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constitué par une société mère et ses filiales ainsi que les sociétés dans
lesquelles une société mère et/ou ses filiales détiennent des
participations et qu'elles contrôlent au sens de l'article 144 de la loi n°
17-95 ».
§ Selon l'article 19 du Code du travail, les sociétés holding sont citées comme exemple de
groupes d'entreprises, garantissant aux employés mutés à l'intérieur du groupe le maintien
de leurs droits. De nombreux groupes marocains intègrent le terme « holding » dans leur
nom, tels que Holding d'aménagement Al Omrane, Fipar Holding, Diana Holding, Palmeraie
Holding, Samam Holding, Zahar Holding, Akwa Holding, Menara Holding, Salima Holding.
Ø La notion de holding englobe diverses situations. Généralement, elle est vue comme une société de
portefeuille qui détient et gère des participations financières sans interférer dans la gestion des
filiales. Elle peut aussi être la société mère exerçant un contrôle sur des sociétés subordonnées,
détenant plus de la moitié de leur capital.
Ø Selon la loi 17-95, une société anonyme simplifiée peut être créée entre deux ou plusieurs sociétés,
devenant ainsi leur mère commune.
Ø On distingue entre les holdings purs, se limitant à la gestion de portefeuille, et les holdings impurs
ou mixtes, exerçant une activité commerciale ou industrielle en parallèle avec la gestion de
participations.
Ø Une autre distinction concerne les holdings financiers, axés sur la gestion financière des
participations, et les holdings industriels, impliqués activement dans la production industrielle.
NOTION DE LA FILIALE
Une filiale, c’est une société détenue et contrôlée par une autre à plus de 50 %».
Au sens juridique, une filiale est une personne morale, c’est-à-dire qu’elle a des
droits similaires à ceux d’une personne physique, Par exemple, elle a le droit
d’avoir un patrimoine, d’acheter et de vendre des biens, ou d’entreprendre des
recours en justice contre une autre personne morale ou physique. L’entité qui
détient la filiale peut être une société de portefeuille (holding company), c’est-à-
dire que son unique but est de détenir une ou des entités. Cependant, l’entité
qui détient la filiale peut aussi être une entité mère qui a ses propres activités
commerciales. La filialisation est une technique de réorganisation interne qui
permet de loger dans une filiale une branche d'activité ou un département d'une
entreprise en lui transférant les moyens humains et matériels nécessaires pour
lui assurer une autonomie de fonctionnement. C'est le cas en particulier pour le
transport maritime en isolant le fret du transport de passagers (Comanav et
Comanav Ferry), le transport aérien (Air France et Transavia pour le /ow cost),
les produits pétroliers (Samir et ses filiales SDCC, TSPP et Salam Gaz).
NOTION DE LA FILIALE
Ø Les participations d'autocontrôle sont définies par l'article 57 de la loi 26-03 sur les
offres publiques comme celles qui sont détenues, directement ou indirectement, par la
société visée dans le capital de la société qui la contrôle au sens de l'article 144 de la loi
17-95. Cet article interdit à la société visée d'accroître sa participation d'autocontrôle
pendant la durée de l'offre publique.
NOTION DE LA PARTICIPATION
Article 143 : l’article défini la filiale : « filiale, une société dans laquelle
une autre société, dite mère, possède plus de la moitié du capital » Dans
un deuxième temps l’article définie la participation : « participation, la
détention dans une société par une autre société d'une Fraction du capital
comprise entre 10 et 50 %. »
Article 144 : : l’article explique la notion de contrôle plus en détails.
Le législateur marocain prévoit 3 situations ou la société sera en
contrôle notamment par le pourcentage du droit de vote, ou alors un
contrôle de fait qui détermine les décisions des assemblées.
On en déduit qu'une société exerce un contrôle de droit lorsqu’elle détient seule ou avec
autre actionnaires plus que 50% du capital social. Ce type de contrôle résulte aussi
lorsqu’une société détient la majorité des droits de vote même si ces droits ne
représentent pas la moitié du capital.
BIBLIOGRAPHIE
§ « LE DROIT DES GROUPES DE SOCIÉTÉS EN AFRIQUE », PAR ABDOUL AZIZ
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§ « CONSEIL D'ADMINISTRATION ET RESPONSABILITÉ DANS LA SOCIÉTÉ
ANONYME MAROCAINE », PAR MUSTAPHA FARES .
§ « DROIT DES GROUPES DE SOCIÉTÉS », PAR XAVIER DAURIAC .
§ «GOUVERNANCE DES GROUPES DE SOCIÉTÉS », PAR OLIVIER DE LA
MARTHONIE.
§ « LES GROUPES DE SOCIÉTÉS », PAR HENRI HOVASSE ET FRANCK MARMOZ.
§ « LA SOCIÉTÉ ANONYME AU MAROC », PAR ABDELMAJID I. GHANAYEM.
§ « DROIT DES SOCIÉTÉS AU MAROC », PAR MOHAMED EL MERINI.
§ «LEVALLOIS-PERRET, LEFEBVRE.F, GROUPE DE SOCIÉTÉS, 2007-2008:
JURIDIQUE, FISCAL, SOCIAL 2002 »
§ « ALFRANDARI.E, DROIT DES AFFAIRES, EDITION LITEC »