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Qu'est-ce que la périarthrite scapulo-humérale ou PSH ?

La PSH est un syndrome clinique s'exprimant par une douleur spontanée ou


provoquée par le mouvement ainsi que par une impotence fonctionnelle au niveau de
l'épaule. Elle traduit un état inflammatoire des tissus péri-articulaires.

Qu'est-ce que la PSH selon le concept EOG ?

La PSH est l'expression d'un état inflammatoire des tissus péri-articulaires,


comprenant les muscles, les tendons, les ligaments, la capsule, les bourses
séreuses, etc. Cet état inflammatoire trouve son origine mécanique dans une lésion
locale de l'épaule, sur une ou plusieurs des cinq articulations qui la composent. Le
plus souvent des lésions ostéopathiques à distance (vertébrales, crâniennes ou
viscérales) vont modifier l'information neuro-vasculaire ou mécanique arrivant au
niveau de l'épaule et altérer ainsi ses conditions de fonctionnement, permettant
l'installation d'états inflammatoires. Ainsi une lésion en C4-C5 ou C5-C6 interférera
avec l'épaule par le rapport métamérique. De même, une lésion au niveau de la
première côte ou au niveau de C7-D1 modifiera la trophicité tissulaire de l'épaule et
perturbera sa vascularisation par l'intermédiaire du ganglion stellaire. Des lésions
des dorsales moyennes et supérieures modifient les points d'appui mécaniques de
l'épaule et altèrent aussi son fonctionnement.

Quel est le traitement classique de la PSH ?

Il est d'ordre médical en prescrivant des anti-inflammatoires par voie orale ou par
infiltration qui ne font qu'agir sur le phénomène terminal qu'est l'état inflammatoire. Il
peut être d'ordre chirurgical en cas de rupture tendineuse comme celle des muscles
de la coiffe des rotateurs, par exemple.

Quel est le traitement selon l'EOG ?

Nous avons vu qu'une douleur s'exprimant au niveau scapulaire peut trouver son
origine à de nombreux niveaux mécaniques tant rachidiens que dans la mécanique
locale de l'épaule. L'ostéopathe investiguera toute la mécanique locale et lèvera les
lésions ostéopathiques : ariculation gléno-humérale, acromio-claviculaire , sterno-
costo-claviculaire et omo-thoracique. Ensuite, seront pris en compte, le rachis dorsal
moyen, supérieur, la charnière C7-D1, les articulations cervicales moyennes et le
niveau CO-C1-C2. Le crâne sera aussi investigué et traité si nécessaire. De même
seront envisagés tous les tissus mous suspenseurs de l'épaule (membranes, fasciae,
aponévroses...). D'autre part, certaines dysfonctions viscérales pouvant donner une
douleur projetée au niveau de l'épaule (par exemple, une lésion hépato-vésiculaire
peut provoquer une algie en bretelle sur l'épaule droite), ces zones seront
investiguées et traitées, si nécessaire.

Quel est le résultat escompté ?

En fouillant et traitant toutes les possibilités lésionnelles pouvant interagir sur


l'épaule, l'ostéopathe lève les barrières mécaniques et neuro-vasculaires qui
provoquent l'état inflammatoire et algique des tissus périarticulaires. Il donne ainsi au
patient le moyen de retrouver un fonctionnement harmonieux de l'épaule, gage d'un
résultat durable.

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