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*LICENECE PROFESSIONNELLE*

**AUDIT ET CONTROLE DE GESTION**

R A P P O R T D E S TA G E P R O F E S I O N N E L
Sous le thème: Diagnostic financier de la société
CHETTO Assurance

Sous la direction de : Réalisé par:

Mr. Mohamed H A C H I M I L atifa TA G O U N T


Mr. Ali A L A H YA N E

Année universitaire 2 0 1 2 / 2 0 1 3
Assurance CHETTO
s

Sommaire

Sommaire 4
Liste des abréviations 6
Introduction générale 7

Première partie : Présentation Générale


Introduction

Chapitre I : Le Secteur de l’Assurances

I- Généralités sur l’assurance 10


I-1. Définition de l’assurance 10
I-2. Histoire de l’assurance 11
I-3. L’assurance au Maroc 12
I-4. Les Acteurs de l’Assurance
13
14
15

Chapitre 2 : La RMA WATANYA 16

I- Présentation de la RMA WATANYA 16


I-1. L’histoire du groupe 16
I-2. Fiche technique 16
I-3. Les valeurs du groupe 17
17
I-4. Les engagements du groupe
18
I-5. Les faits saillants 2010 20
I-6. Les chiffres clés 2010

Chapitre 3 : La société d’accueil 21

I- Présentation de la société ATTAAOUNE 21


I-1. Fiche technique 21
I-2. Organigramme 21
22
I-3. Description des services
26
II- Le bilan du stage
26

Audit et contrôle de Gestion 2012/2013


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Assurance CHETTO
s
II-1. Taches effectuées

Deuxième partie : Diagnostic financier de la Sté CHETTO

Introduction 28

Chapitre 1 : Analyse de l’équilibre financier 31

I- Analyse des bilans comptables 31


II- Analyse du bilan fonctionnel 32
II-1. Approche fonctionnelle 32
II-2. Construction du bilan fonctionnelle 32
II-3. Graphique d’évolution du FDR, BFRHE, TN 34
II-4. Equilibres fondamentaux de l’équilibre financier 35
II-5. Conclusion générale sur l’équilibre financier de la Société 38

Chapitre 2 : Analyse de l’activité et des résultats 39

I- Présentation des CPC 39


I-1. Commentaire de CPC 39
II- Présentation de l’état des soldes et de gestion 40
II-1. Tableau de formation des résultats 41
II-2. Capacité d’autofinancement 43

Chapitre 3 : Analyse par la méthode des ratios 44

I- Les ratios de structure financière 45


II- Les ratios d’activité 45
III- Les ratios de rentabilité 46

Chapitre 4 : Analyse des flux financiers 47

I- Notions fondamentales 47
II- Tableau de synthèse des masses de bilan 48
III- Tableau des emplois et ressources 49
Chapitre 5 : Synthèse du diagnostic financier 50

I- Les atouts et les faiblesses de la Sté d’assurances CHETTO 50


II- Conclusions et recommandations 51

Conclusion 52
Liste des annexes 53
Bibliographie 54
Web graphie 55
Annexes 56
Assurance CHETTO
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Liste des abréviations

BFRE : Besoin en fonds de roulement d’exploitation ;


BFRG : Besoin en fonds de roulement global ;
BFRHE : Besoin en fonds de roulement hors exploitation ;
CAF : Capacité d’autofinancement ;
DIM : Décès, Incapacité, Maladie
EBE : Excédent brut d’exploitation ;
ESG : Etat de solde de gestion ;
FDR : Fonds de roulement ;
Immo. : Immobilisation ;
P° : production ;
TA : Trésorerie actif ;
TF : Tableau de Financement ;
TN : Trésorerie nette ;
TP : Trésorerie passif ;
VA : Valeur ajoutée ;
Sté : Société.
Introduction générale

Le diagnostic financier est une discipline récente, considéré comme l’une


des préoccupations pour l’entreprise. Elle peut être défini comme l’ensemble de
méthodes permettant d’apprécier la situation financière passée et actuelle,
d’aider à la prise de décision et d’évaluer l’état de la santé financière de
l’entreprise.

Dans ce cadre, nous avons jugé l’élaboration d’un diagnostic financier


comme étant une nécessité primordiale pour la société d’Assurances
ATTAAOUNE, et notre mission principale durant la période de notre stage.

Tout au long de cette période, nous avons concentré notre attention sur
l’analyse des différents points clés du diagnostic selon la nature des problèmes
confrontés et la situation de l’entreprise.

Ce diagnostic va donc privilégier les différents outils d’analyse qui

permettra d’apprécier la situation financière et de détecter les points de force et


de faiblesse de l’entreprise.

Etant ceci ce rapport s’articulera autour des points suivants :


Assurance CHETTO
s
 Une première partie qui sera réservée à l’identification de la cellule
d’accueil et récapitulation des tâches effectuées ;
 Une deuxième partie qui sera consacrée à l’analyse financière des
états de synthèse de la société d’Assurances ATTAAOUNE.

Première partie :
Présentation
Générale
Introduction

Le stage est une bonne opportunité et un moyen qui permet d’approfondir


nos connaissances, ainsi d’aboutir à une formation complète. De plus il oblige
socialement les stagiaires à contacter les gens, et avoir des relations solides afin
d’intégrer plus facilement dans le domaine du travail.

Pour que je puisse atteindre un niveau, plus satisfaisant et avoir plus


d’expérience, mon choix était d’effectue mon stage dans la société d’assurance
CHETTO l’agent général de la RMA WATANYA.

Cette première partie du rapport de stage sera consacrée premièrement la


présentation du secteur d’assurance au Maroc, puis dans un deuxième chapitre
on va présenter la RMA WATANYA et finalement le troisième chapitre sera
consacré à tous ce qui concerne la présentation du cadre de stage notamment
l’historique de la société ATTAAOUNE, fiche technique, l’organigramme,
description détaillée des services et leurs missions.... Etc. afin de vous permettre
cerner et comprendre, le mieux possible les conditions dans lesquelles j’ai passé
mon stage de fin d’études.
Chapitre 1 : Le secteur de l’assurance

I- Généralités sur l’Assurance :

I-1.Définition de l’assurance :

L'assurance est une sorte de mutualité, donc c'est la réunion de nombreuses personnes qui
risquent d'être frappées par un événement similaire coûteux ou dommageable, s'accordent
entre elles à l'avance pour venir en aide à celui ou ceux qui sont frappés par le sort.

Chaque assuré souscripteur verse sa quote-part à l'assurance. L'ensemble des primes ainsi
versées finance le remboursement des sinistres dans une même catégorie de risques.

L'industrie d'assurance consiste donc à une organisation de la collecte des capitaux et leur
versement aux personnes frappées par le risque en cas de sinistre.

Donc l'assurance est une opération par la quelle une personne, l'assuré, se fait promettre
moyennant une rémunération (la prime), pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d'un
risque, une prestation pour une autre partie, l'assureur, qui prenant en charge un ensemble de
risques les compense conformément aux lois de la statistiques.

L'assurance est le seul moyen au monde de faire supporter par autrui, l'assureur, ce que
vous ne pouvez pas supporter seul.

Cependant, tous les risques ne sont pas assurables .Pour qu'un risque soit assurable doit
obéir à trois règles :

 Être futur ;
 Être aléatoire et incertain dans sa survenance et dans sa date ;
 Être indépendant de la volonté de l’assuré.
I-2.Histoire de l’assurance :

L’assurance est née du risque maritime. Les premiers assurés ont été les armateurs
du monde méditerranéen. Les cargaisons maritimes représentaient des sommes importantes et
les chances de bonne arrivée étaient faibles. Pour armer leurs bateaux, les marchands avaient
donc besoin de fonds important et étaient contraints de faire appel au banquier. Si le navire
faisait naufrage, le marchand ne remboursait rien au banquier. Par contre, si la cargaison
arrivait à bon port, le banquier recevait, en plus du montant de son prêt majoré des intérêts,
une fraction du prix des biens transportés, ce qui représentait la contrepartie du risque de
naufrage qu’il avait pris et lui permettait de prendre de nouveaux risques de naufrage.

Ce système se perfectionna jusqu’au jour où, moyennant une certaine somme d’argent
versé d’abord au moment du départ du navire, une autre personne, généralement un autre
marchand, promettait à l’armateur de lui rembourser son bateau en cas de naufrage. Le
principe de l’assurance moderne était fixé. Le plus ancien contrat connu d’assurance maritime
date de l’année 1347 : il fut signé à Gênes et couvrait la cargaison du " Santa Clara " pour un
voyage de Gênes à Majorque.

L’assurance terrestre est née, quant à el e, bien après l’assurance maritime. L’assurance
incendie naît en Grande Bretagne à la suite du grand incendie de Londres (1666).

Depuis sa création, le principe même de l’assurance a été peu modifié mais les
caractéristiques de la société industriel e en ont favorisé l’essor. Dès le 18è siècle, l’altitude
du corps social vis-à-vis de l’individu évolue. Les liens familiaux se resserrent. Le "siècle des
lumières" accorde une importante nouvel e à l’individu et à sa promotion sociale. Or un des
moyens de la réussite sociale est la sauvegarde du patrimoine. L’assurance y contribuera.

Avec l’ère industriel e, l’élévation du niveau de vie rend plus sensible le besoin de sécurité.
La société industrielle commence à se préoccuper des activités dangereuses et des nuisances
qu’el e sécrète. Avec l’assurance contre les accidents du travail, la seconde moitié du 19è
siècle voit la naissance de l’assurance accidents, qui couvre aujourd’hui les risques de la vie
moderne, en al ant de l’automobile à la pollution ou à l’utilisation civile de l’atome.

Ces progrès de l’assurance traduisent une attitude nouvel e devant le risque. Autrefois
considéré comme une fatalité, le risque est devenu aujourd’hui un aléa contre lequel le corps
social veut être couvert. L’exemple de la maladie est à cet égard caractéristique. Voici encore
trois siècles, une médecine rudimentaire et une forte mortalité à tous les âges de la vie
donnaient à la maladie et à la mort un caractère familier qui poussait l’ensemble des individus
à s’y résigner.

A l’heure de la greffe du cœur et d’une espérance de vie plus longue, tout décès survenant
avant l’échéance "normale " est beaucoup plus durement ressentie par le corps social.
L’exigence d’une couverture contre le risque de maladie ou de mort s’en est suivie et fait
qu’aujourd’hui la quasi-totalité de la population est couverte, bien que très inégalement,
contre les risques. Ainsi progrès technique et développement du niveau de vie se conjuguent
pour accroître de manière considérable la demande d’assurance.
II. Au Maroc, l'assurance n'a pas été toujours une culture de nos ancêtres. Pendant
longtemps, l'opération d'assurance a été considérée comme immorale car elle
développait la négligence et la notion de pari. Elle a été rejetée par le système
juridique islamique, hormis les impératifs du développement économique. De même
que, le pouvoir d'achat limité de certaines couches de la population qui considèrent
l'assurance comme un produit de luxe, réservé aux marocains issus de la classe à
revenu élevé, constituait en partie un véritable handicap au développement naturel du
secteur. Pour toutes ces raisons, l'assurance, toutes branches confondues, totalement
étrangère à la tradition juridique du pays, n'a pu voir le jour qu'après l'avènement du
protectorat. Avec le temps, cette pratique a pu tisser une place dans la société
marocaine. Les premières sociétés d'assurance étaient des compagnies étrangères qui
travaillaient dans l'assurance maritime, et ce n'est qu'après, que cette activité a pu se
généraliser pour toucher d'autres secteurs. La transplantation de cette technique au
Maroc se justifie à l'origine d'une part, par l'arrivée des étrangers, attirés par les
richesses du pays et l'abondance de ses matières premières ainsi que les facilités
administratives et fiscales que leur accordaient les autorités du protectorat, et d'autre
part, par la volonté de se prémunir contre les aléas de l'avenir. Les premières sociétés
d'assurances maritimes (l’Espagnola en 1879, la Centrale et la Réparation en 1883,
The Calpean maritime Insurance Ltd en 1887, la Mannheim en 1886 et le Lloyd
Allman en 1893) ayant couvert des risques au Maroc remontent à la 2ème moitié du
19ème siècle et sont le fruit du régime des concessions étrangères en vertu du traité du
9 décembre 1856. Avec la première guerre mondiale, on a assisté à la création à
Tanger d'une compagnie d'assurances maritimes et de guerre "le Maroc" en 1916,
dissoute quatre années plus tard. Une des conséquences de la 2ème guerre mondiale a
été la naissance de 23 compagnies d'assurances entre 1941 et 1951 dont le capital était
en majorité étranger, exception faite de la Royale Marocaine d'Assurances, créée en
1950 avec la participation de capitaux marocains et la création en 1960 de deux
compagnies "C.N.I.A." (la Compagnie Nord africaine et Intercontinentale
d'Assurances) et "S.C.R." (Société Centrale de Réassurance) avec la participation de
l'Etat par l'intermédiaire de la Caisse de Dépôt et de Gestion (C.D.G.).

En 1958, 315 compagnies dont 25 de nationalité marocaine se partageaient un


montant global de primes de l'ordre de 150 M.Dh. Dès 1962 on ne comptait plus que 219
unités. Ce mouvement s'est trouvé renforcé par l'institution en 1965 d'un plancher
d'encaissement d'un million de dirhams, que les compagnies devaient atteindre, au plus
tard en 1968, sous peine de retrait d'agrément. De ce fait, le nombre de compagnies est passé
de 130 à la veille de cette décision à 54 en 1970, 32 sociétés vers la fin de 1973 et à 27
sociétés vers la fin de 1975.
Le premier juillet 1965, un arrêté complétant les conditions d'agrément a institué
l'obligation de présenter un plan financier, établissant de manière détaillée pour les trois
premiers exercices les prévisions de recettes et de dépenses, compte tenu, le cas échéant, des
transferts de portefeuilles et de contrats. A l'issue du troisième exercice, l'arrêté indique que le
chiffre d'affaires doit être au moins équivalent à un million de dirhams.

Les acteurs de la scène de l’assurance.

L’état :
Assurance CHETTO
s

Dans un but de protection des assurés, l’état contrôle les activités d’assurances etde
réassurances. L’organisme chargé de cette Assurances et de la Prévoyance
Sociale (Ministère des Finances)
L’état intervient également pour imposer obligatoirement certaines assurances
dont la plus connue est la Responsabilité Civile, Auto.
Les sociétés d’assurance.
Ce sont les preneurs de risque qui encaissent les primes et paient les sinistres. Au
Maroc, on distingue 3 formes de sociétés d’assurances
- Les sociétés commerciales
- Les mutuelles ;
- Les organismes de prévoyance sociale.
Sociétés Commerciales
Ce sont des sociétés à but lucratif. Elles doivent avoir un capital minimum
légalement exigé. Elles sont dirigées par un conseil d’Administration.
pratiquer toutes les branches d’assurance, n’ont pas de lim
travaillent avec des intermédiaires (agents généraux et courtiers).
d. Les mutuelles d’assurance
Ce sont des associations. Les cotisations sont toujours variables. Elles ne
peuvent donc jamais pratiquer d’opérations impliquant une gestion en
capitalisation. Elles ne travaillent jamais avec les intermédiaires.
La CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale
La particularité de la CNSS réside dans le fait que cet organisme prévoit à la fois
des prestations à court terme et des prestations à long terme. Cette caisse sert en
outre des allocations familiales au profit des affiliés mariés avec des enfants.
La RCAR : Régime Collectif d’Assurance et de Retraite.
Il a pour but d’assurer, au titre des risques vieillesse, d’invalidité et de décès, le
versement de prestations au profit du personnel contractuel, de droit commun
employé par des organismes publics tels que offices, collectivités locales, etc.
(les fonctionnaires ne sont pas compris dans cette catégorie).
La CIMR : La caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite
Le régime de la CIMR est un régime mixte capitalisation/répartition. Il est
alimenté par les contributions patronales, qu’il gère par répartition. Les parts
salariales sont quant à elles, versées à une compagnie afin de constituer le volet
capitalisation.
-
Chapitre 2 : LA RMA WATANYA
I. Présentation du la RMA Watanya :

I-1. Fiche technique :

Raison sociale : RMA WATANYA

Adresse: 83, avenue de l'armée royale, Casablanca 2000 Maroc


Forme juridique : Société Anonyme
Date de création : 1949
Capital social: 1.774.400.800 Dirhams
Actionnaires principaux: Groupe finance.com
Nombre d'agents généraux: 120
Site Web : www.rmawatanya.com

I-2. L’histoire du groupe :

La RMA WATANYA hérite de deux histoires collectives celle de la Royale Marocaine


d’assurances et cel e d’Al Wataniya.

En 1949, une élite de marocains nationalistes, visionnaires fonda la première compagnie


d'assurance marocaine. La Royale Marocaine d'Assurances a force de conviction et de
ténacité a su se forger un destin exceptionnel pour devenir l'une des compagnies les plus
représentatives du marché marocaine de l’assurance.

Le véritable tournant a été pris en 1988 avec l'arrivée de Monsieur Othman Benjelloun, qui
a accepté de présider aux destinées de cette institution et qui a insufflé une nouvelle
dynamique à la Royale Marocaine d'Assurances, qui a vu sa croissance fortifiée, sa rentabilité
renforcée et sa notoriété améliorée.

Le point d'orgue de notre activité a été, sans aucun doute, la participation à la privatisation
de BMCE Banc dans le cadre d’un consortium de partenaires de renom.
Assurance CHETTO
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Via les filiales BMCE Banc et Royale Marocaine d'Assurances, et accompagnés des
partenaires Commerzbank et UBP, le Groupe, a procédé au rachat des parts du GAN dans Al
Wataniya et l’Al iance Africaine d’Assurances en Décembre 1998.

Le scénario retenu fut l'absorption par Al Wataniya de l'Alliance Africaine. Cette


opération a pris effet opérationnellement le 1er janvier 2001.

Le 31 mars 2003 : le Président Othman Benjelloun annonçait le coup d'envoi du projet de


fusion entre le Royale Marocaine d’Assurances et Al Wataniya.
Ce rapprochement donna naissance le 1er janvier 2005 à RMA WATANYA, la 1 ère
compagnie du secteur marocain des assurances.

I-3. Les valeurs du groupe :

1.3 Proximité :
RMA WATANYA utilise un langage clair et précis avec un discours à la portée de tous
afin d'être encore plus accessible. Nous cherchons à établir avec nos clients une relation
transparente basée sur la confiance.

2.3 Innovation :
RMA WATANYA recherche en permanence des solutions encore plus efficaces et à forte
valeur ajoutée pour notre clientèle et nos partenaires.

3.3 Expertise :
RMA WATANYA combine le meilleur des pratiques professionnelles de deux compagnies
reconnues pour le haut niveau technique de leurs collaborateurs et leur bonne connaissance du
secteur, capitalisant ainsi sur une expérience et un vécu de plus d'un demi-siècle.

4.3 Accompagnement :
RMA WATANYA dispose d'une grande solidité financière gage de crédibilité et fiabilité,
qu'elle allie à un engagement fort et pérenne aux côtés de ses clients et ses partenaires pour
l'accomplissement de leurs projets.

I-4. Les engagements du groupe :


Leur réussite passe par la satisfaction simultanée et équilibrée de leur trois partenaires
fondamentaux : nos clients – nos actionnaires – nos collaborateurs.

1.4 Mettre le service client au centre de nos préoccupations :

RMA WATANYA par l'innovation et dans la qualité, veut être considérée comme la
compagnie qui répond le mieux et de la façon la plus créative à l'ensemble des besoins de sa
clientèle, dans le cadre d’une éthique professionnelle rigoureuse.

2.4 Assurer une rentabilité durable aux actionnaires :


RMA WATANYA vise un niveau de rentabilité couplée avec une croissance de son
activité qui puisse la situer parmi les meilleures performances du marché.

3.4 Offrir aux collaborateurs un projet valorisant :


RMA WATANYA veut que ses engagements valorisent les hommes et les femmes qui y
travaillent afin de leur procurer une fierté d'appartenir à cette institution. Chaque collaborateur
pourra s'y réaliser grâce à un environnement de travail basé sur le respect, le mérite, l'équité et
la motivation

I-5. Les faits saillants :


1.5 Organisations et Réseaux :

Après la définition des orientations générales en matière de marketing, de distribution et


d’organisation cible, l’identification des synergies à développer et la mise en place des
structures organisationnelles, la direction s’est attelée :

 A harmoniser toutes les politiques de renouvellement ;


 A homologuer les produits conformément aux dispositions du nouveau Code des
assurances
 A mettre les traités de nomination des agents en conformité avec ce nouveau dispositif
légal ;
 A assurer la formation des agents sur les nouveaux produits cibles et sur les systèmes
d’information ;
 A réaliser un programme unique pour la réassurance ;
 A doter les collaborateurs de moyens logistiques (équipements, locaux, procédures etc.
…) nécessaires au bon fonctionnement de la Compagnie RMA WATANYA.

2.5 Ressources Humaines :

Après la définition de l’organigramme cible, le dimensionnement des effectifs,


l’harmonisation des politiques salariales et des avantages sociaux, la mise en application
d’une politique de restructuration transparente, un programme de formation a été mis au point
afin de permettre à chacune de s’adapter rapidement au nouvel environnement. Ce programme
articulé sur plusieurs modules et basé sur le principe du tutorat a été développé et réalisé en
interne et a concerné la plupart de nos collaborateurs.

3.5 Systèmes Informatiques :

Incontestablement, l’intégration des systèmes informatiques était l’opération la plus


délicate de tout le processus de fusion. Et, afin d’éviter tout dysfonctionnement des
applications et après la conception du système cible et de la méthodologie de migration,
l’intégration des systèmes informatiques a été menée avec pragmatisme : réalisation de toutes
les adaptations fonctionnelles, transferts de données et des réseaux de télécommunications
internes et Externes ; réalisation de la transition de façon progressive et séquentielle afin de
sécuriser le processus de migration et d’assurer la continuité sans perturbations majeures à la
fois des structures internes, des partenaires et clients externes.

4.5 Communication :

Pour accompagner l’opération de fusion, un programme de communication hors-média


d’envergure s’est déroulé de façon ciblée : convention avec l’ensemble du personnel, réunion
avec le réseau d’agents généraux, réunion avec les actionnaires et filiales du Groupe, réunion
avec le courtage, clients et partenaires les plus importants.
Parallèlement, la révélation de la marque RMA WATANYA au grand public a fait l’objet
d’une vaste campagne publicitaire utilisant différents médias (presse, TV, affichage, radio,
Internet) lancée le 09 décembre 2004, se poursuivant jusqu’en mars 2005.
5.5 La marque :

Avec le lancement de RMA WATANYA, une nouvelle marque voit le jour. Elle se consolide
progressivement autour des valeurs fondatrices qu’el e incarne : l’union des deux compagnies
au passé prestigieux, à l’identité affermie et au professionnalisme reconnu, au service d’un
ambitieux projet d’entreprise dont le client représente le noyau central de toute la stratégie de
développement.

6.5 Marketing :

 Programme de fidélisation
Le lancement du programme de fidélisation RMA WATANYA constitue une innovation
de tail e dans la mesure où l’objectif est de tail e bénéficié très rapidement l’ensemble des
clients des avantages offerts. A travers cette démarche, RMA WATANYA entend pérenniser
la relation avec les clients acquis, en recruter de nouveaux, dynamiser la relation avec le
client en agence et motiver la force de vente. A cette fin, deux leviers ont été prévus : un
Intéressement pour les commerciaux des points de vente et une panoplie d’avantages pour les
clients fidèles.
Le lancement de ce programme est accompagné d’une formation de la force de vente du
réseau et d’une communication externe supportée par une campagne radio et affichage, outre
la publicité sur le lieu de vente (affiches et dépliant).

 Produits et services
L’ensemble des produits commercialisés par RMA WATANYA a été transmis à la DAPS
pour homologation, conformément aux dispositions légales. Par ail eurs, une mise à l’image,
conformément à la nouvelle charte graphique de tous les documents administratifs et de
production, a été réalisée. Enfin, certains produits ont u leurs prestations et garanties
améliorées, notamment la multirisque automobile HIFAD.

Chapitre 3 : La société d’Assurances ATTAAOUNE

I- Présentation de la société d’accueil :

I-1.Fiche signalétique :

Dénomination : Société Assurance ATTAOUNE


Activité juridique : Agent général de la RMA WATANYA
Directeur général : Mr Ahmed EL ABBASSI
Forme juridique : S.A.R.L
Capital : 100.000,00 DHS
Date de création : 1993
Siège social : 25, BD abderrahmane Hay El Hana, Hay El Hassani, Casablanca
Effectif : 60
Tél. : (212) (522) 364646
Fax : 0522.39.73.81

I-2.Organigramme :

L’organigramme présenté ci après confirme la structure hiérarchique adopté par la


direction de la société. En outre, il nous permet de visualiser les liaisons de coopération ou
d’information entre les services.
Figure N° 1 : Organigramme de la société ATTAAOUNE

Direction
Générale

Service
Service Service Service Service
risques divers Servise Caisse
Production Archivage sinistre comptabilité

I-3.Description de L’organigramme et organisation des services

1.3 Service Production :

Ce service à pour mission principale la gestion de toute s les souscriptions des affaires
nouvel es (automobiles et cyclomoteurs…….). Le contrat d’assurance automobile s’adresse
aux résidents au Maroc. Il doit être souscrit par tout propriétaire d’un véhicule à moteur à 2 ;
3 ou 4 roues ou par la personne qui a garde ou qui agit en tant que souscripteur pour le compte
du propriétaire du véhicule. Les non résidents au Maroc (étrangères et nationaux) peuvent en
cas de besoin, assurer leur véhicule dans le cadre d’une assurance frontière d’une validité
maximum de trois mois. L’assurance automobile est une assurance obligatoire qui a pour
objet de garantir l’assuré contre les conséquences pécuniaires de la
responsabilité civile (RC) qu’il peut encourir en raison des dommages corporels
cause aux tiers.
Ce service effectue différents travaux à savoir :

L’enregistrement des affaires nouvelles ;


L’établissement de la fiche (encaissement, quittance………..) ;
L’envoi de la police de l’avenant ;
L’envoi des bordereaux à la compagnie ;
Etablissement d’un relevé quotidien souscriptions et des encaissement s réalisés ;
L’établissement des fichiers recettes ;
.

Lors de la souscription, le proposant doit fournir :

La carte grise de véhicule ;


La CIN
Le permis de conduire ;
L’attestation de cessation de garantie (sauf pour les nouvelles a acquisition) ;
Le certificat de dédouanement pour les véhicules non immatriculés au Maroc.
L’application utilisée dans ce service est l’application MONO.

2.3 ServiceComptabilité:

L’assistant comptable et financier a la responsabilité d’une partie de la production comptable


permettant le :
Recouvrement des recettes, le paiement des dépenses, la tenue de la comptabilité générale,
l’élaboration de :
L’ensemble des documents comptables et la gestion de la trésorerie.
Il organise, produit et contrôle la réalisation des actes administratifs dans le respect des
techniques, des procédures, des règles et des usages applicables au domaine de la gestion
financière.
ACTIVITES ESSENTIELLES :
Elaborer des actes sur l’ensemble d’un domaine de la gestion financière et/ou comptable.
Centraliser les données comptables et/ou financières et les pièces justificatives, vérifier leur
validité, procéder ou faire procéder à leur enregistrement.
Contrôler les opérations comptables en dépense et en recette (imputation des dépenses,
disponibilité des crédits, validité des créances …).
Procéder à la passation d’écritures comptables complexes.
Elaborer et mettre en œuvre des tableaux de bord et des indicateurs de gestion.
Classer et archiver les justificatifs des opérations comptables et financières.
Etablir les états périodiques de la trésorerie et détecter tout risque de déséquilibre.
Ce service a pour mission de calculer les gains de payer à la compagnie d’assurance.
Les gains de l’agence se calculent sur la base de la prime nette (HT), et dépend généralement
des garanties, car chaque garantie a sa propre commission pour l’assureur. Généralement le
pourcentage est de 12%.

3.3 Service sinistre :


Définition du sinistre

C'est le service qui accueil les clients victimes et son travail commence lors de la réalisation
du risque prévu dans le contrat d'assurance.
Les tâches effectuées sont :
 Ouverture du dossier lors de la déclaration.
 Gestion des dossiers
 Rassemblement des pièces nécessaires pour le règlement du sinistre
 Enregistrement des dossiers sinistres +saisie envoi bordereaux à la compagnie
 Suivi des dossiers
 Désignation d'un expert pour l'évaluation des dommages matériels relatifs à la
déclaration du sinistre.
 La détermination de la responsabilité du client et du tiers et l'indemnisation du
sinistre sur la base du rapport de l'expert (voir l’annexe 1)
 Saisie et envoi des bordereaux.
4.3 Service risques divers :

Ce service englobe deux branches d’assurance :


Service assurance personnes (individuelle accident SABIL, accidents de travail,
accidents corporels, assurance maladie DIM (voir l’annexe 2 et 3), assurance
vie, assurance retraite KENZ, et assurance éducation TAWFIK).
Service assurance dommages (incendie, tout risque chantier, responsabilité civile,
vol, dégâts des eaux, bris glace, bris de machine, et multirisque).
Les assurances multirisques sont :
RYAD : multirisque habitats
JAD : multirisque bureau/commerce (capitale < =30 000 000 dh)
OPTIMA : multirisque usine (capitale > 30 000 000 dh)
DIAFA : multirisque hôtels

5.3 Service Archivage :

6.3 Service Caisse :


II- Le bilan du stage

1. Les tâches effectuées :

Tout au long de la durée de au sein de l'assurance « ATTAAOUNE », j’été amenée à


effectuer quelques tâches dans les services suivants :
 Service Production :
 Le classement des dossiers
 L’enregistrement des affaires nouvelles
 Renouvellement et remplacement des affaires déjà existées
 Remplir des contrats d'assurance automobile qui se présente sous forme d’un
formulaire à compléter par les informations concernant : Le client (Nom,
prénom, profession, adresse,…etc.) et la voiture (numéro de police, marque et type du
véhicule, immatriculation, l'usage, puissance fiscale, énergie…etc.)
 Le type d’assurance : Tourisme  « 701 » jaune (voir l’annexe 4)
Cyclomoteur  « 705 » Verte
Commerce  « 703 » C1 Bleu-Ciel (voir l’annexe 5)
 « 713 » C2 Bleu en cadre (voir l’annexe 6)

 Service sinistre :
 Remplissage des déclarations d’accident de travail (voir l’annexe 7) :
 Classement et l’archivage des dossiers

 Service risques divers :


 Le Classement des dossiers des clients comportant toutes les informations nécessaires
ainsi que toutes les affaires des clients que se soit une affaire nouvelle, un
renouvellement, un changement ou une résiliation, tous ces éléments permettent à
l’entreprise la bonne gestion de son portefeuille.
 L’enregistrement des affaires nouvelles avec l’application WORK FLOW
 La vérification de la correspondance entre les informations figurant sur la quittance à
celle des contrats des assurés via les numéros de police, la prime finale à payer, les
dates et la durée d'assurance.
Assurance CHETTO
s

Deuxième partie :
Diagnostic financier
de la société
ATTAAOUNE
Assurance CHETTO
s

Introduction :
Le diagnostic financier consiste à mettre le point sur la situation financière de l’entreprise
en mettant en évidence ses forces et ses faiblesses. En fait le diagnostic financier n’est autre
qu’une observation critique de la structure financière.
Le diagnostic financier peut être définie comme étant « une démarche qui s’appuie sur
l’examen de l’information comptable et financière fournie par l’entreprise, ayant pour but
d’apprécier le plus objectivement possible sa performance financière et économique et sa
solvabilité, et enfin son patrimoine ».

Les objectifs du diagnostic financier peuvent se présenter comme suite :


Figure N° 3 : Les objectifs du diagnostic financier

Objectifs du diagnostic financier

Premier niveau

Mesurer les performances économiques & financières. Evaluer la structure et l’équilibre financier.
Structure des capitaux
Productivité

Flux de trésorerie et
Activité

Rentabilité

Besoin de financement

Deuxième niveau

Apprécier la gestion générale et la politique financière de l’entreprise.


Fournir les bases chiffrées pour le diagnostic de l’entreprise.

Audit et contrôle de Gestion 2012/2013 Page 25


Dégager les perspectives d’évolution et évoluer le risque de l’entreprise. (Analyse prospective des risques et défaillance)
Troisième niveau

C’est ainsi que le diagnostic financier portera principalement sur les axes suivants :
 Analyse fonctionnelle de l’équilibre fonctionnel :
Construction du bilan fonctionnel ;
Equilibres fondamentaux de l’équilibre fonctionnel ;
Calcul du FRF, BFRG, BFRE, BFRHE, TN ;
Commentaire.
 Analyse de l’activité et de la rentabilité :
Tableau de formation du résultat (TFR) ;
Capacité d’autofinancement ;
Commentaire.
 Analyse du résultat par la méthode des ratios :
Typologie ;
 Analyse des flux financier :
Construction du tableau de financement :
 la synthèse de masse du bilan ;
 tableau emploi-ressources ;
Commentaire.

Pour effectuer le diagnostic financier, il est primordial de choisir une méthode d’analyse.
Celles-ci se présentent comme suite :

a. L’analyse en tendance, ou l’étude d’une même entreprise sur plusieurs exercices :

El e a pour objet d’étudier le passé, pour diagnostiquer le présent et prévoir l’avenir. El e peut
également être appliquée sur des états prévisionnels élaborés par l’entreprise. Seule une étude
sur plusieurs exercices (trois le plus souvent lorsque l’information est disponible) permet de
dégager des tendances et des évolutions.

b. L’analyse comparative ou la comparaison d’entreprises similaires :

Audit et contrôle de Gestion 2012/2013


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Assurance CHETTO
s
El e consiste à évaluer les principaux soldes et ratios d’une entreprise afin de comparer ceux-
ci aux soldes et ratios caractéristiques des entreprises du même secteur d’activité. Le principe
de base de cette méthode est que l’entreprise n’est pas moins viable dans l’absolu : elle est
simplement plus ou moins viable que d’autres.

c. L’analyse normative, ou les règles dites « d’orthodoxie » :

L’analyse normative est un prolongement de l’analyse comparative. El e repose en effet sur


la comparaison de certains ratios ou de soldes de l’entreprise étudiée, par rapport à des règles
ou à des normes déterminées à partir d’un vaste échantillon d’entreprises.
Chapitre 1 : Analyse de l'équilibre financier

L'analyse de la situation financière nécessite la détermination d'un certains ensemble d'outils


permettant d'apprécier l'équilibre financier.
Le point de départ est le bilan comptable qui permettra de distinguer entre les emplois et les
ressources; élaboré en fonction des règles purement comptable; d’où l'utilité d'un bilan
fonctionnel.

I- Analyse des bilans comptables :

Pour donner une vision globale sur la situation financière de la Société d’Assurances
CHETTO durant les trois exercices, on va procéder par une analyse de la structure des bilans
de l’entreprise présentés en annexes (annexe 8, 9, 10, 11, 12 et 13).

 les immobilisations ont connu une augmentation de 24.16% entre 2011 et 2012 due
essentiel ement à l’acquisition des immobilisations corporel es et plus particulièrement
matériel de transport.

 l’actif circulant a connu une faible augmentation entre 2010 et 2011de 0,29% et une
diminution entre 2011 et 2012 de 20,5% due à la dépréciation des créances ce qui
signifie que l’entreprise n’accorde plus des crédits.

 la trésorerie de l’entreprise a enregistré une faible diminution de 0,67% entre 2010 et


2011 et une augmentation de 18% entre 2011 et 2012 due essentiellement à
l’accroissement des dépôts en banque.

 entre 2010 et 2011 le financement permanent a connu une augmentation de 11% et de


9% entre 2011 et 2012. Cela est dû essentiellement au non distribution des résultats
qui se transfèrent dans le compte du report à nouveau.
 Le passif circulant a diminué de 11% % en 2011 par rapport à 2010 et de 34% en
2012. Les fluctuations des trois années sont dues essentiellement aux comptes du
passif circulant hors exploitation à savoir autres créanciers et comptes d’associés.

II- Analyse du bilan fonctionnel :

II-1. Approche fonctionnelle :

Cette approche souhaite dépasser la conception patrimoniale et la perception du risque à


travers le risque de cessation de paiement pour avoir une approche plus économique de
l’entreprise. Cel e-ci est fondée sur un souci de distinguer entre les opérations liées à l’activité
(dite opération d’exploitation) de cel es non directement liées à l’exploitation (opérations hors
exploitation).

Cette conception se veut pragmatique et managériale et considère l’entreprise comme un


porte feuil e globale d’emplois ressources reflétant la gestion des dirigeants. L’objectif
devient alors l’analyse de l’utilisation de toutes les ressources existantes au sein de
l’entreprise.
L’analyse fonctionnel e supposé également qu’on se place dans l’optique d’une poursuite de
l’activité de l’entreprise, et que l’on s’intéresse à son fonctionnement. Une nouvel e vision du
bilan apparaît qui adopte un critère de classement de poste mettant d’avantage en évidence la
liaison avec le cycle d’exploitation de l’entreprise.

II-2. Construction du bilan fonctionnel :

« Le bilan indique à un moment donné, l’état des ressources et des emplois d’une
entreprise. C'est-à-dire ce qu’el e détient, et ce qu’el e doit ».
En analyse financière, le bilan a toujours constitué un document essentiel pour
l’appréciation de l’équilibre financier.

En effet, l’approche fonctionnel e permet de comprendre le fonctionnement de


l’entreprise à travers les trois fonctions assurées par celle-ci, à savoir :
 La fonction financement;
 La fonction exploitation;
 La fonction investissement.

Par conséquent, l’analyse de la situation financière consiste à examiner l’équilibre de


chaque fonction.
Le bilan fonctionnel du cabinet CHETTO se présente comme suite :
Assurances CHETTO
Tableau N° 4 : Actif du bilan fonctionnel

A.I A.C T.A


ELEMENTS
2010 2011 2012 2010 2011 2012 2010 2011 2012

Exploitation 900 134,51 891 690,24 1 107 197,5 8 8336 81,51 8 859 362,84 7 044 675,69 1 597 069,91 1 586 244,24 1 884 615,87

Hors
- - - 414828 0 0 - - -
exploitation
Totaux 900 134,51 891 690,24 1 107 197,5 9 248 509,51 8 859 362,84 7 044 675,69 1 597 069,91 1 586 244,24 1 884 615,87

Tableau N° 5 : Passif du bilan fonctionnel

F.P
P.C T.P
ELEMENTS C.P D.F
2010 2011 2012 2010 2011 2012 2010 2011 2012 2010 2011 2012

Exploitation 5 301 415,66 5 984 206,64 6 523 491,45 - - - 284 233,17 387 976,39 402 568,38 - - -

Hors
- - - - - - 5 745 237,1 4 965 114,29 3 092 429,23 - - -
exploitation

Totaux 5 301 415,66 5 984 206,64 6 523 491,45 - - - 6 029 470,27 5 353 090,68 3 512 997,61 - - -

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Assurance CHETTO
s
Tableau N° 6 : FDR, BFRE, BFREH, TN

ELEMENTS 2010 2011 2012


Financement Permanant 5301415,66 5984206,64 6523491,45
Actif Immobilisé 900134,51 891690,24 1107197,5
F.D.R 4401281,15 5092516,4 5416293,95
Actif Circulant d’Exploitation 8833681,51 8859362,84 7044675,69
Passif Circulant d’Exploitation 284233,17 387976,39 402568,38
B.F.R.E 8549448,34 8471386,45 6642107,31
Actif Circulant Hors Exploitation 414828 0 0

Passif Circulant Hors Exploitation 5745237,1 4965114,29 3092429,23


B.F.R.H.E -5330409,1 -4965114,29 -3092429,23
B.F.R.G 3219039,24 3506272,16 3549678,08
Trésorerie Actif 1182241,91 1 586 244,24 1 884 615,87
Trésorerie Passif 0 0 0
T.N 1 182 241,91 1 586 244,24 1 884 615,87

II-3. Graphique d’évolution du FDR, BFRE, BFRHE, TN :

Graphique N° 1: l’évolution du FDR, BFRE, BFRHE, TN

10000000
8000000
6000000
4000000
2000000
0 FDR BFRE BFRHE TN BFRG
2010 TN
-2000000
-4000000
-6000000
2011 2012
-8000000

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II-4. Equilibres fondamentaux de l’équilibre financier :

1.4 L’équilibre de la fonction investissement, financement :

«Le cycle d’investissement (ou de désinvestissement) regroupe les opérations d’acquisition


(ou de cession) d’actifs permettant à l’entreprise de se doter d’un outil de production. Tandis
que le cycle de financement recouvre les opérations permettant de réunir les ressources
financières nécessaires au financement des besoins durables de l’entreprise. La réunion du
cycle de financement et du cycle d’investissement constitue le cycle d’accumulation du
capital. »

L’équilibre de cette fonction est apprécie à partir de la notion du fonds de roulement (FDR).

FDR = Ressources stables - Emplois stables

Il correspond au montant des ressources durables qui, après financement de l’actif


immobilisé, demeure disponible pour couvrir les besoins de financement du cycle
d’exploitation de l’entreprise ou besoin de financement globale (BFG).

Il constitue un indicateur incontournable pour l’appréciation des conditions de l’équilibre


financier.

Commentaire du FDR du cabinet CHETTO :

Depuis 2010 et jusqu’à 2012, le FDR de la Sté d’assurances CHETTO a connu une
évolution importante. En effet, ce montant a augmenté en l’année 2012 de 6.16% et de 15,7%
en 2011. Ceci est dû à l’augmentation des capitaux propres et particulièrement les reports à
nouveau qui ont évolués de 10.23%en 2012. Cette augmentation s’explique par le non
distribution des dividendes du fait qu’il s’agit d’une société familiale.

2.4 L’équilibre de la fonction exploitation :

Le cycle d’exploitation regroupe l’ensemble des opérations directement liées aux activités
cycliques de production et d’échanges commerciaux. Son équilibre est apprécié à l’aide de la
notion du besoin en fonds de roulement :
BFR = Actif circulant HT – Passif circulant HT

Au niveau de l’analyse fonctionnel e, le BFR est composé du Besoin en fonds de


roulement d’exploitation et de besoin en fonds de roulement hors exploitation. Le premier
représente le besoin lié au financement du cycle d’exploitation, il indique le montant du
capital immobilisé que l’entreprise doit détenir pour le financement de son besoin permanent
en ressources. A la différence du BFRE, le BFRHE regroupe les éléments acycliques non liés
à l’exploitation par exemple crédit fournisseurs d’immobilisation.

Pour mieux apprécier le fonctionnement de l’exploitation de l’entreprise, nous distinguons


entre le BFR d’exploitation et le BFR hors d’exploitation.

BFR d’Exploitation = Actif circulant d’exploitation – Passif circulant


d’exploitation.

Commentaire du BFR du cabinet CHETTO :

 Le BFRE a connu pendant les 3 années une diminution, de -21% en 2012 et de -1%
en 2011. Cela est dû au décroissement de l’actif circulant d’exploitation et à la
progression du passif circulant d’exploitation. Effectivement, le compte clients et
comptes rattachés a connu une baisse de 15.65% et le compte autres créancier à connu
une hausse très importante de 35.26%. C’est la conséquence d’une politique de
commercialisation adoptée par le dirigeant qui accorde aux clients des délais de
paiement assez longs.

BFR Hors Exploitation = Actif circulant hors exploitation – Passif


circulant hors exploitation.

 Le BFRHE des trois années est négatif. Ce déficit est amélioré en 2011 de 6.85% en
raison de :
 Diminution des comptes d’associés créditeurs : -27%

 Diminution des autres créanciers : -11,67%


En 2012, le BFRHE a connu une légère amélioration de 37,71% en raison de

 Diminution des comptes d’associés créditeurs : -67,73%

 Diminution des autres créanciers : -35.3%

 Le BFRG de la Sté d’assurances CHETTO est positif durant les trois années. Il a connu
une amélioration en 2011 de 9% et de 1.82% en 2012. Ceci est dû à l’augmentation de
BFRE et BFRHE.

3.4 L’évaluation de la fonction trésorerie :

Le cycle de trésorerie est le produit de l’ajustement opéré entre le cycle d’accumulation et le


cycle d’exploitation. Son équilibre est apprécié à travers la trésorerie nette (TN). Cel e-ci ne
correspond pas au disponible (comptes caisses et banques), mais se calcule à l’aide de la
relation suivante :

TN = Trésorerie actif – Trésorerie passif

Commentaire de la TN du cabinet CHETTO :

La trésorerie nette de l’entreprise est positive et très importante durant les trois années el e
dont elle a augmenté en 2010 de 34,17% dont elle a passé de 1 182 242,91dh en 2010 à
1 586 244,24dh en 2011, et elle a augmenté en 2012 de 19% dont le montant est de 1 884
615,87 dh.

Ceci explique un excédent de trésorerie disponible à la date d’inventaire et par conséquent


utilisable dans le futur. Cette entreprise n’exploite pas les fonds de la trésorerie dans de
nouveaux investissements dons c’est de l’argent oisif.
II-5. Conclusion générale sur l’équilibre financier de la Société
d’Assurances CHETTO :

La situation financière de la société d’assurances CHETTO reste rassurante et ce apparaît


clairement au niveau de sa trésorerie nette qui est très importante pour les trois exercices.

Etant donné la particularité du cycle d’exploitation des assurances (cycle inversé : les
produits arrivent avant les charges), cette entreprise dispose effectivement d’une trésorerie
nette très importante (1 884 615,87 en 2012) et qui reste inexploitée.

De plus, la politique de paiement des clients adoptée par la société d’assurances CHETTO
accorde aux clients des délais de paiement très longs. Cette situation a changé après la
nouvelle loi des assurances qui stipule qu’un agent ne peut souscrire des contrats avec

Plusieurs compagnies d’assurances mais avec quelques exceptions. Effectivement après


cette loi, le cabinet CHETTO s’est trouvé obligé de travail er avec une seule compagnie qui
est la RMA-WATANIYA. Celle-ci impose ses règles et conditions de commercialisation des
produits à tous ses agents. Pour cette raison, le cabinet CHETTO a modifié sa politique
commerciale et a exigé de sa clientèle un paiement immédiat pour pouvoir payer la
compagnie à temps.
Chapitre 2: Analyse de l’activité et des résultats

Après avoir jugé l’équilibre financier de la Sté d’Assurances CHETTO à travers le


diagnostic de ses bilans fonctionnels, il est nécessaire de s’interroger sur son activité et son
résultat.
Cette analyse a pour objectif d’apprécier la nature de l’activité, son évolution et ces
caractéristiques. Si le CPC permet de déterminer les différents niveaux du résultat
(exploitation, financier, courant et non courant.) la notion d’état des soldes de gestion ESG
introduite par le plan comptable marocain permet de visualiser comment l’entreprise a crée sa
richesse, généré son bénéfice et sa capacité d’autofinancement CAF.

I. Présentation des CPC :

Les CPC de la Sté d’Assurances CHETTO des années 2010, 2011 et 2012 sont présentés
en annexes (annexes 4, 5 et 6).

I-1.Commentaire des CPC :

1.1 Résultat d’exploitation :

Ce résultat correspond à la rentabilité ou à la perte se rapportant à l’exploitation normale


de l’entreprise y compris la prise en compte des dotations aux amortissements et provisions et
des reprises sur celle-ci. Ce résultat est considéré comme un revenu de l’entreprise avant
impôts provenant des seules opérations d’exploitation.

Le résultat d’exploitation de la société est très important, ce qui signifie que l’activité de
la société est rentable même si ce résultat n’a pas cessé de baisser depuis 2010. Cette baisse
est évaluée à 11.2% en 2011 et 6.22% en 2012.

2.1 Résultat financier :

C’est le solde découlant des produits et charges relatif aux décisions financières de
l’entreprise. Ce résultat permet d’apprécier la performance de l’entreprise concernant sa
politique de financement liée à l’activité courante.
Le résultat financier du cabinet CHETTO est nul pendant les trois années, donc il ne
participe pas dans le résultat net.

4.1 Le résultat courant :

Le résultat courant résulte des opérations ordinaires de l’entreprise sur le plan industriel,
commercial, et financier, exclusion faite des éléments non courants et de l’incidence fiscale de
l’impôt sur les résultats.
Le résultat courant et en même augmentation que le résultat d’exploitation.

4.1 Le résultat non courant :

C’est le solde des opérations non courantes, volontairement (comme la cession


d’immobilisations) ou non (amendes, pénalités, incendie).
Ils convient de porter une attention particulière à ce solde lorsque le net est bénéficiaire,
afin de savoir si le bénéfice ne provient pas des opérations exceptionnelles qui, par nature ne
sont pas renouvelable.
L’activité de l’entreprise a baissé de 1413.5% en 2011 en raison de l’importance des
pénalités et amendes. En 2012 l’activité a augmenté de 91%.

6.1 Le résultat net :

Le résultat net de l’exercice est en augmentation pendant les trois années, en conséquence de
l’accroissement de résultat courant et non courant. Cette augmentation et de 6,21% en 2011
et de 11,52% en 2012.

II. Présentation de l’Etat des soldes et de gestion :

L’ESG met en évidence une succession de marges constituant autant de paliers dans la
formation de résultat net de l’exercice. ESG se compose de deux éléments à savoir :

 Tableau de formation des résultats ;

 Capacité d’autofinancement.
II-1. Tableau de Formation des Résultats (TFR) :

Tableau N° 7 : Le TFR

2012 2011 2010


1 .Ventes de marchandises (en état)
2 .Achats revendus de marchandises
= Marge brute sur ventes en état I - - -
3 Production de l’exercice II 5 207 137,68 5 090 677,23 4 447 267,22
4 .Ventes de biens et services produits 5 207 137,68 5 090 677,23 4 447 267,22
5 + .Variation de stocks de produits (-+)
.Immob. produites par l'entreprise pour elle-
même
Consommation de l’exercice III 2060784,69 1802536,26 1470201,22
- .Achats consommés de matières et
6 173647,07 126993,4 78284,79
fournitures
7 .Autres charges externes 1887137,62 1675542,86 1391916,43
= Valeur ajoutée IV (I+II+III) 3 146 352,99 3 288 140,97 2 977 066,00
8 + .Subvention d'exploitation
9 - .Impôts et taxes 17 756,00 16 814,00 16 814,00
10 - .Charges de personnel 1 815 301,20 1 632 061,04 1 793 765,46
= Excédent brut d’exploitation V 1 313 295,79 1 639 265,93 1 166 486,54
11 + .Autres produits d'exploitation
12 - .Autres charges d'exploitation
.Reprises d'exploitation : transferts de
13 + 2 364 174,00 1 878 992,69 1 753 033,09
charges
14 - .Dotations d'exploitation 2 583 425,76 2 488 291,27 1 993 278,52
= Résultat d’exploitation VI 1 094 044,03 1 029 967,35 926 241,11
+/- Résultat financier VII
= Résultat courant VIII 1 094 044,03 1 029 967,35 926 241,11
+/- Résultat non courant IX -3 412,22 -38 185,37 -2 523,00
15 - .Impôt sur les résultats 329 124,00 308 991,00 280 899,00
= Résultat net de l’exercice X 761 507,81 682 790,98 642 819,11

Commentaire :

 Production de l’exercice :
Cet indicateur nous permet d’avoir une idée sur le niveau et l’évolution de la production
de l’exercice. El e comprend la production vendue, stocké, et la production immobilisée. La
production est considérée comme un meil eur indicateur de l’activité des entreprises
industrielles ou de services.
En effet, on constate que la production du cabinet CHETTO a augmenté entre 2010 et
2011 de 14,46%, et de 2.28% en 2012. Concernant la consommation, elle a évolué dans le
même sens que la production en augmentant de 22,87% entre 2010 et 2011 et de 14.32% en
2012. En fait, l’augmentation de la consommation est due essentiel ement à l’augmentation
des autres charges externes qui représente plus que 90% de la consommation de l’exercice.

 Valeur ajoutée :
La valeur ajoutée constitue un indicateur pertinent du poids économique de l’entreprise
ainsi que sa tail e. El e permet de mesurer la productivité de l’entreprise et son aptitude à créer
de la richesse grâce à son savoir faire et à ses moyens. C’est la différence entre la production
globale (ou marge commerciale), et les consommations de biens et de services fournies par
des tiers pour cette production.
La valeur ajoutée de cette société a augmenté de 2 977 066,00 dhs en 2010 à 3 288
140,97 dhs en 2011 soit 10.5%. En 2012 la valeur ajoutée a connu une diminution de 4.31%.

 Excédent Brut d’Exploitation (EBE) :


L’excédent brut d’exploitation constitue le premier solde significatif en terme de
rentabilité. Il s’agit d’un résultat d’exploitation indépendant de la politique de financement de
l’entreprise (charges et produits financiers), de la politique d’investissement (amortissement),
de la politique fiscale (impôt sur le résultat) et des éléments non courants.
Il est calculé par la différence entre, d’une part la VA, éventuel ement augmenté des
subventions d’exploitations accordées, d’autre part, les frais du personnel et les impôts à la
charge de l’entreprise. L’EBE mesure le profit économique brut provenant du cycle
d’exploitation, il constitue également un indicateur du surplus monétaire potentiel dégagé par
l’activité.
La richesse dégagée par l’entreprise a augmenté de 40.53% entre 2010 et 2011 et a
diminué de 20%, cette richesse est absorbée en grande partie par les charges de personnel qui
constitue plus de 90%. Ce qui a beaucoup influencé l’excèdent brut d’exploitation qui
représente la capacité de l’activité de l’entreprise à générer des bénéfices et donc engendrer
des ressources de trésorerie potentielle.
II-2. Capacité d’autofinancement (CAF) :

Tableau N° 8 : La CAF

Résultat net de l'exercice 761507,81 682790,98 642819,11


1 . Bénéfice +
. Perte -
2 + Dotations d'exploitation
3 + Dotations financières
4 + Dotations non courantes
5 - Reprises d'exploitation
6 - Reprises financières
7 - Reprises non courantes
8 - produits des cessions
valeurs nettes d'amortissement
9 +
d'immob cédées
= Capacité d’autofinancement (CAF) 143 424,99 124 117,27 642819,11
10
- Distribution des bénéfices
= Autofinancement 904 932,80 806 908,25 642 819,11
Commentaire :

 La capacité d’autofinancement (CAF) :


La CAF correspond à la capacité de l’entreprise à générer des ressources internes
découlant de la réalisation de son activité globale, courante et non courante. C’est un
indicateur de performance de l’activité pour l’entreprise.

 L’autofinancement :
L’autofinancement constitue le surplus monétaire généré par l’entreprise et conservé
durablement pour assurer le financement de ses activités ».
La capacité d’autofinancement du cabinet CHETTO a connu une augmentation
importante de 25% pour 2011 due à la croissance des dotations d’exploitation de l’actif
immobilisé, et une augmentation de 12,14% en 2012 due à la croissance des dotations
d’exploitation de l’actif immobilisé de 15,55%. Pour les reprises sont des reprises de l’actif
circulant. En général l’entreprise dispose d’une C.A.F importante qui va lui servir non
seulement de s’autofinancer pour couvrir le besoin en fonds de roulement et l’investissement,
mais également d’augmenter sa capacité d’endettement auquel les banquiers donnent une
importance majeur pour accorder des crédits aux entreprises. Il est primordial de signaler que
les dividendes n’ont pas été distribués pour les trois exercices.
Chapitre 3 : Analyse par la méthode des ratios :

Un ratio est un rapport entre deux grandeurs considérées comme significatif. Il est calculé
en vue d’obtention d’une information concernant un aspect de la vie de l’entreprise.

L’analyse par les ratios ne prend sa pleine signification que lorsqu’el e est conduite dans
le temps et dans l’espace. L’interprétation des ratios se fait à partir de leurs évaluations dans
le temps.

Il existe différentes catégories de ratios que l’on peut calculer suivant ce que l’on cherche
à étudier au cours du diagnostic de l’entreprise.

Il est fréquent que l’on possède un groupement de ratios par catégorie dans le cadre d’un
diagnostic financier global. A titre d’exemple on peut lister les ratios d’activité, ratios de
rendement, ratios de liquidité, ratio de gestion.

. Il apparaît clairement que la méthode des ratios fournit à l’analyse financière un outil age
qu’il peut exploiter avec plus au moins de pertinence en fonction de sa capacité à choisir les
bons ratios par rapport à l’objectif visé et quant à sa capacité à interpréter valablement les
ratios ainsi utilisés.

I- Les ratios de structures financière

Tableau N° 9 : les ratios de structures financière


Ratios Formules 2010 2011 2012
Autonomie financière Capitaux propres 46,79% 52,78% 65,11%
Passif
Endettement à terme Dettes de financement 0 0 0
Capitaux propres
Capacité de Dettes de financement 0 0 0
CAF
remboursement des dettes
Ratio d'équilibre financier Financement permanent
Actif immobilisé 588,96% 671,11% 589,19%
stable
Liquidité immédiate Trésorerie actif 26,49% 29,63% 53,92%
Dettes à court terme
Commentaire des ratios :

Les capitaux propres représentent 65,11%du total du passif ce qui est bénéfique surtout
pour les créanciers de l’entreprise qui ont intérêt à voir les fonds propres prédominer dans la
structure de financement.
On constate aussi que les emplois stables de la Sté d’assurance CHETTO sont entièrement
financés pas les ressources stables (589,19%en 2012), et ils sont largement suffisants pour
couvrir le financement de l’exploitation de l’entreprise.
Le ratio de liquidité financière est de 53,92% en 2012 donne une image claire sur la
situation d’équilibre à court terme de l’entreprise puisque ses disponibilités financières
parviennent à financer plus que la moitié de ses dettes à court terme, la Sté d’assurances
CHETTO pourra donc honorer ses engagements à court terme.

II- Ratios d’activité :


Tableau N° 10 : les ratios d’activité

RATIOS FORMULE 2010 2011 2012


Evolution du chiffre CA1 – CA0
-8,11% 14,47% 2,29%
d'affaire CA0
VA1-VA0
Croissance de l'activité -16,44% 10,45% -4,31%
VA0
VA _
Taux de valeur ajoutée Production 66,94% 64,59% 60,42%

Répartition de la V.A :
Charges de personnel
Personnel 60,25% 49,63% 57,70%
VA
Impôt taxes
Etat 0,56% 0,51% 0,56%
VA
Prêteurs Charges financières
0% 0% 0%
VA
Dividendes
Actionnaires 0% 0% 0%
VA
Autofinancement
Entreprise 29,66% 39,30% 31,17%
VA
Commentaire des ratios :

Le taux de valeur ajoutée, qui permet de mesurer le degré d’intégration des activités de
l’entreprise et la richesse créée, qui dépasse 60% en 2012 signifie que l’entreprise est
fortement intégrée.
La valeur ajoutée dégagée par l’entreprise est en grande partie absorbée par les charges de
personnel avec un taux de près de 57,70%, cela peut être expliqué par la défaillance de la
politique du personnel de l’entreprise. Alors que la partie consacrée à l’autofinancement ne
représente qu’à peu près 31%, il faut signaler que la Sté d’assurances CHETTO n’a pas
procédé à la distribution des bénéfices tout au long des trois derniers exercices et que la
totalité du résultat a été affecté au report à nouveau.

III- Ratios de rentabilité :


Tableau N° 11 : les ratios de rentabilité
RATIOS FORMULE 2010 2011 2012
Résultat d’exploitation
20,83% 20,23% 21,01%
Rentabilité Chiffre d’affaire H.T
d’exploitation EBE
26,23% 32,20% 25,22%
Chiffre d’affaire H.T
Résultat net
Rentabilité financière 12,13% 11,41% 11,67%
Capitaux propres
Rentabilité EBE 15,31% 18,37% 13,99%
Capitaux investis
économique
Commentaire des ratios :

Le ratio de rentabilité d’exploitation de l’entreprise qui est de 21,01% en 2012, 20,23% en


2011 et 20,83% en 2010 est plus au moins faible ce qui permet de faire apparaître la faiblesse
du niveau relatif du résultat, indépendamment de la politique financière et de l’impact des
éléments non courants et de la fiscalité au titre de l’impôt sur les résultats.

Pour le deuxième ratio d’exploitation, l’entreprise à une faible capacité de générer des
ressources de trésorerie (25,22% en 2012).

Pour la rentabilité financière qui est faible fait apparaître une défaillance à ce niveau
puisque le capital engagé n’est pas rentabilisé et n’engendre pas de ressources
supplémentaires.
Pour la rentabilité économique fait apparaitre que l’entreprise à une faible capacité à
rentabiliser ses investissements.
Chapitre 4 : Analyse des flux financiers
I- Notions fondamentales :
Le tableau de financement fait ressortir les mouvements financiers intervenus au cours d’un
exercice, c'est-à-dire les ressources nouvelles dont l’entreprise a disposé et les emplois
auxquels elle a procédé. Le tableau de financement permet de répondre à différentes questions
d’analyse financière d’un intérêt évident pour la compréhension des faits qui se sont produits
en cours d’exercice :
Si l’entreprise a crée suffisamment de liquidité pour payer l’impôt et
verser des dividendes.
Si l’entreprise qui perd de l’argent en cours d’année produit malgré tout
assez de liquidités pour payer les charges financières et rembourser les
mensualités d’emprunts ?
Dans quelles opérations d’investissement et de financement, la société
s’est engagée depuis la dernière clôture du bilan ?
Si les dettes augmentées et dans quel domaine l’argent a-t-il été investi ?
Si les besoins de financement d’exploitation ont diminué, sur quels
leviers les dirigeants ont agis, les stocks, les crédits clients ou les crédits
fournisseurs ?
Si la société a levé des capitaux en mettant des actions : comment les
fonds ont été utilisés ?
Le tableau de financement du plan comptable marocain comporte deux parties : La synthèse
des masses du bilan et le tableau des emplois et ressources.
Assurances CHETTO

II- Tableau de synthèse des masses de bilan:

Tableau N° 12 : Synthèse des masses de bilan

VARIATION a-b
MASSES 2012 (a) 2011 (b)
Emplois Ressource
1 Financement permanent 6 523 491,45 5 984 206,64 539 284,81
2 Moins Actif Immobilisé 1 107 197,50 3 052 949,75 215 507,26
3 FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL (1-2) (A) 5 416 293,95 5 092 516,40 323 777,55
4 Actif circulant 7 044 675,69 8 859 362,84 1 814 687,15
5 Moins Passif circulant 3 512 997,61 5 353 090,68 1 858 093,07
6 BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL (4-5) (B) 3 531 678,08 3 506 272,16 25 405,92
7 TRESORERIE NETTE (ACTIF- PASSIF) = A – B 1 884 615,87 1 586 244,24 298 371,63

VARIATION b-c
MASSES 2011 (b) 2010 (c)
Emplois Ressource
1 Financement permanent 5 984 206,64 5 301 415,66 682 790,98
2 Moins Actif Immobilisé 891 690,24 900 134,51 8 444,27
3 FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL (1-2) (A) 5 092 516,4 4 401 281,15 691 235,25
4 Actif circulant 8 859 362,84 9 248 509,51 389 146,67
5 Moins Passif circulant 5 353 090,68 6 029 470,27 676 379,59
6 BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL (4-5) (B) 3 506 272,16 3219039,24 287 232,92
7 TRESORERIE NETTE (ACTIF- PASSIF) = A – B 1 586 244,24 1 182 241,91 404 002,33

Audit et contrôle de Gestion 2012/2013


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Assurance CHETTO
s
Commentaire
Ce tableau permet de mettre en évidence les variations constatées lors des trois exercices
correspondants soit à des emplois financiers, soit à des ressources de financement.
L’analyse des masses du bilan permet de suivre l’évolution de l’équilibre financier, à travers
l’évolution de la variation du fonds de roulement et du besoin en fonds de roulement.

Dans notre cas l’évolution du fonds de roulement était positive. La société d’assurances
CHETTO a effectivement passé d’un fonds de roulement positif de 4 401 281,15 dhs en
2010 à 5 092 516,4 dhs en 2011 pour atteindre 5 416 293,95 dhs en 2012, en général le fond
de roulement de celle-ci ne cesse d’augmenter.

L’évolution du besoin en fonds de roulement est positive lors des trois années, cela est dû
essentiellement à la diminution du passif circulant.

Concernant la trésorerie nette, elle a connu une évolution positive pendant les trois années
qui est dû à l’augmentation du besoin en fonds de roulement. Traduit par l’accroissement de
l’activité de la société d’assurances CHETTO.
III- Tableau des emplois et ressources :
Tableau N° 13 : Tableau des emplois et ressources
Emplois 2012 2011 Ressources 2012 2011
Distributions mises en paiement Capacité d'autofinancement de 904932,80 806908,25
au cours de l'exercice l'exercice
Acquisitions d'éléments d'actif Cessions ou réductions d'éléments
immobilisé d'actif immobilisé :
Immobilisations incorporelles 0 0 Cessions d'immobilisations :
Immobilisations corporelles 581155,25 115673,03 incorporelles

Immobilisations financières 0 0 corporelles


Charges à répartir sur plusieurs Cessions ou réductions
exercices d'immobilisations financières
Augmentation des capitaux propres
:
Réduction des capitaux propres Augmentation de capital ou
apports
Augmentation des autres capitaux
propres
Remboursement des dettes Augmentation des dettes
financières financières
Total des emplois 581155,25 115673,03 Total des ressources 904932,80 806908,25
Variation du fonds de roulement 323777,55 691235,25 Variation du fonds de roulement
net global (ressource nette) net global (emploi net)
Total 904932,80 806908,25 Total 904932,80 806908,25

Audit et contrôle de Gestion 2012/2013


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Chapitre 5 : Synthèse du diagnostic financier

L’analyse des différents instruments du diagnostic financier nous a amené à mettre le


point sur les principales forces et faiblesses financières de l’entreprise.

I. Les atouts et les faiblesses de la société d’assurances CHETTO :

Tableau N°14 : Les forces et les faiblesses de la société CHETTO

Forces et atouts Faiblesses et handicapes

 Un fonds de roulement positif en  Résultat net positif qui ne cesse de


évolution fluctuante. diminuer.
 la trésorerie nette est largement positive  Délais d’encaissement des créances
disponible à la date d’inventaire et sont très longs.
utilisable dans l’avenir.  Délais de paiement des dettes
 L’exploitation de l’entreprise est fournisseurs très réduits.
rentable et dégage un résultat positif.  Les charges du personnel pèsent
 L’entreprise dispose d’une bonne lourd sur la richesse réalisée par
capacité d’autofinancement. l’entreprise.
 Résultat net positif qui ne cesse  L’entreprise dispose des fonds
d’augmenter. énormes non exploités.

Le diagnostic financier nous a donné une vision globale sur la santé financière de
l’entreprise à travers ses forces et faiblesses, lesquel es el e doit arbitrer pour arriver à réaliser
un équilibre financier maîtrisé, une rentabilité meilleure et une gestion fiable.
II. Conclusions et Recommandations :

Voire la tail e de l’entreprise et ces perspectives de développement, el e est appelée à


mieux faire notamment :

 Création d’un service contrôle de gestion dont la mission principale sera


l’élaboration des budgets qui permettront la coordination entre la direction et les
divers services et le contrôle des opérations de gestion ;

 Création d’un service ressources humaines qui assure une adéquation poste/profil
et veille à la meilleure exploitation des compétences ;

 Arbitrage au niveau de la gestion de sa trésorerie et la gestion de ces créances


clients ;

 Instal ation d’un système qui aura pour objectif l’investissement des fonds
disponibles ;

 Réalisation et maintien d’une adéquation entre les objectifs stratégiques de la


compagnie et ceux du cabinet.
Conclusion

Avant de conclure le présent rapport, j'avoue que le stage est une source
autant d'enseignement que de renseignement, afin de débuter une carrière
professionnelle.

Toutefois, il me semble relever certaines remarques :


Toute connaissance théorique doit être adaptée à la réalité pratique.
Avec le stage, l'étudiant arrive à acquérir confiance en lui-même, sens de la.
Responsabilité et L'expérience.

Il est toujours nécessaire, pour un étudiant d'appréhender la vie


professionnelle, ses
Difficultés, ses contraintes et ses exigences.

Notant, toutefois, que le stage, et plus précisément dans une assez


importante établissement à savoir la Sté assurance, serait plus fructueux si l'on
prolongeait sa durée, pour approfondir d'avantage nos connaissances théoriques et
pratiques.

Je tiens à signaler, que la période de mon stage


était très favorable, surtout
avec l'aide des membres du personnel de la Sté assurance CHETTO, qui se sont
montrés aimables et compréhensifs.

.
Liste des annexes

ANNEXE 1 : Rapport de l’expert


ANNEXE 2 : Avenant DIM
ANNEXE 3 : Barème conventionnel des incapacités
ANNEXE 4 : Référence tarifaire Usage A et
l’attestation d’assurance obligatoire
ANNEXE 5 : Référence tarifaire Usage C
ANNEXE 6 : Référence tarifaire Usage B
ANNEXE 7 : Déclaration d’accident de travail
ANNEXE 8 : Bilan 2010
ANNEXE 9 : CPC 2010
ANNEXE 10 : Bilan 2011
ANNEXE 11 : CPC 2011
ANNEXE 12 : Bilan 2012
ANNEXE 13 : CPC 2012
Bibliographie

 Cours de Mr Mustapha BENGRICH : professeur


universitaire : la gestion financière
 Cours de Mr Mouloud AFIF : professeur universitaire :
finance

 BELKAHIA, Rachid ; OUDAD Hassan. Finance


d’Entreprise, analyse et diagnostic financier.
.
Web graphie

 www.rmawatanya.com

 www.vernimmen.net

 www.abhatoo.net.ma

 www.cgem.ma
Les Annexes

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