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L'ARBRE GÉNÉALOGIQUE DES RELIGIONS

« On dit qu'il existe 7 grandes religions et 5.000 sectes ; nous, les gnostiques,
nous affirmons qu'il n'existe qu'une seule religion, et celle-ci est la Vérité. «
Nous croyons fermement que seul celui qui vit la Vérité est profondément
religieux. « La Vérité veut se connaître elle-même dans chaque homme.
Jésus de Nazareth est un corps vivant de la Vérité. Jésus incarna la Vérité.
Celui qui incarne la Vérité, devient libre. « Ceux qui incarnèrent la Vérité,
fondèrent les grandes religions et les grandes écoles de mystères. « Bouddha,
Hermès, Krishna, Quetzalcoatl, etc., etc., incarnèrent la Vérité, et quiconque
dissout le « Moi » et lève les colonnes du Temple sur la pierre vive, incarne la
Vérité. « Il n'y a pas de religion plus élevée que la Vérité.
« Nous devons distinguer les formes religieuses et les principes religieux. Il
est nécessaire de savoir que les principes sont des formules cosmiques
vivantes. « Les formes religieuses sont les différents systèmes pour enseigner
ces principes. « La Grande Religion Cosmique Universelle Infinie, assume des
formes différentes, selon les nécessités de chaque race et de chaque époque.
« Ainsi, les formes religieuses se sont succédées, les unes après les autres, à
travers des millions d'années ; la chaîne successive de toutes les religions qui
ont existé dans le monde révèle toujours les mêmes principes immuables de
la Vérité. « La religion est propriété inhérente à la vie, comme l'est l'humidité
à l'eau. « Un homme pourrait appartenir à aucune religion, et être pourtant
profondément religieux. « Quiconque est capable de vivre la Vérité est
profondément religieux, même s'il n'appartient à aucune religion. L'intime
relation du mental avec la Vérité est religieuse. Seul l’homme religieux est
véritablement révolutionnaire” (V.M. Samael Aun Weor)

LE MENTAL ET LA VÉRITÉ
Il y a beaucoup de courants spirituels, et d’une manière générale, beaucoup
de courants de pensée ; chacun de nous a tendance à penser que ce
qu'enseigne le courant auquel il appartient ou auquel il est adhéré est la seule
vérité.
Nous avons aussi tendance à penser que « notre courant » a l'exclusivité de
la vérité. Au nom du courant religieux, ésotérique, philosophique auquel nous
appartenons, au nom du courant de pensée auquel nous appartenons, nous
nous disputons la Vérité comme s'il s'agissait d'un produit, d'un objet pouvant
appartenir aux uns ou aux autres. Il peut se faire qu'on arrive à se demander
quel est le Véritable Chemin Spirituel, quelle religion pourrait bien posseder
la Vérité.
Si on est chrétien, on dit que le christianisme détient ce qu'il y a de mieux. Si
on est bouddhiste, on dit que le bouddhisme est la véritable religion. Si on
est musulman, on considére l'Islam comme la seule vraie religion. Si l’athéisme
nous plaît, nous considérons que là, se trouve la Vérité. Le moment est venu
d’analyser cette situation et d’en finir avec cette manière de penser. Le V. M.
Samael Aun Weor dit que la Vérité est ce qui est, ce qui a toujours été, ce qui
será toujours. Pour comprendre ou percevoir le contenu de cette assertion,
prenons un exemple tel que celui de l’apparition de l’Univers.
Il y a beaucoup d’idées et de théories à ce sujet. Cependant, l’Univers apparut.
Comment apparut-il ? Nous ne le savons pas. La question est intéressante et
c’est normal. Le mental humain fait d’énormes efforts pour comprendre ce
mystère. De cet effort, sont nées et naissent de nombreuses théories. Chaque
théorie a ses « adeptes », a ses défenseurs. Chaque théorie est démontrée
avec un luxe de logique.
Pourtant, il est impensable que l’Univers soit né de plusieurs manières, selon
la théorie de chacun. Nous pouvons dire sans risque de nous tromper que
l’Univers est né ou est apparu d’une seule manière... L’Univers garde
jalousement le mystère de sa naissance ou apparition ; là, se trouve enfermée
la Vérité sur sa naissance ou apparition. Cette Vérité-là est, elle a toujours été
et elle sera toujours.
La science gnostique indique que le mental humain ne peut être le moteur
pour faire des investigations sur les mystères de la Vie et de la Mort, et en
particulier le mystère de l’apparition de l’Univers. L’être humain contient
d’infinies possibilités de connaissance ; cependant, ces possibilités infinies ne
se trouvent pas dans le mental. C’est l’erreur la plus grande que nous avons
commise et que nous continuons à commettre, considérer que le mental
humain est ce qu’il y a de plus élevé pour connaître et investiguer.

LE CARDIA ET LA VÉRITÉ
En fait, nos capacités infinies de connaissance se trouvent enfermées dans le
«cardias», centre magnétique de notre espace intérieur, profond et infini, dont
le cœur est la porte d’accès. Le mental humain devrait être à la disposition
du cœur et de ses possibilités infinies.
Ainsi, le mental pourrait refléter la Grandeur, la Beauté et la Raison d’être de
l’Univers entier. Dans le «cardias», il n’y a pas de flou ; tout est exact, réel et
véritable. Lorsque s’éveillent les capacités de connaissance enfouies dans
notre cœur, nous pouvons faire l’expérience de la Vérité et connaître le
mystère de l’apparition de l’Univers. Là, il n’y a plus de théories, il n’y a plus
d’opinions, il n’y a plus de confrontations d’idées ; le cœur et le mental, unis
par la pure Lumière de la Vérité, font l’expérience d’un état de Conscience
appelé « Objectivité », connu aussi comme « extase mystique ».
L’éveil des capacités de connaissance enfouies dans notre cœur dépend de
notre comportement dans la vie. Cet éveil n’est pas automatique.
L’enseignement gnostique donne toutes les clés qui, mises en pratique dans
la vie quotidienne, préparent l’organisme humain et la personne pour
l’avènement de la Vérité. Maintenant, nous pouvons comprendre peut-être un
peu mieux pourquoi la Science Gnostique affirme qu’il n’y a qu’une seule
Grande Religion ; et cette seule Grande Religion s’appelle Vérité, ou plus
exactement, expérience de la Vérité.

LES PRINCIPES RELIGIEUX


La «Grande Religion Cosmique Universelle», telle la dénomine le V.M. Samael
Aun Weor, se caractérise par des principes immuables. Pour être enseignés
aux humains, ces principes se sont toujours revêtus selon l’époque et selon
le lieu. C’est ainsi qu’au cours de l’histoire de l’humanité, apparurent
d’innombrables institutions de type religieux, ou ésotérique, ou
philosophique, ou spirituel. Donc il y a les principes religieux et les formes
religieuses.
Au cours de notre histoire, nous avons eu une tendance marquée à confondre
l’un et l’autre, ce qui a entraîné beaucoup de désordres et
d’incompréhensions. Nous avons pu voir au cours de l’histoire de l’humanité
et dans l’actualité aussi, que les différentes formes religieuses se sont
combattues et se combattent les unes contre les autres, ce qui est absurde,
puisque toutes ces formes religieuses sont l’expression des principes
immuables de la Vérité.
Maintenant, étudions un peu le mot « Religion ». Ce mot est formé du suffixe
« re » et de la racine « ligion ». « Re » signifie « à nouveau » et « ligion » vient
du mot latin « ligare » qui veut dire « lier », «unir ». On peut donc traduire le
terme « religion » par « re-liaison » : reliaison de l’homme à son principe
créateur particulier, sa divinité interne.
Le terme « Yoga » signifie « Union » ; Union de l’homme avec Dieu ? Qu'est-
ce que Dieu ? Dieu n'est pas une personne, ni un esprit. Dieu est le Feu qui
vivifie toute créature. Dieu est l'inconnu d'instant en instant. Les principes
religieux sont immuables ; ils n’ont jamais changé depuis le début de la
Création ; ils se trouvent dilués dans toute expression de vie ; l'homme vit
avec la Conscience endormie, et ne connaît pas ces principes ; si l'homme
éveillait la Conscience, il connaîtrait ces principes, et en conséquence, il
pourrait vivre en harmonie avec toutes les choses créées, et tous les
problèmes de l'humanité disparaîtraient.
Les formes religieuses naissent, grandissent, se développent, donnent des
fruits, puis se fânent et dégénèrent. Le V.M. Samael Aun Weor dit ceci : «
Toutes les religions sont des perles précieuses enfilées sur le fil d’or de la
Divinité ». Les principes religieux constituent la synthèse de toutes les
religions ; une religion est toujours un système complet qui contient tous les
principes pour l'Autoréalisation Intime de L'Être.
Ces principes sont universels, invariables, éternels et renferment les formules
scientifiques de la Vérité.
Ces principes reposent sur quatre piliers ; ces piliers sont, philosophie, art,
science et religion. Au moyen de la pratique de ces quatre piliers, n’importe
quelle personne se transforme en la Terre Fertile où jaillissent les gemmes
précieuses de notre Être. Les principes de la Grande Religion Cosmique
Universelle se dévoilent chez toute personne qui décide de se lancer dans
une aventure intérieure, dans le but de comprendre ce qui lui arrive dans la
vie, et dans le but d’éliminer tant de causes intérieures, origine de tant
d'amertumes, souffrances, incompréhensions, rancoeurs, rancunes, tristesses,
disputes, etc…
Le pilier de la Religion nous invite à connaître le Principe Particulier à chacun
de nous, notre Être, notre Dieu Intime Particulier ; Il est un Souffle Eternel
d'où jaillit toute Sagesse véritable pour la Vie.
La Philosophie nous enseigne à vivre avec nos semblables ; elle nous inculque
la tolérance, le respect du point de vue d'autrui, le respect de nos semblables,
le respect de toute vie y compris celle que nous avons reçue ; là, on comprend
que le respect sincère est la meilleure manière de ne pas interférer dans la
vie d'autrui ou dans tout événement qui ne nous concerne pas ; ces
interférences ont été, sont et seront toujours à l'origine des mauvaises
relations humaines ; elles viennent aussi compliquer énormément notre vie
psychologique intime déjà très compliquée.
La Philosophie nous enseigne à développer et respecter notre propre critère
face aux évènements de notre existence.
La Science nous invite à être profondément analytiques, à mener des
investigations précises dans le monde intérieur y extérieur. Là, nous
apprenons à séparer le vrai du faux et le faux du vrai, nous apprenons à ne
pas nous laisser fasciner par les apparences, nous apprenons à dire que nous
ne savons pas plutôt que de confondre notre prochain, nous apprenons à
être exacts, à être justes.
L'investigateur ésotériste, rempli d'Amour de son Être et illuminé par la
Lumière de la Conscience, vérifie avec totale précision, justesse et exactitude,
les phénomènes et événements qui se déroulent dans son existence et dans
son monde interieur. Le pilier de l’Art nous montre comment nous pouvons
faire de notre vie une œuvre d’art.
De même que le sculpteur donne une forme déterminée à sa création, nous
pouvons faire de notre Pierre (nous-mêmes), brute et obscure, un chef
d'œuvre, la Pierre Philosophale (l'Homme Autoréalisé) ; cette dernière est
comme un cristal d'où émane une lumière qui resplendit comme la lumière du
soleil.
La transformation de la Pierre Brute et Obscure en la Pierre Philosophale se
réalise à partir du travail intérieur gnostique que personne ne peut faire à
notre place, même pas un Maître.
Selon de nombreux mythes et légendes tirés des traditions antiques,
croyances ou religions, l’homme vivait dans un état supérieur de conscience
; il jouissait de nombreuses facultés et d'une grande félicité car l'Ego n'était
pas né.
Mais, lorsque l'homme désobéit (il commença à perdre sa semence au lieu de
la faire fructifier en de nombreuses facultés et pouvoirs), l’homme perdit l'état
de conscience paradisiaque dans lequel il vivait ; il perdit sa condition
d’homme céleste; l'Ego naquit en lui pour son malheur, la lumière de la
Conscience s'obscurcit terriblement jusqu'à notre époque, et la souffrance
sous toutes ses formes apparut (souffrances intimes, disputes, guerres,
famines, maladies, irrespect pour la vie, etc…).
La Culture Gnostique enseigne que l’homme peut récupérer cet état supérieur
de conscience dont il jouissait lorsqu'il était dans le jardin d'Eden (l'Eden
représente l’état de Conscience intérieur originel, d’une Conscience
totalement éveillée). La Grandeur et Générosité des Principes Divins sont
telles que la possibilité de la propre libération déposée dans l’homme.
A toutes les époques et sur tous les continents, apparurent des Individus qui
rappelèrent aux humains les possibilités endormies qui se trouvent enfouies
en eux.
Parmi ces Individus, nous trouvons, Jésus le Christ, Moïse, Zoroastre,
Pythagore, Platon, Mahomet, Noé, Bouddha, Krishna, Quetzalcóatl, Comte de
Saint-Germain, Lao-Tseu, etc. A notre époque, nous avons le Grand Sage
Gnostique Samael Aun Weor.
Ces Sages, ces Maîtres, ces Hommes, représentants des Principes de la
Grande Religion Cosmique Universelle, nous ont montré à nous les humains
comment éveiller toutes nos possibilités endormies, comment éveiller la
Conscience et retrouver l'état paradisiaque perdu, la Parole Perdue. Ces Sages
sont venus pour remplir une mission précise, à une époque précise.
LES FORMES RELIGIEUSES
Le polythéisme romain, religion officielle de l'Empire Romain, ne remplissait
plus la mission pour laquelle il était apparu. Il était devenu décadent. Les
Principes de la Grande Religion Cosmique Universelle se retirèrent.
Il était nécessaire qu’apparaisse une forme totalement nouvelle pour que les
Principes de la Grande Religion Cosmique Universelle puissent avoir une
expression physique. C’est ainsi qu’apparut une nouvelle forme religieuse, le
christianisme ; ainsi, les Principes de la Grande Religion Cosmique Universelle
eurent une base physique vivante qui assuma sa fonction pendant un certain
temps.
Au sujet de l’apparition de cette nouvelle forme religieuse, le V.M. Samael
Aun Weor dit ce qui suit ; « Au Concile de Nicée, célébré en 325, on reconnut
deux choses ; premièrement, on reconnut qu’un homme incarna la Vérité ;
deuxièmement, on reconnut une doctrine. L'homme était l’Hiérophante Jésus;
la Doctrine était l'ésotérisme chrétien primitif.
Jésus est le Christ parce qu'il incarna le Christ. Jésus, Iesus, Zeus, Jupiter, est
le Nouvel Homme Christ qui initia de fait, une nouvelle Ere. « Le Concile de
Nicée fut une nécessité de l'époque, parce que l'ancienne forme religieuse du
paganisme romain était entrée en fait, dans une complète dégénérescence et
elle était morte ; il était nécessaire de revêtir les principes universels de la
Religion Cosmique d'une nouvelle forme religieuse. « Le Concile de Nicée fut
définitif : les principes religieux se revêtirent de nouveaux vêtements pour
initier une nouvelle Ère, et c'est ainsi que naquit le christianisme. »
«Les Demi-dieux, Titans, Déesses, Sylphides, Cyclopes et Messagers des
Dieux, furent rebaptisés avec des noms d’Anges, Archanges, Séraphins,
Puissances, Vertus, Trônes, etc. «Le terrible Averne romain, symbole des
enfers atomiques de l'homme et de la Nature, fut rebaptisé avec le nom
d’Enfer ; toute religion possède son Enfer.
L'Olympe, demeure des dieux, se convertit en le Ciel chrétien ; toute religion
possède son Ciel. Rappelons le Ciel chinois, le Ciel des germains, des
scandinaves, des japonais, etc. Tout Ciel religieux représente les Mondes
Supérieurs étudiés dans l'Occultisme.
«Ainsi, sous l'apparence du nouveau nom chrétien, se forma à nouveau
l'organisation cléricale, avec les mêmes attributs, cérémonies, myth es et
liturgies du paganisme. « La forme religieuse du paganisme dégénéra et
mourut, mais ses principes continuèrent dans le Christianisme.
Aux derniers temps du paganisme, les gens se riaient des prélats, et les
prêtres marchaient dans les rues comme des vagabonds, ou se
convertissaient en bateleurs, en mandiants ; beaucoup se faisaient passer
pour des divins, et dans les rues, ils étaient lapidés par les multitudes. C'est
la fin de toute forme religieuse ; quand les multitudes ne respectent plus une
forme religieuse, celle-ci disparaît. ». Samael Aun Weor.
Six cents ans après que le Maître Yeshua Ben Pandira (le Maître Jésus) eût
restauré les principes religieux en Terre Sainte, une revalorisation des
principes universels de la Grande Religion Cosmique Universelle fut
nécessaire en Arabie et apparut Mahomet. Le grand Prophète opéra la
restauration des principes éternels, et naquit l’Islam. Tous, Jésus, Mahomet,
Moïse, Bouddha, Zoroastre, Hermès, et autres, parlèrent la Langue
Primordiale, la Langue Sacrée Universelle, le Verbe d'Or.
Tous incarnèrent la Grande Parole, la Parole Perdue, qui leur donna le pouvoir
de créer avec le Verbe. Avec ce Verbe imprégné de la Force de l'Amour et de
la Vérité, ils parlèrent aux hommes ; certains comprirent la Grandeur de ce
message immémorial venu de l'Absolu, et devinrent eux-mêmes de grands
paladins de la Vérité.
La Vérité est la Grande Religion Cosmique Universelle. Cette dernière révèle
les principes cosmiques et éternels contenus dans toutes les religions. Partant
de ce point de vue, nous voyons qu'il n'est pas logique de considérer telle
religion comme inférieure à telle autre, puisque les deux contiennent les
mêmes principes religieux éternels.
L'oubli des principes naturels de la religion, inhérents à toute vie, qui sont
une partie de la vie intime de tout être, qui font partie de la constitution
occulte de l'homme, eut comme conséquence que se soient développés, dans
notre intérieur, les éléments inhumains du déséquilibre, du matérialisme et
de la cruauté, du plus et du moins . Lorsque nous nous rappelons de nous-
mêmes, lorsque nous nous rappelons de notre Être Intime, nous pouvons
nous rendre compte de l'état intérieur dans lequel nous nous trouvons ; cet
état ne nous laisse pas voir la Grande Réalité ; celle-ci est au-delà de toute
pensée, émotion, sentiment, raisonnement, attachement.
Tant que nous vivons dans l'ambiance psychologique égoïque qui nous
caractérise, nous n'avons pas accès à la connaissance de la Grande Réalité, la
Vérité, qui se trouve en nous-mêmes et d'où émanent les principes religieux
immuables et éternels. Au cours de l'histoire de notre humanité, toutes les
formes religieuses qui se sont succédé, ont représenté les différents modes
d’expression de la Vérité ; ainsi, nous avons le Bouddhisme, le Christianisme,
l’Islam, le Judaïsme, le Taoïsme, l’Hindouisme, etc...
Toutes les religions qui naissent sous le soleil, se développent, se divisent en
sectes et meurent. Il en a toujours été ainsi, et il en sera toujours ainsi. Les
principes, eux, ne meurent jamais. Les formes meurent, et les principes sont
éternels ; ils continuent et s’expriment sous de nouvelles formes. En étudiant
les différentes formes religieuses, on peut voir comment les principes
immuables de la Vérité se sont toujours exprimés à travers de celles-ci. Toutes
les expressions religieuses parlent des Cieux, des Enfers, de l’aspect féminin
de la Divinité, de Héros qui donnent leur vie pour que les hommes vivent, de
la Trinité, du bien et du mal, d'un Principe créateur, de la Sagesse, de
l'Eternité.
Il y a des livres sacrés où sont enseignés les principes immuables et éternels
pour l'Éveil de la Conscience (la Bible, le Coran, le Bhagavad-Gita, le Popol-
Vuh, les Upanishads, les Vedas, le Tao Te King, le livre d'Hermès Thot, etc…).
Les Cieux ; nous les trouvons, bien que sous différents noms, dans toutes les
religions. Ils représentent un état de conscience supérieur où l'âme peut
expérimenter l'extase ; là, se trouve notre Être Réel, notre Dieu Intime.
C’est l’Olympe des Grecs, le Choan des bouddhistes, le Ciel des chrétiens. Les
Enfers ; « là-bas », règne la Souffrance. Les Enfers représentent un état de
Conscience endormie qui entraine souffrance et pleures. Lorsque l’Ego prend
possession de nous et nous amène à la violence, à la dispute, au manque de
compréhension, au fanatisme, à la jalousie, à toute réaction de peur, à la
convoitise, à la luxure, etc., nous nous trouvons à ce moment-là,
psychologiquement situés dans nos propres Enfers atomiques.
Dans la Divine Comédie, Dante, le poète décrit les 9 cercles dantesques
infernaux avec une grande quantité de détails. Dans la Grèce Antique, on
parle du Tartaros, on parle aussi de l’Hadès. Dans la Rome Antique, on parle
du Tartarus. En Hindoustan, on parle de l’Avitchi, etc.

Principes Intelligents de l’Univers


Le Cosmos entier est organisé, animé et protégé par un nombre infini
d'Intelligences, de Lois, de Forces absolument conscientes : ces Principes
Intelligents sont les Hiérarchies divines, Êtres conscients, Dieux et Déesses,
que nous trouvons dans les différents Panthéons des Antiques Civilisations
(Anges, Archanges, Devas, Chérubins, Puissances, Trônes, Archontes, Dhyan-
Choans, etc...) ; chacun d’eux a une fonction exacte à assumer pour que
l'harmonie des mondes, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, soit
maintenue.
L’Amour, force universelle mystérieuse sans laquelle rien de ce qui existe
n’existerait, se dédouble en toute cette multitude de Consciences ou
Intelligences qui travaillent intensément pour maintenir fermement l'univers
dans sa marche.

Dieu
Ce petit mot est à l’origine de beaucoup d’incompréhensions, de fanatismes
et de terribles guerres fratricides. Certains disent qu’ils n’y croient pas,
d’autres disent qu’ils y croient. L’humanité s’est divisée en deux grands
groupes : les croyants et les incroyants ou athées. Cette situation est très
intéressante et démontre que nous ne savons pas de quoi nous parlons. Cette
situation démontre notre profonde ignorance. Ce petit mot apparaît dans les
Civilisations Antiques, sous différentes formes : Deus, Theos, Dios, Teotl, Tao,
etc…
Nous avons une très forte tendance à penser que les peuples de l’Antiquité
sont des ignorants crédules, idolâtres, irrationnels, et que nous, les humains
de maintenant, sommes arrivés à un haut niveau de civilisation parce que,
tous les aspects religieux ont été éradiqués de la société et de notre
existence. Suite aux excès de différents courants religieux qui prétendirent
détenir la Vérité, qui furent omniprésents dans les sociétés humaines et qui,
entre autre, se firent sentir parmi les hommes par une cruauté exorbitante et
par un dogmatisme insupportable, chacun de nous s’est forgé une idée, un
concept, une forme mentale, au sujet de ce mot « Dieu ».
Pour beaucoup, ce petit mot est associé aux nombreux massacres et excès
qui furent perpétrés en son nom ; ce petit mot est associé aux redoutables
dogmatismes professés par certains religieux fanatiques. En réaction à ce
fanatisme religieux insupportable, naquit l’athéisme. Le dogmatisme religieux
et l’athéisme ne conduisent pas à la connaissance du mystère occulte que
contient ce petit mot, « Dieu ».
Pour la Culture Gnostique, Dieu est le plus grand des Mystères. Dieu n’est
écrit dans aucun livre. Dieu est indéfinissable, et toute définition vient réduire,
limiter, dénaturer ce mystère. Personne n’en a dit ni le premier ni le dernier
mot; Dieu est un vécu absolument intime. Les Sages qui ont parlé de ce
mystère disent que Dieu est Feu… Mais à quel Feu font-ils référence ?
La connaissance de ce mystère est une question absolument intérieure ; les
sagesses de toutes les époques sont d’accord en disant que nous avons «
Cela » à l’intérieur de chacun de nous et que c’est là que nous devons le
chercher et en faire l’expérience.
On peut lire dans certains textes sacrés que Dieu est créateur de toute chose.
Dans le monde des humains, et dans la nature qui nous entoure, la force
créatrice de toute chose est appelée « force sexuelle ». Il existe une relation
intime entre le mystère de Dieu comme créateur et la mystérieuse et puissante
force sexuelle, seul principe créateur dans le monde matériel.
La vénération et l’amour, que nous pouvons sentir pour « Ce » qui fut, est, et
sera, sont des constantes rencontrées dans toute institution mystique. « Lui »
c’est Allah, Brahama, Tao, Zen, I.A.O., INRI, Dieu, Jupiter, Ra, Ahura Mazda,
etc… La Culture Gnostique admet un Logos créateur de l’Univers, ou
Démiurge Architecte de l'Univers. Il ne s'agit pas d'une divinité personnelle ;
c'est la collectivité des DhyanChohans, Anges, Archanges, Chérubins,
Puissances, Devas, etc. « Dieu est Dieux et Déesses ».
Dieu est une Armée d’Intelligences Sublimes ; il est l’Armée de la Voix, il est
la Grande Parole, il est la Parole Perdue, il est le Verbe qui crée d'instant en
instant. « Au début était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était
Dieu. » « Toutes choses, par Lui furent faites, et sans Lui, rien de ce qui est
fait, ne serait fait. » Evangile de Jean.

Le Feu
Il n’existe pas un temple, il n’existe pas un sanctuaire, où ne brûle aucun feu.
Peut-être c’est le feu d’une bougie ou celui d’un autre combustible. La
présence du feu dans tout Temple est profondément significative. Dans la
Rome Antique, ce sont les Vestales du Temple, c’est-à-dire les Prêtresses, qui
étaient chargées d’allumer et de maintenir le feu du Temple et ceci aussi est
profondément significatif.

Le Temple est un symbole extraordinaire qui n’est autre que la représentation


du corps physique humain. Le feu qui brûle dans le Temple est la
représentation d’un feu qui doit s’éveiller et brûler dans le corps humain. Le
Feu a plusieurs explications. Il est la Vie qui se meut dans chaque cellule de
l’organisme physique humain et dans tout organisme vivant. Il est la force
sexuelle qui est capable d’extraordinaires transformations internes si nous
apprenons l’art alchimiste de la transmutation.

Il est la Tentation, ingrédient indispensable pour la vie, qui permet à l’aspirant


à l’Initiation, de grandir spirituellement. Le V.M. Samael Aun Weor dit ceci : «
La Tentation est Feu, la victoire sur la Tentation est Lumière. » Il ne peut y
avoir de progrès spirituel sans la Tentation.

Le Serpent Tentateur de l’Eden habite dans l’Eden. L’Eden est l’état d’une
Conscience totalement éveillée. Ceci nous indique que ce serpent mythique,
est une partie de notre Être Interne totalement éveillée ; ce principe
absolument intelligent est grand connaisseur de tous nos processus
psychologiques ; il travaille pour notre bien et pour le Triomphe de notre Être.

Il est dommage que nous ayons confondu le Tentateur, partie exaltée de notre
Être, avec le Moi Psychologique. Le Moi Psychologique est une chose, le
Tentateur en est une autre bien différente. Le Tentateur est notre meilleur
professeur, notre meilleur instructeur, notre meilleur ami, si vraiment nous
aspirons à nous connaître à fond et à connaître les processus de l’Initiation.
Au sujet de ce principe, il y a eu beaucoup de confusions, d'inexactitudes,
d'incompréhensions, de condamnations injustes et injustifiées.

Le Logos Créateur est Lumière purissime ; il ne peut demeurer dans sa


Création en tant que Lumière purissime car sa Création n'est pas préparée
pour supporter l’intensité de sa Lumière. Le Logos Créateur aime
profondément sa Création ; il ne l’abandonne pas ; il l’imprègne totalement,
il se dilue harmonieusement en elle. En se diluant ainsi, la Lumière purissime
devient Feu. Le Feu est un état de la Lumière, supportable pour la Création.

Le Feu est le Logos Créateur lui-même graduant l'intensité de sa Lumière


dans sa Création, pour que cette dernière puisse supporter l'intensité de sa
présence. Ce mystère se répète dans tous les mondes de l'espace infini, en
chaque créature, en chacun de nous. Le Feu est Vie, le Feu transforme, le Feu
purifie, le Feu réchauffe le cœur endolori du chercheur de la Lumière, le Feu
est Tentation ; il est le sublime témoignage de l'amour du Logos Créateur ;
depuis l'aurore de la Création, il se sacrifie pour sa création, pour que toutes
les créatures aient de la vie en abondance. La Création connaît les cycles de
mort et naissance selon la loi de l’Eternel Retour.

Pour qu’arrive la mort, le support de la Vie (la matière) doit être corrupue.
C’est ainsi que nous naissons, nous grandissons, nous nous reproduisons,
nous vieillissons et mourons. Si la matière n’était pas corrupue, il n’existerait
pas la mort. Au moyen du Feu, ce qui est corrupu peut se vêtir
d’incorruptibilité. Nous transcrivons à la suite un intéressant passage de la
bible. « Car il est nécessaire que ce qui est corrupu se vêtisse d'incorruptibilité,
et que ce qui est mortel se vêtisse d'immortalité.

Maintenant, nous pouvons comprendre mieux pourquoi le Feu fut l’objet


d’une profonde vénération dans les civilisations de l’Antiquité, pourquoi le
Feu tient une telle place dans le symbolisme ésotérique, ou occultiste ou
religieux.
Dans les différentes civilisations de l’Antiquité, le Feu est désigné par une
parole ou mot sacré. Dans la Grèce Antique, il est Zeus, il est aussi Dionysos
et Prométhée, dans la Rome Antique, il est Jupiter, il est Apollon, il est aussi
Bacchus, en Perse, il est Ormuzd ou Ahura-Mazda, il est aussi Mithra, en
Chine, il est Fu-Hi, en Inde, il est Vishnu, en Egypte, il est Osiris, chez les
Incas, il est Inti, il est Wiracocha, chez les anciens Mayas et Aztèques, il est
Quetzalcoatl, dans les mystères celtes et en Gaule, il est Bélénos, en occident,
il est Christ, chez les premiers chrétiens, il est INRI. Il est le principe central
de la Grande Religion Cosmique Universelle.
Le Feu se trouve dissous dans les Eaux de la Genèse, ou Eaux de la Vie, ou
Eaux Chaotiques, ou Eaux Primordiales, etc… Ces Eaux sont l’énergie
créatrice en chacun de nous. L’énergie créatrice en chacun de nous est
l’énergie sexuelle. Dans ces eaux, ou énergie sexuelle, se trouve enfermé le
Feu, ce Feu qui peut rendre incorruptible ce qui est corrupu, et immortel ce
qui est mortel. C’est pourquoi dans la terminologie des mystères, on parle du
Feu Rédempteur.
L’Alchimie est l’art de libérer le Feu enfermé dans nos organes sexuels et
d’utiliser ce Feu pour notre totale transformation. Les Eaux de la Genèse ou
énergie créatrice, ou énergie sexuelle, sont la Matière Première du Grand
Œuvre Alchimiste. Au sujet de cette Matière Première, les Sages Alchimistes
du Moyen Âge disaient qu’il s’agit d’une eau ignée ou d’un feu
aqueux…Paroles étranges qui prennent un peu plus de sens depuis que le
V.M. Samael Aun Weor a dévoilé que l’Œuvre Alchimiste est de faire de notre
existence une œuvre d’art et que la Matière Première de l’Œuvre Alchimiste
est l’énergie sexuelle.
Sans l’aide du Feu enfermé dans nos eaux sexuelles, l’Œuvre Alchimiste est
impossible. Le mot « Christ » fait référence à ce Feu. Le « Christ » n’est pas un
personnage ; il est une Force Universelle, une Intelligence Sublime, diluée
dans tout ce qui a de la vie. Il y a la vie biologique, il y a la vie spirituelle. La
condition fondamentale de ces deux types de vie est le Feu. Sans le Feu, il
n’y a pas de vie biologique, et il n’y a pas non plus de vie spirituelle.
Quand nous naissons, nous recevons une vie biologique pour une nouvelle
existence. C’est la loi mécanique et naturelle de l’Eternel Retour. Pour que
cette loi assume sa fonction, elle a besoin de l’aide et de l’Intelligence du Feu.
La naissance dans le monde de la vie spirituelle n’appartient pas à la loi de
l’Eternel Retour.
Il faut que nous fassions quelque chose de spécial ; le Feu qui se trouve
enfermé dans nos eaux sexuelles est l’Intelligence Sublime qui insouffle à
quiconque l’amour et la vénération pour son Dieu Particulier, pour son Esprit.
Pour que ce Feu entre en activité, il doit être libéré. La libération du Feu
dépend du comportement de chacun d’entre nous dans la vie de tous les
jours. Le comportement humain favorable à la libération du Feu se synthétise
en trois principes ou trois facteurs : 1-Mourir psychologiquement. 2-Seconde
naissance ou sage utilisation de notre énergie créatrice. 3-Sacifice pour
l’humanité.
Périodiquement, naît la nécessité de rappeler à l’humanité les principes de la
Grande Religion Cosmique Universelle. Pour faire ce rappel, il faut un Verbe
ou Larynx extrêmement bien préparé. Un Verbe ou Larynx bien préparé
appartient à un humain qui est en train de travailler intensément sur lui-même
pour établir la fusion parfaite entre sa vie biologique et sa vie spirituelle,
c’est-à-dire, entre sa partie physique et son Être ou Dieu Particulier.
Ce processus est le résultat de l’action intense du Feu, lequel a été libéré par
l’action intense de la personne. Quand cela arrive, apparaît un « Osirifié », un
« Christifié », un « Quetzalcoatl », un « Fu-Hi », etc…
Ce mystérieux mélange se réalise chez un homme ou une femme de « bonne
volonté ». Cet humain est alors préparé pour « ressusciter » les principes de
la Grande Religion Cosmique Universelle au sein d’une société, au sein d’un
peuple, au sein d’une humanité, au sein de la Conscience humaine…, pour le
bien de tous les êtres. Il enseigne alors aux humains la Science Immémoriale
de l'Être, la Science du retour à l'Eden, cet Eden d’où nous sortîmes lorsque
nous avons violé le sixième commandement : « ne pas forniquer ».
La passion, mort et résurrection du Feu ou Christ est un drame qui se répète
éternellement dans toute la création et que la personne doit vivre
intérieurement. Les Mois Psychologiques sont les assassins du Feu et le
crucifient ; en effet, à tout moment, ils volent notre énergie pour nous nuire,
pour nuire aux autres, pour continuer d’exister et pour continuer à générer
problèmes et désordres de toutes sortes.
Jésus, le divin Rabbi de Galilée, Krishna, le Bouddha Gautama, Hermès
Trismégiste, Zoroastre, Mahomet, Al Halladj, le grand martyr mahométan,
Babaji, Paul de Tarse, Samael Aun Weor, Quetzalcoatl, et tant d'autres,
avaient fait briller la divine lumière du Feu Universel totalement libéré et
indiquèrent toujours le chemin du Feu Universel ou Christ, qui plaît à certains
et déplaît à d'autres. La religion est inhérente à la vie comme l’est l’humidité
à l’eau.
A toutes les époques, des êtres humains ont assimilé le principe du Feu
Universel. Pour cette raison, l’humanité a pu garder pour eux, une profonde
vénération. Le principe du Feu Universel ou principe christique est le même,
toujours et partout. Les humains qui l’incarnent sont des Bouddhas vivants.
Le Maître Jésus, dit Jésus le Christ, ressuscita les principes de la Grande
Religion Cosmique Universelle; sa Doctrine est l’Esotérisme Christique, le
Christianisme Primitif qui est pur Gnosticisme.

Divinité féminine
Dans les différentes traditions ésotériques, occultistes, ou religieuses, on
raconte que le Feu Universel naît d’une Vierge. Christ, Fu-Hi, entre autres,
naissent d’une Vierge. Lorsque le Feu Universel décide d’aider les humains
pour qu’ils retrouvent le chemin de la libération, il cherche une matrice ou un
ventre. Là, nous ne faisons pas référence à la matrice ou au ventre d’une
femme de chair et d’os.
Il cherche une mystérieuse matrice pour naître parmi les humains ; lorsqu’il
est né parmi les humains, il peut enseigner aux humains. Cette naissance est
intérieure ; elle se passe dans le cœur d’un humain qui s’est préparé. La
matrice est celle d’une Mère.
Les divinités féminines de tous les panthéons sont des représentations de
cette Mère mystérieuse capable de mettre au monde le Feu Rédempteur.
Cette Mère mystérieuse est un principe puissant, un dérivé de notre Dieu
Particulier. Cette Mère, nous pouvons et devons la chercher en nous-mêmes.
Elle est la Mère du Feu Rédempteur, du Feu Universel. Sans elle, sans son
pouvoir, la naissance magique du Feu, naissance absolument interne, ne
pourrait avoir lieu.
La Mère du Feu est la Mer Primordiale, l’Océan Primordial de la Genèse, elle
est l’Eau qui est à l’origine de toute genèse, elle est l’Eau qui porte le Feu
dans son ventre; lorsqu’elle est fécondée, elle va porter le Feu en gestation
jusqu’au moment de sa naissance. Pour que le Feu naisse en nous, il va falloir
que nous étudions de très près notre comportement de tous les jours et la
question de l’énergie sexuelle ; en effet, cette naissance miraculeuse a une
intime relation avec notre manière de nous comporter dans la vie quotidienne,
avec l’importance que nous donnons à l’énergie en général et l’énergie
sexuelle en particulier.
La Mère du Feu Spirituel ou la Mère du Christ ou la Mère Kundalini s’éveille
en nous pour notre bien si nous apprenons à respecter la vie sous toutes ses
formes, si nous apprenons à transmuter l’énergie sexuelle, et si nous en
terminons avec les défauts psychologiques qui nous caractérisent et qui
gaspillent notre énergie sans compassion aucune. Maria ou Marie, Cybèle,
Venus, Maya, Isis, Shakti, Déméter, Stella Maris, Tonantzin, la chaste Diane,
Coatlicue, la Prakriti, la Vierge de la Mer, etc…divinités féminines appartenant
à différents panthéons, toutes représentent la Mère du Feu, ou la Mère du
Christ. Elle est dite Vierge, car le Feu ou le Christ naît seulement d’une eau
absolument limpide, cristalline et pure. Entre une mère et son enfant nouveau-
né, sonne le plus beau des poèmes ; ce poème s’appelle « Amour ».
De même, pour que naisse le Feu, pour que naisse le Christ, doit sonner le
plus beau des poèmes et ce poème s’appelle « Amour ». Pour que les Eaux
Primordiales ou Eaux Sexuelles soient fécondées, pour que la Mère Divine
soit fécondée, doit sonner aussi ce mystérieux poème appelé « Amour ».
L’Amour authentique qui naît entre l’humaine personne et sa divinité
particulière est un merveilleux poème. L’Amour cultivé par un homme et une
femme qui s’aiment est la plus belle des poésies. Le V.M. Samael Aun Weor
dit ceci, que la religion la plus accessible à l’être humain est l’Amour.
La Mère Divine particulière à chaque être humain, est un principe qui va bien
au-delà de tout ce que nous pouvons penser et imaginer. C’est à l’intérieur
de nous qu’il nous faut la chercher. Elle est dotée de pouvoirs extraordinaires.
Elle est dotée en particulier, du pouvoir d’éliminer les défauts ou Mois
Psychologiques.
Lorsque réellement, nous avons compris et senti que tel ou tel défaut ne peut
plus continuer à hanter notre monde intérieur, d’un cœur pur et décidé, nous
pouvons et devons élever des suppliques à notre Mère Divine pour qu’elle
élimine le défaut en question.
PRATIQUE
Continuer à pratiquer la clé de SOL. Cette clé permet de vivre consciemment,
à tout moment. On doit la pratiquer le plus souvent au cours de la journée.
Lorsque nous pensons à pratiquer la clé de SOL et que nous le faisons, nous
élevons notre état de Conscience à l'instant même ; nous nous retrouvons
dans l'état du rappel de soi.
Vivant ainsi avec vigilance et attention, il devient de plus en plus difficile aux
différents « Mois » de se manifester. Quand un « Moi » se manifeste, il se
renforce. Pour arriver à éliminer « un » Moi, nous devons commencer par ne
plus lui donner l'opportunité de se renforcer ; il se renforce quand on lui
donne à manger ; sa nourriture, c'est l'énergie qu'il vole quand nous nous
identifions avec une scène de la vie quotidienne. Si nous nous identifions à
un « Moi » de colère, en nous énervant à tout moment contre l'épouse, l'époux,
les enfants, les amis, les collègues de travail, etc., ce « Moi » de colère se
renforce terriblement, et il sera de plus en plus difficile à éliminer.
C'est la Mère Divine qui élimine les « Mois ». Cependant, que peut-Elle faire
pour éliminer l’élément de colère par exemple, si nous ne sommes pas du
tout décidés à abandonner l'habitude que nous avons de nous énerver à
chaque instant ? C'est pourquoi, il vaut la peine d'étudier la clé de SOL, de la
pratiquer assidûment, de l'exercer toujours, sans jamais se fatiguer. Elle est
le seul moyen que nous avons pour nous connaître nous-mêmes, pour
comprendre aussi à quel point il est nécessaire pour nous de changer
intérieurement.

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