Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. Définition
Le contrat de transport est la convention par laquelle le transporteur s’engage moyennant un prix
à faire lui-même parvenir une personne ou une chose en un lieu déterminé.
Le contrat est parfait entre les parties par leur consentement et par la remise de la chose au transporteur
même à défaut de titre de transport (article 445 du CC)
Le contrat est régi par les règles générales du louage d’ouvrage prévues par le DOC (Articles 723 et suivants)
et les dispositions du code de commerce (article 443 et suivants). Il est soumis également aux dispositions
des conventions internationales dont est partie le Maroc : pour le transport routier, la convention de Genève
de 1956 dite CMR, pour le transport maritime, les règles d’Hambourg, pour le transport aérien, la
convention de Varsovie de 1929, pour le transport ferroviaire, la COTIF.
Les règles du contrat de transport s’appliquent au cas où un commerçant qui n’est pas un entrepreneur
habituel du transport, se charge occasionnellement et à titre onéreux de transporter des personnes ou des
choses.
Il n’y a contrat que si le déplacement est l’objet principal de la prestation à exécuter.
Il se dégage de cette définition trois critères cumulatifs :
- un déplacement déterminé : il doit être l'objet principal du contrat (distinction avec le contrat de dépôt; de
déménagement);
- la maîtrise du déplacement par le transporteur : c'est-à-dire une prise en charge du déplacement avec
maîtrise commerciale et technique de l'opération (distinction avec le contrat de location) ;
- le caractère professionnel du contrat de transport. Ce dernier critère sous-entend que le contrat de
transport est nécessairement à titre onéreux (sauf exceptions).
Le contrat de transport se distingue du contrat de commission de transport confié à un commissionnaire de
transport pour organiser un déplacement.
Le fait de qualifier une prestation de contrat de transport revêt une réelle importance puisque cela va
entraîner l'application de règles particulières à ce régime.
Il se distingue d’autres contrats
o Location de véhicule avec chauffeur : le voiturier est un entrepreneur dont l’obligation
principale consiste à déplacer une marchandise qu’il a prise en charge et dont il est garant. Il réalise en toute
indépendance cette opération de déplacement. Le loueur n’est pas un entrepreneur mais un simple
fournisseur de moyens. Il ne s’engage pas à déplacer la marchandise. C’est le locataire que va exploiter le
véhicule qui aura la qualité de transporteur
o Déménagement : les obligations du déménageur ne se résument point en une simple
opération de transport. Il doit enlever les meubles dans l’appartement, les démonter, les emballer et les
remettre en place dans le nouvel lieu. Le déménagement relève du contrat de transport chaque fois que le
déplacement en est l’objet principal
o Remorquage ou poussage : lorsque le véhicule remorqué ne joue absolument aucun
rôle dans l’opération il y a contrat de transport pur et simple. Si au contraire le véhicule remorqué est pourvu
d’un conducteur qui participe à l’opération de remorquage celle-ci s’analyse en louage de services
o Traction de la semi-remorque d’un client ou d’un confrère.
L’opération consistant pour le propriétaire d’un tracteur à déplacer moyennant
un prix déterminé des marchandises chargés dans la semi-remorque d’un client ou d’un confrère s’analyse en
un contrat de transport
o Dépôt : lorsque l’expéditeur adresse ou remet des marchandises à une entreprise de
transport en vue de leur expédition se forme d’emblée un contrat de transport entre les parties et non un
contrat de dépôt. Des séjours en entrepôts peuvent venir s’insérer dans le cours même de l’exécution du
déplacement spécialement lorsqu’il s’agit d’envois de détail. Le magasinage n’a pas pour effet de substituer
un contrat de dépôt au contrat de transport
o Contrats de prestations logistiques : la règle est le regroupement des prestations
multiples sous une seule et même qualification contractuelle. Les parties doivent cependant définir par écrit,
dés le départ le régime juridique sous lequel elles entendent se placer
2. CARACTERES DU CONTRAT DE TRANSPORT
Le contrat de transport de marchandises est consensuel, ce qui signifie qu’il est juridiquement formé dés
l’échange des consentements. Autrement dit dés l’instant où les parties tombent d’accord sur la nature de la
prestation à fournir et sur ses modalités
Il importe de bien distinguer entre la conclusion et le commencement d’exécution effective du contrat de
transport. Ainsi le contrat est formé avant le chargement de la marchandise sur le véhicule, le navire,
l’aéronef. Mais l’obligation de garantie du transporteur au regard des marchandises ne commence qu’au
moment où il les prend en charge.
Le caractère consensuel du contrat emporte les conséquences suivantes :
- L’existence du contrat n’est pas liée à l’établissement d’un écrit
- La responsabilité réciproque des parties ne peut plus être que de nature contractuelle
- C’est au moment de la conclusion de l’accord que le client doit avoir connaissance des conditions
d’exécution de l’opération
Le consentement se forme lorsque l’offre du transporteur est acceptée par l’autre partie de manière
libre et éclairée. Il peut être fait par écrit ou simplement verbal.
3.1 Transporteur
Le transporteur public est celui qui fait profession de déplacer les marchandises d’autrui par opposition au
transporteur privé ou pour compte propre c’est-à-dire à la personne physique ou morale qui achemine ses
propres marchandises
- Le chauffeur représente et engage son entreprise pour tous les actes courants du contrat de transport
- Lorsqu’un transport est exécuté au moyen d’un véhicule pris en location c’est le locataire et non le
propriétaire du véhicule qui a la qualité de voiturier et les tiers n’ont pas à tenir compte des conventions
intervenues entre le transporteur et celui qui lui a fourni le matériel.
3.2. Expéditeur
L’expéditeur est celui qui conclut en son nom le contrat de transport, qui traite avec le transporteur soit
personnellement soit par l’intermédiaire d’un mandataire qualifié. Ce n’est pas nécessairement la personne
chez qui on enlève la marchandise. L’expéditeur / mandataire (commissionnaire) a toujours l’obligation de
choisir un transporteur de bonne réputation, solvable et disposant de matériel approprié. Il doit également
faire en sorte que son client bénéficie des meilleures conditions de prix et fournir au transporteur toutes
indications utiles à une bonne exécution de l’opération.
Ainsi le vendeur départ n’a pas juridiquement la qualité d’expéditeur. Dans cette hypothèse, l’acheteur
donneur d’ordre du transporteur cumule les positions d’expéditeur et de destinataire. La qualité d’expéditeur
n’est pas davantage liée à la propriété de la marchandise. Celui qui conclut le contrat en qualité de simple
mandataire doit le signifier au transporteur et faire figurer son client comme expéditeur sur le récépissé, la
feuille de route ou la lettre de voiture.
3.3. Destinataire :
Le destinataire, s’il est distinct de l’expéditeur n’est tenu des obligations nées du contrat de transport que par
son acceptation, expresse ou tacite, donnée au transporteur (article 446)
Le document fait foi jusqu’à preuve contraire des conditions du contrat de transport.
Le transporteur doit restituer à l’expéditeur le double du titre du transport, signé par lui.
Si le titre est à ordre ou au porteur, l’endossement ou la tradition du double souscrit par le transporteur
transmet la possession des choses transportables. La forme et les effets de l’endossement sont régis par les
règles établies en matière de lettre de change.
Lorsque les choses à transporteur sont des matières dangereuses, l’expéditeur qui omet d’en signaler la
nature répond des dommages intérêts sur la base de la responsabilité délictuelle.
4.4. Paiement du prix du transport
Le paiement du prix du transport n’est du qu’au lieu où les choses devaient être transportées et après leur
arrivée
Le destinataire est tenu, à la réception des choses transportées, de payer le prix de transport, de magasinage,
les frais dont les choses sont grevées et les avances ordinaires faites de ce chef par le transporteur, et à
remplir toutes les obligations dont il pourrait être tenu à raison du contrat de transport
Le paiement du prix du transport et des prestations supplémentaires ou accessoires est exigible à
l’enlèvement (port payé) ou à la livraison (port dû) sur présentation de la facture ou d’un document en
tenant lieu
Port payé signifie que les frais de transport incombent à l’expéditeur qui devra les acquitter avant le départ.
Port dû signifie que le destinataire doit régler le coût du déplacement et les frais accessoires dont le paiement
a été stipulé, avant de prendre livraison de la marchandise.
4.4.1. Prix et changement d’instruction :
- Le transporteur a droit à un supplément proportionnel de prix et au remboursement du surplus
de ses frais et avances, si la distance à parcourir ou le temps du trajet a été augmenté par les contre-ordres ou
les instructions nouvelles de l’expéditeur ou du destinataire
4.4.2. Rupture du contrat
Si le transport est rompu par cas fortuit ou de force majeure non imputable à l’une ou à l’autre des
parties, le prix du transport n’est du qu’en proportion de l’espace parcouru, sans préjudice du
remboursement des frais et avances nécessaires engagées par le transporteur. S’il est rompu par les mêmes
causes avant toute exécution, le transporteur n’a droit à aucun prix
- Si le transport est rompu par la volonté de l’expéditeur
o Si le transport est arrêté avant le départ, l’expéditeur doit payer la moitié du prix établi,
les frais de chargement, de déchargement et les autres frais nécessaires engagés par le transporteur
o Si le transport est arrêté après le départ, l’expéditeur est tenu d’en payer le prix entier,
ainsi que les frais de chargement, de déchargement et autres frais nécessaires engagés par le transporteur
jusqu’au moment où les marchandises sont retournées à l’expéditeur
4.4.3. Prix et retard de livraison
- Si l’arrivée est retardée au-delà des délais établis, le transporteur subit une retenue sur le prix de
transport proportionné à la durée du retard. Il perd le prix entier si le retard a duré le double du temps établi
pour l’accomplissement du transport, le tout sauf de plus amples dommages, le cas échéant. Toute
stipulation de non garantie est sans effet.
5. OBLIGATIONS DE L’EXPEDITEUR
L’expéditeur doit remettre un titre de transport au transporteur, si ce dernier le demande
- L’expéditeur a le droit d’arrêter le transport et de se faire restituer les choses transportées, ou
bien de prescrire la remise à un destinataire différent de celui indiqué dans le titre de transport et d’en
disposer autrement en indemnisant le transporteur.
6. OBLIGATIONS DU TRANSPORTEUR
La livraison de la marchandise à son destinataire est l’une des obligations essentielles du transporteur qui
s’engage à transporter une chose et par conséquent, à la livrer au lieu et à la personne désignée par le contrat.
Sa réalise implique deux actes :
Un acte matériel : la transmission de la détention nécessaire c’est-à-dire une appréhension matérielle, une
appréhension physique par le destinataire
Un acte juridique : la réalisation de la livraison suppose une manifestation de volonté du destinataire qui doit
accepter la marchandise
6.1. Transporteur-Expéditeur
- Le transporteur doit restituer à l’expéditeur un double du titre de transport, signé par lui. Si le
titre est à ordre ou au porteur, l’endossement ou la tradition du double souscrit par le transporteur transmet
la possession des choses transportables. La forme et les effets de l’endossement sont régis par les règles
établies en matière de lettre de change
- A la prise en charge de la marchandise
Le transporteur a le droit de constater sur le titre de transport ou par document séparé, l’état des choses à
transporter, au moment où il les reçoit. S’il les accepte sans réserve, elles sont présumées ne présenter
aucun défaut extérieur d’emballage.
Quant aux défauts qu’on ne peut reconnaître extérieurement, le transporteur n’est point déchu du droit d’en
faire la preuve, encore qu’il ait reçu les objets à transporter sans observation ni réserve.
- A l’exécution du déplacement : le transporteur doit faire l’expédition des choses à transporter
suivant l’ordre dans lequel il les a reçues, à moins que par leur nature ou leur destination ou pour d’autres
motifs, il ne soit nécessaire de suivre l’ordre différent, ou que le transporteur n’en soit empêché par un cas
fortuit ou de force majeure.
- Lorsque le titre de transport est au porteur ou à ordre, le transporteur n’est tenu d’exécuter
que les ordres de celui qui lui représente le titre de transport par lui signé et contre remis de ce dernier.
- Le transporteur n’est plus tenu d’exécuter les ordres de l’expéditeur
o Dés que les choses sont arrivées ou aurait dû arriver au lieu de destination, et que le
destinataire en a demandé la délivrance
o Dés que le destinataire a reçus soit le titre de transport soit un avis du transporteur
- Le transporteur doit donner avis à l’expéditeur si le transport est empêché ou excessivement
retardé par cas fortuit ou de force majeure non imputable à l’une des parties. L’expéditeur peut dans ce cas
résoudre le contrat en restituant au transporteur le double du titre du transport et en l’indemnisant.
- Le transporteur doit aviser immédiatement l’expéditeur et attendre ses instructions si le
transporteur ne trouve pas le destinataire et en cas de refus, de contestations d’autres empêchement à la
délivrance des choses transportées. Si cet avis ne peut être donné ou si l’expéditeur tarde à répondre, ou s’il
donne des ordres inexécutables, le transporteur peut déposer la chose transportée en lieu sur ou la consigner
aux risques et périls de l’expéditeur
- Le transport doit être effectué dans le délai déterminé ou délai raisonnable.
6.2. Transporteur – Destinataire
- Le transporteur doit aviser immédiatement le destinataire de l’arrivée des choses transportées
- Avant l’arrivée des choses transportées, le transporteur doit exécuter toutes les instructions qui
lui seraient données par le destinataire et relatives à leur conservation
- Après l’arrivée des choses transportées, ou après le jour où elles auraient dû arriver à destination,
le destinataire peut exercer tous les droits résultant du contrat de transport soit en sa faveur, soit en faveur
des tiers y compris l’actions en DI. Il peut à partir de ce moment exiger la remise des choses transportées et
du titre du transport. Le porteur d’un titre de transport à ordre ou au porteur est considéré comme
destinataire
8. RESPONSABILITE
8.1 Principe
Le transporteur répond de la perte et des avaries des objets qui lui ont été confiés, depuis le moment où ils
ont été remis jusqu’à celui où il les délivre au destinataire. Toute clause tendant à le décharger de cette
responsabilité n’a aucun effet.
Le transporteur répond de ce qu’il a déjà reçu dans son moyen de transport et de ce qui lui a été remis dans
tout emplacement destiné à la réception des marchandises en vue de leur transport
Le paiement du prix de transport et la réception sans réserve des choses transportées, lorsque le prix a été
payé d’avance, éteignent toute action contre le transporteur.
L'action contre le transporteur subsiste, même après la réception de la chose et le paiement du prix
de transport, à condition:
1) qu'il soit établi que la perte ou la détérioration est survenue dans le temps intermédiaire entre la remise au
transporteur et la délivrance au destinataire;
2) et que la demande de vérification par experts soit faite dès que le dommage a été découvert, et dans les
sept jours après la réception.
Le transporteur ne peut se prévaloir des réserves énoncées en cet article lorsque le dommage ou l'avarie
dépendent de son dol ou de sa faute lourde.
8.2. Causes d’exonération
Le transporteur est déchargé de toute responsabilité s’il prouve que la perte ou les avaries ont été causées par
un cas fortuit ou force majeure, vice propre, faute de l’expéditeur.
8.2.1. Par le cas fortuit ou force majeure non imputable à sa faute
- Elle se définit classiquement comme un événement extérieur, imprévisible et irrésistible pour le
transporteur.
Exemple :
- des circonstances atmosphériques exceptionnelles lorsqu’elles sont anormales pour la période de l’année et
la région ;
- le fait des tiers au contrat de transport ;
- des calamités naturelles, etc.
- En revanche, le vol, devenu si courant, ne peut être considéré comme imprévisible et ne constitue une
cause exonératoire que s’il a été commis avec agression d’apprécier à chaque fois les circonstances et, même
réalisé avec violence le vol est rarement exonératoire lorsqu’il s’est produit dans une zone à risques.
Ne bénéficiant d'aucune définition légale, la force majeure a été laissée à l’appréciation des juges.
Celle-ci a évolué au fil des décisions. Ainsi, le critère de l'extériorité a été le premier à être plus ou moins
délaissé par la jurisprudence. L'imprévisibilité, à propos d'un vol à main armée pendant un transport).
- La panne du véhicule de transport ne libère pas le transporteur, de même que l’incendie s’il a pris naissance
dans ses locaux ou s’il provient de son véhicule incendie du véhicule dont l’origine est demeurée inconnue).
8.2.2. Par le vice propre des choses elles-mêmes ou par leur nature : Celui-ci s’entend de toute
détérioration inhérente à la marchandise telle que l’évaporation des liquides volatiles, la dessiccation de
certains produits ou encore le coulage ou la combustion spontanée des solides. La manifestation d’un vice
propre peut se traduire par une diminution du poids ou du volume de la marchandise durant le transport
appelée freinte de route
8.2.3. Par le fait ou les instructions de l’expéditeur ou destinataire.
Il a droit au prix du transport. Lorsqu’une partie seulement des choses transportées a péri, il a droit au
paiement du prix pour ce qui reste. Enfin, les actes ou omissions de l’expéditeur ou du destinataire qui sont
la cause de la perte ou de l’avarie exonèrent le transporteur, même s’ils ne revêtent pas les caractères de la
force majeure
9.2. Retard
Le transporteur ne répond pas du retard s’il prouve qu’il a été causé par le fait de l’expéditeur ou du
destinataire ou par un cas fortuit ou de force majeure non imputable à sa faute.
Le défaut ou l’insuffisance des moyens de transport ne suffirait pas pour justifier le retard.
10. RECOURS
Les transporteurs successifs sont subrogés dans toutes les obligations du contrat de transport telles qu’elles
résultent du titre de transport, dés qu’ils ont reçu délivrance des choses à transporter et du titre de transport.
Ils ont droit de constater sur le titre de transport, l’état des choses qui leur sont remises.
10.1. Droit de rétention
Le droit de rétention du transporteur a lieu pour toutes les créances résultant du contrat de transport. S’il y a
plusieurs transporteurs, le dernier exerce les droits des précédents
Les sommes consignées remplacent la marchandise en ce qui concerne le droit de rétention du transporteur
10.2. Actions récursoires
Le dernier transporteur perd son recours contre l’expéditeur et les transporteurs précédents s’il délivre les
choses transportées sans toucher les sommes à lui dues ou celles qui sont dues aux transporteurs précédents
ou à l’expéditeur ou s’il n’en exige le dépôt. Il demeure responsable envers l’expéditeur et les transporteurs
précédents pour les sommes consignées et toutes les autres à eux dues, sauf action contre le destinataire.
- Toute action en indemnité doit être exercée contre le premier ou le dernier transporteur. Elle
peut être intentée contre le transporteur intermédiaire s’il est justifié que le dommage est arrivé pendant le
transport par lui exécuter
- Tout transporteur assigné en responsabilité des faits dont il n’est pas tenu au choix de recourir
contre le transporteur qui l’a immédiatement précédé ou contre le transporteur intermédiaire lorsque celui-ci
doit répondre du dommage
- Si l’on ne peut déterminer celui qui doit répondre, la responsabilité est partagée entre les
transporteurs à raison de la part afférente à chacun d’eux dans le prix du transport, à moins que l’un d’eux ne
prouve que le dommage ne s’est pas produit pendant le transport accompli par lui