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Cours Finances Publiques PDF
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Plan du cours
INTRODUCTION
- Problématique
- Fiances publiques
- Fiances privées
- Les finances de l’Etat
- Les finances des Collectivités locales
- les finances des établissements et entreprises publics
I. LE BUDGET DE L’ETAT
1. Les principes budgétaires
- Le principe de l’annualité
- le principe de l’unité
- le principe de l’universalité
- le principe de la spécialité
- le principe de l’équilibre
- le principe de la sincérité
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INTRODUCTION
FINANCES PRIVÉES
FINANCES PUBLIQUES
Finances de
l’ETAT, GVT Finances Finances
Collectivités établissements
l oc al es et entreprises
publiques
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Les acteurs des Finances Publiques sont donc :
- l’Etat
- Les collectivités locales
- Les établissements et entreprises Publiques
Les finances de l’Etat sont ce qu’on appelle le Budget de l’Etat. Le budget de l’Etat
correspond à l’ensemble de ses ressources et de ses dépenses.
Les ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les
entreprises et de l’exploitation richesses naturelles s’il y a lieu.
Les dépenses correspondent à l’argent que l’État utilise pour financer l’action
publique : armée, police, justice, recherche, éducation, équipements structurants,
infrastructures…
Les finances des collectivités locales sont le budget des Collectivités Locales (CL) à
savoir le budget des régions, des provinces et des communes urbaines et rurales.
Le budget des CL correspond à l’ensemble de leurs ressources et de leurs dépenses.
L’essentiel des ressources des CL provient des taxes locales (patente, TU…) payées
par les citoyens et les entreprises et de l’exploitation de richesses locales s’il y a
lieu.
Les dépenses correspondent à l’argent que les CL utilisent pour financer leur
fonctionnement et leurs investissements : fonctionnaires, eau, électricité,
carburant…et les projets d’investissement pour le développement de leur ville ou
village…
Les finances des établissements et entreprises publics : ce sont les budgets des
établissements et entreprises sous tutelle de l’Etat (Offices, Agences, Sociétés
publiques…). Leur budget correspond à l’ensemble de leurs ressources et de leurs
dépenses. L’essentiel des ressources des établissements et entreprises publics
provient des dotations et subventions que leur transfert l’Etat et des redevances
qui leur sont payés par les usagers. Leurs dépenses correspondent à l’argent qu’ils
utilisent pour financer leur fonctionnement et leurs investissements
Ainsi, les Finances publiques concernent des flux financiers, ce qui entre et ce qui
sort des caisses de l’Etat et des autres personnes morales publics. Il s’agit donc de
l’étude de toutes les ressources et charges des personnes publiques.
Les finances publiques concernent aussi des sommes dont bénéficient des personnes
privées (traitement des fonctionnaires, subventions aux associations, marchés
publics).
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Le cours de Finances Publiques est aussi l’étude du lien entre ces phénomènes et le
citoyen, qui est aussi contribuable1. Certains contribuables ne sont pas citoyens2
(mineurs, étrangers…). Ce citoyen intervient au niveau de la recette (paye impôt) puis
en tant qu’usager au sens large du service public (bénéficie des équipements publics
réalisés par les l’Etat ou les CL avec ou sans paiement de redevance (ex : zoo, bus…)).
I. LE BUDGET DE LETAT
Le budget de l’État doit respecter quatre grands principes du droit budgétaire qui
sont : l’annualité, l’unité, l’universalité et la spécialité.
- Le principe de l’annualité
Le principe d’annualité signifie que le budget de l’État doit être voté chaque année
et que les impôts soient perçus annuellement. Au Maroc, l’exercice budgétaire
coïncide avec l’année civile : l’exécution des dépenses et des recettes doit
s’effectuer entre le 1er janvier et le 31 décembre de chaque année.
Cela signifie que le budget soit défini pour une période de douze mois allant du 1er
janvier au 31 décembre, que le Gouvernement doit adopter son budget pour l’année
suivante avant le 1er janvier.
Mais, ce n’est pas le cas dans tous les pays : si les budgets respectent généralement
le principe d’annualité, ils peuvent néanmoins avoir des dates d’application
1 Contribuable (personne qui doit contribuer aux dépenses publiques, qui paie des impôts)
2 Un citoyen est un ressortissant d’un Etat qui doit être majeur, il bénéficie des droits civiques et politiques et
doit accomplir des devoirs envers l'Etat (ex : payer les impôts, respecter les lois, remplir ses devoirs militaires,
témoigner...). La qualité de citoyen est liée à l'obtention de la nationalité par filiation, par la naturalisation ou
par option.
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différentes. Par exemple, la Grande-Bretagne, le Japon et le Canada font débuter
l’exercice budgétaire le 1er avril, et les États-Unis, le 1er octobre.
Cependant, il est apparu qu’une application trop stricte du principe d’annualité
nuisait à la souplesse nécessaire au bon fonctionnement de l’État et à la prise en
compte de la dimension pluriannuelle des politiques publiques.
En effet, les pouvoirs publics ne peuvent plus rester prisonniers de la règle de
l’annualité car un gouvernement a en principe un programme politique sur cinq ans et
il devrait pouvoir connaître les conséquences financières à moyen et long termes de
ses décisions pour conduire une politique budgétaire soutenable. Par ailleurs, le
strict respect de l’annualité budgétaire peut provoquer des comportements
dépensiers peu souhaitables. Par exemple, faute de pouvoir reporter des crédits
d’une année sur l’autre, le gestionnaire peut être incité à les consommer en
intégralité en fin d’année, surtout s’il risque, dans le cas contraire, de voir sa
dotation diminuer l’année suivante. C’est ce qui se passe dans la pratique
Dans la pratique, le principe d’annualité est donc soumis à des aménagements,
destinés à concilier continuité budgétaire et souplesse de fonctionnement de
l’État :
– une période complémentaire à l’exercice budgétaire permettait de rattacher au
début de l’exercice suivant certaines opérations de fin d’année effectuées dans le
cadre de l’exercice qui venait de s’achever ;
– il est possible de voter, en cours d’année, des lois de finances rectificatives qui
modifient la loi de finances initiale ;
– une période complémentaire à l’exercice budgétaire permet de rattacher au début
de l’exercice suivant certaines opérations de fin d’année effectuées dans le cadre
de l’exercice qui vient de s’achever ;
– le principe de continuité des exercices budgétaires permet aussi, de manière
encadrée, de reporter des crédits non consommés vers l’exercice suivant ;
– un engagement pluriannuel des dépenses d’investissement par le biais des
autorisations d’engagement est également possible, réservée aux dépenses
d’investissement (autorisations de programme).
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- Le principe de l’unité
- Le principe de l’universalité
Le principe d’universalité, selon lequel l’ensemble des recettes couvre l’ensemble des
dépenses, se décompose en deux règles :
– La règle de non-compensation, qui interdit la compensation des dépenses et des
recettes. Ainsi, il n’est pas possible de soustraire certaines dépenses de certaines
recettes (par exemple, déduire les frais de recouvrement prélevés par l’État du
montant des impositions), et de soustraire des recettes de certaines dépenses pour
ne présenter que le solde des opérations ainsi "compensées". Il existe des
dérogations applicables, par exemple, à certains comptes spéciaux. La compensation
des ressources et des dépenses permettrait en effet de dissimuler certaines
charges, ce qui nuirait à la lisibilité et à la sincérité du budget.
– La règle de non-affectation, qui interdit l’affectation d’une recette à une
dépense déterminée. Elle implique de verser toutes les recettes dans une caisse
unique où l’origine des fonds est indéterminée. Elle permet à l’autorité budgétaire
de conserver son pouvoir de décision et de gérer les fonds publics en respectant les
notions de solidarité et d’unité nationales. Elle connaît toutefois quelques
dérogations (ex : les budgets annexes ou les comptes d’affectation spéciale qui
retracent des dépenses bénéficiant d’une affectation particulière de recettes).
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- Le principe de spécialité
Dans certains pays, un cinquième principe budgétaire a été ajouté aux quatre
classiques, c’est celui de la sincérité3. C’est le cas de la France où la loi organique
relative à la loi de finances consacre un nouveau principe budgétaire. En effet, selon
l’article 32, « les lois de finance présentent de façon sincère l’ensemble des
ressources et des charges de l’État ». Ce principe de sincérité budgétaire, inspiré
du droit comptable privé, implique l’exhaustivité, la cohérence et l’exactitude des
informations financières fournies par l’État. Toutefois, son application est limitée
par la nature prévisionnelle de la loi de finance (le dernier alinéa de l’article 32
prévoit que : "leur sincérité s’apprécie compte tenu des informations disponibles et
des prévisions qui peuvent raisonnablement en découler").
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En France la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001 introduit le principe de
sincérité budgétaire
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II. PLANIFICATION ET PREVISIONS FINANCIERES
DEFICITS ?
1. LE DEFICIT PUBLIC
Depuis plus de trente ans, les dépenses budgétaires de la majorité des pays dans le
monde sont plus élevées que les ressources; il est en déficit.
Le déficit public est le fait que les comptes des Administrations Publiques (Etat,
collectivités territoriales) soient déficitaires, c'est à dire qu'il y ait plus de dépenses que
de ressources.
Pour financer son déficit, qui se creuse un peu plus chaque année, l’État est obligé
d’emprunter et donc de s’endetter.
a. DEFICIT BUDGETAIRE
Depuis plusieurs années, les dépenses de l’État sont supérieures à ses recettes. Ainsi,
le budget fait apparaître un déficit. L’accumulation de ces déficits au cours des années
constitue la dette de l’État.
Un déficit budgétaire n'est pas un signe de mauvaise gestion. Il peut être dû à une
action volontariste de l'Etat, afin de soutenir et relancer l'activité économique (par la
hausse des dépenses ou (et) la diminution des impôts). Mais une récession peut
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également aggraver le déficit du budget, car elle entraîne une baisse des recettes et
une hausse des dépenses (aides aux chômeurs par exemple).
Enjeux
L'aggravation des déficits budgétaires suite à la crise de 1973 a entraîné une très forte
hausse de la dette publique (qui est passée de 15% du PIB en 1980 à près de 60%
aujourd'hui). En conséquence de quoi, la charge de la dette (son remboursement)
s'alourdit et constitue une dépense importante pour l'Etat (14% du budget). Les critères
de convergence du traité de Maastricht limitent le déficit public à 3% du PIB ainsi que la
dette publique à 60% du PIB. Les marges de manœuvre des gouvernements sont donc
réduites notamment pour relancer l'activité économique en cas de récession.
Par contre, pour les économistes néoclassiques, le budget de l'Etat doit être équilibré
(donc neutre). Les déficits relèvent d'une mauvaise gestion et sont source d'inflation (par
la création monétaire pour financer le déficit).
Tendances
Les déficits publics se sont beaucoup accrus après la crise de 1973. La crise financière
que rencontre l'Etat providence est une réalité (vous pouvez vous reporter au cours de
Brises et à la notion d'Etat providence).
Indicateurs
Les déficits publics se mesurent par le solde du budget de l'Etat. Ce déficit peut être une
prévision (déficit voté par le parlement qui vote le projet de budget pour chaque année
à venir) ou une réalité (lors de la clôture du budget) différente de la prévision.
Mais cette mesure laisse de côté la situation des collectivités territoriales et des
organismes de sécurité socialel. On peut donc également mesurer ces déficits par le
besoin de financement des administrations qui comprennet le déficit de la Sécurité
sociale et celui , eventuel, des collectivités territoriales (communes ou Régions, par
exemple).
Erreurs Fréquentes
Ne pas confondre déficit public et déficit budgétaire. Celui-ci n'est qu'une partie du
déficit public (il faut ajouter le solde des budgets de la Sécurité Sociale et des
collectivités locales).
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Ne pas confondre déficit public ou budgétaire avec la dette de l'Etat. Si le déficit du
budget de l'Etat est comblé par l'emprunt, celui-ci fait augmenter la dette de l'Etat.
Déficit budgétaire comme politique économique KEYNES
Dans la pratique
Pour un pays, le déficit budgétaire signifie que l'Etat dépense plus qu’il ne gagne. Et
il le fait volontairement. Pourquoi alors le fait t - il ?
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b. LE DEFICIT COMMERCIAL
Les facteurs qui peuvent influencer la balance commerciale sont les suivants :
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Un échange commercial est mutuellement profitable aux partenaires, et implique un
enrichissement pour les deux ; les mots « excédent » et « déficit » sont donc
inappropriés dans la mesure où ils sous-entendent respectivement un
enrichissement et un appauvrissement. Ils sont apparus dans le cadre
du mercantilisme, doctrine selon laquelle il est préférable d'exporter des biens
(acquisition de monnaie contre des biens) plutôt que d'en importer2. Ils ont subsisté
par tradition et par persistance de la doctrine mercantiliste (notamment via
le keynésianisme).
Pour évaluer la situation d’un pays par rapport au reste du monde (évolution de
l'épargne et de l'endettement, part de capital détenue par l'étranger ou au contraire à
l'étranger…), la balance commerciale ne suffit pas : elle est une composante de
la balance courante, elle-même partie de la balance des paiements. Ainsi par
exemple un pays très touristique peut avoir une balance commerciale déficitaire et
une balance courante positive (si les dépenses des touristes payent plus que l'excès
d'importations sur les exportations).
C’est à dire lorsque les importations d’un pays dépassent ses exportations.
Pour un pays donné, une balance des paiements retrace l'ensemble des transactions
économiques entre résidents et non-résidents (le « reste du monde »). On considère
comme résidents les personnes physiques qui ont une activité économique dans un
pays depuis plus d'un an, et les entreprises dès qu'elles sont représentées dans
cette économie nationale. Comme les transactions avec les non-résidents se font
généralement en devises (monnaies acceptées par tous), on peut assimiler la
balance des paiements à un document qui retrace les entrées et les sorties de
devises dans une économie.
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1. La logique d'ensemble de la balance des paiements
Supposons une économie dont les seules transactions avec le reste du monde
pendant une période donnée sont des importations (pour un montant de 120 dans
l'unité monétaire du pays) et des exportations (100), un emprunt (80) et le
remboursement du capital emprunté antérieurement [amortissement au sens
financier] (70). La balance des paiements de cette économie se présentera selon
l'exemple du tableau 1.
Le montant des ressources est égal à celui des emplois, puisque toutes les devises
« reçues » (y compris celles qui ont été tirées des réserves) ont été utilisées à
quelque chose (y compris celles qui ont été placées en réserves). Ici, le montant des
exportations et des emprunts n'étant pas suffisant pour couvrir les emplois, il a fallu
puiser dans les réserves pour payer les non-résidents ; c'est pourquoi la variation
des réserves figure en ressources.
La première information que nous livre cette balance des paiements est donc que les
réserves diminuent ; ce qui revient à dire que la balance globale (le solde de toutes
les opérations sauf la variation des réserves) est négative (— 10). Si cette économie
dispose d'une réserve de devises importante, cette situation peut durer un certain
temps. Si les réserves s'épuisent, il faudra modifier le taux de change (s'il est fixé par
les autorités) car l […]
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venant de l’étranger et la mondialisation de l’économie se met rapidement en place.
Certains pays, comme le Maroc, la France, importent plus qu’ils n’exportent.
D’autres, comme l’Allemagne, exportent au contraire plus qu’ils n’importent.
De plus, comme le souligne très justement mon ami Jean-Pierre Chevallier, les
chiffres du déficit français avancés par les deux observateurs spécialisés, la Banque
de France (BDF) et l’Organisation de Coopération et de Développement Économique
(OCDE), varient du simple au double. Pourquoi cette énorme différence ?
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BALANCE COMMERCIALE DE L'ALLEMAGNE
L'Allemagne enregistre depuis le début des années 2000 un excédent commercial très
important : il était de 162 milliards d'euros sur douze mois entre décembre 2005 et
novembre 2006.
En 2011, les exportations de l’Allemagne, première économie européenne, ont passé
pour la première fois la barre des 1.000 milliards d'euros. L'excédent commercial
allemand s'établit ainsi à 160 milliards d'euros, un record. L'excédent commercial
de l'Allemagne s'est élargi l'an dernier, à 158 milliards d'euros contre 155 milliards
d'euros l'année précédente, à la faveur d'une hausse de 11,4% des exportations, selon
des chiffres publiés mercredi. En comparaison, la France a enregistré un déficit
commercial record de 70 milliards d'euros l'an passé.
Les exportations de la première économie européenne ont passé pour la première fois
la barre des 1.000 milliards d'euros, établissant un nouveau record à 1.060 milliards
d'euros, a indiqué l'Office fédéral des statistiques.
Mais le solde de sa balance commerciale est nettement plus avantageux que celui du
rival chinois (117 milliards d'euros). La comparaison avec la France, premier partenaire
commercial et qui a publié ses chiffres du commerce extérieur mardi, est également
clairement à l'avantage de l'Allemagne. La France affiche un large déficit commercial de
près de 70 milliards d'euros.
Si l'Allemagne a très bien vendu ses produits à l'étranger, les importations ont elles aussi
nettement augmenté (+13,2%), alors que la consommation intérieure, des ménages mais surtout
des entreprises, s'est affermie. Les importations ont elles aussi atteint un record, à 902 milliards
d'euros. La balance des paiements, solde de tous les transferts avec l'étranger, affiche pour 2011
un solde positif de 136 milliards d'euros, a précisé l'Office, en recul par rapport à 2010 (142
milliards). Pour le seul mois de décembre, l'excédent commercial est ressorti à 13,9 milliards
d'euros, en ligne avec les attentes.
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Votée en Allemagne en 2009, elle prévoit qu'à partir de 2016, le budget
fédéral ne pourra pas afficher un déficit structurel supérieur à 0,35% du PIB.
Elle s'étendra aux régions allemandes à partir de 2020.
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