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Note importante : dans ce livre, sur nos sites, et dans les podcasts, les
termes employés pour désigner des personnes sont pris au sens générique;
ils ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin.
TROIS RÉVOLUTIONS
RÉVOLUTION 1 : LE MANAGEMENT S’APPREND 15
RÉVOLUTION 2 : LE MANAGEMENT EST SIMPLE 16
RÉVOLUTION 3 : MANAGER EST UN VERBE 17
ACTION !
PAR OÙ COMMENCER ? 45
MES CONSEILS SELON VOTRE SITUATION 46
A VOUS DE JOUER MAINTENANT 48
ACCOMPAGNEMENTS 49
“ Je vous adresse toute ma gratitude pour ce que vous faites pour les dirigeants...
et pour moi aussi. Chaleureusement.”
Mikaël B. Expert Comptable.
“ Un petit mot pour vous remercier de vos précieux conseils. Les mises en
situation sont particulièrement aidantes. Je regrette de ne pas avoir eu
connaissance plus tôt d’ “Outils du Manager” ... mais moi qui pensais ne plus
vouloir ou pouvoir manager (je suis de cette catégorie de manager qui parce que
beaucoup trop gentille se laisse petit à petit couler).... J’ai presque l’envie d’y
retourner quand je vous écoute ! ”
Cordialement, H.
“ Tout d’abord un grand bravo pour tes podcasts, je suis salarié dans le médico
social et aspire à devenir chef de service un jour. (...). Convaincu que le
management est à la base de tout j’ai longtemps cherché des ressources pour
comprendre et décrypter ce que j’observe, et en tant que Délégué du personnel
avoir des « clés » pour être entendu par notre direction. J’ai découvert la lumière
avec vos podcasts !!! clair, direct et très instructif c’est juste génial, en
commençant par les plus récents j’ai très vite écouté les premiers datant de 2009.
Dans cette dynamique, sur le podcast du DISC, là aussi j’ai vu la lumière !
Merci et continuez comme ça ! ”.
Benjamin
“Je tenais à vous remercier pour la qualité de vos podcasts et leur facilité
d'application. En effet, je travaille au sein d'une collectivité et cela faisait
longtemps que je cherchais des informations pertinentes et facile à mettre en
place, qui tiennent compte des personnes tout en visant des objectifs
“Je tiens au travers de ce message à vous remercier Lorry et Cédric pour ce que
vous avez fait et faites pour les femmes et hommes des équipes que j’encadre et
pour moi-même.”
XXX
“Encore merci pour la qualité de vos travaux, vous m’avez donné à 40 ans l’élan
que je recherchais pour aborder la suite avec confiance et sérénité.”
Jean
oici maintenant 2 ans que je vous écoute et que j’ai mis en place vos méthodes
“V
et force est de constater que ma carrière a évolué. Je rejoins Arnaud lorsqu’il dit
qu’il s’agit d’une super méthode. Je suis passé de contremaître en désarroi à
responsable d’équipe serein, respecté et reconnu d’une équipe en pleine
progression et inscrite dans l’avenir…
Depuis trois mois manager première ligne d’une équipe en souffrance qui
aujourd'hui retrouve de la cohésion, toujours fragile mais re-motivée, consciente
des difficultés et prête à s’investir...( j’ai tout de même de l’appréhension ...c’est
pas le monde des bisounours).
X, Responsable d'équipe
J’espère qu’il vous plaira. Je l’ai écrit à ma manière. Sans passer par un éditeur,
sans prendre de gants.
Si après lecture, vous le posez et l’oubliez, j’aurai perdu mon pari et vous aurez
l’impression de n’avoir perdu qu’une demi-heure.
Si vous y revenez et que, finalement, vous passez à l’action, nous aurons gagné
tous les deux.
Pour vous aider à passer à l’action, je vous ai adressé par mail une offre à
laquelle vous aurez du mal à résister (si vous ne l’avez pas reçue, ça ne devrait
pas tarder)
Si vous n’avez pas laissé votre adresse parce qu’on vous a offert le livre, vous
pouvez le faire ici : https://cedric.systeme.io/Livre-manager-essentiel
Au manager débutant :
Votre formation (qu’elle soit de grande école ou pas) ne vous a pas préparé à ce
que vous allez affronter. Le postulat qu’il faut faire des erreurs pour apprendre a
ses limites en matière de relations humaines !
Si vous avez été nommé pour manager vos anciens collègues, vous n’êtes pas
préparé non plus parce que la capacité à manager n’a rien à voir avec les
compétences qui ont fait votre réussite jusqu’à maintenant.
Ce livre vous aidera à éviter les premières erreurs bien souvent fatales. Il vous
indiquera clairement votre rôle. Il vous dira par où commencer, dès le premier
jour.
Au manager en poste
Si vous êtes comme les Managers que j’ai interrogés (400 personnes environ) :
De trouver les outils pour développer la confiance de vos collaborateurs, les voir
d’un oeil nouveau pour enfin obtenir les performances dont votre équipe est
capable, sans y passer des heures.
Si vous pensez tout savoir sur le management, je pense pouvoir compléter votre
connaissance. Soit confirmer vos bonnes pratiques “naturelles”, soit vous en
proposer de meilleures.
Vous trouverez au minimum dans ce livre des pistes à explorer pour résoudre vos
problèmes.
Et vous allez voir que je ne vais pas vous ennuyer avec des poncifs et des
généralités. Je vais vous présenter un modèle applicable demain dans votre
entreprise, qui remet le manager au coeur du système.
Je partage mon temps entre mes entreprises et mes activités sur le management.
Mon podcast, “Outils du Manager”, créé en 2009, est le premier podcast en
langue française sur le management avec 800-700.000 téléchargements en forte
croissance. Mes entreprises sont indépendantes financièrement et rentables
depuis 21 ans.
Je n’aurais jamais pu accomplir cela sans m’appuyer sur une équipe performante,
passionnée et autonome en qui j’ai toute confiance. Je n’aurais jamais pu créer
Outils du Manager sans mettre en place une bonne méthode d’organisation et de
management. Je n’aurais jamais osé vous parler de mes outils avec une telle
assurance sans les avoir moi même expérimentés.
D’où je viens …
J’ai fait une licence universitaire dans la communication, puis une grande école de
commerce et gestion où j’ai appris la finance, la stratégie et le marketing. J’ai
ensuite travaillé pour différents grands groupes et plus petites sociétés où j’ai
complété ma connaissance concrète du fonctionnement de l’entreprise.
J’ai vite atteint un palier. Cela ne progressait plus. Je travaillais dix heures par jour
et m’agitais avec passion. Et un évènement personnel m’a obligé à reconsidérer
ma manière de travailler. J’ai décidé de prendre du recul.
Très influencé par le mouvement que j’appelle “l’entreprise machine”, j’ai senti que
je travaillais trop “dans” mon entreprise et pas assez “sur” mon entreprise. J’ai
Nous avons d’abord revu tous les processus de l’entreprise pour tout
“automatiser”. Le but était de prévoir tous les cas de figure pour que 90% de ce
qui se présentait puisse se résoudre sans mon intervention.
Cela a très bien fonctionné. La rentabilité était bonne et mon rythme moins
frénétique.
Mais tout n’était pas rose : ambiance assez moyenne, difficultés à motiver les
gens à sortir de leur zone de confort, décalage important entre mes instructions et
les réalisations. Les résultats n’étaient pas bons partout. Et puis la crise en
2008-2009 a sérieusement mis à mal une des entreprises que j’ai du envisager de
fermer … Je ne trouvais pas le levier pour remettre la machine en marche !
Et puis, je suis tombé sur un podcast américain, animé par Mark Horstman et
Mike Auzenne. Manager Tools. Cela a été une révélation.
J’ai compris ce que le mot management voulait dire. A l’école, on m’avait parlé de
management comme d’une matière théorique et stratégique de haut vol. Dans les
magazines, on me montrait les leaders charismatiques avec des méthodes plus
révolutionnaires les unes que les autres. Et moi, j’avais une vision assez simpliste
des choses : “ Robert est chef des ventes, donc il s’occupe des vendeurs …”
Tout a changé dans l’entreprise. Tout. Tout de suite, mais doucement, sans heurt.
J’ai senti les choses se mettre en place, devenir plus faciles, claires. J’ai enfin
trouvé ma place de manager. J’ai enfin découvert à quel point j’avais besoin des
autres pour que ça marche.
Outils du Manager
C’est comme ça qu’Outils du Manager est né. Avec Lorry, mon directeur
d’exploitation de l’époque, nous avons commencé nos podcasts. Avec des “bouts
de ficelle” … Cela nous aidait à mettre en place ce que nous préconisons, à tout
tester, à affiner nos méthodes. Cela représentait énormément de travail en plus
de mon métier de chef d’entreprise et mon rôle de Papa. Mais c’était passionnant.
Notre auditoire explosait !
Je veux sensibiliser un large public sur le fait que le management est de lieu de la
bienveillance et de l’efficacité. Que les deux sont liés et nécessaires. C’est le rôle
des articles et de mes interventions sur les réseaux sociaux. Je vois bien que le
message commence à prendre.
Je veux m’adresser aux managers directement. J’évite des articles sur le mode
« mon patron est un c… » parce que c’est la voie facile et inefficace. Vous êtes la
solution. C’est donc le rôle des Podcasts de vous expliquer pourquoi et comment.
Je veux donner des méthodes et des outils concrets qui s’appliquent au quotidien.
Pas de la théorie satisfaisante au moment où on la lit mais que l’on applique
jamais. C’est le rôle de ce livre, des podcasts et des videos. Vous mettre en
marche.
Si vous voulez en savoir plus sur cela, rendez vous au dernier chapitre.
Je vais vous parler de management mais pas comme on le fait dans les écoles,
dans les magazines ou dans les livres traditionnels.
Vous aurez plutôt ça : voici ce qu’il faut FAIRE en premier pour que ça marche,
dès demain et les jours qui suivront. Et s’il se passe cela, faîte ceci …
Je ne vous parle que d’une chose ici : comment manager vos équipes,
concrètement et au quotidien. Quelle que soit la forme de votre entreprise.
Ca vous parait peut être simpliste mais c’est la base. C’est le levier sans lequel
rien ne se passe. Vous pouvez avoir la meilleur stratégie du monde, elle ne
s’exécutera pas toute seule.
Bien sûr, tout cela s’appuie sur de la théorie mais je ne vous donnerai que la
théorie minimale pour comprendre ce que vous faîtes. Pas plus, pas moins.
Tout ce dont je parle ici, ce sont des outils que j’ai utilisés et qui ont été
utilisés par de nombreux managers. Et c’est mon engagement, les outils que je
propose fonctionnent. Je le sais parce que je les ai employés et qu’ils ont
transformé mes équipes rapidement et de façon durable. Ils ont permis à mes
cadres de faire du bon management.
… durablement.
“Pas d’excuse …”
Je voulais un premier livre qui incite au changement, parce que lire ne changera
rien à votre situation. En effet, l’entreprise est le lieu de l’action.
J’ai des auditeurs qui connaissent mes podcasts mieux que moi, qui ergotent sur
la différence entre efficience et efficacité, mais qui ne mettent rien en place. Qui
laissent leurs collaborateurs en plan tout en théorisant à l’infini.
Peut être trouverez-vous mon approche simpliste, mais je n’en ai cure. Lisez,
essayez, et ensuite, je serai très content de débattre avec vous.
Il y a une véritable détresse des managers qui se sentent mal aimés, mal aidés et
mal compris, pris entre leur Direction qui veut des résultats et leurs collaborateurs
qui détestent se sentir dirigés, contrôlés ou au contraire abandonnés ! Le
problème paraît insoluble et le management est perçu comme un mal nécessaire !
Un manager en situation d’échec croit que le problème est en lui. Et comme ses
collaborateurs le croient aussi, ils le condamnent définitivement. On accepte d’un
vendeur, d’un comptable ou d’un ingénieur qu’il suive une courbe d’apprentissage.
On ne l’accepte pas d’un manager.
Je suis certain que vous même, c’est comme cela que vous avez jugé votre
boss : au bout de quelques heures, il était jugé : “bon” ou “mauvais”.
Le complexe de la piscine
Elle le jette dans la piscine et c’est une fois qu’il sera noyé qu’elle pensera à lui
apprendre à nager. C’est dommage.
Si vous voulez apprendre à courir, ne demandez pas à celui qui a toujours été le
plus rapide. Il ne sait pas pourquoi il est rapide. Demandez plutôt à celui qui est
parti de loin et qui a du bosser et apprendre pour devenir un bon.
Cela vaut aussi pour les biopics ou les articles sur Steve Jobs, Jack Welsch, ou
tout autre leader charismatique. Au mieux, vous y trouverez de quoi vous motiver,
mais vous n’apprendrez rien de très efficace sur le management.
Ne démarrez pas par la théorie. Il y en a une multitude et vous allez vous perdre.
Cela vous donnera une excuse pour ne pas passer à l’action.
Il est surtout important que vous soyez convaincu et motivé. Que vous ayez les
bonnes bases et les bons principes. Une fois cela compris, je vous donnerai les
outils et vous pourrez passer à l’action.
Une fois que l’on a les bases, c’est dans l’action qu’on apprend.
Expérimentez les outils. Mettez les en place. Vivez les. Vous allez faire des
erreurs. Vous allez corriger le tir. Vous allez apprendre et progresser.
Alors que c’est le fait de manager qui fait de vous un manager. En Français, le
verbe et la fonction s’écrivent de la même manière ! C’est peut être ce qui prête à
confusion.
Le Manager invisible …
Bref, ces gens-là, quand ils pratiquent leur métier, cela se VOIT.
FAIRE du Management ?
Je lui demande : « Martial, c’est le chef des vendeurs ? Ok mais comment il fait,
Martial, pour les manager ?».
Et là, les réponses varient : « oh ! Il les accompagne sur le terrain pour les aider à
VENDRE » .
.
Ou bien : « je ne sais pas trop, mais en tout cas, ils l’AIMENT bien !»
Ou bien : « ben PAS GRAND CHOSE, en fait. Je suis obligé d’intervenir … »
Rien ne change
Du coup, lorsqu’on est NOMMÉ manager, on continue à FAIRE comme avant (en
tant que contributeur individuel) tout en essayant de diriger son équipe.
Certains aident, d’autres tyrannisent et d’autres encore ne font pas grand chose.
Ils prennent le bâton de maréchal (ou la matraque) et le salaire qui va avec …
Nous allons voir pourtant que les bons Managers FONT des choses très
concrètes et qu’ils font même tous les mêmes choses. Avant tout, voyons ce
qu’est un bon manager …
Tout cela est certainement vrai. Mais ce qui est amusant, c’est que les participants
nous parlent du chef qu’ils aimeraient avoir.
D’ailleurs, il est parfois bien difficile de faire comprendre aux participants que le
but de la formation n’est pas de changer leur chef, mais de les changer, eux, en
tant que managers. Ca en dit long sur le niveau de satisfaction des salariés par
rapport à leurs managers !
Mais la vraie question est : “ qu’est-ce qui ferait de vous un bon manager, pour
votre organisation, pour votre patron ? ”.
Des résultats.
Vous pouvez être super sympa, communicant, inspirant, proche, etc. Si vous
n’obtenez pas de résultats, vous ne resterez pas longtemps en poste. Un patron,
quand il évalue ses managers, c’est cela qu’il regarde.
De la fidélisation.
Si vous obtenez des résultats au prix d’un énorme turnover, votre organisation ne
sera pas très heureuse non plus.
Le coût de remplacement de bons éléments est très élevé. Si vous obtenez une
performance élevée au prix de l’épuisement mental de vos équipes, au delà de
votre éthique douteuse, on mettra en doute vos capacités de manager.
Ce qui tombe bien c’est qu’avec notre méthode, les deux vont ensemble …
Voilà le raisonnement :
● Il faut donc que vous incitiez vos collaborateurs à réaliser ces tâches.
“ C’est simple et logique. Il suffit que je dise à mes collaborateurs ce qu’il faut
faire, qu’ils le fassent et hop ! Le tour est joué. ”
L’expérience nous apprend que cela ne marche pas comme ça. Vous avez beau
savoir ce qu’il faut faire et leur expliquer, il ne se passe pas grand chose.
En effet, pour que vos collaborateurs fassent ce que vous avez décidé, il vous faut
utiliser un levier, un pouvoir à exercer sur eux. Il y a 3 pouvoirs à votre disposition.
- le pouvoir hiérarchique
- l’autorité de compétence (expertise)
- l’influence
C’est le pouvoir que le manager est le seul à posséder. Il lui est confié par
l’entreprise. L’entreprise part du principe qu’il faut que vous puissiez contraindre
vos collaborateurs à travailler pour obtenir des résultats.
Vous avez donc un statut qui vous confère cette autorité sur les autres. « Je suis
ton chef. Je te demande de faire cela. Tu vas devoir le faire parce que tu sais que
sinon, je peux te nuire. ».
En effet, c’est vous qui décidez des congés, des licenciements, des promotions,
des embauches, etc.
C’est justement parce qu’il le sait qu’il ne faut pas s’en servir … C’est la forme de
pouvoir qui s’use quand on s’en sert.
A chaque fois que vous dîtes « tu vas faire ceci parce que je suis ton chef », vous
lui montrez que vous n’êtes pas capable de lui demander quelque chose sans
utiliser le pouvoir qu’on vous a donné. Que vous êtes incapable de lui expliquer,
de lui faire confiance, de le voir comme une personne douée de raison.
D’ailleurs, il apprendra à vous obéir, sans plus. C’est normal, il s’adapte à votre
mode de management très directif. Son individualité n’est pas prise en compte. Il
se voit comme une paire de bras, pas comme un cerveau.
Cela est dû à la nécessité d’être plus réactif et demande donc de la part des
collaborateurs plus d’initiative et d’autonomie.
Il ne vous aura pas non plus échappé que les nouvelles générations, nommées
par les dernières lettres de l’alphabet par les « experts » sont plutôt réticentes à la
hiérarchie et à l’autorité …
Non.
Il est utile si vous ne vous en servez qu’en dernier recours. Et ne nous leurrons
pas, dans votre carrière, vous aurez à le faire.
C’est un peu l’arme de dissuasion nucléaire, celle dont tout le monde sait qu’elle
existe.
Et on vous respectera d’autant plus que vous ne l’utilisez peu et à bon escient.
Si vous ne parvenez pas à déléguer durablement, que vous avez l’impression que
vos collaborateurs vous dérangent à tout bout de champ pour vous demander
votre aide, c’est probablement que vous ne vous êtes pas assez affranchi de cette
forme de pouvoir.
Vous êtes l’expert, vous êtes le plus compétent du groupe donc il est normal que
vous soyez le chef, n’est-ce pas ? Être expert impose le respect.
C’est la forme de pouvoir la moins contestée en France. « Il est chef des ventes
parce que c’est le meilleur vendeur ». C’est quand même moins pipeau que des
compétences de manager !
Cela vous encourage à tout miser là dessus. Au lieu de manager, vous veillez à
rester au niveau technique. Au lieu de déléguer, vous faîtes à la place de vos
collaborateurs, au lieu de faire de la place à vos collaborateurs.
D’ailleurs, c’est bien connu, le patron est à la fois le meilleur vendeur, le meilleur
technicien, le meilleur magasinier, le meilleur comptable … C’est le meilleur en
tout. Hum, vraiment ?
Les compétences d’expert n’ont rien à voir avec les compétences de manager.
Elles vous légitiment peut-être mais ne vous aideront pas à mettre en action vos
troupes.
Vous devez lui céder votre place ? Ou bien, devez vous vous arranger pour qu’il
ne devienne jamais meilleur que vous ?
Devez vous faire en sorte de ne recruter que des moins bons que vous ?
C’est la bonne formule pour que votre équipe stagne ou que vous alliez au
burnout.
● Soit vous devenez de plus en plus expert dans votre domaine, il faut alors
développer vos hard skills dans le domaine que vous visez.
● Soit vous devenez un bon manager, il faut alors développer vos soft skills
et lâcher sur les hard skills.
En effet, on ne peut être expert que d’un ou deux domaines. Or, devenir manager
implique que vous allez gérer des domaines d’expertise de plus en plus
diversifiés.
Essayer de rester le meilleur expert de votre équipe dans tous ses domaines
d’expertise ne mènera qu’à deux chose : votre burnout ou une équipe pauvre en
expertise.
Non : c’est peut être grâce à elle que vous êtes arrivé à votre poste.
Il reste ce pouvoir relationnel pour établir votre influence. C’est sur ce dernier
pouvoir que vous allez miser. La bonne nouvelle, c’est que plus vous allez
l’utilisez, plus il va se renforcer. Vous devez le voir comme un investissement.
Très clairement, je ne vais pas vous inciter à faire de la psychologie pour modifier
les pensées de vos collaborateurs ou les “motiver” à ceci ou cela, je ne vais pas
vous parler de bien-être sans vous dire ce que cela signifie.
Je vais vous donner 4 outils très simples pour mettre en place les conditions d’une
bonne communication professionnelle. Vous donner les leviers d’un management
efficace et éthique.
J’ai fait quelques articles de blog, des vidéos et des podcasts sur “la fin du
management”.
Nos entreprises sont des ensembles humains organisés qui produisent des
résultats en fonctionnant à l’aide de différents systèmes qui nous aident à
coordonner le travail.
Que FONT les BONS managers ? Ceux qui obtiennent à la fois résutats et
fidélisation ? Nous savons qu’ils managent par l’influence.
Ils connaissent des détails sur leur vie personnelle, leur tempérament, ce qu’ils
aiment et n’aiment pas, etc. A travers cette communication permanente, ils créent
un haut niveau de relation personnelle et professionnelle avec leurs
collaborateurs.
Ils leur donnent régulièrement leur appréciation sur le travail effectué. Lorsque l’on
dit “régulièrement”, ce n’est pas une fois par trimestre, c’est toutes les semaines,
voire tous les jours.
C’est à son niveau de délégation que l’on mesure la maturité d’un manager.
Ils ne les laissent pas stagner. Ils les encouragent à s’adapter en permanence aux
nouveaux challenges. Cela passe par la formation classique mais aussi par un
encouragement à améliorer leurs compétences.
Outil Fonction
1à1 Créer, développer et maintenir une relation
professionnelle de qualité avec votre collaborateur
Vous vous dîtes:“tout ça pour ça ? Il nous rabâche des mots mille fois entendus ?”
Attendez un peu : vous pensez peut être déjà connaître ou même pratiquer les 1 à
1, les feed back, le coaching et la délégation. Mais vous ne le faîtes pas de la
bonne manière.
Chez nous, ces 4 outils correspondent à des définitions et à des protocoles très
précis et c’est ce qui fait toute la différence.
Ne vous fiez pas à leur apparente simplicité parce que c’est ce qui fait leur
puissance. Ces 4 outils, bien appliqués, transformeront votre organisation.
Je vous l’ai dit : ce qui compte n’est pas la théorie mais son application.
C’est lui qui va bâtir et consolider la relation que vous aurez avec votre
collaborateur. Il vous permettra à la fois d’obtenir des résultats et de la fidélisation.
Et pourtant, c’est votre collaborateur qui animera ce rendez vous !
Cet outil, vous allez l’imposer à chacun de vos collaborateurs. Même en utilisant
votre pouvoir hiérarchique. Parce qu’il est incontournable.
Qu’est-ce qu’un 1 à 1 ?
Hebdomadaire :
C’est un investissement.
Je vous garantis qu’au final, vous allez gagner du temps. Ce temps investi vous
en fera gagner par ailleurs, ainsi qu’à votre collaborateur. Tout ce qui peut
attendre une semaine ne vous dérangera plus. Et ce qui ne peut pas attendre une
semaine vous renseignera sur le manque d’autonomie de votre collaborateur.
Lorsque vous progresserez dans votre métier de manager, vous verrez que la
réussite repose sur le développement d’une complémentarité au sein de votre
équipe et que celle-ci se gère par une relation individualisée.
Si vous hésitez, il s’agit de la personne dont vous décidez des congés, des
augmentations, du licenciement, et que les ressources humaines vous demandent
d’évaluer en fin d’année.
Si vous ne devez garder qu’un rendez vous, une réunion dans votre agenda, c’est
le 1 à 1. C’est le rendez vous qu’on n’annule jamais et qu’on déplace parfois. Sa
date est fixe, la même toutes les semaines. On ne décide pas de faire des 1 à 1
au fur et à mesure. On décide maintenant de les programmer pour toute l’année.
Si vous ne le faîtes pas, vous perdez tous les bénéfices de l’investissement parce
que votre collaborateur ne sait jamais quand il va vous voir. Il vous dérangera
donc en permanence. Par ailleurs, le programmer en montre à la fois son
importance à vos yeux et son caractère obligatoire et systématique.
Si vous laissez vos entretiens dépasser une demi heure, vous ne parviendrez pas
à tenir le rythme. Et vice versa, si vous ne les faîtes pas toutes les semaines, vous
ne parviendrez pas à les contenir dans une demi-heure. Il existe des techniques
pour cela que nous évoquons dans nos formations.
C’est à dire que si votre collaborateur désire parler plus de 10 minutes, vous ne
l’interrompez pas pour passer à la suite. Vous ne l’interrompez que s’il dépasse la
demi-heure.
Pourquoi ? Parce que c’est l’entretien de votre collaborateur. Pas votre entretien.
C’est un point clef. Le point le plus important à propos du 1 à 1.
Nous avons vu que votre rôle est d’influencer les actions de vos collaborateurs
pour les faire parvenir à un résultat. Dans la grande majorité des cas, vos
collaborateurs ne savent pas ce que vous pensez vraiment de leur performance. Il
est absolument nécessaire que vous les en informiez. Et fréquemment.
Définition de “comportement”
Le mot comportement est à prendre dans le sens “action” et pas “attitude”. C’est à
dire qu’un comportement se voit ou s’entend. Ce n’est pas un jugement ou une
déduction. Par exemple : “il est agressif” est une déduction faite suite à
l’observation d’un comportement qui est : “il parle fort, lève les yeux au ciel et
pointe du doigt en me qualifiant de bon à rien”
Fréquemment
Il est totalement inutile de faire les Feed-Back à plusieurs mois d’intervalle. Ils
doivent avoir lieu toutes les semaines, plusieurs fois par semaine. Lorsque vous
conduisez votre voiture, vous corrigez votre trajectoire en permanence par des
micro-impulsions sur votre volant. C’est plus efficace que d’attendre d’être dans le
fossé pour corriger violemment. Pourtant c’est ce qu’on fait en management
traditionnel. On attend que le problème soit énorme avant de passer un gros
savon à notre collaborateur. Inefficace, traumatisant, inutile.
Factuel
Si le Feed-back est chargé en émotion, son impact sera réduit car le collaborateur
sera submergé et le message brouillé. Il se dira par exemple : “il est en colère !”
au lieu de “comment puis-je améliorer cela ?”. J’ai l’habitude de dire que si vous
ne pouvez pas faire un Feed-Back sans sourire, ne faîtes pas le Feed-Back
Par ailleurs, un Feed-back sera très court. Moins d’une minute. Ce n’est pas une
discussion et ce n’est pas un échange argumenté. C’est une information.
Long terme
Dans l’absolu, il n’y a pas de raison de faire plus de Feed-Back positifs que de
Feed-Back négatifs. Mais nous avons une tendance naturelle à voir ce qui ne va
pas. Donc, privilégier le Feed-Back positif vous incite à voir ce qui est positif. C’est
aussi par là qu’il faut commencer lorsque vous démarrez l’utilisation de cet outil.
Le Feed-Back est le moins naturel des 4 outils mais il est l’un des plus
puissants pour mettre en oeuvre le changement dans une équipe. Il est donc
primordial que vous le pratiquiez.
Que dire de plus sur la délégation ? Toutes les formations, les livres et les
magazines nous disent que c’est important. Et je suis d’accord. Mais une fois que
l’on a pris conscience de cela, on est plutôt frustré car ça n’aide pas beaucoup.
La plupart des managers que je connais ne parviennent pas à déléguer. Les chefs
d’entreprise non plus et c’est la raison majeure de leur stagnation.
Pourtant c’est en “poussant” le travail et les décisions vers le terrain que l’on rend
une organisation plus efficace. C’est aussi de cette manière que l’on augmente
l’intérêt de nos collaborateurs pour leur travail.
En ne déléguant pas :
- vous vous sanctionnez vous même : vous risquez le Burn-Out et tuez votre
carrière
- vous sanctionnez vos collaborateurs : vous les empêchez de grandir et ils
vous quitteront pour cette raison
- vous sanctionnez votre entreprise : vous empêchez son expansion en étant
le goulot d’étranglement des décisions
- vous convoquez votre collaborateur, vous lui expliquez ce qu’il doit faire
- il se met à la tâche
- au bout de quelque temps, l’un de ces deux problèmes se pose :
- il arrive une catastrophe : le collaborateur fait une grosse erreur
- votre collaborateur ne s’en sort pas : il vous demande de l’aide en
permanence
- vous “pétez un câble” et finissez par reprendre la tâche
- vous vous plaignez de ces collaborateurs qui ne comprennent rien à rien
- vous finissez pas embaucher quelqu’un pour faire le job
Cela vous parait familier ? Ce n’est pas une délégation, c’est une abdication.
Vous lâchez la tâche à votre collaborateur sans vous assurer qu’il la fera
correctement.
Comment faire ?
Vous ne pourrez pas déléguer sans avoir mis en place une relation de travail
efficace avec vos collaborateurs. C’est la base absolue. Pour que la délégation se
passe bien, vous devez connaître parfaitement vos collaborateurs. Leurs forces,
leurs faiblesses, ce qui les intéresse, leur tempérament, etc.
Eux aussi doivent ressentir cette relation que vous avez établie et qui a créé ce
lien de confiance réciproque. Le 1 à 1 ! Je vous avais prévenu !
Lorsque vous décidez de déléguer une tâche, vous savez à peu près combien de
temps elle vous prend et vous connaissez votre propre niveau de qualité.
Inconsciemment ou pas, c’est votre “standard de performance”. Vous allez juger
votre collaborateur à travers ce standard.
Vous allez aussi admettre que votre collaborateur peut se tromper, toute en
mettant en place un dispositif qui évite les conséquences de ses erreurs.
Vous devez voir votre délégation comme un train qui part d’un point A (lancement)
pour atteindre un point B (conclusion). Ce train devra passer par différentes gares
(1,2,3, …). Il ne devra jamais faire marche arrière. Vous et votre collaborateur
devrez toujours savoir exactement à quelle gare il se situe. Car ce qui fait qu’une
délégation n’est jamais effective, c’est qu’on ne sait jamais où l’on en est. Vous
croyez que c’est fait alors que votre collaborateur n’en est qu’au début.
Je sais que ce concept vous ennuie : vous vous dîtes “oulàlà ça a l’air hyper
compliqué ce truc, et cela va prendre du temps …”. C’est faux, j’y viendrai plus
tard. Par ailleurs : quand on délègue, c’est un investissement à retour rapide …
Une erreur classique en management, c’est de penser qu’il n’y a qu’une solution à
un problème. Passer trop de temps sur le “comment faire” plutôt que sur le
“pourquoi”. C’est à dire être exigeant sur la méthode alors que vous devez l’être
sur les résultats attendus.
La délégation est une compétence importante pour vous parce qu’elle vous
permettra de vous consacrer à de nouvelles missions. Mais elle est importante
pour vos collaborateurs parce qu’ils pourront aussi apporter leur valeur ajoutée. Si
vous perdez trop de temps à leur expliquer comment faire, vous leur volez leur
créativité et leur autonomie. Et vous perdez du temps.
Changez d’angle : réalisez que faire appel à l’intelligence de l’autre est un levier
sans équivalent. Passez du temps à définir le résultat que vous voulez obtenir,
pas les moyens pour y parvenir.
Cela ne veut pas dire que vous ferez cela sans méthode …
● Lancement
Lors de cet entretien, qui peut se faire au cours d’un 1 à 1, vous allez demander
de l’aide à votre collaborateur, lui présenter sa mission, et lui demander son
acceptation. Ensuite vous entrerez dans le détail du résultat attendu.
Vous travaillerez ensemble à réfléchir aux étapes (les “gares”) et aux moyens à
mettre en oeuvre pour l’aider. Vous fixerez la date finale et les modalités de
validation.
Cet entretien est très important et nous vous décrirons les 7 étapes qui permettent
de ne pas vous louper. Mais il n’est pas suffisant.
C’est au cours des 1 à 1 suivants que vous et votre collaborateur ferez le point sur
la progression de la délégation. Vous regarderez si le train de la délégation
avance de gare en gare et ferez ce qui est nécessaire pour le débloquer lorsqu’il
reste trop longtemps entre deux gares.
Concrètement, votre assistance ou les modalités de contrôle que vous avez mises
en place pour garantir le minima de performance nécessaire (éviter les erreurs)
seront levées au fur et à mesure.
● Conclusion
Une entreprise qui n’évolue plus est condamnée. Personne ne conteste cela. Or,
une entreprise est composée de personnes. Il n’est donc pas possible que vos
collaborateurs ne progressent pas en permanence. C’est simplement logique.
Mais vous ne ferez pas progresser vos collaborateurs avec de beaux discours
logiques.
Vocabulaire
C’est à dire que vous ne devez pas posséder les compétences que votre
collaborateur devra acquérir (voyez le chapitre sur l’autorité de compétence). Et
même si vous les possédez, vous pouvez décider de ne pas être celui qui formera
votre collaborateur.
Votre responsabilité
En revanche, vous avez la responsabilité de l’adéquation entre les défis que vos
collaborateurs ont à relever et leur capacité à les relever. Vous ne pouvez pas leur
demander de réaliser une performance sans leur donner les moyens de le faire.
Les beaux discours ne suffisent pas. Il vous faut concrètement évaluer les niveaux
de compétences et les mettre en rapport avec la performance à atteindre.
D’autres en revanche seront choqués de votre demande, sur le mode : “Ah, bon,
tu trouves que je suis mauvais alors ?”. Ils perçoivent en effet le coaching comme
l’antichambre du licenciement, le confondant avec le suivi professionnel. “Si j’ai
besoin d’être suivi, c’est que j’ai un problème …”
Coaching et motivation
On pense parfois que pour coacher, il faut avoir un “don” pour susciter la
motivation. Ce n’est pas cela. Le coaching est une source importante de
motivation naturelle pour certains de vos collaborateurs, ceux qui ont le
tempérament de progresser en permanence quel que soit le domaine.
> Le flow
Il est bien plus efficace de s’appuyer sur les points forts de votre collaborateur,
que de lui faire améliorer les points que vous estimez faibles. C’est pourquoi votre
logique sera toujours de composer une équipe équilibrée (les points forts de l’un
compensent les points faibles de l’autre) et de développer chez chacun ce qu’il
sait bien faire et qu’il aime bien faire.
Nous avons développé un modèle complet pour cet outil, comme pour les trois
autres. Il faut d’abord que vous ayez mis en place au moins le 1 à 1, voire les 3
premiers outils pour en tirer tout le bénéfice. La nécessité du coaching se révèlera
à travers la pratique des autres outils.
Je sais que ce livre, même si je l’ai voulu concis et concret, représente beaucoup
d’informations. Je pense que c’était indispensable pour vous montrer la logique du
système, et sa puissance.
On peut en tirer une règle de priorisation de notre effort. Autant nous concentrer
sur les 20% d’actions qui génèrent 80% des résultats. Le levier est bien plus fort
que si on applique un effort égal sur toutes les tâches à faire.
C’est à dire que les effets seront immédiats pour vous et votre équipe, mais ils
seront aussi inscrits dans une dynamique qui mène vers son autonomisation, et
son adaptation aux challenges à venir.
Tout cela doit s’inscrire dans une dynamique globale, dans un grand “Pourquoi”.
Dans le dernier chapitre je vous exposerai les aides que je vous propose pour
vous accompagner.
Je vous avais promis que je ne vous laisserais pas partir sans quelques conseils
adaptés à votre situation.
Futur manager
Il est vrai qu’en matière humaine, on apprend surtout en faisant mais pas en
faisant n’importe quoi ! Vous verrez que nos podcasts sont simples et faciles
d’accès et qu’ils vous préparent à comprendre et à analyser la réalité que vous
allez vivre bientôt.
Ils vous permettent aussi de savoir ce que vous allez faire dès le premier jour. Et
d’éviter les erreurs du débutant. C’est déjà beaucoup !
Manager débutant
L’erreur classique du débutant, c’est d’agir trop vite. Vous devez écouter les
podcasts : “conseil au manager débutant” et “les 90 premiers jours” .
Vous pouvez aussi, dès le début de votre prise de poste, lancer les 1 à 1, c’est
l’idéal. Je peux vous accompagner à distance. Voir dernier chapitre.
Indiquez tout de suite à vos anciens collègues que vous mettez en place une
méthode de management parce que vous voulez réussir dans votre nouveau
Votre relation avec eux sera différente de celle que vous aviez avant de devenir
manager. Ne faîtes pas l’erreur de prétendre le contraire car vous ferez des
déçus. Indiquez aussi que vous mettez en place les 1 à 1 pour être certain de
passer votre temps avec eux de manière équitable, sans favoritisme.
Et si vous avez déjà démarré, vous pouvez tout changer, ou tout améliorer en
passant 3,5 jours par an et par collaborateur. Mettez en place les 1 à 1, vous
aussi. C’est la base. Votre objectif sera probablement de déléguer davantage.
Mais commencez par le 1 à 1, puis passez au FeedBack. Cela sur plusieurs mois.
Si vous voulez être accompagné à distance dans cette démarche, rendez vous au
dernier chapitre.
Dommage, j’ai perdu mon pari et vous, une demi-heure (peut-être un peu plus).
Vous pouvez toujours vous inscrire à mon podcast (Outils du Manager) et
m’écouter en allant au boulot ou en tondant votre pelouse.
Vous avez reçu un mail de ma part, pour vous aider à passer à l’action.
Dans ce mail, je vous fait une proposition qu’il vous sera difficile de refuser.
Je vous aurais prévenu !
Si on vous a offert ce livre, ou si vous n’avez pas laissé votre mail, vous pouvez
encore le faire ici : https://cedric.systeme.io/Livre-manager-essentiel
Vous serez guidé, et coaché en détail et point par point pour vraiment passer à
l’action. C’est le meilleur moyen pour garantir des résultats rapides et durables.
Vous recevrez aussi les bases théoriques nécessaires pour comprendre et faire
comprendre le sens de vos actions en tant que manager.
Pour que vous soyez à l’aise dans votre rôle de manager parce qu’acteur
reconnu de votre direction et de votre équipe. Pour que vous pratiquiez votre
métier avec sérénité et efficacité. Qu’enfin vous puissiez déléguer efficacement
et durablement.
Vous serez aussi formé aux bases de la communication qui est le cinquième outil
“secret” du manager. Il vous permettra d’augmenter considérablement votre
écoute, votre compréhension et votre efficacité lors de vos relations
professionnelles et personnelles.
Vous aurez la possibilité d’échanger avec les autres participants et avec moi tout
au long de votre progression.
Si vous êtes dirigeant, ces form’actions peuvent aussi être mises en place de
manière groupée dans votre entreprise pour que vos managers adoptent des
pratiques communes et efficaces. Cela constituera le socle de votre “système de
management” indispensable à la croissance et à la pérennité de votre
entreprise. Votre structure aura en effet un référentiel partagé qui régira les
relations professionnelles. Je prétends que c’est la qualité du management qui
garantit, mieux que tout autre système, la pérennité d’une organisation.
“Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le management sans jamais
oser le demander”, c’est ici : https://www.outilsdumanager.com/
Très courtes, elles vous présentent des outils simples ou des concepts rapides
pour améliorer votre manière de manager.
Une des plus grandes sources de motivations que vous trouverez, c’est la
communauté.
Vous pouvez nous rejoindre sur le forum et échanger avec des managers qui,
comme vous, ont décidé de s’améliorer. C’est ici : forum.outilsdumanager.com