Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours Assurance
Cours Assurance
Dès la plus haute antiquité, les hommes se sont réunis pour venir en aide à ceux qui étaient
frappés par le sort. Les Sumériens pratiquaient un systeme d'assistance mutuelle en cas de
perte des marchandises transportées par caravane.
On trouve également trace d'une telle pratique dans le code Hammurabi, plus ancienne
collection de lois connue, gravé sur poerre et datant du 18eme siecle av JC.
A Athènes, existaient des associations permettant le versement de secours dans certains cas
comme le décès.
Chez les Romains, on trouve également des associations intervenant lors de la survenance de
certains évènements. Citons l'association des légionnaires qui prévoyait une bourse en cas de
départ lointain aux colonies.
Mais ces formes d'assistance mutuelle ne sont pas véritablement à l'origine de l'assurance.
Le prêt à la grosse aventure a permis la naissance de l'assurance. Ce prêt était déjà pratiqué
par les Grecs et Romains. En voici le mécanisme:
- Pour le commerce maritime, les marchands avaient besoin de bcp d'argent. Ils s'adressaient à
des banquiers qui leur prêtaient les capitaux nécessaires;
Au 12e siècle, avec la reprise des échanges commerciaux le prêt à la grosse se redéveloppa et
donna lieu à des abus quant au taux d'intérêt.
Le pape Grégoire IX, par Décrétale de 1234, interdit le prêt usuraire (taux d'intérêt excessif) et
ainsi condamna le prêt à la grosse aventure.
Il fallut trouver un moyen qui permit au banquier d'être certain du remboursement de son pret.
Ainsi peu a peu , fut mis en place un systeme qui donna naissance à l'assurance maritime: des
banquiers au des groupements de commercants acceptèrent de garantir, en cas de perte, la
valeur du navire et de sa cargaison, moyennant le paiement d'une somme fixée au préalable.
L'écrit qui matérialisait ce contrat s'appelait déja une police (au sens de preuve). La promesse
de garatie etait l'assurete et la somme payée à l'avance la praemium.
On a retrouvé fort peu de contrats d'assurance de cette époque, car ils étaient cassés, c'est à
dire déchirés, une foi le voyage assuré terminé.
Le plus ancien contrat d'assurance conservé jusqu'a nos jours a été émis à Gênes, en Italie, en
1347, émise à marseille par des assureurs gênois.
Le souscripteur ou l'adhérent est la personne qui s'engage envers l'assureur par la signature
du contrat. Elle
- doit avoir une capacité à contracter
-fixe les conditions du contrat avec l'assureur
- signe le contrat
- paie les primes (ou cotisations)
c'est elle qui s'engage juridiquement envers l'assureur.
L'assuré est toute personne physique sur la tête de laquelle repose l'assurance. Son
consentement est obligatoire pour les assurances en cas de décès.
c'est sur l'assuré que repose l'évolution du contrat.
La clause bénéficiaire est révocable a tout moment par le souscripteur ou l'adhérent, sauf si le
bénéficiaire a donné son accord écrit.
Après acceptation du bénéfice, il devient impossible au souscripteur de modifier la clause
bénéficiaire et de demander des avances ou des rachats sans l'accord du bénéficiaire.
La révocation de cette clause est possible:
- si le bénéficiaire acceptant y renonce par écrit
- en cas de meurtre (ou tentative) de l'assuré par le bénéficiaire
- Lors des cas ordinaires de révocation (survenance d'un premier enfant, ingratitude notoire)
La prime est la somme d'argent que le souscripteur doit payer a l'assureur en contrepartie de
la ou des garanties prévues au contrat d'assurance qu'il a souscrit.
Il est particulièrement intéressant pour l'adhérent de faire des versements réguliers. Elle peut
être unique (le souscripteur s'acquitte de la prime en une seule foi à la souscription) libre
(Après avoir versé la première prime, le souscripteur alimente son contrat selon une
périodicité et des montants librement choisis par lui) périodique (Le souscripteur verse ses
primes en plusieurs fois, régulièrement selon le montant défini par l'assureur, soit pendant une
période déterminé soit pendant toute la vie de l'assuré)
La tarification des Assurances de Personnes utilise les tables de mortalité. Elles indiquent les
probabilités viagères du nombre de vivants à chaque âge. Elles sont établies sur la base de
données publiées par l'INSEE, et homologuées par arrêté ministériel.
Une table de mortalité est un tableau indiquant sur 100 000 naissances au départ:
- le nombre probable de survivants à chaque âge
- le nombre probable de personnes décédées dans l'année
Le taux technique
>Art. A132.1.1 CA
Les bases de calcul de ce taux sont définies de manière réglementaire.
Lorsqu'un nouveau taux d'intérêt technique maximal est applicable, les entreprises disposent
de 3mois pour opérer cette modification.
C'est le taux d'intérêt retenu par l'assureur pour le calcul de primes. Il est garanti
contractuellement
Pour faire face à ses engagements envers ses assurés, l'assureur est tenu de constituer et
capitaliser des sommes appelées provisions mathématiques (PM). Elles représentent
l'épargne acquise au contrat, et donc la dette de l'assureur envers son assuré. Elles
appartiennent à l'assureur, mais le souscripteur dispose d'un droit de créance.
La participation aux bénéfices (PB) est le mécanisme selon lequel les entreprises
d'assurances de personnes distribuent à leurs assurés les bénéfices financiers et techniques
qu'elles réalisent.
Semp, le code des assurances l'assureur doit distribuer au minimum 85% des bénéfices
financiers et 90% des bénéfices techniques.
Ils viennent:
- soit augmenter le montant de l'épargne (PM) et donc le capital garanti au terme
- soit créditer le compte de participation du contrat, qui sera versé au terme, en complément
du capital garanti.
L'assurance Vie
L'assurance vie est une enveloppe fiscale qui permet de bénéficier de certains avantages:
- soit au bout de 8ans
- soit en cas de vie: L'assurance en cas de vie a pour objet de verser un capital à l'assuré s'il
est vivant au terme du contrat. Ce type d'assurance est souvent doublée d'une contre assurance
prévoyant, en cas de décès de l'assuré avant le tps prévu, le remboursement des primes à un
bénéficiaire désigné.
Un contrat d'assurance vie est souscrit dans le but:
de constituer un complément de retraite
ou d'épargner
voire dans le souci d'une transmission de patrimoine
- soit en cas de décès: Dans une assurance en cas de décès le risque couvert est le décès de
l'assuré. Le risque couvert par un contrat décès est celui de disparaitre tot en laissant une
famille ou une entreprise dans le besoin.
Un contrat d'assurance décès est souscrit dans le but:
de protéger sa famille, ses proches
de garantir le contractant d'un prêt
d'organiser sa succession etc.
Il se présente sous deux formes essentielles:
I-temporaire décès:
L’objet du contrat est de garantir à un bénéficiaire le versement d'un capital déterminé ou jour
du décès de l'assuré à la condition que ce décès survienne avant la date fixée au contrat (date
qui en constitue le terme).
II-vie entière:
Le contrat de vie entière a pour objet de garantir à un bénéficiaire le versement d'un capital
déterminé au jour du décès de l'assuré quelle qu'en soit sa date
Le client a le choix de répartir son épargne entre divers supports afin d'augmenter les
possibilités de plus-value.
Les contrats multi-supports sont des contrats d'assurance vie dont les supports peuvent être
pour certains en euros et/ou en unités de compte.
La bourse se trouve à Paris au palais Brongniart. c'est l'endroit où l'on rencontre des
offreurs et des demandeurs. Euronext a en gestion la bourse et a 3 objectifs:
-fluidité
-transparence
-sécurité
Le principal indice boursier français est le CAC40 (Cotation Assistée en Continue) basé sur
les 40 plus grosses capitalisations boursières.
L'entreprise ne demande plus de prêt à la banque pour éviter que cette dernière ait un pouvoir
de vie ou de mort. L'entreprise émet donc des titres: des actions et des obligations que l'on
appelle aussi des véhicules d'investissements.
ACTION: Titre de propriété qui confère à son détenteur la propriété d'une partie du capital de
l'entreprise .l'actionnaire a donc un droit de vote sur la politique de l'entreprise.
Les actionnaires peuvent être les ménages, les entreprises et les banques. Un particulier peut
donc demander à sa banque d'acheter des actions qui se feront via un compte-titre qui contient
des lignes d'écritures.
Dividende: Bénéfice réalisé par l'entreprise et qui est réparti entre les actionnaires lors de
l'assemblée générale extraordinaire qui se déroule en mai.
OBLIGATION: Titre de créance qu'émet une entreprise ou l'état, c'est une dette contracté par
l'émetteur envers un obligataire. Ce dernier recevra des interets chaque année grace aux
coupons et à terme le nominal (Valeur d'émission d'une obligation). L'obligataire n'a pas de
droit de vote.
OPCVM: un Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières est une entité qui gère
un portefeuille dont les fonds investis sont placés en valeurs mobilières. C'est une gestion
collective, trois avantages:
1-SICAV: une Société d'Investissement à Capital Variable est une société qui a pour objectif
de mettre en commun les risques et les bénéfices d'un investissement en valeurs mobilières
(action, obligation...). D'un point de vu juridique les SICAV ont une personnalité morale, elle
dispose d'un conseil d'administration. Il faut 8 millions d'€uros pour créer une SICAV.
2- FCP: le Fonds Communs de Placement se distingue de la SICAV par son statut juridique et
ses réglementation différentes (capital minimum plus faible, pas besoin de publier ses
résultat...). Un FCP est une copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts. Il n'y a pas
de personnalité morale. Il faut 300 000€ pour créer un FCP.
Les assureurs utilisent ces OPCVM dans leurs contrats d'assurance-vie. Deux famille de
contrat d'assurance-vie:
- Les mono supports: sont des contrats entièrement investit sur le fonds €uros à taux garanti
et dont la sécurité est totale, cependant le rendement est relativement faible. On ne peut pas
perdre le capital investi, le risque repose sur l'assureur.
- Les multi supports: sont des contrats investis sur plusieurs supports avec un fonds €uros,
des SICAV et des FCP. On peut perdre son capital de départ comme on peut le multiplier. Le
risque repose sur l'assuré.
Les bases de l'assurance
Les besoins à l'origine de l'assurance
Dès 800 ans avant JC, les armateurs de navires méditerranéens ont mis
en place un système de compensation en cas de perte du navire.
Elle a pour but de prémunir les individus ou les entreprises contre les
conséquences financières des risques:
- de la vie courante
- de la vie économique
L'aléa peut être défini comme le hasard (l'origine latine du terme aléa
est "jeu de dé)
Le rôle de la Caisse de Reé assurance est défini par les articles L431-4 et
L4311-9 du CA. Cet établissement qui agit avec la garantie de l'Etat,
pratique les opérations d'assurances et de réassurance des risques à
caractère exceptionnel:
- Les risques nucléaires
- Les risques de catastrophes naturelles
- les risques d'attentat ou d'actes de terrorisme
- Les risques consécutifs à l'utilisation de moyens de transports de
toute nature en cas de guerre ou troubles populaires.
La CCR a également en charge la gestion comptable et financière du
Fonds National de Garantie des Calamités Agricoles.
Il intervient:
- dans les études des questions d'assurance
- dans la représentation institutionnelle
- en qualité de porte parole de ses adhérents
Posté par bts-assurance à 18:08 - Les bases de l'assurance - Commentaires
[1] - Rétroliens [0]
Tags : ACAM, AGIRA, Aléa, BCF, caisse de réassurance, Code des
assurances, FFSA, fonds de garantie automobile, mutualisation, risque
PARTAGER :
La voiture et l'assurance
>> Une garantie obligatoire
La garantie responsabilité civile est la seule assurance obligatoire en
automobile, elle permet l’indemnisation des dommages causés
aux tiers par le gardien, le conducteur du véhicule ou un passager :
- blessures ou décès subis par un piéton, un passager, ou un occupant
d’un autre véhicule…
- dégâts causés aux autres voitures, deux-roues, immeubles…
La tempête
Les dégâts causés par la tempête (effets du vent) sont indemnisés.
>> Le malus
Pour l’application du malus, ce sont les sinistres qui ont eu lieu au
cours des douze derniers mois consécutifs précédant de deux mois la
date d’échéance annuelle du contrat, qui sont pris en compte. Ainsi,
pour un contrat venant à échéance le 1er octobre, il s’agit des sinistres
survenus entre le 1er août de l’année précédente et le 31 juillet de
l’année en cours.
Tout accident dont l’assuré est totalement responsable entraîne une
majoration de 25 % du coefficient précédemment appliqué. On obtient
le nouveau coefficient en multipliant le précédent par 1,25.
Si un automobiliste provoque plusieurs accidents au cours de la même
année, le coefficient de son bonus ou de son malus est multiplié par
1,25 autant de fois qu’il y a eu d’accidents, sans pouvoir excéder 3,50.
Aucune majoration n’est toutefois appliquée à la suite du premier
accident responsable survenu alors que l’automobiliste a bénéficié
d’un bonus de 50 % pendant au moins trois ans.
Aucun malus n’est appliqué si l’accident est imputable à un cas de force
majeure, à la victime ou à un tiers. Il en va de même en cas d’accident
provoqué par un voleur ou par une personne qui conduit le véhicule à
l’insu de son propriétaire ou de l’un des conducteurs désignés au
contrat. En revanche, les événements qui ne sont pas assimilés à des
cas de force majeure donnent lieu à l’application d’un malus, même si
l’automobiliste ne se considère pas responsable de l’accident, par
exemple s’il heurte un animal sauvage.
En cas de partage de responsabilité et quel que soit le pourcentage de
responsabilité retenu, on réduit la majoration de moitié (12,5 % au
lieu de 25 %). Le coefficient de l’année précédente est alors multiplié
par 1,125.
Le malus (c’est-à-dire tout coefficient supérieur à 1) disparaît après deux
années d’assurance consécutives sans accident. Ainsi, un automobiliste
qui avait un malus égal à 1,40 au moment de l’échéance annuelle du
1er mars 2006 le verra annulé à l’échéance du 1er mars 2008 s’il n’a
provoqué aucun accident en 2006 et 2007 (son coefficient de bonus-
malus sera alors égal à 1).
> Cas particuliers
L’utilisation professionnelle du véhicule
Certaines personnes comme les représentants, les médecins, les
infirmières, etc., utilisent leur véhicule à des fins professionnelles.
Assurées pour un usage « tournées » ou « tous déplacements » défini
contractuellement, elles bénéficient d’une modulation différente du
coefficient de bonus-malus : réduction de 7 % au lieu de 5 % par année
sans accident ; majoration de 20 % au lieu de 25 % par accident (ou 10
% en cas de partage
de responsabilité).
> L’information de l’assuré
L’avis d’échéance ou l’appel de cotisation délivré par l’assureur doit
indiquer le coefficient de bonus ou de malus ainsi que le montant de la
cotisation de base. De plus, l’assureur doit remettre au souscripteur un
relevé d’informations comportant notamment : la date de souscription
du contrat ; le numéro d’immatriculation du véhicule ; les nom,
prénoms, date de naissance, numéro et date de délivrance du permis
de conduire du souscripteur (et de chaque conducteur désigné dans le
contrat) ; le nombre, la nature, la date des sinistres survenus au cours
des cinq périodes annuelles qui précèdent l’établissement du relevé
d’informations, le nom des conducteurs responsables et leur part de
responsabilité ; le coefficient de réduction-majoration appliqué à la
dernière échéance annuelle ; la date à laquelle les informations ci-
dessus ont été arrêtées.
Ce relevé est délivré par l’assureur en cas de résiliation du contrat et
dans les quinze jours à compter d’une demande expresse du
souscripteur.
Cette disposition ne s’applique pas aux véhicules, appareils ou
matériels définis à l’article
R. 311-1 du Code de la route (cyclomoteur, quadricycle lourd à moteur,
véhicule de collection…).
C'est un courtier spécialisé dans les risques aggravés
Posté par bts-assurance à 22:07 - Assurance automobile - Commentaires [2]
- Rétroliens [0]
Tags : Bonus, malus, relevé d'informations, VTM
PARTAGER :
L'assurance Auto
VTM: Véhicule automoteur destiné à circuler sur le sol et qui peut être
actionné par une force mécanique sans être lié à une voie ferrée, ainsi
> Majoration:
-jeune conducteur: 100% ou 50% si AAC
-alcoolémie/stupéfiant: 150%
-suspension permis: 50% si max 6mois
100% si > 6 mois
-annulation permis: 200%
-Délit de fuite: 100%
-fréquence anormale: 50%
PARTAGER :
Le rôle économique de l'assurance
L'assurance a pour but la protection des patrimoines et des personnes, mais
joue également un rôle important dans l'économie:
- En fiabilisant les relations commerciales: l'assurance garantit la
solvabilité des cocontractants et donne du crédit aux partenaires dans
leur relations économiques créanciers/débiteurs)
- En jouant un rôle important d'investisseur de l'économie nationale:
Les assureurs recueillent une part importante de l'épargne publique
au travers de recueil des cotisations.
Ces sommes doivent être placées pour faire face aux futurs
engagements. Les assureurs canalisent et orientent ainsi des flux
financiers importants dans les circuits de l'économie nationale et
internationales (dans l'immobilier, les actions, les obligations).
L'assurance joue également un rôle social. Les prestations versées aux
assurés et aux bénéficiaires des contrats leur permettent:
- de maintenir leurs revenus
- de reconstituer leur patrimoine
- de ne pas être à la charge de la collectivité publique pour les victimes
d'accidents
Vocabulaire d’assurance :
Indexation: Evolution des primes et des garanties d'un contrat en fonction d'un indice
déterminé contractuellement, en vue de pallier les effets de l'inflation
Exclusion: Ce qui n'est pas garanti par le contrat d'assurance. Tous les contrats comportent
des exclusions. Elles figurent en caractère très apparents dans les dispositions générales ou
spéciales de la police d'assurance.
Subrogation: Droit reconnu à l'assureur, par l'article L121-12 du code des assurances, à se
substituer à l'assuré, lorsqu'il a indemnisé ce dernier, pour exercer les droits de recours que
possède l'assuré à l'encontre d'un tiers responsable. Après avoir réglé les dommages de son
client, victime d'un sinistre causé par un tiers, l'assureur est en droit d'exercer contre le
responsable un recours visant à récupérer le montant de l'indemnité versée à son assuré.
On dit que l'assureur est "subrogé dans les droits et actions de l'assuré"
Exemple: Un incendie s'est déclaré chez un locataire. L'assureur du propriétaire indemnise
ce dernier, puis réclame au locataire le remboursement de la somme versée. C'est un recours
subrogatoire, fondé sur le mécanisme de la subrogation.
Accident: Tout événement soudain, involontaire, imprévu et extérieur qui entraine des
dommages corporels, matériels ou immatériels.
Réassurance: La réassurance est une opération par laquelle une société d'assurance (la
cédante) s'assure elle même pour une partie des risques qu'elle a pris en charge, auprès d'une
autre société (le réassureur ou le cessionnaire).
Le traité de réassurance est l'écrit qui matérialise le contrat de réassurance et fixe les
engagements de chaque partie.
Coassurance: C'est le partage proportionnel, au sein d'un seul contrat, d'un risque entre
plusieurs assureurs, chacun prenant un pourcentage du risque appelé "quote-part": en échange
de ce pourcentage des règlements de sinistres.
L'apériteur est l'assureur qui gère la coassurance pour compte commun (établir le contrat,
encaisser les primes et instruire les dossiers de sinistres puis les payer).
Le code civil
Née du commerce maritime l'assurance s'est d'abord développée dans un régime de liberté
contractuelle. Le code civil en était l'unique cadre juridique. Le code civil ne donne pas de
définition formelle du contrat d'assurance mais en mentionne le caractere spécifique dans son
article 1964:
- Le contrat aléatoire est une convention réciproque dont les effets quant aux avantages et aux
pertes, soit pour toutes les parties, soit pour l'une ou plusieurs d'entre elles dépendent d'un
évènement incertain. Tel est le contrat d'assurance.
-Le contrat d'assurance est donc soumis aux règles générales du code civil (le droit commun)
en matière d'obligations conventionnelles:
- Cause licite
Le but de l'assurance ne doit pas être contraire à l'ordre public.
Les textes venus compléter et modifier cette réglementation ont été rassemblés dans le Code
des Assurances publié par l'arrêté du 16 juillet 1976.
Les règles du code des assurances constituent un régime de droit spécifique qui prévaut sur les
dispositions générales. (Dans le cas où une règle a été édictée en droit des assurances, elle
prévaut sur les règles du Code Civil.)
Le code des assurances n'exclut pas l'application du droit commun pour les sujets qui ne font
pas l'objet d'une disposition spécifique du droit des assurances. (Dans le cas où il n'y a pas de
règle spécifique en droit des assurance les règles du code civil s'appliquent.
Le code des assurances liste les cas d'assurances obligatoires (environs une centaine)
Ex: L'assurance automobile est obligatoire. Un maçon doit assurer son activité de
construction.
Les usages du courtage sont accepté par la jurisprudence comme étant le cadre régissant les
obligations mutuelles entre assureurs et sociétés de courtage.
- A quoi servent les usages du courtage?
Les usages servent à établir de la transparence dans les relations assureurs & distributeurs
dans les situations de concurrence.
La loi du 6 juin 2005 est relative à la commercialisation à distance de services financiers. Elle
a modifié le code des assurances par la création d'un nouvel article: l'article L.112-2-1 CA. Un
droit de rétractation de 14 jours est accordé à tout souscripteur d'un contrat étranger à son
activité commerciale ou professionnelle.
Exemple: Vous achetez un téléphone portable à votre opérateur téléphonique avec une option
assurance. Vous avez la possibilité de vous rétracter dans les 14 jours.
La loi CHATEL (28 janvier 2005) oblige l'assureur à informer l'assuré avec l'avis d'échéance
de prime, de la date limite d'exercice de son droit à résilier le contrat, lorsque le contrat:
- Est tacitement reconductible
- Couvre des personnes physiques
- Pour des risques autres que ceux de leur profession
Le code des marchés publics s'applique pour les contrats conclus avec:
- Une collectivité publique ou une société d'économie mixte
- Lorsque celle ci a une activité de service public
La formation du contrat
Tout intérêt direct ou indirect à la non réalisation d'un risque peut faire l'objet d'une assurance.
Application des dispositions de l'article L112-1 du Code des Assurances. Toute personne peut
souscrire un contrat pour le compte d'un tiers
Un exemple de contrat souscrit pour le compte d'un tiers: Une entreprise peut être tenue, en
vertu d'un bail commercial, de faire assurer à la place du propriétaire la totalité du bâtiment
à l'intérieur duquel se trouve le local qu'elle a pris en location.
- Le retour du FDR complété par le client: Les réponses aux questions posées par l'assureur
dans le FDR, constituent la déclaration des éléments permettant à l'assureur d'apprécier les
risques à garantir. Le FDR doit être renseigné par le client lui même et signé par lui.
- La décision de l'assureur: Après étude des éléments déclarés au FDR, l'assureur peut:
- refuser le risque
- compléter l'étude en cas de besoin
- Etablir le projet du futur contrat qui sera soumis à la signature de l'assuré.
L'envoi du projet de contrat, s'il comporte l'ensemble des conditions générales et particulières
détaillant les modalités de couverture et le montant des cotisations, peut être considéré comme
l'acceptation de la proposition du client (conclusion du contrat)
Cette modalité permet de couvrir l'assuré, même si le contrat n'est pas formellement signé par
les 2 parties.
>> La proposition
- Le rôle de la proposition: Plus qu'une simple recherche d'information, c'est la demande
formelle de garantie adressée par un prospect à un assureur potentiel. Elle lui indique la nature
et l'objet de l'assurance sollicitée, décrivant éventuellement le risque à couvrir.
L'assureur doit donc poser des questions pertinentes lui permettant de pouvoir apprécier le
risque:
- description de la localisation des biens ou des activités objets du contrat
- Valeur des biens ou limites de garanties demandées
- Nature des évènements à couvrir
- Existence d'assurance cumulatives sur un même risque (L121-4 CA)
-Etc
Dans ses déclarations, le client est présumé de bonne foi (Art. 1134 CC) Cela implique, en
pratique, que l'assureur n'est pas censé exiger des justificatifs relatifs à la réalité des éléments
déclarés.
L'assureur ne peut reprocher à l'assuré d'avoir fait des réponses imprécises pour les questions
posées en termes généraux (Art L112-3 CA)
- Il peut être également stipulé au contrat que l'assureur est en droit de réclamer à l'assuré le
remboursement des sinistres payés lorsque les erreurs ou omissions ont, par leur importance
ou leur répétition, un caractère frauduleux, et ce indépendamment du paiement de l'indemnité
forfaitaire précitée.
Par la loi du 6 juin 2005, un délai de rétractation de 14 jours est applicable dans certains cas:
- Si l'intermédiaire qui présente l'assurance n'est pas courtier ou agent habilité
- Si le contrat est étranger à l'activité professionnelle du souscripteur.
La police établit:
- La preuve de l'existence du contrat
- Sa date d'effet
- Sa durée
- Les modalités et les conditions de garanties
Les mentions obligatoires devant figurer dans la police (art. L112-4 CA):
- Les noms et domiciles des parties contractantes
- La chose ou la personne assurée
- La nature des risques garantis
- Le moment de prise de garantie du risque et la durée de la garantie
- Les conditions de reconduction ou de résiliation
- Le montant de la garantie
- la prime ou la cotisation de l'assurance
- La loi applicable au contrat lorsqu'il ne s'agit pas de la loi française
-L'adresse et le siège social de l'assureur, le cas échéant de la succursale qui accorde la
couverture
- Le nom et l'adresse des autorités chargées du contôle de l'entreprise d'assurance qui accorde
la couverture
Le sinistre
>> Définition
Dans le cadre de l'assurance de choses, un sinistre est un dommage de nature à entrainer la
garantie de l'assureur
Exemple: un incendie
Dans le cadre de l'assurance de responsabilité civile:
Toute réclamation amiable ou judiciaire faite à l'assuré par un tiers lésé à la suite d'un fait
dommageable prévu au contrat (art. L124-1 CA)
>> La déchéance
Sanction en cas de non respect du délai de déclaration du sinistre: la déchéance. Pour être
invoquée, la clause de déchéance doit être stipulé au contrat.
L'assureur doit établir que le retard à la déclaration lui a porté préjudice.
Remarque: En pratique, il ne sera pas facile pour l'assureur d'établir la preuve qu'il a subi
un préjudice du fait du retard de déclaration et aucune sanction ne pourra donc être opposée
à l'assuré.
22 avril 2009
Véritable multirisque, l'assurance habitation regroupe au sein d'un même contrat des
garanties de dommages aux biens (incendie, vol, dégâts des eaux, bris de glace...) ainsi que
des garanties de responsabilité civile familiale.
Assurance habitation
Art 1384 (alinéas 2 et 3): "...Celui qui détient à un titre quelconque tout ou partie de
l'immeuble ou des biens mobiliers dans lesquels un incendie a pris naissance ne sera
responsable vis a vis des tiers des dommages causés par cet incendie que s'il est prouvé qu'il
doit être attribué à sa faute ou à la faute des personnes dont il est responsable."
"Cette disposition ne s'applique pas aux rapports entre propriétaire et locataires, qui
demeurent régis par les articles 1733 et 1734 du Code Civil"
Art 1733: "Le locataire répond de l'incendie vis à vis du propriétaire à moins qu'il ne prouve
que l'incendie est arrivé par cas fortuit ou force majeure, ou par vice de construction, ou que
le feu a été communiqué par une maison voisine."
Art 1734: S'il y a plusieurs locataires, tous sont responsables de l'incendie
proportionnellement à la valeur locative de la partie de l'immeuble qu'ils occupent; à moins
qu'ils ne prouvent que l'incendie a commencé dans l'habitation de l'un d'eux, auquel cas celui-
la seul en est tenu; ou que quelques-uns ne prouvent que l'incendie n'a pu commencé chez
eux, auquel cas ceux-là n'en sont pas tenus"
revanche, quand l'explosion n'est pas la conséquence d'un incendie, s'appliquent les règles
classiques de la responsabilité civile.
Une assurance spécifique est en principe nécessaire. Le plus souvent, cependant, les contrats
d'assurance incendie couvrent les explosions sans incendie. Celles ci sont également couvertes
dans le cadre des contrats d'assurance multirisque habitation.
L'assurance dégâts des eux couvre les deux risques. Elle comporte, en règle générale, des
exclusions telles que les dégâts causés par condensation ou infiltration par façade, inondation
naturelles, défaut permanent d'entretien, etc.
> Vol
L'assurance contre le vol n'inclut aucune assurance de responsabilité; elle constitue seulement
une assurance de biens et ne garantit généralement que le vol avec effraction (la victime
devant faire la preuve de l'effraction).
L'assurance ne joue pas en cas d'absence prolongée (entre 45 et 90 jours selon les contrats).
Une telle absence doit donc être préalablement signalée à l'assureur en vue d'une éventuelle
extension de garantie: clause d'inhabitation.
>> Contrats
PARTAGER :
11 mai 2009
Les contrats "garantie accident de la vie" - GAV - couvrent les préjudices consécutifs aux
accidents intervenus dans le cadre de la vie privée de l'assiré et de sa famille.
Le montant des primes est librement fixé par chaque compagnie d'assurances.
> Principe
L'indemnisation est effectué avant toute recherche de responsabilité. Le montant du capital ou
de la rente versée est directement fonction du préjudice subi (et non fixée forfaitairement au
contrat).
Le contrat de base prévoit une indemnisation plafonnée à 1 million d'€ par victime et par
évènement, déduction faite des prestations indemnitaires versées au titre d'un régime
obligatoire de la Sécurité sociale ou de prévoyance.
La victime (ou ses ayants droit) doit alors se prononcer sur l'offre qui lui a été faite. Les
sommes sont alors versées dans le mois suivant l'accord de la victime ou de ses ayants droit.
Ces particuliers cherchent donc à souscrire des assurances complémentaires dont les
prestations viendront renforcer celles des organismes sociaux
De telles assurances:
- s'obtiennent parfois dans le cadre d'assurance collectives souscrites par une entreprise au
profit de ses salariés, ou Encore par un indépendant dans le cadre de la loi Madelin,
- ou se souscrivent individuellement.
Ces assurances, normalement pratiquées par les assureurs IARD, peuvent l'être à titre
complémentaire par les assureurs-vie
>Définition.
Assurance intervenant uniquement en cas d'accident survenu pendant la vie privée et/ou
professionnelle et couvrant principalement les risques de décès et d'invalidité.
Par accident, il convient d'entendre toute lésion corporelle provoquée par l'action soudaine et
violente d'une cause exterieure, non soumise à la volonté de l'assuré ou du bénéficiaire.
> Tarification
La déclaration des risques est très importantes en la matière. La tarification est fonction,
notamment:
- de l'age de l'assuré (en pratique, aucune assurance ne peut être prise pour les enfants trop
jeunes ou les personnes trop agées)
- de l'activité professionnelle,
- des sports pratiqués
- du sexe de l'assuré(e)
- et, bien sur, du nombre et de l'importance des prestations garanties.
REMARQUE: Il existe toute une gamme de contrats d'assurance-décès, qui peuvent être
souscrits indépendamment d'une assurance individuelle.
Les notions d'assurance-décès et d'assurance-vie sont étroitement liées.
REMARQUE Lorsqu'elle est temporaire, l'invalidité prend le nom d'incapacité. Elle est,
selon les cas , couverte:
- par un contrat "maladie"
- ou par un contrat "individuelle accident".
Cas des enfants: Il est difficile de garantir un enfant contre l'invalidité, le tarif exigé par
l'assureur se révélant particulièrement élevé. Il est toutefois possible de souscrire une telle
garantie dans le cadre d'une assurance scolaire
Prestations: De façon générale, le contrat fixe le montant du capital payable pour une
invalidité permanente totale, celui ci étant réduit en cas d'invalidité permanente partielle (le
taux de réduction applicables sont déterminés d'après un barème fixé lors de la conclusion du
contrat).
En cas d'invalidité importante, l'assuré peut avoir le choix entre le versement d'un capital et le
versement d'une rente.
PARTAGER :
21 mai 2009
La retraite
- Le troisième pilier
Il regroupe les dispositifs de retraite supplémentaire collectifs ou individuels mis en place par
certaines entreprises ou professions. Ce sont des contrats gérés selon la technique de la
capitalisation. Les cotisations du salarié et celles versées pour son compte par son employeur
sont individualisées et capitalisées pour compléter sa retraite.
Tous les salariés du régime général et des régimes alignés (artisans; commerçants) possèdent
aujourd'hui un régime de base reposant sur le principe de la répartition.
> Les régimes de base
Quels que soient les secteurs d'activité et le statut (hors fonction publique), le montant de la
retraite sera calculé suivant les mêmes critères:
- Le salaire de base, revenu moyen annuel, calculé à partir des meilleures années revalorisées
de la carrière
- le taux de liquidation varie de 25% à 50% selon le nombre de trimestres validés dans
l'ensemble des régimes et selon l'âge de départ à la retraite. Le taux plein est de 50%.
PARTAGER :
Financement des retraites
>>Problème démographique
Si les tendances démographiques actuelles perdurent, la France métropolitaine comptera en
2050, selon l'INSEE, 70 millions d'habitants. Près d'un tiers (32%) aura plus de 60 ans. Ils
seront 22,3 millions. Enrevanche, la population des moins de 20 ans se stabilisera aux
alentours de 15 millions: ce vieillissement entrainera nécessairement une dégradation du ratio
de dépendance démographique avec des répercussions importantes pour les régimes de
retraite.
Au sein de l'UE, la France reste en pointe pour la fécondité et l'espérance de vie des femmes.
Elles se distingue de même par la part élevée du solde naturel dans la croissance totale de la
population.
L'âge moyen des femmes à la maternité atteint quasiment 30 ans en 2007. Il a augmenté d'une
année en 13 ans. Et c'est après 30 ans que les femmes ont le plus d'enfants.
Les femmes qui ont achevé leur vie féconde ont eu en moyenne plus de 2 enfants. La
descendance finale s'établit en 2007 à 2.14 enfants par femme pour celles nées en 1957.
Fiscalité
- Imposition des plus-values à l'impôt sur le revenu ou, sur option, au prélèvement libératoire
(35 %)
- Exonération : en cas de licenciement, mise à la retraite anticipée, invalidité du contractant ou
de son conjoint (2ème ou 3ème catégorie)
Fiscalité
- Imposition des plus-values à l'impôt sur le revenu ou, sur option, au prélèvement libératoire
(15 %)
- Exonération : en cas de licenciement, mise à la retraite anticipée, invalidité du contractant ou
de son conjoint (2ème ou 3ème catégorie)
>> Au-delà de huit ans, les gains financiers réalisés sur les contrats subissent soit un
prélèvement forfaitaire de 7,5 %, soit l'imposition sur le revenu. Un abattement annuel (non
cumulable d'une année sur l'autre) d'un montant de 9200 € pour un couple (4600 € pour une
personne seule) est appliqué avant la mise en oeuvre du prélèvement.
>> Les cas d'exonération d'impôt :
Certaines catégories de contrats sont exonérées de cette taxation. Il s'agit notamment :
- du contrat DSK
- des contrats ouverts avant 1983
- des PEP assurances
- ainsi que certains versements réalisés en 1997 sur des contrats déjà existants
28 mai 2009
>> Définition
Obligation pour une personne de réparer le dommage qu'elle a causé, par son fait ou par celui
des personnes, animaux ou chose qu'elle a sous son contrôle. Chaque personne est
responsable:
- d'elle même
- des personnes dont elle a la garde (enfants mineurs par exemple
- de celles qu'elle emploie (préposés)
- de ses animaux
- des biens qui lui appartiennent ou dont elle a l'usage.
Tout dommage causé, intentionnellement ou non, par son fait ou par celui des personnes,
animaux ou choses, qu'un individu a sous son contrôle engage sa responsabilité, même si ce
dommage n'a pas été créé par une faute susceptible de sanctions pénales.
La victime a droit à réparation, dès qu'elle prouve la relation de cause à effet (lien de
causalité) entre le fait dommageable et le préjudice qu'elle a subi.
Pour que la responsabilité civile d'une personne soit engagée, trois éléments doivent être
réunis:
- un fait dommageable (imprudence ou négligence, par exemple)
- un dommage
- et un lien de causalité entre les deux
Article 1383: "chacun est responsable du dommage qu'il a causé, non seulement par son faitn
mais Encore par sa négligence ou par son imprudence."
Article 1384: "On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre
fait, mais Encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des
choses que l'on a sous sa garde.
Article 1385: "Le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage,
est responsable du dommage que l'animal à causé, soit que l'animal dût sous sa garde, soit
qu'il fût égaré ou échappé."
Article 1386: "Le propriétaire d'un batiment est responsable du dommage causé par sa ruine,
lorsqu'elle est arrivé par suite du défaut d'entretien ou par le vice de sa construction".
Posté par bts-assurance à 21:53 - Responsabilité Civile - Commentaires [1] - Rétroliens [0]
Tags : RC
PARTAGER :
01 juin 2009
Un contrat d'assurance sur la vie peut mettre en présence quatre personnes: l'assureur, le
souscripteur, l'assuré, et le bénéficiaire.
Seules peuvent prétendre à la qualité d'assureur les entreprises constituées sous l'une des
formes prévues par la loi et spécialement agréées pour pratiquer les opérations prévues au
contrat: entreprises régies par le Code des assurances, notamment.
La loi du 25.06.99 relative à l'épargne et à la sécurité financière, complétée par deux décrets
du 03.08.99, a institué un "fonds de garantie des assurés contre la défaillance de sociétés
d'assurance de personnes".
Ce fonds est ainsi destiné à préserver les droits des assurés, souscripteurs, adhérents et
bénéficiaires d'un contrat d'assurance vie ou de capitalisation, notamment. Sauf exception,
toutes les sociétés d'assurances de personnes agréées en France on t l'obligation d'y adhérer.
Lorsqu'elle estime qu'une société adhérente n'est plus en mesure d'honorer ses engagements,
l'Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (ACAM) peut décider de recourir au
fonds. Un appel d'offres est alors lancé en vue de transférer tout ou partie des contrats de
cette société à une ou plusieurs autres entreprises:
- en cas de transfert, la partie des droits des assurés non couverte par le cessionnaire est
garantie par un versement du fonds
- en cas d'échec de l'appel d'offres, le fonds de garantie indemnise les assurés dans la limite
d'un plafond fixé par l'article R 423-7 du Codes des assurances à 70 000€ par assuré, quel que
soit le nombre de contrats souscrits, ce plafond étant porté à 90 000€ pour les rentes
d'incapacité ou d'invalidité et les rentes résultant de contrats d'assurance en cas de décès
Toute personne, physique ou morale, est libre de souscrire un contrat d'assurance vie:
- s'agissant d'une personne physique, peu importe sa situation familiale: il suffit qu'elle
dispose de la capacité juridique
- s'agissant d'une personne morale (société civile ou commerciale, par exemple), le contrat est
souscrit en son nom par une personne physique habilitée à la représenter, autrement dit
disposant de la capacité juridique et ayant le pouvoir d'engager la personne morale à l'égard
des tiers (le gérant pour une SARL par exemple).
Majeur protégé
Le majeur protégé est frappé d'une incapacité de contracter dont le degré varie selon le régime
de protection sous lequel il est placé. De façon générale:
- le majeur sous tutelle ne peut pas contracter seul un contrat d'assurance vie à peine de nullité
du contrat et doit donc être valablement représenté,
- le majeur sous curatelle peut souscrire seul un tel contrat à condition que la souscription
s'analyse comme un acte de simple administration
-enfin, le majeur placé sous sauvegarde de justice peut souscrire seul un contrat d'assurance-
vie, mais cette liberté est limitée par la loi (en cas d'excès, notamment)
Incendie
Le propriétaire d'un bien dispose d'une totale liberté pour s'assurer ou non. En revanche, la loi
contraint un locataire, sous peine d'éviction, à contracter une garantie couvrant sa
responsabilité contractuelle et délictuelle.
Le code des assurances définit ainsi l'incendie dans l'article L122-1: "L'assureur répond de
tous dommages causés par conflagration, embrasement ou simple combustion. Toutefois, il ne
répond pas, sauf convention contraire, de ceux occasionnés par la seule action de la chaleur ou
par le contact direct et immédiat avec une substance incandescente s'il n'y a eu ni incendie, ni
commencement d'incendie susceptible de dégénérer en incendie véritable"
La jurisprudence complète cette définition de cette façon: " par incendie ou commencement
d'incendie, il faut entendre un feu dont les témoins ont la crainte raisonnable de ne pouvoir en
arrêter le développement et les ravages."
Il faut donc conclure qu'un incendie est une combustion avec flammes présentant un aspect
ravageur, qui se propage en dehors d'un foyer normal.
L'assureur s'engage à indemniser les biens brulés, mais également les dommages causés par
les mesures de sauvetage et les moyens de secours, ainsi que les pertes et les disparitions
d'objets venant de l'incendie. Si l'assureur invoque un vol, la preuve doit être rapportée par ses
soins.
Les dommages d'incendie ou d'explosion causés aux biens assurés sont couverts que que soit
le lieu où l'evenement à pris naissance: chez un voisin, dans le bien assuré ou à l'extérieur.
- En outre, la faute intentionnelle des personnes dont l'assuré répond n'est pas un cas
d'exclusion.
- La destruction d'une chose par le fait de son vice propre est écartée de la garantie
- Les atteintes corporelles aux personnes: décès ou blessures ne sont pas prises en charge au
titre de la garantie incendie selon l'art. L122.2 CA. Elles sont du ressort de la garantie
Responsabilité civile. Dans le cas d'un contrat Multirisque complet, le même assureur couvre
les 2 garanties. Il faut ne pas perdre de vue que la garantie responsabilité civile peut être
souscrite chez un autre assureur
La garantie Incendie s'est au fil du temps élargie à des risques apparentés soit par l'importance
des effets sur le bien, soit du fait de la loi
> L'explosion
Les effets de l'explosion proprement dit sont couverts tant pour les dommages aux biens
assurés subis ou provoqués par eux, que pour les dommages causés à autrui.
Ce phénomène est décrit comme résultant d'une action soudaine et violente soit de la
dépression de gaz ou de vapeur. Cette définition exclut les effets du gel et les coups de feu.
- Les dommages provoqués par l'action mécanique des grêlons sur les toitures ou autres biens
selon les conditions générales sont garantis, en général. Toutefois, des éléments de bâtiments
considérés comme fragiles peuvent être écartés comme, par exemple, les volets en plastiques.
L'indemnité
L'assuré doit déclarer le sinistre par tous moyens à sa convenance et prendre les mesures de
sauvegarde des biens sinistrés telles que le bâchage des bâtiments, l'étayage des murs
menaçant de s'écrouler, la protection du matériel de manière à éviter l'aggravation du
dommage.
>> L'expertise
-soit un expert.
L'expert choisit par la compagnie à le statut de profession libérale et il effectue son travail en
toute indépendance. Ils sont désignés sous le vocable: experts-compagnie pour les distinguer
des experts-assurés. Un expert compagnie n'est jamais expert-assuré et vice versa.
En premier lieu, les petits sinistres peuvent faire l'objet d'un règlement sur dossier sans
recours à expertise. Ce mode de règlement est appelé le gré à gré.
> L'expert-assuré
C'est le représentant de l'assuré pendant les opérations d'expertise. Sa compétence
professionnelle lui permet de discuter sur un pied d'égalité avec l'expert compagnie.
Dans les sinistres importants, il épargne à l'assuré d'énormes tracasseries telles que la collecte
des devis, la discussion avec les artisans et atténue la défiance engendrée lors de la phase
d'estimation du préjudice. Ses honoraires sont libres et s'établissent souvent entre 7% et 15%
des dommages directs. Ses émoluments peuvent être pris moins partiellement en charge de la
garantie "honoraires d'expert".
Les contrats écartent, souvent, cette garantie complémentaire en cas de sinistre Catastrophes
Naturelles ou en matière de vol. Le paiement des honoraires que l'extension soit ou non en
jeu, s'impute en priorité sur les sommes destinées à l'assuré victime du dommage. Cette
créance est appelée la délégation d'honoraires.
La signature préalable à la remise des fonds d'une quittance d'indemnité est obligatoire. Le
nombre d'exemplaires doit correspondre au nombre de parties en cause soit 2: une pour le
client, une pour l'assureur. Le montant à verser doit être libellé en chiffres et en lettres avec
l'apposition de la mention "du bon pour la somme XXX".
Cette quittance signée a les mêmes effets qu'un contrat, notamment, elle fait force de loi entre
les parties qui ne peuvent plus, ensuite, discuter le montant de l'indemnité (sauf erreur
matérielle).
a) l'acompte
- La valeur à neuf:
Dans les 30 jours, l'indemnité, après l'évaluation définitive des dommages, correspondant à la
valeur d'usage doit être versée.
La différence entre la valeur à neuf et la valeur d'usage est versée sur présentation des factures
attestant la réalité des travaux à concurrence de ceux-ci sans excéder le montant de
l'indemnité préalablement fixée.
En matière de meubles, la possession vaut titre. Dès qu'un meuble se trouve chez le client, il
en est le propriétaire présumé.
Dans la pratique, l'expert retrouve les meubles consumées dans les décombres et le client
justifie de la valeur par la production de devis ou de factures. En matière de vol, l'existence et
la propriété d'un bien se prouve par tous moyens: témoignages, photographies, inventaire
notarié, factures de réparateurs etc
L'assuré qui se laisse tenter par une surestimation, qui ajoute des biens fictifs ou des biens non
sinistrés s'expose à une déchéance de sa garantie et à des sanctions pénales sévères.
Pour les majeurs incapables ou protégés, en fonction du régime de protection, des précautions
devront être prises.
Face à un sinistre important, le recours au juge des tutelles est impératif si le propriétaire des
biens est un majeur en curatelle ou en tutelle. Pour les sinistres de faible impact financier, le
tuteur ou le curateur est estimé compétent.
Pour les majeurs en sauvegarde de justice, la transaction est valide sauf lésion.
Pour sécuriser la transaction dans les sinistres importants, il est souhaitable de la faire
homologuer par le juge des tutelles.
Les personnes mariées. Dans ce domaine, la vigilance doit être particulière. Des situations
conflictuelles peuvent exister et une relative bonhomie dans la façon de traiter le dossier peut
avoir de graves conséquences.
- s'il s'agit d'un bien propre de l'un des époux, lui seul dispose du pouvoir d'accepter et de
percevoir l'indemnité.
- En regard d'un bien commun ou indivis, le principe à retenir est que les époux doivent
intervenir ensemble.
Pour être parfaitement renseigné, une lecture attentive de l'attestation de propriété est
suffisante. En cas de doute, le notaire vous informera plus largement.
b) Les associations
Les statuts fixent le pouvoir des dirigeants. En général, c'est l'assemblé générale ordinaire ou
extraordinaire qui accepte l'indemnité. Dans les grosses structures, le président peut disposer
d'un pouvoir permanent pour les sinistres de faible importance
d) Les indivisions
Elles se rencontrent souvent soit du fait d'un héritage, sout en raison du concubinage (société
de fait). La pluralité de propriétaires pour le même bien est signalée par l'attestation notariée
de propriété. Dans ce cas, l'approbation devra être collective et la quittance signée par chacun
des propriétaires indivis
>> Le recours
L'assuré n'est pas toujours remboursé en totalité par son assureur pour différentes raisons: le
contrat comporte une franchise, le préjudice dépasse le capital assuré, la garantie ne s'étend
pas à certains dommages immatériels tels que la perte d'exploitation, une règle
proportionnelle réduit l'indemnité contractuelle. La victime dispose, alors, d'aun droit à
réclamer ce préjudice en s'adressant directement à l'auteur du dommage et son assureur. Ce
recours est appelée en termes juridiques: une action en directe.
L'assureur, après avoir réglé son client, dispose aussi du droit à récupérer aupres du
responsable les sommes versée. C'est la loi qui autorise cette forme de recours appelée la
subrogation.
>> La subrogation
La subrogation est énocée par l'article L121.12 du CC. "L'assureur qui a payé l'indemnité est
subrogé, jusqu'à concurrence de cette indemnité, dans les droits et actions de l'assuré contre
les tiers, qui par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu à la responsabilité de
l'assureur..."
1- La convention concernant les sinistres survenus dans les conduits de fumée vicieux stipule
que le recours est abandonné pour les dommages directs inférieurs à 3810€
3- Renonciations à recours dans les IGH (+50 mètres) et les centre commerciaux de 20 000m²
en cas d'incendie ou d'explosion
Posté par bts-assurance à 01:07 - Les bases de l'assurance - Commentaires [0] - Rétroliens [0]
Tags : recours, renonciations à recours, subrogation
PARTAGER :
26 octobre 2009
Protection Juridique
Les traits principaux de la PJ sont issus de la spécialisation avec la volonté d'éliminer les
conflits d'interets susceptibles d'intervenir entre un assuré et son assureur de RC ou de PJ.
Le libre choix de l'avocat constitue le principe de base. Toutefois, les prestataires ont organisé
un réseau d'avocat qui reste à la disposition du client.
Tous les intervenants restent tenus au secret professionnel.
La gestion des dossiers doit être réalisée de manière séparée. Il existe 3 manières:
- Par un service distinct dans la même entreprise
- Par une entreprise distincte
- directement par un avocat
> Le sinistre
La déclaration de sinistre doit être transmise:
- sous 30 jours;
- toutes les pièces doivent être communiquées;
- l'assureur doit être saisi préalablement à toute saisine de l'avocat.
C'est l'assureur PJ qui décide de l'opportunité de porter une affaire devant le tribunal. Sauf
urgence justifiée, le non respect de cette obligation entraine la déchéance.
Le libre choix de l'assuré ne peut être entravé ou limité de quelque façon que ce soit.
L'assureur PJ ne s'immisce pas dans le litige après avoir opté pour la saisie du tribunal
Toutefois les honoraires d'avocat font l'objet d'un barème contractuel pour éviter des abus et
limiter le prix de revient de leurs prestations.
En cas d'attribution par la juridiction d'une allocation correspondant remboursement des frais
d'avocat, ceux ci seront récupéré par la société de PJ.
Les garantie du contrat Multirisques sont choisies par le client. Le panel est assez étoffé:
- La garantie de base est la couverture de l'incendie qui se définit comme une combustion
avec flammes.
- Les dégâts des eaux sauf ceux provoqués par les inondations et le ruissellement.
- Le bris de glace
- La responsabilité civile et défense-recours
- La protection juridique
Ces garanties peuvent être souscrites également de manière isolée, notamment, celle couvrant
les dommages liés à la responsabilité civile. Dans ce cas, c'est le terme de "Mono-risque" qui
sera employé pour décrire le contrat.
La garantie Incendie inclut tous les dommages causés directement par un incendie que la loi
définit comme une conflagration, un embrasement ou une simple combustion (122-1 du CA)
Certains autres évènements sont intégré d'office dans les effets du contrat, d'autres le sont à la
demande du client
Sont intégrés systématiquement dans la garantie Incendie:
1. Les effets de l'explosion proprement dite sont couverts tant pour les dommages aux biens
assurés subis ou provoquées par eux, que pour les dommages causés à autrui.
Des évènements sans lien avec un embrasement quelconque ont été ratachés à la garantie
Incendie comme:
8. La garantie des dommages électriques dont le but est de couvrir les surtensions diverses
que les apparteils électriques, électroniques peuvent subir.
10. La perte de denrées dans les congélateurs provoquée par l'avarie du congélateur sauf grêve
EDF.
3. Le propriétaire non occupant garantit les murs et n'assure pas le contenu puisqu'il s'agit de
celui de son locataire.
Le bien immobilier peut être une maison, au appartement, ou un batiement ainsi que les
dépendances.
* Les dépendances sont des locaux à usage de rangement: le garage, les celliers etc. Elles
peuvent parfois être garanties si elles se situent à une autre adresse comme, par exemple, le
box du véhicule.
* S'y ajoutent les dommages aux murs de soutènement et aux clotures qui, avec des variantes
selon les contrat, peuvent être intégrés dans la couverture contractuelle.
* L'assureur peut ainsi proposer la garantie des vérandas, marquises, verrières etc.
2. Dans un second temps, elle peut s'étendre à la valeur à neuf, cad à une prise en charge de la
vétusté totale ou partielle dans une limite prédéterminée à la souscription (exemples: 20, 25,
30%) avec différentes conditions énumérées ci-dessous:
- la reconstruction dans un délai maximum de deux ans après le sinistre
- la fourniture de justificatifs prouvant la reconstruction effective du bien.
- la reconstruction au même emplacement sauf impossibilité absolue admise en cas de sinistre
"catastrophes naturelles".
Les montants garantis sont précisés aux conditions particulières et au tableau de garantie. Le
montant indiqué constitue l'engagement maximum de l'assureur sans application possible de
règle proportionnelle. Le vocabulaire professionnel parle alors de premier risque ou de
premier feu.
Les capitaux souscrits sont librement décidés par le client. En revanche, il devra rapporter en
cas de sinistre, notamment en vol, la preuve de l'existence et de la valeur des biens.
Dans ce but, conseillez à votre client de conserver les factures des objets précieux, des bijoux,
des meubles et des photographies. Stockez ceux-ci en dehors d'un meuble, dans un endroit à
l'abri de l'humidité. Le mieux serait de les entreposer en un autre lieu.
Les moyens actuels de falsification sont nombreux. Le contrat d'assurance est souscrit de
bonne foi. La bonne foi est une présomption légale. Faites d'emblée confiance au client.
* D'autres formules font bénéficier le matériel de moins de 2 ans, par exemple d'un
remplacement à neuf. Dans ce domaine, la consultation est une impérieuse nécessité.
* Les objets de valeur sont évalués sur la base d'un bien identique sur le marché des
antiquaires ou de l'art
Pour que l'engagement de l'assureur reste constant en valeur absolue, tous les contrats font
référence à une indexation qui permet au montant garanti d'évoluer avec l'indice FFB selon la
formule suivante:
Capital de base x Indice de la dernière échéance / Capital actualisé = Indice de souscription
L'indice FFB est publié chaque début de trimestre. L'indice à appliquer pour le sinistre est
celui du trimestre retenu pour l'échéance principale précédent le sinistre, sauf indication
contraire.
Posté par bts-assurance à 22:11 - Assurance habitation - Commentaires [0] - Rétroliens [0]
Tags : Incendie, MRH
PARTAGER :
Contrat TNS - Loi Madelin
votée le 11 février 1994, cette loi a notamment pour objectif de réduire les différences
existantes entre les systèmes de protection sociale des salariés et ceux destinés aux travailleurs
indépendants.
- permettre aux professionnels non salariés de s'assurer une protection sociale dans des
conditions fiscales importantes
Depuis le 1er janvier 1996, les conjoints collaborateurs non rémunérés peuvent bénéficier,
sous certaines conditions, des avantages de la loi Madelin
Depuis la loi du 21 aout 2003, de nouvelles dispositions concernant les déductions fiscales ont
été adoptées.
Désormais les dispositions concernant les contrats souscrits dans le cadre de la loi Madelin
sont codifiées à l'article L144-1 du Code des assurances.
Cette Loi s'applique exclusivement aux travailleurs non salariés non agricoles, c'est a dire aux
personnes exerçant leur activité de manière indépendante, sans être soumises à aucun lien de
subordination.
> Entrepreneur individuel relevant fiscalement de la catégorie des BIC et BNC
Le bénéfice de la loi est réservé aux personnes exerçant une activité non salariée, non
agricole, et relevant fiscalement d'une des catégories suivantes:
Sont également concernés, les gérants majoritaires des SARL soumises à l'impôt sur les
sociétés, les gérants des sociétés en commandite par action, les associés en nom des sociétés
de personnes, les membres de société en participation.
L'associé unique qui exerce son activité professionnelle dans une société EURL peut
également bénéficier du dispositif "Madelin"
La loi de modernisation de l'économe du 4 aout 2008 a ouvert ce statut aux personnes qui sont
liées au Chef d'entreprise par un Pacte Civil de Solidarité.
Il s'agit du conjoint exerçant une activité professionnelle régulière dans l'entreprise sans
percevoir de rémunération.
Ce conjoint peut exercer par ailleurs (en dehors de l'entreprise individuelle de son époux) une
activité salariée à temps partiel d'une durée au plus égale à la moitié de la duré légale du
temps de travail.
Il doit, en outre, être affilié aux régimes obligatoires de base et complémentaires de son
conjoint TNS.
Nous envisagerons ci-après que les contrats "Madelin" souscrits dans le but de constituer une
retraite supplémentaire.
La garantie couvre à la fois les dommages aux biens et les pertes accessoires de manière
identique à ceux concernés par le risque incendie, ainsi que les responsabilités divers liées a
l'action de l'eau
Toutefois, les événement garantis sont exclusivement ceux énumérés par le contrat. Il n'est
donc pas suffisant que le dommage soit provoqué par l'eau, il faut que la cause soit décrite
dans les conditions générales, à défaut, la garantie n'est pas acquise
Les contrats peuvent couvrir les dégâts des eaux accidentels ayant pour origine les
événements ci dessous:
- débordements, ruptures, renversements de récipients,
- engorgements ou refoulements des conduites de distribution, d'évacuation,
- ruptures, fuites, débordements de conduites non enterrées, de chenaux, gouttières ainsi que
l'appareil de chauffage, d'aquariums, des machines à laver, etc...
- infiltration des eaux à travers des toitures, terrasses, balcons, ciels vitrés parfois aussi à
travers de murs extérieurs.
La liberté contractuelle permet d'ajouter toutes les causes non contraires à l'ordre public.
Le caractère accidentel est primordial car il suppose l'absence d'un laisser aller de l'assuré. La
garantie ne doit pas se substituer au défaut d'entretien. Attention, seuls les effets sont couverts.
L'origine est toujours exclue.
Seules sont indemnisés les dommages d'eau, c'est pourquoi les contrats écartent les
réparations.
Ces phénomènes climatiques seront souvent à l'origine d'un arrêté "catastrophes naturelles"
>> Le gel
Ce risque intégré aux événements liés "dégâts des eaux" n'est pas systématiquement accordé
par les stipulations contractuelles; notamment, sur les formules de bas de gamme.
- d'autre part, les dommages causés par le gel aux conduites et appareils à effet d'eau tels que
les radiateurs, les ballons, les chaudières etc. Cette extension qui n'est pas l'apanage de tous
les contrats, fait l'objet d'une limitation spécifique communiquée par le tableau des garanties
>> La prévention
Souvent, en cas d'inoccupation des lieux pendant quelques jours, il est exigé:
- l'arrêt de la distribution d'eau,
- la vidange des conduites et des installations de chauffage central non pourvues d'antigel
durant la période propice au gel.
Le caractère coercitif est renforcé par des réductions contractuelles d'indemnité. En cas de
sinistre si la survenance de ce dernier ou son aggravation provient de l'inexécution de l'assuré,
la sanction peut prévoir, par exemple, la réduction de moitié par l'assureur de l'indemnité due
à celui-ci.
>> Les responsabilités garanties au titre du dégât des eaux
1- L'assureur indemnise directement son propre assuré non responsable sans exercer de
recours contre l'assureur de l'auteur du dommage. Cet abandon de recours concerne les
dommages directs inférieurs à 1600€ hors TVA
2- Les dommages aux embellissements et les petites réparations vont être assumés par
l'assureur de l'occupant, même si son client n'a pas juridiquement la propriété du bien.
Le sinistre met en cause au moins deux sociétés d'assurances adhérentes garantissant chaune
le risque de dégâts des eaux
Le sinistre est imputable à une cause réputée garantie par les assureurs concernés même dans
l'éventualité où elle ne fait partie des événement énumérés dans la garantie "dégâts des eaux"
souscrite par le client concerné. La liste est fournie par la convention.
Le sinistre n'entraine pas pour le lésé des dommages matériels n'excédant pas 1600€ hors
TVA. Les dommages matériels comprennent les bâtiments , les embellissements et au
contenu: mobilier, marchandises, agencements commerciaux.
Des dommages immatériels n'excédant pas 800€ hors TVA. Il s'agit principalement de la perte
d'usage, de perte des loyers et de la perte d'exploitation.
- Pour les dommages aux parties immobilières, c'est celui du propriétaire ou du syndic.
- Les parquets, quel que soit leur mode de fixation, sont exclus de la définition
conventionnelle des embellissements et sont considérés comme des biens immobiliers soumis
alors à la règle des 15%. Toutefois, les dommages qui ne concernent que des travaux de
ponçage, vitrification, peinture, mise en cire, sont considérés comme des dommages
d'embellissements.
L'assureur de l'occupant doit prendre en charge, depuis 2002, les embellissements que ceux ci
aient été réalisés ou non par ce dernier. Toutefois, il existe des exceptions à ce principe:
- le départ effectif ou prévu du locataire
- le refus du propriétaire.
Le règlement par l'assureur direct est fait en lieu et place du responsable ce qui implique une
indemnisation des dommages aux embellissements et aux parties immobilières en valeur à
neuf, même si cette extension de garantie ne figure pas au contrat du lésé. Toutefois,si la
vétusté des biens est supérieur à 25%, il est appliqué le coefficient de vétusté normalement
prévu, déduction faite des premiers 25%. Il doit régler intégralement son assuré sans
application de la franchise contractuelle.
>> La CIDE-COP
La cidre 2002 n'est pas le seul accord multilatéral entre les assureurs. La convention
d'indemnisation dégâts des eaux dans la copropriété (CIDE-COP) concerne les sinistres
dégars des eaux pour lesquels la convention CIDRE n'est pas applicable, en particulier ceux
entrainant des dommages supérieurs à 1600€.
Cette convention ne se substitue pas réellement au droit commun. Elle organise les
responsabilités dans les immeubles en copropriété et assimilés et surtout, les répartitions en
matière de cumul qui est fréquent et les modalités d'expertise.
Elle ne concerne que les locaux d'habitation.
Dans le cadre de ces 2 conventions un constat amiable a été mis au point. Cet imprimé en 3
formules autocopiantes a pour objet de faciliter aux assurés leur déclaration de sinistre et aux
assureurs d'obtenir les renseignements indispensables pour un règlement rapide de celui-ci.