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Les entreprises sont exposées à une diversité de risques (économiques, techniques,

technologiques, humains, réglementaires, environnementaux, sociaux, informationnels,


informatiques, etc.) qu’il n’est pas toujours possible d’anticiper et qui peuvent avoir des
conséquences fortement dommageables pour l’entreprise : perte de marchés, perte de savoirfaire,
perte de crédibilité….Lorsque survient la crise, l’entreprise doit être en mesure de réagir très
vite. Sa capacité de réaction et l’efficacité de son action sont dès lors liées à son degré de
préparation. A cette fin, il est indispensable pour l’entreprise d’identifier le plus en amont
possible ses vulnérabilités et les menaces associées. Il faut aussi prévoir comment réagir
(procédures à mettre en place, moyens humains et matériels à mobiliser, réseaux, information à
détenir, plans de communication…).

Comment ?
Actions àmener Gestion de la
L’Après Crise
avant la crise crise

La première phase : Avant la crise

Cette phase consiste à donner une riposte à l’interrogation suivante :


«Que  faire en attendant l’inattendu ? »
Pour résoudre mieux la crise, qu’elle que soit il faut que l’entreprise l’ait anticipée, la préparation
aux crises est cependant un nouveau défi pour les managers. Il leur faut bouleverser les
évidences et être capable de penser l’impensable avant qu’une crise ne s’en charge.
L’anticipation devient donc, le maître mot de cette phase. Il convient donc d’être intelligent et attentif à
son environnement. Et c’est tout un dispositif qu’il faudra déployer pour rassurer l’organisation
matérielle face à la situation de
crise. Cela implique un recensement de toutes les crises potentielles et les scénarios en découlant.
Le meilleur moyen d’y arriver est d’effectuer une simulation et de prévoir les données de base à
donner. Du coup, le meilleur remède à la crise consiste à l’anticiper.

La seconde phase : phase de l’événement (phase de la crise)


« Une minute= un verre d’eau, dix minutes = un camion ; une heure= une caserne »
Lorsque la crise prend forme l’entreprise est censée être réactive afin que le public ne s’interroge
pas sur l’inactivité de l’entreprise.
A ce titre la gestion au cours de la crise passe par de nombreux éléments :
1. Activer la cellule de la crise :
Le temps de réaction est l’une des composantes capitales tant dans la gestion que dans
la communication de crise.
2. Mettre en place des systèmes d’information :
Ceux-ci doivent garantir une information rapide, complète et légitime. Identifier les sources
d’information et les interlocuteurs prioritaires, canaliser l’information et distiller les
renseignements importants.
3. Prendre en charge les victimes :
Il faut rapidement porter secours et soutiens aux
Victimes et à leurs proches. Mettre à leur disposition un service information, ainsi que pour les
partenaires, les collectivités et les médias (numéro vert, adresse e-mail, etc.).
4. Mesurer la gravité de la crise :
S’entourer d’experts (techniciens, médecins, comptables, avocats, etc.) permettant de limiter tant la
gravité de la crise que son développement sensible. Ils sont une aide à la validation de l’évaluation
delà gravitée de la crise. Mettre en place les procédures susceptibles de dépister les causes de la
crise.
5. Mettre en place un dispositif de réduction de crise :
Prendre les dispositions nécessaires pour limiter les conséquences de la crise. Une
communication de crise bien gérée permet de métaboliser les événements déclencheurs. 
La troisième phase : Après la crise
« Lorsque c’est fini, ça vient de commencer » Et si, du pire on tirait le meilleur ?
La crise est généralement perçue comme une nuisance, alors qu’elle est l’occasion d’accumuler
l’expérience et constitue apprentissage, pour ceux qui prendront le recul nécessaire. Une crise a
souvent laissé des cicatrices douloureuses tant au sein de l’entreprise qu’à l’extérieur. Il faudra
dabord entreprendre des actions à long terme tout en rassurant les parties
(employés ; syndicats ; force de vente ; actionnaires) sur les dispositions engagées dans le passé et
à l’avenir pour garantir une couverture maximale des risques. En outre, il est nécessaire d’évaluer le
fonctionnement de la cellule de crise en adoptant les modifications nécessaires pour améliorer la
prévention et la gestion de crise ainsi renforcer l’image de l’entreprise puisque, le mal le plus
fréquent d’une crise est le coup porté au capital image de l’entreprise

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