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GRH 3-CPS
Références bibliographiques :
Cours préparé par M. MBOZO’O Ange Rodrigue PLET/TQG – Enseignant Chercheur à l’ENSET 1
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE CONTROLE DE GESTION
- La notion d'efficacité, qui fait référence à la capacité à atteindre les objectifs fixés.
On rajoute souvent à cela la notion d'économie, qui traduit le fait que les ressources ont été
obtenues au moindre coût. Economie, efficacité et efficience forment les trois piliers de la
performance.
Le plan comptable général (PCG) de 1982, reprend cette vision technico-économique, pour
définir le contrôle de gestion comme " l'ensemble des dispositions prises pour fournir aux
dirigeants et aux divers responsables des données chiffrées, périodiques caractérisant la
marche de l'entreprise. Leur comparaison avec des données passées ou prévues peut, le cas
échéant, inciter les dirigeants à déclencher des mesures correctives appropriées". Cette
définition limite le contrôle de gestion à des procédures mécaniques de rétroaction, sans tenir
compte des orientations stratégiques ni du management de l'organisation.
Dans ce cadre, H. Bouquin, (2008) le définit comme « l'ensemble des dispositifs et processus
qui garantissent la cohérence entre la stratégie et les actions concrètes et quotidiennes ». Par
sa fonction de traduction des finalités de l'entreprise en objectifs stratégiques et
opérationnels, quantifiables sous la forme d'indicateurs de performance, le contrôle de gestion
doit ainsi produire une vision partagée des buts stratégiques et favoriser ainsi l'alignement
stratégique. C'est un puissant vecteur de mise en cohérence au sein de l'organisation.
A travers ces définitions, apparaissent les objectifs du contrôle de gestion, qu'il convient de
préciser.
Il est possible de classer les objectifs du contrôle de gestion au sein de deux dimensions
inséparables :
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1- Les objectifs de dimension technico- économique
Le contrôle de gestion garantit aux managers une gestion économique, efficiente et efficace
des ressources mobilisées. Il a pour objectifs de :
Le contrôle de gestion présente un caractère plus immatériel. C’est une fonction considérée
comme stratégique dans l’entreprise. Il a pour objectifs :
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en toute autonomie les ressources qui leur ont été allouées sur l’année et de
contrôler leur évolution.
- d’orienter les comportements le contrôle de gestion garantit la cohésion
organisationnelle et la coordination entre unités de l’entreprise en orientant les
comportements vers l’accomplissement des buts organisationnels. Il faut
souligner au final que ces objectifs sont complémentaires et se nourrissent
l’un de l’autre pour former un tout cohérent, le contrôle de gestion. Ce dernier
mobilise différents outils.
Le PCG définit un coût comme « la somme des charges relatives à un élément défini au
sein du réseau comptable ». Cet élément peut être un produit, une opération ou une fonction.
D’après le PCG, le coût se définit pat trois caractéristiques : le champ d’application
(fonction de l’entreprise, moyen d’exploitation, centre de responsabilité…), le moment du
calcul (a postériori, a priori) et le contenu du coût (coûts complets, coûts partiels). Le calcul
des coûts est élaboré par la comptabilité analytique.
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Dans le cadre de la mise en place des budgets, le contrôle de gestion propose des
outils adaptés aux préoccupations de chacune des fonctions de l’entreprise : la gestion
commerciale, la gestion de la production, la gestion des approvisionnements et celle des
investissements.
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CHAPITRE 2 : LES COUTS COMPLETS
Selon la méthode des coûts complets, il st possible de cumuler le montant des charges à
chaque stade du cycle d’activité ou du processus de production de biens et de services et de
leur distribution
Le coût complet se calcule en plusieurs étapes : le coût d’achat des matières premières, le coût
de production des produits finis, le coût de revient des produits finis vendus. Cependant,
lorsqu’il existe des stockages intermédiaires, on doit tenir compte des étapes de mise en
stocks.
A) principe
Le coût d’achat ou coût d’acquisition se situe au premier stade du cycle d’activité d’une
entreprise, qu’elle :
- du prix d’achat nets des réductions commerciales obtenues des fournisseurs des
matières premières ou de marchandises
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NB : chaque élément acheté peut faire l’objet d’une mise en stock et dans ce cas
l’établissement d’une fiche de stock ou d’un compte de stocks est nécessaire. L’évaluation des
sorties de stock se fera par l’une des méthodes préconisée par le SYCOHADA (FIFO, CMUP)
Exemple : une entreprise utilise pour sa production deux matières A & B. Les achats du
premier trimestre sont :
Le tableau d’analyse des charges indirectes fait apparaître un total de 45.000 F pour le
centre approvisionnement.
Solution
= (1x3) + (2x3)
=9
45.000
Eléments A B
Q CU M Q CU M
A) PRINCIPES.
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Les calculs de coûts de production concernent les entreprises industrielles qui
transforment des matières premières en produits intermédiaires ou produits semi-finis ou en
produits finis. Il s’agit le plus souvent de composants ou d’éléments entrant dans la
fabrication de produits. Les éléments de coût se situent au stade de la fabrication dans le cycle
d’activité de l’entreprise. Les calculs de coût peuvent être effectués pour des produits en cours
de fabrication, des produits semi-finis, des produits intermédiaires, des produits finis, …
mais aussi pour des commandes spécifiques, des projets de lots de fabrication, des séries à
fabriquer, certains chantiers, …
B) COMPOSITION.
Le coût de production est constitué des charges directes et des charges indirectes
1) Charges directes.
Elles comprennent :
2) Charges indirectes.
Ce sont les charges réparties dans les différents centres d’analyse tels que les centres
principaux : « atelier de production », « montage », « finition », « assemblage »…, dont
l’activité est mesurée en unités d’œuvre de production (nombre d’heures de main
d’œuvre directe, nombre d’heures machines, nombre de produits, …).
Les coûts des unités d’œuvre seront ensuite imputés au coût de chaque catégorie de produit en
fonction du nombre d’unités d’œuvre nécessaire.
3) Méthodes de calcul.
Les calculs sont présentés sous forme de tableaux pour chaque élément de coût de production
(charges directes, charges indirectes) avec coût unitaire, quantité, montant.
Le coût de revient est la somme des charges engagées par une entreprise pour
fabriquer un produit et le mettre à la portée du consommateur.
Il faut noter que les produits finis doivent faire l’objet d’une mise en stock. Ils rentrent en
stock à leur coût de production. Au moment de leur vente, il va se poser le problème de leur
inventaire et le traitement est analogue à celui des matières premières achetées.
Aussi, la valorisation des sorties pourra se faire soit au coût moyen unitaire pondéré, soit par
la méthode PEPS ou FIFO.
Le résultat représente la différence entre le produit obtenu par l’entreprise à travers la vente
et le coût de revient supporté par elle tout au long du processus de fabrication et de
distribution de l’article commercialisé.
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CHAPITRE III : L’ANALYSE FONCTIONNELLE DES CHARGES
On entend par fonction, un ensemble d’actions concourant à un même but. C’est une
subdivision des activités selon le rôle à jouer. Dans l’entreprise, on peut distinguer plusieurs
fonctions et notamment :
- Fonction Production ;
- Fonction Distribution ;
- Fonction Financement …
Pour l'analyse du tableau de résultat fonctionnel, les charges et les produits seront donc
classés par fonction. Certaines méthodes utilisées en comptabilité de gestion et en
contrôle de gestion, présentent une répartition des charges d'exploitation et des charges
financières par fonction en vue de leur incorporation aux coûts en excluant cependant les
charges exceptionnelles.
Les calculs des coûts par fonction, des différentes marges et du résultat de l'exercice se
retrouvent dans des tableaux adaptés aux entreprises industrielles et commerciales.
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Entreprise commerciale
Eléments Calculs Montants %
Ventes brutes
RRR accordées
Retour sur vente
Produits accessoires non réparties (sauf vente d’emballages)
Chiffre d’affaires nets
Approvisionnement
+Achats de marchandises
- RRR obtenues sur achats
+ Variation de stock (SI-SF)
+ Charges indirectes d’approvisionnement
= Coût d’achat des marchandises
Marge sur coût d’achat de marchandises
Distribution
+Achats emballages perdus
- RRR de stocks
+ Variation de stocks (SI-SF)
- Ventes d’emballages perdus
+ Charges indirectes de distribution
= Charges de distribution
Marge sur coût de distribution
Administration
- Charges indirectes administration
Résultat d’exploitation
On sait que : Variation de stocks des marchandises et emballages = Stock initial – Stock final
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Entreprise industrielle
Eléments Calculs Montants %
Production vendue brute
RRR accordées
Retour sur vente
Produits accessoires non répartis (sauf vente d’emballages)
Chiffre d’affaires net
Approvisionnement
+Achats de matières
- RRR obtenues sur achats
+ Charges directes d’approvisionnement
+ Charges indirectes d’approvisionnement
= Coût d’achat des matières
+ Variation de stock (SI-SF)
=Coût d’achat des matières premières consommées
Marge sur coût d’achat
Production
- Variation de stock (SF-SI)
- Production immobilisée
+ Charges indirectes de production
+ Charges directes de production
=Charges de production
Marge sur coût de production
Distribution
+Achats d’emballages perdus
- RRR obtenues sur achats
+ Variation de stock (SI-SF)
- Ventes d’emballages perdus
+ Charges indirectes de distribution
Charges de distribution
Marge sur coût de distribution
Administration
- Charges indirectes administration
Résultat d’exploitation
Exemple : au cours d’un mois, on a relevé dans la comptabilité d’une entreprise industrielle
les charges suivantes :
N° Montant
Charges
01 Achat matières premières 5o0.000
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Les approvisionnements sont utilisés pour la production et les autres charges se répartissent
à raison de :
- 10 % à l’administration générale
- 60 % à la production
- 30 % à la distribution
Administrati
on Générale
Eléments Totaux Production Distribution
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Charges de distribution -219.000
Résultat 250.000
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CHAPITRE 4 : L’ANALYSE DIFFERENTIELLE DES CHARGES
Dans une structure de production donnée, il arrive que les charges suivent un modèle de
comportement en fonction des niveaux d’activité. Elles seront alors variables, fixes ou semi
variables.
Soit un atelier dans lequel est produit un seul type d’article. L’étude des charges pour
plusieurs niveaux d’activités fait apparaître la situation suivante :
Les charges telles que les matières premières, la main-d’oeuvre sont dites variables
parce qu’elles évoluent en fonction de l’activité et qu’elles sont impliquées par le volume des
opérations à traiter.
Elles sont considérées comme proportionnelles à l’activité et on les appelle également les
charges opérationnelles.
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CHARGES VARIABLES
a =
Activité
Y1
Y1= ax Y1= 9x
Représentation graphique
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Y1
0 x
Ce sont des charges qui sont rattachées à une structure de production donnée. Elles ne
varient pas en fonction de l’activité. Elles restent donc constantes dans une structure donnée.
Dans l’exemple précédent, les amortissements constituent les charges fixes ou charges de
structure.
Y2 = b
Y2 = 30.000
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Schématiquement, nous aurons :
Y1
0 x
Ce sont des charges qui varient mais sans être proportionnelles à l’activité. Il s’agit en fait
d’un mélange de charges variables et de charges fixes.
Dans l’exemple précédent, les autres charges constituent les charges semi-variables.
En les observant, on peut dégager une loi et leur équation sera de la forme :
Y3 = ax + b
Posons
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500
a =
1000
a = 0,5
Y3 = 0,5x + 6000
Représentation graphique
Y1
0 x
4. Coût total
Après l’éclatement des charges semi-variables, nous pouvons considérer que dans le coût
total, il existe deux principaux types de charges :
De façon générale, la somme algébrique des trois équations nous donne l’équation du coût
total.
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Y = Y1 + Y2 + Y3 Y = 9x + 30.000 + 0,5 x + 6.000
Y= 9,5x + 36.000
En règle générale, dans le cadre de l’analyse des charges en charges fixes et charges variables,
le coût total sera donné par la relation :
Y = ax + b
Schématiquement, on aura :
Y1
36.000
0 x
Un changement de structure peut s’avérer nécessaire dans une entreprise surtout lorsqu’on
veut accroître les capacités de production (acquisition du matériel, développement de
l’encadrement par exemple).
Dans ce cas, les charges fixes évoluent mais elles changent par palier, ce qui conduit à
d’autres modèles de comportement de charges.
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000) a = 0,5
Y = 9,5 x + 84.000
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B) Cas des entreprises industrielles
Thème
Le compte de résultat simplifié de l’entreprise commerciale est le suivant :
Charges Montants Produits Montants
Achats nets HT 460 000 Ventes nettes HT 800 000
Variations de stock 20 000 Autres produits 5 000
Autres charges 140 000 Produits financiers 3 000
Frais financiers 10 000 Produits HAO 500
Charges HAO 1 000
Bénéfice 177 500
Totaux 808 500 Totaux 808 500
Les autres charges et les frais financiers sont analysés ainsi :
Eléments Total Variable Fixe
Frais d’achats 20 000 20 000 -
Frais commerciaux 80 000 70 000 10 000
Frais administratifs 50 000 5 000 45 000
Travail à faire : Présenter le tableau d’exploitation différentiel
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Solution
Eléments Calculs Montants %
Chiffre d’affaires net HT 800 000 100
Coût variable d’achat
Achats nets 460 000
Variations de stocks +20 000
Coût d’achat des m’ses vendues 480 000
Autres charges variables d’achats 20 000 -62,5
Coût d’achat variable 500 000 -500 000
Marge sur coût variable d’achat 300 000 37,5
Coût variable de distribution
Autres charges variables de vente 70 000
Coût variable de distribution 70 000 -70 000 -8,75
Marge sur coût variable de vente 230 000 28,75
Autres charges variables administratives 5 000 - 5 000 -0,625
Marge sur coût variable 225 000 28,125
Charges fixes nettes
Charges fixes de distribution 10 000
Charges fixes administratives 45 000
Coût fixes 55 000 -55 000 -6,875
Résultat après charges fixes 170 000 21,25
Produits non répartis
Autres produits -3 000
Produits financiers -500
Total -3 500 +3 500 +0,4375
Résultat courant 173 500 21,6875
Résultat Hors Activité Ordinaire
Produit HAO -500
Charges HAO 1000
Résultat HAO 500 - 500 -0,0625
Résultat de l’exercice 173 000 21,625
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CHAPITRE 5 : LE SEUIL DE RENTABILITE
Le but de toute entreprise est de réaliser un profit ou des bénéfices. Il est donc possible
d’évaluer, à titre prévisionnel, le chiffre d’affaires minimal à réaliser pour que le résultat de
l’activité soit positif ou bénéficiaire.
Le PCG appelle marge, la différence entre un prix de vente et un coût partiel. Dans le cas des
charges variables, on parlera de marge sur coût variable. Ainsi, la M/CV apparaît comme la
différence entre le prix de vente et le coût variable.
M/CV = PV - CV
Comme il a été précisé plus haut, les charges variables sont rigoureusement proportionnelles
au chiffre d’affaires (qui représente l’activité). Dans cette hypothèse, la M/CV sera
également proportionnelle au chiffre d’affaires.
Si x = CA
Y1 = ax
M/CV = x - ax
= x (1-a)
La M/CV est généralement exprimée par un taux et on peut dire que le taux de marge sur
coût variable représente la M/CV pour 1 F de CA ou encore le pourcentage de la M/CV sur le
chiffre d’affaires.
Soit t ce taux
M/CV
t =
CA
x (1-a)
t =
t = 1-a
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II) Notion de compte de résultat différentiel
Le compte de résultat différentiel est le compte de résultat qui fait apparaître cinq principales
masses à partir du reclassement entre charges fixes et charges variables. Ce compte permet
de déterminer aisément le seuil de rentabilité.
Eléments Montant %
5. Résultat x (1-a) - b x
Le seuil de rentabilité d’une entreprise est le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise couvre
la totalité de ses charges sans réaliser de perte ni de profit. On parle également de chiffre
d’affaires critique ou point mort.
SR M/CV = CF
CF x CA
SR =
M/CV
CF
SR =
t/M/CV
Application
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Soit une entreprise commerciale pour laquelle le chiffre d’affaires prévu pour un exercice est
de 100.000.000 FCFA et dont les charges correspondantes sont analysées comme suit :
Solution
Eléments Montant %
26.250.000 a = 0,625
SR = ou (1-a) = 1 - 0,625
0,375 = 0,375
= 70.000.000
Le seuil de rentabilité peut être représenté de trois manières. Le principe général est que l’on
porte :
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- En abscisse, une unité de mesure de l’activité et notamment des francs de chiffre
d’affaires ou encore le nombre de produits vendus ;
1ère relation
x = 80.000.000
Y = 30.000.000
2ème relation
CA = CT x 0
CA = x
0,625x = 60.000.000 -
26.250.000
0,625x = 33.750.000
x = 33.750.000/0,625
x = 54.000.000
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CAC
a) La marge de sécurité
M/S = CA - CAc
Cette marge traduit la sécurité dont dispose l’entreprise face à une modification
conjoncturelle des conditions d’activité (baisse des prix de vente, hausse des coûts de
matières premières, baisse de la demande...).
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b) L’indice de sécurité ou indice de rentabilité
L’indice de sécurité est le rapport entre la marge de sécurité et le chiffre d’affaires. Plus cet
indice est proche de 1, plus il est satisfaisant.
M/S
Is =
CA
CA - CAC
CA
CAC
= 1 -
CA
c) L’indice de prélèvement
Il mesure le pourcentage du chiffre d’affaires qui permet de couvrir les charges de structure.
Plus il est faible, plus vite l’entreprise atteindra son seuil de rentabilité.
CF
Ip =
CA
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(Entre deux périodes consécutives)
R
Lo =
CA
CA
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CHAPITRE 6 : LA GESTION BUDGETAIRE
En règle générale, chaque responsable de centre, à partir des prévisions et des objectifs sur
l’année, devra établir son budget. Le budget d’une année N est établi lors de l’année N-1,
celui–ci est ensuite généralement soumis à une négociation et un arbitrage avec la direction
qui, sur cette base, accordera une enveloppe budgétaire au responsable. Le contrôleur de
gestion est garant de la procédure budgétaire, c’est lui qui fixe le calendrier et définit les
différents stades de la procédure de mise en œuvre des budgets. Lorsque tous les budgets sont
approuvés par la direction, impérativement avant le début de l’année N, il réalise une synthèse
budgétaire complétant l’ensemble des budgets par un budget de trésorerie, un budget
des investissements, un tableau de financement et généralement, un compte de résultat et un
bilan prévisionnels.
Les budgets privilégient les programmes d’action de ventes et de production : ce sont les
budgets déterminants, en plus du budget des approvisionnements qui en résulte. Ces plans
d’action acceptés, il est possible d’en déduire les budgets de fonctionnement des différents
services : ce sont les budgets résultants (ne feront pas l’objet de ce cours, excepté le budget
des approvisionnements).
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La gestion budgétaire recouvre plusieurs aspects : c’est un mode de gestion de l’entreprise par
la décentralisation qu’elle suppose, mais c’est aussi et surtout un système de pilotage où les
budgets sont élaborés dans le but de permettre un contrôle budgétaire.
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CHAPITRE I : LE BUDGET DES VENTES ET DES FRAIS DE DISTRIBUTION
L’évaluation des ventes repose sur les méthodes statistiques qui conduisent les
services commerciaux dans un premier temps à rechercher la tendance générale, puis dans un
deuxième temps à prendre en compte les variations saisonnières (fluctuation autour de la
tendance)
A. La tendance générale
La tendance linéaire
La tendance non linéaire
1. La tendance linéaire
L’objectif est d’ajuster une série chronologique des ventes passées par
une fonction linéaire.
Dès lors, la forme prise par la tendance est une droite de type « ax + b =
y » où Y = valeur des ventes et x = période observée.
∑ xi − x̅ yi − y̅ ∑Xi Yi
𝑎 𝑎
∑ 𝑥𝑖 − 𝑥 ² ∑𝑋𝑖²
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y = ax + b b = y - ax
Avec : xi – x = Xi yi – y = i
∑xi yi − N x y̅ ∑xi yi − N x y̅
𝑎 𝑎´
∑𝑥𝑖 2 − 𝑁 𝑥² ∑𝑦¸² − 𝑁 𝑦²
Tous ces calculs sont rendus possibles grâce au tableau des écarts par rapport à la moyenne.
Exemple :
Les ventes d’une entreprise au cours des premier mois ont été les suivantes :
Travail à faire :
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2) Equation de la tendance générale.
∑ i− i− 1150
𝑎 ∑ i− ² 17,5
= 65,71
Y = 65,71x + 280
Cov x, y
𝑟
𝜎𝑥 ∗ 𝜎𝑦
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∑ xi − x ∗ yi − y̅
𝑟
∑ xi − x 2 ∗ ∑ yi − y 2
Lorsque r = 0, on dit que les variables sont indépendantes dans ce cas la prévision
n’est pas possible car il n’y a aucune relation entre x et y.
Lors que r = 1, il existe une relation parfaite linéaire entre x et y dans le même
sens.
Lorsque r = -1, il existe une relation négative entre x et y. C'est-à-dire lorsque x
augmente, y diminue dans les mêmes proportions.
Lorsque 0 < r < 1, la corrélation est dite positive.
Lorsque -1 < r < 0, la relation est négative.
∑ i− i−
⬚ 𝑎′ avec
r a ∗ a′ ∑ i− ̅ ²
r = 0,99
∑ i− i−
1150 𝑎′
𝑟 r = 0,99 ∑ i− ̅ ²
17,5 ∗ 75 700
1150
1150 r= 65,71 ×
𝑎′ = 0,01519 r= a × a′ 75 700
75 700
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