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MAHMOUD YNAS
RHOMARI SALAHEDDINE
ALMARNASSI CHAIMAA
QAOUSS AYMANE
EL HARRAT WADIE
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Table des matières
INTRODUCTION ......................................................................................................................................... 5
1. Le local ......................................................................................................................................................... 24
A. L’interface ................................................................................................................................................ 24
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B. Facteurs à prendre en considération pour le choix du local ................................................................... 25
2. L’intangibilité ............................................................................................................................................... 28
1. La franchise.................................................................................................................................................. 31
B. La concurrence ........................................................................................................................................ 40
CONCLUSION ....................................................................................................................................................... 46
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INTRODUCTION
La délivrance d’un service se fait traditionnellement à travers les réseaux physiques que sont
les points de vente et les agences avec l’aide du personnel en contact. Mais la révolution en
matière de technologies de l’information et de la communication a modifié en profondeur la
manière dont le service peut être conçu et délivré.
Les choix envisageables sont aujourd’hui nombreux et il est d’autant plus nécessaire d’en
envisager précisément les conséquences pour le client et le prestataire de service.
Dans notre travail, nous avons défini la distribution des services ainsi que ces différents
objectifs, canaux circuits et réseaux, tout en mettant au clair ces principes avec un cas
pratique, celui de la société de télécommunication INWI.
inwi est le 3ème opérateur global de télécommunications au Maroc. Il opère sur les
segments de la téléphonie fixe, internet et mobile. Ses offres sont destinées aussi bien à la
clientèle grand public que celle des Entreprises.
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I- La distribution d’un service
Afin d’élaborer une stratégie de distribution dans les activités de services, il faut que
l’entreprise de service soit capable de répondre aux quatre questions suivantes :
Quoi ? Comment ? Où ? Quand ? délivrer un service.
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➢ Les fonctions expérientielles :
C’est l’ensemble des actions qui permettent au consommateur de vivre des expériences
ludiques, esthétiques ou spirituelles par la fréquentation d’un lieu commercial.
Inwi agit sur les états émotionnels dans un sens favorable à la vente en valorisant l’acte
d’achat du consommateur en lui permettant de vivre des expériences uniques dans le point
de vente.
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➢ La fourniture de solutions :
Une démarche développée de nos jours par les enseignes ; elle se traduit par la
notion d’univers de distribution ou d’univers de consommation visant à réunir, en un
même espace, un ensemble de services qui répondent à des besoins ou des
comportements donnés et de sous univers de « solutions » en fonction des contextes
d’achat et de consommation ou de la cible de consommateurs concernés.
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3. Les éléments de la distribution de service
Dans un cycle normal de vente, la distribution s’articule autour de trois éléments
indissociables :
➢ La promotion et l’information :
Ce sont les informations nécessaires pour fournir les services de bases, mais aussi des
services périphériques. Il faut alors prendre en compte et décider des équipements et
des moyens qui seront utilisés pour diffuser ces informations, ainsi que les matériels
nécessaires à la promotion de ces informations, pour que le client s’intéresse à l’offre
de services et déclenche l’acte d’achat.
➢ La négociation :
Elle recouvre ce que la société de services a conçu dans l’offre pour favoriser et
optimiser un accord possible entre elle et ses clients sur la configuration du service
(contenu et modalité d’accès), mais aussi sur les conditions et ressources financières
pour finaliser le contrat d’achat. L’enjeu est ici de vendre le droit d’utilisation du
service (une réservation ou un billet).
➢ Le flux du « produit » service :
Plusieurs services, spécialement ceux qui impliquent une intervention humaine ou
qui nécessitent une implantation physique, demandent des installations pour leur
mise en œuvre. Dans ce contexte, la stratégie de distribution nécessite le
développement d’un réseau de sites locaux. En ce qui concerne un service de
traitement de l’information, comme les prévisions météo, les opérations bancaires
sur Internet, l’enseignement à distance, l’information ou les programmes de
télévision, le flux du « produit » (contenant du service) peut être effectué par des
canaux électroniques centralisés sur un ou plusieurs sites.
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II- La fleur des services
Lovelock et al. ont schématisé l’offre globale sous forme de fleur des services, constituée d’un cœur,
qui représente le service de base, et de pétales qui représentent les services périphériques. Le
schéma se lit dans le sens des aiguilles d’une montre, qui suit l’ordre dans lequel les clients sont
généralement confrontés aux services périphériques.
Toute entreprise de services doit définir les services qui correspondent aux attentes
de ses clients. L’offre s’organise souvent autour d’un service central auquel sont
associés d’autres services, plus ou moins dépendants de ce service central. Il est
nécessaire, dans un premier temps, de hiérarchiser ces services ; on parle pour cela
de :
➢ Le service de base :
Il est le besoin principal que le client vient satisfaire ou la raison principale de sa
présence. Autrement dit, C'est la finalité, ce que le client achète en premier, la raison
pour laquelle il a fait appel à telle entreprise.
Il s’agit au départ de l’activité centrale de l’entreprise de services comme dans le cas
d’Inwi, son cœur de métier est la télécommunication (appels et internet). La même
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entreprise pourra ensuite proposer à un client d’autres services de base (messagerie
vocale, SMS...) ; on distingue pour cela deux types de services de base : le service de
base principal et les services de base secondaires.
➢ Le service périphérique :
Il est le besoin né à l’occasion de la consommation du service de base. Ce sont les
prestations proposées indépendantes du service de base, qui viennent compléter
l'offre de service. Ces services ont pour vocation d'enrichir l'offre et apporter un
premier niveau de différenciation.
Ces éléments permettent de se différencier face à ses concurrents en apportant des
éléments améliorant l'offre.
Faire une distinction entre le service de base et les services périphériques est
important, car beaucoup de services de base exigent un emplacement physique (ce
qui représente une contrainte), ce qui n’est pas forcément le cas des services
périphériques.
En effet, un grand nombre de services périphériques sont par nature informationnels
et peuvent être distribués à moindre coût par d’autres moyens et canaux de
distribution.
Le flux d’information concerne la connaissance de l’existence des décisions relatives à
la distribution du service concernent à la fois le service de base et les services
périphériques. Le flux d’information concerne alors la connaissance de l’existence de
ces périphériques. La question de la négociation devra se résoudre en recourant aux
services périphériques, tels que la prise de commande, la facturation et le paiement.
Et la mise à disposition concerne l’ensemble des pétales de la fleur des services, y
compris le service de base.
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2. Le service de base chez inwi
➢ Le cœur :
Le service de base est essentiellement composé d’éléments tangibles comme Inwi,
tels que la vente au détail et les réparations, déplacent vers Internet l’accès à de
nombreux services périphériques, ferment des agences et s’appuient sur des moyens
logistiques rapides pour mettre en œuvre de nouvelles stratégies de traitement à
distance de leurs clients surtout durant la période du covid-19.
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➢ Prise de commande :
Il faut rendre les délais de commandes et de livraison les plus courts possibles par rapport à la
concurrence d’Inwi (IAM ; Orange), donc le facteur du temps joue un rôle important en ce qui
concerne la prise de décision afin d’améliorer la compétitivité de Inwi.
➢ Facturation :
La facture est considérée comme un document qui est claire et précis, car elle facilite le
paiement du service par le client.
Dans notre cas, nous évoquons l’exemple des abonnements qu’offre Inwi, cette dernière rappel
le client par un SMS, puis elle met la facture à la disposition du client sur son compte.
Afin de faciliter le paiement de service par les clients, et leur faire gagner leurs temps, Inwi
propose ‘’Inwi money’’ qui propose des services comme :
✓ Le paiement des achats effectuées chez Marjane et Marjane Market ;
✓ La recharge du mobile Inwi soit pour le client lui-même ou pour ses proches 24H/24 et
7J/7 ;
✓ L’alimentation du compte Inwi par le client à travers sa carte bancaire sans se déplacer ;
✓ L’envoi de l’argent a tous les numéros mobile au Maroc, le beneficiaire retire son argent
auprès des agences Inwi et plus précisément d’un agent inwi money ;
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B. Les services soutien :
➢ Conseil :
Inwi adapte ses solutions aux attentes des chaque client ; soit par téléphone ou au sein de
leurs sites de service ;
➢ Hospitalité :
Il est important pour Inwi, de bien prendre soin de ses clients, pour leur fidéliser et encore
améliorer son image, et se distinguer par rapport à ses concurrents ;
➢ Sécurité :
Une expédition qui est sécurisée, c.-à-d. que toutes les opérations sont effectuées d’une
manière sécurisée ;
➢ Eléments des exceptions :
Ils s’agissent des demandes spéciales, les résolutions de problèmes dus à un
dysfonctionnement de la livraison du service, les plaintes des clients.
D’après tout ce qui est dit, nous pouvons dire que les pétales de la fleur des services
complémentent le cœur et vice-versa ; c’est pour cela, Inwi réfléchit a l’ensemble de ses services
en s’assurant que le cœur de son métier est adéquat et répond aux besoins du marche c.-à-d.
les services de base, ainsi en s’assurant que tous ses offres attirent ses clients, via ses services
périphériques, il s’agit alors de valoriser sa gestion d’offre de service aux yeux de ses clients, en
réalisant un équilibre entre les services de base et les services périphériques .
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III- Les choix des canaux
Décider quoi, où, quand et comment effectuer et délivrer une prestation de services
à une incidence importante sur la nature de l’expérience de service. Cette dernière
peut s’en trouver modifiée compte tenu du type de contact (s’il y a lieu) qui caractérise
l’offre entre le personnel en contact et le client, mais aussi de la tarification choisie et
des efforts demandés au client pour obtenir son service. Plusieurs facteurs doivent
être pris en compte dans la stratégie de distribution du service.
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Dans d’autres cas, se rendre chez le client est facultatif. Pour le prestataire de
services, il est en effet plus coûteux en temps et en argent de se rendre avec ses
équipements chez le client plutôt que l’inverse, d’où la tendance actuelle à faire
déplacer le client (de moins en moins de médecins se rendent à domicile).
Il faut que le client fixe une date de rendez-vous avec un technicien pour
l'installation de la Fibre dans son logement.
▪ Si le client vit en immeuble : le technicien raccorde son logement au réseau Fibre situé
en bas de l’immeuble, dans la cave collective, le hall d'entrée...
▪ Si le client vit dans une maison : le technicien raccorde le logement au réseau Fibre
situé dans la rue.
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➢ Installation des équipements :
Le technicien effectue les connexions des équipements (I-dar, décodeur TV, PC,
mobile), ainsi qu'un diagnostic Wifi, des conseils d'optimisation...
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Inwi facilite à ses clients son contact à travers :
➢ Contacter le service client Inwi par téléphone :
Inwi permet au besoin d’utiliser les numéros de téléphone mis à notre disposition dès
lors quenous souhaitons joindre rapidement un conseiller :
▪ Le 220 depuis un mobile si on est un client ;
Grâce à ce service inédit, les abonnés inwi peuvent désormais bénéficier d’une
assistance instantanée. Les clients pourront ainsi joindre le service client de
l’opérateur pour une requête, une information ou des renseignements sur leurs
forfaits.
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➢ L’application my inwi :
➢ WIN BY INWI :
Après avoir décrit les différents types de rencontre de services, étudions à présent les
préférences des clients en matière de réseau de distribution.
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IV- Les prestations dans un espace de service
Dans ce cas, c’est le client qui se déplace vers les agences de Inwi, pour diverses raisons
comme la réalisation d’une opération ou l’effectuation d’une transaction.
Lors de la réalisation du service par le personnel en contact, ce dernier doit prendre en
considération l’effort fourni par son client en se déplaçant jusqu’au site. Et pour faire cela,
Inwi l’offre quelques avantages :
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2. Le recours aux « mini-stores » :
Une innovation intéressante pour élargir le nombre de points de contacts à moindre coût est
l’installation de boutiques électroniques ou d’automates en tous genres. La solution des «
mini-stores » a l’avantage de mailler des réseaux de services, par exemple, en implantant ces
mini-stores dans les aéroports, universités, centres commerciaux et autres endroits très
fréquentés.
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rapidement et trouver les produits et les services qui leur intéressent. Pour le bien-être de
ses clients, ils ont aussi intégré des éléments sensoriels olfactifs (diffuseur de senteur) et
sonore (playlist exclusive inwi).
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➢ Disponibilité des employés pour travailler hors des heures ouvrables :
Le changement des styles de vie et l’accroissement du travail à temps partiel ont contribué à
créer un ensemble de personnes « souhaitant » travailler le soir et la nuit. Certains de ces
travailleurs sont des étudiants cherchant un emploi en dehors de leurs heures de cours, des
mères de famille souhaitant composer entre vie de famille et vie professionnelle. D’autres,
tout simplement, préfèrent travailler la nuit pour profiter de la journée.
➢ Libre-service :
Les équipements de libre-service sont devenus de plus en plus fiables et faciles à
utiliser. Beaucoup de machines acceptent les cartes de paiement et sont
économiquement intéressantes, car sans coûts de personnel. En revanche, elles
requièrent de fréquentes interventions et ne sont pas protégées contre le vandalisme.
Le coût incrémental de fonctionnement 24 h/24 est encore ici marginal. En fait, il est
beaucoup plus simple de laisser fonctionner une machine tout le temps, plutôt que de
l’interrompre et de la remettre en marche.
1. Le local
A travers cette partie nous allons voir comment la distribution va jouer un rôle pour la
favorisation de l’attractivité de l’offre pour les clients ou le cœur de cible de l’entreprise en
mettant les caractéristiques du service en son avantage.
Comme on sait tous, il y a une dizaine d’éléments qui caractérisent le service, cependant on
retiendra uniquement trois, car ce sont les éléments qui vont réellement impacter les
décisions managériales qui vont être prise au niveau des services ; à savoir : l’interface,
l’intangibilité bien évidemment et la participation client.
Commençant par l’interface qui est la plus fondamentale car à travers cette interface se fait
la distribution du service.
A. L’interface
C’est un dispositif qui permet la communication entre deux éléments et qui favorise le bon
déroulement d’une expérience entre ces derniers.
Donc, pour qu’il y soit service il faut qu’il y soit cette interface. Appliqué au sujet ou à la
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politique de distribution, il s’agit prioritairement du lieu physique du déroulement du
service. Alors là intervient le rôle crucial de l’emplacement ou le lieu de l’implantation.
Le choix d’une localisation a une influence déterminante sur le fonctionnement de
l’entreprise. Le lieu d’implantation est trop important pour n’être pris qu’en fonction de
simples critères de convenances personnelles.
L’implantation idéale est celle dont les coûts d’installation sont les plus faibles tout en
satisfaisant le plus grand nombre de contraintes du projet et en utilisant au mieux les
ressources de l’environnement.
Le fruit de cette étude c’est ce qu’on appelle la ZONE DE CHALANDISE. La zone de chalandise
est l'espace géographique entourant un point de vente, dans lequel vivent, travaillent ou
passent les clients potentiels.
On distingue :
➢ Une zone primaire :
C’est où les clients potentiels mettent moins de trois minutes à pied ou en voiture pour
atteindre le commerce ;
➢ Une zone secondaire :
C’est où ce temps de parcours reste inférieur à dix minutes.
Il ne faut pas hésiter à passer du temps sur le terrain : observer, interroger, comparer,
réfléchir, et tirer des conclusions pertinentes, car non seulement, la signature d'un bail
commercial engage pour une période de 3 ans mais il est aussi très difficile de corriger, par la
suite, un manque d'attractivité.
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➢ Caractéristiques d’emplacement :
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➢ Attractivité de la zone :
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cours de restructuration, des transferts sont-ils en cours,
quelles sont les créations récentes de magasins dans la
zone etc. ?
Déplacements des chalands Une bonne observation sur le terrain permettra
d’identifier le sens de circulation des passants et leur
manière de se déplacer. Prenez le temps d’évaluer le
passage de la clientèle à divers jours et diverses heures de
la journée devant le local. Si une activité est toujours
existante dans le local, quantifiez le nombre de personnes
attirées par la vitrine, ainsi que le nombre de clients-cible.
Fort de ces observations, déterminez l’importance du
trafic moyen journalier
2. L’intangibilité
La deuxième caractéristique du service qui impacte la politique de distribution en marketing
de service est l’intangibilité.
L’intangibilité du service provoque l’incertitude du client. De ce fait, il va chercher un certain
nombre d’indices auxquels se fier. Pour se faire une idée de la qualité ou des caractéristiques
du service proposé. Matérialiser l’offre, c’est vouloir contrôler la frustration du client en lui
proposant des objets qui seront associés au service et qui doivent lui permettre de rendre
cette offre tangible. La prestation de service elle-même peut être indépendante de ces biens.
Cependant, le client établi par expérience un certain lien entre le service et les indicateurs
matériels. Par ailleurs, les aspects matériels d’une prestation immatérielle, qu’ils aient un
caractère uniquement symbolique ou non, constituent en eux-mêmes une partie de
l’expérience de services.
➢ Le décor du point de vente :
Certains indicateurs peuvent être contrôlés par le prestataire de service. Le décor de point
de vente est très représentatif de la qualité de la prestation et de sa nature, et influencent
de même le comportement du client. Les entreprises de distribution et de services ont
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adopté depuis longtemps une politique architecturale qui permet à leurs points de vente de
donner une image identique, reconnaissable et attractive pour leurs clients.
➢ L’état des locaux, des équipements ou des uniformes :
Un point de vente sale ou en désordre peut donner une image fâcheuse d’une agence
bancaire, alors que le désordre est un trait distinctif et attractif des magasins bon marché
comme Tati, parce qu’il renforcera l’idée de bonnes affaires à trouver et de prix bas. Outre
l’état des locaux, c’est l’état des éléments matériels tels que les machines et les uniformes
qui peuvent tenir lieu d’indices tangibles du service.
➢ La tangibilité par support symbolique :
Utilisation de support reflétant la qualité du service : photos, brochures, publicité sur les
lieux de vente … dans le but de visualiser et matérialiser le service offert.
La dernière caractéristique du service est celle de la participation client qui indissociable de
la politique distribution en marketing de service
Depuis longtemps, les personnes ont accès a des services tels que le transport, la nourriture,
l’hébergement, les soins. Pour bénéficier de l’ensemble de ces services, elles doivent
physiquement ≪ entré ≫ dans le système de fabrication du service. Parce qu’elles sont
partie intégrante du processus (elles demandent à être traitées, transformées), elles ne
peuvent bénéficier du service à distance et doivent, par conséquent, consacrer du temps à
interagir et coopérer activement avec le prestataire de services. Le niveau d’implication
attendu du client est très variable (monter dans un bus pour un trajet de 5 minutes jusqu’à
entreprendre un long traitement hospitalier qui peut durer des semaines).
L’output des services à la personne est par exemple : un client arrive à destination dans le
cas du transport, une guérison dans le cas d’une hospitalisation ou une meilleure condition
physique dans le cas d’un club sportif.
La nature de l’implication des clients varie entre plusieurs variables. Ainsi, rien ne peut
changer le fait que dans le cas des processus de traitement des personnes le client doit
physiquement être présent sur le lieu de service comme cité précédemment. Par exemple, si
vous êtes actuellement à New York et que vous devez vous rendre à Paris, vous ne pouvez
pas faire autrement que d’embarquer sur un vol et passer du temps dans un avion au-dessus
de l’Atlantique. Même cas de figure si vous souhaitez vous faire couper les cheveux,
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personne ne peut aller chez un coiffeur à votre place. Si vous vous cassez une jambe, vous
devrez personnellement subir les désagréments de la fracture, l’opération par un chirurgien
orthopédique, puis vous devrez rester immobilise pendant plusieurs semaines.
Lorsque les clients sont obligés de se rendre chez le prestataire pour obtenir le service, leur
degré de satisfaction dépend de facteurs tels que l’apparence et les caractéristiques des
installations de l’entreprise, à la fois extérieures et intérieures : la compétence technique et
relationnelle du personnel, les interactions avec les équipements en libre-service,
l’apparence et le comportement des autres clients. Ainsi, le client doit vivre la meilleure des
expériences chez vous il doit non seulement être satisfait mais il doit littéralement dire «
WOOOW ».
Pour ces raisons, les responsables marketing doivent impérativement travailler de façon très
prudente leur politique de distribution car, comme déjà cité en introduction, ce P du Place
occupe une place très importante en marketing de service et bien que les autres p du
marketing mix sont complémentaires, la distribution en marketing de service est considérée
comme locomotive de succès de toute la stratégie et démarche marketing.
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prestataire de base doit se considérer comme responsable de l’ensemble du processus et
s’assurer que la contribution de chacun des intermédiaires s’intègre dans la conception
générale du service de manière à fournir un produit de qualité homogène représentatif de sa
marque.
1. La franchise
Même la livraison du service de base peut être confiée à un intermédiaire. C’est là l’essence
même du concept de la franchise qui est devenue une méthode très courante pour
développer un réseau de services et une offre qui intègre l’ensemble des pétales de la fleur
des services, sans avoir recours aux financements qu’aurait exigé la même expansion grâce à
des sites propriétaires détenus et gérés par l’entreprise. C’est une stratégie attrayante pour
les sociétés qui privilégient la croissance car les franchisés sont généralement très motivés
pour bien cibler leur clientèle et garantir la qualité de la prestation. La franchise, associée
souvent aux chaînes de restauration rapide, est également appliquée pour une gamme
étendue de services B to C mais aussi B to B (voir les Pages Jaunes). Pourtant, les recherches
de Scott Shane et Chester Spell ont démontré un taux de perte significatif des franchiseurs
dans les premières années du développement d’une franchise, avec une défaillance d’un
tiers des franchisés dans les quatre premières années et la disparition de pas moins des trois
quarts des franchiseurs après douze ans. Pour assurer le succès d’une franchise, il faut une
taille suffisante qui s’appuie sur une marque reconnue, une offre simple, peu de salariés et
peu de tâches logistiques à effectuer. Étant donné l’importance du taux de croissance requis
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pour atteindre le seuil de rentabilité, certains franchiseurs délèguent à des franchisés
principaux (master franchising) pour une zone géographique déterminée, la responsabilité
du recrutement, de la formation et du support logistique des franchisés. Ces délégués sont
souvent des franchisés qui ont déjà fait leurs preuves dans la gestion d’un point de vente
sous franchise.
L’inconvénient de la délégation d’activités au franchisé est la perte de contrôle sur
l’exécution de la prestation et, de ce fait, sur la façon dont le service lui-même est perçu par
le consommateur. En effet, il est difficile d’avoir l’assurance que l’intermédiaire applique
rigoureusement les procédures imposées par le franchiseur, et c’est pourtant essentiel pour
l’efficacité du contrôle qualité. Pour renforcer le contrôle sur tous les aspects de la
prestation de services, le contrat de franchise exige généralement la stricte application de
normes, procédures, textes et styles de présentation. Le franchiseur surveille non seulement
les spécifications du produit et du service, mais aussi l’environnement, la prestation du
personnel et d’autres éléments tels que les horaires d’ouverture.
Pour cela, il existe une alternative à la franchise : les contrats de licence et de distribution.
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De nombreuses banques vendent également des polices pour le compte de compagnies
d’assurance. Elles perçoivent une commission sur la vente, mais ne s’occupent pas de la
gestion des sinistres.
Cependant, dans le contexte actuel, Inwi décide de diversifier ses canaux de contact et de
sollicitation marketing par la création d’une stratégie marketing online qui ne peut être
détachée de celle classique offline, finalement elles servent toutes les deux les objectifs
majeurs de l’entreprise. Mais elle peut tout de même être relativement indépendante selon
les besoins spécifiques de chaque groupe cible. En effet, la distribution des services de
l’entreprise « Inwi » online à été réalisé par la mise en place :
De son propre site web « www.inwi.ma),
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Une application mobile (Win by inwi, myinwi)
La création des pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Linkedin).
Cette stratégie de distribution en ligne s’adresse principalement à la cible des jeunes et des
professionnels, et cela s’explique pour la simple raison que ces derniers préfèrent
généralement effectuer leurs recharges, payer leurs factures, s’informer par rapport à un
service en ligne.
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➢ Le risque d’une gestion incohérente de la relation client :
Si les actions sont menées en parallèle, sans système d’information centralisé, on peut
aboutir à des incohérences, par exemple des sollicitations redondantes ou inadaptées qui
entraînent incompréhension et insatisfaction.
➢ Le risque de cannibalisation des ventes :
Ce risque est d’autant plus grand que les canaux s’adressent à des segments de clientèle
identiques, ou que leurs rôles respectifs ont été mal définis.
➢ Le risque de conflits entre canaux au sein de l’entreprise :
Le principal problème tient à l’attribution des ventes à un seul canal. En effet, si un client
s’engage par exemple dans la transaction par téléphone, mais la réalise en agence, la vente
risque alors d’être comptabilisée dans les seuls résultats de ce dernier canal.
➢ Le risque d’une expérience client décousue et insatisfaisante :
Il convient de définir clairement le rôle dévolu à chacun des canaux et la manière dont ils
doivent interagir. Le client peut en effet déplorer de ne pas pouvoir disposer d’un « guichet
unique » et d’être tronçonné selon la nature et l’objet du contact 1. Lorsqu’un client passe
par différents canaux, il doit vivre une expérience sans heurt. Il faut donc éliminer les
ruptures (ex. physique, cognitive, économique, émotionnelle).
➢ Un risque accru de perte de contrôle de la qualité de service :
Le client fonde sa perception sur l’ensemble des canaux qu’il utilise. Or, plus une entreprise
multiplie les canaux, plus elle est en peine de contrôler la qualité du service. Ainsi, avec les
canaux à distance, il ne maîtrise pas certains paramètres, tels l’équipement du client. En
outre, les entreprises délèguent souvent certaines tâches à des prestataires externes (ex.
centres d’appel délocalisés), qui échappent largement à leur contrôle.
36
VIII- L’internalisation
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A. Les caractéristiques du marché
Les facteurs liés au marché et qui favorisent une stratégie transnationale sont : la similarité
des besoins de la clientèle au plan international, l’exigence de ces clients d’obtenir un service
uniforme partout dans le monde, et l’existence de canaux internationaux (réseaux physiques
ou électroniques). Les entreprises impliquées dans un processus d’internationalisation
cherchent prioritairement à standardiser et à simplifier leurs relations avec leurs
fournisseurs, démarche qui facilite les transactions, l’implantation et accélère l’implantation
et le développement. A titre d’exemple, les grands groupes internationaux cherchent à
réduire le nombre de cabinets d’audit auxquels ils font généralement appel, préférant
contracter avec les grands cabinets d’audit internationaux (Big Four) dont les représentants
locaux appliquent les mêmes approches partout dans le monde (bien qu’adaptées à la
réglementation de chaque pays). Un autre exemple est la tendance à une gestion mondiale
des télécommunications, comme nous le démontre l’offre d’AT&T et BT avec leur service ≪
concert ≫, qui permet aux multinationales de sous-traiter la gestion de leurs
télécommunications internationales. Les banques d’affaires, les compagnies d’assurances et
les cabinets de conseil en sont d’autres exemples. Dans une même optique, les voyageurs
d’affaires internationaux, mais aussi les touristes, préfèrent recourir à des compagnies
aériennes et des hôtels internationaux qui garantissent une qualité constante sans surprise
partout dans le monde. En outre, le développement des compétences en logistique
internationale de groupes tels que DHL, FedEx et UPS ont incite de nombreux industriels à
sous-traiter tous les aspects de leur logistique à une seule entreprise qui ensuite se charge
de la coordination de l’ensemble des activités de transport et de stockage.
B. La concurrence
La concurrence étrangère, l’interdépendance des pays et la politique transnationale des
concurrents sont des facteurs qui influencent considérablement la progression des firmes de
services dans un environnement international. Pour mieux les gérer et les appréhender,
certaines entreprises suivent leurs concurrents sur de nouveaux marches pour protéger leur
positionnement et les positions acquises sur d’autres territoires. Suivant la même logique,
dès 36 qu’un acteur majeur décide de s’attaquer à un nouveau marché à l’étranger, une
bataille peut s’ensuivre pour ce territoire avec les principaux concurrents, surtout si
40
l’expansion se fait de préférence en rachetant les entreprises locales les plus performantes
ou en passant des accords de licence avec elles.
C. Les progrès technologiques
L’amélioration des performances des télécommunications, de l’informatique, des logiciels,
de la miniaturisation des équipements et de l’avènement de l’ère digitale par le son, la vidéo
et le texte, n’offre aujourd’hui quasiment plus aucune limite dans le stockage des
informations qui peuvent transiter par la voie numérique. Pour les services fondes sur
l’information ou ceux à fort contenu informationnel, les canaux de télécommunications à
haut débit qui peuvent transporter des données à grande vitesse mais aussi Internet, jouent
un rôle majeur dans l’ouverture de nouveaux marchés à l’international. Les entreprises ≪
informationnelles ≫ ont dorénavant la possibilité de faire des économies considérables
d’implantation et de développement en mettant en place des ≪ nœuds d’information ≫ par
continent ou même au niveau mondial. Elles font ainsi des économies considérables sur les
frais de personnel, d’expatriation et sur les taux de change avantageux en centralisant la
gestion de services annexes (comme les réservations) tout comme leurs opérations de back
office (comme la comptabilité) dans un seul ou un nombre limité de pays prédéterminés.
Nous ne comptons plus aujourd’hui le nombre d’entreprises de services, toutes activités
confondues, qui ont développé des call centers à l’étranger pour bénéficier d’un coût de
main-d’œuvre moins élevé. Les décalages horaires ont aussi l’avantage d’offrir un service 24
h/24 à moindre cout.
D. La réduction des coûts
Au niveau des coûts, être grand et gros est parfois intéressant. D’une part, avoir une activité
internationale ou même mondiale peut faciliter l’obtention d’économies d’échelle et le
rendement des approvisionnements lorsque les conditions logistiques sont favorables et les
prix au plus bas dans certains pays. D’autre part, la réduction des coûts de
télécommunications et de transport dynamise et accélère l’entrée sur les marchés
internationaux.
L’incidence de ces facteurs est fonction du niveau et du montant de charges fixes requis pour
exercer une nouvelle activité et de la capacité de l’entreprise à profiter de ces économies
potentielles. Mais les barrières à l’entrée issues du cout initial des équipements et des
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installations peuvent être minimisées, voire contournées, en recourant au crédit-bail, ce qui
est le cas par exemple pour les compagnies aériennes. L’entreprise peut aussi rechercher des
installations qui appartiennent à des investisseurs et mettre en place des contrats de
gestion, de concession ou de franchise avec des entrepreneurs locaux. En revanche, ces
facteurs de couts s’appliquent moins pour les entreprises de services à la personne, qui
nécessite un contact direct. En effet, dès lors que la plupart des éléments qui constituent le
système de fabrication du service doivent être reproduits sur plusieurs sites/pays, les
économies d’échelles deviennent moins importantes et la courbe d’expérience moins
prononcée.
Pour notre cas d’étude Inwi, sous la direction de son nouveau directeur général, Azzedine El
Mountassir Billah, un troisième opérateur marocain entend opérer hors de ses frontières.
Encore faut-il trouver la bonne formule.
Nommé à la tête d'Inwi en 2020, suite à la démission inattendue de Nadia Fassi Fihri après
cinq ans de travail sur la restructuration et la diversification de l'entreprise, Azzedine El
Mountassir Billah s'est vu confier une nouvelle mission : chercher à l'extérieur de nouveaux
relais de croissance en dehors des frontières suit une feuille de route ambitieuse.
C'était un changement de stratégie surprenant, et les experts du secteur, même d'anciens
cadres de l'entreprise, affirment n'avoir jamais entendu parler d'une forte volonté d'étendre
un troisième opérateur marocain.
Après avoir touché au numérique, aux paiements mobiles, à la cybersécurité et à la gestion
des données, Inwi semblait vouloir un nouveau défi. Reste à savoir s'il a les bases financières
pour réaliser ses ambitions, et l'entreprise a beaucoup investi depuis que Nadia Fassi Fihri a
pris la relève, investissant 2 milliards de dirhams par an.
« Le fixe et la fibre optique, leurs chantiers les plus récents, nécessitent une grande
mobilisation des capitaux. Pour aller s’aventurer en Afrique, Azzedine El Mountassir Billah
devra sûrement réclamer des fonds aux actionnaires sur la base d’une feuille de route
ambitieuse », estime un consultant en télécoms qui connaît bien le marché africain.
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Si rien ne filtre sur les résultats et les comptes de Inwi, son tour de table a la particularité
d’être le seul du pays majoritairement détenu par des capitaux marocains, le holding Al
Mada en détenant 69 %, le reste étant réparti entre Zain – opérateur koweïtien présent au
Moyen- Orient, au Soudan et au Soudan du Sud – et le fonds souverain du Koweït Al Ajial, qui
détiennent chacun 15,5 %.
Il n’est donc pas exclu de voir du changement dans l’actionnariat pour rendre possible le
déploiement continental de l’opérateur marocain, en complément des acteurs actuels, voire
même en remplacement de Zain – qui affiche peu d’ambition expansionniste en Afrique (en
2010, il a vendu à l’indien Bharti Airtel ses quinze filiales en Afrique subsaharienne), assurent
des observateurs du secteur.
▪ Taille critique :
En revanche, Azzedine El Mountassir Billah pourrait mener à bien sa mission en s’appuyant
sur son actionnaire majoritaire : Al Mada est actif dans 24 pays africains grâce à plus de 80
filiales et participations minoritaires, dont le groupe bancaire Attijariwafa Bank, qui pourrait
rendre l’aventure moins périlleuse.
Si l'ambition de devenir un groupe international s'explique aisément - « La taille du marché
couvert est un facteur déterminant, notamment dans les négociations avec les constructeurs
et les fournisseurs : plus vous avez de filiales, plus le prix est bas, de plus la force de
changement latéral."
D'une part, en raison de la crise économique : même si l'industrie des télécoms semble
relativement à l'abri, les opérateurs isolés comme Inwi sont plus faibles que les grands
conglomérats comme Orange, MTN ou même le poids lourd Maroc Telecom pour résister à
toute crise imprévue en activité.
▪ Des opportunités plus rares :
Mais surtout, comme le dit un analyste financier, « la période où les opérateurs faisaient les
gros sous en Afrique est révolue » : la libéralisation du secteur des télécommunications dans
la plupart des pays africains est achevée, et les opportunités se raréfient.
Les plus gros acteurs au niveau continental sont donc ceux qui ont racheté des opérateurs
établis, comme Maroc Telecom qui a pu racheter Onatel Faso au Burkina Faso ou Sotelam au
Mali. "En Afrique, il vaut mieux être numéro un ou numéro deux sur le marché national où
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nous sommes pour assurer la rentabilité" Rappelons également que les gouvernements
durcissent de plus en plus les réglementations, ce qui complique encore la réalisation des
bénéfices.
Un dossier que devrait cependant savoir surmonter le nouveau PDG de l’opérateur :
Azzedine El Mountassir Billah a occupé pendant huit ans la direction générale de l’Agence
nationale de régulation des télécoms (ANRT), surnommé gendarme des télécoms avant
d’être démis de ses fonctions en 2016.
▪ Construire un écosystème :
Un autre défi auquel Inwi a dû faire face consistait à assurer un réseau bien pensé. "Si on
prend l'exemple de Maroc Telecom, on voit que l'opérateur a patiemment établi sa position :
toutes ou presque toutes les filiales jouent un rôle dans l'écosystème. Elles existent dans
plusieurs pays frontaliers, ce qui simplifie le raccordement au réseau backbone". Ainsi, une
fois le processus lancé, il doit se développer rapidement pour atteindre une masse critique
pour être rentable, tout en gardant une certaine cohérence, notamment géographique.
Si la filiale d’Al Mada ne laisse rien filtrer de ses intentions, les observateurs s’accordent à
dire que dans cette optique, le plus simple serait d’acquérir des acteurs déjà en place, plutôt
que d’attendre la mise en vente de licence et de construite un réseau ex-nihilo. « Inwi va
commencer à prospecter en Mauritanie, au Sénégal et peut-être aussi au Mali. Cela
donnerait un sens d’un point de vue territorial, reste à savoir comment l’opérateur,
totalement isolé aujourd’hui, va pouvoir constituer un groupe ».
Expresso Telecom et Chiguitel, filiales du soudanais Sudatel respectivement présentes au
Sénégal et en Mauritanie, pourraient notamment être des cibles privilégiées pour Inwi dans
un avenir proche. À moins que l’opérateur ne fasse fi de l’éloignement géographique et la
culture pour miser sur les marchés anglophones, qui peuvent présenter de meilleures
opportunités.
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CONCLUSION
La façon dont le service sera perçu par le client dépend de la qualité du service lui-même,
mais aussi de la manière dont il est délivré. Premièrement, la qualité du lieu où le client
prend livraison du service de base, d’un ou de plusieurs services périphériques, ou les deux
ensemble. Le découpage par catégorie de services permet de mieux cerner les choix de
localisation, que ce soit le client qui se rende sur le lieu de service ou qu’il se déplace chez le
prestataire, ou enfin que des solutions proposent des opérations à effectuer à distance.
Deuxièmement, la qualité des décisions relatives aux horaires de livraison du service. Une
plus grande commodité réclamée par les clients pousse de nombreux prestataires vers
l’élargissement des heures et des jours d’ouverture, le summum en matière de flexibilité
étant le service 24 h/24, tous les jours de l’année. Troisièmement la qualité des canaux et
des procédures utilisés pour délivrer les services de base et périphériques. Les avancées
technologiques ont un impact déterminant sur les disponibilités et modalités et sur leurs
aspects économiques.
Bien que le secteur tertiaire ait généralement plus tendance à contrôler ses canaux de
distribution que le secteur industriel, les intermédiaires peuvent aussi jouer un rôle
important dans la livraison du service de base et des services périphériques. De plus en plus
de prestataires proposent leurs services au-delà des frontières de leur pays.
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BIBLIOGRAPHIE
▪ Christopher Lovelock, Jochen Wirtz, Denis Lapert, Annie Munos, Marketing des
services, 7e édition ;
▪ Gabriel Patrick, Divard Ronan, Le Gall-Ely Marine, Marketing des services, Dunod,
2014 ;
▪ www.inwi.ma
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