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Université Abou Bekr Belkaid

Faculté de Technologie
Département d’Hydraulique

Master 1 en Hydraulique
Option : Hydro-informatique

Matière : Hydraulique appliquée

Chapitre 3 : Canalisations sous pression et à


écoulement gravitaire

Mr B.ROUISSAT
Contraintes liées au choix du type de conduite
1. Contraintes concernant la partie intérieure de la conduite
Physiques, chimiques et biologiques

A- Contraintes physiques
• Pressions relativement élevées , pour des canalisations standardisées.
• Comportement hydraulique

on entend par là la facilité d’écoulement de l’eau. Celle-ci peut être obtenue


par la nature même du produit constituant la structure du tuyau, ou par des
revêtements internes le plus souvent en mortier de ciment, voire en résine
époxy. On obtient ainsi des coefficients de rugosité faibles, ce qui entraîne
des pertes de charge minimisées et des dépenses énergétiques optimisées,
en pompage notamment. Avec certaines eaux, mal débarrassées des matières
en suspension ou de nature incrustante, cette rugosité peut faciliter avec le
temps des dépôts allant jusqu’à une obstruction quasi totale de la section du
tuyau.
Contraintes liées au choix du type de conduite

B- Contraintes chimiques

Les revêtements précédents, comme les natures inertes de certains tuyaux,


ont également pour but de limiter les phénomènes de corrosion induits par la
qualité de certaines eaux véhiculées (pH acide, sels ou sulfates corrosifs...).
Cette optimisation chimique évite certains dépôts sanitairement indésirables
ainsi que la formation de couche interne rugueuse . Les obstructions à base
de tartre (en général calcite ou aragonite) et celles à base de fer sont les plus
fréquentes et les plus spectaculaires.
Contraintes liées au choix du type de conduite

C- Contraintes biologiques

La nature de la couche interne ne doit pas faciliter les développements de micro-


organismes susceptibles d’être pathogènes, ni d’organismes supérieurs du type (vers),
Asellus aquaticus , larves de chironomes (moustiques...), etc. Précisons que, pour
autant, l’intérieur des conduites en service n’est pas un milieu stérile : il existe
notamment contre la paroi interne un « biofilm » qu’il convient de maîtriser.
Contraintes liées au choix du type de conduite
2. Contraintes concernant la partie extérieure de la conduite

• contraintes chimiques
La nature des terrains et en particulier leur humidité et leur agressivité, sont des
facteurs de corrosion.

• contraintes mécaniques
• La stabilité des terrains, les variations brusques de température, les
poinçonnements accidentels les vibrations, etc., sont des facteurs de casse.
• L’épaisseur des conduites en fonction du matériau constitutif répond également à
des contraintes mécaniques, en particulier de pression et de dépression éventuelles.

• contraintes électriques
Selon les types de conduites, cette contrainte concerne plus ou moins directement
l’extérieur du tuyau ; les courants dits « vagabonds » rencontrés dans les sols ont des
origines très diverses (ligne moyenne tension, voie de chemin de fer ,,,etc)
Contraintes liées au choix du type de conduite
2. Contraintes concernant la partie extérieure de la conduite
Contraintes électriques
Selon les types de conduites, cette contrainte concerne plus ou moins directement
l’extérieur du tuyau ; les courants dits « vagabonds » rencontrés dans les sols ont des
origines très diverses (ligne moyenne tension, voie de chemin de fer ,,,etc)

Station Résistivité Moyenne


1m 2m 3m
1 202,63 522,12 416,47 180,40
2 20,51 12,38 10,93 14,61
3 25,63 23,44 20,83 23,30
4 22,46 24,69 18,19 21,78
5 101,16 87,02 74,08 87,42
6 21,33 22,43 22,52 22,10
7 65,44 76,46 78,13 73,34
8 81,21 75,90 78,60 78,57

600

400

200

0
1 2 3 4 5 6 7 8
Type de conduite

1. Matériaux constitutifs, revêtements


Les tuyaux peuvent être constitués d’un matériau unique ou présenter une
structure composite :

• Matériau unique
il s’agit des fontes et en particulier de la fonte ductile, le polychlorure de
vinyle PVC), le polyéthylène (PE), l’acier et certains bétons non armés. Le
plomb est interdit.

• Matériau composite
Le principal est le béton à âme tôle de Bonna ; il faut également mentionner
le polyester renforcé verre (PRV). Les tuyaux en amiante-ciment sont à
présent interdits à la pose, et divers tuyaux en PVC renforcé fibre de verre
comme le VP ne sont plus produits.
Type de conduite
1. Canalisation en fonte
- Fonte grise
Depuis la fin du XIX e siècle, la fonte a été sans doute un des premiers matériaux de
canalisations et un des plus répandus dans le monde pour véhiculer l’eau de
distribution publique. Différents types de fonte grise se sont succédés avec des
conduites coulées ou centrifugées, dont beaucoup sont encore en service (leur
longévité peut dépasser 100 ans). Leur inconvénient principal réside dans leur fragilité
vis-à-vis des mouvements de terrain, des coups de bélier et des surcharges
occasionnées par les transports routiers dans les voies où elles sont posées. En effet,
dans la fonte « grise », le carbone se présentait sous forme de lamelles qui rendaient
le matériau cassant.

• La longueur utile des tuyaux est de 6 m. Tous les diamètres sont disponibles, de
0,060 m jusqu'à 1,250 m. La pression de service varie de 40 à 60 bars. Ces tuyaux
ont une rugosité (ks) de 0,1 mm.
Type de conduite
- Fonte ductile
La fonte ductile à graphite sphéroïdal constitue le matériau moderne actuel ; elle élimine
totalement les défauts de la fonte grise. Les particules de graphite y apparaissent comme de
petites sphères qui éliminent tout risque de propagation des ruptures.

Le matériau n’est plus fragile, mais « ductile » et résistant. La cristallisation du graphite sous
forme de sphères est due à l’introduction de magnésium dans une fonte de base de haute
qualité.
La norme NF EN 545 définit différents types de pressions admissibles :
— PFA, pression de fonctionnement admissible : est la pression interne en régime permanent.
Cette pression varie en fonction du diamètre de la conduite et des pièces de raccordement
utilisées, de 16 à 64 bar.
— PMA, pression maximale admissible : , est la pression supportable de façon sûre en service, y
compris le coup de bélier (= 1,2 PFA).
— PEA, pression d’épreuve admissible : est la pression hydrostatique maximale supportable par
un composant nouvellement mis en oeuvre pendant un temps relativement court :
• PEA = PMA + 5 bar en général
Type de conduite
2. Canalisation en Acier
• Les tubes en acier sont fabriqués à partir de bobines laminées à chaud ; la bobine
est cintrée à froid et soudée bord à bord en continu. Les soudures sont en principe
longitudinales jusqu’au diamètre 400 mm, et hélicoïdales au-delà. Les tubes sont
fournis en longueurs de 6 à 16 m. Les diamètres disponibles sont de 0,150 m à
2,00 m avec des épaisseurs de 3 à 9 mm. La pression de service varie de 40 à 60
bars.
La résistance à la pression interne est fonction de l’épaisseur du tuyau et des
caractéristiques de la nuance d’acier employée, selon la formule:

20.K .e.M
P
( D  e)
• P (en bar) pression interne,
• k = en général à 0,9
• M (en N/mm2) limite d’élasticité de l’acier : 235 à 482 N/mm2 en général,
• D (en mm) diamètre extérieur,
• e (en mm) épaisseur de la paroi.
Type de conduite
2. Canalisation en Acier
L’acier se prête à la fabrication de conduites de très grand diamètre (2 000 mm et plus). Il
résiste bien aux efforts de flexion. Les tuyaux en acier reçoivent également un revêtement
intérieur en mortier de ciment centrifugé, conforme pour l’eau potable. Les effets sont les
mêmes que ceux évoqués pour la fonte. Dans certains cas particuliers, on peut remplacer
ce revêtement par des mortiers synthétiques, en résines époxy... à condition que les
matériaux soient de qualité alimentaire.

Extérieurement, les meilleurs tubes actuels reçoivent un revêtement tricouche


— une couche de résine époxy,
— un adhésif polymère appliqué,
— une troisième couche en polyéthylène
Certains terrains imposent des revêtements particuliers en polypropylène, résine époxy ou
bitumineux. Par ailleurs, certaines contraintes de pose ou de terrain conduisent à utiliser
des tuyaux avec un revêtement externe de mortier de ciment armé de fibres plastiques, dit
revêtement antiroche.
Revêtements des canalisations

Le revêtement externe en
polyéthylène doit être conforme aux
normes

Les tubes en acier


doivent être protégés
extérieurement par un revêtement
Type de conduite
3. Canalisation en béton
a- Béton armé
Les tuyaux en béton armé centrifugé ou vibrés ne sont guère plus utilisés pour les réseaux
d’eau potable. On en rencontre encore en service dans le cas de pressions assez faibles.
Les longueurs de tuyaux varient de 4 à 6 m. Les diamètres disponibles sont de 0,300 m à
1,00 m. La pression de service varie de 1,5 à 2 bars.
b- Béton à âme tôle
Le tuyau à âme en tôle d’acier et double revêtement intérieur et extérieur en béton armé
est de plus en plus utilisé notamment dans les gros diamètres en raison de son prix relatif,
de sa passivité, de sa faible corrosivité, de son autoportance, et de sa longévité. Dans les
conditions extrêmes d’agressivité et/ou de corrosivité de l’eau ou du terrain, des ciments
spéciaux peuvent être utilisés et on peut avoir recours à des revêtements internes et/ou
externes spéciaux comme pour les autres matériaux de canalisations. On peut même
envisager une
• protection cathodique sur l’âme en tôle.
Type de conduite
Lors de la fabrication d’un tuyau à âme en tôle, on distingue deux
étapes:
• Fabrication de l’âme en tôle et de l’armature :
l’âme en tôle est fabriquée à partir de tôles d’acier cintrées et soudées
longitudinalement ou hélicoïdalement. Elle se termine par des plats d’abouts
permettant l’assemblage des tuyaux entre eux par joints soudés ou joints à
garniture en élastomère. L’armature est fabriquée par enroulement hélicoïdal
d’un fil d’acier à un pas constant.
• Mise en œuvre du béton :
elle se fait suivant deux procédés :
— par centrifugation pour le revêtement intérieur et par projection du
revêtement extérieur, procédé donnant des qualités exceptionnelles de finition ;
— par moulage et vibration des bétons intérieurs et extérieurs en une seule
opération, technique plus rapide et donc moins coûteuse.
Les diamètres varient de 250 à 4 000 mm. Jusqu’au diamètre 1 250 mm, la
longueur des tuyaux est le plus souvent de 6 m. Elle est de 5 m jusqu’au
diamètre 1 800 mm et diminue en fonction du diamètre jusqu’à 2 m pour le
4 000 mm.
3. Canalisations en béton
c. TUYAUX EN BÉTON ARMÉ PRÉCONTRAINT (CAP)
Ces tuyaux sont destinés à l’adduction d’eau potable (AEP). Leur emboîtement mâle et femelle avec joint
d’étanchéité est conçu pour des pressions de 02 à 20 bars.

Le tuyau est constitué :


- d’un fût primaire en béton centrifugé dont la précontrainte longitudinale est réalisée à l’aide de génératrices
d’acier dur cranté de haute résistance RC 155-160 Kgf/mm2
- d’un frettage mécanique par fil d’acier dur de haute résistance qui réalise une précontrainte radiale au béton.
- d’un enrobage des aciers par un revêtement de béton vibré à haute fréquence qui adhère au primaire et forme
un ensemble homogène précontraint.

d. TUYAUX EN BÉTON ARMÉ ORDINAIRE (CAO)


Destinées à l’assainissement, les conduites en béton armé précontraint longitudinal (CAP) se terminent d’un côté
par une tulipe (about femelle) et de l’autre par un talon (about mâle). Ils sont fabriqués selon trois classes 60A,
90A et 135A de façon à s’adapter aux conditions variées des surcharges. Leur ferraillage se fait par cage
d’armature, en acier doux de section 6 ÷ 8 mm selon les diamètres.
Sur demande ils peuvent être fabriqués pour des conditions de pression allant jusqu’à 20 bars. L’étanchéité est
assurée par simple emboîtement des abouts des tuyaux, et ce grâce aux joints toriques. La parfaite étanchéité
résulte de l’ajustage des différents éléments et de la nature du caoutchouc.
4. Canalisation en béton revêtus

•Stockage en milieu sec et aéré minimum 7 jours avant la résine époxy

•Absorption d’eau ≤ 4 %

•Minimum 2 couches d’époxy d’une concentration égale ou supérieure:


•soit à 100 g/m² pour une pente de ± 0,2 %
•soit à 200 g/m² pour une pente ≥ 5 %

•Gamme de pH 1 à 13
•Test d’adhérence béton/revêtement époxy
4. Canalisation en béton revêtus

Assises de pose
• Répartition du poids d’appui

– lit de pose circulaire en béton non armé


– lit de pose trapézoïdal en béton armé
5. Canalisation en béton à section elliptique

• Elément autostable

• Pose verticale ou horizontale à définir

• Joint incorporé

Béton comprimé
Béton armé
Fretté tôle incorporée FTI
6. Canaux en béton

CANAUX EN BÉTON ARMÉ PRÉCONTRAINT

Ces canaux sont utilisés pour l’irrigation dans l’agriculture ; ils sont de type
parabolique et semi-circulaire à emboîtement mâle et femelle.
Canalisations en béton
Charge de rupture par mètre de tuyau
1. Béton non armé

Diamètre(mm) R (daN) R (daN) R (daN)


Série 60 B Série 90 B Série 135 B
200 2 000 2 500 3 500
250 2 100 2 600 3 800
300 2 400 2 700 4 100
400 2 800 3 600 5 400
500 3 500 4 500 3 750
600 4 100 5 400 8 100
800 5 000 7 200 10 800

2. Béton armé

Diamètre(mm) R (daN) R (daN)


Série 60 B Série 90 B
60, 90 et 135
500 4 500 6 750
800 7 200 10 800 Charge minimale à l’écrasement
1 000 9 000 13 500 rapportée à la surface diamétrale
Intérieure de 60, 90 ou 135 KN/m2
1 500 13 500 20 250
2 000 18 000 27 000
3 000 27 000 40 500
3 500 31 500 47 250
Manutention
6. Tuyaux en PE ou PVC
Les résistances minimales et les contraintes admissibles des tubes en
polyéthylène sont fixées en fonction du type de résine utilisée pour leur
fabrication.

Les pressions nominales et les séries de tubes sont définies pour une
température de l’eau inferieure ou égale a 20°C.
Pour des températures supérieures a 20°C et jusqu’a 40°C on devra appliquer
à la pression nominale un coefficient de réduction appelé coefficient de
détimbrage. La pression maximale de service (PMS) sera donc égale à :
PMS = ft x PN ou ft représente le coefficient de détimbrage
SDR (Standard Dimension Ratio)
Influence de la température

La grande souplesse du tube en polyéthylène lui permet de bien résister


au gel. Le polyéthylène se prête à la déformation due au gel puis reprend
sa forme initiale au dégel.

Le tube polyéthylène peut être posé à une température ambiante pouvant


aller jusqu'à 50°C.
Résistance aux coups de bélier
Pression de coverture du sol
6. Tuyaux en PE ou PVC

TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE
Il existe deux ( 02 ) grands types d’assemblage :
- les assemblages par soudure qui se subdivisent en assemblage par
Electro soudage et assemblage par soudage bout a bout
-les assemblages mécaniques.

1. Electro soudage

Cette technique consiste a raccorder les tubes au moyen de raccords


Electro soudables.
Ces raccords sont munis de résistances électriques permettant la fusion des
surfaces des pièces à assembler
TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE

1. Electro soudage
Un raccord en polyéthylène est dit électrosoudable qu'il contient une résistance
électrique, introduite lors du processus d'injection. Cette résistance est assortie
de deux connecteurs électriques apparents sur la face extérieure du raccord. Ils
permettent la liaison avec la machine de soudage.

Une fois reliée à une source d'énergie, cette résistance libère une chaleur
suffisamment optimisée pour provoquer la fusion en surface des matières
polyéthylène, celle du raccord et des deux tubes à assembler.
6. Tuyaux en PE ou PVC
TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE
2. Soudage bout à bout

Le soudage bout a bout par élément chauffant est utilisé pour assembler des
tubes et raccords en polyéthylène d’épaisseur identique. Il est applicable aux
canalisations de diamètre supérieur ou égal à 90 mm.
Ce procédé consiste a chauffer les extrémités des tubes et/ou raccords a
l’aide d’un outil chauffant pour les porter à la température requise pour le soudage.
Des que cette température est atteinte, l’outil se retire et les extrémités plastiques
sont mises en contact avec pression pendant tout le cycle de refroidissement. La
soudure ainsi réalisée doit reconstituer parfaitement la continuité de la canalisation et
garantir une résistance mécanique au moins égale à celle du tube utilisé.
TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE

2. Soudage bout à bout

1. Préchauffage – Egalisation

2. Chauffage 200°

3. Retrait de la plaque chauffante

4. Assemblage hautes pressions

5. Refroidissement
6. Tuyaux en PE ou PVC

TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE

3. Assemblages mécaniques

Ces assemblages sont réalises avec des raccords mécaniques à base de


résine plastique ( polypropylène, PVC, polyamide). Ces raccords peuvent
servir a raccorder des tubes en polyéthylène entre eux ou avec d’autres tubes
et accessoires métalliques ou plastiques.
6. Tuyaux en PE ou PVC
La largeur du fond de la tranchée doit être au moins égale au diamètre extérieur du tuyau augmenté
de sur largeurs de 30 cm de part et d’autre du tuyau pour les diamètres nominaux inferieurs ou
égaux à 600 mm ( ces sur largeurs sont portées a 40 cm pour les tubes de diamètre nominal
supérieur a 600 mm ).

En cas de venue d’eau, la tranchée devra être maintenue à sec pendant toute l’opération de pose
du tuyau en utilisant une technique appropriée d’epuisement des eaux.

Les tuyaux seront placés en fond de fouille et reposeront sur un lit de pose constitué de sable
propre dont l’épaisseur sera de 10 cm au minimum.
L’exécution du remblaiement de la tranchée devra comporter les deux phases suivantes :
- l’enrobage ;
-le remblayage supérieur.
-Les matériaux doivent être mis en place par couches successives de 7,5 cm et compactés jusqu’à
une hauteur dépassant la génératrice supérieure du tube de 15 cm.
7. Canalisations PVC type assainissement
Caractéristiques
7. Canalisations PVC type assainissement
Conditions de pose

Les tubes doivent être


posés à partir de l’aval. Les
emboitements dirigés vers
l’amont (sens écoulement)
7. Canalisations PVC type assainissement
Pente de pose - Emboitement

Les joints d’étanchéité sont placés


dans l’emboiture femelle du tube.
L’introduction du bout mâle du
tube va compresser le joint pour
assurer l’étanchéité de la
canalisation.

Il faut tracer un repère pour vérifier


la profondeur d’emboitement
7. Canalisations PVC type assainissement
Essais d’étanchéité

Les essais d’étanchéité doivent être réalisés entre deux regards.

-Caler la conduite par des cavaliers en remblais,


-Joint apparents pendant la durée des essais (30 mn)
-Charge d’eau ne dépassant pas 04 m au dessus de l’axe du tuyau
8. Canalisations PEHD pression

Avantages

-Résistance à la corrosion,
-Résistance aux conditions climatiques,
-Souplesses d’utilisation,
-Facilité de transport et de stockage,
-Possibilité de raccordement (soudure bout à bout, Electro-fusion)
-Rapport qualité – prix,
-Durée de vie > 50 ans
Domaines application
- Adduction d’eau potable,
-Refoulement des eaux usées,
-Réseaux d’irrigation,
-Réseaux sous pressions,
-Transport de produits chimiques
Pressions nominales

Diamètres (mm) PN (Bars) Longueurs (m)


20 - 800 25 jusqu’à DN 400 6 ou 12
9. Canalisations PEHD ondulé renforcé (P E O R)
9. Canalisations PEHD ondulé renforcé (P E O R)
400 – 2 500 mm (assainissement)

-Assainissement à grandes profondeurs jusqu’à 9 m


-Pression jusqu’à 04 bars
-En utilisant le tube PE ondulé renforcé, économie jusqu’à 65% du poids
comparé à des tubes à parois lisses avec la même capacité statique
-Durée de vie > 100 ans
-Poids : 1/10 du poids du tube équivalent en béton
-Avantages de manutention
-Longueurs importantes (coût de livraison faibles)
-Réduction des dépôts solides à l’intérieur
-Faibles pertes de charge, moins d’énergie de pompage et des coûts d’exploitation
réduits,
-Souplesses, flexibilité (déformations, zones sismiques)
-Coût de pose représentant uniquement 10% du coût d’achat du tube
-Cadence des travaux (25 tubes / jour)
9. Canalisations PEHD ondulé renforcé (P E O R)
10. Canalisations PRV: Polyester Renforcée de Fibre de Verre

Les principales matières premières utilisées pour la fabrication des canalisations en


PRV sont la résine polyester, la fibre de verre renforcée, et le sable de
silice. La longueur standards des canalisations en PRV d’Amitech est de 12 mètres,
cependant, il est possible de produire des longueurs allant de 0,3 mètre jusqu’à 15
mètres ou selon les exigences du client. Les canalisations et accessoires en PRV
d’AMITECH ALGERIE Spa sont produits avec un diamètre nominal (DN) compris
entre 300 et 3000mm, pour une pression nominale (PN) de 1 Bar à 32 Bars et pour
une classe de rigidité (SN) de SN 2500 N/m2, SN 5000 N/m2 et SN 10000 N/m2.
10. Canalisations PRV: Polyester Renforcée de Fibre de Verre

Le PRV AMITECH est largement utilisés pour les applications suivantes:


Transfert et distribution d’eau potable avec ou sans pression
Transfert d’eau brute avec ou sans pression
Assainissement gravitaire ou sous pression
Irrigation : transfert et périmètre.
Prise d’eau de mer et décharge, circuit interne de station de dessalement
Circuit de circulation, refroidissement et soufflerie pour station
hydroélectrique.
Applications industriels
10. Canalisations PRV: Polyester Renforcée de Fibre de Verre
Longévité. Le PRV d’AMITECH est conçu et fabriqué pour un service minimum
de 50 ans.
- Le PRV AMITECH n’est pas affecté par la corrosion. Ne nécessite donc pas
d’enrobage, de protection cathodique et autre formes de protection
anticorrosion.
- Résistance Mécanique élevé mais garde des propriétés élastiques.
- Le PRV d’AMITECH est écologique et ne présente aucun danger pour les
consommateurs.
- Cout d’exploitation et de maintenance moindre.
- Conception non-standards facile afin de répondre aux caractéristiques
techniques requises pour différents projets.
- Le PRV est connu pour sa légèreté (1 / 4 du poids de l’acier et 1 / 10 du poids
du béton).
- Raccord REKA et joint en EPDM sont faciles à installer et totalement étanche.
-
Calculs Hydrauliques
Régimes d’écoulement
Ecoulement rampant

Re = 1,5
Ecoulement laminaire

Re = 26
Ecoulement laminaire
Transition laminaire-turbulent

Re = 200
Ecoulement turbulent

Re = 8000
Ecoulements en charge

CALCUL DES PERTES PAR FRICTION


Les pertes par friction peuvent résulter de différents éléments que l’on décompose en trois
catégories :

-les longueurs droites de canalisations,

-tous les éléments qui raccordent ces longueurs droites (coudes, tés, élargissements ou
rétrécissements de section droite, etc...) ou viennent perturber les écoulements (robinets,
débitmètres, thermomètres, etc...) qu'on appelle des accidents de parcours ou des
singularités,

-les équipements spécifiques ou appareils de génie des procédés (réacteurs, filtres,


colonnes, etc...).
Ecoulements en charge
NOTION DE RUGOSITE
Les tuyaux réels ne sont pas lisses: impact de la rugosité

• Rugosité absolue: dimension des aspérités k à l’intérieur de la conduite

• Rugosité relative : rapport entre la rugosité absolue sur une dimension


caractéristique (diamètres du tuyau) ε = k/D

• La rugosité relative est u nombre adimensionnel


Ecoulements en charge
Pertes de charge linéaire
v
pe D ps

L
Ps- Pe = -ρ.g.hv

Elle ramène le calcul de hv (hauteur) à celui de f (sans dimension)


f coefficient de perte de charge = f (Re, k/D), k rugosité

en laminaire (Re < 2 300)

précis, en turbulent
approximatif, en turbulent k = rugosité (en m)
Ecoulements en charge

Expressions de f en fonction de la rugosité des conduites

Type rugosité Expression du coefficient de frottement f

Conduites lisses 1
 2 . Log Re . f  0 .8
Karman-Prandtl f
Conduites rugueuses
1 D
Karman-Prandtl  2 . Log  1 . 74
f 2 .

Conduites lisses Re < 105


0 . 3164
Blasius f 
Re 0 . 25

Conduites lisses 105 < Re 0 . 221


f   0 . 0032
Nikuradse Re 0 . 237
Expression généralisée 1  2 , 51
  2 . Log ( 
Colebrook et White f 3 ,7 .D Re . f
Ecoulements en charge
Diagramme de Moody
Donne f ( Re , ε/D) Turbulent

Laminaire

f presque
f indépendant de Re
pour Re élevé
Transition
laminaire/turbulent
pour Re = 2300

Re
Ecoulements en charge

Pertes de charge singulières


Lié à un « accident » sur a tuyauterie
(rétrécissement, coude, robinet ...)

Analyse dimensionnelle :

Elle ramène le calcul de hv (hauteur) à celui de ev (sans dimension)


ev dépend :
- de Re (peu en turbulent)
- de la géométrie de la singularité
Ecoulements en charge

Quelques accessoires

Contrôle de circulation

Vannes, robinets, clapets Filtre à tamis

Débitmètres

Raccords: coudes, Crépine à clapet


Tees, unions, etc.
Buse Régulateur de pression
Ecoulements en charge

Les coudes

Coude 90°
Coude 90° à rayon long

Coude 45° Coude 180°


Ecoulements en charge

Les «T»
Branch Flow

Line Flow
Ecoulements en charge

Pertes de charge singulières

Référence
vitesse amont

Référence
vitesse aval
Ecoulements en charge

Tuyaux neuf et vieux

• Habituellement:
– Calculs pour tuyaux neufs
– Avec le temps, colmatage
• On doit donc envisager:
– Perte de charge
Valeurs de rugosité des conduites

Types conduites Valeurs rugosités


Fonte ductile 0,1 - 0,5

Acier 0,05 – 0,5

Amiante ciment 0,05 – 0,1

Béton 0,1 – 0,25

PVC 0,007 – 0,015

acier: 0,045 fonte 0,26 fer galvanisé 0,15 béton


0,3 à 3 verre plastique cuivre inox: 0,0015
Diamètre économique

1.PERTES DE CHARGE DANS LES CONDUITES


J = λ .V² / 2.g.D
Avec :
• λ : Coefficient de pertes de charge linéaire,
• D : Diamètre intérieur de la conduite en [m],
• g : Accélération da la pesanteur g=9,81 m/s² ,
• V : Vitesse moyenne du liquide dans la conduite en [m/s].

2. CALCUL DU DIAMETRE
D = K . ( Q )1/2
• D : Diamètre de la conduite (m),
• K : coefficient (k=1, K = 1,5),
• Q : Débit en (m3/s).
Diamètre économique
3. CALCUL DA LA PUISSANCE DES STATIONS DE POMPAGE
P =1/ηG ( ρ.g.Q.H )
• P : Puissance absorbée (Watt) ;
• H : Hauteur manométrique total (m) égale à la hauteur géométrique,
( Hg ) augmentée des pertes de charge totales ( J ),
• Q : Débit de dimensionnement ,
• ηG : Rendement global moyen des Groupes Electo-Pompes
• ρ : Masse volumique de l’eau 1 000 ( kg/m3 ),
• g : Accélération de la pesanteur ( 9,81 m/s² ).

4. CALCUL DE L’ENERGIE CONSOMMEE PAR LE GEP


E = P . T . 365
• E : Energie consommée en (KWH),
• P : Puissance absorbée par le GEP en (KW),
• T : Temps de pompage
Diamètre économique
5. CALCUL DU PRIX DE L’ENERGIE
Pr = C . E

• Pr : Prix de l’énergie totale en (D.A),


• C : Prix du KWh de l’énergie en (D.A),
• E : L’énergie consommée en KWh.
Diamètre économique

Diamètres Frais d’amortissement Frais d’exploitation TOTAL


(mm) (106 DA) (106 DA) (106 DA)

1.200 124,02 198,41 322,43

1.300 134,62 175,2 309,82

1.400 145,22 160,96 306,18


1.500 155,82 152,07 307,89
Ecoulements à surface libre
1. Courbe de débit
Hs = h + (V2/2g) Energie spécifique, pente du canal trop faible et repère coïncidant
avec le fond.
Q  S . 2.g.( H s  h)
La courbe admet un minimum Qmax pour :

dS
2 g ( H s  h)( )  S .g
dQ dh
 1
dh 2 g ( H s  h) 2

Avec :
(dS/dh) = B et Dh = S/B
Ecoulements à surface libre
1. Courbe de débit (suite)

dQ g .B ( 2( H s  h )  Dh )
 1
dh 2 g ( H s  h) 2
Ecoulements à surface libre
2. Courbe d’énergie spécifique
Hs = h + (V2/2g) = h+(Q2/2gS2)
La courbe admet un minimum pour :

dH s Q2 dS
  3
. 1
dh g .S dh
Q 2 .B
3
1
gS

S Q
S 
B g

3. Profondeur critique
On trace la courbe S(S/B)1/2 = f(h). Le point de cette courbe ayant
pour abscisse Q/g1/2 a pour ordonnée la profondeur critique hcr
Ecoulements à surface libre

Profondeur critique
S Q
S 
B g
Ecoulements à surface libre
Profondeur critique
S Q
S 
B g

2 Canal rectangulaire
q
Hc  3 q débit spécifique et B largeur de fond du
g canal q = Q/B

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