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PAR ‘GAS-LIFT’
SOMMAIRE
ANNEXE 3 : GLOSSAIRE 67
Dans le passé, les méthodes de récupération assistée étaient rarement prises en compte
dès le début du développement d’un champ. Il y avait une frontière bien définie entre la
phase de déplétion naturelle et la phase avec récupération assistée. De nos jours, il est
devenu rare d’avoir à développer des champs géants à haut indice de productivité car ce
sont plutôt des champs complexes aux réserves marginales qui sont mis en production. Il est
donc impératif de prévoir un soutirage artificiel dès le début du schéma de développement
d’un champ.
Le gas-lift est un moyen d’activation de puits très populaire. L’effet de soutirage est obtenu
en injectant du gaz au bas de la colonne du fluide produit. Ce gaz qui réduit la densité de la
colonne de fluide dans le tubing, nécessite un conduit de la surface jusqu’au point. Ce
conduit peut être un petit tube concentrique, un tube parallèle ou l’annulaire entre le tubing et
le casing.
Une autre manière de définir le gas-lift est de le considérer comme un moyen d’amener de
l’énergie en fond de puits et de le transmettre au fluide produit pour faciliter sa montée vers
la surface.
Le gaz peut être injecté en continu ou par bouchons à forte pression. Cette dernière
méthode appelée ‘gas-lift intermittent’ est particulièrement adaptée aux réservoirs fortement
déplétés ou à faible productivité.
La grosse amélioration des techniques de gas-lift apparut avec la mise au point des
premières vannes de décharge (unloading valves) vers 1930. Ces vannes sont utilisées
lorsque la pression du gaz d’injection n’est pas assez forte pour amener le gaz à une
profondeur suffisante. Le positionnement de ces vannes dans la complétion et leur tarage
sont des étapes très importantes de la conception d’une installation de gas-lift.
Ce positionnement est définitif et toute modification nécessite une reprise (work over)
coûteuse. Ce sera le cas, par exemple, si le premier mandrin est placé trop bas et rend le
démarrage difficile voire impossible. De même, un positionnement trop haut du dernier
mandrin réduit fortement la production du puits.
L'arrivée des ordinateurs et des puissants logiciels a énormément facilité la conception d'une
installation gas-lift tout en offrant des résultats plus précis. Toutefois, l'ingénieur désirant
utiliser ce genre de matériel doit auparavant se former en passant par les étapes
fastidieuses de la conception manuelle afin de pouvoir apprécier l'exactitude des résultats.
Les termes anglais n’ont pas été systématiquement traduits et certains sont donnés en
italique.
point A
140
100
80
60
54 OPTIMUM GLR
40
20
point B
0
0 20 28 40 60 80 100 120 140
gas injection rate (1000 sm3/ day)
Il est aussi important de se souvenir que l’injection de gros volumes de gaz est un
problème pour les lignes et les installations de surface. Ce gaz doit être transporté
vers la station et doit être séparé. Il ajoute donc des pertes de charges dans les
pipes lines qui peuvent perturber des producteurs voisins. De plus, quand le volume
de gaz disponible sur un champ est limité, il faut le partager judicieusement entre
tous les puits afin de produire le maximum d’huile. Tous les puits ne seront pas à
leur ‘’GLR optimum’’ mais à leur ‘’GLR économique’’
Outre les pertes de charge du tubing, une partie de la pression du réservoir est
perdue dans le réservoir lui-même. Cette perte appelée “la chute de pression’’ ou
‘’delta P’’ (pressure draw-down) est la différence entre la pression statique du
réservoir (static reservoir pressure - Pr) et la pression en écoulement (bottom hole
flowing pressure - Pwf).
Ainsi, les performances d’un puits peuvent être cindées en deux horizons. Un
premier qui ne dépend que du réservoir qui est nommé ‘’performances internes’’
(well inflow performances). Un second qui dépend du profil du puits, les
‘’performances externes’’ (well outflow performances). Le but des deux chapitres
suivants est d'approcher les méthodes disponibles pour prédire ces performances.
Qliq
PI =
Pr − Pwf
Une méthode généralisée pour estimer la productivité d’un réservoir a été proposée
par J.V. Vogel. Il a écrit l’équation suivante :
Ql Pf Pf 2
= 1 .0 − 0 . 2 − 0.8
Q max Ps Ps
A partir de cette équation, Vogel a développé une courbe de référence (fig. 1.2). Elle
passe par les points (1,0) de l’axe des ‘X’ et (0.1) de l’axe des ‘Y’. La courbe est une
relation entre la pression et le débit pour toute valeur de la pression de fond en
écoulement mais avec une pression statique de réservoir (reservoir static pressure -
Pr) constante dans le temps. Pour prendre en considération le déclin de la pression
statique du réservoir, une famille de courbes d’IP doit être utilisée (Annexe 7).
1
0,9
0,8
0,7
0,6
Pwf / Pr
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
Qliq / Qmax
Solution
1) La valeur de 2000 psi représente la pression réservoir maximale, Pr. Le ratio
sur l’axe des ‘Y’ est :
Pwf / Pr = 1500 : 2000 = 0.75
Ce point est noté ‘A’ sur la figure 1.3. De ce point, tirer une ligne vers la courbe de
Vogel. Tirer une autre ligne verticale depuis la courbe vers l’axe des ‘X’ afin de
trouver le ratio de production. La lecture est de 0.4 (point B). Ceci signifie que
lorsque la pression d’écoulement au fond est égale à 75 % de la pression statique,
le débit équivaut à 40 % du débit maximum. Ce débit (Qliq) était de 65 BOPD et il
est possible de calculer le débit maximum (Qmax) avec un draw-down de 100%.
Qmax = 65 * 100 / 40 = 162 BOPD
1
0,9
point A
0,8
0,7
0,6
Pwf / Pr
0,5
0,4
point X
0,3
0,2
0,1 point Y
point B
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
Qliq / Qmax
Tracer une ligne depuis le point 0,25 (appelé ‘X’) vers la courbe de référence de
Vogel puis une deuxième depuis la courbe vers l’axe des ‘X’ où nous lisons un ratio
de 0.84 (appelé ‘Y’) qui est 84 % du débit maximum possible. Ainsi, le débit en
surface pour une pression d’écoulement au fond de 500 psi est :
Quand la pression statique du réservoir est constante, la courbe de Vogel peut être
utilisée en reportant directement les débits sur l’axe des ‘X’ et les pressions sur l’axe
des ‘Y’ à la place des valeurs sans dimensions. La courbe de la figure 4 est une
illustration de l’exemple ci-dessus. Nous connaissons Q max (162 bbls quand Pwf
= 0) et Pr (2000 psi). Pour notre exemple, il est alors possible de trouver le débit
lorsque la pression d’écoulement au fond est de 500 psi sans calculs additionnels.
On trouve 136 bbls.
2000
1750
1500
Pr = 2000 psi
1250
figures
Pwf
1000
750
500
250
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
136
Qliq
Depuis près de 90 ans, de gros efforts ont été déployés par les scientifiques pour
prédire ces performances. Le premier article sur le sujet est signé par "Davis" et
"Weidner" et date de 1914. Les corrélations qui sont développées tentent de prédire
la pression à une cote donnée dans un puits produisant en multiphasique (mélange
d'huile, de gaz et d'eau) en tenant compte de toutes les caractéristiques du tubing et
des facteurs affectant le flot.
Les corrélations de Orkiszewski écrites en 1965 furent l'une des premières à fournir
une précision acceptable. Il reconnut que les solutions des équations di-phasiques
dépendent des régimes d'écoulement. Il définit quatre catégories d'écoulement :
‘bulle (bubble)’, ‘bouchon (slug)’, ‘transitoire (transition)’ et ‘brouillard (annular mist)’
(voir Figure 1.5 : Flow regimes categories).
− Bubble flow : Le gaz est sous forme de petites bulles et la proportion de gaz
libre est faible. Le tubing est presque complètement plein. Le liquide remonte
dans le puits à une vitesse pratiquement constante et la phase gazeuse a peu
d’influence sur le gradient de pression.
Les courbes de gradients de pression restent fiables tant qu’aucune de leurs limites
n’est atteinte. Ainsi, il n’existe toujours pas de logiciels capables de calculer
correctement des pertes de charges lorsque le fluide est émulsionné. De même, la
totalité de l’intérieur du tubing doit être disponible pour l’écoulement du fluide et les
dépôts faussent les calculs.
Le flot doit être relativement stable sans bouchons importants, ni fortes variations de
pression. Les perforations ne doivent pas être noyées. Le puits doit être vertical car
la plupart des corrélations ne tiennent pas compte de la déviation. Si les
profondeurs forées (drilled depth) sont utilisées, les pressions seront trop fortes
tandis que l’usage des profondeurs verticales (vertical depth) donnent des pressions
trop faibles.
De complexes équations mathématiques ont été utilisées pour tracer des livres
entiers de courbes de gradients donnant la pression en fonction de la profondeur
pour des GLR donnés. Chaque page de ces livres volumineux correspond à des
conditions de puits bien spécifiques, principalement la taille du tubing, le WOR et le
débit. Chaque fois qu’un de ces paramètres change, une nouvelle page est à
rechercher. D’autres paramètres tels que les densités de l’huile, de l’eau et du gaz
sont constants pour le livre entier, ce qui n’est pas toujours très précis.
Toutes les courbes de gradients d’un recueil sont pour la même pression
d’écoulement en tête (wellhead flowing pressure - Pwhf), souvent zéro, parfois 50
psi. Si la pression en tête d’un puits n’est pas celle du livre, un changement d’axe
est nécessaire. Des exemples de courbes de gradients sont donnés en annexe 8
avec la méthode pour effectuer le changement d’axe. Ces pages de courbes se
limitent à des GLR inférieurs ou égaux au GLR optimum. Si l’on se reporte à la
figure 1.1, on situe la position de GLR optimum au minimum de la courbe “pertes de
charges en fonction du débit de gaz injecté”. Tout GLR supérieur à l’optimum est
sans intérêt et doit être proscrit car il réduit la productivité du puits et gaspille du
gaz.
La Figure 1.6 : Nodal analysis : inflow + outflow performances montre un puits pour
lequel la taille du tubing doit être choisie. Deux tailles sont proposées, 4” ½ ou 5” ½.
La réponse du réservoir (courbe rouge) est indépendante de la taille du tubing. En
ordonnées apparaît Pwf, la pression fond en écoulement. Le comportement des
tubings 4"! ou 5"! est lui aussi fonction du débit. En ordonnées, nous avons
toujours une pression mais qui est l'addition des pertes de charge (frottement et
poids de colonne) et de la pression de tête.
On voit que 250 bopd (barrels of oil per day) peuvent être gagnés en sélectionnant
une complétion 5” ½. Ce résultat est ensuite à intégrer à l’étude économique.
2000
1750
1000
750
500
OPERATING
POINTS
250
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 200
Qoil
pipe 3"
7000
6000
pipe 4"
Well Head Pressure
5000
3000
2000
1000
3" 1/2 tubing
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Qliq (1000bpd)
Sur cet exemple, un puits non éruptif est représenté dans des conditions statiques
sans injection de gaz du casing vers le tubing. Les lignes et les points suivants sont
représentés :
− La ligne 1 est le gradient statique de l’eau douce qui se trouve dans le tubing
(gradient de 0,1 kg/ m2/m = 0.433 psi/ft). La pression du reservoir ‘Pr’ est 3460
psi (point C) et le puits est ‘mort’. On voit que le niveau liquide est à 328 mètres
(1000 pieds) sous la surface.
Point A : niveau statique dans le tubing, 1000 ft (static fluid level in the tubing).
Point C : pression statique en fond de puits, Pr= 3460 psi (bottom hole static
pressure)
Point Twf : température au fond tête avec le puits en production, 50°C (bottom
hole temperature, well flowing).
2.1.1 Principes
L’objectif d'une activation par gas-lift est de réduire la pression fond en écoulement
(bottom hole flowing pressure) du réservoir.
Le principe est d’injecter du gaz aussi profondément que possible pour alléger la
colonne du fluide contenu dans le tubing. Ceci est similaire à un ajout de puissance
en fond de trou pour aider le réservoir à produire l’effluent qu’il contient et ce,
jusqu’au séparateur.
Le chapitre 1.1 explique que la quantité de gaz à injecter ne doit pas dépasser une
limite au-delà de laquelle son efficacité diminue. On parle de GLRt optimum (GLRt =
total Gas Liquid Ratio). Le GLTt optimal est le ratio entre le volume optimum de gaz
(injecté + produit) et le liquide produit.
Le point clé d’une conception de gas-lift reste les pertes de charges en écoulement
multiphasique qui sont obtenues à partir de recueils de courbes ou à l’aide d’un
ordinateur. Une fois en possession des bonnes courbes ou du bon logiciel, le design
commence et s’effectue en deux étapes :
Point H : pression d’écoulement au fond : Pwf= 2500 psi (bottom hole flowing
pressure).
Point I : pression du tubing en tête en écoulement : Pwhf = 250 psi (well head
flowing pressure).
Une telle configuration est appellée ‘single point’ gas-lift. Cependant, le point
d’injection est à une cote trop haute comparée à la profondeur du réservoir et
l’efficacité de l’installation sera très médiocre.
− Les puits à huile : L’application principale du gas-lift dans ces puits est
d’augmenter la production des champs déplétés. De plus en plus souvent, il est
utilisé dans des puits encore éruptifs et même des puits neufs.
− Les puits à eau : Ces puits produisent des aquifères pour divers usages tels
que la réinjection dans un réservoir à huile ou l’usage domestique. Il arrive
aussi que le gas-lift soit utilisé pour produire de l’eau de mer. Il n’y a pas de
différence entre un design de gas-lift pour puits à huile et pour puits à l’eau. Les
puits peu profonds utilisent souvent de l’air plutôt que du gaz (air lift).
− Démarrage des puits : Dans certains cas, le gas-lift sert uniquement à mettre
en route un puits mort qui pourra se passer d’activation dès son éruptivité
retrouvée. Il existe des puits à gaz équipés d’un mandrin de gas-lift pour les
relancer après un ennoiement du tubing par de l’eau.
− Nettoyage de puits injecteur (Injector clean up) : Les puits injecteurs ont
besoin périodiquement d’être mis en production pour éliminer des particules qui
encombrent les perforations ou la formation. Cette opération est souvent
assurée par un passage du puits en gas-lift. Elle est souvent couplée avec un
nettoyage à l’acide.
2.3.1 Caractéristiques
Le gas-lift est un moyen efficace d’activer un puits et peut être mis en œuvre dans
toutes sortes de puits y compris ceux à très faibles ou très grands débits, ceux qui
produisent des solides, offshore ou onshore et surtout ceux à GLR élevé.
Les vannes de gas-lift sont descendues dans les puits à l’aide d’une corde à piano
(lick line), manœuvrées par un treuil et posées dans des mandrins (side pocket
mandrels). Ces mandrins sont vissés sur le tubing (tubing mounted) et différents
types et tailles de mandrins sont disponibles sur le marché. Le choix des mandrins
et des vannes dépend de la taille du casing et du tubing, du chemin emprunté par le
gaz (annulaire ou intérieur du tubing) et du débit d’injection du gaz.
Quand le gaz est injecté dans un tube concentrique de petit diamètre (concentric
macaroni) (voir § 3.9.2.1), les vannes ne peuvent être manœuvrées au câble
(wireline retrievable) et tout changement de design ou toute panne nécessite la
remontée du tube concentrique avec une unité de snubbing. Ceci peut concerner le
re-positionnement des mandrins, la modification du tarage des vannes de décharge
ou le changement de la duse de fond.
Les vannes de gas-lift permettent de faire descendre le point d’injection à une cote
plus profonde en fonction de la pression de gaz disponible. La dernière vanne est
appelée la ‘vanne opératrice’ et, en général, n'est constituée que d’une duse
calibrée. Un minimum de 3 bars de chute de pression est à prévoir sur cette duse
pour assurer une bonne stabilité du débit. En positionnant la vanne opératrice le
plus profondément possible, on assure une efficacité maximale au gaz injecté.
Les vannes situées au-dessus de la vanne opératrice sont appelées les ‘vannes de
décharge’ (‘unloading valves’). Elles sont utilisées pour éliminer (décharger) les
fluides lourds présents à l’intérieur du tubing tels que la saumure circulée durant une
reprise ou l’eau de formation qui envahit un puits durant un arrêt.
Les vannes de gas-lift sont conçues pour s’ouvrir et se fermer suivant certaines
conditions de pression et de température existant au droit de la vanne. Ces
conditions sont données par des calculs faits à la main ou par un ordinateur et
seront utilisés pour le tarage des vannes à l’atelier. Durant les opérations normales
d’exploitation du puits, toutes les vannes de décharge doivent être fermées.
Ces vannes sont toujours faites avec des alliages de très bonne qualité. Les tailles
communes font 1” ou 1” ½ de diamètre extérieur. Un verrou empêche que la vanne
ne sorte de leur mandrin. Les vannes peuvent être remplacées par des bouchons
pleins (dummy valves) pour certaines applications telles que le test du tubing.
− les vannes pilotées par la pression du casing (casing operated valves - COV)
sensibles à la pression dans le casing ou la pression amont (upstream
pressure). Elles sont aussi dénommées ‘pressure operated valves’’.
Les vannes opérées par le casing sont faciles à commander car la pression
annulaire est bien connue et facile à contrôler. Ce n’est pas le cas des vannes
opérées par la pression du tubing car il est difficile d’estimer la pression au droit des
vannes et d’agir sur elle. Ceci est la raison principale de la popularité des COV et de
son emploi fréquent. De plus, une conception avec des vannes ‘tubing’ TOV
nécessite plus de vannes pour atteindre le point d’injection final.
Il faut se souvenir que le type de vannes utilisées et leurs réglages peuvent être
facilement modifiés par une opération au câble. Par contre, la profondeur des
mandrins est définitive.
Fo = Pc . ( Ab – Ap) + Pt . Ap
(on notera que cette force est une constante tant que la température reste
constante)
C/ Ouverture de la vanne
La vanne s’ouvrira quand les pressions Fo et Fc seront égales. A ce moment, la
pression du casing est appelée Pcvo, pression à laquelle la vanne s’ouvre (casing
pressure when valve opens).
Fo = Pc . ( Ab – Ap) + Pt . Ap
Fc = Pb . Ab
Fo = Fc donne la formule
TE = TEF * Pt
TE est appelé effet tubing (en bar ou psi) et est égal à TEF*Pt
(on notera que cette force est une constante tant que la température reste
constante).
Par exemple, une vanne avec un TEF de 0.11, une pression de soufflet Pb = 700
psi et une pression de tubing Pt = 500 psi aura une fourchette de :
Ap = diamètre de l’orifice
Les vannes ‘tubing operated’ sont sensibles à la pression de l'effluent (la pression
du tubing). Cependant, il sera démontré dans les paragraphes suivants que la
pression en amont (la pression du casing) a un petit effet sur l'ouverture de la vanne
et aucun sur la pression de fermeture. Quand la pression du tubing atteint la
pression d'ouverture, le soufflet se comprime, tire sur la bille de fermeture et la
décolle de son siège ce qui permet au gaz de s'écouler au travers de l'orifice.
L'écriture des équations montrera que la vanne réagit différemment suivant sa
position, ouverte ou fermée, avec des systèmes de forces différents.
Pt (Ab – Ap)
− la pression du casing Pc agit contre la
surface de l’orifice. Sa valeur est :
Pc . Ap
C/ Ouverture de la vanne
Ab Ap
Ptvo = Pb + St − Pcvo Ab
Ab − Ap Ab − Ap
(1)
En utilisant R = Ap / Ab
Ptvc = Pb + St (1 – R)
La force pour fermer la vanne ne dépend que de la pression du tubing.
− le volume de gaz injecté correspond aux besoins du puits (si le tarage a été
bien fait et si les paramètres du puits sont bien connus)
− adaptée au gas-lift double (dual gas-lift)
− insensible à la température
Inconvénients :
Les mandrins sont parfois équipés d’un déflecteur de gaz constitué d’un matériau
très dur pour éviter l’érosion de la paroi interne du casing par le gaz injecté.
− la vanne de gas-lift est installée dans un banc de test (test rack) comme le
montre la figure 3.4. L’équation d’ouverture ci-dessus, appliquée au banc de
test se modifie avec Pcvo = Potr, Pb = Pbst et Ptvo = 0 et s’écrit :
Nous avons ainsi une équation entre Pbst, (pression du soufflet à la température de
surface - bellow pressure at surface temperature) et Potr (pression d’ouverture de la
vanne à appliquer au banc de test - test rack pressure to open the valve).
Pbst = Pb * Ct (3)
Pbst = Ct . Pb (3)
Cette nouvelle équation nous permet de calculer la pression au banc de test (test
rack pressure) à appliquer à l’entrée gaz pour ajuster la pression d’azote dans le
soufflet, Pcvo and Ptvo étant données par les calculs gas-lift.
Le soufflet est préchargé à une valeur supérieure à Pbst et la valeur de Potr est
appliquée à l’extérieur du soufflet. Le soufflet est ensuite purgé lentement jusqu’au
décollement de la bille.
Pc = Pcvc - ∆Pc
1
Ptvo = Ptro = Pb + St
1− R
A noter que la pression dans le soufflet est ajustée pour tenir compte des
changements de température entre le fond et la surface en utilisant le coefficient Ct
Pbst = (Pb.Ct)
La pose et la dépose des vannes se font au câble et l’opérateur doit posséder une
bonne expérience pour bien sentir en surface ce qui se passe au fond. De nos jours,
les outils destinés à intervenir dans les poches latérales sont très performants, ce
qui permet d’équiper de mandrins des puits très déviés (jusqu’à 60°). Certaines
vannes ne sont pas récupérables au câble, en particulier dans les puits avec petit
tubing (macaroni) concentrique pour injection de gaz.
Dans les puits équipés d’un tubing de gros diamètre, de 4’’ ½ à 7’’, il est possible
d’adapter la complétion au gas-lift sans faire de reprise (work over). Pour cela, le
tubing est perforé à différentes cotes étagées comme sont étagés les mandrins de
gas-lift. Des chemises (pack off) équipées de vannes de gas-lift viennent ensuite
couvrir chaque trou en faisant étanchéité (voir annexe 12e). Elles sont posées au
câble électrique et peuvent être remontées au câble lisse (slick line). Le gaz est
injecté dans l’annulaire.
Cette solution se rencontre en général dans des puits où le gas-lift n’a pas été prévu
à la fin du forage du puits et la pose d’un tube concentrique est un moyen simple et
peu coûteux d’activer le puits. Le ‘macaroni’ est en général descendu avec une
unité de snubbing, avec ou sans pression dans le puits.
Dans tous ces puits, le puits produit dans le tubing initial et non pas dans le casing.
Comme pour le gas-lift direct, les vannes de gas-lift sont récupérables au câble sauf
pour les diamètres inférieurs à 2’’ 7/8.
Dans des puits où les vannes de décharge sont inutiles (single point), il est très
économique de dérouler un coil tubing dans la complétion initiale, de le couper en
surface et de le poser dans un adaptateur de la tête de puits.
Des vannes de sécurité de sub surface existent pour ce genre de complétions mais
elles compliquent considérablement la mise en place du tube concentrique.
Le gas-lift double est donc assez rare sauf pour des champs où du gaz à haute
pression est disponible, autorisant du ‘single point’ sans vannes de décharge.
Le gaz est injecté dans un tubing alors que le second produit le réservoir. Ce genre
de complétion est utilisé lorsque le gaz disponible n’est pas autorisé à entrer en
contact avec le casing. Par exemple, si le filetage du casing n’est pas étanche au
gaz (gas tight).
Il est possible qu’une installation mal conçue ou pour laquelle des paramètres importants ont
changé, se mette à fonctionner par injection de gaz par une vanne de décharge. Cette vanne
est alors la vanne opératrice et les vannes plus profondes deviennent inutiles. Si le
fonctionnement est correct, sans phénomène de battement, il n’est pas nécessaire de
rencontrer la vanne pour la modifier ou poser un simple orifice.
Les lignes suivantes sont à dessiner (voir Figure 4.1 : Conception graphique avec
vannes CO) :
− gradient du fluide du tubing : C’est une ligne droite. Pour la tracer, nous
connaissons la pression du réservoir Pr, sa cote Lperf (point 3460 psi – 9000 ft)
et le niveau statique du fluide (point 0 psi – 1000 ft).
− gradient du gaz dans l’annulaire : Pour dessiner cette ligne, il est nécessaire
de faire quelques calculs ou d’utiliser un graphe. L’annexe 5h explique
comment trouver la pression à une profondeur donnée connaissant la pression
en tête et la densité du gaz. Dans notre exemple, le gradient gaz commence à
Pw=1200 psi en surface (point 1200 psi – 0 ft) et atteint 1440 psi à la cote du
packer (point 1440 psi - 8200 ft). De même, nous connaissons la pression du
gaz au démarrage (kick off gas pressure), qui est Pko=1440 psi et qui
correspond à une pression de 1680 psi au packer. Les pertes de charges
annulaires du gaz injecté seront considérées comme nulles car très faibles.
500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 Pressure (psi) 0 25 50 75 100 Temperature °C
_
_ PC1 = 1312 psi
_ PC2 = 1154 psi
_ TUBING PC3 = 1075 psi
1000 __ PRESSURE
_ WITH MAX
_ GLR
_ KICK OFF PRESSURE, Pko=1440 psi
_
2000 __ OPERATING PRESSURE, Pw=1200psi
_ 50 psi
_ DESIGN PRESSURE, (Pw-50) psi
_
_
3000 __
_
_ 50 psi
_
_
Pcvo1=1590 psi
4000 Pt mini=720psi
_
_ 4550 1040 VANNE 1 68 °C
_
_ Y X' X
5000 __
_
Tracer la courbe de gradient pour une pression en tête nulle est un exercice simple.
Avec une pression non nulle, ce travail demande de la pratique et de la précision.
L’annexe 8 explique comment obtenir une courbe de gradient pour n’importe quelle
pression en tête de puits. Dans notre exemple, la quantité de gaz est illimitée. Le
gradient de pression dans le tubing est presque une ligne droite et proche de la
verticale.
Pour tenir compte des 50 psi minimum de chute de pression à observer au travers
de la vanne, un nouveau gradient casing est tracé, parallèle à l’initial et décallé de
moins 50 psi. Le point X’ est la cote de la première vanne, Lv1= 4550 pieds.
Sous la vanne 1, nous supposons que seule de l’eau s’écoule et le gradient est
inchangé (0,1 gk/cm2/m = 0,433 psi/ft). Il est possible de déterminer la pression
d’écoulement au fond (Pwf=2620 psi) ainsi que la production instantanée en
connaissant l’IP (2.5 blpd/psi).
Pc = Pcvc - ∆Pc
Pc = 1540 - ∆Pc
Comme pour la vanne 1, nous supposons que seulement de l’eau est produite et le
gradient est inchangé (.433 psi/ft). La pression d’écoulement peut être déterminée
(2200 psi) et la production peut être calculée en connaissant l’IP (2.5 blpd/psi).
Les calculs faits pour la vanne 1 sont à répéter pour la seconde vanne.
− un volume de 3150 blpd sera produit et nous devons injecter 3.15 MMscf/jour.
La pression amont est de 1330 psi et la pression aval de 860 psi. Un orifice de
20/64 ème de pouce est suffisant.
− le TEF pour cette vanne équipée d’une duse de 20/64 ème est de 11 %. Ce
facteur multiplié par la pression du tubing (860 psi) donne l’effet tubing, 95 psi.
− pour une température de 73°C à la vanne, Ct is 0.84
− pression au banc de tarage :
− Potr = (Pcvo + Ptvo. Kc) * Ct
− Potr = (1330 + 860*0.11) * 0.84 = 1197 psi
− pression casing à la fermeture de la vanne :
− Pc = Potr / (1 + Kc) * Ct - ∆Pc
− Pc = 1197 / (1 + 0.11) * 0,84 - ∆Pc
Pc = 1238 - ∆Pc
La dernière vanne n’est qu’un orifice sans soufflet avec les caractéristiques
suivantes :
Cette pression est pour un GLR naturel donné (voir les données en annexe 10 =>
GORn = 25 Mscf / barril et WOR = 1 donnent un GLRn de 12.5 Mscf / barril).
Cette ligne reportée sur le graphe ‘pression – profondeur’ coupe le gradient gaz
d’opération. Ce point vers 7800 psi est la profondeur théorique de la dernière vanne.
Cependant, nous devons avoir au moins 100 psi entre la pression d’écoulement
dans le tubing et la pression du gaz dans le casing. La vanne sera donc plus haute,
nous obtenons 7300 pieds.
Pwhf + 0,25 Pc PLOT PRESSURE - DEPTH PLOT TEMPERATURE - DEPTH
1200 psi
500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 Pressure (psi) 0 25 50 75 100 Temperature °C
_
_
_
_
1000 __
_
_
_ KICK OFF PRESSURE
_
2000 __ OPERATING PRESSURE
_
_
_
_
3000 __
_ Pression
_ tubing
_ au GLR max
pour
_ 4000 blpd Transfert
4000 __ Point
_
_ Ptcv
_ 4650 X vanne1 68 °C
_
5000 __
_
_ 5400 KILL vanne2 73 °C
_ 50 psi FLUID
_ GRADIENT
6000 _ 6000 vanne 3 75 °C
Nous supposons que sous la vanne la production est de 100% d’eau et le gradient
de pression est inchangé (0,1 kg/m2/m = 0.433 psi/ft).
La taille des orifices sera calculée pour chaque vanne en accordance avec :
Pb = Ptcv – St(1-R)
et Ptro = {Pb . Ct / 1 – R} + St
Les COV sont opérées par la pression du gaz qui est une grandeur bien
connue en surface et dans le puits, en outre, elle est facile à contrôler.
B. Les TOV peuvent permettre des économies de gaz si elles sont bien tarées :
si la pression du tubing vient à changer, le débit de gaz s’ajuste pour revenir
au point optimum.
Avec une COV, le débit gaz est stable si le débit du réservoir est stable.
C. Le volume de gaz qui peut être injecté au travers d’une TOV est plus faible
que celui d’une COV.
D. Les puits équipés de TOV n’ont pas besoin de contrôle en surface sur
l’arrivée gaz ce qui limite les risques de pannes.
F. Les puits avec TOV nécessitent plus de vannes dans les puits ce qui rend
les complétions et les opérations au câble un peu plus complexes.
H. Les TOV peuvent être descendues sans charger les soufflets à l’azote ce qui
permet aux vannes de ne pas être sensibles à la température.
J. Les TOV sont capables de réguler le flot de chacun des tubings d’une
complétion double (voir point B ci-dessus).
L’une des grandes forces des ordinateurs est de pouvoir faire des études de
sensibilité qui consiste à entrer plusieurs valeurs pour une même donnée. Les
résultats obtenus montreront comment optimiser certains paramètres pour avoir une
installation plus performante. La pression tubing en tête de puits est souvent utilisée
pour ce genre d’études et en quelques secondes, le programme calcule le gain de
production ou de gaz injecté pour les différentes valeurs proposées. Un tel travail
effectué à la main est presque impensable. Là encore, la connaissance de la théorie
du gas-lift est indispensable pour apprécier les résultats.
Certains logiciels optimisent la répartition du gaz entre les puits et permettent une
production optimum de l’ensemble du champ. Pour faire ce travail, chaque puits est
étudié et une courbe de rendement du gaz est tracée. Les collectes, pipelines et
autres installations de surface sont simulés pour tenir compte des pressions en tête
de puits qui sont des paramètres déterminants. Le gaz est distribué en fonction de
son efficacité potentielle dans chaque puits mais aussi en fonction des variations de
pressions qu’il génère dans les installations de surface. Pour obtenir de bons
résultats, il est indispensable, de bien connaître les données des puits et d’avoir des
réservoirs stables, sans variations brusques des saturations en eau, en gaz ou des
IP.
Le prix d’un logiciel de gas-lift est rapidement amorti par les gains de production,
l’économie de temps et la qualité du travail recueilli.
− précision des courbes de gradients tubing en di-phasique. Les calculs sont faits
avec des paramètres exacts et non pas avec des paramètres approchés
comme cela se fait avec des livres de courbes. L’ordinateur peut faire les
calculs pour un tubing de 3,89’’ pouces d’ID, 45% de WLR, une eau de densité
de 1,09, une déviation de 37°, etc. Malgré le grand nombre de recueils, cette
courbe n’existera pas sur le papier, il faudrait travailler avec une courbe
approximative.
De plus, l’ordinateur propose un grand nombre de corrélations et il est possible
de choisir celle qui semble être la mieux adaptée à nos conditions. De la même
manière, si un test de production avec mesures de la pression fond en
écoulement est disponible, le programme peut comparer ces données avec les
corrélations qu’il possède en mémoire et proposer la plus proche.
− le logiciel accepte deux ou trois valeurs pour certaines données telles que la
pression en tête, la pression du gisement, l’IP ou la pression gaz disponible.
Pour chacune de ces valeurs, tous les calculs sont refaits ce qui rend possible
une étude de sensibilité.
− si le concepteur n’est pas satisfait des résultats, il peut en quelques minutes
revoir ses données et refaire l’ensemble des calculs. Avec une étude manuelle,
changer une valeur signifie en général, refaire tout le travail comme par
exemple changer la pression d’injection du gaz.
Malgré toute sa puissance, un système informatique ne nous dispense pas
d’effectuer deux petits travaux qui demandent un minimum de formation et qui
valorisent le travail du concepteur.
− collecter avec le plus grand soin toutes les données du puits et les saisir avec
précaution. Si des erreurs sont faites par l’opérateur, l’ordinateur ne saura le
signaler sauf cas particuliers. En effet, certaines erreurs peuvent déclencher
une alarme dans les logiciels bien conçus, par exemple, une densité anormale
de 1,2 pour du pétrole ou une profondeur de 13 000 mètres (erreur courante
quand des pieds et des mètres sont mélangés).
− dessiner rapidement le graphe ‘profondeurs – pressions’ pour estimer les
résultats.
L’annexe 13 donne un exemple de listing produit par un logiciel de gas-lift.
En fait, la plupart des installations de gas-lift sont en circuit fermé car il est assez
rare de posséder un champ à gaz haute pression près d’un champ à huile.
L’énergie nécessaire à la compression du gaz est très souvent fournie par des
moteurs fonctionnant avec le gaz des puits. En général, le système est autonome
car le gaz additionnel provenant de la formation compense le gaz brûlé.
Après séparation, le gaz doit être recomprimé pour être exporté ou ré-injecté dans
les puits. On notera que certains opérateurs décident de faire du gas-lift HP sans
posséder de champ à gaz haute pression. L’investissement d’une station coûteuse
(de l’ordre de 2 500 psi en sortie) est compensé par les avantages cités ci-dessus.
Quand les pressions à la vanne, du gaz annulaire et du fluide produit sont proches,
il devient impossible de créer des chutes de pressions du côté gaz et les vannes TO
sont à utiliser. Rappelons que la plupart des vannes TO sont insensibles à la
température qui est un paramètre très fluctuant dans les gros débits.
Ensuite, les mandrins de la zone la moins bonne doivent se situer un peu au-dessus
de ceux de la zone la meilleure.
Une autre difficulté réside dans l’impossibilité de régler les volumes de gaz injecté
dans chacun des tubings par action sur la duse de surface. Le partage du gaz entre
les deux tubes est fait par les vannes opératrices en font de puits dont le choix et le
tarage sont très délicats. Ce partage doit fonctionner au début de la mise en service
du puits mais aussi dans le temps quand les paramètres du réservoir évolueront
(pression de gisement, WOR, BSW, etc). Il est courant dans ce type de conception
que l’un des tubings reçoive de plus en plus de gaz au dépend de l’autre. Il en
résulte d’une part, une réduction de la production du tube sous alimenté et d’autre
part, une perte d’efficacité du tube sur alimenté.
Prenons par exemple, un puits équipé d’une duse fixe sur chaque tubing, si la
pression d’écoulement d’un tubing baisse, le débit de gaz injecté augmente.
L’arrivée de gaz supplémentaire fait à nouveau chuter la pression d’écoulement de
ce tubing, ce qui amène une nouvelle augmentation du débit de gaz. Le système ne
se stabilisera que lorsque la capacité maximale du tubing sera atteinte avec une
consommation de gaz probablement bien plus élevée que nécessaire. Le puits ne
fonctionnera pas à son GLR optimum mais à son GLR maximum.
La production de ces puits est médiocre, de l’ordre de 300 barils / jour dans un
tubing 3 ½. Néanmoins, cette production est souvent très appréciée du point de vue
économique car concerne de vieux puits financièrement amortis et ces barils
additionnels ont une forte valeur ajoutée.
La chambre peut être constituée par l’espace compris entre deux packers ancrés
au-dessus des perforations ou par un tube de gros diamètre (annexe 11b). L’effluent
entre dans la chambre au travers d’un clapet anti-retour (standing valve) et remplit
la chambre et le tubing. Une vanne de purge permet l’évacuation du gaz piégé dans
la chambre.
Mesures des volumes de gaz : Le suivi des volumes de gaz injectés sert à
déterminer l’efficacité de l’installation. Le volume total de gaz produit est mesuré au
séparateur et le volume produit par la formation est obtenu par soustraction du
volume de gaz injecté.
1.- .Collectes et lignes mal conçues : coudes, diamètres trop petits, etc.
6.-. Restrictions sur la ligne gaz provoquant une faible pression d’injection et de
petits volumes injectés
7.-. Ecart insuffisant en tête de puits entre la pression tubing et la pression du gaz
injecté.
Tests de production pour déterminer les productions d’huile et de gaz : Les tests
de production des puits permettent de déterminer l’efficacité d’un puits en gas-lift en
étudiant les volumes produits et les volumes injectés.
Enfin, un test de production précis jumelé avec des mesures de pressions dans le
puits permet de calculer l’indice de productivité du puits (IP).
Son désavantage est qu’il nécessite une source d’énergie pour actionner l’horloge
et un grand nombre d’équipements.(annexes). Il n’est pas recommandé pour les
systèmes où plusieurs puits proches peuvent s’ouvrir simultanément et faire chuter
la pression d’alimentation du gaz.
Contrôle par duse de surface : Le seul équipement nécessaire pour utiliser cette
méthode est une duse variable. Le contrôle de l’injection est assuré en changeant la
taille de la duse. Les grandes tailles augmentent la fréquence des cycles
d’activation alors que les petites la diminuent. Aussi bien les vannes ‘tubing’ ou
‘casing operated’ peuvent être utilisées avec cette méthode. Cependant, si des
vannes ‘casing operated’ sont utilisées, elles doivent être d’un type non équilibré et
conçues pour la méthode d’injection par duse de surface.
Il importe pour que le démarrage soit un succès que les conditions initiales utilisées
durant les calculs soient celles du démarrage. Prenons un exemple courant : un
puits plein de saumure a un niveau liquide à 300 mètres sous le sol. Le fluide
annulaire qui passe dans le tubing était sensé provoquer des pertes dans le
réservoir et garder le niveau liquide à la même cote. Or, la formation est colmatée et
le niveau remonte dans le tubing en faisant augmenter la pression tubing à la
vanne. La pression annulaire ne sera jamais assez forte pour atteindre la première
vanne.
Pour éviter cela, un fluide propre doit être circulé dans le puits avant la pose des
vannes. Auparavant, le casing aura été nettoyé et gratté avant la descente de la
complétion. D’une manière générale, toutes les conduites du gas-lift doivent être
propres. Les dépôts et plaques de rouille qui habillent les tuyaux et casings anciens
sont de véritables dangers pour les vannes.
La pression du casing doit croître très lentement pour limiter la vitesse du fluide
dans les vannes. Si la pression gaz était appliquée subitement sur le casing, une
pression différentielle proche de la pression du circuit gaz apparaîtrait au travers
des vannes de gas-lift et le fort débit de liquide endommagerait les sièges.
4. - Augmenter le débit gaz de 100 psi toutes les 10 minutes jusqu’à ce que
la première vanne soit découverte
La durée de la phase de décharge est plus longue avec un contrôle par duse que
par un contrôleur mécanique de surface.
Les outils donnés ci-dessous, sont des aides précieuses pour la détection de
mauvais fonctionnement :
Sur la pression du tubing, surveiller si les pics sont larges ou étroits et si la pression
retourne bien sur la ligne de pression normale.
Dans la plupart des installations, un pic étroit et haut indique une bonne
intermittence avec de longs bouchons de liquide plutôt qu’un percement du gaz au
travers du liquide ou des bouchons di-phasiques.
Un pic petit et étroit signale que le bouchon de liquide est trop court dès le début de
sa montée vers la surface. Ceci peut être dû à une basse pression de fond ou à une
fréquence trop élevée des cycles d’injection.
Un pic large peut signaler une pression en tête du tubing excessive dont les causes
sont multiples : restrictions, paraffine, etc. Il peut aussi être dû à un bouchon de
liquide trop long ou envahi par le gaz.
En général, les pics hauts et larges sont dus à une pression en tête trop élevée et
les petits à un bouchon de liquide aéré ou à une émulsion.
Il importe de ne pas négliger l’aide précieuse que peut apporter les mesures de
températures dans l’analyse d’une installation. Elles peuvent, par exemple,
facilement indiquer des fuites de vannes.
Les mesures de sub surface sont parfois indispensables pour localiser la vanne
opératrice d’un gas-lift intermittent. Pour les réaliser, il faut positionner les capteurs
sous chaque vanne à tour de rôle durant au moins un cycle complet.
Pour localiser une vanne fuyarde, le même programme de mesures est à mettre en
œuvre mais dans ce cas, des mesures de températures sont souvent plus utilisées
plus probantes.
Mauvais fonctionnements
Vanne coincée ouverte. Quand une vanne est coincée en position ouverte, le
tubing doit être fermé et la pression du casing doit être augmentée à une valeur
supérieure à la pression d’ouverture de la vanne. La pression du tubing est alors
réduite le plus rapidement possible, par exemple en le purgeant à l’atmosphère.
Ceci crée une forte pression différentielle au travers de la vanne et peut éliminer des
débris encombrant la vanne.
débit 1 bbls/day = 0,006625 m3/ hour débit 1 m3/ hour = 150,94 bbls/day
1 bbls/day = 0,159 m3/ day 1 m3/ day = 6,29 bbls/day
1 cft/day = 0,02832 m3/ day 1 m3/ day = 35,314 cft/day
densité 1 lbs/ gal = 8,3370 kg/ dm3 densité 1 kg/ dm3 = 0,12 lbs/ gal
API° = (141.5/ sp. Gr.) - 131.5 sp. Grav. = 141.5/ (131.5 + sp. Gr)
gradient 1 sp. Grav. = 0,4335 psi/ft gradient 1 sp. Grav. = 0,10 kg/cm2/m
flotaison buoy. Factor = (7,851 -sp. Gr) / 7,851 flotaison buoy. Factor = (7,851 -sp. Gr) / 7,851
GOR / GLR 1 ft3 / bbl = 0,1781 m3/m3 GOR / GLR 1 m3/m3 = 5,615 ft3 / bbl
débit 6000 bbls/ day = 8,020 ft/s débit 10 l/s = 249,525 cm/s
surface 7 in2 (flowing speed) surface 40 cm2 (flowing speed)
Les formules utilisées dans les manuels de gas-lift utilisent de nombreux symboles. Chaque
lettre possède une signification et avec un peu d’habitude, il est possible de comprendre la
signification du codage.
Une certaine logique est utilisée mais elle n’est pas toujours facile à appliquer. Les
principales règles sont données ci-dessous :
A : Surface (Area)
G : Gradient (Gradiant)
L : Profondeur (Depth)
P : Pression (Pressure)
Q : Quantité (Quantity)
T : Température (Temperature)
Deuxième lettre : pour les surfaces, profondeurs, pressions et températures, cette lettre
donne l’endroit où le paramètre s’applique :
c : dans le casing
p : à l’orifice (port)
perf : perforation
r : au réservoir (reservoir)
t : dans le tubing
g : gaz (gas)
De plus, un chiffre peut apparaître pour donner la position de la vanne concernée. La vanne
la plus haute, est la vanne 1.
Par exemple, Lv1 est la profondeur de la vanne 1, Ptv3 est la pression tubing de la vanne 3,
etc.
CEF Facteur d’effet de casing pour les TOV (Casing effect factor)
GLR Ratio d’une quantité de gaz sur une quantité de liquide (Gas liquid ratio)
GLRi GLR injecté : Ratio du gaz injecté sur le liquide produit (Injected Gas GLR)
GLRn GLR nature l : Ratio du gaz de formation produit sur le liquide produit (natural
GLR)
GLRt GLR total : Ratio du gaz total (injecté + naturel) sur le liquide produit, huile eau
(total GLR)
GOR Ratio d’une quantité de gaz sur une quantité d’huile (Gas oil ratio)
GORi GOR injecté : Ratio du gaz injecté sur l’huile produite (Injected Gas GOR)
GORn GOR naturel : Ratio du gaz de formation produit sur l’huile produite (natural
GOR)
GORt GOR total : Ratio du gaz total (injecté + formation) sur l’huile (total GOR)
Kc Voir TEF
Pwhs Pression en tête, puits fermé (Shut in well head tubing pressure)
Qg Débit du gaz aux conditions standards (Gas flow rate at standart conditions)
TEF Facteur d’effet tubing pour les vannes COV (Tubing effect factor)
Tset Température surface des vannes durant le tarage (Valve setting temperature
at surface)
WOR Ratio de l’eau produite sur l’huile produite (Water oil ratio)
Densité API (Gravity) Densité API. Densité d’un pétrole mesurée suivant une méthode
recommandée par l’API.
Back Pressure Contre pression. C’est une pression contre laquelle l’effluent doit
lutter. Par exemple, la pression en tête de puits. Le flot voit une
pression s’opposer à lui.
Christmas Tree Arbre de Noël. Ensemble des vannes, duses, capteurs, etc., installés
au sommet du tubing pour contrôler le flot produit.
Continuous Flow Flot continu. Opération de gas-lift dans laquelle du gaz est injecté en
fond de puits en continu par un conduit alors que le réservoir produit
par un autre conduit.
Flow Line Collecte. Pipeline de surface dans lequel est déplacé l’effluent
produit jusqu’à la station de traitement et de stockage.
Gas Liquid Ratio (GLR) Ratio du gaz sur le liquide. Quantité de gaz ramené aux conditions
standards produit avec un mètre cube de liquide (huile plus eau).
L’unité est souvent des m3/ m3.
Gas Oil Ratio (GOR) Ratio du gaz sur l’huile. Quantité de gaz ramené aux conditions
standards produit avec un mètre cube d’huile. L’unité est souvent des
m3/ m3.
RECUPERATION ASSISTEE PAR GAS-LIFT Annexe 3 67/150
Gradient Gradient. Changement de pression par unité de profondeur.
Intermittent Flow Flot intermittent. Opération de gas-lift dans laquelle du gaz est
injecté d’une manière intermittente en fond de puits par dans un
conduit alors que le réservoir produit par un autre conduit
périodiquement après chaque injection de gaz.
Kick Off Pressure Pression de démarrage. Pression de gaz d’injection disponible pour
décharger les fluides d’un puits en gas-lift.
Kick A Well Off Démarrer un puits. Phases de décharge d’un puits en gas-lift ou les
fluides de complétion sont éliminés et mise en production.
Load Fluid Fluide de contrôle. Liquide utilisé pour contrôler un puits avant de
remonter un tubing, c’est en général une saumure alourdie.
Macaroni String Macaroni. Tubing de très petit diamètre descendu dans le tubing de
production pour circuler des fluides ou injecter du gaz.
Static Bottom Hole Pression statique en fond de puits. Pression de la formation après
Pressure fermeture du puits.
Static Fluid Level Niveau liquide en statique. Profondeur de l’interface liquide – gaz.
Nom du puits
Champ
Localité
fiche rédigée par
RESERVOIR
Profondeur Toit vertical
Milieu perf. Vertical
Pression Statique
PI Valeur
GAZ INJECTE
Pression en opération
Pression au démarrage
Densité
Volume disponible
Température en tête
PRODUCTION EXPEREE
Débit liquide expéré
Pression en tête
La conception d’une installation ‘gas-lift’ demande l’emploi des règles de base de la physique
des gaz et des liquides. Le but de cette annexe est de rappeler quelques lois et de donner
quelques exemples numériques.
G. Viscosité
Pa = Pg + 14.696
Pr = 150 psig
B.1 La loi générale des gaz dit que le volume d’une masse donnée de gaz est
inversement proportionnel avec sa pression absolue et directement proportionnel à sa
température absolue.
P1 P
V1 * = V2 * 2
T1 T2
P P
Z1 v 1 * 1 = Z 2 v 2 2
T1 T2
Le facteur Z peut être défini comme étant le rapport du volume occupé par un gaz aux
conditions de pression et de température au volume qu’il occuperait s’il était un gaz parfait.
P*V = n*R*T
B.2 Correction de température : quand le volume d’un gaz parfait est constant, nous
pouvons écrire :
P1 * T1 = P2 * T2
Quand un soufflet de vanne est chargé à l’azote (qui est assimilé à un gaz parfait), il existe
une relation entre les conditions de surface et les conditions fond :
Ps * Ts = Pf * Tf
et
Ps = Pf * (Tf / Ts)
Tf / Ts est une correction de température Ct où Tf et Ts sont en degrés absolus, degrés
Rankine, °R
Ct =
[(1.8 * Ts ) + 492]
[(1.8 * Tf ) + 492]
Par exemple si Ts = 18 °C et Tf = 68 °c , Ct 0.85
Certains logiciels peuvent faire ces calculs très facilement alors qu’à la main, le travail
est très long et moins précis.
Un moyen simple et suffisamment précis pour faire ces calculs de duse est d’utiliser une
courbe semblable à celle donnée ci-après.
− Il est intéressant de se souvenir que le débit au travers d’un orifice n’est plus
indépendant de la pression avale quand :
Le point de bulle d’un gaz est la pression à laquelle il se libère de l’huile dans laquelle il
était dissout et où il devient un gaz libre.
D.2 GOR
Dans un puits en gas-lift, le gaz présent dans les séparateurs peut avoir deux origines : soit
injecté pour activer le puits, soit produit par la formation.
GLR naturel, GLRn = débit du gaz de la formation/ débit liquide (huile + eau)
GLR total, Total GLRt = gaz au séparateur / débit liquide (huile + eau)
La formule de base pour calculer la densité ou le gradient d’un mélange d’huile et d’eau est :
En débit, cette formule devient moins précise car il y a glissement de l’huile par rapport au
gaz.
Exemple : Un puits produit 1000 B/D d’un fluide composé de 25% d’huile et de 75% d’eau.
La densité de l’eau est de 1.05, celle de l’huile 0.85 (35° API). Quelle est la densité et le
gradient du mélange ?
Un moyen simple de calculer le gradient d’un liquide consiste à prendre le gradient de l’eau
pure 0.433 psi/ ft et de le multiplier par la densité du fluide concerné.
Le ‘oil formation volume factor’ Bo est défini comme le volume de fluide du réservoir
nécessaire pour produire un volume d’huile aux conditions standards.
G. Viscosité
Facteurs de conversions :
La pression d’une colonne de gaz augmente avec la profondeur sous l’effet du propre poids
du gaz. L’augmentation (ou gradient) de pression varie avec la pression du gaz car la
densité du gaz comprimé est fonction de la pression. L’équation pour la pression d’une
colonne de gaz est :
Pw = Pwh * e ^ ( G * L / (53.34*T*Z) )
où :
Pw = est la pression du gaz à la profondeur, psia
Pwh = la pression du gaz en surface, psia
G= la densité du gaz (Air = 1.0)
L= la profondeur, en pieds.
T= la température moyenne, en °R
Z= le facteur de compressibilité pour la pression moyenne et la température
moyenne du gaz.
La solution à cette équation est par itération étant donné que la pression à la profondeur est
nécessaire pour déterminer le facteur Z qui lui-même est utilisé pour le calcul de la pression.
Les courbes de gradients de gaz page suivante sont construites à partir de l’équation ci-
dessus.
Des courbes pour tubing de diamètre intérieur 4’’ sont données ci-après.
Si l’on veut connaître la pression du tubing à 6000 pieds avec un GLRt de 200 scf/ bbls, il
faut tracer une ligne de la profondeur 6000 ft jusqu’à intercepter la courbe GLR = 200 (ligne
1). Puits de cette courbe, une deuxième ligne doit être tracer depuis le point d’interception
vers l’axe des X (pressions) (ligne 2). La lecture est de 1120 psi.
Lorsque la pression en tête de puits est différente de la valeur utilisée par l’éditeur des
courbes de gradients, il est possible de faire une correction pour tenir compte de cette
différence.
Cherchons par exemple, la pression en débit au fond pour un GLTt de 100 scf/ bbls et une
pression en tête de 560 psi en utilisant les courbes de la page suivante :
B. Pour dessiner la courbe de notre puits pour nos conditions de puits, l’axe des
profondeurs doit être décalé en prenant le point (3000 ft – 0 psi) comme nouvelle origine. La
courbe peut être copiée ou redessinée sur le graphique du design du gas-lift.
VERTICAL
1 1000
2000
3000
4000
6000
8000
0.5 1000
2000
3000
4000
6000
8000
0 1000
2000
3000
4000
6000
8000
HORIZONTAL
1 3000
4000
RESERVOIR
Profondeur Toit vertical 8900 foot
Milieu perf. Vertical 9000 foot
Pression Statique 3460 psi
GAZ INJECTE
Pression en opération 1200 psi
Pression au démarrage 1440 psi
Densité 0,65 NA
Volume disponible unlimited NA
Température en tête 40 °C
PRODUCTION ESPEREE
Débit liquide espéré 5000 blpd
Pression en tête 200 psi
Position de Profon- Pression Pression Débit gaz Surface du Diamètre de la Surface TEF Effet Température à la Coefficient de Pression Pression Pression
la vanne deur casing à la minimum soufflet duse da la (Kc) Tubing vanne température d'ouverture au casing à la casing en
vanne tubing à la duse (surf. 18°C) banc de test vanne à la surface à la
vanne fermeture de la fermeture de la
Ptv*Kc vanne vanne
pieds psi psi MMscf/d in2 in / 64 in2 psi °C psi psi psi
1 4550 1590 720 2 0,77 16 0,0492 6,8 49,2 68 0,85 1398 1540 1312
2 5900 1330 860 3,15 0,77 20,00 0,0769 11,1 95,4 73 0,84 1197 1283 1154
3 6800 1350 980 4 0,77 22,00 0,0931 13,7 134,7 77 0,83 1232 1305 1075
500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 Pressure (psi) 0 25 50 75 100
_
_ TUBING PC1 = 1260 psi
_ PRESSURE PC2 = 1100 psi
_ WITH MAX PC3 = 1070 psi
1000 __ GLR
_
_
_ KICK OFF PRESSURE
_
2000 __ OPERATING PRESSURE
_ 50 psi
_ DESIGN PRESSURE
_
_
3000 __
_
_ 50 psi
_
_
X'=1540
__
_
_ 4550 1040 VALVE 1 68 °C
_
_ Y=720 X
5000 __
_
_ KILL
_ FLUID
860
_ 5900 GRADIENT VALVE 2 73 °C
6000 __
TE1
_
_
_
980
_ 6800 VALVE 3 77 °C
7000 __
1000
_ 7150 VALVE 4 78 °
_ (choke)
TE2
_
_
8000 __
_
PACKER
_
_
_
9000 __ MID PERFS 85 °C
_ 1500
_ 2200 3460
Depth 1850 2620
(foot)
__
RESERVOIR
Profondeur Toit vertical 8900 foot
Milieu perf. Vertical 9000 foot
Pression Statique 3460 psi
GAZ INJECTE
Pression en opération 1200 psi
Pression au démarrage 1440 psi
Densité 0,65 NA
Volume disponible unlimited NA
Température en tête 40 °C
PRODUCTION ESPEREE
Débit liquide espéré 4000 blpd
Pression en tête 200 psi 140 psi during unloading
500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 Pressure (psi) 0 25 50 75 100 Temperature °C
_
_
_
_
1000 __
_
_
_ KICK OFF PRESSURE
_
2000 __ OPERATING PRESSURE
_
_
_
_
3000 __
_ TUBING
_ PRESSURE
_ WITH MAX
_ GLR and Transfert
4000 __ 4000 blpd Point
_
_ Ptcv 68 °C
_ 4650
_
5000 __
_
_ 5400 KILL
_ 50 psi FLUID
_ GRADIENT 75 °C
6000 _ 6000
_
_ 6400 GAS
_ Tubing OPERATING
_ 6800 gradient PRESSURE
7000 __ 7050
_ 78 °C
_
7300
_ Gas injection GAS
_ KICK OFF
100 psi
8000 __ PRESSURE
_ PACKER
_
_
_
9000 __ MID PERFS 85 °C
_
_
Depth 1850 3460
(foot) flowing pressure static pressure
__
Position Profon- Pression Pression de GLR au point Pression du Débit de gaz Diamètre de Surface Surface 1- R température à Coefficient de Pression du Pression
de la deur casing à la fermeture à la de transfert tubing au point nécessaire la duse da la du la vanne température soufflet d'ouverture au
vanne vanne vanne de transfert duse soufflet (surf. 18°C) banc de test
1 4650 1600 980 300 1030 1200 8 0,0123 0,77 0,98 68 0,85 390 938
2 5400 1645 1050 350 1100 1400 8 0,0123 0,77 0,98 73 0,84 460 993
3 6000 1670 1100 400 1150 1600 12 0,0277 0,77 0,96 75 0,84 522 1052
4 6400 1690 1125 500 1175 2000 16 0,0492 0,77 0,94 76 0,83 563 1102
5 6800 1720 1150 600 1200 2400 18 0,0623 0,77 0,92 77 0,83 599 1142
6 7050 1735 1175 700 1225 2800 20 0,0769 0,77 0,90 78 0,83 635 1185
7 7300 1750 1170 1000 1250 4000 20 0,0769 0,77 0,90 78 0,83 630 1180
12 a : Gas-lift Direct
12 b : Gas-lift Inverse
12 c : Gas-lift Parallèle
12 d : Gas-lift Double