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LE CONTROLE BUDGETAIRE
Introduction
La gestion budgétaire est un mode de gestion prévisionnel à court terme consistant à traduire
en budgets les décisions prises par la direction et les responsables. Le contrôle de gestion qui s’effectue
par les budgets s’appelle le contrôle budgétaire : une comparaison des prévisions budgétaires et des
réalisations, afin d’analyser les écarts et de prendre les mesures correctives nécessaires.
En effet, la gestion budgétaire comprend une phase de budgétisation et une phase de contrôle
budgétaire.
La budgétisation correspond à la construction d’un ensemble cohérent de prévisions chiffrées :
prévisions des ventes, de la production, des approvisionnements, des investissements et leur
financement, de trésorerie.. tous les budgets découlent des prévisions de l’activité exprimée par les
ventes.
Quant au contrôle budgétaire, il est défini comme « La comparaison permanente des résultats réels
et des prévisions chiffrées figurant au budget afin de :
- Rechercher les causes d’écarts ;
- Informer les différents niveaux hiérarchiques ;
- Prendre les mesures correctives éventuellement nécessaires ;
- Apprécier l’activité des responsables budgétaires.
En effet, le contrôle budgétaire est un système de régulation, de suivi et de pilotage qui permet
d’analyser les causes de déviation par rapport aux objectifs, prévisions et standards pour prendre des
mesures correctives.
Le principe de fonctionnement du contrôle budgétaire est une confrontation périodique entre des
données préétablies (ou budgétées) et les réalisations, pour mettre en évidence des écarts qui doivent
appeler des actions correctives (schéma ci-dessous).
Périodiquement, les réalisations des centres de responsabilité (en matière de coûts, de chiffre
d’affaires ou de résultat) sont confrontées aux prévisions et permettent la mise en évidence des écarts
:
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Les écarts peuvent être d’origine interne, soit d’origine externe. Des causes qui entrainement
des actions correctives. Toutefois, si l’on observe des écarts très importants, les objectifs doivent être
réajustés et les prévisions revues.
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permettant de s’assurer que leurs ressources sont gérées avec efficacité et efficience dans
l’accomplissement des objectifs stratégiques.
Pour la direction générale, le système budgétaire vise à une allocation cohérente des ressources
entre les différents centres de responsabilité qui composent l’entreprise, dans le cadre de la
planification stratégique et permet l’appréciation des performances des responsables de centre de
responsabilité
3. Notion du budget
Dans une entreprise, un budget est une affectation prévisionnelle quantifiée, aux différents centres
de responsabilité, d’objectifs et/ou de moyens pour une période déterminée limitée au court terme.
Donc, il représente alors la traduction ou le chiffrage en unité monétaire de la mise en oeuvre d’un
programme.
Plan d’action chiffré (valorisé en DH) à court terme (fixé à 1 an), le budget correspond à un
engagement du responsable opérationnel pour atteindre un objectif. Il joue d’une part, le rôle d’un
contrat d’objectif suscitant la motivation et la délégation, et d’autre part, le rôle d’animation et de
coordination.
4. La gestion budgétaire :
Le PCG définit la gestion comme « la mise en œuvre des ressources de l’entreprise en vue
d’atteindre les objectifs préalablement fixés dans le cadre d’une politique déterminée »
La gestion regroupe :
• la gestion prévisionnelle traduisant les activités futures de l’entreprise et les moyens retenus pour
atteindre les objectifs ;
• •la gestion budgétaire chargée d’élaborer des budgets c’est à dire des prévisions d’actions chiffrées
en fonction des décisions prises.
• Les données utilisées proviennent :
• de la comptabilité financière;
• •de la comptabilité de gestion:
- à priori : méthode des coûts préétablis,
- à posteriori : méthode des coûts réels.
• des statistiques.
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les avis des vendeurs restent partiels dans la mesure où ils ignorent bien des éléments à la fois internes
et externes de l’entreprise.
2. Les méthodes quantitatives
Les méthodes quantitatives sont basées sur des traitements mathématiques de prévision des ventes
à partir des méthodes d’extrapolation des tendances passées, de séries chronologiques ou encore de
lissage exponentiel.
L’analyse de l’historique des ventes permet d’effectuer des prévisions pour l’année suivante.
Nous étudierons dans ce chapitre les méthodes les plus prisées dans la prévision des ventes : les
techniques d’ajustement par la méthode des moindres carrés, les techniques d’ajustement par la
méthode des moyennes mobiles et la méthode de traitement des séries chronologiques par le calcul des
coefficients saisonniers, selon la méthode des rapports au trend.
a. Les ajustements
Les techniques d’ajustement s’appuient sur l’étude chiffrée des données caractérisant les ventes
passées du produit. La vente future est obtenue par extrapolation des tendances passées.
La recherche de la tendance générale des ventes consiste à mettre en relation deux variables : les ventes
exprimées en quantité (y) et le temps (x). Ainsi, on cherche à exprimer à travers les techniques
d’ajustement d’une tendance linéaire et les techniques d’ajustement d’une tendance non linéaire, le
développement des ventes en fonction du temps, soit la fonction y = f(x).
➢ L’ajustement linéaire : la méthode des moindres carrés
La tendance est linéaire lorsque la progression des ventes (y) augmente d’un nombre sensiblement
égal par période (x).
Principe général
Il s’agit de trouver une droite y = ax+b qui permet le mieux possible de refléter l’évolution des
ventes (y) en fonction du temps (x).
- xi représente la valeur prise par la variable x pour la ième période de l’historique.
- yi est la valeur prise par la variable y pour la ième période de l’historique.
L’historique est donc constitué par un ensemble de couples (xi , yi).
L’ajustement linéaire consiste à déterminer les coefficients a et b par la méthode des moindres
carrés. L’objectif est de minimiser les écarts entre les valeurs réelles yi et les valeurs axi+ b sur la
droite des moindres carrés.
a = Covariance (x,y) / variance (x) = Σ ( xi - x ) (yi– y ) / Σ (xi – x )2
Avec x : moyenne de x = Σ xi / n
y : moyenne de y = Σ yi / n
Un changement de variable peut être fait :
Xi = xi – x et Yi = yi – y
D’où : a = Σ Xi Yi / Σ Xi2 et b = y – a x
Exercice d’application
L’historique des ventes mensuelles y (en milliers de dhs), l’année N est le suivant :
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Travail à faire :
1 – Procéder à un ajustement linéaire de cette série de ventes, par la méthode des moindres carrés.
2 – Utiliser les résultats pour prévoir les ventes des mois de septembre de l’année N, et de janvier de
l’année N+1.
➢ L’ajustement d’une tendance non linéaire par la méthode des moyennes mobiles centrées
Quand l’ajustement linéaire pose problème (le cas d’une représentation graphique des ventes très
éloignée d’une droite), on peut utiliser la méthode des moyennes mobiles pour lisser les ventes
passées, faire apparaître la tendance générale et prévoir les ventes futures.
Principe général
La méthode des moyennes mobiles centrées consiste à représenter la série statistique en remplaçant
chaque observation (yi) par une valeur ajustée (yi)’, calculée de la manière suivante :
-pour un historique de ventes trimestrielles, la moyenne mobile centrée est :
Exemple d’application
Le chiffre d’affaires, en milliers de dhs, d’une entreprise est le suivant :
Les ventes sont trimestrielles, donc chaque valeur yi est remplacée par sa valeur ajustée, ainsi :
On fait de même pour toutes les périodes (sauf pour les deux premiers trimestres de l’année N-
3, et les deux derniers trimestres de l’année N, pour lesquels, il nous manque des données). On obtient
le tableau suivant des valeurs ajustées (yi)’ qui représentent les ventes prévisionnelles futures :
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Travail demandé
1. Calculer les coefficients saisonniers (arrondir les ventes et les coefficients à 2 chiffres, les
rapports des valeurs des ventes à 4 chiffres).
L’ajustement par la méthode des moindres carrés donne une droite dont les paramètres sont les suivants
: a = 35,5882 ; b = 1 066,25
2. En utilisant les coefficients saisonniers, établir les prévisions des ventes de l’année 2014
(arrondir les prévisions).
II. La budgétisation des ventes
A partir des informations élaborées, de la mise en place d’une stratégie offensive, les objectifs de
ventes doivent être définis par :
• l’établissement du budget des ventes,
• et simultanément l’élaboration du budget des coûts de distribution.
La budgétisation des ventes est établie par centre de responsabilité : par produit ou gamme de
produits, par zone géographique, par canal de distribution, par type de clients, par période, ...
1. Ventilation par produit
Le budget est ici, présenté pour un produit donné. Cette ventilation est réalisée lorsque la gamme des
produits de l’entreprise est peu étendue, ainsi il est possible de présenter un document pour chaque
produit (exemple : l’automobile).
Année N – Produit P
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Mois N
Il est bien entendu que ces différentes formes de présentation sont complémentaires. Elles
permettent d’élaborer le budget général des ventes de l’entreprise, en prenant en considération les coûts
de distribution associés aux prévisions des ventes.
4. Le Budget Des Frais De Distribution
Les moyens utilisés au niveau de la distribution des produits entraînent des dépenses qui doivent
également être prévues : publicité, salaires et commissions des commerciaux, frais de déplacement,
frais de transport et de livraison, charges d’amortissements des véhicules et du matériel de ventes, ...
Certaines charges sont constantes, fixes ou de structure c’est à dire indépendantes du niveau de chiffre
d’affaires comme les rémunérations fixes et les amortissements.
D’autres charges suivent l’évolution du chiffre d’affaires et sont qualifiées de charges variables,
proportionnelles ou opérationnelles.
Le budget des frais de distribution prévus devra lui aussi être rapproché avec les dépenses
réelles constatées. L’analyse des écarts conduira à la prise de décision.
Plusieurs types de contrôles peuvent être envisagés :
• par responsable,
• par secteur géographique,
• par gamme de produits ou par produit,
• par canal de distribution,
• ...
Ces contrôles conduisent à apprécier et à modifier si nécessaire :
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Décomposition
Soit :
• Pr : prix de vente réel
• Pp : prix de vente prévu ou préétabli
• Qr : quantité réelle vendue
• Qp : quantité prévue de vente
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Décomposition
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TAF : La capacité de production est limitée à 9000 heures d’assemblage sur l’année.
Ce programme est-il réalisable ? Sinon déterminer le meilleur programme de fabrication.
1. Les techniques de gestion de la production
Les principales méthodes et techniques de gestion de la production ont pour objet de répondre
principalement, aux questions suivantes :
- Combien doit-on produire pour répondre à la demande en tenant compte des contraintes techniques
de fabrication ?
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Par ailleurs, les prix de vente des deux produits x et y sont respectivement, 160 DH et 120 DH. Les
charges variables étant de 85 DH pour x et 57,50 DH pour y.
Compte tenu du marché, l’entreprise ne peut vendre plus de 300 unités du produit x et 500 Unités du
produit y.
Travail demandé
A l’aide de la résolution graphique, quel est le programme optimum qui maximise la marge sur coûts
variables?
✓ Résolution par la méthode du simplexe
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La recherche d’un optimum économique peut se faire également par la méthode du simplexe. Dans le
cas d’un programme de production, il s’agit de déterminer les quantités à fabriquer afin d’optimiser le
résultat en tenant compte des contraintes de production.
Exemple
L’entreprise « LKI » désire faire fabriquer des pièces X et Y. Les prix proposés sont respectivement
207 dh et 204 dh, la réalisation de ces pièces nécessite un passage dans deux ateliers différents pour
lesquels on dispose des renseignements suivants :
Nombre d’heures nécessaire Nombre d’heures nécessaire
pour X pour Y
Atelier A 2 1
Atelier B 4 3
Coût variable d’une pièce 132 dh 159 dh
Au moment de la commande l’entreprise ne dispose que d’un nombre limité d’heures par mois dans
chaque atelier : 300 heures pour l’atelier A et 720 heures pour l’atelier B.
Calculer les quantités de pièces X et Y que l’entreprise doit fabriquer si elle souhaite maximiser la
marge sur cout variable.
II. Budgétisation de la production
Il s’agit de chiffrer le programme de production et de le ventiler en autant de budgets que
nécessaire. Ce travail est réalisé en collaboration avec les services techniques productifs et le service
contrôle de gestion
2. Budget en quantité
En quantité, la production et les ventes sont liées par la relation :
Production = Ventes prévues + Stock final prévu - Stock initial
Rappel : Stock final = Stock initial + Production (entrées) - Ventes (sorties)
Le budget de production peut être établi :
• par période,
• par usine,
• par service,
• par atelier,
• par poste de travail,
• par produit, ...
Exemple de budget de production trimestriel (en quantité) :
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2. Budget en valeur
Pour les calculs de coût de production en valeur, il est nécessaire de distinguer :
• les charges variables ou opérationnelles,
• les charges fixes ou de structure.
Le budget de référence est établi pour une activité normale correspondant à une production
normale.
Le budget mensuel de production peut être adapté à la production moyenne réalisée.
Le budget du centre de production peut aussi être adapté à différentes hypothèses d’activité, par
niveau ou palier de production. Il s’agit alors d’un budget dit « flexible » adapté à différents niveaux
d’activité prévisible ou réelle.
Dans les prévisions de production et les analyses ultérieures, il faut bien distinguer :
• la production exprimée en quantité de produits fabriqués (exemples : nombre de véhicules
fabriqués, nombre de réfrigérateurs, nombre de portes, ...),
• l’activité d’un centre exprimée en nombre d’unités d’oeuvre (exemples : nombre d’heures
de travail, nombre d’heures machine, quantité de matière ou de fourniture consommée, ...
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Les écarts entre les consommations réelles et prévues n’ont de sens que s’ils résultent de la
comparaison de coûts correspondants à des niveaux de production identiques. Ainsi, on doit ajuster les
prévisions à la production réelle afin de permettre une analyse plus pertinente des écarts.
b. La convention de production de référence :
Les coûts standards ( prévus ) sont déterminés pour une production dite Normale (Pn). Les coûts
réels correspondent à la production réelle (Pr) qui peut être différente de la production normale.
Les écarts entre les consommations réelles et prévues n’ont de sens que s’ils résultent de la
comparaison de coûts correspondants à des niveaux de production identiques. Ainsi, on doit ajuster les
prévisions à la production réelle afin de permettre une analyse plus pertinente des écarts. Les écarts
sur coûts sont toujours calculés au niveau de la production réelle :
E = Cr - Cp
= (cr x qr) - (cup x qp)
= (cr x qr) - [cup x (qus x Pr)]
Avec cr : le coût unitaire réel ; cup : coût unitaire préétabli.
qr : quantité réelle ; qp : quantité préétablie.
qus : quantité unitaire standard.
Pr : production réelle.
a. Calcul des écarts : l’écart de volume de production
Le PCG décompose l’écart total selon la logique suivante :
L’écart économique est un écart relatif à la production réelle, constatée. Il est lui-même
décomposable en écart économique sur charges directes et écart économique sur charges indirectes.
L’écart de volume d’activité (E/V) est un écart qui mesure l’effet de la variation du volume de
production sur le coût. En quelque sorte, cet écart permet de mesurer les erreurs dans la prévision des
quantités de produits qui ne peuvent être imputées aux responsables opérationnels de la production.
E/V = Cp de la Pr – Cp de la Pn
L’écart économique
L’écart économique global (EG) est la différence entre le coût réel et le coût préétabli adapté à
la Pr :
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Il est décomposé en sous écarts, en fonction des éléments qui composent le coût total (matière
première, main d’oeuvre directe et coûts indirects).
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Abréviations utilisées :
• CR : Coût Réel ;
• QR : Quantité Réelle ;
• CP : Coût Préétabli ;
• QP : Quantité Préétablie.
➢ Evaluation
Ecart sur quantité (E/Q) :
E/Q = (QR - QP) x CP
Ecart sur coût (E/C) :
E/C = (CR - CP) x QR
Ecart global sur matières premières (EG /MP) :
EG/MP = E/Q + E/C
= (QR - QP) x CP + (CR - CP) x QR
= (QR x CP) - (QP x CP) + (QR x CR) - (QR x CP)
= (QR x CR) - (QP x CP)
➢ Remarques
• L’écart sur coût est calculé par rapport à la quantité réelle.
• L’écart sur quantité est évalué au coût préétabli.
• Les matières premières sont à la fois des charges directes et des charges variables.
b. Ecart sur main d'oeuvre
➢ Principe
Il se décompose également en deux sous-écarts :
• un écart entre le temps réellement passé et le temps prévu ou préétabli,
• un écart entre le taux horaire réel et le taux horaire préétabli.
Abréviations utilisées :
• tR : taux horaire Réel ;
• TR : Temps Réel ;
• tP : taux horaire Préétabli ;
• TP : Temps Préétabli.
➢ Evaluation
Ecart sur temps (E/T) :
E/T = (TR - TP) x tP
Ecart sur taux horaire (E/th) :
E/th = (tR - tP) x TR
Ecart global sur main d’oeuvre (EG/MO) :
EG/MO = E/T + E/th
= (TR - TP) x tP + (tR - tP) x TR
= (TR x tP) - (TP x tP) + (TR x tR) - (TR x tP)
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➢ Remarques
Les écarts sur volume et sur quantité sont évalués au coût préétabli.
• Eventuellement des écarts peuvent être calculés pour la main d’oeuvre :
o en raison de majoration des taux horaires pour les heures supplémentaires ;
o en raison de perte de temps pour panne ou retard d’approvisionnement.
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SYNTHESE
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Le budget des charges d’un atelier de production est établi pour une activité normale de 5 000 heures
d’activité.
Il comprend :
· des charges fixes pour 200 000 ,
· des charges variables s’élevant à 100 par heure.
Le tableau ci-dessous correspond au budget flexible établi pour différents niveaux d’activité : 4 000
H, 5 000 H et 6 000 H.
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• Vérification.
Pour contrôler l’exactitude des différents sous-écarts, il est nécessaire d’établir la relation suivante :
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