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SYKEN

SEMINAIRE
CALCUL DES COÛTS

Animé par M. Mohammed RAMDANE


MBA

DECEMBRE 2014

1
1. Définition et objectifs de la comptabilité analytique

La comptabilité analytique d’exploitation est un mode de traitement des données


dont les objectifs essentiels sont les suivants :

d’une part :
o Connaitre les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise
o Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan
o Expliquer les résultats en calculant les coûts des produits (biens et services) pour
les comparer aux prix de ventes correspondant.

d’autre part
• établir les prévisions de charges et de produits d’exploitation (coûts préétablis &
budgets prévisionnels)
• constater la réalisation et expliquer les écarts (contrôle des coûts et budgets).
• En général, elle doit fournir tous les éléments de nature à éclairer les prises de
décision.

2. Les différents coûts

2.1- Notion de prix et de coûts :

• Le terme de prix est utilisé pour les transactions de l’entreprise avec l’extérieur :
on parle ainsi de prix d’achat de marchandises ou des matières, de prix de vente
de produits finis de services rendus.
• Un coût est une somme de charges : il est donc propre à l’entreprise et peut être
calculé en fonction des différents regroupements :
o Par fonction économique : coût de production, de la distribution,
o Par centre de responsabilité : coût de services après vente.

2.2- Le contenu des coûts

• Pour une période déterminée, la comptabilité analytique permet de calculer des


coûts, soit en y incorporant toutes les charges de la comptabilité générale, avec
ou sans ajustement ou ajout, soit en y incorporant qu’une partie seulement des
charges.

Il faut distinguer :

• Le coût complet : dans lesquels toutes les charges de la comptabilité générale


sont incorporées.
• Le coût partiel :
• Le coût variable : comprend les charges qui varient avec l’activité

2
• Le coût direct : comprend, outre les charges variables, celles des charges de
structure qui sont incorporables sans calculs intermédiaires, c’est-à-dire celles
qui concernent directement le coût recherché.
1° PARTIE
LES COÛTS COMPLETS
1. Le cumul des coûts

• Le cycle d’exploitation d’une entreprise fait apparaitre différentes phases


auxquelles correspondent des coûts successifs et la chronologie du calcul en
tient compte. 03 phases principales peuvent être distinguées et le passage de
l’une à l’autre se fait en cumulant les coûts.

A- Approvisionnement : les coûts d’achats.


Ils concernent les matières 1°, matières consommables, pièces détachées. Ils sont
constitués par le prix d’achat proprement dit, auquel il convient de rajouter les charges
d’approvisionnement.

B- Fabrication :
• pour chaque produit semi, le calcul du coût de production comprend le coût d’achat
des matières premières utilisées et les charges occasionnées par leur transformation.

C- Distribution :
• pour chaque produit, le calcul du coût de revient prend en compte le coût de
production des produits vendus et les charges de distribution occasionnées par leur
commercialisation. Le rapprochement avec le chiffre d’affaires permet de déterminer
le résultat analytique de chacun des produits.

1. LE COUT D’ACHAT

Le coût d’achat :
o Pour fabriquer un produit P, une entreprise a acheté en janvier :

Le centre approvisionnements est chargé de stocker la matière 1°.

3
Il dépense pour chaque kg de matières 1° achetées 1,10 DA.

Quel est le coût d’achat ?


 
Seuls les frais directs sont les achats. Les charges indirectes ne concernent que le
centre approvisionnements (frais supplémentaires pour faire entrer en magasin les
achats).

1. 2 DA = 6.000 / 3.000

2. EVALUATION DES STOCKS

La matière M a été achetée 02 fois seulement.


Dates : Q PU
12/01/N 47.000 9.00
26/01/N 50.000 10.04

• Au 01/01/N le stock initial est de 8.000 kg d’une valeur de 75.800 DA. L’atelier
de fabrication « A » a consommé :

04/01/N : 7.500 kg
17/01/N : 23.250 kg
20/01/N : 23.250 kg

• A fin janvier on constate un stock de 5.900 kg.

 Inventaire permanent :

4
La tenue de l’inventaire permanent
Pour chaque matière ou produit stockée, il faut tenir une fiche sur laquelle sont
renseignées au fur et à mesure les entrées et les sorties.
Cela permet de connaitre le niveau des existants et de vérifier qu’il est suffisant pour
éviter des ruptures de stock. Le problème principal pour la comptabilité analytique est
celui de la valorisation des stocks.

On va évaluer le coût des sorties et la valeur du stock final de M en utilisant pour


l’inventaire permanent 03 méthodes :

Ce stock final est théorique : il faut le comparer avec le stock réel à l’inventaire.
1. Entrée 1 + entrée 2 = 423.000 + 50.200 = 473.200 DA = coût d’achat
2. On prend le total (montant) de la colonne « entrée » qu’on divise par le total
(quantité) de la colonne « entrée » pour déterminer le CUMP.
3. Une fois le CUMP déterminé, on multiplie chaque quantité de colonnes «sorties»
et «stocks» par ce même coût.

Commentaire :
• Le stock réel (SR) est de 5.900 kg alors que le stock théorique (ST) est de

5
6.000 kg ð ST > SR. Il y a une différence de 100 kg évaluée à 9.15 DA le kg.
Dans notre cas, il manque 100 kg car
• ST > SR dus à des vols, dégradations …
• Si SR > ST, il y a surplus (matière retrouvée…).

• La 1°sortie est évaluée au coût unitaire du stock initial c’est le seul stock disponible.
• Au 12/01/N, on a une entrée : c’est la référence pour évaluer les sorties et le stock,
• Au 26/01/N nous avons une entrée : elle sert de nouvelle référence pour évaluer les
sorties et le stock,
• On remarque que les sorties sont sous évaluées et le stock final surévalué par rapport
au CUMP en fin de période.

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• Le stock initial est considéré le premier sorti. Il sert de référence de départ.
• Les stocks ne doivent plus être ajoutés. De plus, chaque coût unitaire de chacun
doit être écrit.
• Les sorties sont surévaluées par rapport au CUMP après chaque entrée et sous
évaluées par rapport au CUMP. Le stock est surévalué par apport au CUMP après
chaque entrée.

 Inventaire intermittent :

Pour le conditionnement des produits P, la société a utilisé 2.880 sacs. Les matières
consommables se sont élevées à 135.404 DA.

Les stocks initiaux étaient de :

• 2.000 kg à 11.200 DA pour la matière N


• 24.124 DA pour les matières consommables.

A la fin de janvier, on constate les stocks suivants :

• 8.100 kg de N
• 36.355 DA de matières consommables.

On va établir tous les stocks : on ne prendra que le CUMP.


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 Stock de M

élément Q PU MT élément Q PU MT
S initial 8.000 75.800 Sortie 54.000 9.15 494.000

entrées 52.000 473.200 S final 5.900 9.15 53.985

manquan 100 9.15 915


t
60.000 9.15 549.000 60.000 9.15 549.000

CUMP

Ecritures :

9431 matières et fournitures 75.800


9031 stocks de matières et fournitures 75.800

 stock de sacs
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Elément Q PU MT Elément Q PU MT
S initial 3.000 2 6.000 Sorties 2.880 2 5.760
Entrées S Final 100 2 200
20 2 40
3.000 2 6.000 3.000 2 6.000

3. COÛT DE PRODUCTION

• L’atelier A1 seul emploie de la MOD pour 102.300 DA.


• A A1 avant de commencer la production de P en vrac, il y avait des encours pour
1.478 DA.
• On sait que le sous produit passe dans l’atelier A2
• Dans les ventes, les ventes du sous produit entrent pour 75.078 DA ; le reste étant
constitué par la vente de 2.880 sacs de P.

a. Coût de production de SP

On devrait débuter avec le calcul du coût de production de P, mais on ne sait pas quels
sont les frais du sous produit dans l’atelier A1.

Tableau de calculs :

Eléments Q PU MT
Frais ateliers A1 2.000 8.45
Matières N 3.000 5.80 16.900
Frais atelier A2 17.400
Coût production de SP 75.078

• Pour le coût unitaire de sortie (8.45), voir le stock de matière N

• Pour le coût unitaire (538) voir tableau de répartition des charges (partie
concernant les coûts unitaires).

• Frais ateliers A1 = coût de production de SP – consommations matières – frais


atelier A2 = 75.078 – 17.400 – 16.900 = 40.778 DA

En général, le SP est vendu à son coût de production.

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b. Coût de production de P en vrac

Eléments Q PU MT
Encours initial 54.000 9.15 1.478
Matière M 30.000 8.45 494.100
Matière N 75.000 3.496 253.500
Main d’œuvre directe 102.300
Frais ateliers A1 262.200
Coût production de SP - 40.778
Coût production de P 75.000 = 3.000 14.304 le kg 75.078
en vrac sacs = 357.60 le sac
1. S’il existe un encours final, son montant sera déduit du coût de production, car il
est destiné à un cycle de production ultérieur
2. Les encours font l’objet d’une tenue de stock
3. Quand le coût de production est déterminé, les produits entrent en stock, sauf si
l’entrepris travaille sur commande.

Stock de P en vrac :

Elément Q PU MT Elément Q PU MT
S initial 6.200 80.240 Sortie 72.000 14.20 1.022.400 (1)
Entrée 75.000 1.072.800 S Final 9.200 14.20 130.640
81.200 14.2 1.153.040 81.200 14.20 1.153.400
1. 1.022.400 DA représentent l’assiette de frais due entre administration générale

ð coût de l’unité de ce centre = 40.896/1.022.400= 0.04 DA

o Attention : les sorties représentent les produits P en vrac à conditionner


o le conditionnement porte sur 2.800 sacs de 25 kg, soit : 2.880 x 25 = 72.000 kg

Coût de production de P conditionné

Eléments Q PU MT
Produit P 72.000 14.20 1.022.400
Sacs 2.880 2.00 5.760
Centre conditionnement 2.880 9.375 27.000
Coût production de P en vrac conditionné 72.000 14.655 1.072.800
Les produits P conditionnés sont livrés immédiatement, il n’y a pas de stockage.
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4. COÛT DE REVIENT

On a utilisé 2.800 sacs, soit 72.000 kg de P, à raison de 25 kg par sac.


Le coût unitaire du centre distribution est de 7.25 DA et celui du centre administration
est de 0.04 DA.

Quel est le coût de revient ?

Eléments Q PU MT
Coût production de P conditionné 72.000 7.25 1.055.160
Centre distribution 12.278 (1) 0.04 89.021.30
centre administration 1.022400 (2) 40.896
Coût de revient 1.185.077,30
(1) et (2) : on se réfère au tableau de répartition des charges indirectes

Ecritures de coût de revient des produits P vendus (conditionnés) :

Date
9372 coût de production de produits P vendus 1.185.077,30
9435 stocks de produits finis 1.055.160
921 centre distribution 262.000
921 centre administration générale 89.021,30
Détermination du coût de revient

2° PARTIE
LA CONCORDANCE DES RESULTATS
1. LE RESULTAT ANALYTIQUE

On sait que les ventes de P s’élèvent à : 1.227.880 DA. N’oublions pas que nous avons
des différences d’inventaire, des charges non incorporables et des produits financiers.
manquant = 955 DA (matières M et sacs)
• différences d’inventaire
surplus = 5.867 DA (mat. N et mat. Conso)

• charges non incorporables = 921 DA

• Produits financiers = 13.897

Déterminons :
• le résultat analytique
• le résultat
• et vérifions la concordance des résultats

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Tableau de calculs :

Eléments MT
Vente de P conditionné 1.227.880
- Coût de revient - 1.185.077,30
résultat analytique 42.802,70

2. LE RESULTAT COMPTABLE

CHARGES MT PRODUITS MT
Charges directes Ventes (P + SP) 1.302.958
Achats de mat. Consom. 142.613 Variation stock P en vrac (SF – SI) 50.400
Variation stocks (SI – SF) -12.231 Variation stock en cours (SF – SI) -1.478
Achats matières M 416.000 Produits financiers 13.897
Variation stocks (SI – SF) 21.815
Achats matières N 285.000
Variation stocks (SI – SF) -57.245
Achats sacs 6.000
Variation stocks (SI – SF) -200
MOD 102.300
Charges indirectes
Services 51.456,30
Pub 83.615
Déplacement & réceptions 58.439
Impôts & taxes 65.634
Charges personnel 109.349
Frais financiers 5.925
Dot amort. provisions 25.695
Charges non incorporables 921
Résultat comptable
(bénéfice) 60.690,70
Total 1.365.777 1.365.777

1. Dans les charges indirectes (voir tableau de répartition des charges par nature),
il y a 135.404 DA de matières consommables volontairement écartées, car ce
montant est déjà pris en compte dans les achats et la variation des stocks.
2. Achats de matières consommables - variation des stocks = 142.613 – 12.231 =
130.382 DA = coût d’achat des matières consommables.
3. Sortie des matières consommables - coût d’achat des matières consommables =
135.404 – 130.382 = 5.022 DA = surplus
4. En cas d’existence de charges supplétives, on les soustrait de la partie charges.
3. LA CONCORDANCE DES RESULTATS

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On retiendra que :

• Les stocks manquants sont des charges et les stocks excédents sont des produits.
• Les charges non incorporables sont prises en compte par la compta générale.
• Les produits financiers sont pris en compte par la comptabilité générale.
• Les charges supplétives ne sont pas prises en compte par la compta générale.
Pour annuler leur effet (n’oublions pas que l’analytique les a ajoutés dans ses
charges), elles sont analysées comme des charges.

Tableau de concordance :

Eléments qui viennent Diminuer le résultat Augmenter le résultat


Résultat analytique de P 955 42.802,70
Différence d’inventaire 921 5.867
• manquants 60.690,70 13.897
• surplus
Charges non incorporables
Produits financiers
Résultat analytique corrigé
TOTAL 62.566,70 62.566,70

3° PARTIE
LE SEUIL DE RENTABILITE
1. LE RESULTAT DIFFERENTIEL SCHEMATIQUE
Pour couvrir les charges du produit P en vrac, le CA doit être = 1.072.800 DA.
Les charges variables représentent 70 % du chiffre d’affaire.

Tableau différentiel

Seul de rentabilité (SR) 1.072.800 750.960 = 0,70 70 %


Charges variables (CV) - 750.960 1.072.800
Marge sur coût variable (MCV) 321.840 321.840 = 0,30 30 %
Charges fixes (CF) - 321.840 1.072.800
= T x MCV
Résultat (RT) 0

2. EXPRESSION MATHEMATIQUE

a. La marge sur coût variable

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On a :

MCV – CV = RT ó MCV – CF = 0 ó MCV = CF


De plus : (T x MCV) = MCV / CA ð MCV =( T x MCV) x CA
Si y = MCV, a = (T x MCV), x = CA
Alors : y = ax = 0,30

b. Le coût total

CT = CV + CF
Posons : y = CT ax = 0,70 x = CV; b = 321.840 = CF
Alors : y = ax + b = 0,7 x + 321.840

3. LE SEUIL DE RENTABILITE

• En gardant les charges de la production de P en vrac (1.072.800), l’etp constate


que les ventes de P rapportent un bénéfice de 46.524 DA.

• A l’aide du tableau différentiel, on détermine la marge sur coût variable et


calculer le seuil de rentabilité en appliquant 02 formules :

 SR = CF x CA = 321.480 x 1.227.880 = 1.072.800 DA


MCV 368.364

 SR = CF = 321.840 = 1.072.800 DA
(T x MCV) 0,30

MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION

a. changement de structure

L’etp envisage un investissement supplémentaire de 164.160 DA et veut


connaitre le nouveau seuil de rentabilité.

SR = CF = 321.840 + 164.160 = 1.620.000 DA


(T x MCV) 0,30

b. changement de structure

Vers le milieu de l’année N, quand l’etp atteint le CA de 536.400 DA, son taux
de marge sur coût variable a diminué de ¼. Elle désire connaitre son nouveau seuil de
rentabilité
MCV pour un seuil de rentabilité de 1.072.800 DA
MCV = y = ax = 0,30 x 1.072.800 = 321.840 = CF
Nouveau taux de MCV
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(T x MCV) = (T x MCV) – ¼ (T x MCV) = 0,30 – (1/4 x 0,30) =0,225
MCV pour le CA atteint (536.400 DA)
MCV = y = ax = 0,30 x 536.400 = 160.920

Nouveau seuil de rentabilité


Changement de repère : y – 160.920 = 0,225 (x – 536.400)
Y = (0,225 x) – 120.690 + 160.920 = (0,225 x) + 40.230
Donc x = (y – 40.230) / 0,225

Quand le seuil de rentabilité est atteint : MCV = CF = 321.840 DA = y

Donc : x = 321.84 – 40.230 = 1.251.600 DA


0,225
ðx = 1.251.600 / 14,90 = 84.000 kg

4. LE POINT MORT

L’etp désire connaitre le temps qu’il lui faut pour obtenir ce seuil de rentabilité et la
date à laquelle elle va l’atteindre. Elle est fermée en Août.

a. Temps nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité

Point mort = PM = SR x 12. L’etp est fermée en Août.


CA
PM = SR x 11 = 1.072.800 x 11 = 9.61 mois (9 mois et 18 jours).

b. Temps nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité

L’activité démarre le 1° janvier. Il suffit de compter 9 mois et 18 j à compter du 01


janvier: le seuil de rentabilité sera atteint le 18 octobre (août est exclu)

4° PARTIE LE COUT MARGINAL


1. DETERMINATION DU COUT MARGINAL ET DU COUT MOYEN

L’etp vend le produit P conditionné à un prix moyen de 426 DA le sac.


• Le coût variable unitaire représente 55 %
• Les charges fixes annuelles sont de 3.862.0800 DA
• La production annuelle est de 34.560 sacs.
• L’etp reçoit une commande de 440 sacs supplémentaires.
• La société adopte un rythme de 35.000 sacs par an sans modifier sa structure.
• La commande est à livrer au prix de 340 DA le sac.
L’etp veut savoir si cela vaut la peine d’accepter la commande.
a. Détermination du coût marginal (CM)

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CT = CV + CF

CV unitaire = 426 x 0,55 = 234,30 DA ð


CV = 34.560 x 234,30 = 8.097.408 DA

CT1 = 34.560 x 234,3 + 3.862.080 = 11.959.488 DA


CT2 = 35.000 x 234,3 + 3.862.080 = 12.062.580 DA

CM = variation du coût total = 12.062.580 – 11.959.488 = 234,30 DA


variation de la quantité 35.000 – 34.560

• L’etp peut accepter la commande car le coût marginal est inférieur au prix de vente.
• Quand le coût marginal atteint le prix de vente, l’etp doit arrêter de produire, car elle
ne peut améliorer son profit.

1. CM global : 234,30 x 440 = 103.092 DA


2. Recette marginale globale : (RM) = 450 x 440 = 198.000 DA

1. Profit marginal global (PMG) = MR. – CM = 198.000 – 103.092 = 94.908 DA


2. Le coût marginal est basé sur l’unité supplémentaire

1. Détermination du coût moyen

 Coût moyen pour 34.560 sacs

CM 1 = CV + CF = CV unitaire x production + CF
production production

CM 1 = (234,30 x 34.560) + 3.862.080 = 346,05 DA


34.560
 Coût moyen pour 35.000 sacs

CM 1 = CV + CF = CV unitaire x production + CF
production production

CM 1 = (234,30 x 35.000) + 3.862.080 = 344,65 DA


35.000

2. DETERMINATION DE L’OPTIMUM ECONOMIQUE EN FONCTION


D’UNE SERIE DE DONNEES

L’etp veut connaitre la production à réaliser pour réunir les conditions nécessaires si le
prix de vente est fixé à 700 DA le sac, et si les coûts moyens unitaires sont les suivants:
Nombre d’unités CM unitaire

16
500 930
1.000 840
1.500 760
2.000 680
2.500 620
3.000 610
3.500 620
4.000 630

Tableau de calcul des coûts

Nb unités CT CM unitaire CM global CM


500 465.000 (1) 930 465.000 930
1.000 840.000 840 375.000 (2) 750 (3)
1.500 1.140.000 760 300.000 600
2.000 1.360.000 680 220.000 440
2.500 1.550.000 620 190.000 380
3.000 1.830.000 610 280.000 560
3.500 2.170.000 620 340.000 680
4.000 3.720.000 630 155.000 3.100

1. CM unitaire = CT = CT ð 500 x CM unitaire = CT = 500 x 930 = 465.000 DA


x 500

2. CT 2 – CT 1 = 840.000 – 465.000 = 375.000 DA

3. CM = CT 2 – CT 1 = 840.000 – 465.000 = 750 DA


Q2–Q1 1.000 - 500

Lorsque la production est nulle, les charges fixes représentent le coût total. Ici la
production démarre à 500 unités, donc le coût total est composé de charges variables et
fixes.
Le coût marginal n’est composé que de charges variables, car les charges fixes
sont constantes:

Cm = CT2 – CT1 = CV2 + CF – (CV1 + CF) = CV2 – CV1


Q2 – Q1 Q2 – Q1 Q2 – Q1

• D’après le tableau, le coût moyen unitaire le plus bas correspond à 610 DA. Il
représente une production de 3.000 unités. C’est l’optimum technique.
• Cependant, il faut que CM = RM = P. Le tableau ne donne pas cette égalité. Une
lecture indique qu’à 3.500 unités, le coût marginal est inférieur au prix , alors que
• le coût moyen est inférieur au coût marginal tout en se rapprochant. L’optimum
technique est donc atteint pour 3.500 unités:
17
PMG = Px – CT = (700 x 3.500) - 2.170.000 DA
• Au-delà de cette production, le profit décroit.

3. DETERMINATION DES RECETTES, DES COUTS, DE quantités A


VENDRE, DU RESULTAT ET DU SEUIL DE Rentabilité

Mathématiquement : CT = 10 x3 – 6.440 x2 – 7.903 x


• Sachant que le prix de vente est de 430 DA, la société désire exprimer en
fonction de x, la recette moyenne, la recette marginale, le coût moyen et le coût
marginal.
• Elle se demande aussi quelle serait la quantité à vendre pour maximiser la
recette totale et quel serait le résultat.
• Elle souhaite connaitre le seuil de rentabilité correspondant.

a. Détermination des recettes :

Recette totale : RT = Px = 430 x

Recette moyenne :
RM = RT = 430 x = 430 DA
x x

Recette marginale : c’est la dérivée de la recette totale :


Rm = (RT)’ = (430 x)’ = 430 DA

b. Étude des coûts

Étude du coût moyen :

CM = CT = 10 x3 – 6.440 x2 – 7.903 x = 10 x2 – 6.440 x – 7.903


On dérive le coût moyen : CM’ = 20 x – 6.440

Recherche de l’optimum :
CM’ = 0 ó 20 x – 6.440 = 0 ó x = 6.440 / 20 = 322 DA

Étude du coût marginal :

Cm = (CT)’ = (10 x3 – 6.440 x2 – 7.903 x )’ = 30 x2– 12.880 x – 7.903


On dérive le coût marginal : (Cm)’ = 60 x – 12.880

Recherche de l’optimum :
CM’ = 0 ó 60 x – 12.880 = 0 ó x = 12.880 / 60 = 215 DA

Intersection entre le coût moyen et le coût marginal

Il faut CM = Cm ó 10 x2 – 6.440 x – 7.903 = 30 x2– 12.880 x – 7.903


18
30 x2– 12.880 x – 7.903 - 10 x2 – 6.440 x – 7.903 = 0
20 x2 – 6.440 x = 0 = x (20 x – 6.440)

 2 solutions : x = 0 et x = 6.440 / 20 = 322 DA

• X = 0 est sans intérêt, car il faut une activité pour avoir un coût marginal.

• X = 322 correspond au minimum du coût moyen. C’est l’optimum technique, le


niveau de production qui permet d’optimiser les conditions d’exploitation.

• Mais pour prendre une décision, il faut déterminer l’optimum économique.

5° PARTIE
L’IMPUTATION RATIONNELLE

• Pour produire P en vrac, il faut dépenser en janvier 1.072.800 DA répartis en


Charges fixes : 321.840 DA & Charges variables : 750.960 DA pour une
production de 75.000 kg de P en vrac.

• En juillet N-1, la production était de 100.000 kg pour la même dépense en


charges fixes, pour un coût variable de 1.001.280 DA.

Éléments Juillet N-1 : Pd : 100.000 kg Janvier N :Pd : 75.000 kg


CV 1.001.280 750.960
CT 321.840 321.840
CT 1.323.120 1.072.800
CT unitaire dont: 1.323.120/100.000 : 13.23210 10,0128
CV unitaire 1.001.280/100.000 : 10,0128 4,2912
CF unitaire 321.840/100.000 : 3,2184 14,304
CT augmente
CT unitaire diminue
CV augmente
CV unitaire constant
Juillet N-1 CF constantes
CF unitaire diminue : la dépense est absorbée par une plus
grande production

CT diminue
CT unitaire
Janvier N CV unitaire constant
CF constantes
CF unitaire augmente

19
• En janvier, le cout total augmente. La société peut être tentée de répercuter cette
augmentation sur le prix de vente alors qu’il faudrait sans doute diminuer le prix
malgré la hausse du coût total unitaire.
• Mais le problème de l’entreprise ne vient pas d’un plus grand poids de ses
charges de production mais de ses difficultés conjoncturelles.
• On doit donc se baser sur une production normale.

Utilisation de l’imputation rationnelle en fonction du niveau de production


d’activité
• Production normale : 80.000 kg pour un coût variable unitaire de 10 DA
• Production en juillet N-1 : 100.000 kg
• Production en janvier N : 75.000 kg
• Charges fixes : 321.840 DA

a. Tableau de calcul des coûts avec imputation rationnelle

1. 1.000.000 DA = 100.000 x 10
2. 1,25 = 1.000.000 / 80.000
3. 402.300 DA = 1,25 x 321.840
4. 80.640 DA = 402.300 – 321.840
5. 750.000 DA = 75.000 x 10
6. 0,9375 DA = 75.000 / 80.000
7. 301.725 DA = 0,9375 x 321.840
8. 20.115 DA = 301.725 – 321.840

• Les charges fixes sont engagées quel que soit le niveau d’activité.
• Les charges fixes constatées sont de 321.840 DA
20
• En juillet N-1, on a une différence favorable de 80.460 DA. C’est un gain
potentiel.
• En janvier N, on a une différence défavorable de 20.115 DA. C’est une perte
potentielle.
• La différence d’imputation fait partie des différences de traitement comptable et
peur être assimilée à un produit non incorporé ou à une charge non incorporée.
• L’imputation rationnelle permet aux coûts unitaires de conserver des valeurs
constantes égales à celle découlant de l’activité normale.

6° PARTIE
LES COUTS PRÉÉTABLIS
a. La fiche de coût standard :

La société désire contrôler les conditions d’exploitation en séparant le coût de


production en vrac du coût de production du s/produit et constate les éléments suivants:

Production constatée : 75.000 kg


• Consommation de matières premières M : 52.500 kg
• Consommation de matières premières N : 28.500 kg
• MOD : 99.600 DA
• Frais du centre A1 : 221.422 DA

Production prévue : 80.000 kg


• Consommation de matières premières M : 60.000 kg à 9,10 DA le kg
• Consommation de matières premières N : 30.000 kg à 8,50 DA le kg
• MOD : 105.000 DA
• Frais du centre A1 : 266.000 DA

La fiche de coût standard ca servir de référence pour la suite des calculs. On doit
raisonner sur l’unité et la production normale, celle que l’entreprise prévoit de faire.

60.000 kg matière M 80.000 Produits ð 60.000 = 0,75 kg /1 produit


80.000

30.000 kg matière N 80.000 Produits ð 30.000 = 0,375 kg /1 produit


80.000

105.000 DA 80.000 Produits ð 105.000 = 1,3125 kg /1 produit


80.000

266.000 h 80.000 Produits ð 266.000 = 3,325 kg /1 produit


80.000

Tableau de calcul des coûts standards


21
Eléments Q PU MT
Consommation matière M 0,7 9,10 6,825
Consommation matière N 0,375 8,5 3,1875
MOD 1,3125
Centre atelier 3,325
1 14,65
b. Mesure des écarts :

• Pour la production réelle, l’heure de MOD a coûté 83 DA.


• Pour la production normale, l’heure de MOD doit coûter 84 DA.
• La nature de l’unité d’œuvre du centre de fabrication est l’heure de MOD.
• L’activité normale est de 1.250 heurs.
• Le coût de l’unité d’œuvre est égal à 218,80 DA.

L’etp souhaite mesurer les écarts entre les coûts constatés et les coûts préétablis.

• Production normale : 80.000


• Activité normale : 1.520 h
• Production réelle : 75.000
• Activité réelle : 99.600 / 83 = 1.200 h

 Activité préétablie pour la production réelle :

Production réelle x activité normale = 75.000 x 1.250 = 1.171,875 H


Production normale 80.000

Ou
Production réelle x quantité standard = 75.000 x 1.250 = 1.171,875 H
80.000

Tableau de comparaison :

(1) : 0,75 x 75.000 = 56.250 kg


(2) : 0,375 x 75.000 = 28.125 kg
22
c. Analyse des sous écarts sur charges directes :

• Sous écarts sur matière

Elément Matière M Matière M


Écart sur quantité E/Q = (QR – QP) x CP E/Q = (QR – QP) x CP
(52.500 – 56.250) x 9,10 = (28.500 – 28.125) x 8,50 =
- 34.125 3.187,50
Écart sur prix E/C = (CR – CP) x QR E/C = (CR – CP) x QR
(9,15– 9,10) x 52.500 = 2.625 (8,45– 8,50) x 28.500 = - 1.425
Écart sur quantité E/Q + E/C = - 34.125 + 2.625 = E/Q + E/C = 3.187,50 – 1.425 =
+ Écart sur prix - 31.500 1.762,50

• Sous écarts sur main d’œuvre

Elément Ecarts
Écart sur temps E/T = (TR – TP) x txP
(1.200 – 1.171,875) x 84 = 2.362,50
Écart sur taux E/C = (txR – txP) x TR
(83 - 84) x 1.200 = - 1.200
Écart sur temps + E/T + E/tx = 2.362,50 – 1.200 = 1.162,50
Écart sur taux

d. Analyse des écarts sur charges indirectes :

pour la production normale :


Les frais du centre A1 se chiffrent à 266.000 DA et se répartissent comme suit :
100.000 DA en charges fixes & 166.000 DA variables.

Budget flexible
Elément Activité réelle Bg pour 1.200 h Activité normale Bg pour 1.250 h
CV 159.360 (1) 166.000
CF 100.000 100.000
CT 259.360 266.000
CT unitaire dont: 216,30 212,80
CV unitaire 132,80 132,80
CV unitaire 83,33 80

(1) CV de 1.200 h = AR x CV de 1.250 h = 1.200 x 166.000 = 159.360 DA


23
AP 1.250

Tableau d’analyse des charges indirectes:

Eléments Activité Coût de MT Ecart volume Ecart


l’unité nature
d’œuvre
Coût réel de 1.200 184,52 221.422 221.422 - Écart sur
l’activité réelle 259.356 = budget :
- 37.934 E/B
Coût budgété de 1.200 216,13 259.356 Favorable
l’activité réelle

Coût préétabli 1.200 218,80 262.560 259.356 - 262.560 Écart sur


de l’activité = - 3.204 activité :
réelle E/A
favorable

1.171,875 218,80 256.406,25 262.560 Écart sur


Coût préétabli -256.406,25 = rendement:
de l’activité 6.153,75 E/R
préétablie pour défavorabl
la production e
réelle - 34.984,25

Commentaires :

• L’écart sur budget est favorable. L’erreur de prévision du budget est un avantage
dans le cas présent car nous avons un reliquat. Quand le montant est positif, cela
veut dire que l’écart est défavorable.

• Pour l’écart sur activité ; il est possible que des moyens de production plus
performants aient té mis à la disposition de la société.

• L’écart sur rendement est défavorable : cela peut arriver si on change de


procédés de fabrication ou si le personnel est moins qualifié.

APPLICATIONS
24
Exercice 1  :

L’entreprise WALI fabrique et vend des machines à laver et des appareils de


télévision.
Son compte de résultat de l’exercice de 2013 se présente comme suit :

Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :

Achats de matières 1ères 3.700.000 Production vendue.... 9.500.000


variation de stock + 800.000
Autres achats 1.200.000
Impôts et Taxes.. 200.000
Salaires, traitements   780.000
Dotations aux amortissements 650.000
Autres charges. 900.000
Total (1) 8.230.000

Charges financières :
Intérêts 30.000

Total (2). 8.260.000

Solde Créditeur (bénéfice) 1.240.000


Total Général 9.500.000 Total général 9.500.000

En fonction des deux secteurs d’activité, les renseignements suivants sont


fournis :
Eléments Total Machine à laver Appareil de télévision
Matières utilisées 4.500.000 1.500.000 3.000.000
Frais d’approvisionnement 500.000 130.000 370.000
Frais de fabrication 3.000.000 1.700.000 1.300.000
Frais distribution 260.000 100.000 160.000
8.260.000 3.430.000 4.830.000
Production vendue 9.500.000 2.500.000 7.000.000

Travail à faire :

1) Pour chaque secteur d’activité, calculer :


25
·       Le coût d’achat
·       Le coût de production
·       Le coût de revient
·       le résultat

2) comparer les résultats obtenus avec celui de la comptabilité générale

Corrigé 1

Il convient tout d’abord de remarquer que le total des charges et des variations de
stocks de la comptabilité générale : 8.260.000 se trouve intégralement réparti en
comptabilité analytique entre :
·       L’activité « machines à laver »..............................................3.430.000
·       L’activité « appareils de télévision »......................................4.830.000
En outre, du fait qu’il n’y a pas de stock final, tous les achats ont été utilisés pour
la fabrication et celle - ci a été entièrement vendue.

1) Coûts et Résultats

Eléments Machines à laver Appareils télévision


Matières utilisées 1.500.000 3.000.000
Frais d’approvisionnement 130.000 370.000

Coût d’achat (utilisés pour fabrication) 1.630.000 3.370.000


·       Frais de fabrication 1.700.000 1.300.000

Coût de production (vendue) 3.330.000 4.670.000


·       Frais de distribution 100.000 160.000

Prix de Revient (A) 3.430.000 4.830.000


Production vendue (B) 2.500.000 7.000.000
Résultats (B - A) - 930.000 2.170.000

2) Comparaison des résultats obtenus avec celui de la comptabilité générale.

·       Résultat sur les machines à laver...........................- 930.000


·       Résultat sur les appareils de télévision..................2.170.000
1.240.000

26
Le résultat cumulé est égal à celui de la comptabilité générale.
Dans ce cas, l’égalité est normale car toutes les charges (y compris le stock
initial) ont été incorporées.
La comptabilité analytique fait apparaître un élément important : le résultat
déficitaire sur l’activité « machines à laver » que la comptabilité générale ne pouvait pas
mettre en évidence.

Exercice 2  :

On vous donne les informations suivantes :


• le C.A d’une entreprise est de 2.062.500
• le coût d’achat des marchandises est de 1.416.937,50,
• les charges variables sont de 193.375 et les charges fixes de 375.000.

Travail à faire :

1. calculer la marge sur coût d’achat


2. la marge sur coût variable
3. le résultat
4. le seuil de rentabilité
5. le point mort

Corrigé 2  :

Le compte de résultat différentiel prévisionnel d’un commerçant est le suivant :

Chiffre d’affaires...................................................... 2.062.500 100 %


Coût d’achat des marchandises vendues............. - 1.416.937,50
Marge sur coût d’achat........................................ = 645.562,50 31,30 %

Autres charges variables...................................... - 193.375


Marge sur coût variable...................................... = 452.187,50 21,92 %

Coûts fixes............................................................ - 375.000

Résultat............................................................... = 77.187,50 3,74 %

Exercice N° 3

27
Une entreprise fabrique et vend 02 modelés d’armoire de bureau « A » et « B ».
Ses comptes de gestion de la période considérée sont comme suit :

60- achats consommés 500.000 701- vente de produits 900.000


63- charge de personnel 300.000 finis Résultat (perte) 100.000
65- autres charges 200.000
opérationnelles
Les ventes de produit « A » sont évaluées à 200.000 DA, celles du produit « B »
sont de 700.000 DA. D’après les estimations du comptable, 2/5 des achats et 1/3 des
charges du personnel ainsi que la moitié des charges opérationnelles concernent le
produit « A ».

Travail demandé : Analyser les charges pour déceler l’origine de la perte.

Corrigé 3

Total "A" "B"


Achats consommés 500.000 200.000 300.000
Charge de personnel 300.000 100.000 200 000
Autres charges 200.000 100.000 100.000
Total des charges 1.000.000 400.000 600.000
Ventes 900.000 200.000 700.000
Résultat - 100.000 - 200.000 100.000

Exercice N° 4

Les données de la comptabilité générale du mois d’octobre d’une entreprise


fabriquant 02 produits « A » et « B » sont comme suit :
• Matière première consommée pour le produit « A » 19.000 DA
• Matière première consommée pour le produit « B » 31.000 DA
• Charge de personnel 36.000 DA
• Amortissement annuel du matériel 3.600 DA
• Amortissement annuel des équipements et bâtiments 2.400 DA
• Résorption des frais préliminaire 800 DA
• Loyer du trimestre payé en octobre 7.000 DA
• Autres frais 16.000 DA

L’intérêt sur fonds propres est de 4% de 200.000 DA.


Travail demandé : Répartition des charges entre les produits « A » et « B »
28
sachant que « A » prend une part des charges et « B » deux parts.

Corrigé 4

Total "A" "B"


Matières premières 50.000 19.000 31.000
Charge de personnel 36.000 12.000 24.000
Amortissement annuel du matériel 3.600/12 300 100 200
Amortissement. annuel équipement et bâtiment 200 66,67 133,33
2400/12.
Loyer du trimestre 2.333,33 777,78 1.555,56
7000/3.
Autres charges 16.000 5.333,33 10.666,67
Intérêt sur fonds propres (200.000 x 4%)/12 666,67 222,22 444,44
105.500 37.500 68.000

Exercice N° 5

Une société industrielle a commencé sa production le 1er janvier avec un stock


de matières premières de 2.000 kg achetées à 5 DA le kg. Un examen des livres
comptables et des fiches de stocks des magasins donne les renseignements suivants
pour la période qui s'achève au 30 avril :

Achats Sorties pour la fabrication


2 février : 1.200 kg à 6,00 DA le kg 15 janvier : 1.200 kg
1er mars : 1.320 kg à 8,10 DA le kg 28 février : 1.320 kg
1er avril : 1.400 kg à 7,05 DA le kg

Au 30 avril, le prix des matières premières sur le marché est de 6,50 DA le kg. La
société n'a pas encore choisi la méthode pour calculer la valeur des sorties de matières
premières, mais la direction envisage d'employer l'une des deux méthodes suivantes :

• coût moyen pondéré des achats après chaque entrée ;


• premier entré, premier sorti (FIFO) ;

Travail demandé
Établir le compte de stock des matières premières, pour la période considérée,
appliquant chacune des deux méthodes.

Corrigé 5
29
Méthode du coût unitaire moyen pondéré, après chaque entrée

Entrées Sorties Stock


N° Qté Prix Qté Prix Qté Prix Montant
Date Pièce unitaire Montant unitaire Montant unitaire
01/01 Stock initial 2 000 5 10 000 2 000 5 10 000
15/01 BS 800 5 4 000
02/02 BE 1 200 5 6 000 2 000 5,60 11 200
28/02 BS 1 200 6 7 200 680 5,60 3 808,00
01/03 BE 2 000 7,25 14 500
01/04 BE 1 320 5,60 7 392,00 3 400 7,17 24 370
1 320 8,10 10 692
1 400 7,05 9 870
5 920 6 37 762 2 520 5,31 13 392,00 3 400 7,17 24 370,00

Méthode du premier entré /premier sorti (FIFO)

Entrées Sorties Stock


Prix Montant Prix Montant Prix Montant
Date N° Pièce Qté unitaire Qté unitaire Lot Qté unitaire
Stock initial
01/01 Lot "A" 2 000 5 10 000 Lot "A" 2 000 5 10 000
15/01 BS n° 14 1 200 5 6 000 Lot "A" 800 5 4 000
BE n° 03 Lot "A" 800 5 4 000
02/02 Lot "B" 1 200 6 7 200 Lot "B" 1 200 6 7 200
BS n° 15
15/02 Lot "A" 800 5 4 000 Lot "A"
Lot "B" 520 6 3 120 Lot "B" 680 6 4 080
BE n° 04 Lot "B" 680 6 4 080
01/03 Lot "C" 1 320 8,10 10 692 Lot "C" 1 320 8,10 10 692
BE n° 04 Lot "B" 680 6 4 080
01/04 Lot "D" Lot "C" 1 320 8 10 692
1 400 7,05 9 870 Lot "D" 1 400 7,05 9 870
5 920 6,38 37 762 2 520 5,21 13 120 3 400 7,25 24 642

Exercice N° 6

Une entreprise achète à des producteurs des légumes frais qu'elle revend sous
forme de plats préparés, conditionnés sous vide, et distribués en grande surface.

Les achats du mois de septembre ont été les suivants :


Date Nature Quantité (tonne) Prix Montant
unitaire
30
02-sept Petits pois 9 700 6.300
05-sept Haricots verts 10 900 9.000
09-sept Carottes 7 320 2.240
14-sept Petits pois 5 680 3.400
19-sept Carottes 8 310 2.480
22-sept Haricots verts 7 880 6.160
27-sept Petits pois 3 680 2.040
29-sept Haricots verts 6 880 5 280
Total 55 36.900

Les charges indirectes d'achat, regroupées dans un centre « approvisionnement »,


comprennent : les frais de transports, assurés par la société, soit le salaire du conducteur
de 1.600 DA brut par mois, et l'amortissement du camion de 2.000 DA par mois ;
les charges liées au contrôle des livraisons ; un salarié rémunéré sur la base de 1.300
DA par mois et 408 DA d'amortissement des installations.
Les charges sociales représentent 40 % des salaires bruts. L'unité d'œuvre est
la tonne de légumes achetée.

Travail demandé : Déterminer les coûts d'achat des différents légumes.

Corrigé 6

Charges du centre approvisionnement :


Salaires bruts : 1.300 + 1.600 = 2.900
Charges sociales : 2.900 x 40% = 1.160
Amortissements : 408 + 2.000 = 2.408
6.408

Nombre d’unité d’œuvre 55


Coût de d’unité d’œuvre = 117,60

1. Tableau des coûts d’achat

Petits pois Haricots verts Carottes


Désignation Qté PU MT Qté PU MT Qté PU MT
Prix d'achat 17a 11 740,00
b 23 20 440,00 15 4 720
Frais d’achat 17 117,60 1 999,20 23 117,60 2 704,80 15 117,60 1 764
Coût
17 808,19 13 739,20 23 1 006,29 23 144,80 15 432,27 6 484
d'achat
unitaire
a 9+5+3
b 6300+3400+2040

31

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