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Gestes de métier

Le geste de métier désigne l'ensemble des codes sociaux propre à un métier. La


culture du métier est peuplé de geste emblématique le maitre devant le tableau,
la craie à la main reste une image forte.

Le geste de métier renvoie à une image consacrée de l'enseignant. Il s'agit


beaucoup plus d'une représentation que d'une réalité : L'enseignant au tablier
blanc, effaçant son tableau noir, circulant entre les élèves, incarnat par la une
certaine statue ou plusieurs statue en différentes Positions ou postures.

 Étayage de la prise de parole et de l'écoute.

Le maitre donne la parole à celui qui manifeste l'intention de la prendre. Il


officialise ainsi la prise de parole de l'élève et le maintient dans son rôle. il
rappelle les règles sollicitent tel enfant qui n'es pas intervenu, valide les propos
d'un autre (acquiescement, reprise, reformulation) demande une explication une
précision et favorise l’écoute.

 Étayage globale.

Il se situe au niveau de choix de support et des conditions de réalisation de la


situation qui doit être attrayante et faire sens afin de construire un savoir en
commun. L’aspect interactionnelle activités proposées constitue un par l'intérêt
qu'il suscite chez les apprenants.

D'où vient le concept ?

Il résulte de l'étude faite par des chercheurs sur l'agir enseignant et l’effet
enseignant.

Un geste et une action de communication inscrite dans une culture partagée, même
à minima. Il prend son sens dans et par le contexte scolaire.

Anne jorro fait la différence entre <<gestes de métiers>> et <<gestes


professionnels>>.
Une posture de contre étayage.

Variante de la posture de contrôle, le maître pour avancer plus vite, si la nécessité


s'impose, peut aller jusqu'à faire à la place de l'élève.

 Le pilotage : régule le temps, l'espace, le déroulé des tâches, les déplacements


autorisés ou non, le refus ou l’acquiescement…
 l'atmosphère contribue à réguler les relations et maintenir un climat
d'apprentissage (mise en confiance ; motivation, émulation, coopération…)
 on peut imaginer qu’atmosphère de classe et Climats intérieurs des cerveaux
des élèves sont fortement corrélés.

 La gestion de l'atmosphère de la classe se joue sur plusieurs scènes : scène


collective et frontal, scène d’arrière-plan ou se règlent les petits accords ou
conflits entre les élèves, scène duale entre le professeur et un élève, scène de
groupe ou les élèves sont en autonomie collective, scène d’atelier ou
l'enseignant s'est rendue disponible pour quatre ou six élèves, scène intérieur que
l'enseignant surveille en observant le regard, les jeux de mains ou les tics de ses
élèves. Chacune de ces scènes organisant une atmosphère différente et
permettant des formes d'engagement, une présence, différentes pour les
apprenants et l'enseignant.

 geste professionnel.

En revanche, le geste professionnel, qui désigne de manière métaphorique


l'action de l'enseignant (le statut) renvoie à l’acte (agir) professionnel de
l'enseignant dans la classe.

 au-delà de la technicité des gestes, il s'agit de mettre en évidence la dimension


intersubjective de l'activité professionnelle, de repérer ce qui fait le style
professionnel de tel enseignant.
 postures professionnelles

Une posture est une structure près-construite qu’un sujet convoque en réponse à
une situation donnée. Pour D.Bucheton, la notion de posture apparaît en 1998,
elle est certes corrélée au savoir linguistique mais aussi aux postures
relationnelles, culturelles et intellectuelles que les élèves sont capable d'adopter.
Ce sont donc des schèmes d'actions cognitive et langagières disponibles,
préformées que le sujet convoque en réponse à une situation rencontrée.
(Bucheton Chabanne, 1998. La posture est un concept en acte chez Vignaud, un
concept pragmatique chez pastrée. C’est un faire langage, un mode de
pensé- parler-agir à la fois.

Un multi-agenda de préoccupations enchâssées

 le tissage vise à amener les élèves à faire des liens entre les tâches, à faire des
liens avec l'avant et l'après de la leçon, entre le dedans et le dehors de la classe :
 exemple mise en situation (rappelle + mise en relation (phénomène d’écho entre
les leçons précédentes et suivantes, mais aussi entre les différentes étapes de la
même leçon…) annoncer l'objectif, communiquer un plan…
 il faut toujours penser à contextualiser les savoir parce qu’ils sont souvent
décontextualisés et déréalisés : si l’élève arrive à vous suivre il s'impliquera.
 Au cours d'une même séance ou séquence, par exemple, d'écriture, l'étayage
varie, l'enseignant glisse d'une posture à une autre. Les postures renvoient à
l'identité des enseignants et sont. aussi, affaire d'engagement.
 De plus au sein des actes concrets de la classe on assiste à un incessant
ajustement réciproque des postures des enseignants et des élèves: les sujets
disposent d'une ou plusieurs postures pour négocier la tâche.

 une posture de lâcher-prise.

L’enseignant assigne aux élèves la responsabilité de leur travail et l'autorisation à


expérimenter les chemins qu'ils choisissent. Cette posture est ressentie comme un
gage de confiance. Les tâches donner (fréquemment des fichiers) sans telles qu'ils
peuvent aisément le résoudre seuls.
 Une posture du magicien.

Par des jeux, des gestes théâtraux, des récits frappants, l'enseignant capte
momentanément l'intention des élèves. Le savoir n'est ni nommé, ni construit, il
est deviné.

 L’étayage est un geste par lequel l'enseignant apporte l'aide de l'adulte à


l’apprenant pour réaliser une tâche (apport de ressources, de conscientisation des
notions, des procédures : implication active de l’apprenant (faire-dire ; faire faire
pour faire comprendre).

 une posture d'enseignement

L’enseignant formule, structure les savoirs, les normes en fait éventuellement la


démonstration il en est le garant. il fait alors ce que l'élève ne peux pas encore faire
tout seul. Ses apport son ponctuels et surviennent a des moments spécifiques
(souvent en fin d’atelier) mais aussi lorsque l'opportunité le demande. Dans ces
moments spécifiques, les savoirs les techniques sont nommés. La place du
métalangage est forte. Cette posture d'enseignement s'accompagne de geste
d'évaluation à caractère plutôt sommatif.

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