Vous êtes sur la page 1sur 13

INTRODUCTION

La commande souvent adaptée aux convertisseurs statiques est la


stratégie MLI. Plusieurs méthodes ont été développées avec l’objectif de
générer à la sortie de l’onduleur une tension sinusoïdale ayant le moins
d’harmonique possible. Pour l’onduleur de notre système de commande
nous utilisons la technique de la modulation vectorielle. Le principe de
cette méthode est la détermination des portions de temps (durée de
modulation) qui doivent être allouées à chaque vecteur de tension durant
la période d’échantillonnage. Cette commande rapprochée (SVM)
permet de déterminer les séquences des allumages et des extinctions des
composants du convertisseur et de minimiser les harmoniques des
tensions appliquées au moteur.

LA TECHNIQUE DE MODULATION VECTORIELLE


La technique de modulation vectorielle (SVM) consiste à reconstituer le
vecteur tension de référence V s pendant une période d’échantillonnage
par les vecteurs tensions V i ,V i+1 ,V 7 , V 0 ( i=0 , … … ,5 ) , correspondant aux huit
états possibles de l’onduleur.
La symétrie du système triphasé, nous permet de réduire l'étude au cas
général d'un secteur de 60 degrés. On se place alors dans le cas où le
vecteur de référence V s est situé dans le secteur 1. Dans ce cas, la tension
de référence V s dans le repère est reconstituée en faisant une moyenne
temporelle des tensions V 1 ,V 2 ,V 0 et V 7figure (3.3).
Après, il suffit de déterminer la position du vecteur de référence V s dans
le repère α , β et le secteur i dans lequel il se trouve. Pour une fréquence
de commutation T s suffisamment élevée le vecteur d'espace de référence
V s est considéré constant pendant un cycle de commutation .Tenant
compte que V 1 et V 2 sont constants et V 0=V 7=0 , il s'en suit pour un cycle
de commutation:

T s .V 7 =T 1 .V 1 +T 2 . V 2 +T 0 . V 0 +T 0 . V 7
Le schéma de montage :

Tracer les allures V ref 1 et V ref 2 et V ref 3 :


V ref 1 On rouge: V ref 2 On noir: V ref 3 On Blue:
Tracer les allures de V α et V βsuccessivement :

L’allure de θ:

Les allures de Sa et S b et S c successivement :


Les allures de la tension :
L’allure de V a:

L’allure de V b:
L’allure de V c :

La trace de spectre de V a et le THD :


0.02
Pour T m= 100 et V ref 1=100 sin 314 t :
Tracer les allures V ref 1 et V ref 2 et V ref 3 :
V ref 1 On rouge
V ref 2 On noir
V ref 3 On Blue

Tracer les allures de V α et V βsuccessivement :


L’allure de θ:

Les allures de Sa et S b et S c successivement :


Les allures de la tension :
L’allure de V a:

L’allure de V b:
L’allure de V c :

La trace de spectre de V a et le THD :


On remarque que la MLI simple à échantillonnage naturelle et
vectorielle repoussent les harmoniques vers les rangs élevés.
On a remarqué que la MLI vectorielle a un faible THD par rapport aux
autres.
On constate que l’augmentation du coefficient de réglage au maximum
nous permet d’obtenir une augmentation la fondamental donc la
diminution de déchet de tension. On constate aussi que si le coefficient
de réglage augmente le THD diminué.
On remarque que dans la MLI vectorielle, on a un déchet de tension
plus faible par rapport aux autres MLI, on remarque aussi que la MLI
calculée provoque un THD important.
Conclusion
Ce travail a été essentiellement consacré à l’analyse de mli vectoriel
Nous avons présenté le modèle de l’onduleur de tension, ensuite nous
avons présenté l’organigramme qui résume les étapes de MLI vectorielle
proposée.
1)- La MLI vectorielle permet d’améliorer la forme de la tension Va et
d’augmenter la valeur de son amplitude fondamentale, donc elle offre
des performances comparables à celles de la technique d’injection d’un
harmonique 3.
2)-Réduction du déchet de tension.
3)-Petite réduction des principaux harmoniques de la 1ére et 4éme
famille.
4)-Légère augmentation de ceux de la 2éme et 3éme familles.

Vous aimerez peut-être aussi