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L'Entreprise Et Son Activité Financière
L'Entreprise Et Son Activité Financière
Préparation et entraînement
Attestation de capacité professionnelle
Activité de Commissionnaire
Edition permanente réactualisée - Tous droits réservés.
46 X 0.6 = 27 minutes.
Calcul d’un coût de revient monôme, binôme et trinôme,
à partir de données hors taxes et annuelles :
Exemple :
Une entreprise de transport travaille avec un véhicule léger qui parcourt 66 000 km (par an)
en 245 jours.
Les charges de ce véhicule sont les suivantes :
Charges variables 8 024 € / an
Charges fixes conducteur 2 543 € / mois
Charges fixes véhicule 1 933 € TTC / mois
Quote-part charges communes 6 200 € / an
Exercice : Veuillez calculer le coût de revient monôme.
Il est indispensable de s’habituer à établir son coût de revient H.T. et annuel.
Formatrans vous conseille de faire et de refaire cet excercice jusqu'à le réussir facilement.
8 024 (annuel et hors taxes)
2 543 x 12 = 30 516 (mensuel donc multiplié par 12 pour être annuel)
1 933 /1.2 = 1 610.83 x 12 = 19 330 (mensuel et TTC donc 2 calculs à faire)
6 200 (annuel et hors taxes)
_______
Total : 64 070
Formule du C.R.K. ( coût de revient kilométrique ) = Toutes les charges divisées par tous les
kilomètres.
64 070 / 66 000 = 0.9707 € arrondi au chiffre supérieur soit 0.971 € du kilomètre.
0.971 €/Km est le C.R.K. (Coût de revient kilométrique).
Le coût de revient monôme, binôme et trinôme.
Pour comprendre les formules monômes, binômes et trinômes, reprenons notre exemple.
1/ Le coût de revient monôme (le C.R.K. ou coût de revient kilométrique) :
Toutes les charges divisées par tous les kilomètres.
(8 024 + 30 516 + 19 330 + 6 200) = 64 070 / 66 000 = 0.971 € du kilomètre.
2/ Le coût de revient binôme (Il comporte un terme variable et un terme fixe) :
Les charges variables divisées par tous les kilomètres = T.V.
Terme variable (T.V.) : 8 024 / 66 000 = 0.122 € / Km (3 chiffres après la virgule).
Les charges fixes (conducteur, véhicule et structure) divisées par les jours = T.F.
Terme fixe (T.F.) : 56 046 / 245 = 228.76 € / jour (2 chiffres après la virgule).
3/ Le coût de revient trinôme (Il comporte un T.V., un T.F. c. et un T.F.v.) :
Les charges variables divisées par tous les kilomètres = T.V
Terme variable (T.V.) : 8 024 / 66 000 = 0.122 € / Km (3 chiffres après la virgule).
Les charges fixes conducteur divisées par les jours = T.F.
Terme fixe conducteur (T.F.c) : 30 516 / 245 = 124.56 € / jour (2 chiffres après la virgule).
Les charges véhicules et structure = T.F.v.
Terme fixe véhicule et structure (T.F.v + s) : (19 330 + 6 200) / 245 = 104.20 € / jour.
soit : 25 530 / 245 = 104.20 € / jour.
Explications pour les différents calculs du coût de revient :
Nous prendrons systématiquement un exemple pour illustrer ces calculs que vous devez
impérativement maîtriser.
Prix du pneu H.T. X le nombre de pneus / par la durée de vie du pneu X Kilométrage
total.
3/ Le calcul du salaire :
Toujours calculer le Coût Total Employeur annuel. Sur 12 mois ou 13 à partir d’1 an
d’ancienneté. Méthode de la double base 100 (avec le 100 toujours sous le brut).
Exemple :
Salaire net : 1390 € S.N. + Ch. Soc.Sal. = Sal. Brut + Ch.Soc.Pat. = C.T.E.
Ch. sociales salariales : 21% 79 + 21 = 100 + 49 = 149
Ch. sociales patronales : 49% 1 390 X
(Rappel : X est l’inconnu, je devise par ce que mon salaire représente et je le multiplie par ce que
je recherche. Je commence toujours par diviser. Mnémotechnique : X l’inconnu est aussi le signe
multiplier.)
1390 / 79 X 149 = 2 621,65 €. (Coût Total Employeur mensuel).
2621,65 X 12 = 31 459,75 €. (Coût Total Employeur annuel).
4/ Crédit-bail :
Méthode : 33 000 / 1.2 X 2.15 / 100 X 12 = 7095 €.
(Montant du véhicule H .T. X taux X 12)
On obtient un coût annuel et hors taxes, comme demandé dans le coût de revient.
Attention au piège : La durée du financement par crédit bail n’intervient donc pas dans ce calcul,
même si elle apparaît dans l’énoncé.
Attention il existe 3 possibilités pour financer un véhicule :
1/ Le crédit-bail ne représente qu’une seule des 3 possibilités.
Vous savez maintenant calculer le coût d’un crédit-bail annuel.
2/ Il y a aussi le paiement comptant.
3/ Et le crédit classique intégrant une année d’amortissement linéaire et une année d’intérêts.
Exemples :
1/ A partir d’un C.R.K égal à 0.984 € du kilomètre, quel est le prix de vente à proposer pour
obtenir une marge
de 10% du coût de revient ?
Retour à la méthode de la base 100 :
C.R. + M. = C.A. X est l’inconnu, je devise par ce que mon C.R.K représente
100 + 10 = 110 et je le multiplie par ce que je recherche
0.984 X je recherche le prix de vente au kilomètre (P.V.K).
Mnémotechnique Formatrans Paris :
Veuillez comparer les deux exercices 1 et 2 et constater que le 100 est à gauche dans le premier
exercice car on regarde à droite du signe % et il y a marqué « du coût de revient » à droite de %
dans l’exercice 1. En résumé, 10 % de quoi ? Du coût de revient.
Le seuil de rentabilité :
C’est le moment où le chiffre d’affaires couvre toutes les charges qui ont été supportées
par un véhicule. C’est le moment où l’activité devient rentable.
Il existe 2 méthodes de calcul. Les deux méthodes sont intéressantes.
1ère méthode :
La Marge sur Coût Variable (dite M.C.V.).
Pour calculer la M.C.V., il faut des « ingrédients », ils sont au nombre de 3 :
1/ Le P.V. au km (c’est le prix de vente au km, établi à partir du Coût de revient au kilomètre,
auquel on a rajouté une marge)
2/ Le T.V. au km (C’est le Terme variable de la formule Binôme ou trinôme)
3/ Le total des charges fixes (conducteur + véhicule + structure)
Méthode de calcul du seuil de rentabilité selon la méthode de la Marge sur Coût Variable :
P.V. au km - T.V. au km = M.C.V.
Total des charges fixes / M.C.V. = Seuil de rentabilité au kilomètre.
Pour calculer le seuil de rentabilité en chiffre d’affaires à partir du seuil de rentabilité trouvé au
kilomètre :
Seuil de rentabilité au kilomètre X Prix de Vente au kilomètre.
Le seuil de rentabilité (suite)
2ème méthode :
Le coefficient.
Pour calculer le coefficient, il faut des « ingrédients », ils sont aussi au nombre de 3 :
1/ Le chiffre d’affaires total.
2/ Le total des charges variables.
3/ Le total des charges fixes. (conducteur + véhicule + structure)
Méthode de calcul du seuil de rentabilité par le coefficient.
Chiffre d’affaires – charges variables totales = X
Total charges fixes / X = coefficient.
Pour trouver le seuil de rentabilité en chiffre d’affaires à partir du coefficient :
C.A. X coefficient.
Pour trouver le seuil de rentabilité en kilomètres à partir du coefficient :
Km. X coefficient.
Nous allons maintenant comprendre le calcul du seuil de rentabilité par l’exemple.
Calculez le seuil de rentabilité en Chiffre d’Affaires selon la méthode de la Marge sur Coût
Variable, sachant que vous souhaitez une marge de 10% de votre Coût de revient.
Charges variables : 8 500 €
Charges fixes conducteur : 22 100 €
Charges fixes véhicule : 25 400 €
Charges communes : 12 500 €
Sur 75 000 Km et en 242 jours.
Rappelez-vous que pour appliquer l’une ou l’autre des deux méthodes, il faut déjà trouver les
« ingrédients ». Rappel des ingrédients pour la méthode par la M.C.V., il faut :
1/ Le P.V. au km (c’est le prix de vente au km, établi à partir du Coût de revient
au kilomètre, auquel on a rajouté une marge)
2/ Le T.V. au km (C’est le Terme variable de la formule Binôme ou trinôme)
3/ Le total des charges fixes (conducteur + véhicule + structure)
Correction:
Il convient déjà de trouver le P.V. (prix de vente), pour cela il faut déterminer
le chiffre d’affaires et le diviser par le nombre de kilomètres.
Ch. + M = CA
100 +10 = 110
68 500 X
68 500/ 100 x 110 = 75 350 €
75 350 / 75 000 = 1.005 € (P.V.)
T.V. = 8 500 / 75 000 = 0.113 € du km
P.V. au km – T.V. au km = M.C.V.
1.005 – 0.113 = 0.892
Charges fixes/ M.C.V. = Seuil de rentabilité au K.M.
60000 / 0.892= 67 265 Km.
Seuil de rentabilité en C.A.
67 265 x 1.005 = 67 601 €.
Le besoin en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement est le résultat de décalage entre les décaissements
et encaissements des flux des activités de l'entreprise.
Le besoin de financement correspond à la situation d'un agent économique dont les dépenses
d'investissement sont supérieures à l'épargne.
On parle de besoin de financement si le solde est négatif, et de capacité de financement s'il est
positif.
Exemple :
Une entreprise de transport souhaite acquérir un véhicule d’une valeur de 18 000 € H.T.
Elle évalue son besoin en trésorerie à 4 500 €.
L’apport des associés constitue un capital initial de 6000 €.
Quel est son besoin de financement ?
18 000 + 4 500 = 22 500 – 6000 = 16500 €.
Financer une création de société ou bien un investissement de matériel nécessite, la plupart du
temps, de recourir à un emprunt bancaire.
En effet, lorsque le montant de l'emprunt est élevé, il est plus intéressant de contracter
de la dette plutôt que d'investir ses fonds personnels pour bénéficier d'un effet de levier.
Le besoin en fonds de roulement est calculé par l'addition des stocks et des créances clients, somme
de laquelle sont soustraites les dettes fournisseurs et les dettes fiscales.
B.F.R. = stocks + créances clients - dettes fournisseurs et dettes fiscales.
Le stock à prendre en compte est le total des stocks de matières premières, de produits
intermédiaires et finis et de prestations non encore finies.
Les créances clients sont représentées par le total des factures émises aux clients mais non encore
encaissées.
Les dettes fournisseurs désignent l'ensemble des factures qui n'ont pas encore été payées aux
fournisseurs.
Tableau de l’amortissement de l’emprunt : (chez le banquier)
Ce tableau (appelé aussi échéancier ou plan de remboursement) vous permettra
de visualiser la part de capital remboursé à une échéance, de connaître le capital
restant à rembourser pour solder le crédit à une date donnée ou encore de retrouver
le coût global du crédit.
Exemple :
01 / 01 / N 40 000 - - -
31 / 12 / N +
20 000 1 800 10 000 11 800
1
31 / 12 / N +
10 000 1 200 10 000 11 200
2
31 / 12 / N +
0 600 10 000 10 600
3
Pour obtenir 2 400 € d’intérêts pour la première année on multiplie 40 000 par 6%.
40 000 X 6 / 100 = 2 400.
Pour obtenir 1 800 € d’intérêts pour la deuxième année on multiplie 30 000 par 6%.
30 000 X 6 / 100 = 1 800.
Pour obtenir 1 200 € d’intérêts pour la troisième année on multiplie 20 000 par 6%.
20 000 X 6 / 100 = 1 200.
Pour obtenir 600 € d’intérêts pour la quatrième année on multiplie 10 000 par 6%.
10 000 X 6 / 100 = 600.
Les calculs de ce tableau sont toujours hors taxes.
Tableau de l’amortissement linéaire. (chez le comptable)
L’amortissement linéaire est une méthode de calcul de l’amortissement dont le montant
des annuités est constant. Ce mode de calcul correspond au régime de droit commun
qui est toujours accepté en fiscalité.
Exemple :
Je demande à mon comptable un amortissement linéaire de mon véhicule neuf
dont j’ai fait l’acquisition au 1er janvier de l'année N.
Son prix : 48 000 € T.T.C., amortissement sur 5 ans.
Rappel : Les calculs de ce tableau sont toujours hors taxes.
48 000 / 1.2 = 40 000 € H.T.
40 000 /
N 360 8 000 8 000 32 000
5
40 000 /
N+1 360 8 000 16 000 24 000
5
40 000 /
N+2 360 8 000 24 000 16 000
5
40 000 /
N+3 360 8 000 32 000 8 000
5
40 000 /
N+4 360 8 000 40 000 0
5
Astuce Formatrans Paris : en additionnant le cumul amorti et la VNC de chaque ligne
on doit toujours obtenir le montant hors taxes du véhicule.
La valeur nette comptable permet d’évaluer une plus ou moins-value lors de la vente
d’un véhicule en cours d’amortissement.
Exemple : Si le véhicule est vendu 17 000 € en 2019, l’entreprise réalise
une plus-value de 1000 €.
Explication : en 2019, la VNC est de 16 000 €.
17 000 (valeur de vente réelle) – 16 000 (Valeur nette comptable) = 1000 € en plus.
Ne peuvent être amorties que les immobilisations corporelles ou incorporelles, c’est-à-dire les
biens destinés à rester durablement dans l’entreprise.
L’amortissement linéaire peut s’appliquer à tous les biens, cependant, cette méthode
de calcul est obligatoire pour :
Les biens d’occasions, les biens dont l’amortissement dégressif n’est pas autorisé, tels que les
véhicules de tourisme, les biens qui ont une durée de vie inférieure à 3 ans.
Rappelez-vous la 3ème méthode : Le crédit classique intégrant une année d’amortissement linéaire
et une année des intérêts de l’emprunt.
Dans le cas de notre véhicule d’un montant de 48 000 € T.T.C., si vous êtes amené
à calculer le coût annuel hors taxes de ce véhicule selon la méthode du crédit classique détaillé par
les deux amortissements (emprunt et linéaire), voici comment il faut procéder :
Intérêt de l’emprunt :
on calcule le coût annuel et hors taxes de l’emprunt, soit :
48 000 / 1.2 = 40 000 X 6 / 100 = 2 400 €. C’est mon premier résultat.
Amortissement linéaire :
on calcule le coût annuel et hors taxes de l’amortissement comptable, soit :
Une entreprise est créée au 1er janvier N avec un apport en numéraire de 5 000 €.
Les prévisions des achats et des salaires pour le 1er trimestre de l'année N sont de :
Janvier N : 3 524 € H.T. donc il faut X par 1.2. 3 524 X 1,2 = 4 228,80
Février N : 4 251 € H.T. 4 251 X 1,2 = 5 101,20
Mars N : 6 142 € H.T.
D’une manière générale les encaissements sont placés à M + 2 et les décaissements à M + 1
Les salaires sont de 1 542 € net par mois donc pas de calcul à effectuer.
Les charges sociales salariales sont de 20%. (Mais le salaire est net donc pas de calcul).
Les charges sociales patronales sont de 50%, (payables le 15 du mois suivant la fin
d’un trimestre donc nous ne nous servons pas de cette donnée).
En Février, achat d’un véhicule de transport de personnes d’une valeur de 18 520 € H.T.
(T.V.A. : 20%) qui sera financé en partie par un emprunt représentant 90 % de l’investissement
(remboursable à partir du mois d’avril).
Rappelez-vous que l’emprunt est le seul élément qui reste hors taxes dans ce tableau.
Par contre le véhicule acheté est payé à 100% (et non pas 90 comme l’emprunt)
et il est T.T.C. donc prix d’achat du véhicule : 18 520 X 1,2 = 22 224
Emprunt : 18 520 X 90 / 100 = 16 668
Les frais de création d’entreprise sont réglés au comptant en janvier pour un montant de : 300 €
H.T. donc : 300 X 1,2 = 360
La déclaration de T.V.A. est réalisée au trimestre
(donc ne concerne pas ce plan de trésorerie).
A partir des données de l’exercice, il faut établir un plan de trésorerie sur 3 mois.
Encaissements JANVIER FEVRIER MARS
C.A. Février
C.A. Mars
EMPRUNT 16 668
TOTAL
0 16 668 4 754
ENCAISSEMENTS
Solde
3 098 (8 228.8) (10 118)
(Report + Variation)
Les impôts :
Les entrepreneurs individuels sont soumis à l'impôt sur leur revenu selon des régimes différents,
selon que leur entreprise est imposée au titre des B.I.C. ou des B.N.C.
B.N.C. = Bénéfices Non Commerciaux.
Les B.N.C. désignent les revenus perçus par les personnes qui exercent une profession libérale.
Exemples : huissiers, notaires, médecins, vétérinaires, avocats, experts-comptables, architectes,
artistes, conseils juridiques.
B.I.C. : Bénéfices Industriels et Commerciaux.
A l'inverse, les B.I.C. regroupent les bénéfices que l'on tire de l'exercice d'une activité
commerciale, industrielle ou artisanale.
La différence entre les deux situations porte donc sur le type d'activité dont on tire des
bénéfices, mais surtout sur la manière dont est calculé le bénéfice imposable.
En effet, selon que l'on est imposable sous le régime B.I.C. ou B.N.C., les calculs du chiffre
d'affaires (C.A.), du bénéfice et des frais professionnels ne suivent pas les mêmes règles.
On notera que cette différence de traitement, dont nous examinerons les conditions
ci-dessous, s'applique aux :
entreprises individuelles,
travailleurs indépendants,
auto-entrepreneurs.
Le régime de la micro-entreprise, pour lequel peuvent opter les entrepreneurs individuels, constitue
un cas particulier de fiscalité des B.I.C. ou B.N.C. et ne s'applique que
si les bénéfices ne dépassent pas un certain seuil.
Dans le cas d'un régime de type B.I.C., l'entrepreneur se doit d'appliquer les règles
de la comptabilité dite "d'engagement", c'est-à-dire que le bénéfice est déterminé à partir des dates
des prestations fournies, des biens achetés ou vendus.
Toutes les factures émises sont prises en compte, même si l'entreprise n'a pas encore été payée à la
fin de l'exercice comptable.
A l'inverse, dans le cas du régime B.N.C., le bénéfice est calculé en soustrayant des créances
payées effectivement par les clients, le montant des dépenses versées par l'entreprise
à ses fournisseurs.
Le régime B.N.C. s'appuie sur une détermination des bénéfices par "comptabilité de trésorerie",
c'est-à-dire sur le principe des créances acquises et des dépenses engagées.
Si une société réalise un C.A. annuel hors taxes supérieur ou égal à 7 630 000 € :
Le montant de son I.S. est égal à 33,1/3 % de l'ensemble de ses bénéfices imposables.
En revanche, si son chiffre d’affaires est inférieur à ce montant, le taux d’imposition de cette
société dépend de conditions liées à son capital :
a été entièrement versé par les associés et est détenu n'a pas entièrement été versé par les
pour 75 % au moins par des personnes physiques (ou associés ou est détenu pour moins de 75
par une autre société répondant aux mêmes conditions) % par des personnes physiques
15 %
sur ses 38 120 premiers euros de bénéfices.
Ce montant est apprécié par période de 12 mois.
33 %
puis
pour l’ensemble de ses bénéfices
33,3 %
pour le reste de ses bénéfices.
Un employeur est soumis à de nombreuses obligations de déclarations concernant les salariés qu'il
emploie ou le chiffre d'affaires réalisé par l'entreprise, à différentes échéances mensuelles,
trimestrielles, annuelles ou ponctuelles (en fonction d'un événement déclencheur).
Ces déclarations permettent aux organismes fiscaux et sociaux de déterminer les droits des salariés
(retraite, assurance maladie...) et de calculer les taux de cotisation applicables aux entreprises.
Lorsqu’elle réalise une vente, l’entreprise soumise à T.V.A vend ses biens ou ses services T.T.C.
Son chiffre d’affaires correspond au montant H.T. de cette vente.
La différence entre le T.T.C. et le H.T. est reversée à l’état : c’est la T.V.A. collectée.
Lorsqu’elle fait un achat, l’entreprise soumise à T.V.A. paye les montants T.T.C. mais les charges
supportées par l’entreprise sont H.T. La différence entre le H.T. et le T.T.C. est donc un montant qui
vient en déduction de la T.V.A. collectée : c’est la T.V.A. déductible.
Quand le montant de T.V.A. collectée est supérieur au montant de T.V.A. déductible, ce qui est en
général le cas si l’entreprise réalise des bénéfices, l’entreprise verse la différence à l’état.
Dans le cas contraire, si le montant de T.V.A. déductible est supérieur au montant de T.V.A.
collectée, l’état rembourse la somme à l’entreprise, on parle alors d’un crédit de T.V.A.
T.V.A. collectée – T.V.A. déductible = T.V.A. à payer.
Cette option est faite obligatoirement pour une durée minimale de 2 ans.
Elle prend effet le 1er jour du mois au cours duquel elle est déclarée.
Attention, si l’entrepreneur relève également du régime micro B.I.C ou du régime spécial B.N.C.,
l'option pour le paiement de la TVA vous fait automatiquement perdre le bénéfice de ces régimes