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Pour se couvrir contre ces risques, le comité de Bâle oblige la banque à détenir suffisamment de
capital en fonction des risques qu’elle prend. La règlementation prudentielle édictée par le comité de
Bâle a pour objectif de minimiser les risques et par conséquent assurer la stabilité financière.
On peut s’assurer contre le risque, pas contre l’incertitude. mais sa réalisation se traduit
toujours par un résultat préjudiciable, le plus souvent sous la forme d’une perte pour l’entité
qui le subit.
Le risque est inhérent à l’industrie bancaire qui est une industrie de gestion du risque.
Le risque bancaire ne peut se mesurer par un seul indicateur, car ce qui le caractérise c’est à
la fois sa multiplicité et son caractère multidimensionnel. Encore faut-il aussitôt préciser que
tous les risques ne sont pas aisément quantifiables.
Pour des raisons didactiques, il nous paraît nécessaire d’abord de classer les risques
bancaires en plusieurs catégories. Les principaux risques auxquels les banques sont exposées
sont :
Pour une banque, le premier risque auquel elle est exposée, est le risque de crédit ou de
contrepartie.
Le risque de crédit est le risque qu'un emprunteur ne rembourse pas tout ou une partie de son
crédit aux échéances prévues par le contrat signé entre lui et l'organisme préteur (généralement
une banque).
2. Le risque de marché
Ce risque correspond aux pertes éventuelles découlant de la fluctuation des valeurs des
instruments financiers par suite des variations des taux d’intérêts, des cours de change des
devises et des cours des actions. Ces risques tendent à s’amplifier avec la volatilité des marchés
et, de ce fait, peuvent se concrétiser d’une manière extrêmement rapide.