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Les points d’interférence entre les mesures

d’instruction
Une mesure d’instruction in futurum est une décision de justice non contradictoire, le plus
souvent, ordonnant la révélation d’information susceptible d’être utilisées dans un procès
futur, le mot instruction vient du langage militaire il est plutôt employé au pluriel. Il est
ensuite passé dans le langage administratif comme synonyme de circulaire, c’est un document
dans lequel figurent des ordres donnés par un chef de service au personnel placé sous son
autorité, dans le langage de la procédure civile ‘’L’INSTRUCTION’’ désigne la période
durant laquelle après que le tribunal ait été saisi par le demandeur a l’instance, sont échangées
par les parties ou leurs avocats leurs conclusions et les documents au vu desquels l’instruction
terminée , le tribunal tranchera le différend dont ils l’ont saisi.

Les mesures d’instruction il sont ordonner par le tribunal sur la demande soit de l’une des
parties soit d’office par le juge pour recuire toutes les éléments nécessaire a l’éclaisissement
du juge pour qu’il puisse se prononcer en bonne connaissance de cause parce que la solution
du litige dépend de ces mesures d’instructions, si le juge ne procède pas a ces instruction il lui
serai complètement difficile de se prononcer sur le fond de l’affaire.

Les dispositions de l’article 55 du code de la procédure civile indique que le juge peut soit a la
demande soit de l’une des parties soit d’office ordonner avant dire droit au fond ordonner soit
des expertises soit la visite des lieux soit des enquête soit une vérification d’écriture ou toute
autre mesure d’instruction » non seulement les mesures d’instruction peut être demander par
les parties mais aussi il peuvent être ordonner par le juge lui-même ce qui signifie que le juge
ne joue pas uniquement l’arbitre neutre dans le litige ca ressemble au mesures inquisitoire
dans le moment ou le juge intervient dans cet affaire lui-même et non a la demande des parties
il ordonne une mesure d’instruction pour éclairer sont opinion sur des faits qui sont obscure et
qui sont ambigüe et qui sont technique qui nécessite de sa part plus de visibilité pour se
prononcer ainsi le juge il a toujours le pouvoir d’ordonner une mesure d’instruction non pas
pour supplier la carence d’une partie en matière de preuve l’objectif ce n’est pas ca c’est
plutôt quelque chose qui répond ou souhait du juge d’être éclairer sur tel ou tel point de fait
ou technique pour qu’il puisse valablement et convenablement se prononcer sur le litige,
même si l’énumération indiquer par les dispositions de l’article 55 du CPC indique quelque
mesure d’instruction il n’est pas a titre limitative mais indicatif la dernière expression
motionner dans l’article « OU TOUTE AUTRE MESURE D’INSTRUCTION » , le juge a le
droit d’ordonner l’instruction de l’affaire on prennent d’autres mesures en dehors de celle qui
est indiquer dans l’article 55 du CPC .

Donc quelle sont les caractères des mesures d’instruction ? Et quel est le régime juridique de
ces mesures d’instruction ?
1-Le régime juridique marocain de la mesure
d’instruction technique
L’étendu du régime juridique commun aux différentes mesures d’instructions nécessite de
déterminer leur caractère et les règles de procédure régissant leur déroulement, Ensuite il sera
utile d’examiner, respectivement la direction de l’instruction et la procédure relative a
l’exécution des différentes mesures pouvant être ordonnées

A- Les caractéristiques communes à toutes les mesures


d’instruction

Pour qu’il est une mesure d’instruction il faut une décision préalable du juge qui les
autorises, la demande d’autorisation par le juge de faire les mesures d’instruction n’est pas
toujours favorable, le juge ne répond favorablement a la demande des parties lorsqu’ils
demandent une expertise qu’après analyse du dossier et il conclut que l’expertise est utile
dans l’affaire mais s’il a suffisamment de document et de moyen qui sont verser dans le
dossier il peut passer outre cette demande en rejettent cette dernière

Deuxième caractères des mesures d’instruction c’est le caractères facultatif de ces mesures
toutes les procès ne donne pas forcement systématiquement lieu a des mesures d’instructions
celle-ci ne peut être ordonner par le juge que lorsque ce dernier estime qu’il a besoin d’être
éclairer sur la solution du litige sinon il statut sur le fond sans répondre a la demande des
parties de ordonner des mesures d’instructions, par contre si les deux parties ce met d’accord
pour demander une expertise concernant l’affaire qui est devant le juge il lui serai difficile de
rejeter celle-ci parce qu’il sont d’accord sur la nécessité de cette expertise, l’objet de la
mesure d’instruction ce limite a la preuve des faits aussi il n’est pas possible au juge de
prescrire une mesure d’instruction pour demander a titre d’exemple a un conseiller ou a un
expert ou consultant de formuler une opinion juridique sur une affaire ; de s’informer sur une
question juridique ceci relève de la compétence du juge c’est lui le professionnelle de la
justice, don c l’expertise ne peut jamais porter sur une question de droit
Aussi le juge n’est pas lier par les résultats des mesures d’instruction qu’il a ordonné ; il reste
libre par rapport a toutes ces mesures d’instruction
Troisième caractères des mesures d’instruction c’est qu’il peut etre ordonner en toute etat de
cause, il peut etre demander par les partie au début du procè, au cours du procè et a la fi du
procè, donc durant le proces l’une ou les deux partie ou encore le juge d’office peut s’il ya
lieu ordonner ces mesures et il le fait par un jugement avant dire droit par ailleurs il peut
ordonner avant tout litige a la demande de l’une des parties ordonner une mesure d’instruction
et il agit dans le cadre de sa qualité de président du TPI c’est lui qui est compétant en la
matière dans le cadre des disposition de l’article 148 et 149 juge de constat ou juge de référés
la decision doit etre obligatoirement notifier au parties pour respecter le principe du
contradictoire

Quatrième caractères commun a toutes les mesures d’instruction en aucun cas il est interdit a
ce qu’on fasse si on est pas satisfait du résultat de cette instruction ou de la décision du juge
qui est refuser par exemple de répondre favorablement a la demande de l’une des parties pour
designer un expert a titre d’lustration en aucun cas on ne peut faire un recours contre cette
décision, le recours ne peut se faire qu’au même temps avec le jugement qui a été rendu, ces
décision lorsqu’il sont ordonner il ne sont pas susceptible d’appel ni de recours immédiat vu
leur caractères préparatoire, vu aussi qu’il ne préjudicie en rien ; le juge n’est pas lier au
résultats de ces mesures.

Ce principe s’applique a toutes les mesures d’instruction de quelque ordre qu’il soit c'est-à-
dire la prohibition du recours immédiat contre ces mesures d’instruction
Cinquième caractères des mesure d’instruction c’est qu’il doivent être exécuter de façon
contradictoire c'est-à-dire la contradiction s’applique impérativement lorsqu’il ya exécution
de ces mesures d’instruction cela veux dire que les parties doivent dument informer de cette
mesure, dument convoquer et s’il ya un expert qui est désigner il faut obligatoirement qui
procède a la convocation des parties qu’il soit présent pour qu’il puisse écouter leurs
observation et consigner son observation dans un rapport ceci garantie le contradictoire qui est
un principe du droit processuelle.
L’article 55 indique que le ministère public peut assister a toutes les mesures d’instruction, et
les parties doivent dans le cadre de ce principe contradictoire doivent également contresigner
les procès verbaux qui sont joint aux rapports les dires et les observations des parties doivent
être consigner dans le rapport et il doivent mentionner les rapport des experts ou les personnes
qui sont désigner pour les mesures d’instructions s’il refusent de signer doivent
obligatoirement l’indiquer au rapport, donc a chacune des étapes des mesures d’instruction le
contradictoire doit être obligatoirement respecter sous peine de nullité ; c’est une mesure
fondamentale et d’ordre public.
Sixième caractères c’est que les mesure d’instruction obéisse tous a la vérification du juge et
que ce dernier a le contrôle permanant pour l’exécution de la totalité de ces mesures
d’instruction qu’il a ordonner il s’assure de leurs défiance a titre d’exemple d’éviter les
lenteurs excessive de l’expert ou du vérificateur d’écritures donc il a toutes les moyens entre
les mains pour intervenir et contrôler la bonne marche de ces mesures, de même le juge peut
lui-même décider de ce déplacer sur place avec l’expert sur les lieux pour constater les faits
qui sont allégé par les parties, il peut même déplacer en dehors de son ressort pour procédé a
cette mesure, le juge peut procédé a telle mesure sans délai ou fixé un délai l’heur et le lieu de
toute les opération qui leurs a ordonner , le juge peut également ordonner une commission
rogatoire pour ce deplacer pour écouter le témoin ou  demander a un autre tribunal d’écouter
ce témoin a titre d’exemple écouter un témoin invalide qui n’a pas pu se déplacer parce qu’il
habite dans une autre ville .

B –l’expertise judicaire marocain et le contrôle judicaire


L’expertise il est réglementer par les disposition de l’article 59 a 66 du CPC les
articles portant sur l’expertise on connu beaucoup de modification au cours de
ces dernière année par ex la loi 85-00 de 2000, il a apporter des modification a
l’article 59,60, 61, 63 ,64,65 ,66 du CPC, de même la loi 33-11 a apporter des
modification a l’article 63 du CPC, L’expertise est considérer comme étant un
moyen de preuve prévu par la loi considérer comme étant un moyen
scientifique, c’est l’homme de l’art qui vient se prononcer sur des question
techniques pour éclairer l’opinion du juge

L’article 2 de la loi 45-00 qui définit  l’expert comme étant spécialiste qui est
charger par les juridiction d’instruire des point a caractère technique il lui est
interdit de donner des avis sur des point de droit, les avis des experts sont reçu
par les juridiction a titre de simple renseignement sans pour autant d’avoir le
caractère obligatoire »

la plus importante de toutes les mesures d’instruction prévu par le législateur


marocain dans l’article 55 du code de la procédure civile est l’expertise judicaire
qui est une mesure d’instruction confier par le juge a un expert compétent dans
un domaine déterminer, qui reçoit de la part du juge une mission précise qui doit
être l’investigation des choses complexe d’ordre technique, il est interdit de
demander a un expert de donner des solutions juridique, l’expert consigne les
résultats de ces recherches et de son avis dans un rapport qui est établit très
souvent par écrit, rien n’empêche que l’expert présente ses conclusion oralement
devant le tribunal, mais lorsque le juge lui demande dans le cadre du jugement
avant dire droit d’établir son rapport par écrit il doit se faire et le juge peut lui
demander son rapport oralement devant l’audience, la décision du magistrat qui
nomme l’expert précise la mission qui lui est confier et le délai dans lequel il
doit déposer son rapport et l’expert est dont l’obligation de respecter ce délai
mais il ya possibilité de demander au juge la prolongation du délai, dans le
meme jugement le juge indique le montant de la provision que celui qui a
demander cet mesure d’instruction qu’il doit payé auprès du greffier du tribunal

on peut aussi s’adresser au juge pour demander une expertise lorsqu’il s’agit de
déterminer la valeur d’un immeuble, on peut designer un expert dans le
domaine, le juge donc aura recour a un homme de l’art ayant des connaissance
spéciale dans les domaine objet de cette demande d’instruction, en cas de
d ésignation d’un expert qui n’est pas qualifier le jugement peut faire objet
d’une nullité

l’expert il est qualifier comme étant auxiliaire de la justice, l’expert est donc un
simple particulier ayant pour fonction de facilité la mission du juge lui fourni
une réponse dans une question d’ordre technique sous forme d’un simple avis
des élément de solution que le juge ne procède pas

La désignation de l’expert appartient exclusivement au juge ce n’est que le juge


a qui appartient ce pouvoir quand le juge ordonne une expertise il nomme soit
d’office soit sur la proposition faite par les parties d’un expert, le juge peut
répondre favorablement a cette demande comme il peut passé outre cette
demande et aller voir dans les listes relative au domaine objet de la technicité
pour designer l’expert de son choix . Pour que la designation soit accepté faut il
que l’expert dans le tableaux de la circonscription rien n’empaiche de designer
un expert venant d’un autre tribunal surtout si le domaine technique n’existe pas
dans la ville, le juge peut meme desiner un expert en dehors des tableaux mais
avec une condition c’est qu’il doit prête serment devant le tribunal d’exercer et
de remplir fidelement sa mission et de donner sont avis en toute impartialité et
en toute independance et il ne peut etre liberer de cette obligation de preter
serment lorseque les parties se met d’accord et le liberer de preter serment il est
possible et si jamais les parties ne se prononce pas et il est designer par le juge
sa mission il est nul et non avenu .

Quand le juge estime que l’expertise ne doit pas etre faite par un expert unique il
a la possibilité de designer plus s’il le souhaite, les experts designer dans ce cas
la procède ensemble a leurs operation et dresse un seul rapport lorsq’il ont des
avis différent chacun d’eux indique leurs opinions et les motifs qui appuis son
opinion, le rapport est signer par la totalité des experts designer , le juge peut
même remplacer un expert par un autre en cas d’irrespect du delai qui lui est
imparti par exemple et il ne peut pas designer un expert qui est étranger
complètement du domaine de l’instruction.

Parmis les conditions que doit remplir un expert c’est l’absence de


condamnation pénal pour des agissement contraire a l’honneur au probité et aux
bonne mœurs, il faut etre qualifier dans le domaine , il faut remplir des
conditions par rapport au dossier pour le déposé aux autorités compétant et
attendre l’agrément pour devenir expert

S’agissant de l’execution de la mission de l’expert il est fait sous le contrôle du


juge, c’est le tribunal qui fixe les honoraires de l’expert la loi impose plusieurs
obligation a l’expert depuis l’ouverture de l’expertise jusqu'à depot de son
rapport devant le tribunal

L’expert doit respecter le principe du contradictoire c’est un principe générale


du droit processuelle, les parties doivent concourir aux opération d’expertise en
communiquant a l’expert tous les elements de leurs dossiers afin qu’il puisse les
integrer dans sont rapport

La liberté du choix de l’expert par le juge ne ce limite pas seulement a cette


liberté de désignation mais il s’applique a l’étendu de la mission de celui-ci, en
effet le juge détermine les points technique sur lesquels portera l’expertise, les
points de droit sont prohibé c’est un pouvoir souverain sans limité, aussi le juge
ne commencera sa mission que lorsqu’il s’assure que les somme ordonner dans
l’ordonnance sont déposer au greffe , le juge demande a l’expert de lui fournir
des réponse claire et déterminer de ne pas rester dans l’ambiguité si jamais le
rapport ne repond pas au sollicitation du juge il peut demander a l’expert de
revoir sa copie et de reprendre l’expertise autrement.

L’article 59 interdit a l’expert de se faire payé directement par les parties au


procés et ceci sous quelque forme que ce soit, le juge peut demander aussi au
greffe de donner des avances a l’expert pour qu’il puisse accomplir sa mission,
la partie qui a interet a nommée un expert qui doit consigner ces sommes devant
le tribunal le plus souvent c’est le demandeur lorsque la question est technique
ou il ne dispose pas de suffisamment de preuve, par ailleurs l’article 129 du CPC
indique si les dépense ne sont pas suffissent pour les honoraire de l’expert celui-
ci peut revenir au demandeur ou au défendeur celui qui a le patrimoine assez
important pour compléter ces honoraire, l’acceptation d’une avance par l’expert
inscrit au tableau entraine sa radiation,

II- Les mesures d’instruction prévu par l’article 55 du code de la


procédure civile
A- la visite des lieux et l’enquête
La visite des lieux est réglementer par les dispositions de l’article 67 a 70 du CPC, il s’agit
du cas dans lequel le juge est obliger pour statuer en bonne connaissance de cause de se
déplacer sur le lieu du litige pour constater lui-même l’ampleur de l’affaire parce qu’il
n’arrive pas a d’une manière théorique a la visionner dans le papier ; le cas par exemple
lorsque le contentieux porte sur les immeubles les visites des lieux est dans ce cas la
nécessaire pour éclairer le juge qui se déplace sur les lieux pour constater de lui-même
la situation, ce procédé permet au juge d’avoir une connaissance personnel et directe
des faits sans qu’il est besoin d’un intermédiaire tel qu’un expert, les visites des lieux
peut être ordonné quelque soit la nature du litige

La visite des lieux peut être ordonné d’office par le juge ou a la demande des parties la
même chose que l’expertise, le juge qui ordonne cette mesure il peut être le juge
rapporteur ou le juge charger de l’affaire, comme toutes les mesures d’instruction les
visites des lieux a toute les principe commun déjà aborder, le juge lorsqu’il visite les
lieux il doit etre assister par le greffier, il ne peut pas le faire spontanément et au jour
qu’il souhaite, il lui appartient d’indiquer ou convoquer les deux partie au procès le jour
ou il souhaite se déplacer pour assister a la visite des lieu qui sera effectuer par le juge
et cela relève du respect du principe du contradictoire, le défaut de convocation
régulière et de nature a entrainer la nullité de l’opération de la visite des lieux, les paries
peut etre assister personnellement ou représenter par une tiers personne

La visite des lieux donne lieu a la rédaction d’un PV des opération effectuer par le juge, le
dite rapport est indispensable pour mettre un débat contradictoire entre les parties, et
il doit être signer par ces derniers, par le président de la formation qui a effectué cet
opération et par le greffier ou encore si le juge rapporteur ou le juge charger de l’affaire
qui a effectuer cet opération par eux également, ce PV est déposer au greffe et tenu a la
disposition des parties, le juge motionne dans ce PV toutes les élément nécessaire pour
éclairer le juge et les constatation effectuer par lui au cours de cette visite des lieux, le
juge dispose d’un pouvoir extrêmement large en la matière, dans la pratique cette
mesure est rarement ordonner par le juge en raison de la charge du travail dont il
dispose ce dernier et la rareté des juge c’est pour cela il peut procéder par d’autre
moyen a savoir l’expertise comme il peut demander l’écoute des témoins on l’appel
l’enquête.
L’enquête est une mesure d’instruction qui permet au juge d’entendre les témoins et les
parties du litige. Cette mesure peut ordonnée soit d’office soit à la demande de l’une des
parties.

Le témoignage peut être défini comme étant le fait pour un tiers au litige d’informer le
juge, après avoir prêté serment, des éléments dont il a eu connaissance. Cette mesure
peut être ordonnée pour permettre aux juridictions de fond de vérifier la réalisation
d’un fait déterminé.

La présence des témoins convoqués est obligatoire. La défaillance est sanctionnée 50DH
pour la 1ère fois et 100 DH pour la 2ème fois.

Pour les délais de la présence des témoins ; 5 jours pour les personnes qui résident dans
le ressort de tribunal, et ceux qui résident dans un autre lieu doivent bénéficier d’un
délai de 15 jours.

La décision rendue doit être notifiée aux parties, selon les dispositions de l’art 37 - 38 -
39 du CPC.

Au cours de l’audience le juge essayera de chercher à résoudre le conflit, par le fait


d’entendues séparément les témoins, après avoir prêté serment et après avoir précisé
leur identité. Cette règle permet d’éviter que l’un d’entre eux soit influencé par le
témoignage d’un autre.

Les parties peuvent adresser des reproches à un ou plusieurs témoins même après la
déposition, par le fait de demander au juge d’apporter d’autres témoins qui a un lien par
exemple de l’un des parties. En fait, les reproches doivent être présentés avant la
déposition. A défaut, ils seront déclarés irrecevables, sauf en cas de preuve
contradictoire.

B- Les mesures d’instruction relative à la preuve écrite


Les justiciables peuvent prouver la véracité de leurs prétentions en produisant des actes écrits
qui peuvent être soit authentiques soit sous seing privé. Les actes authentiques sont ceux
établis par les soins d’un notaire. Les actes sous seing privé sont ceux établis par les soins des
intéressés ou par toute personne autre qu’un notaire.

La vérification d’écriture et le faux incident ne constituent pas réellement des mesures


d’instruction, mais ce sont des moyens de défense qui peuvent être évoqué par la partie contre
laquelle un acte écrit est produit.

La vérification d’écriture c’est une exception soulevé par une partie qui ni la reconnaissance
devant le juge la sincérité d’un écrit en effet le demandeur ou le défendeur lorsqu’il présente
come preuve un écrit lorsqu’il le verse au dossier de l’instance et que une partie juge que ce
écrit est falsifier ou que ce n’est pas sa signature ou qu’il ya des rayeur ou des rajout auquel il
n’est pas d’accord dans ce cas la il peut soulever un incident qu’on appel la verrification
d’écriture

Lorsque l’une des parties au procès fait une dénégation d’écriture il ni son écriture ni l’acte
provient de lui et ni sa signature ce sont les cas le plus souvnt rencontrer, cette incident
soulever devant le juge celui-ci joue un role capitale du moment ou il revient a lui d’accepter
cette mesure d’instruction d’instruire cet incident ou de passer outre lorsqu’il juge qu’il a
suffisement d’élément dans le dossier qui lui permet de trancher le litige sans qu’il donne lieu
a une verrification d’écriture, le tribunal distingue deux types d’acte qui peuvent faire objet de
cet verrification soit qu’en est en présence d’un acte sous seing privé ou on est en présence
d’un acte authentique, la procedure n’est pas la meme selon qu’il s’agissent de l’un ou de
l’autre pour les premier on parle de la verrification d’écriture proprement dite mais pour les
actes authentiques on parle de l’inscription en faux ;donc la procedure diffère par rapport a
l’acte objet de cette vérification

La verrification d’écriture est régit par les disposition de article 89 a 91 du CPC , ces articles
peuvent être appliquer par toutes les juridictions a qui on a soumis des pièces et qui souhait
valider ces pièces par une verrification d’écriture il se réfère a ces articles, le juge il faut qu’il
verifer l’existance de plusieur elements

-Qu’il y a une dénégation d’écriture ou de la signature c'est-à-dire qu’il déclare ne pas


reconnaitre la signature qui lui est attribuer ou a un tiers s’il s’agit d’un document verser dans
le dossier mais dans l’écriture ou la signature ne dépend pas ni du demandeur ni du défendeur
mais d’un tiers

-Il faut que le contenu de l’écriture soit fondamentale c'est-à-dire il faut que le contenu
présente une solution pour le litige, si le contenu est aléatoire pour le juge n’admet pas cette
mesure

-Lorsque la procédure est écrite ou établit par le billet d’un avocat puisqu’il a le monopole de
l’écrit devant le tribunal, la loi indique qu’il doit se présenter au tribunal pour soulever cet
incident une procuration spécial signer par la personne qui souhaite soulever cet incident
comme quoi il autorise son avocat de se présenter devant le tribunal, autre chose le dénit
d’écriture ou de la signature doit exclusivement concerner les écrits les écrit sous seing privé
par contre lorsqu’il s’agit d’acte authentique dans ce cas la on parle d’une autre procédure a
savoir le faux incident

-Le tribunal, le juge ou le juge rapporteur doit d’abord mettre en demeure la partie contre qui
est soulever cet incident de verrification d’écriture est ce qu’il souhaite continuer a verser le
document incriminer dans le dossier ou il souhaite le retirer, s’il le retire il n’aura pas
verrification d’écriture

Les dispositions de L’article 89 qui détermine les trois moyens par lesquels le juge peut
procéder a la vérification de l’écriture contester ou la signature a savoir

-une verrification par titre : c’est le moyen le plus sur, le plus rapide et le moins couteux pour
soulever la preuve de la sincérité de l’écriture du document incriminer
-Une vérification par témoin : article 443 du DOC interdit au juge de recourir a la preuve
testimoniale lorsque la somme objet du litige dépasse 10 000 DH, mais quand il dépasse cet
somme le juge peut l’accepter a condition qu’il les écoute sur les circonstance non plus sur le
contenu de l’acte

- Une vérification par la désignation d’un expert qui sera procède a la vérification lui-même le
juge lui confier de procède a la verrification lui-même, l’expert doit dans ce cas comparer
l’écriture dont la sincérité est suspecter avec d’autre pièces

Le faux incident dans ce cas en est forcémént devant une piece authentique rien n’empéche
d’etre un acte sous seing privé, mais il est spécialement pour les pieces authentique, donc le
faux incident est de deux sorte il peut s’agir d’un faux matérielle o d’un faux intellectuelle, le
faux matérielle est celui qui resulte de l’altération meme de l’acte a titre d’exemple essayer de
fabriquer des faux signatures –les rajout dans l’acte – des radiation aussi, en ce qui concerne
le deuxième type c’est le faux incident intellectuelle lorsque le rédacteur de l’acte rédiger
precise qu’il a rédiger autre chose différent a ce qui a convenu entre les parties, l’article 419
du DOC indique que les actes authentique font plein foie ne peut être contester que par les
faux incident

Lorsqu’on est au cours d’un procès et qu’une pièce produite est incidemment arguer de faux
par l’une des parties le juge comme dans les cas précédent peut passer outre lorsqu’il a
suffisamment de document et de moyen de preuve dans le dossier qui lui permet de
solutionner le problème sans être besoin de cet pièce, au cas contraire le juge fait une
sommation a la partie qui produit la piece est ce qu’il souhaite toujurs verser la piece dans le
dossier ou la retirer

La procédure de faux incident se déroule en trois fasse ; la première le défendeur est sommet
de déclarer dans les 8 jours qui suive s’il souhaite laisser ou retire la pièce dans le dossier, cet
sommation est d’ordre public, le défendeur il a 3 choix soit qu’il ne souhaite pas déclarer la
pièce est cet dernière est écarter et ne peut être utiliser dans un procès ultérieur, si le
défendeur souhaite qu’il utilise la pièce le juge doit sursoir a statuer sur le fond pour qu’il
ordonne pour qu’il instruit le faux incident, et il demande de déposer l’original de la pièce
auprès du greffe du tribunal dans un délai de 8 jours, en cas o la personne ne la dépose pas
dans le délai ceci explique qu’il renonce de ce faire prévaloir de cette pièce et dans ce cas il
retire la pièce du dossier, s’il a respecter le délai de depot le juge procède a l’instruction de la
demande incidente d’inscription en faux

Dans les 8 jours après le dépôt de la pièce arguer de faux ou de la minute, le juge rapporteur
ou le juge charger de l’affaire paraphe la pièce et dresse un PV sur l’état de la pièce en
présence de toutes les parties qui doivent assister a la rédaction, la présence aussi du magistrat
du ministère public est obligatoire, toutes les parties doivent signer en cas de non signature il
est obligatoire de la mentionner dans le PV

Une fois le PV est établie en entre dans la troisième fasse c’est qu’il est procède par
l’administration de faux soit par la comparaison des pièces soit par témoin soit par expertise,
le juge statue ensuite sur l’existence de faux, si après la verrification l’existence de faux est
établit et l’auteur est identifier les pièces sont transmise directement au ministère public pour
que les poursuites pénale seront engager conformément aux dispositions du code pénale

Tant que les pièces arguer de faux demeure a la disposition du greffe du tribunal il ne peut
délivrer aucune expédition a moins qu’il aura un jugement dans ce sens la par un tribunal, si
indépendamment de l’inscription en faux la juridiction répressif est saisie par la personne dans
ce cas la le juge civil il est obliger de sursoir a statuer en application du principe « le criminel
tienne le civil en l’état » le juge civil ne peux pas statuer tant que le juge répressif n’a pas
statuer sur cette action en faux qui est engagé

Le serment est une déclaration par laquelle une personne garantie la fidélité de ces
engagement ou l’exactitude de ces dire en prenant a témoin de la véracité de ces propos le bon
dieu la haut, l’article 460du DOC indique que les règles du témoin sont établit par la CPC ,
Le serment constitue l’un des derniers bastions de la loi religieuse en droit processuelle qui
constitue la partie la plus séculière du droit positif. Il est un moyen par lequel une partie du
litige obtient soit attestation de la véracité d’un fait ou d’un acte soit la négation de leur
existence. Il est un moyen de preuve qui peut être qualifié d’extraordinaire.

Il y a deux types de serment distingué par le CPC :

- Le serment décisoire

Le serment décisoire ne constitue pas réellement une mesure d’instruction. Il est seulement un
moyen de preuve. Ce serment peut être déféré par une partie a son adversaire. Il ne peut être
utilisé que sur requête de l’une des parties.

Le serment décisoire constitue une partie de la décision rendue sur le fond. Il doit être prêté
conformément aux dispositions de l’art 85 du CPC, a l’audience par la partie concerné en
personne. Ce serment peut être déféré a tout moment du litige. Il peut être requis même pour
la première fois devant la cour d’appel. Mais Il ne peut en aucun cas être déféré devant la cour
de cassation.

-le serment supplétoire

Contrairement au serment décisoire, qui ne peut être déféré que sur la requête de l’une des
parties, le serment supplétoire est déféré d’office par le juge. Ce serment ne constitue pas un
moyen de preuve entier mais seulement un complément de preuve.

Le serment supplétoire constitue une mesure d’instruction il doit ordonner par le biais d’un
jugement avant dire droit. Cette mesure permet au juge de mettre un terme au doute qui plane
autour d’un fait déterminé. La juridiction de fond n’est pas obligée de prendre en
considération les effets de cette mesure.

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