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Session Août 2018

LES CONCESSIONS
DE SERVICES
PUBLICS
Comptabilité Spécialisée

Professeur : M. Aro RAJAOFERA

DITTOO Nacire 341 006


RABEVARISON Allan 341 010
RAKOTONIRINA Francky 341 022
RAZAFIMAHATRATRA Tojo 341 045
RAHARISON Nabo 341 013
RAMANOELINA Mamy Lalaina 342 075
Table des matières
I. Cadre conceptuel ............................................................................................................................. 2
Définition ............................................................................................................................................. 2
a. Le service public : ..................................................................................................................... 2
b. La concession de service public : ............................................................................................... 2
c. Caractéristiques de la concession : ........................................................................................... 3
II. Cadre économique ........................................................................................................................... 4
III. Cadre juridique............................................................................................................................. 5
1. LE CODE DES MARCHES PUBLICS : ................................................................................................ 5
2. DECRET N° 2005-215 DU 3 MAI 2005 ............................................................................................ 5
3. DECRET N° 2006-343 DU 30 MAI 2006 .......................................................................................... 6
4. DECRET N°2006-344 DU 30 MAI 2006 ........................................................................................... 6
5. DECRET N° 2006-345 DU 30 MAI 2006 .......................................................................................... 6
IV. Cadre fiscale ................................................................................................................................. 6
1. TVA sur Marché publiques............................................................................................................ 6
2. TVA .............................................................................................................................................. 6
3. IR ................................................................................................................................................. 7
N.B: ...................................................................................................................................................... 8
V. Cadre comptable .............................................................................................................................. 9
Comptabilisation des immobilisations inscrites dans la concession : .................................................. 11
i. Les immobilisations provenant du concédant : ........................................................................ 11
ii. Les immobilisations provenant du concessionnaire : ............................................................... 12
VI. Etude de cas ............................................................................................................................... 13
Introduction
Depuis bien longtemps, les infrastructures destinées au service public telle que les
aéroports, les ports, les hôpitaux, les équipements de distribution d’eau et d’énergies sont
généralement construites, exploitées et entretenues par le secteur public et financées par des fonds
publics. A cet effet, l’Etat a introduit, des accords de services contractuels pour encourager la
participation du secteur privé au développement, au financement, à l’exploitation et à l’entretien
de ce type d’infrastructure. Il peut toutefois s’agir soit d’une infrastructure déjà existante, soit d’une
infrastructure à bâtir pendant la période convenue par les deux parties. Ces accords impliquent une
entité du secteur privé qui utilise l’infrastructure pour fournir le service public et qui en assure
l’exploitation et l’entretien pendant une période déterminée. L’accord est régi par un contrat appelé
convention de mise en concession qui précise les modalités de la concession et les dispositions
pour le règlement des litiges.

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I. Cadre conceptuel

Définition
a. Le service public :

Le terme désigne l'activité d'administrations ou d'entreprises qui fournissent des prestations


utiles aux administrés. Ces activités sont destinées à servir l'intérêt général et à contribuer à la
cohésion sociale.

Trois principes s'appliquent aux services publics :

- Un fonctionnement régulier et continu, c'est le principe de continuité ;


- Un égal accès de tous aux services publics, c'est le principe d'égalité ;
- Un non affectation des services publics à des intérêts particuliers, c'est le principe
de primauté.
Les services publics peuvent être financés grâce aux prélèvements obligatoires, dans ce cas
ils sont gratuits ou quasi-gratuits. Mais ils peuvent aussi être payants, c'est-à-dire financés par les
usagers, comme les services rendus par la Poste. Cependant, la production des services publics ne
peut être interrompue pour des raisons de rentabilité.

Le service public peut être assuré par une administration, une entreprise publique ou
concédé à une entreprise. C'est ce que l'on appelle la concession de service public.

b. La concession de service public :

C’est un contrat qui charge un particulier ou une société d’assurer un service public à ses
frais, avec ou sans subvention, avec ou sans garantie d’intérêt et que l’on rémunère en lui confiant
l’exécution du service public avec le droit de percevoir des redevances sur ceux qui bénéficient du
service public.

La concession des services publics est définie comme un contrat qui charge un particulier,
ou une société, d’exécuter un ouvrage public ou d’assurer un service public, à ses frais, avec ou
sans subvention, avec ou sans garantie d’intérêt, et que l’on rémunère en lui confiant l’exploitation
de l’ouvrage public ou l’exécution du service public, avec le droit de percevoir des redevances sur
les usagers de l’ouvrage ou sur ceux qui bénéficient du service public

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La personne morale de droit public (commune, région, hôpital, …) qui concède le service
public est appelé « concédant ».

La personne morale ou physique, publique ou privée qui se chargera du service public est
appelée « concessionnaire ».

c. Caractéristiques de la concession :

La concession d’un service public est régie par quelques dispositions :


 Le droit d’exploitation exclusif dont bénéficie le concessionnaire ;
 L’obligation pour le concédant de donner au concessionnaire les moyens nécessaires pour
l’exploitation du service ;
 Le droit exclusif pour le concessionnaire d’utiliser les immobilisations inscrites dans la
concession ;
 L’obligation pour le concessionnaire de restituer à la fin de la concession les moyens mis à
sa disposition par le concédant dans un état déterminé, contre indemnité ou non. Ainsi, il est
tenu d’effectuer des entretiens et des réparations ;
 L’obligation pour le concessionnaire de verser régulièrement une redevance au concédant,
ces redevances étant fixées par un contrat ou par un texte règlementaire ;
 La rémunération du concessionnaire est assurée par les redevances versées par les usagers du
service public.
Les biens mis en concession par le concédant doivent lui revenir à la fin de la concession. Ce type
de bien est appelé « bien de retour ». Toutefois il est possible, selon les contrats entre les deux
parties, que les biens soient remis gratuitement au concédant ou soient transférés à lui contre une
indemnité. Ce sont « les biens de remise » et les « biens de reprise ».

La concession admet des avantages mais aussi des inconvénients à la fois pour les concédants et
pour les concessionnaires :

Avantages pour les concessionnaires :

 Exclusivité territoriale.
 Notoriété de la marque.
 Pour les concédants, la concession est un mode d’exportation qui :

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 Réduit les risques de perte de change.
 Minimise les coûts d’investissement.

Inconvénients pour les concessionnaires :

 Assistance et transmission des savoir-faire du concédant souvent limitées.


 Risque de non renouvellement de contrat de concession.

Obligations souvent contraignantes imposées par les concessionnaires.

Pour les concédants :

 Risque de non maîtrise des prix, de la politique de communication et de distribution.

Risque de détérioration de l’image de marque et de la marge bénéficiaire.

II. Cadre économique

En effet la concession publique procure des avantages gigantesques à l’Etat, qui lui est le
cédant. Cela s’explique au fait qu’il, l’Etat, donne le marché à une entreprise privée qui lui va
l’exploiter et en versant des redevances à l’Etat tous les ans. Et aussi que la mise en concession
permet d’améliorer l’économie du pays, cela s’explique à la naissance de nombreux postes de
travail car le concessionnaire aura besoin de ressources humaines pour pouvoir travailler. Et sans
oublier que lors de la mise en concession l’Etat donne un marché à une entreprise qui non seulement
ferons des bénéfices et ainsi payer de différents impôts mais ça augmentera le flux monétaire du
pays. Notamment à la fin du contrat l’Etat détient toutes les immobilisations sur le terrain.

Ainsi dans l’économie les rôles non exhaustifs de l’Etat c’est :

 D’organiser l’existence d’un marché ;


 De s’occuper des problèmes mettant en jeu l’Etat lui-même.

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III. Cadre juridique
Les textes qui régissent la concession de services publics sont :

1. LE CODE DES MARCHES PUBLICS :


Loi N° 2004-009 du 26 juillet 2004 dont l’Art. 2 parle des différents types de marchés publics que
sont :

 Les marchés de travaux qui ont pour objet la réalisation de tout ce qui est travaux de
bâtiment ;
 Les marchés de fournitures qui achètent, prennent en bail ou encore louent des produits
ou matériaux ;
 Les marchés de service qui font des prestations de service ;
 Les marchés de prestations intellectuelles (ex : contrats de conduite d’opération, contrat
de maîtrise d’œuvre).

2. DECRET N° 2005-215 DU 3 MAI 2005


 Portant organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics.
D’après ce texte, cette autorité a pour but de :
 Veiller à ce que les principes de libre accès à la commande publique soit justement et
équitablement appliqués ;
 De prévenir et de lutter contre la corruption dans le domaine des marchés publics ;
 Veiller à ce que la législation et la réglementation et les procédures relatives aux marchés
publics soient bien appliquées ;
 Contribuer à l’information et à la formation des intervenants dans le système de passation,
les procédures applicables aux marchés publics ;
 Tenir le fichier des entrepreneurs, fournisseurs et prestataires de service ayant fait l’objet
de défaillance, de sanctions ou des mesures d’exclusion lors de l’exécution d’un marché.

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3. DECRET N° 2006-343 DU 30 MAI 2006
Portant instauration du code d’éthique des marchés publics.

4. DECRET N°2006-344 DU 30 MAI 2006


Portant constitution, composition, attribution et fonctionnement de la commission d’appel
d’offres (CAO).

5. DECRET N° 2006-345 DU 30 MAI 2006


Portant composition, organisation et fonctionnement des comités de règlement amiables des
litiges relatifs à l’exécution des marches publiques.

IV. Cadre fiscale


Le Concessionnaire est soumis au régime fiscal, parafiscal et douanier de quelque nature
que ce soit conformément aux textes en vigueur à Madagascar.

1. TVA sur Marché publiques


Suivant l’article 06.02.01.- Par dérogation au principe général de la TVA, le régime spécial
sur la Taxe sur la Valeur Ajoutée relative aux marchés publics et assimilés est institué. Cette taxe
perçue au profit du budget général de l’Etat est représentative et libératoire de l’Impôt
Synthétique. Les personnes assujettis sont toute personne ou organisme immatriculé, titulaire ou
bénéficiaire d’un marché public, non assujetti à la Taxe sur la Valeur Ajoutée.

Le taux de la taxe est fixé à 8p.100. La base imposable est constituée par le montant du marché,
toutes taxes comprises.

2. TVA
Suivant l’article 06.01.04 du CGI 2018 Toute personne ou organisme dont le chiffre d’affaire
annuel hors taxe est supérieur ou égal à Ar 100 000 000 est soumis obligatoirement à la TVA.

Le taux de la taxe est fixé à 20p.100

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Suivant l’article 06.01.08.- Sont exemptés de la taxe :
1°- la perception de salaires par tous salariés de toutes professions ;
2°- les opérations ci-après effectuées par la Banque Centrale de Madagascar :

 Les opérations d’escompte aux banques et aux établissements de crédits ou les prises en
pension d’effets ;

 Les opérations d’escompte aux banques et aux établissements de crédits d’effets


représentatifs de prêts à moyen terme ayant pour objet le développement des moyens de
production ou la construction d’immeubles ;

 Les opérations d’escompte de traites et obligations cautionnées souscrites à l’ordre du


Trésor malgache et ayant au moins de quatre mois à courir ;

3°- les opérations effectuées par les Centres des Chèques Postaux dans le cadre de leurs activités
spécifiques ;
4°- Les apports d’éléments d’actif faits par une personne physique ou morale à une société de
droit malgache ;
5°- les opérations interbancaires en monnaie nationale sur le marché monétaire.

3. IR
C’est un impôt annuel sur les bénéfices et revenus des personnes physiques ou morales. Son taux
est de 20p.100. Suivant l’article 01.01.02.- Sous réserve de conventions internationales,
bilatérales ou multilatérales, sont imposables à l’impôt sur les revenus, sauf s’ils en sont
expressément exonérés par les dispositions du présent Code, tous les revenus de quelque nature
qu’ils soient, réalisés à Madagascar par les personnes physiques ou morales y possédant ou non
d’établissement stable, non soumises à l’IRSA dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
supérieur ou égal à Ar 100 000 000 ou par celles optant pour le régime du réel.

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N.B:

Sous réserve des dispositions des conventions internationales, un expatrié en mission


temporaire à Madagascar dans le cadre d'un contrat de service avec le Concessionnaire, les
Contractants ou ses Sous-Traitants, n'est pas assujetti aux impôts sur les salaires s'il ne figure pas
dans les effectifs du personnel du Concessionnaire ou dans ceux du Contractant ou du Sous-Traitant
concerné, ou encore s'il ne perçoit pas de salaire de la société résidente à Madagascar.

En outre, le Concessionnaire est tenu à l'obligation de prélever les impôts à la source,


conformément au Code Général des Impôts, aux Lois de Finances de la République de Madagascar
sur les paiements aux employés, aux sous-traitants et aux autres tiers pour les activités menées pour
le compte du Concessionnaire. Cependant le Concessionnaire, les Contractants et Sous-Traitants
sont dispensés de l'obligation de retenue à la source lorsqu'une exonération est accordée aux
personnes indiquées dans la phrase précédente.

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V. Cadre comptable
La comptabilisation de toutes les opérations concernant l’activité de concessionnaire
d’une entreprise est intégrée dans sa comptabilité propre. Il est seulement lieu de distinguer :

- Les biens propres à l’entreprise

- Des biens mis en concession, car ces derniers doivent revenir au concédant au
terme du contrat, à titre gratuit ou contre une forme de rémunération en indemnité.

Conformément au PCOP 2006, les actifs mis en concession doivent être inscrits à l’actif
du bilan de l’entreprise. Par corrélation, les droits du concédant sont inscrits dans les capitaux
propres en tant que ressources exigibles par l’Etat. IL en est de même des droits découlant du statut
de concessionnaire de l’Etat, droits qui possèdent une valeur économique certaine. Cela revient en
fait à comptabiliser des capitaux « fictifs » dans le bilan ; mais cela reste en vertu du principe de la
"prééminence de la réalité sur l'apparence" en comptabilité.

La conséquence directe en est la création d’un nouveau compte dans le plan comptable de
l’entreprise, qui sera intitulé Autres fonds propres. Par ailleurs, il est possible que l’Etat ait déjà
utilisé un certain actif avant de remettre ce dernier à son concessionnaire. Il y a lieu à ce moment
d’évoquer la notion de "contre-valeur des biens remis en concession".

CONTRE-VALEUR DES BIENS REMIS EN CONCESSION

C’est un poste dans le bilan de l’Etat où sont regroupés à leur valeur comptable les actifs
concédés au concessionnaire (déjà utilisé par l’administration publique).

Remarques

* Même si l’entreprise utilise des immobilisations venant de l’Etat – des immobilisations


publiques donc – elle peut procéder à l’amortissement de ceux-ci. C’est ce qu’on entend par
Amortissement de caducité. La cause en est que le concessionnaire prend à son compte l’ensemble
de la gestion du service avec ses bénéfices et ses pertes. Ce principe connaît toutefois des
exceptions du fait des garanties financières accordées au concessionnaire par les banquiers ou le
concédant pour couvrir les risques d’exploitation. Il n’en reste pas moins que le concessionnaire
est responsable de la gestion, il doit par conséquent se montrer diligent dans son exploitation et de

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faciliter la croissance. En outre les amortissements, à la fin du contrat, retracerons les
investissements et acquisitions effectuées pour le développement de la concession. Il en va du
maintien du potentiel productif. En effet, le concédant supporte l’obligation de surveiller la bonne
exécution de la gestion de son service et d’en sanctionner éventuellement les manquements. Il a
alors le droit d’imposer des pénalités, voire même de résilier la concession en reprenant le projet
sans compensation.

* La même entreprise peut détenir plusieurs concessions. Sa comptabilité doit être


conséquente aux activités qu’elle poursuit.

En résumer, l’état de concessionnaire oblige l’entreprise à adapter ses comptes par rapport
aux exigences de l’administration publique. Il en découle :

- Au niveau des comptes du bilan

 L’inscription des actifs reçus de l’Etat

 L’inscription au passif des droits et privilèges dont on bénéficie

- Au niveau des comptes de charges et produits

 La distinction des dotations pour amortissement de caducité

 La distinction des redevances versées à l’Etat pour l’exploitation de la


concession

Cette liste n’est pas exhaustive. En fonction de l’étendue de l’activité de l’entreprise, celle-
ci peut créer de nouveaux comptes plus adéquats. Ils devront seulement être ajoutés aux comptes
déjà existant dans son plan comptable.

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Comptabilisation des immobilisations inscrites dans la concession :
i. Les immobilisations provenant du concédant :

 Immobilisations non amortissables concédées à titre gratuit :


2227 Matériel de transport x

1017 Mises à disposition x

Conclusion du contrat

1017 Mises à disposition x

2227 Matériel de transport x

Fin du contrat

Ex : un terrain

 Immobilisations amortissables concédées à titre gratuit :


2227 Matériel de transport x
1017 Mises à disposition x
Conclusion du contrat

1017 Mises à disposition x


2822
7 Amort, du matériel de transport mise en concession x
Amortissement

2822
7 Amort, du matériel de transport mise en concession x
2227 Matériel de transport x

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Fin du contrat

Ex : une voiture

 Immobilisations concédées à titre onéreux :


2227 Matériel de transport x

512/53/41 Banque/caisse/tiers x

Conclusion du contrat

ii. Les immobilisations provenant du concessionnaire :

 Immobilisations non renouvelables revenant au concédant à titre gratuit à la


fin du contrat :

2227 Matériel de transport x

512/53/41 Banque/caisse/tiers x

Conclusion du contrat

685 Dotation aux amort du matériel de transport x

1017 Mises à disposition x

Amortissement

12
1017 Mises à disposition x

2227 Matériel de transport x

Fin du contrat

 Immobilisations non renouvelables remises au concédant contre le versement


d’une indemnité à la fin du contrat :
512 Banque x

2227 Matériel de transport x

Fin du contrat

Cette indemnité peut être considérée comme le prix de cession de l’immobilisation. Cette
comptabilisation fait souvent ressortir une moins-value, la valeur nette comptable du matériel de
transport étant souvent supérieure au montant de l’indemnité.

VI. Etude de cas


Au début de l’année N, l’Etat malagasy, afin de pouvoir réduire le tarif d’électricité, fait
concession d’une installation technique d’une valeur de Ar 3 000 000 000 et amortissable
linéairement sur 10 ans, à l’entreprise MAMOKATRA, qui s’investie dans le secteur, pour une
durée de 5 ans au bout duquel la restitution se fera sans quelconque indemnité. Il sera à reverser
par l’entreprise une redevance semestrielle se chiffrant à Ar 100 000 000.

Passez les écritures comptables des deux côtés.

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Du côté de l’Etat Malagasy :

__________________Début N____________________
2116 Installation technique mise en concession 3.000.000
408 Fournisseur d’immobilisation mise en
3.000.000
2 concession
Acquisition
_____________________Id______________________
_
46 Débiteur divers 3.000.000
211 Installation technique mise en
3.000.000
6 concession
Mise en concession
__________________31/12/N+k __________________
156 Provision pour renouvellement 1.500.000
46 Débiteurs divers 1.500.000
Pour les amortissements caducées
__________________N+k ____________________
4X/5
Compte tiers/trésor 100.000
X
771
Redevance 100.000
5
Versement redevance semestrielle
__________________31/12/N+5__________________
__
2116 Installation technique mise en concession 1.500.000
46 Débiteurs divers 3.000.000-1.500.000 1.500.000
Fin de la mise en concession
__________________N+5____________________
671 Perte sur créance irrécouvrable 1.500.000
156 Provision pour renouvellement 1.500.000
Transfert des provisions en charge

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Du côté de MAMOKATRA :

__________________Début N____________________
2216 Installation technique mise en concession 3.000.000
2219 Droit du concédant 3.000.000
Mise en concession
__________________31/12/N+k__________________
__
68 Dotations aux amortissements 1.500.000
2821
Dotation aux amortissements 1.500.000
6
Amortissements
__________________N+k____________________
651 Redevance 100.000
443 Etat : redevance 100.000
Redevance semestrielle
__________________31/12/N+5__________________
__
2219 Droit du concédant 3.000.000
2821
Dotation aux amortissements 1.500.000
6
2216 Installation technique mise en concession .3.000.000
78 Reprise sur dotations 1.500.000
Fin de la mise en concession

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En guise de conclusion, la comptabilité de concession des services publiques est une
comptabilité qui possède ses propres caractéristiques quoique l’objectif final de toute
comptabilité reste toujours le même. Chez le concessionnaire, des dispositions prévoient
l’inscription du bien concédé à l’actif de son bilan, avec contrepartie au passif un compte
« Droits du concédant », et la possibilité de pratiquer un amortissement spécifique.

Par ailleurs, les agents qualifiés affectés à cette comptabilisation sont contraints à
supporter de grandes responsabilités. Manier les deniers publics, qui sont des propriétés
communes, n’est pas chose évidente. Tous ces mentions ne sont pas si éloignées des concepts
généraux de la comptabilité.

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