contrainte du béton fbu 17 Mpa

contrainte limite de l'acier en FTP fed 172,44 Mpa

Moment de flexion en travé à l'ELU Mu 132,56 kN.m

Effort de compression à l'ELU Nu 262,14 kN

Escentricité e 0,51 m

Escentricité additionnelle eA 0,75 m

coefficient de remplissage ψ1 PHI 1 0,06

Moment MA MA 0,20 MN.m

Soutenu le p
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Condition sur le PHI (ψ1) Détermination de eNC

Valeur de ecN/h obtenue sur abaque eNC/h 0,165 _

calcul de ecN eNC 0,10 m


Section partiellement comprimée, Ramener
Condition e<=eNC le problème à un calcul de flection simple
avec un moment MA
Moment de vérification M’s -0,34

pas d’aciers comprimés juste une section


condition sur M's
fictive d’aciers tendus

Moment de flexion en travé à l'ELS Mser 98,19 kN.m

coefficientMu/Mser Mu/Mser 1,35 _

moment réduit limite ultime lu sur abaque μlu 0,31 _

Moment limite ultime Mlu 0,61 Mn.m

Section d'Acier A' NON

Hauteur util d' d' 0,06 m

Valeur de la section d'Acier A' A' 0,00 cm²

calcul de μbu μbu 0,067 _

bras de levier Zu Zu 0,52 m

Section d'Acier Théorique Ast 6,67 cm²

Section d'acier minimale Amin 1,93 cm²

Section d'Armature retenue As 6,67 cm²

Soutenu le q
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Acier sur Apuis flexion simple

Moment sur Appuis à l'ELS Mser 193,77 kN.m

Moment sur appuis à l'ELU Mu 261,59 kN.m


calcul de μbu μbu 0,132
μAB μAB 0,186

comparaison de μbu a μAB PIVOT A


μl feE400 μl feE400 0,392

μl feE400 μl feE500 0,372

μl considéré μl 0,392

Vérification d'Acier comprimé A' Pas d'Acier comprimé

Alpha Alpha 0,18

bras de levier Zu Zu 0,50 m


Section d'acier Théorique Ast 30,24 cm²

ARMATURES TRANSVERSALES

DUE à l'Effort tranchant Vu


Espacement maximal Stmax<Min(0,9*d;40) 40 cm
choisir l'Espacement St 0,12 m
Contrainte de l'Acier: FTP fed 172,44 Mpa
Section Ath 7,06 cm²

DUE A la Torsion
Section Ath 0,39 cm²

Retenu: pour deux parois section peine Ath 0,77 cm²

Section d'acier minimal Amin =(0,4xb0st/fe) 0,19 cm²

Section d'acier total Ath 7,84 cm²

Soutenu le r
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Tableau des moments et efforts


Rayon moyen de la
Rm 2,54 m
ceinture
Nombre de piliers
n 6 nbre
choisie
Poids total P p 5147,52 kN

Moment de flexion (Kn.m) Moment de


Effort tranchant
nombre de piliers Charge par pilier (kN) torsion maximal
maximal (kN) Au droit du Au milieux de la
(kN.m)
pilier travée
4 1286,8807 643,4403502 -446,50128 230,3763535 69,29595196

6 857,920467 428,9602335 -193,76717 98,19105646 19,74280895


8 643,4403502 321,7201751 -108,12783 54,39078493 8,237065988
12 428,9602335 214,4801167 -47,722684 24,84194504 5,559324626

Résumé des sections d'aciers cm2

Aciers principaux sur


30,24
appui
Aciers principaux en
6,67
travée
Aciers transversal 7,84

Soutenu le s
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CALCUL DES PILIERS

Predimensionnement des entretoises Unités Dimensionnement des piliers Unités

longueur L 1,84 m Longeur de flambement (m) lf 2,10 m

hauteur h 0,6 m cote minimal amin 0,21 m

largeur b 0,6 m Nous retiendrons 0,6 pour le côté

volume Vent 0,66 m Poids ultime du réservoir pleinPu(res) Pu(res) 4671,76 kN

Poids propre de la ceinture d’appui Pp(ap) 437,06 kN

Predimensionnement des piliers Unités Poids propre des entretoises Pp(ent) 402,41 kN

Poids propre des poteaux Pp 759,38 kN

cote a 0,5 m Charge totale Pu 6270,61 kN

hauteur h 15 m effet normal sur le poteau Nu Nu 1045,10 kN

longueur lo 3 m Moment renversant du au vent Mr 3527,34 kN.m

volume Vp 3,75 m3 Moment renversant par poteau Mu 587,89 kN.m

Le poteau est soumis à un effort normal de compression et à un moment


de flexion du à l’effet du vent
En effet le vent de créer des moments de flexion dans les piliers
Le poteau sera dimensionné donc en flexion composée

Excentricité premier e1 0,56 m

Excentricité additionnelle ea 0,02 m

Moment de flexion est induit seulement par la charge


variable du vent α = 0

Excentricité second e2 0,00 m

Excentricité total etot 0,59 m

Moment d’excentricité Ma 611,56 kN.m

Le coefficient de remplissage Ψ1 0,25

Condition sur le PHI (ψ1) Recalculez PHI

Valeur de ecN/h obtenue sur abaque eNC/h 0,165

calcul de ecN eNC 0,0825 m

Section entièrement comprimé,


Condition e<=eNC
Armatures minimales

Soutenu le t
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Calcul section d'acier des piliers Unités Calcul section d'acier des entretoises Unités

Section de la flexion simple Poids propre de l’entretoise Pp 22,356 kN

hauteur utile d 0,54 m Moment de flexion ultime Mu 12,772 kN.m

Moment réduit μu 0,219195909 Moment réduit μu 0,0043


moment reduit limite μl
μl feE400 0,392 Paramètre de déformation αu 0,01
feE400
moment reduit limite μl
μl feE500 0,372 Bras de levier zu 0,54 m
feE400

μl considéré μl 0,392 Section d’acier As 0,68 cm2

Vérification d'Acier comprimé A' Pas d'Acier comprimé Condition de non fragilité Astmin 4,47 cm2

parametre de deformation α 0,31

bras de levier z 0,47 m choix Asc 4,47 cm2


Contrainte de traction de
fsu 347,83 Mpa
l’acier
Section d’aciers tendus Ast 38,17 cm2

Section d’aciers nécessaire As 6,62 cm2

Section d’aciers induit par l’effort normal de compression seul


Section reduit du béton Br 0,32 m2

Section théorique Ath -106,84 cm2

Ath < 0 ,il faut une section minimale d’acier

section minimal Amin 9,6 cm2

Soutenu le u
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VERIFICATION DE LA STABILITE
DU CHATEAUX D'EAU AU VENT

hypotheses de base Surfaces exposées (m²)

reservoir

Pression dynamique de base


qv0 0,75 Coupole 5,69
qv0
Coefficient de site Ks 1,25 Cuve 39,48
Coefficient de réduction
δ 0,78 Tronc de cône 1,99
adimensionnelle
Coefficient de forme C 1,3 Ceinture d'appui 4,41

Pression dynamique qv qv 0,95 total reservoir S1 51,57

colonnes

Piliers 45,00

Charge du vent sur le reservoir Entretoises 4,42

Hauteur du reservoir h 22,34 Total supports S2 49,42

Coefficient de hauteur Kh 1,22


Pression dynamique du vent
P1 1,16
kN/m²
angle
α 52,10
coupole
Charge du vent le support α 56,39
partie
Hauteur des colonnes h 15,00 tronconique triangle iso 13,98

Coefficient de hauteur Kh 1,10

Pression dynamique du vent


P2 1,05
kN/m²

Soutenu le v
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Poids du réservoir (kN) Stabilité d'ensemble

On considère le cas où le réservoir est vide


et le vent maximal

Surcharge 398,91 calcul du moment renversant kN.m

Coupole supérieure 121,81 MR=5/3*(P1S1h1+P2S2h2)


Ceinture supérieure 24,04 reservoir h1 22,34

Cuve cylindrique 111,15 Supports h2 15,00

Ceinture inférieure 56,24 MR 3527,34

Partie tronconique 123,11

Cheminée 39,90 calcul du moment stabilisant kN.m

Coupole de fond 68,67 Rayon à la base 2,34

Ceinture d'appui 161,40 Moment stabilisant Ms=P.r 3984,87

Poids propre réservoir 1105,24

Colonnes 562,5 verification CHÂTEAU STABLE

Entretoises 35,2

Poids Propre total P 1702,94

Soutenu le w
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ANNEXE 2 : quelques plans de ferraillage du château d’eau

Soutenu le x
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ANNEXE 3 : tableaux des sections d’aciers

Soutenu le y
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ANNEXE 4 : Organigramme de calcul des fondations selon le DTU 13.12

Soutenu le z
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