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SOMMAIRE

TITRE Pages
THEME I : CHIMIE GENERALE 02-14
CHAPITRE I : L’ATOME 02-05
CHAPITRE II : LES MOLÉCULES 06-09
CHAPITRE III : LES IONS 10-12
CHAPITRE IV : LES REACTIONS CHIMIQUES 13-14

THEME II : NOTION DE CHIMIE ORGANIQUE 15-41


1ere partie : COMPOSES ORGANIQUES SANS ATOME D’OXYGENE : LES HYDROCARBURES 15-24
CHAPITRE I : LES HYDROCARBURES SATURES OU ALCANES 15-18
CHAPITRE II : LES HYDROCARBURES INSATURES : LES ALCENES ET LES ALCYNES 19-22
CHAPITRE III : LES HYDROCARBURES AROMATIQUES : LE BENZENE 23-24
2eme partie : COMPOSES ORGANIQUES AVEC UN SEUL ATOME D’OXYGENE 25-29
CHAPITRE IV : LES ALCOOLS 25-26
CHAPITRE V : LES COMPOSES CARBONYLES : LES ALDEHYDES ET LES CETONES 27-29
3eme partie : COMPOSES ORGANIQUES AVEC DEUX ATOMES D’OXYGENES 30-41
CHAPITRE VI : LES ACIDES CARBOXYLIQUES ET LES ESTERS 30-32
CHAPITRE VII : LES REACTIONS D’ESTERIFICATIONS ET D’HYDROLYSES 33-33
CHAPITRE VIII : LA CINETIQUE CHIMIQUE DE LA REACTION D’ESTERIFICATIONS ET D’HYDROLYSES 33-37
CHAPITRE IX : NOTION D’ISOMERIE ET DE STEREO-ISOMERIE EN CHIMIE ORGANIQUE 38-41

THEME III : LES SOLUTIONS AQUEUSES - CONCENTRATION 42-76


CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES SOLUTIONS AQUEUSES 42-47
CHAPITRE II : NATURE D’UNE SOLUTION : ACIDE – BASIQUE - NEUTRE 48-50
CHAPITRE III : LES ACIDES FORTS ET LES BASES FORTES 51-56
CHAPITRE IV : LES ACIDES FAIBLES ET LES BASES FAIBLES 57-69
70-76
THEME IV : NOTION DE BIOCHIMIE 77-90
CHAPITRE I : LES ACIDES α-AMINE. 77-80
CHAPITRE II : LES GLUCIDES. 81-87
CHAPITRE III : LES GRAISSES ET HUILLES ALIMENTAIRES 88-90

THEME V : TRANSFORMATIONS ENZYMATIQUES DES COMPOSES ALIMENTAIRES 91-94


CHAPITRE I : NOTION D’ENZYME 91-91
CHAPITRE II : TRANSFORMATIONS ENZYMATIQUES DES GLUCIDES 92-93
CHAPITRE III : TRANSFORMATIONS ENZYMATIQUES PROTEINES 94-94
CHAPITRE IV : TRANSFORMATION ENZYMATIQUE DES LIPIDE 95-96

THEME VI : TRANSFORMATIONS BIOCHIMIQUES DES COMPOSES ALIMENTAIRES 97-101


CHAPITRE I : OXYDATION DES LIPIDES 97-98
CHAPITRE II : BRUNISSEMENT NON ENZYMATIQUE ET CARAMELISATION 99-100
CHAPITRE III : BRUNISSEMENT ENZYMATIQUE 101-101

THEME VII : ADDITIFS ET CONTAMINANTS ALIMENTAIRES 102-104


CHAPITRE I : ADDITIFS ALIMENTAIRES 102-103-
CHAPITRE II : CONTAMINANTS ALIMENTAIRES 104-104

THEME VIII : L’EAU DE CONSOMMATION 105-108


THEME I : CHIMIE GENERALE.

CHAPITRE I: L’ATOME
1. Définition et constitution de l’atome.
Atome, particule infiniment petite, constituant essentiel de la matière et caractéristique d'un élément chimique.
L’atome est constitué de deux parties :
- Le noyau de charge positive formé de nucléons (protons plus neutrons).
- Le nuage électronique de charge négative formé d’électrons qui gravitent autour du noyau.
Données relatives aux particules élémentaires d’un atome :
Particule élémentaire Masse Charge
Nuage électronique Electron ( e- ) 9,1.10-31kg -e= -1,60.10-19C
Noyau atomique Proton ( p ) 1,67.10-27kg +e= +1,60.10-19C
Neutron ( N ) 1,67.10-27kg O
2. Numéro atomique Z, nombre de masse A, les isotopes et la masse atomique
a- Numéro atomique Z :
On appel numéro atomique Z d’un atome le nombre total de protons contenus dans son noyau. C’est la caractéristique
essentielle d’un atome qui le distingue de tous les autres atomes. Dans un atome, Z est aussi égal au nombre d’électrons.
b- Nombre de masse A :
On appel nombre de masse A le nombre de nucléons d’un atome c’est à dire le nombre total de protons et de neutrons
contenus dans son noyau.
c- Isotopes :
On appelle isotopes les atomes ayant le même numéro atomique Z mais de nombre de masse ‘’A’’différent.
La masse molaire d’un mélange de deux isotopes connaissant leur pourcentage dans un échantillon est donné par la
relation :Mm=(%1 x M1) + (%2 x M2)
d- Masse atomique :
On appelle masse atomique molaire d’un atome la masse de N = 6,023 × 1023 atomes  (nombre d’Avogadro) identiques.
3- Représentation du noyau d’un atome, structure électronique, schémas de Lewis
a- Représentation du noyau d’un atome :
Soit X un atome quelconque. Le symbole du noyau de On représente conventionnellement le noyau d’un atome comme suit:

NB  :N=A-Z  :Nombre de neutrons.

b- Structure électronique :
Dans un atome, les Z électrons sont répartis sur des couches bien déterminées K, L, M, N etc.
L’ordre de remplissage des couches est K, L, M, N…Chaque couche devant être complètement remplie avant que les
électrons n'occupent la couche suivante. La couche K ne peut prendre au maximum que 2 électrons, L ne peut accepter que
8 électrons, M nepeut accepter en réalité que 18 électrons, mais pour les classes de seconde, on admettra qu’elle ne peut
accepter que 8 électrons.
Par exemple pour l’atome 17Cl, Z vaut 17 donc sa couche électronique a au totale 17 électrons. La disposition de ces
électrons au tour du noyau sera K2L8M7.
A partir de la couche L, il faut d’abord positionner 4 électrons célibataires puis compléter avec les électrons restant de sorte à
former des couples d’électrons. Si cette couche est complète, on passe à la couche suivante.

c- Schémas de Lewis :
Le schéma de Lewis est la représentation de la dernière couche électronique d’un atome. Dans ce schéma chaque point
représente un électron célibataire et chaque tiret un doublet d’électrons. Le doublet d’électrons ne se forme que lorsqu’il y’a
plus de 4 électrons sur la couche externe. Le schéma de Lewis de l’atome de chlore ( Cl ) dont Z vaut 17 s’effectue de la
manière suivante :
Dans chaque case 2 électrons forment un doublet d’électron :

2
4- Classification périodique.
Le tableau de classification périodique est un tableau à double entrées comportant :
- Des lignes appelées périodes : Le numéro de la période correspond au nombre de couche occupée par les électrons de
l’atome.
- Des colonnes appelées groupe : Le numéro de la colonne correspond au nombre d’électrons sur la dernière couche.
Les éléments chimiques appartenant à une même colonne ont la même structure externe. Les électrons de la couche externe
étant responsables des propriétés chimiques, un groupe va constituer une famille de propriété chimique voisine.
NB : La famille des gaz rares : leur dernière couche est entièrement remplie. Ils ont une réactivité nulle.

Questions de cours.
1-Réponds par vrai (V) ou faux (F) aux affirmations suivantes :
a- La matière est constituée à partir de particules appelées atomes. 
b- L’atome est la plus petite partie insécable de la matière.
c- L’atome est constitué d’un noyau et d’électrons.
d- L’atome est constitué d’un noyau ou de protons.
e- L’atome à la même charge que le noyau.
2- Barrer l’intrus de tel sorte que la phrase soit correcte.
a- Un électron est une particule chargée positivement /négativement.
b- La charge portée par un électron est notée e-/e+.
c- Les électrons sont les constituants du noyau / de l’atome.
d- Un atome est chargé positivement / négativement / électriquement neutre.
27
3- Le noyau de l’atome d’aluminium est représenté par le symbole  13 Al :
Que représente le nombre 13 ? Le nombre 27 représente ?
Donner le nombre de neutrons dans le noyau de cet atome.
4- Après avoir définir le mot isotope, donner les isotopes de l’atome d’oxygène et ceux du carbone.
35 37
5- Le chlore naturel est constitué de deux isotopes 17 Cl et 17 Cl . Sachant que la masse molaire atomique du chlore
est 35,5g.mol-1. Répondre par vrai ou faux concernant l’abondance relative de ces isotopes.
35 37 35 37 35 37
74 , 8 de 17 Cl et 26,2% 17 Cl:.. .. . .. 75 ,8 de 17 Cl et 25,2% 17 Cl:. .. . .. . 76 , 8 de 17 Cl et 24,2% 17 Cl:. . .. .. .
7 6
6- L’élément lithium à l’état naturel est formé de deux isotopes d’abondance relative 3 Li 92,6% et 3 Li 7,4%. La
masse molaire respective de ces nucléides sont 7,0144g.mol-1 et 6,0137g.mol-1.
Quelle est alors la masse molaire de lithium.
7- Donner la règle de remplissage des couches K, L et M.
8- Un atome est caractérisé par son numéro atomique Z et son nombre de masse A, c’est–à–dire par le couple (Z, A). On
dispose des atomes suivants : (2, 4) ; (6, 13) ; (7, 14) : (6, 12), (2, 3) et (8, 16).
Les atomes isotopes du même élément sont les couples...……………………………………
9- Compléter
Le numéro atomique du noyau d’un atome est 12, son nombre de masse est 25.Le nombre d’électrons de cet atome est……
celui des protons……et……est nombre des neutrons.La charge électrique globale du noyau de cet atome est……La structure
électronique de cet atome est……et sa représentation selon LEWIS est ……
Cet atome appartient à la……..période et à la …….colonne du tableau de classification périodique. Il s’agit de
l’atome………………….de symbole………..

3
10- Compléter le tableau
Nom de l’atome. Bore
Symbole du nucléide 23 40
19 20
Na Ca
Formule électronique. K2 L7

Représentation de Lewis.

11- barrer la mauvaise réponse :


a- Le numéro de la période indique :
- Le nombre de couches utilisées
- Le nombre d’électrons périphériques.
b- Le numéro de la période indique :
-Le nombre de couches utilisées.
- Le nombre d’électrons périphériques.
12-La représentation de LEWIS de deux éléments inconnus X et Y appartenant respectivement à la 2e et à la 3e période est :

L’élément X est l’atome…………de symbole………et Y l’atome de…………… symbole……………La structure électronique de


l’atome X sera…………………et celle de l’atome Y est…………………………….
13- Un élément chimique a la structure électronique suivante : K2L8M4 . Donner la position de cet élément dans letableau de
classification périodique. Retrouver son symbole.
14- Compléter le texte suivant sans utiliser le tableau de classification :
L’élément sodium a pour numéro atomique Z=11 Le numéro atomique de l’élément qui le précède a pour numéro atomique
Z=… L’élément qui le suit a pour numéro atomique Z=… L’élément qui se trouve au-dessus du sodium a pour numéro
atomique… Celui qui se trouve en dessous a pour numéro atomique….
15- la couche électronique externe de l’atome d’un gaz rare ou gaz inerte est…………… Le nombre d’électrons sur leur
couche externe est de….électrons sauf l’hélium qui a……électrons sur sa couche périphérique. Selon règle de………….les
autres éléments évoluent au cours des réactions chimiques pour ressembler aux gaz nobles.
16- Apres définir la valence d’un atome, donner la valence l’atome de soufre de numéro atomique Z=16.
Exercice 1
Déterminer pour chacun des éléments suivants, le nombre de protons, le nombre de neutrons et le nombre d’électrons  :
2 37
1 H; 17 Cl
Exercice 2
L’argent naturel de formule Ag et de masse atomique 107,868 est composé de deux isotopes de masse atomique respective
107
Ag=106,9041 et109Ag=108,9047. Après avoir donné la définition du mot isotope, déterminer est la proportion (en
pourcentage) de chaque isotope dans un échantillon d’argent.
Exercice 3
La structure électronique de deux atomes de la 3 eme période indique la présence d’un électron libre. Retrouver la structure
électronique et le numéro atomique de ces atomes.
Exercice 4
Le carbone naturel est composé de deux isotopes 13C et 12C dont les masses respectives sont 13,0034 et 12,0000. Sachant
qu’un échantillon de carbone naturel contient 98,9% de 12C, quelle est la masse atomique du carbone naturel ?
Exercice 5
24
Soit l’atome suivant : 12 Mg.
1- Déterminer la composition de cet atome et donner sa structure électronique et sa structure selon Lewis.
2- Calculer la masse d’un atome de cet élément et sa masse atomique molaire.
3- Combien y a-t-il d’électrons dans 0,2g de cet élément ?
Exercice 6
Le chlore naturel de masse molaire atomique 35,5g est composé de deux isotopes 35Cl et 37Cl dont les masses respectives
sont 34,97 et 36,97. Quelle est, en pourcentage l’abondance relative des deux isotopes ?
4
5
Exercice 7
On donne le nombre de charge Z=17 et le nombre de masse A=35 de l’élément chlore Cl.
1- Après avoir donné la composition de cet atome, donner la représentation de son noyau.
2- Donner sa structure électronique et sa structure de Lewis. Quelle est sa position dans la classification?
3- Sa masse molaire étant Mm=35,5g.mol-1, quelle masse faut-il peser pour obtenir 1,8.1024 Chlore.
Exercice 8
1- La structure électronique de l’atome X de la 2eme période n’indique la présence d’aucun électron libre.
a- Retrouver la structure électronique et le numéro atomique de cet atome.
b- Quelle est alors le numéro de sa colonne ? Donner sa représentation selon Lewis.
2- Cet atome a l’état naturel est composé de deux isotopes X1 et X2 dont les masses respectives sont 18,1120g et 2,0768g.
Sachant qu’un échantillon de cet atome naturel contient 90,56% de X 1, quelle est la masse atomique relative approché de cet
élément?
Exercice 9
1- Après avoir donner la structure électronique de l’élément ayant la position suivante dans le tableau de classification
1 35 16
périodique 3emepériode, 16emecolonne, choisir parmi les atomes suivants l’élément correspondant : 1 H, 17 Cl, 8 O,
32 19 40
16 S, F,
9 K. Donner sa représentation selon Lewis.
19
2- La masse atomique molaire de cet élémen est 32,1g.
a- Déterminer la masse m d’un seul atome de cet élément
b- Donner le nombre de protons, de neutrons et des électrons de cet élément.
c- Calculer la masse m(nu) des nucléons et la masse m(e) des électrons de cet élément.
d- Comparer m(nu) et m. Conclure.
Exercice 10
1- La structure électronique d’un élément X de la 2eme période n’indique aucun électron libre.
a-Retrouver la structure électronique et le numéro atomique de cet atome.
b- A quelle colonne cet atome appartient-il ?
c- Donner sa représentation selon Lewis.
2- Cet atome à l’état libre est composé de 3 isotopes X 1, X2 et X3 de masse respective 19,74g, 21,07g et 22,55g. Sachant
qu’un échantillon de cet élément a l’état naturel contient 90,36% de X 1, 0,6% de X2 et 9,03% de X3, déterminer la masse
atomique relative de l’élément X a l’état naturel.
3- Le néon a pour nombre de masse 20 et nombre charge 10.
a- Calculer la masse d’un seul atome de néon
b- En déduire la masse molaire atomique de cet élément.
c- Calculer le nombre d’atomes présents dans 700g de cet élément.
On donne :
23 -1
- Nombre d’Avogadro :N=6,02.10 mol  ;
-27
- Masse d’un neutron mn=1,67.10 kg ;
-31
- Masse d’un électron me=9,1.10 kg

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CHAPITRE II : LES MOLÉCULES
1. Définition.
Molécule, plus petite particule possible d’un composé à l’état libre, constituée d’atomes.
2. Formation des molécules.
a- La règle de l’octet et la liaison chimique 
La structure des gaz rares (gaz inerte), structure correspondant à un édifice dont la couche externe est saturée à 8
électrons est particulièrement stable. Dans la formation d’une molécule, les atomes mis en jeu tentent d’acquérir la
structure des gaz rares c’est à dire à saturer leur couche externe à 8 électrons (octet d’électron) pour retrouver une
certaine stabilité.
b- La liaison de covalence.
Une liaison covalente entre deux atomes est la mise en commun de deux électrons pour former un doublet électronique
liant. Chaque atome contribue à la formation de la liaison en fournissant un électron. La mise en commun des électrons
permet de compléter la dernière couche électronique de chaque atome. Ainsi, l’atome acquière la configuration
électronique du gaz rare le plus proche, configuration la plus stable : C’est la règle de l'octet.
Il arrive que certaines atomes mettent en commun 2 ou 3 électrons : la liaison est
dite double ou triple (exemple : A=B double liaison ; AºB triple liaison.)
c- La formation d’une molécule.
Le schéma de Lewis est mieux indiqué pour comprendre la formation des molécules. En effet l’atome réalise autant de
liaisons de covalence qu’il contient d’électrons célibataires sur sa couche externe.
** Exemple 1 : La molécule de H2O :

** Exemple 2 : La molécule de l’acétylène C2H2 :

3. Mole de molécule et masse molaire moléculaire.


Une mole de molécule est un ensemble de N = 6,023.1023 molécules  (nombre d’Avogadro) identiques. La masse molaire
moléculaire est la masse des N = 6,023.1023 molécules identiques. On peut calculer la masse molaire si l’on connaît la
composition de la molécule. Par exemple, une molécule de dioxyde de carbone (CO2) est constituée de deux atomes
d’oxygène et un atome de carbone (masse atomique respective 16 et 12g). Ainsi, la masse molaire de dioxyde de
carbone est égale à 12x1+16x2=44g.mol-1.
Relation :

m=n.Malignl {m: masse¿ {n:nombre de mole¿¿¿¿


4. Détermination de la formule d’une molécule.
Lorsqu’il est reconnu qu’une substance chimique existe dans un composé, le problème qui se pose aux chimistes et aux
biochimistes est celui de la détermination de sa formule. Le principe de la méthode est la suivante :
a- Une analyse immédiate ou purification.
L'analyse chimique immédiate est la séparation des corps purs d'un mélange. Les procédés généralement utilisés sont :
distillations successives ou fractionnées, chromatographie, centrifugation. 
b- Une analyse élémentaire qualitative.
Elle permet d’identifier les éléments chimiques qui entrent dans la composition de la substance. Par exemple, si la
combustion de la substance dégage de la vapeur d’eau, on est certain qu’elle contient de l’hydrogène (H) ; si la
combustion produit du dioxyde de carbone, elle contient du carbone (C).
c- Une analyse élémentaire quanditative.
Elle permet de déterminer les proportions des différents constituants de la substance ou la masse molaire. La
détermination de la masse molaire fait appel à des méthodes physiques telles que :
M
Densité d’un gaz : d= 29 (M est la masse molaire).

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5- Expression de la composition d’un corps par une formule centésimale molaire ou massique.
On exprime parfois la composition d’une molécule par pourcentage centésimale massique. Une telle composition indique les
pourcentages en masse des différents éléments qui entre dans la composition de la molécule.
Exemple : Soit une molécule dont formule brute est de type CxHyOzNt de masse m et de masse molaire M.
M 12 x 1 y 16 z 14t
= = = =
** La masse molaire de la molécule se calcule donc : M=12x + 1y + 16z + 14t ⇒ 100 %C %H %O %N
** Si l’on désigne par m la masse du composé, mC la masse de carbone, mH la masse d’hydrogène, mO la masse d’oxygène et
M 12 x 1 y 16 z 14t
= = = =
m celle de l’azote, on a alors : m mC mH mO m N
N
6- Résumé.
** Un corps pur est un corps constitué d’un seul type de molécule.
Il est dit simple si la molécule est constituée d’un seul élément chimique. (H2 ; O2 ; O3 ; N2)
Il est dit composé si la molécule est constituée d’éléments chimiques différents (C2H2)
Questions de cours.
1-a- Après avoir définir la masse molaire moléculaire d’une molécule, donner son unité internationale.
b- Après avoir définir mole d’une molécule, donner son unité internationale.
2- Calculer la masse molaire moléculaire des molécules suivantes : diazote N2 ; dichlore Cl2 ; sulfure d’hydrogène H2S ;
monoxyde de carbone CO; saccharose C12H22O11 ; acide benzoïque C6H5-COOH.
3- Après avoir définir le volume molaire d’un gaz, donner son unité internationale.
4- On dispose de 3,24g de sulfure d’hydrogène H2S un gaz à odeur nauséabonde.
a- Quelle es la quantité de matière que renferment les 3,24g de ce gaz. Cela correspond à combien de sulfure d’hydrogène.
b- Sachant que dans les conditions normales de température et de pression (C.N.T.P) le volume molaire des gaz est
22,4L.mol-1, quel volume qu’occupe les 3,24g desulfure d’hydrogène.
5- Le limonène est à la température ambiante un liquide incolore à odeur d’orange contenu dans l’écorce d’orange. Utilisé
dans l’industrie agroalimentaire et dans l’industrie pharmaceutique le limonène a pour formule chimique C 10H16. Donner, le
pourcentage massique du carbone et de l’hydrogène dans le limonène.
6- Toutes les molécules du tableau ci-dessous sont à l’état gazeux. Complete les cases vides si dans les C.N.T.P le volume
molaire du gaz est 24L.mol-1.
Molécule Diazote N2 Butane C4H10 Ammoniaque NH3
Modèle de LEWIS
Masse molaire On donne masse molaire:
Masse (g) 10,4 7N=14 ; 6C=12 ; 1H=1.

Quantité de matière 0,6


Volume (L) 21,3

7-Donner le pourcentage massique du carbone et de l’hydrogène et d’oxygène dans une molécule de saccharose de formule
brute C12H22O11.
8- Une molécule de masse molaire 176g.mol -1 est constitué de 41% de carbone, 4,5% d’hydrogène et 54,5% d’oxygène.
Quelle est la formule brute de cette molécule ?
Utilisation pratique
1- Quelles sont les masses molaires
a- de HNO3 (réponse : 63g.mol-1)
b- de Cu(NO3)2(Réponse : 187,55g.mol-1)
2- Combien y a-t-il de mole dans :
a- 100g de carbonate de calcium CaCO3 ? (Réponse : 1mole)
b- 100g de saccharose C12H22O11 ? (Réponse : 0,29 mole)
3- Combien y a-t-il dans 0,6mole de CO2 ?
a- de gramme? (Réponse : 26,4g)
b- d’atome de carbone (Réponse : 3,61. 1023)

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Exercice 1
Soit S le soufre de numéro atomique 16 et H, l’hydrogène de numéro atomique 1.
1- Donner leurs structures électroniques. Quelle est leur valence ?
2- Donner leurs structures selon Lewis. Quelle molécule peuvent-ils former ?
3- Déduire le nombre de doublets non-liants de chaque élément.
Exercice 2
A partir de la configuration électronique des atomes 8O et 6C expliquer la formation de la molécule du dioxyde de carbone
CO2.
Exercice 3
1- Quelle est la quantité de matière de fer a-t-on dans 3,5g de fer ?
2- Quelle est la masse de 0,05mol de propane ?
3- On fabrique une solution en dissolvant 0,49g d’acide sulfurique H2SO4 dans de l’eau. Quelle quantité de cet acide a-t-elle
été mise en solution ?
Exercice 4
1- Quelle masse de H2 a-t-on dans 1L de ce produit ?
2- Quel volume de Cl2 faut-il prendre pour disposer de 0,25mol de ce corps ?
Exercice 5
1- Donner la composition centésimale massique du saccharose C12H22O11
2- La quinine, utilisée dans le traitement du paludisme, a une masse molaire égale à 324g.mol -1 et a pour formule brute
C20H24O2N2. Déterminer sa composition centésimale massique.
Exercice 6
Une molécule a pour formule brute de type CxHyOzNt. Une analyse montre la molécule a pour masse molaire 227g.mol -1 et
que sa composition centésimale massique est : 18,5% d’azote, 15,9% de carbone, 63,4% d’oxygène et 2,2% d’hydrogène.
Déterminer la valeur des entiers naturels x, y, z et t.
(Réponse : x=3 ; y=5 ; z=9 et t=3)

Exercice 7
Une substance, renfermant 44,4% de carbone, possède, entre autre, les éléments hydrogène et azote. On traite 0,25 g de la
substance de façon à libérer l’azote sous forme de diazote qui occupe 104cm3 mesurés dans les conditions normales.
1- Déterminer la quantité de matière (en mol) de diazote contenue dans le diazote libéré.
2- Déterminer la masse molaire de la substance sachant qu’elle ne renferme qu’un seul atome d’azote. En déduire la formule
brute de la substance.
Exercice 8
Un composé organique de masse molaire 31g est formé de carbone, d’azote et d’hydrogène. La proportion centésimale
massique (en%) de ces éléments sont respectivement 38,7 ; 45,2 ; 16,1.Calculer la masse de carbone, d’azote, et
d’hydrogène dans une mole de ce composé. Déduire sa formule brute et sa représentation de Lewis.
Exercice 9
Une analyse de l’eau oxygénée montre qu’elle renferme uniquement les éléments oxygène et hydrogène. Un échantillon de 5
g de cette eau oxygénée contient 0,294 g d’hydrogène et 4,71g d’oxygène.
1- Déterminer le pourcentage centésimal massique en oxygène et en hydrogène.
2- Sachant que la masse molaire de cette eau est 34 g, déterminer sa formule brute et donner le modèle de Lewis de la
molécule.
Exercice 10
L’analyse après combustion complète de 3 mg d’un composé organique de masse molaire 84 g a donné 3,86 mg d’eau et
9,43 mg de gaz carbonique. Montrer que cette molécule est un hydrocarbure. Déterminer sa formule brute.
Exercice 11
L’analyse après combustion complète de 3 mg d’un composé de masse molaire 194 g a donné 1,92 mg d’eau et 4,75 mg de
gaz carbonique.
Calculer le pourcentage centésimal massiqued’hydrogène, de Carbone et l’oxygène dans cette molécule et déterminer sa
formule brute.
Exercice 12
La cantharidine étant une substance active extraite de la cantharide a donné après analyse élémentaire : 61,2% de carbone,
6,2% hydrogène et de l’oxygène (% centésimale massique). Sa masse molaire déterminée par cryométrie est 196 g. Quelle
est sa formule brute moléculaire?

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Exercice 13
L’aspirine dont le nom scientifique est l’acide acétylsalicylique a pour composition centésimale massique : 60% de carbone,
35,5% d’oxygène et 4,5% d’hydrogène.
Sachant que un comprimé de 500mg d’aspirine contient 2,777mmol ’acide acétylsalicylique, retrouver la masse molaire de cet
acide et en déduire sa formule brute.(Réponse : Mm=180g/mol et C9H8O4)
Exercice 14
La combustion de 6,51 mg d’un composé a fourni 20,47 mg de gaz carbonique et 8,36 mg d’eau. A 100°C et sous une
pression de 1atm, 0,275 g de ce composé occupe un volume de 100 cm3.
1- Calculer la masse de carbone, d’hydrogène et d’oxygène dans la molécule.
2- Déterminer sa composition en pourcentage, sa masse molaire, puis sa formule brute moléculaire.
Exercice 15
La mycomycine est un antibiotique secrété par un microorganisme. Un laboratoire de Biochimie désire produire cette
substance à grande échelle. Pour déterminer sa formule brute, le laboratoire procède à une purification et à la combustion
d’un échantillon. La combustion de 0,1141g a donné 0,0519g d’eau et 0,325g de dioxyde de carbone. (La masse molaire de
la molécule la plus simple est 198g)
1- L’expérience de la purification et de la combustion prouve de façon incontestable que la mycomycine n’est pas un corps
pur simple ? Justifier.
2- Montrer que la molécule contient aussi de l’oxygène.
3- Déterminer la formule chimique la plus simple que l’on puisse attribuer à la mycomycine.
Exercice 16
La combustion d’une molécule organique de masse 2,9g a libéré  8,8g de dioxyde de carbone et 4,5g d’eau. Sachant que la
densité de vapeur de ce compose est de 2,0. Retrouver sa composition en pourcentage massique et en déduire sa formule
brute. (Réponses: %C = 82,76, %H = 17,24%, C4H10)
Exercice 17
On décide de trouver la formule d’un composé organique contenu dans un flacon dont l’étiquette est illisible. Cette molécule
contient x atomes de carbone, y atomes d’hydrogène et un seul atome d’oxygène
1- Exprimer la formule brute de cette molécule en fonction de x et y.
2- On réalise la combustion de 3,6g de cette molécule et on obtient de l’eau et 4,48L de dioxyde de carbone.
a- Ecrire l’équation bilan de cette combustion en fonction de x et y.
b- Sachant que la masse molaire de cette molécule est 72g.mol -1, retrouver sa formule brute.(Réponse : C4H8O)

10
CHAPITRE III : LES IONS.
1- Définition :
Un ion est un atome ou groupe d'atomes ayant gagné ou perdu un ou plusieurs électrons. Un atome ou groupe d'atomes
qui perd un ou plusieurs électrons est un ion chargé positivement : cation.
Un atome ou groupe d'atomes qui gagne un ou plusieurs électrons est un ion chargé négativement : anion.
NB : ** Un ion formé par un atome est un ion monoatomique.Par exemple l’ion chlorure Cl-.
** Un groupe d’atomes portant une charge dont les atomes sont liés entre eux par des liaisons de covalence est un ion
polyatomique. Par exemple l’ion hydronium (H3O+)
2- Règle de l’octet et la formation des ions monoatomiques.
Comme nous l’avons déjà évoqué, la structure électronique la plus stable est celle des gaz inertes pour lesquels la
couche de valence renferme 8 électrons (sauf He qui à 2 électrons). Cette structure peut aussi être acquise par une
perte ou par un gain d’un ou de plusieurs électrons :
a- Formation de l’ion Mg2+.
12Mg : K L M . Pour avoir la structure électronique des gaz rares il est plus facile pour l’atome Mg de perdre 2 électrons
2 8 2

que de capter 6 électrons. La perte de ces deux électrons impose une charge positive de +2 à l’atome. Il forme un ion
Mg2+.
b- Formation de l’ion O2-.
8O : K L . Pour avoir la structure électronique des gaz rares il est plus facile pour l’atome O de capter 2 électrons que de
2 6

perdre les 6 électrons de sa couche externe. Le gain de ces deux électrons impose une charge négative de -2 à l’atome.
Il forme un ion O2-.
Remarque : Le carbone 6C : K2L4. Cet élément ne se transforme pratiquement pas en ion car « il doute s’il doit perdre les
4 électrons ou capter 4 électrons pour saturer sa couche externe ».
3- Mole d’ion et masse molaire d’un ion.
a- La mole d’ion.
Une mole d’ion est un ensemble de N = 6,023 × 1023 ions  identiques. La masse molaire d’un ion est la masse des
N = 6,023 × 1023 ions identiques.
b- La masse molaire d’un ion.
La masse molaire d’un ion monoatomique est pratiquement égale à la masse molaire atomique de l’atome correspondant
car la masse des électrons perdus ou gagnés est négligeable.
On peut calculer la masse molaire des ions polyatomiques. Par exemple, l’ion hydronium H3O+ est constitué d’un atome
d’oxygène et de 3atomes d’hydrogène. Ainsi, la masse molaire de l’ion hydronium H3O+ est 16x1+3x1=19g.mol-1.
4. Solides ioniques et solutions ioniques.
a- Structure d’un solide ionique.
La liaison ionique : Elle est assurée par une interaction de type électrostatique
b- Représentation de la formule d’un solide ionique et d’une solution ionique.
Pour représenter la formule d’une solution ionique ou un solide ionique, on écrit toujours le cation avant l’anion en tenant
compte de l’électroneutralité (c’est à dire que la charge positive portée par les cations compense exactement la charge
négative des anions). Par exemple, le solide ionique formé par l’ion cuivre II (Cu2+) et l’ion hydroxyde (OH-) est Cu(OH)2 et
la solution formée par ce solide ionique Cu(OH)2 est (Cu2+ + 2OH-).
5- Les ions à connaitre :
Vous devez connaitre les noms et formules des principaux ions utiles en chimie des aliments et en chimie analytique :
+ + + + 2+
Ion potassium K  ; ion sodium Na ; ion argent Ag  ; ion hydronium H3O ; ion calcium Ca  ; ion
   
2+
baryum Ba
− − − 2− −
ion chlorure Cl ; ion permanganate MnO 4 ; ion nitrate NO 3  ; ion sulfate SO 4  ; ion hydroxyde OH ;
 
2− 3− 2− 2−
Ions carbonate CO 3 Ion phosphate PO 4 ; Ion oxalate C2O 4 bichromate Cr2O 7
Questions de cours
1- Compléter
a- L’atome de fer possède 26 électrons. Le nombre de charges élémentaires portées par le noyau de cet atome est…….et le
nombre de charges élémentaires porté par le noyau de l’ion fer Fe2+ est………… Le nombre d’électron du cation
monoatomique Fe2+ est alors ……………
11
b- La couche électronique de l’ion aluminium Al 3+ possède 10 charges élémentaires. Le nombre de charges élémentaires du
noyau de l’atome aluminium est alors………et le nombre d’électron de cet atome est……….. : Le nombre de charges
élémentaire excédentaires de l’ion aluminium sera……
c- Le cuivre peut donner deux cations : L’ion cuivre I de formule Cu + et l’ion cuivre II de formule Cu 2+. Le nombre d’électrons
dans un atome de cuivre est 29. Le nombre de charges élémentaires portées par le noyau d’un atome de cuivre est…… Le
nombre de charges élémentaires excédentaires portées par le noyau de l’ion cuivre I est………et celui portée par l’ion cuivre
II est ………
La formule du solide de chlorure de cuivre I est……et du chlorure de cuivre II est………..
d- Compléter le tableau ci-dessous.
Nombre de protons Nombre de neutrons Nombre d’électrons Noyau
7 +
3 Li
18 40
... Ca
2+

44 36 Br −

16 16 18 ...... ....
..... S
− 2−
2- Soit les ions suivants : Mg2+; MnO 4 ; Br − ; H+ ; Fe3+; CO 3
a- Après avoir définir un ion polyatomique, retrouver les ions polyatomiques parmi les ions ci-dessus.
b- Après avoir définir un ion monoatomique, retrouver les ions monoatomiques parmi les ions ci-dessus.
3- a- Donner la structure électronique de l’atome oxygène (z=8) et celle de l’atome d’aluminium (z=13). En déduire leurs
représentations selon LEWIS.
b- En se basant sur leurs structures électroniques, quels ions pourront-ils former ? Expliquer.
c- Donner la représentation de LEWIS de l’ion oxygène est et de l’ion aluminium.
d- Donner la formule statistique du solide ionique que l’on obtient à partir de ces deux ions. Ecrire l’équation-bilan de la
dissolution de ce solide ionique dans l’eau.
4- a- Donner la structure électronique de l’atome de sodium (z=11) et celle de chlore (z=17) En déduire leurs représentations
selon LEWIS.
b- En se basant sur leurs structures électroniques, quels ions pourront-ils former ? Expliquer.
c- Donner la représentation de LEWIS de l’ion sodium et de l’ion chlorure.
d- Donner la formule statistique du solide ionique que l’on obtient à partir de ces deux ions.
Ecrire l’équation-bilan de la dissolution de ce solide ionique dans l’eau.
5- a- L’oxyde de sodium est un solide ionique forme d’ion sodium et d’ion oxygéné.
Expliquer la formation de l’ion sodium (z=11) et celui de l’ion oxygène (z=8) et en déduire la formule statistique d’oxyde de
sodium.
b- Soit un autre solide ionique MgO. En se basant sur la formule de l’ion oxygène ci-dessus et le principe de
l’électroneutralité, retrouver la formule de l’ion magnésium.
2−
c- L’ion carbonate CO 3 et l’ion sodium forme le carbonate de sodium.Ecrire la formule statistique de carbonate de
sodium, puis celle de la solution de carbonate de sodium.
6- Une solution aqueuse contient des ions baryum Ba2+ et des ions chlorures Cl-. On provoque l’évaporation de cette solution
et observation la formation de cristaux. Quel est la formule et le nom de ce solide ionique ?
7- A partir du solide ionique Na2CO3, BaClO4, AgNO3, Na2SO4donner nom de la solution ionique, que l’on obtiendra en
dissolvant dans l’eau chacun de ces solides.

8- Ecrire la formule statistique la plus simple que l’on pourra obtenir à partir des ions Cu 2+ et NO 3  ; de Fe3+ et OH- en fin à
2−
partir de Al3+ et SO 4 . Nommer chaque solide ionique.
9- Les oxydes Fe2O3 ; FeO ; CuSO 4  ; K2Cr2O7 ont une structure ionique. Retrouver la formule des ions qui composent
chaque oxyde.
10- Ecrire l’équation-bilan de la mise en solution de FeCl3, de PbNO3, de BaCl2 et de MgO.

11- Pour faire lever la pâte, les boulangères et les pâtissiers utilisent de la levure biologique. Il se produit durant la cuisson un
dégagement de dioxyde de carbone qui forme des bulles donnant une légèreté à la pâte. Avec le progrès, on utilise de nos de

la levure chimique. Cette dernière contient de l’hydrogénocarbonate de sodium de formule Na++HCO 3 . Celui-ci se

12
−2
décompose en donnant du carbonate de sodium (2Na++ CO 3 ), du dioxyde de carbone et de l’eau. Ecrire l’équation de la
réaction.Les ions Na+participent ils à la réaction chimique responsable de la transformation de la pâte ?

13
Exercice 1
2−
L’ion carbonate est un ion polyatomique de formule CO 3 .

1- Donner le nom et le nombre des atomes qui constituent cet ion.S’agit-il d’un anion ou d’un cation ?

2- Quel est le nombre d’électrons excédentaire port-il ?


Exercice 2
2−
L’ion hydrogénophosphate est un ion polyatomique de formule HPO 4

1- Donner le nom et le nombre des atomes qui constituent cet ion.S’agit-il d’un anion ou d’un cation ?

2- Quel est le nombre d’électrons excédentaire port-il ?


Exercice 3

L’ion aluminate est un ion polyatomique de formule Al(OH) 4

1- Donner le nom et le nombre des atomes qui constituent cet ion.S’agit-il d’un anion ou d’un cation ?

2- Quel est le nombre d’électrons excédentaire port-il ?


Exercice 4
Le bromure de lithium et le chlorure de magnésium sont connus pour leur activité thérapeutique : ce sont des régulateurs
d’humeur.
1- L’élément lithium est dans la 1ère colonne et la 2eme période de la classification. Quel ion peut–il former ?
2- L’élément magnésium de la 3eme période conduit facilement à la formation de l’ion Mg2+. En déduire le numéro de la colonne
auquel le magnésium appartient.
3- Sachant que l’ion chlorure et l’ion bromure ont respectivement pour formule Cl - et Br - en déduire la formule du bromure de
lithium et celle du chlorure de magnésium deux soldes neutres.
Exercice 5
Lorsque on évapore une tonne d’eau de mer dans des marais salants de Guérande, on recueille 28,46 kg de chlorure de
sodium NaCl, 0,74kg de chlorure de potassium KCl et 0,09kg bromure de sodium NaBr.
1- Elément chlore est dans la 17 em colonne et dans la 3em ligne de la classification périodique. Quel ion monoatomique le
chlore peut-il former facilement
2- En déduire la formule des ions monoatomiques de sodium, de potassium et bromure en expliquant.
Exercice 6
Les ions métalliques sont indispensable au bon fonctionnement de notre organisme, qui ne peut pas les synthétisés. Ils
doivent donc être apportés par une alimentation équilibrée en ions lithium, en ions magnésium et calcium, en ion fer II et fer
III, en ions iodure (I-). En appliquant la règle de l’Octet, écrire la formule de l’ion calcium (z= 20) et expliquer la formation de
l’ion lithium (z=3) qui s’écrit Li+.
Exercice 7
On désire déterminer le symbole d’un élément chimique figurant dans le tableau ci-dessous.
1- Complete le tableau ci-dessous
Symbole He S Li O Be Al
Ligne N° 3 2
Colonne N° 16 16
Z 2 3
Configuration K2L7 K2L8M3
Modèle de LEWIS

2- On souhaite déterminer l’élément inconnu X dont l’ion forme avec un ion de l’oxygène une espèce chimique X2O3.
a- Par un raisonnement clair, déterminer la formule de l’ion monoatomique que l’oxygène forme facilement.
b- En déduire la charge élémentaire de l’ion formé par l’élément X.
c- Déterminer à quelle colonne de la classification périodique appartient X.
d- La charge globale du nuage électronique de l’ion de l’atome X est Q=-1,6.10 -18C, en déduire le numéro atomique Z, le nom
et le symbole de l’élément X.Donnée : Charge élémentaire : e=1,6.10-19C.

14
CHAPITRE IV : LA REACTION CHIMIQUE.

1. Généralité sur la réaction chimique.


a- Définition : Une réaction chimique est une transformation d’un ou plusieurs composé(s) chimique(s) en d’autres
composés nouveaux. Les composés qui ont subi la transformation sont appelés réactifs et les nouveaux composés
formés sont appelés produits de la réaction.
b- Equation chimique et signification : Une réaction est matérialisée par une équation chimique. Les réactifs sont toujours
placés à gauche et les produits à droite. Les réactifs et les produits sont séparés par une flèche qui indique le sens du
déroulement de la réaction. Toute équation chimique doit être équilibrée. Equilibrer une équation chimique consiste à
placer les coefficients stœchiométriques devant chaque réactif et produit. La détermination des coefficients
stœchiométriques doit obligatoirement respecter la loi de la conservation de la matière, et de la charge.
Les coefficients stœchiométriques devant chaque réactif et produit indiquent le nombre de moles ou le nombre de
molécules des réactifs utilisés et des produits formés.
Loi de Lavoisier : La masse des produits formés est égale à la masse des réactifs.

2- Gaz et réaction chimique.


a- Loi d’Avogadro : Dans les mêmes conditions de température et de pression, des volumes égaux de gaz différents
contiennent le même nombre de moles.
b- Loi de Gay-Lussac : Lorsque deux ou plusieurs gaz réagissent, ils le font toujours dans un rapport de volume simple,
tant pour les réactifs gazeux que pour les produits à l’état gazeux.
H 2 + Cl 2 →2 HCl
Par exemple : 1V 1V 2V
N.B : Dans les conditions normales de température (0 °C) et de pression (1 atm), 22,4 L de gaz renferme
N = 6,023.1023 molécules de gaz. Le volume molaire gazeux pris dans ces conditions est donc Vm=22.4Lmol-1.
3- Ecrire l’équation-bilan et la préparer pour le problème qui va suivre.
Vous avez intérêt à procéder systématiquement à la manière suivante :
** En lisant l’énoncé retrouver la formule des réactifs et des produits
Par exemple : on réalise la combustion complète du méthane. Les réactifs sont le méthane et le dioxygène et les produits
résultant de cette réaction sont le dioxyde de carbone et l’eau.
** Écrire la représentation chimique des produits et des réactifs :
Réactifs : méthane : CH4 et dioxygène O2
Produit : dioxyde de Carbone CO2 et l’eau H2O
Ecrire l’équation et l’équilibrer. : CH4 + 2O2 → CO2 + 2H2O
** Ecrire en dessous des réactifs et produits, les quantités de matière, les masses et les volumes intervenant dans
l’équation-bilan.
CH +2O → CO + 2H O
4 2 2 2
1mol 2mol 1mol 2mol
16g 64g 44g 36g
22. 4L 44,8L 22,4L −−

Questions de cours
1-a- Définir une réaction chimique.
b- Énoncer la loi de Lavoisier ; d’Avogadro puis de Gay-Lussac.
2- Equilibre les équation-bilans suivantes.
H2S + O2 → S + H2O CuO + C → Cu + CO2 Fe + O2 → Fe2O3 Fe2O3 + Al → Al2O3 + Fe
3- La combustion complète d’un alcool de formule générale C nH(2n+1)OH dans du dioxygène a donné de  H2O et du CO2.
Donner l’équation-bilan de la réaction en fonction de n.
4-Calculer la quantité de matière contenue dans 18,2g de poudre de fer et dans 10L de dioxygène dans les conditions ou le
volume molaire des gaz vaut 24L.mol-1.
5- Calculer la masse de 0,2mole de soude et de 0,5mole de dioxyde de carbone.
6- On provoque la réaction entre le fer et le soufre pour obtenir le dioxyde de soufre. Pour cela, on utilise 7g de fer. Après
avoir écrire l’équation-bilan de cette réaction, calculer la quantité de matière de soufre juste nécessaire et la masse
correspondante à cette quantité.
7- On brûle dans le dioxygène 10L de butane et on obtient le dioxyde de carbone et l’eau.Déterminer le volume de dioxygène
consommé, le volume de dioxyde de carbone obtenu et la masse d’eau formée.
15
8- l’acétylène C2H2 (gaz) peut être synthétisé en provoquant la réaction entre le carbure de calcium CaC 2 et l’eau. Il se forme
en outre de l’hydroxyde de calcium Ca(OH)2.
a- Ecrire l’équation-bilan de la synthèse de l’acétylène.
b- Déterminer la masse minimale de carbure de calcium CaC 2 si l’on produit 25L de l’acétylène C2H2 dans les conditions ou le
volume molaire vaut 22,4L.mol-1.
9- On mélange 12g d’oxyde de cuivre CuO avec le 6g de carbone et on obtient du dioxyde de carbone et le métal cuivre.
a- Ecrire l’équation-bilan de cette réaction.
b-Quel est le réactif qui arrête la réaction ?
c- Déterminer la masse la masse de cuivre obtenue à la fin.
10- On amorce la réaction entre 14,4g d’aluminium et 13,2g de soufre pour obtenir le sulfure d’aluminium Al2S3.
a- Ecrire l’équation-bilan de cette réaction.
b-Quel est le réactif en excès ? Quelle est Sa mase de trop?
c- Déterminer la masse du sulfure d’aluminium Al2S3 obtenue.
11- 120L de chlorure d’hydrogène HCl (gaz) réagit avec le dioxygène pour donner de l’eau et du dichlore.
a- Calculer le volume de dioxygène nécessaire à cette combustion, en deduire sa masse.
b- Calculer le volume de dichlore obtenue et enduire sa masse.
c- La masse d’eau obtenue.
12- On mélange 18cm3 de dioxygène et 25cm3 de dihydrogène dans un eudiomètre et on provoque la réaction. Quelle est la
nature et le volume du gaz qui restera.
13- On mélange 4g de soufre et 5,6g de fer. On chauffe le mélange et il se forme de sulfure de fer FeS. Quel est le réactif qui
est en excès ? Calculer sa masse restante.
14- Equilibrer les équations suivantes :
Ca(OH) 2 + H2SO4 → CaSO4 + H2O.
FeS2 + O2 → Fe2O3 + SO2
Al2(SO4)3 + NH3 + H2O → Al(OH)3 + (NH4)2SO4

NO 3 + Cu + H+ → NO + Cu2+ + H2O
CH3–(CH2)14–COOH + O2 → CO2 + H2O
15- Soit l’équation suivante: FeCl3 + NH3 + H2O → Fe(OH)3 + NH4Cl. Après avoir l’équilibrer, calculer le nombre de moles
de Fe(OH)3 formées si on a utilisé 36g de H2O (les autres réactifs étant en excès).
16-Soit l’équation suivante: FeS2 +O2 → SO2 + Fe2O3. Après avoir l’équilibrer, calculer le volume deSO2 formé si on a utilisé
0,5L de O2 (l’autre réactif étant en excès)
17- Soit l’équation suivante: H3O+ + Fe → Fe2+ + H2 + H2O. Après avoir l’équilibrer, calculer la masse de Fer à utiliser si l’on
désire recueillir 50L de H2 (l’autre réactif étant en excès)
Exercice1
Dans un tube chauffé, on provoque une réaction entre le dihydrogène et l’oxyde de cuivre CuO. Il se forme de l’eau et
25,4g de cuivre. Déterminer la masse de l’oxyde de cuivre CuO utilisé, de l’eau formée et celle de dihydrogène
consommé. Vérifier la loi de Lavoisier. En déduire le volume de dihydrogène consommé.
Exercice2
On mélange 16g de soufre et 50g de zinc et l’on provoque la réaction. Il se forme de sulfure de zinc ZnS. Déterminer la
masse du produit formé. Quelle est le réactif en excès. Déterminer sa masse restante.
Exercice3
Le chlorure d’hydrogène HCl réagit avec le dioxygène pour donner de l’eau et du dichlore.
1- Ecrire l’équation bilan de la réaction.
2- Calculer la masse de dichlore obtenue en traitant 2 litres de chlorure d’hydrogène.
3- Quel volume de dioxygène faut-il utiliser ? On donne : Le volume molaire des gaz Vm=22,4L.mol-1.

16
THEME II : NOTION DE CHIMIE ORGANIQUE.
1 ere Partie : COMPOSES ORGANIQUES SANS ATOME D’OXYGENE : LES HYDROCARBURES
CHAPITRE I : LES HYDROCARBURES SATURES OU ALCANES
1- Définition
Ce sont des carbures d’hydrogènes saturés c’est-à-dire qu’ils ne comportent que des liaisons simples entre les atomes de
carbones.Le squelette carboné des alcanes peut être linéaire, ramifié ou cyclique.
La formule générale des alcanes linéaire ou ramifié est C nH2n+2. Ainsi, le méthane a pour formule CH4, l’éthane C2H6, le
propane C3H8, le butane C4H10, l’octane C8H18.
La formule des alcanes cyclique (cyclane) est CnH2n. C’est le cas du cyclohexane C6H12 dont les isomères les plus stables
sont :

2- Nomenclature
- Le nom de base est le nom de l’alcane linéaire yant la plus longue chaîne.
- Le nom des ramifications s’obtient à partir du nom de l’alcane linéaire ayant le même nombre d’atome de carbone en
substituant à la terminaison « ane » la terminaison « yl »
- Le nom de la ramification est suivi du numéro (nombre le plus petit) de l’atome de carbone de la chaîne principale qui la
porte.
Méthode :
- Trouver la chaîne carbonée la plus longue en numérotant les atomes de carbone : chaîne principale.
- Nommer les ramifications et/ou les substituants en notant les numéros des atomes auxquels ils sont fixés.
- Donner le nom de l’alcane en s’assurant que les numéros sont les plus petits possibles (voir remarque ci-dessous).
NB  : Les ramifications sur la chaine principale sont classées par ordre alphabetique dans le nom de l’alcane. Si la ramification se trouve deux, trois, quatre…fois sur la chaîne principale, on le fait préceder
respectivement d’un preprixe di, tri, tétra…

Remarques importantes :
Remarque1 : Priorité dans la nomenclature.
Contrairement à la méthode ancienne, la somme des indices n’intervient plus dans le choix de l’ordre de numérotation des
atomes de carbone.
Par exemple :

selon le sens 1, le nom de la molécule est 6,7-diéthyl-2,2,8-triméthyldécane :


- Le nombre par ordre croissant des chiffres des indices est le 22678.
selon le sens 2, le nom de la molécule est 4,5-diéthyl-3,9,9-triméthyldécane :
- Le nombre par ordre croissant des chiffres des indices est le 34599.
Le nom 6,7-diéthyl-2,2,8-triméthyldécane : sera retenu car22678. est inferieur à 34599.
Remarque2 : Nomenclature des alcanes halogénés.
Un hydrocarbure halogéné est une molécule qui contient un ou plusieurs élément de la famille des halogéné (chlore, brome,
fluore iode).
Le CH3-Cl est le chlorométhane,
Le CH2I2 est le diodométhane
Le CH3-CHF-CH3 est le 2-fluoropropane.
Le CCl3F : trichlorofluorométhane.
Si la chaîne carbonée de la molécule est complexe, la chaîne imposée est celle qui portera le groupe halogéné. Par
exemple :

Dans ce cas la chaîne carbonée la plus longue n’est pas 8 atomes de carbone mais
à 6 atomes de carbone comportant le chlore comme l’indique le schéma ci-dessous. :

Le nom de la molécule dans cas est 1-chloro-2-propylhexane.

17
3- Propriétés chimiques.
a- Réaction de destruction ou reaction de combustion.
Elle a lieu en présence d’oxygène. Cette reaction detruit la chaine carbonée.
La combustion des alcanes peut être complète ou incomplète.
- La reaction de combustion compléte : elle se realise lorsque le dioxygene est en excés dans le milieu. Dans ce cas, il se
forme du dioxyde de carbone CO2 et de l’eau H2O.
- La reaction de combustion incomplète : elle se realise lorsque le dioxygene est en defaut dans le milieu. Dans ce cas, il se
forme du moxyde de carbone CO et de l’eau H2O ou du carbone C et l’eau.
b- Réaction de substitution.
Il ya conservation du squelette carboné, les atomes d’hydrogène étant remplacés progressivement par d’autres atomes
monovalents.
Le Schéma général d’une réaction de substitution est :

Exemple : Réaction de substitution du dichlore avec le méthane : Cette réaction peut être successive.
CH4 + Cl2 → CH3Cl + HCl: CH3Cl est le monochlorométhane. 
CH3Cl+ Cl2 → CH2Cl2 + HCl: CH2Cl2 est le dichlorométhane. 
CH2Cl2+ Cl2 → CHCl3 + HCl: CHCl3 est le trichlorométhane. 
CHCl3+ Cl2 → CCl4 + HCl: CCl4 est le tetrachlorométhane ou tetrachlorure de carbone.
Questions de Cours 
1- Nommer les molécules ci-dessous :

2- Donner la formule semi-développée des alcanes dont les noms sont les suivants :
a- 2, 3,4-triméthylpentane.
b- 3-éthyl-2,4-diméthylpentane.
c- 3-ethyl-2,2,4-Triméthylheptane.
d- 3-éthyl-3-méthylhexane.
e-2, 2, 4-triméthylpentane
f-3-éthyl-2-méthylpentane.
g-3, 4-diéthyl-3-méthyloctane
3- Donner la formule semi-développée des alcanes dont les noms sont les suivants :
a- 2,2-diméthylbutane.
b-1,2-dichloro-3-éthylhexane.
c- 2, 4, 5-triméthylhexane
d- dibromométhane
e- 2-éthyl-4-méthylpentane.
f- 1,2-dibromoethane.
g- 1,1,2,2-tétrafluoroéthane.
h- 2-éthyl-2-méthylpropane.
Ces noms sont-ils tous exactes ? Sinon, quel nom faut-il adopter ?
4- Si groupe alkyle gréffé sur la chaîne principale provient du benzen il prend le nom phényl.
Par exemple le nom de C6H5-CH2-CH2-CH(CH3)-CH2-CH3 est selon Amidou est le 4-méthyl-1-phénylhexane.
Cette molecule a-t-elle été bien nommé ? Sinon, quel serait son vrai nom ?
5- La monochloration du propane a donné deux isomères. Retrouver ces deux isomères.
6- Soit CH2Cl-C(CH3)Cl-CH3.Après avoir donner son nom, donner l’équation-bilan de la réaction de substitution ayant permis
son obtention.
7- Représenter les formules semi-développées et donner les noms des isomères correspondant à la formule brute C 6H14.
(Réponse : 5 formules)

18
8- L’essence contient de nombreux produits détonant au cours de leur combustion. Par contre un de ses composants, est un
alcane ramifié, le 2,2,4-trimethylpentane ou isooctane est recherché pour son pouvoir antidétonant. Représenter la formule
semi-développée de cet hydrocarbure.
9- a- Un alcane non cyclique, gazeux a pour densité de vapeur 2,5. Ecrire les formules semi-développées possibles et Les
nommés.
b- Quel est l’alcane non cyclique de masse molaire 44g.mol-1 ? A-t-il des isomères ?
10-a- Déterminer la composition centésimale du butane c'est-à-dire les pourcentages de carbone et d’hydrogène qu’il
contient.
b- Quel est le pourcentage de carbones dans un alcane non cyclique qui contient « n » atomes de carbone ?
c- L’analyse d’un alcane permet de déterminer le pourcentage de carbone qu’il contient : 83,3%
Déterminer la formule brute de cet alcane et nommé tous ces isomères.
11-On réalise la substitution du dichore sur le butane. Cette réaction conduit à un grand nombre d’isomères. Donner le nom
des dérivés mono et dichorées susceptibles de se former.
(Réponse : on obtient deux monochloro butanes et six dichlorobutanes)

12- Un alcane monochloré contient 45,21% de chlore. Apres avoir déterminé sa masse molaire, déterminer sa formule brute,
puis sa formule développer selon le modèle de Lewis de tous ses isomères. Les nommés
(Réponse : Mm=78,5g/mol ; C3H7Cl)

Exercice1
Equilibrer l’équation-bilan de la combustion du butane sachant que la réaction engendre du dioxyde de carbone et l’eau. On
précisera les quantités de matières et les masses mises en jeu dans l’équation. On indiquera également les volumes mis en
jeu sachant que dans les conditions du problème le volume molaire vaut 24L.mol-1.
Exercice2
On considère 10L d’une essence que l’on suppose constituée d’heptane dont la densité est 0,68.
1- Ecrire l’équation l’équation-bilan de la combustion complète de l’heptane.
2- a- Quelle est la masse d’heptane que l’on dispose ?
b- Quel est le volume d’air nécessaire a cette combustion ?
c- Quel est le volume de dioxyde de carbone produit. (Réponse : 90m3 et 11 m3)
Exercice3
Dans une pâtisserie on utilise comme source d’énergie une bouteille de butane qui renferme 13kg de butane. Elle alimente un
brûleur de réchaud dont le débit est d= 50L.h-1. Le pouvoir calorifique du butane est Q=2860kj.mol-1. Sachant que le volume
molaire dans ces conditions est Vm=25.10-3m3.mol-1,
1- Calculer la consommation horaire volumique en dioxygène du brûleur
2- Calculer la durée de fonctionnement du brûleur alimenté par une bouteille de butane neuve
(Réponse : 325L.h-1 et 112h)

Exercice4 : Fabrication du tétrachlorure de carbone


Le composé de formule CCl4 est connu sous le nom officiel de tétrachlorure de méthane. A température ordinaire c’est un
liquide utilisé comme solvant des graisses.
1- Ecrire l’équation de son obtention.
2- Quel volume V de méthane, mesuré dans C.N.T.P doit-on employer pour fabriquer un volume de 1L de tétrachlorure de
carbone de densité 1,6 ?
On suppose que le rendement de la réaction est r=80%. (Réponse : V= 291L)
Exercice5.
Le butane brule dans le dichlore en donnant 8,16g de carbone et le chlorure d’hydrogène HCl.
Quel volume de butane et de dichlore sont-ils nécessaire. (Vm=22,4L.mol-1.)

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Remarque : Analyse eudiométrique.
L’analyse eudiométrique consiste à réaliser la combustion complète d’un volume V1 connu d’hydrocarbure ou d’un mélange
d’hydrocarbure dans un volume V2 de dioxygène donné en excès.
Apres retour à la température ambulante, la vapeur d’eau se condense. Le dioxyde de carbone formé est dosé par absorption
par l’hydroxyde de sodium ou de potassium. Le volume résiduel de dioxygène est obtenu par soustraction. Le résultat peut
être confirmé par l’absorption de ce gaz O2 restant par le pyrogallate de potassium ou le phosphate.
La figure ci-dessous vous montre comment on effectue cette analyse eudiométrique.

Exercice6
Dans un eudiomètre, on introduit 2L de méthane et 5L de dioxygène. On déclenche la combustion et on laisse refroidir
l’appareil : l’eau passe de l’état gazeux à l’état liquide. Calculer le volume de chacun des gaz a la fin de la réaction. (Réponse 2L et
11L.)

Exercice7
Pour déterminer la formule d’un hydrocarbure gazeux, on en introduit 10cm 3 dans un eudiomètre et on ajoute 120cm 3 de
dioxygène. On déclenche l’étincelle qui produit la combustion et on constate, après refroidissement qu’il reste 100cm 3 d’un
gaz dont 30cm3 sont absorbables par une solution de potasse.
1- Ecrire l’équation-bilan de la combustion de cet hydrocarbure CxHy.
2- Déterminer le volume de dioxygène entré en réaction et le volume de dioxyde de carbone formé (absorbé par la potasse)
3- En déduire la formule de cet hydrocarbure.(Réponse : VCO2= 30cm3 ; VO2= 50cm3 ; C3H8)
Exercice 8
Pour déterminer la formule d’un alcane gazeux, on en introduit 5cm 3 dans un eudiomètre avec un excès de dioxygène. Apres
combustion et refroidissement, il reste un mélange gazeux dont 10cm3 sont absorbable par la potasse.
1- Ecrire l’équation-bilan de la combustion de l’alcane à « n » atomes de carbone.
2- Quel est le volume de dioxyde de carbone produit ?
En déduire la formule de l’alcane considéré. Quel est son nom ?(Réponse : VCO2=10cm3 – L’éthane).
Exercice 9
On introduit dans un eudiomètre 30cm3 d’un mélange de méthane et d’éthane et du dioxygène en excès. Apres
déclenchement de la combustion et refroidissement, il reste dans l’eudiomètre, un mélange gazeux dont 50cm 3 sont
absorbable par la potasse.
1- Ecrire l’équation-bilan de la combustion du méthane puis de l’éthane.
2- Quel est le volume de dioxyde de carbone produit par la combustion du mélange ? En déduire en cm3 la composition du
mélange initiale en méthane et en éthane.(Réponse : 20cm3 et 10cm3)
Exercice10
On introduit dans un eudiomètre un volume V1=10cc d’un hydrocarbure gazeux et un volume V2=50cc de dioxygène en excès.
L’éclatement d’une étincelle déclenche la combustion complète de l’hydrocarbure. Apres refroidissement il reste un volume
V3=40cc de gaz dont une partie V4=30cc est absorbée par l’hydroxyde de potassium et le reste V5=10cc par le phosphate.
1- Ecrire l’équation-bilan de la combustion de l’hydrocarbure de formule CxHy.
2- Déterminer sa formule. (Réponse : C3H4)
Exercice11
On réalise la combustion de 11,2g de propane dans une quantité insuffisante de d’oxygène et on obtient de l’eau et 6g de
carbone.
1- Quelle masse de propane a été consommé ? Quel volume de dioxygène a été consommé ?
2- Quelle masse d’eau obtient-on ?

20
CHAPITREII  : LES HYDROCARBURES INSATURES : LES ALCENES ET LES ALCYNES.
I- LES ALCENES
1- Définition.
Ce sont des carbures d’hydrogènes insaturés qui possèdent dans leur molécule deux atomes de carbones liés par une
double liaison C=C, ce qui entraine la rigidité de leur structure.
Leur formule brute est CnH2n. Ainsi l’éthylène a pour formule C2H4, le propène C3H6, le butène C4H8.
2- Nomenclature.
C’est la place de la double liaison qui impose le sens de la numérotation.
Méthode:
- On cherche la chaîne carbonée la plus longue qui contient la double liaison, elle fournit le nom de l’alcène grâce à un préfixe
indiquant le nombre d’atomes de carbone suivi du suffixe ‘’-éne’’
- On choisit le sens de la numérotation pour laquelle l’indice de position de la double liaison est le plus petit possible.
- les groupes substituant sont désignés avec leur indice de position comme précédemment.
Stéréo-isomérie ces (Z) et Trans (E) d’un alcène.
Les alcènes de type ABC=CDA possèdent deux stéréo-isomères Z et E dû a l’impossibilité de rotation autour de la double
liaison.

Par exemple il existe deux isomères pour le butène C4H8. Se sont:


CH2= CH – CH2 – CH3: but-1-ène et leCH3 – CH=CH – CH3:But-2-ène.
Ce dernier peut exister sous deux formes dans l’espace (stéréo-isomère) que sont :

3- Propriétés chimiques
a- Réaction de destruction.
Même principe que celle des alcanes.
b- Réaction d’addition.
Au cours de cette réaction, la paire d’électrons de la liaison multiple la plus fragile se scinde et donne deux électrons
célibataires. Ces électrons libres localisés sur chaque atome de carbone permettent la formation de liaison nouvelle plus
solide avec d’autres atomes ou groupement monovalent.

Exemple : réactions d’addition sur le propène.


** Addition d’hydrogène H2 (H-H) : hydrogénation d’un alcène donne un alcane
CH3-CH2=CH2 + H2 → CH3-CH2-CH3: C’est propane.
** Addition de dichlore Cl2 (Cl-Cl) :
CH3-CH2=CH2+ Cl2 → CH2Cl-CHCl–CH2Cl: C’est le 1,2-dichloropropane.
** Addition d’eau H2O (H-OH) deux possibilités se présente.
CH3-CH2=CH2+ H2O → CH3-CHOH-CH3ou CH2=CH-CH2+ H2O → CH2OH-CH2-CH3
NB: L’atome d’hydrogène se fixe de façon générale sur le carbone contenant le plus d’hydrogène : Dans ce dernier cas le
corps majoritaire sera alors CH3-CHOH-CH3 : C’est la règle de Markonikov.
II- LES ALCYNES.
1- Définition
Ces hydrocarbures insaturés possèdent dans leur molécule une triple liaison carbone-carbone. Leur formule générale est
CnH2n-2. Ainsi l’acétylène a pour formule C2H2 (CHºCH), le propyne C3H4(CHºC-CH3)

21
2- Nomenclature
Le nom de l’alcyne dérive du nom de l’alcane ayant la plus longue chaîne carbonée comportant la liaison multiple. Le carbone
portant la triple liaison doit avoir le plus petit indice possible. La terminaison ‘’ane’’ de l’alcane est remplacée par ‘’yne’’.
Exemple :
2-méthylpent1-ène

3- Propriétés chimiques
a- Réaction de destruction
Tout comme les alcanes et les alcènes les alcynes peuvent aussi subir une réaction de destruction
b- Réaction d’addition
En général ces réactions s’effectuent en deux étapes
- passage de l’alcyne à un alcène (ou a un de ses dérivés)
- passage de l’alcène obtenu à un alcane (ou un de ses dérivés)
Exemple : addition dichlore Cl2 sur l’acétylène CHºCH
1ere etape : CHºCH + Cl−Cl → CHCl=CHCl on obtient alors le 1,2-dichloroetylène
2ème étape : CHCl=CHCl + Cl2 → CHCl2−CHCl2 on obtient alors le 1,1,2,2-tetrachloroethane
Exemple : addition de l’eau sur un alcyne.
Avec l’eau H2O (H-OH) on obtient d’abord un énol qui est très instable. Ce composé énolique subit ensuite un réarrangement
intramoléculaire pour donner un aldéhyde plus stable.
NB : l’énol diffère de l’alcool par le faite que son groupe hydroxyde –OH est lié à un atome
CH≡CH + H−OH → CH 2=CHOH → CH3 −CHO
de carbone doublement lié à un autre carbone
enol (instable) ethanal
Question de cours
1- Nommer les molécules ci-dessous.

2- Donner la formule semi-développée des molécules suivantes :


a- pent-1-ène. b- 2,3-diméthylpent-2-ène.c- (E)-hex-2-ène d- 3-méthylbut-2-yne.
e- (Z)-pent-2ène f- but-2-yne g- 2,3-diméthylhex-3-yne. h- 4-méthyl-2-yne
3- Quel est le pourcentage de carbone d’un alcène qui a « n » atomes de carbones ?
4- Equilibrer les équations ci-dessous en fonction de n
CnH2n+2 +……… O2 → ……C + ……….H2O
CnH2n +………Cl2 → ……C + ……….HCl
CnH2n-2 +……… O2 → ……CO +……….H2O
5- Equilibrer l’équation-bilan de la combustion complète de l’éthylène en précisant les quantités de matière, les masses et les
volumes mis en jeu si le volume molaire vaut 22,4L.mol-1.
6-L’hydrocarbure contient en masse 85,7% de carbone a pour masse molaire est 56g.mol-1.
Donner sa formule brute. A quelle catégorie de l’hydrocarbure cette molécule appartient ?
Rechercher de manière systématique, tous ses isomères et Les nommés (réponse : 4 possibilités dont Z et E).
7- a- Quel produit se forme –il par hydrogénation du but-1-ène et du but-2-ène ?
L’hydrogénation permet –elle de distinguer ces deux isomères ?
b- Quels produit obtient- on par chloration du but-1- ène et du but- 2-ène ?
La chloration permet-elle de distinguer ces deux isomères ?
8- Ecrire les réactions :
D’hydrogénation, de chloration et c- d’hydratation.
a- du pent-1-ene. Nommer les produits obtenus.
b- du 2-méthylbut-1-ene. Nommer les produits obtenus.
9- Un hydrocarbure gazeux a pour formule brute C4H8.
a- Donner les formules développés possible et le nom des hydrocarbures correspondants.
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b-La mise en présence de cet hydrocarbure avec une solution très diluée de brome dans le tétrachlorure de carbone se
traduit par une décoloration rapide de la solution. Montrer que ce renseignement permet d’hésiter entre trois composés.
c- Une analyse poussée du produit au cours du test précédent montre qu’il s’agit du 2,3-dibromobutane. Peut-on préciser le
nom de l’hydrocarbure initial ? (Réponse 4isomère E et Z aussi + cyclane)
10- Un alcène gazeux a pour densité par rapport à l’air d= 2,4. Donner sa formule brute.
Ecrire la formule semi-développée des isomères possibles en indiquant leurs noms.(Réponse : 6 isomères (E et Z)
11-Equilibrer l’équation-bilan de la combustion complète de l’acétylène. On précisera les quantités de matières, les masses et
volumes mis en jeu dans cette équation (Vm= 25L.mol-1)
12- Représenter les formules semi-développés des alcènes et alcynes suivants. Indiquer, lorsqu’elle existe l’isomérie E et Z :
a- but-2-ène b- 2,3-dimethylbut-2-ène c- but-2-yne d- 3,3-dimethylpent-1-yne.
Exercice1 : Composition d’un mélange gazeux.
On a un mélange gazeux de méthane et d’éthylène de volume V1= 50cc. Ce mélange, soumis à l’analyse eudiométrique,
donne un volume V2=70cc de dioxyde de carbone. Donner la composition en volumes du mélange initiale. (Réponse : 30cc de méthane et
20cc d’éthylène)

Exercice2 : composition d’un mélange gazeux.


On introduit dans un eudiomètre un mélange de méthane ; d’éthylène et de propane de volume
Vo= 20cm3 avec un volume V1=80cm3 de dioxygène. Apres éclatement de l’étincelle et refroidissement, il reste dans
l’eudiomètre 55cm3 de gaz dont un volume V2=35cm3 est absorbé par l’hydroxyde de potassium et le reste V 3=20cm3 par le
pyrogallate de potassium. Déterminer la composition en volume du mélange.
(Réponse : 10cm3 de méthane ; 5cm3 d’éthylène et 5cm3 de propane)

Exercice3 : chloration et composition centésimale


La chloration d’un alcène produit un dérivé dichloré dans lequel le pourcentage de chlore vaut 71,7%
1- Ecrire l’équation-bilan de la chloration de l’alcène CnH2n.
2- Déterminer le pourcentage de chlore en fonction de n dans le composé d’addition obtenu.
En déduire la formule de l’alcène.
Exercice4 : Addition du dibrome sur l’éthylène
Un professeur fabrique une solution de dibrome dans du tétrachlorure de méthane de concentration C=2.10-2 kg.L-1. Au cours
d’une séance de travaux pratiques, il utilise cette solution pour tester la présence d’éthylène.
1- Quel volume maximal V1 de solution de dibrome peut-on verser dans une éprouvette contenant un volume V 2=100cc
d’éthylène pour obtenir la décoloration ?
2- Un essai montre qu’après avoir versé un volume Vo=24cc de solution, la coloration due au dibrome persiste. Calculer le
pourcentage en volume de pureté d’éthylène.
On donne Vm= 25.10-3m3.mol-1.(Réponse : V=32cc et P= 75%)

Exercice5 : Détermination de la formule d’un alcène


Pour déterminer la formule d’un hydrocarbure CxHy on réalise les deux opérations suivantes :
1- on effectue la combustion complète d’une masse m de cet hydrocarbure et on obtient 5,5g de dioxyde de carbone et 2,25g
d’eau. Déterminer la masse mC de carbone et mH d’hydrogène contenu dans cet hydrocarbure considéré. Qu’elle est la valeur
de la masse m soumise à la combustion ?
En déduire une relation entre x et y et dite qu’elle catégorie de composé l’hydrocarbure appartient.
2- On réalise ensuite l’hydrogénation de 3,5g de cet hydrocarbure cela nécessite 1,2L de dihydrogène
Déterminer la formule brute de cet hydrocarbure considéré. (on donne : volume molaire vaut 24L.mol-1)
Exercice6 : Bromation d’un alcène.
Le 2-méthylbut-2-ène est un hydrocarbure liquide de densité 0,66.
1- Ecrire la formule du 2-méthylbut-2-ène. A quelle catégorie de composé appartient – il ?
2- Ecrire l’équation-bilan de la Bromation de ce composé. Nommer le produit obtenu
3- Quelle masse de dibrome faut-il faire réagir pour réaliser la Bromation de 21,2cm3 du composé considéré. Quelle masse
de dérivé bromé se forme-t-il ?
4- On réalise la Bromation avec de l’eau de brome contenant 80g de dibrome par litre d’eau. Quel volume de cette solution
faut-il verser pour réaliser exactement la Bromation de 21,2cm3 du composé ?
(Réponse; m=32g ; m’=46g; V=0,4L)

Exercice7
Déterminer le volume de dichlore prise dans les C.N.T.P nécessaire pour transformer 150cm3 d’acétylène en
1,1,2,2-tétrachloréthane.
Exercice8 : Bromation d’un alcène
1- Ecrire les formule semi-développée E et Z du pent-2-ène.
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2- Ecrire l’équation-bilan de la bromation de cet alcène. Nommer le produit obtenu.
3- Quelle masse de dérivé de dibrome se forme-t-il par la bromation de 3,5g de pent-2-ène ?
Exercice9
Dans un réacteur de laboratoire on place un alcane A, un alcène B et du dihydrogène. Le volume de ce mélange est de
120cm3. A la fin de la réaction, il reste 80cm 3 d’un mélange de deux gaz dont les 20cm3 représentent le dihydrogène. On vous
informe que l’alcane A, l’alcène B ont même nombre d’atomes de carbone.
1- A quelle famille appartient le deuxième composant du mélange après la réaction ? En déduire le volume qu’il occupe dans
ce mélange.
2- On désire déterminer la formule de A et B. Pour cela, on soumet le mélange final à une combustion en présence d’un
excès d’oxygène. On obtient alors de l’eau et 120cm3 de dioxyde de carbone.
a- Déterminer la formule brute, puis la formule développée de A et B. Les nommés.
b- Déterminer la masse d’eau qui se formera dans le réacteur.
c- Déterminer le volume d’oxygène nécessaire.
Exercice10 : Fabrication et hydratation de l’acétylène.
Au laboratoire, on fabrique l’acétylène par action de l’eau sur le carbone de calcium, solide de formule CaC 2. Il se forme
aussi Ca(OH)2
1- Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2- On utilise une masse de 40g de solide contenant 80% en masse de carbure de calcium.
Calculer la masse d’acétylène formé si le rendement de la fabrication de ce gaz est r = 90%
3- On désire hydrater l’acétylène obtenue pour obtenir l’éthanal
Quel la masse d’éthanal formé si le rendement de l’hydratation est 20%.
Exercice11.
On dispose de 0,1m3 d’acétylène que l’on hydrogène avec une quantité insuffisante de dihydrogène. On obtient alors un
mélange d’éthylène et d’éthane. Le volume d’éthylène obtenu est alors 0,05m3.
1- Ecrire les équation-bilan des réactions qui ont eu lieu.
2- Calculer le volume  d’éthane obtenu et le volume de dihydrogène consommé.
c- de dihydrogène qui aurait été nécessaire pour transformer tout l’acétylène en éthane.
Exercice12.
Un hydrocarbure a pour masse molaire Mm=70g.mol-1.
1- Déterminer sa formule brute et nommer tous ses isomères.
2- Déterminer et nommer tous les produits que l’on pourra obtenu après :
a- hydrogénation de tous les isomères de cet hydrocarbure.
b- hydratation de tous les isomères de cet hydrocarbure.
Exercice13.
On provoque la réaction entre 0,3mol d’éthylène et 0,3mol de dichlore.
1- Donner le nom et la masse du produit qui se forme.
2- Quel volume de dichlore peut-on fixer sur 11,2L d’éthylène.
Exercice14.
Dans un eudiomètre, on place 8.10-2L de dioxygène et 10-2L d’un hydrocarbure gazeux dont on désire retrouver la formule
brute. On provoque la réaction. A la fin de cette réaction, il reste 65.10 -3L d’un mélange gazeux dont les 61,5% sont
absorbable par la potasse.
1- Ecrire l’équation-bilan de cette combustion en fonction x et y si on pose CxHy comme étant la formule de cet hydrocarbure.
2- Retrouver la formule brute de cet hydrocarbure. (Réponse : C4H6)
Exercice15.
On dispose d’un mélange gazeux de 100cc constitué de méthane et d’acétylène. Pour retrouver la composition de ce
mélange, on place les 100cc de ce mélange dans un eudiomètre contenant 300cc de dioxygène, puis on déclenche l’étincelle.
A la fin de la réaction, il reste exactement 70cc de dioxygène.
1- Retrouver le volume de méthane et d’acétylène dans les 100cc de ce mélange.
2- Calculer le volume de dioxyde de Carbonne formé. (Réponse : 40cc ; 60cc, 160cc)

24
CHAPITRE III- HYDROCARBURES AROMATIQUES : LE BENZENE.
1- Le benzène.
a-Formule brute du benzène et sa représentation symbolique.
Le benzène est un carbure d’hydrogène de formule brute C6H6.
Chaque atome de carbone est lié à deux atomes de carbone et à un atome d’hydrogène : il reste donc un électron
disponible par atome. Les six électrons disponibles provenant des six atomes de carbone forment un nuage électronique
délocalisé comme l’indique le schéma ci-dessous.

Par convention la formule développée du benzène représentée par :

De nombreux composés possèdent un ou plusieurs noyaux benzéniques : Ce sont des hydrocarbures aromatiques.
b- Autres composé aromatique.
** Le toluène.
De formule brute C7H8 le toluène possède un noyau benzénique. Il est obtenu par substitution d’un atome d’hydrogène du
benzène par un groupe méthyle d’ou sa formule C6H5-CH3 : c’est le méthylbenzène

** Le phénol.
De formule brute C6H6O phénol possède un noyau benzénique. Il est obtenu par substitution d’un atome d’hydrogène du
benzène par un groupe OH d’ou sa formule C6H5-OH : C’est l’hydroxybenzène

2- Propriétés chimiques du benzène.


a- Réaction de destruction.
C’est la réaction de combustion qui provoque la destruction totale du benzène.
b- Réaction de substitution.
Benzène peut donner des réactions de substitution pour donne le mono, le di ; le tri ; le tétra ; le penta, et l’hexa de l’atome ou
groupe substitué.
Par exemple la Bromation du benzène donne C6H5Br bromobenzène. Si la réaction se poursuit on obtiendra le
dibromobenzène C6H4Br2, le tribromobenzène C6H3Br3… et l’hexabromobenzène C6Br6.
c- Réaction d’addition.
On peut additionner au benzène soit du dihydrogène et on obtient le cyclohexane C 6H12 soit du dichlore pour obtenir le
l’hexachlorocyclohexane C6H6Cl6.
Questions de cours.
1- Un composé, de formule brute C8H10 possède un noyau benzénique. Ecrire les formules développées des isomères
correspondant à cette formule et Les nommés.
2- Comparer les structures du benzène et du cyclohexane. Conclure.
3-On veut préparer, au laboratoire, le 1,2,3,4,5,6-hexachlorocyclohexane et l’hexachlorobenzène.
Quelle différence y a-t-il entre ces deux composés ?
4- Ecrire les formules semi-développées des composés suivants:
1,3-dichlorobenzène ; 1,4-dibromobenzène ; 1-chloro-2-méthylbenzène ; 1,2-diméthylbenzène ;
Hydroxybenzène, 1-éthyl-4-méthylbenzène, 2-ethyltoluéne et le 3-méthylphénol.

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5- Nommer et calculer la masse molaire des molécules ci-dessous :

6- Les molécules ci-dessous représentée ont une odeur de parfum. Donner la formule brute puis calculer la masse molaire de
molécule.

7- Représenter et nommer tous les composés aromatiques de formule brute C9H12.


8-L’aflatoxine produit par Aspergillus flavus se trouve surtout dans trouve dans les végétaux moisis plus particulièrement et
leur tourteau (arachide). Très cancérigène l’aflatoxine a pour formule  ci-contre. Calculer la masse
molaire d’une molécule l’aflatoxine.

Exercice1
La molécule ci-dessous est un insecticide puissant dont le nom est : dichlorodiphényltrichloroéthane.
1- Déterminer sa masse molaire.
2- Déterminer sa composition centésimale massique.
3- Du faite de sa haute toxicité, cet insecticide est interdit dans certains pays. En effet, 0,5g par kg de
poids corporel est mortel pour un homme. Quelle masse de cet insecticide tuera un homme de 75kg ?
Cela correspond à quelle quantité de matière ?

Exercice2
Le cycle des porphyrines intervient dans de nombreux composés biologiques (chlorophylle par exemple) et est
particulièrement stable. Il est symbolisé par le schéma suivant où les atomes d’hydrogène portés par les
atomes de carbone ne sont pas notés : c’est aussi une molécule aromatique.
1- Donner la formule brute de cette molécule.
2- Donner sa composition centésimale massique.
Exercice 3
Le dichlore réagit sur le benzène pour donner le chlorobenzène. Quel volume de chlorure d’hydrogène (mesuré dans les
conditions normales) obtient-on par action du dichlore sur 11,7g de benzène ?
(Réponse : m=3,36L)

Exercice 4
La bromation de 3g de benzène par un excès de dibrome a permis d’obtenir le monobromobenzène avec un rendement de
80%. S’agit-il d’une réaction d’addition ou de substitution ?
Calculer la masse de monobromobenzène obtenue. (Réponse : m=4,83g)
En résumé :
Formule brute Exemple Réaction de Réaction de Réaction
destruction substitution d’addition
CnH2n+2 Propane
Alcanes
et CnH2npour les Cyclopropane OUI OUI NON
Cyclanes cyclanes
Propène
Alcènes CnH2n OUI NON OUI

Propyne
CnH2n-2 OUI NON OUI
Alcynes
Aromatiques C6H6
OUI OUI OUI
(benzène)

26
2 eme Partie : COMPOSES ORGANIQUES AVEC UN SEUL ATOME D’OXYGENE.

CHAPITRE IV : LES ALCOOLS


1- Définition
Les alcools sont des molécules ayant pour formule brute général R-OH (ou R est un groupement alkyle) c’est-a- dire qu’ils
contiennent tous un groupement fonctionnel hydroxyde -OH relié à un atome de carbone tétraédrique. La formule générale
des alcools s’obtient en remplaçant un atome d’hydrogène de alcane par le groupe hydroxyde –OH : leur formule générale
peut donc s’écrire CnH2n+1-OH ou CnH2n+2O.
2- Nomenclature
Le nom d’un alcool s’obtient à partir du nom de l’alcane sur lequel l’atome d’hydrogène a été remplacé par le groupe
hydroxyde –OH, en précisant entre deux tirets l’indice (le moins élève) de l’atome de carbone fonctionnel suivi du suffixe
« ol ».
Ainsi, l’alcool de formule CH3-CH(OH)-CH3 est le propan-2-ol et (C2H5)3-C(OH) est le 3-éthylpent-3-ol.
N.B : Les composés qui possèdent un groupe hydroxyde -OH lié à un atome de carbone appartenant à un noyau aromatique
portent le nom phénol et celle dont le groupe hydroxyde -OH est lié à un atome de carbone doublement lié à un autre carbone
sont des composés énolique.
3- Les différentes classes des alcools
- Les alcools primaires dans lesquels le groupement fonctionnel-OH est en bout de chaîne carboné. Ils répondent donc à la
formule R-CH2OH.
Par exemple, CH3-CH2OH l’éthanol et CH3-CH(CH3)–CH2OH 2-méthylpropan-1-ol sont des alcools primaires.
- Les alcools secondaires dans lequel l’atome de carbone partant la fonction-OH est lié à deux atomes de carbone. Ils
répondent donc a la formule R-CH(OH)-R’
Exemple le CH3-CH(OH)-CH3 propan-2-ol.
- Les alcools tertiaires dans lesquels l’atome portant le groupement –OH est lié à 3 atomes de carbone. Leur formule est de
type R-CR’(OH)-R’
Exemple :
ou (C2H5)3-C(OH) : 3-éthylpent-3-ol.

4- Propriétés chimiques
a- Obtention d’un alcool.
Les jus sucrés issus de la sève des végétaux (palmier), de fruits (raisin, poire, pomme, ananas) contiennent des sucres
fermentescible tel que le glucose ou le fructose qui sont isomère de formule brute C 6H12O6.La fermentation de ces sucres par
la levure en anabiose donne de l’éthanol C2H5OH selon l’équation :
C6H12O6 → 2C2H5OH + 2CO2.
Bien évidemment, cette réaction de fermentation naturelle a une importance économique considérable au Burkina dans la
production de bière, du vin et de l’alcool pharmaceutique.
On peut également préparer industriellement l’éthanol à partir de l’éthylène C 2H4 par addition d’eau selon l’équation :
CH2=CH2+H-OH → CH3-CH2OH : C’est l’hydratation de l’éthylène.
(Voir hydratation des alcènes pour les autres alcools et se rappeler de la règle de Markonikov).
b- Déshydratation d’un alcool.
Les alcools peuvent subir en présence d’un catalyseur une déshydratation qui conduit à l’alcène: c’est la réaction inverse de
l’hydratation. Ainsi l’éthanol C2H5-OH conduit à l’éthylène C2H4 par une déshydratation : C2H5OH → C2H4 + H2O.
Question de cours :
1- Parmi les molécules ci-dessous, mettre une croix sur celles qui ne sont des alcools.

2- Ecrire les formules semi-développées des molécules suivantes :


a- 2-éthylpentan-1-ol b- 3-méthylbutan-2-ol
c- 4-éthyl-3-methylheptan-2-ol d- éthanediol (éthan-1,2-diol ou glycol)
e- propan-1,2-diol. f-propan-1,2,3-triol(glycérol)
3- Donner deux méthodes permettant l’obtention de l’éthanol. Quelle sont importance dans notre économie.

27
4- Nommer les alcools ci-dessous et donner la classe chacun ceux:

5-Ecrire la formule semi-développée et indiquer le nom et la classe des isomères de l’alcool de formule brute C 4H10O et de
C5H12O. Vérifier si une de ces molécules présente un carbone asymétrique.
6- Quel alcool se forme-t-il majoritairement par hydratation du but-1-ène et du 2-méthylbut-2-ène. Nommer ces alcools.
7- L’addition d’eau sur un alcène donne en majorité du 2-méthylbutan-2-ol et en faible quantité le
3-méthylbutan-2-ol. Apres avoir donné leurs formules semi-développées et leurs classes, nommer l’alcène ayant permit leur
obtention.
8- Soit un alcool ayant n atome de carbone dans sa molécule. Ecrire l’équation-bilan de sa combustion complète en fonction
de n.
Sachant que la combustion de 6g de cet alcool nécessite 14,4g de dioxygène, donner la formule brute et les formules semi-
développées de tous ces isomères.
Exercice 1
La composition centésimale massique d’un composé organique de densité de vapeur 1,1 est :%H=12,5 ; %O=50 et %C=37,5.
Donner sa formule brute et les formules semi-développées de tous ces isomères.
Exercice 2
Calculer le volume d’éthylène nécessaire à la fabrication industrielle d’un litre d’éthanol si le rendement de la réaction r=0,60.
Le volume molaire gazeux est Vo=22,4.10-3m3.mol-1.
La masse volumique de l’éthanol est a= 800kg.m-3.(Réponse : 0,65m3)

Exercice3 : Déshydratation de l’alcool.


Au laboratoire, on prépare l’éthylène en déshydratant l’éthanol par l’acide sulfurique concentré.
Calculer le volume maximal d’éthylène obtenu par déshydratation de 20cm3 d’éthanol.
On donne : volume molaire des gaz : Vm=22,4.10-3m3.mol-1.Masse volumique de l’éthanol : a=800kg.m-3. (Réponse : 7,8L)
Exercice 4
Un alcool a pour masse molaire 32g.mol-1. Retrouver sa formule brute et sa composition centésimale massique.
Exercice 5
Une molécule a pour composition centésimale massique suivante : O%=50 ; %H=12,5 et %C=37,5. Sa densité de vapeur est
1,1. Retrouver la formule brute de cette molécule. A quelle famille appartient-elle ?
Exercice 6
On introduit dans un réacteur 9,2g d’une substance et du dioxygène en excès. Apres déclenchement de la combustion et
refroidissement, il reste dans ce réacteur 17,6g dioxyde de carbone et 10,8g d’eau.
1- Montrer que cette substance contient l’élément oxygène dans sa molécule.
2- a- Donner sa composition centésimale massique.
b- Sachant que sa masse molaire est 46g.mol-1 retrouver sa formule brute. A quelle famille appartient-elle ?
3- a- Ecrire l’équation-bilan de la combustion de cette substance.
b- Quel est le volume d’oxygène nécessaire à cette composition ?

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CHAPITRE V : LES COMPOSES CARBONYLES : LES ALDEHYDES ET LES CETONES
I- Généralité
Les aldéhydes et les cétones ont pour formule générale CnH2nO. Ils possèdent tous la fonction carbonyle
–CO–
1- Les aldéhydes : Définition et nomenclature
Ils possèdent tous un atome de carbone en bout de chaîne lié simplement à un atome d’hydrogène et doublement à un atome
d’oxygène. Leur formule générale sera donc de type R-CHO. Le groupement fonctionnel d’un aldéhyde est –CHO. Le
carbone de ce groupe est le carbone fonctionnel
D’une manière générale, la formule d’un aldéhyde en fonction du nombre d’atome de carbone est :
CnH2n+1-CHO ou CnH2nO
Le nom de l’aldéhyde dérive du nom de celui de l’alcane correspondant en remplacent la terminaison «e» par «al». Ainsi le
méthanal est HCHO.
Pour les aldéhydes à chaîne ramifié le carbone fonctionnel -CHO en bout de chaîne doit porter le N°1.
Ainsi le CH3-CH(CH3)-CHO est le 2-méthylpropanal.
2-Les cétones : définition et nomenclature
Le carbone fonctionnel doublement lié à un atome d’oxygène se trouve à l’intérieur de la chaîne carbonée.
Leur formule sera donc de type :

Le nom d’une cétone s’obtient en remplaçant le « e » final du nom de l’alcane correspondant par « one ». La place du
carbone fonctionnel –CO- doit porter le plus petit indice possible.
Ainsi le CH3-CO-CH3 est le propanone ; le C2H5-CO-CH3 est le butanone ; le CH3-CH2-CH2-CO-CH3 le pentan-2-
one ; le CH3-CH2-CH(CH3)-CO-CH3 est le 3-méthylpentan-2-one.
N.B: A même nombre d’atome de carbone les aldéhydes et les cétones sont des isomères de groupe fonctionnel différent : ce sont des isomères de fonctions.

Exemple : Le butanone CH3-CH2-CO-CH3 a pour formule brute C4H8O et le butanal CH3-CH2-CH2-CHO a aussi pour formule
brute C4H8O. Le butanone et le propanone sont donc des isomères de fonction.
D’une manière générale, la formule d’une cétone en fonction du nombre d’atome de carbone est :
CnH2n+1-CO-Cn’H2n’+1 ou CnH2nO
II- Préparation des aldéhydes et des cétones
1- Déshydrogénation d’un alcool.
Lors de cette déshydrogénation, le groupement hydroxyde –OH de l’alcool libère son atome d’hydrogène et le carbone
fonctionnel libère aussi un atome d’hydrogène. Les deux atomes d’hydrogènes ainsi obtenue s’associent pour donner le
dihydrogène H2 qui se libère de la molécule d’alcool.
En fonction de la classe de l’alcool déshydrogéné on obtient soit un aldéhyde pour l’alcool primaire et une cétone pour l’alcool
secondaire. La déshydrogénation d’un alcool tertiaire étant impossible.
** La déshydrogénation d’un alcool primaire donne un aldéhyde.
R-CH2OH → R-CHO + H2.Exemple: déshydrogénation du propan-1-ol: CH3-CH2-CH2OH → CH3-CH2-CHO+H2
** La déshydrogénation d’un alcool secondaire donne une cétone.
R-CHOH-R’ → R-CO-R’+H2. Exemple: déshydrogénation du propan-2-ol: CH3-CHOH-CH3 → CH3-CO-CH3+H2
NB : En inverse, l’hydrogénation d’un aldéhyde ou d’une cétone donne respectivement un alcool primaire ou secondaire.
2- Oxydation ménagée d’un alcool par le dioxygène.
L’oxydation ménagée est une oxydation qui ne modifie pas le squelette carboné. Il faut retenir que
- L’oxydation ménagée d’un alcool primaire donne un aldéhyde et l’eau si le dioxygène est en défaut.
1
R-CH2OH + 2 O2 →
R-CHO + H2O
- L’oxydation ménagée d’un alcool secondaire donne une cétone.
1
R-CHOH-R’ + 2 O2 → R-CO-R’ + H2O
- L’oxydation ménagée d’un alcool tertiaire est impossible.

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III- Test de caractérisation des aldéhydes et des cétones.
Les aldéhydes et les cétones réagissent positivement avec le DNPH pour donner un précipité Jaune : c’est qui caractérise à
la fois les aldéhydes et les cétones. Pour distinguer les aldéhydes des cétones on utilise les réactifs suivants : réactif Schiff ;
la liqueur de Fehling et le nitrate d’argent ammoniacal.
Le tableau ci-dessous résume les résultats des tests de caractérisation.
Réactif réactif liqueur nitrate d’argent
D.N.P.H de de ammoniacal.
Composés Schiff Fehling (réactif de Tollens)
aldéhyde + + + +
Cétone + - - -
Question de cours :
1- Ecrire les formules semi-développées des molécules suivantes :2-éthylpentan-3-one ; 3-méthylbutanal et 4-éthyl-3-
methylheptan-2-one.
2- Nommer les molécules ci-dessous.

Exercice1
On dispose d’une quantité de propène que l’on hydrate totalement.
1- a- Donner la formule semi-développée et la classe de chaque alcool obtenu après cette hydratation.
b- Quel est l’alcool majoritaire. Ecrire l’équation de son obtention.
2- Dans ce mélange, l’alcool primaire est noté A et l’autre B. On réalise l’oxydation ménagée de ce mélangepar le dioxygène.
On obtient deux composés organiques C et D que l’on désire identifier après les avoir séparé.
- D réagi positivement avec le DNPH mais est sans action avec le réactif de Schiff.
- C réagi positivement avec le DNPH puis avec le réactif de Schiff.
a- Donner la formule semi-développée de C et D, puis Les nommés.
b-Quel est l’alcool qui conduit à C et celui qui conduit à D ?
3- En travaillant avec les formules semi-développées, écrire l’équation-bilan des réactions d’oxydations.
Exercice2
On dispose d’un alcool de formule brute C4H10O et d’un alcène C4H8.
a- Déterminer tous les isomères de l’alcool C4H10O et de l’alcène C4H8, Les nommés.
b- L’isomère A de l’alcool donne par déshydratation l’isomère B de l’alcène. L’hydratation de B donne de façon dominant un
composé C. L’oxydation ménagée de C donne un compose D qui réagi positivement avec le DNPH et négativement avec la
liqueur de Fehling. L’oxydation ménagée de A donne E qui réagi positivement avec le DNPH et le réactif de Schiff. Retrouver
les formules semi-développées et les noms des molécules A ; B ; C ; D et E.
Exercice3
La réaction de substitution du propane avec le dichlore, donne deux isomères A et B monochlorés.
1- a- Ecrire l’équation-bilan de cette réaction.
b- Retrouver la formule semi-développée de ces deux isomères monochlorés et Les nommés.
2- Par une méthode physique, on sépare ces deux isomères A et B. On fait réagir A avec l’hydroxyde de sodium NaOH. Par
substitution, l’atome de chlore de A est remplacé par le groupement OH : on obtient alors un alcool A1 et du chlorure de
sodium.
a- Ecrire l’équation-bilan de cette réaction.
b-L’oxydation ménagée par l’oxygène de l’alcool A1 donne un composé organique A2 qui réagit positivement avec la Liqueur
de Fehling. Retrouver la formule semi-développée des composé A ; B ; A1 et A2. Donner le nom de A1 et A2.
c- Préciser la classe de l’alcool A1 et dit s’il possède un carbone asymétrique.
d- L’oxydation de A2 donne un acide carboxylique A3. Nommer et donner la formule semi-développée de A3.
3- On réalise la même réaction de substitution de B avec l’hydroxyde de sodium : on obtient un corps B1.
a- Ecrire l’équation de cette réaction de substitution.
b- Donner le nom et la classe de l’alcool obtenu et dite s’il possède un carbone asymétrique.
c- On procède à l’oxydation ménagée de B1 pour obtenir B2.
α-Le corps B2réagit positivement ou négativement avec le DNPH ?
β- Le corps B2 réagit négativement ou positivement avec le réactif de Schiff ? Nommer B2.
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Exercice4
On dispose d’un alcool dont la molécule contient 21,6% d’oxygène en masse.
1- a- Déterminer la formule brute de cet alcool.
b- Retrouver toutes les formules semi-développées, leurs noms et leurs classes correspondant à cette formule. Identifier
celles qui possèdent un carbone asymétrique.
2- On considère deux isomères de cet alcool : A et B.
- L’isomère A déshydraté donne un alcène C et l’isomère B déshydraté donne un mélange d’acène C et D.
- L’oxydation ménagée de A par l’oxygène de l’air donne un produit qui réagie avec le réactif de Tollens.
- L’oxydation ménagée de B par l’oxygène de l’air donne un produit qui réagi avec le DNPH mais pas avec le réactif de
Tollens. Donner les formules semi-développée et leur nom de composés A ; B ; C et D.
Exercice5
L’essence d’amande amère à une odeur caractéristique qu’il est facile de retrouver dans le sirop d’orgeat ou dans les
pâtisseries à la frangipane. Cette odeur est celle du benzaldéhyde C6H5-CHO.
1- Quelle est la seule fonction présente cette molécule ? Comment le prouve-t-on ?
2- Ecrire la formule développée de cette molécule.
3- Donner la composition centésimale de cette molécule.
4- Quelle masse d’eau et de dioxyde de carbone se formera si on réalise la combustion complète de 0,22g du
benzaldéhyde ? En déduire le volume de dioxygène que cette combustion nécessitera.
Exercice6
Au laboratoire de Chimie-Biochimie on dispose d’un flacon dont sur l’étiquette on arrive à lire seulement la mention
M=72g.mol-1.
Pour retrouver la formule du composé organique de ce flacon, on soumet 1,8.10 -2g de ce composé à une combustion
complète dans 100cc de dioxygène.
Après refroidissement, il reste un mélange gazeux dont 22,4cm3 sont absorbables par une solution de potasse et 69,2cc
absorbables par le pyrogallate de potassium.
1- Sachant que ce composé organique est constitué uniquement d’élément carbone, hydrogène et d’oxygène.
a- Déterminer sa formule brute. Dite à quelle catégorie de composé cette molécule appartient ?
b- Donner toutes ses formules développées selon le modèle de Lewis. Les nommés.
2- Calculer la masse d’eau formée. (Réponse : C4H8O ; m=0,018g)
Exercice 7
Donner la formule semi-développée et le nom en nomenclature officielle des composés obtenus par l’oxydation ménagée des
alcools suivants :
a- butan-1-ol, 2-méthylprpan-2-ol, pentan-2-ol si l’oxydant est en défaut.
b- 2-méthylpentan-3-ol, méthanol si l’oxydant est en excès.
Exercice 8
1- Ecrire l’équation chimique qui modélise l’oxydation ménagée de l’éthanol par un excès de permanganate de potassium
acidifié.
2- Même question avec le butan-2-ol. Dans ce cas est-il important d’avoir l’oxydant en excès ?
Exercice 9.
1- Nommer les composés suivants dont on donne les formules semi-développéeS :

2- a- Indiquer ceux qui donnent un test positif avec le D.N.P.H.


b- Indiquer ceux qui donnent un test positif avec la liqueur de Fehling.
3- Préciser le(s) compsé(s) départ ainsi que les conditions expérimentales permettant d’obtenir majoritairement a), b), c) ou d)
par oxydation ménagée.

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3 eme Partie : COMPOSE S ORGANIQUES AVEC DEUX ATOMES D’OXYGENES.
CHAPITRE VI : LES ACIDES CARBOXYLIQUES ET LES ESTERS.
I - Les acides Carboxyliques
1- Définition
Ces composés organiques, de formule générale R–CO2H, ou R est un groupe alkyle ou aryle, contiennent tous le groupe
acide carboxylique –CO2H ; leur formule développée contient sur le même atome de carbone, forcément en bout de chaîne,
une double liaison carbone-oxygène et une liaison simple avec un groupe OH :
ou R est un groupement alkyl.

La formule peut donc ce résumée CnH2n+1-COOH.


En fonction du nombre d’atomes de carbone n, la formule brute d’un acide carboxylique est CnH2nO2.
2- Nomenclature.
Leur nom est obtenu à partir du nom du carbure d’hydrogène qui possède la même chaîne carbonée en ajoutant le suffixe
oïque et en faisant précéder l’adjectif ainsi obtenu par acide.
Exemple :
** l’acide de formule CH3CH2COOH est l’acide propanoïque,
** celui de formule C6H5CO2H est l’acide benzoïque.
** L’acide de formule CH3CO2H devrait se nommer acide éthanoïque, la nomenclature actuelle, qui recommande les noms
usuels entraîne le nom d’acide acétique.
3- Propriétés chimique en solution :
Les acides carboxyliques ne se dissocient pas totalement dans l’eau : On les appelle des acides faibles.

RCO2 H + H 2 O→RCO−2 + H 3 O + L’ion RCO2 est l’ion carboxylate.Par exemple, l’ion formé par dissociation de l’acide

méthanoïque HCO2H est l’ion méthanoate HCO2 .
4- Préparation industrielle d’un acide carboxylique.
- Oxydation ménagée d’un alcool primaire par le dioxygène (excès d’oxygène)
R-CH2OH + O2 → R-COOH + H2O
- Oxydation ménagée d’un aldéhyde par le dioxygène.
1
R-CHO + 2 O2 → R-COOH (sans formation d’eau)
II- Les esters :
1- Définition.
Ce sont des composés organiques de formule générale R–CO 2R’, ou R et R’ sont des groupes alkyles. Leur formule
développée contient sur le même atome de carbone, forcément en bout de chaîne, une double liaison carbone-oxygène et
une liaison simple avec un groupe OR’ :
En fonction du nombre d’atomes de carbone n, la formule brute d’un ester est C nH2nO2.
NB : A même nombre d’atomes de carbone, un ester et un acide carboxylique ont la même
formule brute CnH2nO2 mais de fonction différente : ce sont des isomères de fonctions.
2- Nomenclature.
Le nom d’un ester s’obtient à partir de l’alcane possédant la même chaîne carbonée que l’acide carboxylique, auquel on
ajoute le suffixe oate puis on ajoute « de » suivi du nom de l’alkyle R’.
En résumé le nom d’un ester est : alcanoate d’alkyle.
Exemple :
HCOOC4H9 : Méthanoate de butyle.
CH3-COO-CH2-CH2-CH2-CH2-CH3: Ethanoate de pentyle.
C6H5CO2-CH(CH3)-CH3 : benzoate de 1-méthyléthyle

32
3- Propriétés
Les esters sont liquidesà la température normale. Très volatils, ils sont responsables des odeurs agréables de fruits,
fleurs et parfums.
Questions de cours.
1- Donner les formules semi-développées des molécules ci-dessous:
a- acide 2-méthylbutanoïque.
b- acide 2-éthyl-3-méthylpentanoïque.
c- acide hexan-1,6-dioïque.
d- éthanoate de pentyle.
e- éthanoate de 3-méthylbutyle.
f-méthanoate de propyle.
g- éthanoate de 2-méthylpropyle.
h-ion butanoate
i- ion méthylpropanoate
j- 2-méthylbutanoate de sodium.
k- éthanoate de potassium
l- méthanoate de sodium
2- Nommer les molécules ci-dessous :

3- Equilibrer les équations ci-dessous en fonction de n


CnH2n+1–COOH +……… O2 → ……CO2 + ……….H2O
CnH2n+1–COOH+………..O2 → ……C + ……….H2O
CnH2n+1–COOH+……… O2 → ……CO + ……….H2O
4- Ecrirel’équation-bilan de la mise en solution des acidescarboxyliquesuivants et nommer l’ion organiqueformé:
a- Acide méthanoïque
b- Acide éthanoïque
c- Acide propanoïque
d- Acide 2-méthylbutanoïque.
Pour chaque solution obtenue, faire le bilant (l’inventaire) des espece chimique presente.
Exercice1.
L’acide formique qui se trouve dans le venin des fourmis, est composé de 26,1% de carbone, 4,3% d’hydrogène, 69,6%
d’oxygène en masse. Déterminer la formule brute de cette molécule sachant qu’elle contient un seul atome de carbone.
Exercice2.
L’acide acétylsalicylique est le médicament bien connu sous le nom d’aspirine. On soumet 9g de ce produit à l’analyse
élémentaire quantitative et on recueille 19,8 g de dioxyde de carbone et 3,6 g d’eau. Sachant que sa masse molaire vaut
180g.mol-1 et qu’il ne contient que du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène, déterminer sa formule brute.
Exercice3
Un acide carboxylique gazeux a pour densité d=2,55.
1- Donner sa composition centésimale massique et sa formule brute.
2- Ecrire sa formule développée et donner son nom selon la nomenclature officielle.
Exercice4
L’analyse élémentaire d’un acide carboxylique permet de déterminer les pourcentages massiques suivants :
%C=54,5 ; %H=9,1 et %O=36,4.
Déterminer sa formule brute et les formules semi-développées possibles. Nommer les isomères.

33
Exercice5
1- La masse molaire d’un ester vaut 72 g.mol -1. Ecrire les formules semi-développées des différents esters répondant à cette
formule et donner leurs noms.(Réponse : C5H10O2).
2- Quelle est la formule brute d’un ester de masse molaire 102g.mol -1. Ecrire toutes les formules semi-développées des
différents esters répondant à cette formule et donner leurs noms.
Exercice6
Un ester contient dans sa molécule 43,24% en masse d’oxygène. Retrouver la formule brute de cet ester et tous ses
isomères.(Réponse : C3H6O2 et deux isomères)
Exercice7
Déterminer les formules semi-développées et les noms de tous les acides carboxyliques et les esters de formule brute
C4H8O2. (Réponse : 4 acides et 4 esters)
Exercice 8
La combustion complète de 1,8g d’un acide organique a donnée 1,1g d’eau et 2,6 g de dioxyde de carbone. Quelle est sa
formule brute. Nommé cet acide.(Réponse : C2H4O2)
Exercice9
Une substance organique contenant dans sa molécule 3 atomes de d’oxygène a pour composition centésimale massique
suivante: %C=32,43 ; %O= 64,86 et %H=2,7.
1- a- Calculer la masse molaire de cette molécule.
b- en déduire sa formule brute.
c- Sachant que cette substance a un gout légèrement aigre et réagit positivement avec le D.N.P.H, en déduire sa formule
semi-développée.
2- On soumet 370mg de la molécule à une oxydation ménagée en présence d’oxygène de l’air, il se forme une autre
molécule.
a- Ecrire l’équation-bilan de cette oxydation ménagée.
b- Calculer en Cm3 le volume de dioxygène nécessaire à cette oxydation. (Réponse : C2H2O3 ;VO2=0,056L=56cc )
Exercice10
Un vin exposé à l’air libre se transforme en vinaigre. Cette transformation correspond à l’oxydation de l’éthanol de ce vin en
acide éthanoïque et en eau.
1- En se basant sur ces informations, écrire l’équation-bilan de cette transformation.
2- Quelle massed’acide éthanoïque peut-on obtenir lors de l’oxydation de 100L de vin contenant 90cm3 d’éthanol.
3- En réalité la concentration en acide éthanoïque du vinaigre obtenu est 1,1mol.L -1. Déterminer le rendement de la réaction
dans ce cas.
On donne : masse volumique de l’éthanol 800kg.m-3.(Réponse : mac=9,4kg ; r=70%)
Exercice11
La composition complète de 1,28g d’un composé organique A dont la molécule est de type C xHyO et de masse molaire
108g.mol-1 a donné 1,86g de gaz carbonique.
1- a- Déterminer le pourcentage massique de carbone, puis celui de l’oxygène. En déduire celui de l’hydrogène.
b- Déterminer la formule brute de la molécule A. Sachant que cette molécule possède un noyau aromatique et une fonction
alcool, en déduire sa formule semi-développée.
2- On soumet ce composé A à une oxydation ménagée avec l’oxygène de l’air et on obtient une molécule B qui réagit
positivement avec le réactif de Schiff.
a- Donner la formule de B.
b- Ecrire l’équation-bilan de cette oxydation.
3- L’oxydation ménagée de B avec l’oxygène de l’air donne ensuite un composé cristallin blanc C appelé acide benzoïque
beaucoup utilisé comme conservateur en industrie Agroalimentaire.
a- Donner la formule de C.
b- Ecrire l’équation-bilan de cette oxydation. (Réponse : A=C7H8O)

34
CHAPITRE VII : LES REACTION D’ESTERIFICATION ET D’HYDROLYSE.
I- Réaction d’estérification
1- Définition.
Comme l’indique son nom, c’est la réaction qui permet d’obtenir un ester. Elle se produit lorsque l’on fait réagir un acide
carboxylique R-COOH avec un alcool R’-OH pour obtenir un ester R-COO-R’ et l’eau.

2- Caractéristiques d’une réaction d’estérification.


Une réaction d’estérification est lente, limitée et athermique.
Pour rendre la réaction rapide, on ajoute dans le milieu réactionnel un catalyseur, généralement l’acide sulfurique concentré.
Elle est dite limitée, car on s’aperçoit en effet que la proportion d’alcool estérifié n’augmente plus à partir d’un certain stade.
n produit nester
r= =
Connaissant le réactif limitant, le rendement r de synthèse est défini par la relation : n reactif limitant n ac
Ce rendement est fonction de la classe de l’alcool, comme l’indique le tableau ci-dessous :
Classe de l’alcool primaire secondaire tertiaire
Limite d’esterification 66,7% 60% 5 à 10%
On peut déplacer cet équilibre (augmenté la quantité d’alcool estérifié) soit en :
** éliminant l’eau au fur et à mesure,
** distillant l’ester obtenu au fur et à mesure,
** ajoutant un des réactifs au fur et à mesure.
II- Réaction d’hydrolyse d’un ester.
C’est la réaction entre un ester et l’eau qui reforme l’acide et l’alcool.
Cette réaction a les mêmes caractéristiques que l’estérification à savoir lente, limitée et athermique.

Tout comme l’esterification, le rendement de l’hydrolyse est aussi fonction de


la classe de l’alcool, comme l’indique le tableau ci-dessous :
Classe de l’alcool primaire secondaire tertiaire
Limite d’hydrolyse 33,3% 40% 90%
Le rendement de l’hydrolyse s’ameliore soit en :
** éliminant de l’acide ou de l’alcool formé au fur et à mesure,
** ajoutant un des réactifs au fur et à mesure.

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CHAPITRE VIII: LA CINETIQUE CHIMIQUE DE LA REACTION D’ESTERIFICATION ET D’HYDROLYSE
1- Définition.
Beaucoup de réactions chimiques ne sont pas instantanées. Elles peuvent être lentes, lente, rapide, très rapide ou explosif.
L’objet de la cinétique chimique est l’étude des facteurs qui influent sur la vitesse d’une réaction. En milieu homogène et à
température constante, cette vitesse est proportionnelle aux concentrations des corps réagissant. Elle augment très
rapidement avec la température et souvent avec un catalyseur.
2- Notion de vitesse de réaction.
Pour déterminer la vitesse d’une réaction, le chimiste mesure alors à des intervalles de temps régulier la concentration des
réactifs disparue ou celle des produits formés. Ce qui lui permet alors de dresser un tableau.
- La vitesse de formation d’un produit P.
On appelle vitesse de formation d’un produit P entre deux instants t 1 et t2, la grandeur V donnée par la relation : V=
[ P 2 ]− [ P1 ]
t 2−t 1en mol.L-1.s-1 ou en mol.L-1.mn-1 ou en mol.L-1.h-1.
- La vitesse de disparition d’un réactif R.
On appelle vitesse de disparition d’un réactif Y entre deux instants t1 et t2, la grandeur V donnée par la relation :
[ R 2 ]− [ R 1 ]
V=- t 2−t 1 en mol.L-1.s-1 ou en mol.L-1.mn-1 ou en mol.L-1.h-1.
3- Les facteurs qui augmentent la vitesse de formation d’un produit ou de disparition d’un réactif.
Ces facteurs sont essentiellement au nombre de trois :
** la concentration des réactifs,
** l’augmentation de la température,
** l’utilisation d’un catalyseur.
Questions de cours :
1- Un ester a pour masse molaire 130.10-3kg. mol-1. Cet ester peut être préparé à partir du propan-1-ol et d’un acide
carbonylique.
a- Retrouver la formule brute de cet ester.
b-Retrouver les formules semi-développées des différents isomères possibles de l’acide carboxylique utilisé pour la
préparation de cet ester. Donner le nom de chacun.
c- En déduire les formules semi-développées des esters possibles. Donner le nom de chacun.
(Réponse : C7H14O2 ; 2acides possibles et 2esters)

2- La masse molaire d’un ester vaut 88g.mol-1. Retrouver sa formule brute. Ecrire les formules semi-développées des esters
cette formule et Les nommés.
Par hydrolyse de cet ester on obtient le propan-1-ol. Quel est alors l’isomère qui correspond à cet ester.
3-On réalise la réaction d’hydrolyse d’un ester A. On obtient un corps B et un corps C. B peut être obtenu également par
oxydation du méthanal. Le corps C, par oxydation conduit à l’acide acétique.
Donner la nature des corps A, B, C. Ecrire la réaction d’hydrolyse.
4-a- Quelles sont les caractéristiques de la réaction d’estérification et la réaction d’hydrolyse d’un ester ?
b-Sur quel facteur faut-il jouer pour atteindre rapidement la limite de l’équilibre d’estérification-hydrolyse?
c- Sur quels facteurs faut-il jouer pour augmenter le rendement d’estérification-hydrolyse ?
5- Soit un ester de formule brute C3H6O2.
a- Quelles sont les formules semi-développées possibles des esters ayant cette formule. Les nommés.
b- A chaque formule semi-développée retrouver la formule de l’acide carboxylique et la formule de l’alcool ayant participé a la
synthèse de cet ester.
Exercice 1 
L’analyse élémentaire d’un ester a montrée qu’il contient en masse 19,5% d’oxygène.
1- Déterminer la masse molaire de cet ester et en déduire sa formule brute.
2- L’hydrolyse de cet ester donne un alcool saturé contenant 60% de carbone en masse.
a- Déterminer les formules semi-développées possibles de cet alcool et Les nommés.
b- L’ester dérive d’un acide aromatique. Déterminer les formules semi-développées possibles de cet ester et Les nommés.
c- L’oxydation de l’alcool donne un composé qui réagit avec le D.N.P.H mais est sans action sur la Liqueur de Fehling.
Retrouver la formule réelle de l’ester.(Réponse : CH10H12O2 ; C3H7OH).

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Exercice 2
On hydrolyse 1g d’éthanoate de propyle par l’eau.
1- Quelle est la quantité d’acide éthanoïque et de propanol peut-on obtenir si on considère l’hydrolyse comme une réaction
totale ?
2- Au bout de plusieurs mois, on obtient en réalité 0,564g d’acide. Calculer le pourcentage d’ester non hydrolysé.
(Réponse : n =n =9,8.10-3mol ; %=4,3%)
ac al

Exercice3
Le pourcentage de carbone d’un ester est 58,82%. Cet ester est obtenu en faisant réagir un acide carbonylique
CnH2n+1–COOH avec l’éthanol.
1- Retrouver la formule brute, puis la formule semi-développée de cet ester. Le nommé.
2- Quelle est la formule semi-développée de l’acide carbonylique ayant réagit avec l’éthanol. Le nommé.
(Réponse : ester : C H O  ; acide : C H O )
5 10 2 3 6 2
Exercice 4 : Cinétique de l’estérification.
On se propose d’étudier la réaction d’estérification. Pour cela, on réalise un mélange équimolaire d’une mole d’un alcool
primaire avec un acide carboxylique. A chaque heure on dose la quantité na d’acide restante par une solution de d’hydroxyde
de sodium. Les résultats obtenus sont dans le tableau ci-dessous :
t (h) 1 2 3 4 5 6 7
na(mol) 0,57 0,42 0,37 0,34 0,33 0,33 0,33
1- Ecrire l’équation-bilan de la réaction en posant R-COOH comme étant l’acide carboxylique et R’-CH 2OH comme alcool
primaire.
2- a- Tracer la courbe d’évolution de la quantité d’acide restante en fonction du temps.
(1cm pour 1h et 2cm pour 0,1mol).
b- Déterminer la composition du mélange en mole à l’instant t=3h.
c- Calculer la vitesse de disparation de l’acide entre t1=1h et t2=4h.
Exercice 5 : Cinétique de l’estérification.
Dans 12 tubes, on place un mélange de 10mL constitué de 5.10-2mol d’acide méthanoïque et 5.10-2mol de propan-1-ol auquel
on ajoute 3goûtes d’acide sulfurique concentré. Ces tubes sont placés dans une étuve thermostable dont la température est
fixée à 80°C.
A des différentes dates, on dose la quantité d’acide restant par une solution de soude de concentration C b=2mol.L-1. Le
volume de soude qu’il a fallu pour obtenir la neutralisation est noté Vb.
NB : Un dosage préalable a montré qu’il faut 2mL de la solution de soude pour neutraliser les 3goûtes d’acide sulfurique. A la
suite des doses successifs, on a dressé le tableau ci-dessous :
N° de tube 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
t (min) 0 2 5 8 12 16 20 25 30 40 50 60 1- Ecrire
Vb 22 17,5 15 13,1 12,2 11,6 11,1 10,9 10,6 10,5 10,5 l’équation-bilan :
[acide]restant a- de la réaction
[ester]formé d’estérification,
b- de la réaction
de neutralisation entre l’acide faible et la soude.
c- de la réaction de neutralisation entre l’acide fort à 1ere approximation et la soude.
2- Compléter le tableau en indiquant la concentration initiale C0 de l’acide méthanoïque à t=0, la concentration de l’acide
méthanoïque restant et la concentration d’ester formé.
2- a- Représenter graphiquement l’évolution de la concentration de l’ester formé. (1cm pour 4mn et 1cm pour 0,5mol).
b- Calculer la vitesse de formation de l’ester entre t=11h et t=12h.
c- Déterminer graphiquement la date à laquelle la moitié de l’acide initiale a disparue. (Réponse : V=0 ; t1/2=9mn)

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Exercice 6 : Cinétique de l’estérification.
On désire réaliser à température constante en présence d’un catalyseur l’estérification d’un mélange de volume V=200mL
constitué d’une mole d’acide éthanoïque et d’une mole d’éthanol. A des intervalles de temps bien défini on dose l’acide
restant dans le milieu réactionnel. Les résultats obtenus sont dans le tableau ci-dessous :
t(h) 0 1 2 4 6 8 10 15 20 25
naciderestant(mol) 1 0,8 0,70 0,5 0,46 0,4 0,38 0,3 0,34 0,34
2 5 1 5
nester formé(mol)
Cester formé(mol.L-1)
1- Ecrire l’équation de la réaction qui se produit dans le mélange.
2- Compléter le tableau en évaluant la quantité d’ester formé au cours du temps, ainsi que sa concentration.
3- a- Donner la représentation graphique de la variation de la concentration molaire d’ester formé en fonction du temps. (1cm
pour 1 mol.L-1 et 1cm pour 2h).
b- Déterminer graphiquement la date à laquelle la moitié de l’acide initiale réagie. Quel est la concentration molaire d’ester à
cet instant ? (Réponse : t1/2=5h ; C=2,5mol.L-1)
Exercice 7 : Cinétique de saponification.
A l’instant t=0, on mélange un volume V=0,5L d’une solution d’éthanoate d’éthyle de concentration C=2.10 -2mol.L-1 avec un
volume V’=0,5L d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration C’=2.10 -2mol.L-1 : il se forme alors d’éthanoate de
sodium et de l’éthanol.
1- Poser l’équation-bilan de la réaction qui se produira.
2- On se propose de suivre l’évolution dans le temps l’évolution de cette réaction de saponification. Pour cela, à des
intervalles de temps régulier, on dose le restant d’hydroxyde de sodium restant. Les résultats de ce dosage sont consignés
dans le tableau ci-dessous :
t(mn) 10 20 30 40 50 60 80 100
[OH-] 0,8.10-2 0,67.10-2 0,57.10-2 0,5.10-2 0,44.10-2 0,4.10-2 0,33.10-2 0,29.10-2
[CH3CH2OH]
a- Exprimer la concentration [CH3CH2OH] en fonction de [OH-], C, V et V’
b- En se basant sur cette relation, reproduire et compléter le tableau.
c-En déduire la [CH3CH2OH] à la date t=25mn si [OH-]=0,62.10-2mol.L-1.
d- Tracer la courbe traduisant l’évolution de la concentration de l’éthanol en fonction du temps.
(1cm pour 10mn et 1cm pour 10-3mol.L-1.).
e- Calculer la vitesse d’apparition de l’éthanol entre les dates t1=20mn et t2=45mn en mol.L-1.mn-1
C . V- [ OH− ] (V +V')
(Réponse : [CH3CH2OH]= (V +V') =0,38mol.L-1, V=0,00008mol.L-1.mn-1)

Exercice 8. Cinétique de l’estérification.


On désire réaliser à température constante en présence d’un catalyseur l’estérification d’un mélange constitué d’une mole
d’acide éthanoïque et d’une mole d’éthanol. A des intervalles de temps bien défini on dose l’acide restant dans le milieu
réactionnel. Les résultats obtenus sont dans le tableau ci-dessous :
On donne : masse volumique de l’acide acétique 1,08kg.L-1 et celle de l’alcool
t(mn) 1 2 3 4 5 6 7 0,79kg.L-1.
naciderestant(mol) 0,57 0,42 0,37 0,34 0,33 0,33 0,33
1- Ecrire l’équation-bilan de cette estérification.
2- a- Compléter le tableau ci-dessous en donnant pour chaque heure la quantité d’ester formé.
b- Tracer le graphe représentant l’évolution de la quantité d’ester au cours du temps.
(2cm ⇒ 0,1mol et 2cm ⇒ 1h)
c- Calculer la vitesse d’estérification entre 1h et 3h.
d- Déterminer graphiquement la date où il se forme 0,5mol d’ester.
3- a- Comment peut-on atteindre rapidement l’équilibre de cette estérification?
b- Comment peut-on déplacer l’équilibre de cette estérification?

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Exercice 9. Cinétique de l’estérification.
On désire réaliser à température constante en présence d’un catalyseur l’estérification d’un mélange constitué 0,5mol d’acide
méthanoïque et 0,5mol de propan-1-ol. A des intervalles de temps bien défini on dose l’acide restant dans le milieu
réactionnel. Les résultats obtenus sont dans le tableau ci-dessous :
t(mn) 0 5 10 20 30 40 50 60
naci(mol) 0,5 0,42 0,37 0,32 0,29 0,27 0,26 0,25
1- Ecrire l’équation-bilan de la réaction et nommer le produit obtenu.
2- a- Compléter le tableau ci-dessous en donnant pour chaque heure la quantité d’ester formé.
b- Tracer le graphe représentant l’évolution de la quantité d’ester au cours du temps.
(1cm ⇒ 0,02mol et 1cm ⇒ 5mn)
3- Donner la composition du milieu à la 15eme minute.
4- Calculer le rendement de la réaction à la 60eme minute.
(Réponse : composition : 0,16mol d’ester ; 0,16mol d’eau ; 0,34mol d’acide ; 0,34mol d’alcool ; r=50%)

Exercice10 : Cinétique de l’estérification.


On mélange un volume V=29cc d’acide acétique et un volume V’=46cc de butan-1-ol. On introduit ensuite 7,5cc de ce
mélange dans des ampoules numérotées. Dans le contenu de chaque ampoule on ajoute 3 gouttes d’acide sulfurique.
L’ensemble est placé à 90°C dans une étuve thermostable. A des intervalles de temps bien défini on dose l’acide restant
dans le milieu réactionnel par une solution de soude de concentration Cb=2mol.L-1. Les résultats obtenus sont dans le tableau
ci-dessous ou Vb est le volume de la base ayant permis d’obtenir l’équivalence
t(mn) 2 5 8 12 16 20 25 30 40
Vb(cm3) 22 17,5 15 13,1 12,2 11,6 11,1 10,9 10,6
On bout de la 40eme heure, l’équilibre est atteint
NB : Un dosage préalable a montré que les 3 gouttes d’acide sulfurique sont neutralisées par 2cc de la solution de soude.
On donne : masse volumique de l’acide acétique 1,035kg/L et celle de l’alcool 0,805kg/L.
1- a- Ecrire l’équation-bilan de cette estérification.
b- Vérifier que le mélange initial est équimolaire.
2- a- Compléter le tableau ci-dessus en donnant pour chaque instant la quantité d’acide restant et la quantité d’ester formé.
b- Tracer le graphe représentant l’évolution de la quantité d’acide au cours du temps.
(1cm ⇒ 0,5.10-2mol et 1cm ⇒ 4mn)
c- Calculer la vitesse d’estérification entre 1h et 3h.
d- Déterminer graphiquement la date où il se forme 0,5mol d’ester.
3- a- Calculer la vitesse de disparition de l’acide entre 8eme et 20eme mn.
b- Calculer le pourcentage d’acide estérifié. Comment peut-on augmenter ce pourcentage ?
(Réponse : vitesse=5,7.10-4mol/mn pourcentage d’acide estérifié=66%)

39
CHAPITRE X : NOTION D’ISOMERIE ET DE STEREO-ISOMERIE EN CHIMIE ORGANIQUE.
On parle d’isomères quand deux ou plusieurs composés ont la même formule brute, mais dont l’arrangement des atomes
différents.
I- Isoméries planes ou de constitutions :
On distingue trois catégories d’isomérie plane : Isomérie de chaîne, isomérie de position et isomérie de fonction.
1- Isomérie de chaîne :
Les isomères sont dus à une différence de structure du squelette carboné. Par exemple, la molécule de formule brute C 4H10
présente les deux isomères de chaîne suivants :
CH3-CH2-CH2-CH3 et CH3-CH(CH3)-CH3. Dans ces molécules, seule la position du groupe méthyle (CH3) diffère.
2- Isomérie de position :
Les isomères de position ne diffèrent que par la position de leur groupement fonctionnel dans la molécule. Par exemple CH3-
CH2-CH2-CH2OH et CH3-CH2-CHOH-CH3. Dans ces molécules, seule la position du groupe -OH diffère : sont des isomères de
position
NB  : Les isomères de chaîne et de position présentent les mêmes fonctions chimiques : Ils ont donc les mêmes propriétés chimiques.

3- Isomérie de fonction :
Deux isomères de fonction ont la même formule brute mais présentent des fonctions chimiques distinctes; ils n’appartiennent
donc pas à la même classe de composés.
Example1: CH3-CH2-CH2-CHO et CH3-CH2-CO-CH3. La première molécule présente une fonction aldéhyde (-CHO) et la
seconde une fonction cétone (-CO-).
Example2: A même nombred’atomes de carbone, les acidescarboxyliques et les esters sont des isomers de function: CH3-
CH2-CH2-COOH et CH3-CH2-COO-CH3.
II- Stéréo-isomérie
La stéréo-isomérie s’intéresse à la disposition tridimensionnelle dans l’espace des atomes des isomères de même
constitution. On distingue deux types de stéréo-isomérie : La stéréo-isomérie de géométrie et la stéréo-isomérie optique.
1- Stéréo-isoméries de géométrie : Isomérie Z-E :
On rencontre cette stéréo-isomérie chez des corps chimiques qui présentent une double liaison C=C autour de laquelle une
rotation libre des atomes de carbone liés est impossible.
Soit deux molécules de type XYC =CXY ou XYC =CX’Y’ :
La molécule de type XYC =CXY présente une stéréo-isomère Z-E dont leur formule développée s’écrit

Exemple1 : le 1,2-dibromoéthylène CHBr=CHBr présent les stéréo-isoméries de géométrie Z-E suivantes :

Exemple2 : le 1-bromopropène (CH3)CH=CHBr présent les stéréo-isoméries de géométrie Z et E suivantes :

40
2- stéréo-isomérie optique:
Certaines molécules peuvent faire tourner d’un angle le plan de polarisation d’une lumière polarisée ; les substances
correspondantes sont alors optiquement actives. Ce cas se présente lorsqu’un atome de carbone est lié à quatre radicaux
différents. L’atome de carbone portant ces radicaux est le carbone asymétrie noté C*. Les molécules présentant un seul
atome de carbone asymétrique sont dites chirales. Pour ces types de molécule ont deux dispositions spatiales possibles,
dont l’une est symétrie de l’autre par rapport au plan d’un miroir: Ces deux isomères sont dits « énantiomères » l’un est
dextrogyre et l’autre lévogyre.

Le mélange de ces deux isomères en quantité égale est inactif : on parle de mélange racémique.
Par exemple, l’acide lactique de formule CH3-CHOH-COOH présente un seul carbone asymétrique (carbone N°2). Il est donc
chiral. Sa molécule existe sous deux formes dont les configurations des deux énantiomorphes sont :

NB :: ** Carbone asymétrique : noté C* : atome de carbone lié à 4atomes ou groupe d’atomes différents.
** Molécule chirale : Molécule non superposable à son image dans un miroir. Cette chiralité est due a la présence d’un atome
de carbone asymétrique.
** Enantiomère : Une molécule dont leur image dans un dans miroir n’est pas superposable.
** Mélange racémique : solution composée d’un mélange équimolaire de deux énantiomères : ce mélange est inactif.
III- Ecriture topologique d’une molécule organique
Pour déterminer le nom d’une molécule organique, il faut disposer de sa formule semi-développée. Cette formule peut être
schématisée par une écriture topologique très utilisée pour les formules de grosses molécules. La chaîne carbonée principale
est ici représentée par une ligne en zig-zag, ce qui est une façon de schématiser la géométrie de la chaîne carbonée. Celle-ci
n’est en fait pas linéaire du fait des angles de liaison C – C – C – C.
Règle d’écriture :
- La chaîne carbonée est représentée par une ligne en zig-zag, qui porte éventuellement les ramifications et les groupes
fonctionnels.
- Les atomes d’hydrogènes ne sont pas représentés lorsqu’ils sont directement liés à des atomes de carbone.
- Par convention, chaque extrémité de segment correspond à un atome de carbone.
Exemple :
formule semi-développée. Ecriture topologique

En résumé :
Fonction Groupe Formule générale Formule Nom
fonctionnel brute
CnH2n+1-OH
R-OH …ol
Alcool ou CnH2n+2O
CnH2n+1-CHO
R-CHO …al
Aldéhyde ou CnH2nO
CnH2n+1-CO-Cn’H2n’+1
R-CO-R’ …one
Cétone ouCnH2nO
Acide CnH2n+1-COOH
R-COOH acide…oïque
carboxylique ouCnH2nO2
CnH2n+1-COO- Cn’H2n’+1
R-COO-R’ ..oate de..yle
Ester ou CnH2nO2
Acide acide 2-amino… oïque
R-C(NH2)-COOH **************
α-aminé

41
Questions de cours.
1- Donner le type d’isomérie de constitution pour chaque couple de composés ci-dessous :
a- CH2OH–CHOH–CHO et CH2OH–CO–CH2OH 
b- CH2=CH–CH2–CH2–CH2-OH et CH3–CH2–CH2–CO–CH3
c- CH3–CH(CH3)–CH2–CO–CH3 et CH3–CH2–CH2–CH2–CO–CH3
d- CH2=CH–CH2–CH2–CH2–OH et CH3 – CH2–CH=CH–CH2–OH.
2- a- Nommer la molécule ci-dessous.
b- Présente-t-elle une stéréo-isomérie géométrique E/Z ? Si oui la quelle ?
c- Présente-t-elle uneactivitéoptique. Justifier.
d- On hydrate cette molécule. Donner le nom et la classe de l’alcool que l’on obtiendra en faible
quantité.
3-Soient C4H8unhydrocarbure.
a- Donner toutes les formules semi-développées des alcènes isomères de C4H8. Les nommés. Préciser ceux qui présentent
une stéréo-isomérie Z-E.
b- Donner toutes les formules semi-développées des alcanes isomères de C4H8. Les nommés.
(Réponse : 3isomeres de constitutions dont une des isomères donne une Isomérie Z-E ; 2 cyclanes) 

4-Soient C5H10 un hydrocarbure.


a- Donner toutes les formules semi-développées des alcènes isomères de C 5H10. Les nommés. Préciser ceux qui présentent
une stéréo-isomérie Z-E.
b- Donner toutes les formules semi-développées des alcanes isomères de C5H10. Les nommés.
5- Soient les hydrocarbures suivants :2,4-diméthylpentane ; 2-méthylbutane ; 2,2-diméthylpentane ;
2,2-diméthylpropane ; pentane et 3,3-diméthylpentane.
a- Ecrire la formule semi-développée de chacune de ces molécules.
b- Regrouper les molécules qui présentent une isomérie de constitution (plane). Préciser le type isomérie de constitution.
c- Parmi ces molécules, existe-t-il des molécules qui présentent un atome de carbone asymétrique ?
6- Nommer les composés du support ci-dessous.

42
7- Ecrire la formule semi-développée des composés organique ci-dessous.
1) 2,2-diméthylpropane 2) 2,2-diméthylbutane
3) 5-éthyl-2,3-diméthylheptane 4) 2,3,4-triméthylhexane
5) 3-éthyl-2,6-diméthyl-4-propylheptane 6) 4,5-diéthyl-3-méthyloctane.
7) trichlorofluorométhane 8) 2,3-dichloro-2-méthylpentane
9) (Z)-but-2-ène 10) 4-éthyl-2-méthylhept-2-ène
11) 5-éthyl-2,6-diméthylhept-3-ène 12) 1-bromo-2-chloro-3-méthylbut-2-ène
13) (E)-5-méthylhex-2-ène 14) 3-méthylbut-1-yne
15) 2,5-diméthylhept-3-yne 16) 4-éthyl-5-méthylhex-2-yne
17) 4-méthylpent-2-yne 18) méthylbenzène
19) 1,2-diméthylbenzène 20) 1,4-diméthylbenzène
21) 1-bromo-2-méthylbenzène 22) 1-éthyl-3-méthylbenzène
23) propylbenzène 24) éthylbenzène
25) 1,2,3-triméthylbenzène 26) méthylpropan-2-ol
27) 3-éthyl-5-méthylhexan-3-ol 28) 3,4-diméthylpentan-2-one
29) 2,4-diméthylpentanal 30) 4-éthyl-2,2-diméthylhexan-3-one
31) Acide 2-éthyl-3-méthylbutanoïque 32) méthylpropanate d’éthyle
33) 3-méthylbutanoate de 1-méthylpropyle 34) acide méthanoïque
35) Acide 2-éthyl-2-méthylpentanoïque 36) éthanoate d’éthyle
37) méthanoate de méthyle 38) 2-méthylbutanoate d’éthyle
39) propanoate de 2-méthylpropyle 40) éthanoate de 1-méthyl éthyle

43
THEME III : LES SOLUTIONS AQUEUSES - CONCENTRATION

CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES SOLUTIONS AQUEUSES.


1- Définition.
Un corps solide ; liquide ou gazeux dissous dans un liquide constitue une solution :
- Le liquide qui dissout s’appelle le solvant.
- La substance dissoute est le soluté. La distinction solvant-soluté est surtout indiquée quand le solvant se trouve en grande
quantité par rapport au soluté. Si le solvant est l’eau, la solution est dite aqueuse.
2- Concentration d’une solution.
Quanditativement une solution est généralement définie par sa concentration qui est la quantité de soluté qu’il a fallu
dissoudre pour obtenir 1L de solution.
La concentration peut être exprimée de deux manières :
Masse de soluté
C=
- La concentration massique : elle s’exprime en g.L-1. Noté C, elle est donnée par la relation : volume
Nombre mole de soluté
C=
- La concentration molaire : exprimé en mol.L-1, elle est donnée par la relation : volume
N.B : Ne pas confondre concentration massique et masse volumique exprimé aussi en g.L-1.
La notion de masse volumique ρ est différente de la notion de concentration massique. Par exemple, la masse volumique
de l’éthanol ρ vaut 790g.L-1. Signifie que 1litre d’éthanol pèse 790g.
ρ
La densité d’une solution par rapport à l’eau est d= 1000 .
3- Concentration d’une espèce dans solution.
Soit x une espèce chimique dans une solution. La concentration de cet espèce se note :[x]
Généralité.
Relation entre la concentration d’une espèce et la concentration C de la solution.
Prenons l’exemple du solide ionique phosphate tricalcique Ca3(PO4)2.
Méthode :
2+ 3−
** Equation de la dissolution : Ca3(PO4)2 ⃗ H2O 3Ca + 2PO 4
** Bilan des espèces présent dans la solution après dissolution :
2+ 3−
- L’ion calcium Ca  ; l’ion phosphate PO 4
- L’ion hydronium H3O+ et l’ion hydroxyde OH-.
2+ 3−
** Relation entre [Ca ], [PO 4 ] et la concentration C de la solution.
2+
Ca3 ( PO 4 )2 ⃗
H2O 3Ca + 2 PO 3−
4
1mol 3mol 2mol 2+ 3− 2+ 3−
⇒ [Ca ]=3C ; [PO 4 ]=2C et 2[Ca ]=3[PO 4 ]
C [ Ca2+ ] [ PO3−
4 ]

4- Solubilité.
La solubilité notée S est la quantité maximale de soluté que l’on peut dissoudre totalement dans 1L de solution. La solution
obtenue dans ce cas est dite saturée.
Toute quantité supplémentaire de soluté que l’on ajoutera après saturations se dissous pas. Elle restera présente dans la
solution.
5- Dilution.
La dilution est une opération qui consiste a augmenté le volume d’ solution par ajout d’une certaine quantité d’eau.Cette
opération abaisse la concentration de la solution et la concentration des espèces chimiques présentes dans cette
solution sans modifier leur quantité. D’ou la relation :
CiVi=CfVf ou [espèce]i.Vi =[espèce]f.Vf
Taux ou facteur de dilution F d’une solution est le rapport du volume final par le volume initial. Il est donc donné par la relation
Vf Ci
F= =
Vi Cf
Cela signifie que la solution initiale a été F fois diluée.
1 V C
d= ⇒d= i = f
Quand au degré de dilution D, c’est inverse du taux de dilution : F V f Ci

44
Questions de cours.
1- Donner la définition des mots ou expressions ci-dessous sont :
Solvant ; Dissolution ; Soluté ; Solution ; Solubilité d’un solide ; Solution saturée.
2- On désire placer dans de eau distillé du sel de cuisine pour obtenir une eau salée.Complète les pointillés avec les mots
suivants : solvant ; dissolution ; soluté ; solution. Le sel de cuisine mis en solution représente……………..,l’eau distillée
est…………………….Le mélange obtenu s’appelle alors……………………………..et l’opération effectuée
est………………………
Utilisation pratique :
1- Combien de moles de soluté y a-t-il dans 2L d’une solution à 3mol.L-1. (Réponse : 6moles)
2- Combien de moles de soluté y a-t-il dans 600mL d’une solution à 0,4 mol.L-1. (Réponse : 0,24mole)
3- Quelle est la concentration molaire de chacune des solutions suivantes ?
a- 3moles de NaCl dans 4L d’eau (réponse : 0,75mol.L-1)
b- 0,5mole de NaCl dans 250 ml d’eau (réponse : 2 mol.L-1)
c- 0,2 mole de FeCl3 dans 10L d’eau (réponse : 0,02mol.L-1)
4-quelle masse de NaCl sont-ils nécessaire pour préparer 500mL de solution à 0,2mol.L-1 ?(réponse: 23,4g)
5- Combien de gramme de AgNO3 sont-ils nécessaire pour préparer 250mL d’une solution à 0,5mol.L-1. (Réponse : 21,2g)
6- Quelle est la concentration molaire de 5L de solution contenant 100g de CaCl2, 6H2O ? (Réponse : 0,092mol.L-1)
7- Quelle est la concentration molaire d’une solution d’alcool éthylique (C2H5OH) contenant 25g d’alcool pur dissout dans
150cm3 d’eau pure ? (Réponse : 3,6mol.L-1)
8- Exprimer en g.L-1 la concentration d’une solution de NaCl à 0,25mol.L-1. (Réponse : 14g.L-1)
9- Quelle est la concentration molaire en ion chlorure de 1L de solution contenant 10g NaCl ; 2g de KCl et 4g de AlCl3, 6H2O ?
(Réponse : 0,248mol.L-1)

10- Quelle masse de NaCl doit-on prendre pour préparer une solution à 0,1mol de Na+ par litre ?
(Réponse : 5,85g)

11- Un sel hydraté CaSO4, nH2O contient environ 4g d’eau dans 20g d’échantillons. Trouver la formule de ce sel. (Réponse : CaSO ,
4
2H O)
2

12- Un sel hydraté Na2SO4, nH2O contient 20g d’eau pour un échantillon de 36g. Trouver la formule de ce sel. (Réponse : Na SO ,
2 4
10H O)
2

13- On dispose d’une solution de phosphate tricalcique Ca 3(PO4)2 dont la concentration en ion calcium Ca 2+est 0,7mol.L-1.
3−
Trouver la concentration C de la solution et en ion PO 4

14- On dispose d’une solution de chlorure de potassium KCl de concentration C=0,1mol.L-1.


Trouver la concentration en ion chlorure et en ion potassium.
Exercice1
Dans un récipient de 5L d’eau, on met 2kg de sel. On rappelle qu’un litre d’eau peut dissoudre 360g de sel.
1- Calculer la masse de sel dissout et celle se déposant au fond du liquide.
2- Quel volume d’eau faut-il ajouter pour pouvoir dissoudre tout le sel ?
3- L’eau de mer renferme en moyenne 27g de sel de mer par litre. Quel volume d’eau de mer faut-il traiter pour obtenir 1kg de
sel ?
4- Calculer la quantité en kg de sel contenue dans toutes les mers et océans, sachant que le volume de l’eau de mer et
d’environ 1400 million de km3.
Exercice2
La solubilité du chlorure de baryum BaCl2 est 1,74mol.L-1 à 20°C. On dissout dans 150mL d’eau pure 30g de chlorure de
baryum à 20°C.
a- Déterminer la concentration molaire volumique de cette solution et dite si elle saturée ou non.
b- Déterminer la concentration molaire des espèces chimiques dans cette solution.

45
Exercice3
On dissout le chlorure de potassium KCl dans 100cc et on obtient une solution a 0,1mol.L-1.
1- Ecrire l’équation-bilan de la dissolution de ce solide ionique.
2- Calculer la concentration molaire des espèces chimiques dans cette solution.
Exercice4
On dissout 2,8g chlorure de calcium et 1,5g de chlorure de sodium dans 100cc d’eau. Apres avoir écrire les équations de la
dissolution de ces deux solides ioniques, calculer la concentration molaire des espèces chimiques dans la solution obtenue.
(Réponse : [Na+]=[Ca2+]=0,25mol/L ; [Cl-]=0,75 mol/L  ; [H3O+]=[OH-]=10-7 mol/L )

Exercice5
On souhaite préparer 500mL d’une solution de sulfate de cuivre à 0,2mol.L -1. Pour cela, on utilise le solide ionique de sulfate
de cuivre penta-hydraté.
1- Donner la formule de ce solide ionique hydraté. En déduire sa couleur.
2- Quelle masse de ce solide ionique faudra-t-il pour préparer cette solution.
Exercice6
La solubilité à 20°C du sulfate de sodium1,37mol.L-1. On dissout 19,75g de ce solide dans 100cm3 d’eau.
1- Vérifier si la solution obtenue est saturée.
2- Calculer la concentration molaire des différentes espèces chimiques présentes dans cette solution.
(Réponse : [Na+]=2,74mol/L ; [SO42--]=1,37mol/L; [H3O+]=[OH-]=10-7mol/L; [Na2SO4]=0,02mol/L)

Exercice7
On dispose d’une solution mère So de chlorure de sodium de concentration Co=1mol.L -1. A partir de So, on désire préparer
une solution S1 par dilution. On prélève 10cc de So que l’on place dans une fiole jaugée de 100cc puis l’on complète avec de
l’eau distillée jusqu’au trait de jauge.
Calculer la concentration molaire de la solution ainsi obtenue. En déduire le taux de dilution.
Exercice8
Soient S1 et S2 deux solutions respectivement de chlorure de sodium et de sulfate de sodium de concentration respective
C1=0,1mol.L-1 et C2=0,2mol.L-1. On mélange 100mL de S1 et 50cc de S2 dans un bécher pour obtenir une solution S3. Après
avoir faire l’inventaire des différentes espèces chimiques présentes dans ce mélange, calculer la concentration molaire de
chacune d’elle.
(Réponse : [Na+]=0,2mol/L ; [Cl-]=[SO42--]=0,067mol/L; [H3O+]=[OH-]=10-7mol/L)

Exercice9
On dispose de 12g de chlorure de nickel hexahydraté NiCl 2, 6H2O que l’on désire utiliser pour préparer une solution de
chlorure de nickel(II) en dissolvant toute cette quantité dans une fiole jaugée de 100ml que l’on complétera jusqu’au trait de
jauge avec de l’eau distillée.
1- Ecrire l’équation-bilan de dissolution de NiCl2.
2- Calculer la concentration massique de la solution. En déduire sa concentration molaire.
Exercice10
On dispose de 100ml d’une solution aqueuse obtenue par dissolution de 4,5g de chlorure de cuivre(II) anhydre.
1- Quelle est la formule statistique de ce solide ionique ? En déduire sa masse molaire ?
2- Ecrire l’équation bilan de la dissolution de ce solide ionique.
3- Déterminer la concentration molaire C de la solution. En déduire la concentration molaire des ions présents dans la
solution.
Exercice11
On désire préparer 100ml de solution de sulfate de zinc à 0,2mol.L-1.
1- Quelle est la formule du solide ionique de sulfate de zinc heptahydraté ? En déduire sa masse molaire.
2- Ecrire l’équation bilan de la dissolution de ce solide ionique.
3- Quelle est la masse de sulfate de zinc doit-on peser pour préparer cette solution ?
4- Quel volume de la solution mère faut-il prélever pour préparer 250ml de solution de sulfate de zinc à 0,02mol.L-1?
Exercice12
300mL d’une solution de sulfate d’aluminium Al2(SO4)3 a été obtenu par dissolution de 15g de sulfate d’aluminium de masse
molaire Mm(Al2(SO4)3)=342,3g.mol-1.
1- Ecrire l’équation-bilan de la dissolution.
2−
2- Déterminer la concentration molaire C de la solution et celle des espèces Al3+, SO 4... et Al2(SO4)3 dans la solution
sachant que la dissolution est totale.(Réponse : C=[Al3+]=0,15mol/L; [SO42--]=0,45mol/L; [Al2(SO4)3]=0)

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Exercice13
On dissout 16g de sulfate de fer II hydraté (FeSO4, 7H2O) dans 500ml d’eau distillée.
1- Ecrire l’équation bilan de la dissolution de ce solide ionique.
2- Calculer la concentration molaire de la solution. On donne Mm(FeSO4, 7H2O)=278g
3- Quels sont les ions présents dans la solution ? En déduire leur concentration molaire.
(Réponse : C=[Fe+]=[SO 2--]=0,115mol/L; [H3O+]=[OH-]=10-7mol/L).
4

Exercice14
De nombreuses boissons sont gageuses. Lorsqu’on les verse dans un verre, des bulles de s’élèvent et éclatent à la surface.
Elle contient donc un gaz dissous : Le dioxyde de carbone.
La masse de 1L de dioxyde de carbone est 1,8g et 1L d’eau peut dissoudre 1L de dioxyde de carbone.
1- calculer la solubilité de ce gaz.
2- calculer la masse de dioxyde de carbone que l’on pourrait dissoudre dans 25cl d’eau.
Exercices d’intérêts pratiques.
Exercice15
Pour soulager des maux de dents, il est conseillé de se rincer la bouche avec de l’eau salée de concentration molaire précise
3,4188mol.L-1.
1- Exprimer cette concentration en g.L-1.
2- Le lycée Professionnel désire produire des flacons de 2,4mL de cette solution pour commercialisation. Quelle est la
quantité de matière de chlorure de sodium qu’il faut pour obtenir un flacon de solution?
3- On désire réaliser 2,4mL de solution saturée que l’on pourra diluer pendant l’usage.
a- Quelle est la masse de chlorure de sodium supplémentaire qu’il faudra dissoudre dans les 2,4mL pour obtenir la saturation
(solubilité du chlorure de sodium à 20°C est 360gL-1)
b-Quelle est la concentration molaire des espèces chimiques dans cette solution saturée ?
4- Quel volume d’eau faut-il ajouter aux 2,4.101mL de la solution saturée pour obtenir la solution fille c’est-à-dire la solution
à3,4188 mol.L-1 ?
(Réponse : C=200g.L-1 ; n=0,82mol ; M=38,4g ; [Na+]=6.15mol.L-1; [Cl-]=6.15mol.L-1;[H3O+]=107mol.L-1 ; [OH-]=10-7mol.L-1 ; V=0,19L.)

Exercice16
Un homme s’est fait arracher une dent. Il préparé une solution pour un bain de bouche. Il verse 5ml d’une solution aqueuse
pharmaceutique dans un verre qu’il remplit ensuit d’eau jusqu'à la moitié. Puis pour soulager la douleur, il introduit le contenu
d’un sachet de 500mg de paracétamol C8H9NO2 dans un autre verre contenant 200ml d’eau
1- Quelle est la concentration massique de la solution aqueuse de paracétamol obtenu?
2- Dans quel cas l’homme a-t-il effectué une dissolution ? et dans quel cas a-t-il effectué une dilution ?
Exercice17
La vitamine D est synthétisée dans l’organisme humain à partir dérivé de Cholestérol sous l’action des rayons U. V du soleil.
Pour prévenir une éventuelle carence due à l’exposition insuffisante au soleil, les médecins prescrivent une solution buvable
d’ergocalciférol (ou vitamine D2). Sur le flacon de cette solution buvable figure l’indication : 1500.U.I/ml. (Les U.I, unités
internationale sont d’anciennes unités encore utilisé dans cas le des vitamines). La notice précise 1U I=0,025 μ g de
vitamine D. la seringue fourni par le fabriquant permet de délivrer plusieurs doses : la dose n°1 contient un volume de 0,67ml
de solution pharmaceutique en ergocalciférol.Quelle masse de substance active est contenu dans la dose n°1.
Exercice18
Les solutions hydroalcooliques permettent de lutter contre les bactéries, les champignons et les virus. Elles sont employées
afin d’assurer l’hygiène des mains lors des soins médicaux. De nos jours, leur usage se généralise dans la vie quotidienne
avec l’avènement de la maladie à virus EBOLA.
Sur le flacon d’une telle solution, on peut lire:- Ethanol C2H6O: 52,4%. - Propan-1-ol C3H8O: 21,0%.
Cela signifie que, pour préparer un volume V=100cc de solution, on dissout un volume V 1=52,4cc et un volume V2=21,0cc
dans la quantité nécessaires d’eaux.
1- Calculer la masse m1 d’éthanol et celle m2 de propan-1-ol qui doivent être dissoutes pour préparer un volume V=100cc de
solution.
2- En déduire les concentrations massiques C1 en éthanol et C2 en propan-1-ol dans cette solution.
3- Quel volume V0 de cette solution faut-il prélever pour préparer un volume de 2L de cette solution 5 fois plus diluée en
éthanol et en propan-1-ol ?
Données : Masse volumique de l’éthanol est a1=0,789g.cm-3Masse volumique de propan-1-ol est a2=0,803g.cm-3

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Exercice19
Le sel de Mohr est un corps cristallisé de formule FeSO4, (NH4)2SO4, 6H2O
1) Calculer la masse molaire du sel de Mohr.
2) Donner la formule des ions obtenus lors de la dissociation du sel de Mohr dans l’eau distillée.
3) Ecrire l’équation bilan de cette dissolution.
4) On dissout 1,568g le sel de Mohr dans une fiole de 200ml que l’on complète jusqu’au trait de jauge avec de l’eau distillée.
a) Calculer la concentration molaire C de la solution ainsi préparée.
b) Calculer la concentration molaire des ions présents dans cette solution.
Exercice20
Sur la notice d’un soluté de réhydratation pour enfant figure le mode d’emploi d’un sachet dose de 7,00g.
« Dans un biberon stérilisé dilué le contenu d’un sachet dose dans 200ml d’eau faiblement minéralisée.
La composition d’un sachet dose inscrite sur l’emballage on trouve entre autre dans 700g de produit
- 2,65g de glucose (C6H12O6) -2,49g de saccharose (C12H22O11)
- 0,274g de sodium (sous forme d’ion sodium Na+) »
On suppose que la dissolution se fait sans variation de volume. Déterminer la concentration massique puis la concentration
molaire de chacun des trois solutés dans la solution préparée.
Exercice21
Parmi les constituants du lait, on trouve un sucre le lactose et des sels minéraux qui sont le chlorure de potassium et le
chlorure de calcium. Le lactose de formule C12H22O11 réagit en milieu acide suivant l’équation équilibrée ci-dessous :
C12 H 22 O11 + H 2 O ⃗
H3 O+ C 6 H 12 O 6 + C 6 H 12 O 6

Lactose glucose galactose


1- Calculer le nombre de mole de lactose contenu dans un litre de lait sachant qu’un litre de lait contient 49g de lactose.
2- Calculer la masse de glucose que l’on obtient après réaction total du lactose contenu dans un litre de lait.
3- La fraicheur d’un lait dépend de la teneur en acide lactique (C 5H6O3) définie par l’échelle Dornic. Un degré Dornic noté °D
correspondant à 0,1g d’acide lactique par litre de lait.
Déterminer l’acidité en Dornic d’un lait contenant 1,53g d’acide lactique.
4- Sachant qu’un lait frais a une acidité inférieure à 18°D, ce lait est-il frais ?
Paramètres utiles.
I- Titre alcoolimétrique
L’éthanol de formule CH3-CHOH est le principal alcool des boissons alcoolisées (vin et bière) et de l’alcool pharmaceutique.
L’éthanol s’obtient naturellement par fermentation de sucre (glucose ou fructose: C6H12O6) en absence d’oxygène de l’air.
Outre l’éthanol, il se forme du dioxyde de carbone.
Par définition, le titre alcoolimétrique est le volume en cm3 d’éthanol pur dans 100cm3. Les autres substances autres que l’eau
sont en faible quantités.
1- L’éthanol de formule CH3-CH2OH est obtenu après fermentation du glucose C6H12O6. Outre l’éthanol, il se forme du dioxyde
de carbone CO2.
a- Donner la composition centésimale d’éthanol, du glucose et du dioxyde de carbone CO2.
b- Donner la représentation selon le modèle de LEWIS de ces 3 molécules
c- Ecrire l’équation bilan de la formation naturelle de l’éthanol.
2-La concentration massique de l’alcool dans du vin à 10° est égale à 89g.L -1. Quelle masse d’alcool absorbe celui qui boit un
verre de 20cL de ce vin ?
3- Le titre alcoolique d’un vin est de 11%. Quel volume d’alcool pur y-a-t-il dans une bouteille 75cL de ce vin ? A quelle masse
cela correspond-elle si 1L d’alcool pur pèse 0,8kg ?
4- On dispose de 250mL d’alcool pharmaceutique à 90% que l’on désire ramener à 70%. Quelle quantité d’eau faut-il
ajouter ?
II- Titre d’un vinaigre ou le degré acétimétrique
Le vinaigre est un mélange d’eau et d’acide acétique de formule CH3-COOH.
Le vinaigre s’obtient naturellement par fermentation de l’alcool du vin au contacte d’oxygène de l’air pour donner de l’acide
acétique et l’eau. Le vinaigre peut être rapidement obtenu par simple dilution d’une solution concentrée d’acide acétique
commerciale.
On appel titre d’un vinaigre, le degré acétimétrique de ce vinaigre, c’est-à-dire la masse en gramme d’acide acétique pur
contenu dans 100cc de ce vinaigre.
Lorsque l’étiquette de la bouteille de vinaigre porte l’inscription 7°, cela signifie que 100cm 3 de ce vinaigre contient 7g d’acide
acétique pur. Le reste est essentiellement formé d’eau.

48
49
1-L’acide acétique a pour formule CH3-COOH.
a- Donner la composition centésimale massique de cet acide.
b- Donner sa représentation selon le modèle de LEWIS.
c- Ecrire l’équation bilan de la formation naturelle de l’acide acétique.
2-L’étiquette d’un vinaigre commercial donne son degré ou pourcentage d’acidité. Quelle est la concentration massique en
acide éthanoïque de ce vinaigre de 6° ?
Donnée : le degré d’un vinaigre correspond à la masse d’acide éthanoïque CH3COOH exprimée en g dans 100g de vinaigre.
(Masse volumique de ce vinaigre a=1,008g.m/L)

3- Quelle masse d’acide acétique pur contient 3,5hL de vinaigre dont le titre est 6° ?
4- Un vinaigre à 7° contient au total 21kg d’acide acétique pur. Quelle est la masse d’eau en kg qui ce trouve dan ce vinaigre
dont la masse volumique est 1,017kg par litre ?
5- On dispose de 15hL de vinaigre à 10,3°. On veut obtenir du vinaigre à 6° pour commercialiser. Quelle quantité d’eau faut-il
ajouter ?
6-On a obtenu 10hL de vinaigre à 11°. On veut le ramener à 8° en vue de la préparation de la moutarde. Quelle quantité
d’eau faut-il ajouter ?
7- On a 27hL de vinaigre à 5,8°. On veut obtenir du vinaigre commercial à 6° en ajoutant du vinaigre 10,3°. Quelle quantité
de ce vinaigre faut-il ajouter au 27hL de vinaigre?
III- Degré Dornic °D d’un lait
L’acide lactique CH3-CH(OH)-COOH s’obtient naturellement par fermentation du sucre du lait appelé lactose.
Conventionnellement 1°D correspond à 0,1g d’acide lactique par litre de lait même si cet acide n’est pas le seul acide présent
dans le lait.
1-L’acidité d’un lait renseigne sur sa fraicheur. Pour être considérer comme frais, un lait doit avoir une acidité inferieur ou
égale à 18°D. Quelle est la concentration maximale massique et molaire en acide lactique qu’un lait frais doit avoir ?
2- 20mL d’un lait contient 2,7.10-2g d’acide lactique. Quelle est l’acidité de ce lait en degré Dornic ?
3-L’acidité d’un lait laissé à l’air libre augmente sous l’action des bactéries lactiques. Au-delà 0,4g.L -1 d’acide lactique, le lait
caille par simple chauffage. A partir de quel degré Dornic le lait est-il pasteurisable ?

50
CHAPITRE II : NATURE D’UNE SOLUTION : ACIDE – BASIQUE - NEUTRE
1- Définitions :
Selon BRÖNSTED un acide est une entité chimique capable de perdre un proton H+ et une base est une entité chimique
capable de capter un proton H+. Elle se transforme en sa base conjuguée.
L’acidité ou la basicité d’une solution aqueuse est due à la concentration des ions hydroniums (H 3O+) et des ions
hydroxydes (OH-) présents dans cette solution aqueuse.
a- Solution neutre.
Une solution aqueuse est neutre quand elle renferme autant d’ions hydroniums que d’ions hydroxyde.
b- Solution acide.
Une solution aqueuse est acide quand elle renferme plus d’ions hydroniums que d’ions hydroxyde.
c-Solution basique.
Une solution aqueuse est basique quand elle renferme plus d’ions hydroxyde que d’ions hydronium.
2- Notion de pH d’une solution :
pH, « potentiel hydronium » est une grandeur mesurant la concentration des ions hydronium dans une solution. C’est
donc une grandeur permettant de déterminer l’acidité ou la basicité d’une solution. Par définition, le pH, est l'opposé du
logarithme décimal de la concentration des ions H3O+: pH=-log[ H3O+] ou [ H3O+]=10-pH.
La valeur des concentrations en ion H3O+ et OH- varie entre 1 à 10-14. Le pH varie donc entre 0 et 14 comme l’indique
l’échelle ci-dessous :
** Solution acide :pH<7
** Solution neutre : pH= 7
**Solution basique : pH>7
3- Modifier l’acidité ou la basicité d’une solution.
L’addition d’un acide dans une boisson ou la diminution du volume d’une boisson par vaporisation de l’eau qu’elle contient
entraîne une diminution de pH, donc une augmentation de l’acidité. Le même principe s’observe aussi avec une solution
basique. Dans ce cas c’est le pH qui augmente.
L’addition d’eau (appelé dilution) ou d’un produit basique (appelé correcteur d’acidité) dans une boisson entraine une
augmentation de pH, donc une diminution de l’acidité.
4- L’autoprotolyse de l’eau et le produit ionique de l’eau :
L’autoprotolyse de l’eau est la décomposition de l’eau en ion hydronium H3O+ et en ions hydroxyde OH-, selon l’équation :
2H2O ← ⃗ H3O+ + OH-
Cette réaction est régie par une constante Ke appelé produit ionique de l’eau qui est en effet le produit de la
concentration en en ion hydronium H3O+ et en ions hydroxyde OH- d’une solution :
[ H3O+]x[ OH-]=Ke.
Pour toute solution le produit ionique de l’eauKe=[H 3O+] x [OH-] est invariable à une température donnée. A 25°C ,
Ke=10-14.
On utilise souvent le pKe= -logKe.
5- Mesure de pH et les Indicateurs colorés 
Le pH peut être mesuré rapidement à l’aide d’un papier imprégné d’indicateurs colorés désigné sous le nom de papier
pH ; la mesure se fait par comparaison avec des teintes étalons.
Les mesures précises nécessitent l’utilisation d’un appareil, le pH-mètre, relié à une sonde souvent constituée d’une
électrode double (une électrode de verre et une électrode de référence), qui plonge dans la solution. Le résultat s’affiche
directement.
Un indicateur coloré est une substance qui change de couleur en fonction du pH. On appelle teinte sensible d’un
indicateur coloré, la couleur de celle-ci quand la concentration des formes acides est égale à celle de la forme basique.
Les indicateurs colorés couramment utilisés sont :

51
Questions de cours
1- Complete les phrases suivantes :
Le PH de coca-cola est 2,5. La nature de cette solution est……..……………
Le PH de l’eau de javel est 13. La nature de cette solution est……..……………
Le vinaigre est à un acide acétique. Son pH est donc ……………………………à 7.
b- L’acidité d’une solution est due aux ions…………………de formule……..alors que celle d’une base est due aux
ions……………………de formule…………..La……………………d’un indicateur coloré ajoutée à une solution permet de
connaitre l’………………………ou basique de la solution.
Le pH-mètre ou ………………………………………….mesure l’acidité d’une solution. La relation entre le pH et la
concentration des ions…………………………..d’une solution diluée est …………………=………………..
c- Le pH d’une solution aqueuse varie entre……………………..Les solutions acides ont un pH compris
entre………………..Elles sont d’autant plus acides que leur pH est………………………..Elles contiennent en grandes quantité
les ions…………………….. et un peut d’ions………………….qui provient de…………………………
Une solution est dite…………………………….lorsque son pH=7. Elle renferme……………..d’ion……………………….que
l’ion……………. Les solutions basique ont un pH compris entre…………………….Elles contiennent plus
d’ions…………………que d’ions……………qui son ultraminoritaire. Ces solutions sont d’autant plus……………………….que
leur pH est…………………..
2- Après avoir définir d’autoprotolyse de l’eau écrire son l’équation-bilan
3-Compléter le tableau ci-dessous en donnant la couleur des solutions lorsqu’on introduit quelques gouttes d’indicateur
coloré.
pH 2 5 8 10,5 13,8
Indicateur
Hélianthine
BBT
Phénolphtaléine
4-Répondre par Vrai (V) ou Faux (V) aux affirmations suivantes en cochant la case correspondante.
Affirmations V F
Dans une solution basique, les ions H+ sont plus nombreux que les ions OH-.
Il y a autant d’ions OH- que d’ions H+ dans une solution neutre (pH=7)
Pour une solution, la diminution du pH correspond à une augmentation du nombre d’ion H+
Les ions H+ et OH- dans l’eau pure, proviennent de la décomposition de molécules d’eau.
Plus la concentration en ions hydronium H3O+ est grande, plus le pH est aussi grand.
Une solution de pH= 5 est plus acide qu’une solution de pH=3
La limonade contient de l’acide citrique.
Le coca-cola contient de l’acide phosphorique.
5- Le tableau ci-dessous indique le pH de quelques liquides de la vie courante :
Jus de tomate Eau de javel Jus de citron Eau de mer Coca-cola Vinaigre Lessive Lait
pH=4 pH=11 pH=3,1 pH=8 pH=2,5 pH=3 pH=11,2 6,5
a- Quelle information donne le pH d’une solution ?
b- Classe ces liquides du plus acide au plus basique.
- Le quel est le plus acide?
- Le quel est le plus basique?
c- Quel est l’ion qui donne le caractère acide à une solution ?
d- Quel est l’ion qui donne le caractère basique à une solution ?
e- Un verre de jus de tomate contient-il plus ou moins d’ions H + qu’un verre contenant le même volume de jus de citron ?
Justifie ta réponse.
f- Quelle valeur minimale peut atteindre le pH de l’eau de Javel après dilution ? Justifier la réponse.
g- Quelle valeur maximale peut atteindre le pH du lait après dilution ? Justifier la réponse.

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6-Trois étiquettes portant respectivement comme indication pH=4, pH=7 et pH=12 ont été décollées de trois flacons A, B, et
C contenant respectivement de l’eau sucrée, une solution de soude et du jus de citron.
a- pour remplacer convenablement les étiquettes sur chaque flacon et pour indiquer la nature de la solution (acide, basique
ou neutre), recopie et complète le tableau ci-dessous :
Flacon A B C b- On ajoute, dans chaque flacon, de l’eau distillée en grande quantité afin
pH d’obtenir une variation de pH la plus grande possible. Quelle valeur de pH
Nature de la solution obtiendra-t-on pour chaque solution ?

7- Le Coca-Cola a un pH égal à 2,5. L’eau de Javel a un pH égal à 10,5. L’eau salée a un pH égal à 7.
a- Pour chacune de ces solutions, dis si elle est acide, basique ou neutre. Justifie ta réponse.
b- On ajoute, à chaque solution, 10 fois son volume en eau distillée. Dis, pour chacune des trois solutions, dans quel sens
évolue son pH.
c- De quelle valeur se rapproche le pH de chacune d’elle si l’on ajoute une très importante quantité d’eau distillée ?
8- Documente-toi : Quels sont les acides présents dans :
a- Le Coca-Cola ? b- La limonade ? c- Le lait ? d- La vitamine C ? e- L’aspirine ?
9- Sur l’étiquette d’un jus d’orange, on lit : pH=3,8.
a- Ce jus est-il acide ou basique ?
b- Lors de son utilisation, il est évidemment mélangé à l’eau. Le pH de la solution obtenue est-il inférieur, supérieur ou égal à
3,8 ? Explique pourquoi ?
10- Comment évolue le pH et l’acidité :
a- quand-on ajoute de l’eau dans du coca-cola ?
b- quand on chauffe une limonade pour vaporiser une partie de l’eau qu’elle contient ?
c- quand on met un correcteur d’acidité dans une boisson ?
Exercice1
Complete le tableau ci-dessous :
solution A B C D E
paramètres
[H3O+] 10-5,2 1,3.10-7 0,0043
pH 3,5 7
Nature
Exercice2
Le pH de plusieurs solutions a été consigné dans le tableau ci-dessous :
Solution Jus de Eau de Coca- Eau Eau Jus Eau de Lait
tomate mer cola pure minérale d’orange javel frais
pH 4 8 2,5 7 7,3 3 11 6,5
Nature
[H3O+]
[OH-]
a- Remplis la troisième ligne du tableau en précisant la nature de la solution par les lettres A, B ou N
respectivement pour les solutions acide, basique ou neutre.
b- Utilise la 4eme et 5eme lignes du tableau pour donner la concentration en ions hydroniums et hydroxydes.
Exercice3
a- Quel est la valeur du pH de l’eau pure :à 25°C si Ke vaux 10-14, à 0°C si Ke vaux 10-15, à 100°C si Ke vaux 6.10-13.
(Réponse 7 ; 7,5 et 6,11)

b- Quel est la concentration en ion OH- d’une solution de pH =10 à 25°C (réponse 10-4mol.L-1)
c- quel est le pH d’une solution contenant 1,6.10-5mol.L-1 d’ion H3O+ ? (réponse 4,8)
d- Par combien est multipliée la valeur de la concentration en ion H3O+ lorsque le pH d’une solution passe de 4 à 2 ?
(Réponse : à pH=4 [H3O+] est 100 fois faible qu’à pH=2).

e- Démontrer qu’une solution acide a un pH<7 et qu’une solution alcaline a un pH>7.

53
CHAPITRE III : LES SOLUTIONS D’ACIDE FORT ET DE BASE FORTE.
1- Les acides forts
Un acide est un compose susceptible de ce dissocié et cédé des ions H+. En solution aqueuse cet ion H+ est solvaté par une
molécule d’eau pour donner l’ion hydronium H3O+ selon l’équation : H+ + H2O → H3O+.
Les acides forts ont la propriété fondamentale d’être totalement dissociée en ions dans l’eau donnant l’ion hydronium H 3O+ et
l’anion correspondant.
Si AH un acide fort quelconque, l’équation de sa dissolution dans l’eau est : AH+H2O → A-+H3O+
Dans la solution obtenue, on a l’absence totale de la forme acide AH car ayant totalement été dissocié. Cette solution contient
donc les ions A-, H3O+ et OH-. L’ion OH- provient de l’autoprotolyse de l’eau. Sa concentration est ultraminoritaire.
L’acide chlorhydrique, l’acide nitrique ; l’acide sulfurique sont des exemples d’acides forts :
- l’acide chlorhydrique HCl donne l’ion hydronium H3O+ et l’ion chlorure Cl- selon l’équation
+ −
HCl + H 2 O→H 3 O +Cl  : C’est aussi un monoacide fort.

- l’acide nitrique HNO3 donne l’ion hydronium H3O+ et l’ion nitrate NO 3 selon l’équation
+ −
HNO 3 +H 2 O → H 3 O +NO3
: C’est un monoacide fort.
- l’acide sulfurique H2SO4 donne l’ion hydronium et l’ion sulfate SO42- selon l’équation :
+ 2-
H 2 SO 4 +2H 2 O → 2 H 3 O +SO4 : C’est un diacide fort en 1ere approximation.
 
N.B La plupart des acides forts sont vendu en solution concentré. Pour obtenir une solution diluée, il suffit de mettre un peu de cet acide concentré dans l’eau. Cette dilution s’accompagne généralement d’un
dégagement de chaleur. IL faut toujours diluer un acide concentré en le versant dans l’eau et non l’inverse.

2- Les bases fortes


Une base est un composé susceptible de former des ions OH- en solution.
Les bases fortes de type BOH ont la propriété fondamentale d’être totalement dissociée en ions dans l’eau donnant l’ion
hydroxyde HO- et le cation correspondant B+ selon l’équation : BOH ⃗ H2O B+ + HO-.
Dans la solution obtenue, on a l’absence totale de la forme basique BOH. Cette solution contient donc les ionsB+ et HO-. L’ion
H3O+ présent aussi provient de l’autoprotolyse de l’eau. Sa concentration est ultraminoritaire.
Les trois bases fortes usuelles sont : l’hydroxyde de sodium NaOH encore appelé la soude, l’hydroxyde de potassium ou
potasse KOH et l’hydroxyde de calcium (chaux) Ca(OH)2.
Ces bases se dissocient totalement en solution aqueuse pour donner des ions hydroxydes OH-selon les équations :
- l’hydroxyde de sodium NaOH se dissocie totalement dans l’eau selon l’équationNaOH ⃗
H2O Na+ + HO-.
- l’hydroxyde de potassium KOH se dissocie totalement dans l’eau selon l’équationKOH ⃗
H2O K+ + HO-.
- l’hydroxyde de calcium (chaux) Ca(OH) 2 est une dibase forte qui se dissocie totalement dans l’eau selon l’équation :
Ca(OH)2 ⃗ H2O Ca2+ + 2HO-.
Questions de cours
1- On prépare 2L d’acide chlorhydrique de concentration 10-3mol.L-1. Quel est le volume de chlorure d’hydrogène dissout pour
préparer cette solution si le volume molaire est Vm=24L.mol-1 ?
2- On dispose de 10cc d’une solution d’acide chlorhydrique de pH=2. De cette solution on désire préparer une solution acide
de pH=4. Après avoir nommé opération a effectuer, calculer le volume d’eau à ajouter au 10cc.
3- Soient S1 une solution de chlorure de sodium de concentration C 1=0,2mol.L-1 et S2 une solution d’acide chlorhydrique de
concentration C2=0,1mol.L-1. On mélange 10mL de S1 et 10mL de S2 dans un bécher pour obtenir une solution S3.
a- Faire le bilan les ions présents dans la solution S3.
b- Calculer la concentration molaire de chacun de ces ions et En déduire le pH de cette solution.

54
Utilisation Pratique.
1- Exprimer le pH d’une solution aqueuse en fonction de la concentration en ion OH-. (Réponse pH=14+log[OH-])
2- Exprimer le pH d’une solution aqueuse de monobase forte en fonction de sa concentration Cb.
(Réponse pH=14+logCb.)

3- Exprimer le pH d’une solution aqueuse de diabase en fonction de sa concentration Cb. (Réponse pH=14+log2Cb.)
4- Exprimer le pH d’une solution aqueuse de monoacide fort en fonction de sa concentration Ca.
(Réponse pH=-logCa.)

5- Exprimer le pH d’une solution aqueuse de diacide fort en fonction de sa concentration Ca.(Réponse pH=-log2Ca.)
6- Comment préparez-vous 1L de solution à 0,2mol.L-1 en acide sulfurique H2SO4 à partir d’une solution à 1mol.L-1 de H2SO4 ?
(Réponse : Compléter 0,2L de la solution mère à1L avec de l’eau.)

7- Quel volume d’eau faut-il ajouter à 200ml de solution d’acide chlorhydrique à 0,5mol.L -1 pour obtenir une solution a
0,08mol.L-1 ? (Réponse : 1050ml)
8- Quels volumes respectifs de solution de H2SO4 à 0,5mol.L-1 et à 0,2mol.L-1 doit-on mélanger pour obtenir 1L de solution
d’acide sulfurique à 0,3mol.L-1. (Réponse : 0,666L et 0,334L)
9- Quelle est la concentration molaire en ion H3O+ après dissolution total de H2SO4 de concentration 0,2mol.L-1. (Réponse : 0,4mol.L-1)
10- Quelle masse de H3PO4 pur faut-il pour préparer 10L d’une solution de telle sorte que la concentration en ion hydronium
soit 0,25mol.L-1. (Réponse : 81,6g)
11- Quel est le nombre de moles de HCl présent dans 150mL de solution aqueuse de HCl de densité 1,19 et contenant 37%
de HCl en masse ?Quelle est la concentration molaire de cette solution acide ?
(Réponse : 1,81moles ; 12mol.L-1).

12- Quelle est la concentration d’une solution d’acide nitrique HNO3 à 78% en masse et de densité 1,45 ?
(Réponse : 18mol.L-1).

13- Quel volume d’acide sulfurique H2SO4 faut-il pour préparer 1L de solution à 0,1mol.L-1 a partir d’acide pur à 96% et de
densité 1,84. (Réponse : 5,5mL)
14- Quelle est la concentration en ion hydronium H3O+ d’une solution d’acide sulfurique à 0,2mol.L-1.
(Réponse : 0,4mol.L-1)

15- Quels volumes respectifs de solutions aqueuses de HCl à 1mol.L -1 et à 0,4mol.L-1 faut-il pour préparer 100mL de solution
à 0,5mol.L-1 ?(Réponse : 16,7mL et 83,3mL).
16- On fabrique une solution en dissolvant 0,49g d’acide sulfurique H2SO4 dans 200cm3.
Quel est le pH de la solution obtenue si en 1ere approximation cet acide est fort? .
17- On désire fabriquer une solution d’acide nitrique HNO 3 qui contient 0,1mol de ce composé par litre de solution. Quelle
masse d’acide nitrique faut-il mettre en solution dans 200cm3 d’eau pour obtenir la solution désirée ? En déduire le pH de
cette solution. (Réponse : m=1,26g ).
Exercice1
Sur l’emballage d’une solution commerciale d’acide sulfurique on a les indications suivantes :
H2SO4 92%; densité 1,84, masse molaire Mm(H2SO4) 98g.mol-1 ; ρ(H2O)=1000g.l-1.
1- Déterminer la masse volumique de cette solution.
2- Un technicien de laboratoire désire préparer 500ml de solution de concentration 2mol.L-1 à partir de cette solution d’acide
sulfurique et de l’eau distillée.
a- Ecrire l’équation de la dissolution H2SO4 dans l’eau.
b- Quel volume de cette solution doit-il prélever ?
3- Il prélève 50ml de la solution ainsi préparée qu’il complète avec de l’eau distillée pour obtenir une solution de concentration
0,2 mol.L-1.
a- Quel volume d’eau doit-il ajouter au 50ml ?
2−
b- Calculer la concentration molaire des ions H3O+ etSO 4 .. dans cette solution finale.

55
Exercice 2
On mélange 100 ml d’acide chlorhydrique à 10-2mol.L-1 et 100 ml bromhydrique HBr de concentration inconnue C. le pH de la
solution obtenue est égal à 1,8. Ces deux acides sont des acides forts.
1- Quelle est la concentration des ions H3O+ , Cl- , Br- et OH- dans le mélange ?
2- Quelle est la concentration C de la solution bromhydrique initiale ?
(réponse :[H O+]=1,58.10-2mol.L-1; [OH-]=6,3.10-13mol.L-1 ; [Cl-]=5.10-3mol.L-1; [Br-]=1,08.10–2mol.L-1; C=2,16.10-2mol.L-1)
3

Exercice3 
On dissout 2g d’hydroxyde de sodium dans 5L d’eau distillée. Après avoir calculé la concentration massique, en déduire la
concentration molaire de la solution obtenue. (Réponse : 0,4g.L-1 et 0,01mol.L-1)
Exercice 4
Une solution d’acide nitrique HNO3 a un pH =5,9. L’acide nitrique est un acide fort.
1- Calculer les molarités des espèces chimiques présentes dans la solution?
2- On prélève 10cm3 de la solution et on ajoute 90cm3 d’eau. Quelle est la nouvelle valeur de son pH ?

(Reponses : [H3O+]=1,26.10-6 ; [OH-]=7,94.10-9 ; [NO 3 ]=1,26.10-6 ; pH=6,9)

Exercice5
On dispose d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration 2,5g.L-1. Calculer en g et mole la quantité d’hydroxyde de
sodium nécessaire pour obtenir 2,5L de cette solution.(Réponse : 6,25g et 0,156mol).
Exercice6
On veut préparer une solution d’acide chlorhydrique de volume 2L et de concentration 5.10-2mol.L-1 en dissolvant un volume
Vo de chlorure d’hydrogène gazeux dans l’eau distillée. A la solution ainsi obtenu, on ajoute 5,85g de chlorure de sodium
sans que le volume n’évolue.
1- Calculer le volume Vo de chlorure d’hydrogène à dissoudre.
2- Calculer la concentration molaire des ions chlorures et sodiums dans cette solution.
(Réponse : Vo=2,24L, [Cl-]=0,1mol.L-1, [Na+]= 0,05mol.L-1)

Exercice7 : Acide fort ou faible.


1- Une solution d’acide chlorhydrique de concentration C=3,16.10-2mol.L-1 a pour pH=1,5. Montrer que l’acide chlorhydrique
est un acide fort.
2- Une solution de dihydroxyde de magnésium Mg(OH) 2 de concentration C=5.10-3mol.L-1 a pour pH=12. Montrer que cette
base est forte.
3- Une solution d’acide sulfurique de concentration C=3.10-2mol.L-1 a pour pH=1,22. Montrer que l’acide sulfurique est un
acide fort en première approximation.
4- Une solution de dihydroxyde de calcium Ca(OH)2 de concentration C=2.10-3mol.L-1 a pour pH=11,6. Montrer que cette base
est forte.
5- Une solution d’acide méthanoïque HCO2H de concentration C=10-2mol.L-1 a pour pH=2,9. Cet acide est-il fort ?
6- Une solution d’acide hypochloreuxHClO3 de concentration C=3.10-3mol.L-1 a pour pH=5,1. Cet acide est-il fort ?
Exercice8
On prend le pH d’une solution d’hydroxyde de potassium KOH et on trouve 10.
1-a- Déterminer la concentration C de cette solution sachant que le KOH est une base forte.
b- Quelle masse de KOH a-t-il fallu dissoudre pour obtenir 2L de la solution ?
2-a- Quelle masse de KOH faut-il ajouter à1L de cette solution pour que le pH passe de 10 à 12 ?
b-Quel volume d’eau faut-il faire évaporer par chauffage des 1L de la solution restante pour que son pH devienne 11 ?(Réponse :
C=10-4mol.L-1; m=11,2g ; m’=5,54g ; 10-3g ; Ve=0,9L)

Exercice 9
Soient S1 une solution d’acide chlorhydrique de concentration C1=4.10-2mol.L-1 et de volume V1=60ml et une solution S2
d’acide nitrique de concentration
C2=10-2mol.L-1 et de volume V2=40ml.
On mélange ces deux solutions pour obtenir une solution S3.
1- Calculer la concentration molaire toutes les espèces chimique dans le mélange et en déduire son pH.
2- Quel volume d’eau faut-il ajouter à la solution S pour obtenir une solution de pH=2 ?

(Réponse : [ NO 3 ]=4.10-2 ; [H3O+]=2,8.10-2 ; [OH-]=3,6.10-13 ; pH=1,6 ; Ve=180ml)

56
Exercice 10
Une solution de dihydroxyde de magnésium Mg(OH)2 a un pH=12.
1- Quelle est la concentration des espèces présentes dans cette solution ?
2- Quelle masse de dihydroxyde de magnésium Mg(OH)2 qu’il a fallu dissoudre dans les 2L?
(Réponse : [H3O+]= 10-12 ; [OH-]=10-2, [Mg2+]=5.10-3 et m=0,58g)

Exercice 11
Quelle masse d’acide nitrique HNO3 faut-il mélanger à l’eau pure pour obtenir 1L de solution de concentration C=10-2mol.L-1?
(réponse : m=0,63g)

Exercice 12
1- Le pH d’une solution d’acide chlorhydrique est 1,3. Quelle est sa concentration molaire ?
2- Le pH d’une solution d’hydroxyde de cuivre II Cu(OH)2 est 12,0. Quelle est sa concentration molaire ?
Exercice 13
On dispose de six solutions dont on connait les concentrations. Calculer le pH de chacune d’elle.
- Solution A : acide chlorhydrique HCl de concentration C=1,2.10-2mol.L-1.(réponse :pH=1,92) 
- Solution B : acide sulfurique H2SO4 de concentration C=1,5.10-2mol.L-1. (réponse :pH=1,52) 
- Solution C : acide bromhydrique HBr de concentration C=0,81g.L-1. (réponse :pH=2) 
- Solution D : hydroxyde de sodium NaOH de concentration C=1,3.10-2mol.L-1. (réponse :pH=12,1) 
- Solution E : hydroxyde de potassium KOH de concentration C=0,7g.L-1. (réponse :pH=12,1) 
- Solution F : hydroxyde de calcium Ca(OH)2 de concentration C= 10-3mol.L-1. (Réponse : pH=11,3).
Exercice 14
On mélange 10 cm3 d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration0,1mol.L -1 à 15 cm3 d’une solution d’acide
chlorhydrique de concentration 0,2mol.L-1 et à 8 cm3 d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration 0,05mol.L-1. Quelle
est la concentration du mélange? Quel est le pH de ce mélange?
Problème 15
On dissout dans 20ml d’eau distillée 5g d’hydroxyde de sodium NaOH pris dans un flacon laissé ouvert à l’air libre pendant
plusieurs heure. La mesure du pH de cette solution est 11,5.
a) Calculer la concentration des ions H3O+ et OH-.
b) En déduire le pH théorique de la solution. Cette valeur est-elle en accord avec la valeur réelle  ? Justifier. Quel conseil
donneriez-vous pour la conservation d’hydroxyde de sodium solide ?
Méthode d’étude expérimentale : Dosage Acido-basique d’un acide fort par une base forte
1- Définition.
C’est l’étude expérimentale d’une réaction acido-basique afin de rechercher la concentration d’une des deux espèces en
présence.
On utilise avec une bonne précision un indicateur coloré.
2- La méthode expérimentale.
Dans notre exemple il s’agit du dosage d’une solution d’acide chlorhydrique (H3O+ + Cl-) par solution d’hydroxyde de sodium
(Na+ + OH-)
** On place dans un bécher 10cc d’acide dont on veut déterminer la concentration Ca auquel on ajoute quelques gouttes
d’indicateur coloré.
** On verse lentement dans le bécher à l’aide d’une burette, des volumes de solution basique de concentration connue C b
jusqu’au virage de couleur de la solution.
3- Réaction acido-basique.
La réaction qui se produit est la réaction entre les ions H 3O+ et les ions OH- . Les ions Na+ et Cl- étant indifférent. La réaction
s’écrit simplement H3O++ OH- → 2H2O :c’est une réaction de neutralisation.
4-Equivalence acido-basique.
A l’équivalence il ya une égalité entre les deux quantités de matière en ion H3O+ noté na et en ion OH- nb.
Si on désigne par Ca et Cb les concentrations et Va et Vb les volumes des solutions monoacide et monobase, pour avoir
Cb . V b
l’égalité na=nb on a la relation Ca.Va=Cb.Vb, on calcule facilement la concentration Ca inconnue recherchée :Ca= Va
NB : Si l’on dose un diacide fort (acide sulfurique en 1ere approximation) par la soude, on aura à l’équivalence 2na=nb.

57
Questions de cours.
1- Réaction acide-base.
a- Que se passe-t-il quand on ajoute une solution basique à une solution acide de pH connu ?
b- Quelles sont espèces chimiques responsables de cette situation ?
c- Ecris l’équation-bilan de la réaction acido-basique qui à lieu.
2- Pour atteindre l’équivalence acido-basique, on verse 20cc d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
0,25mol.L-1 dans une solution d’acide sulfurique (H2SO4) de concentration 0,5mol.L-1. Déterminer le volume de la solution
d’acide nécessaire. (Réponse : V=5cc)
3- Dans un bécher contenant 20cc d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration 0,02mol.L -1. On verse 40cc d’une
solution d’hydroxyde de sodium pour atteindre le point équivalent.
Déterminer la concentration de la solution d’hydroxyde de sodium, puis la masse d’hydroxyde de sodium ayant servie à
préparer 1L de cette solution.(Réponse : Cb=0,01mol/L ; mb=0,4g)
4- Lors d’un dosage de 10cc d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration Ca, il a fallu 7cc d’une solution d’hydroxyde
de sodium à 2.10-3mol.L-1 pour obtenir le virage de BBT. Parmi les propositions suivantes, souligne la bonne concentration de
l’acide :
4,9.10-3mol.L-1. 3,5.10-3mol.L-1. 3,5.10-2mol.L-1. 1,4.10-3mol.L-1.

5- Pour 10cm3 d’acide chlorhydrique, on verse 6,4cm3 de soude à 0,1mol.L-1 pour obtenir le changement de couleur de
l’indicateur. Quelle est la concentration molaire de la solution acide ?(Réponse : 0,064mol.L-1)
6- Dans 10cm3 d’une solution d’acide sulfurique, il a fallu verser 17,8cm3 de soude de concentration inconnue pour la rendre
neutre. Quelle est la concentration de la solution de soude ?(Réponse : 0,102mol.L-1)
Exercice 1
Une expérience montre que lorsqu’on verse 8ml de soude de pH=13 dans 10ml d’acide chlorhydrique de pH=1, le pH du
mélange est alors égal à 2.
1- Calculer la concentration des ions H3O+ avant et après l’addition de soude dans la solution acide.
2- Apres avoir donné l’équation de la réaction qui se produit lors de cette addition, expliquer l’augmentation de pH de la
solution acide.
Exercice 2
A 10cm3 d’une solution d’acide chlorhydrique additionnée d’une goutte de bleu de bromothymol, il faudra ajouter 12,5 cm 3
d’une solution contenant 0,1mol de soude par litre pour faire virer l’indicateur.Ecrire l’équation de la neutralisation, puis
calculer la concentration molaire de cet acide ?
Exercice 3
Pour neutraliser 10,0 cm3 d’une solution d’acide sulfurique il faudra 15,0 cm3 de soude de concentration 0,1 mol.L-1.
1- Ecrire l’équation de la neutralisation.
2- Quelle est la concentration molaire de cet acide sulfurique ?
Exercice 4
On mélange 10,0 cm3 d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration molaire 0,15mol.L-1 avec5,0 cm3 d’acide
sulfurique de concentration molaire 0,025mol.L-1. Quel volume de soude à 0,1mol.L-1faut-il verser pour neutraliser ce
mélange ?(Réponse : V=17,55cc)
Exercice 5
On mélange 10ml d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration 0,3mol.L -1 à 15ml d’une solution de chlorure
d’hydrogène de concentration 0,1mol.L-1.
1- Ecrire l’équation bilan de la réaction qui se produit lors de ce mélange.
2- La solution finale est-elle acide ou basique ?
3- Déterminer la concentration de chacun des ions présents dans ce mélange.
Exercice 6
On mélange un volume V1=10ml d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration C1=0,15mol.L-1 avec un volume V2=5ml
d’une solution d’acide sulfurique de concentration C 2=0,05mol.L-1. Après avoir écrit l’équation bilan de la neutralisation,
déterminer le volume V3 d’une solution de soude de concentration C3=10-2mol.L-1 qu’il faut verser dans ce mélange pour
obtenir sa neutralisation.

58
Exercice 7
On dissout 5000ml de chlorure d’hydrogène dansV1 =2L d’eau distillée. (Vm : 22,4L.mol-1)
1- Ecrire l’équation de la dissolution du chlorure d’hydrogène. Déterminer la concentration de tous les ions présents dans
cette solution sans que le volume ne change. En déduire le pH de la solution.
2- Quel volume V2 d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=0,3mol.L-1 faut-il additionner à la solution
d’acide pour obtenir une solution finale de pH=6 ?
Ecrire l’équation de la neutralisation.
Exercice 8
1- Déterminer la concentration d’une solution d’hydroxyde de sodium de pH=13
2- On place10ml de solution d’acide chlorhydrique de concentration inconnue dans un bêcher. A cette solution on ajoute
quelques goûtes phénophtaléine. Pour atteindre l’équivalence acido-basique il a fallu introduire dans le bêcher 20ml de la
solution d’hydroxyde de sodium.
a- Quelle réaction se produit lorsqu’on ajoute progressivement la solution d’hydroxyde de sodium ? Ecrire l’équation de la
réaction.
b- Quelle est la couleur de la solution à l’équivalence ?
c- Quelle est la concentration de la solution d’acide chlorhydrique ?
Exercice 9
Pour neutraliser un volume Va=10,0ml d’une solution d’acide sulfurique il faut V b=15,0ml d’une solution de soude
concentration Cb=0,2mol.L-1. Calculer la concentration molaire de la solution d’acide.
(Réponse : C=0,15mol/L)

Exercice 10
A un volume Va=50ml d’acide chlorhydrique, il faut ajouter un volume Vb=25ml d’une solution de soude de concentration
Cb=0,3mol.L-1 de soude pour obtenir une neutralisation complète.
1- Déterminer la concentration Ca de la solution acide.
2- Calculer la concentration molaire des ions Na+ et Cl- dans la solution après neutralisation.
3- Quelle masse de chlorure de sodium obtiendrait-on après évaporation de l’eau ?
Exercice 11
On considère les trois solutions suivantes :
- Solution S1 d’hydroxyde de sodium de concentration C1=8.10 -3mol.L-1.
- Solution S2 de d’hydroxyde de calcium la Ca(OH)2 de concentration C2 =2.10-3mol.L-1.
- Solution S3 de chlorure de sodium NaCl
1- Calculer le pH de chacune des trois solutions
2- On obtient une solution A en mélangeant un volume V 1=50 cm3 de la solution S1, un volume V2=100cm3 de la solution S2 et
un volume V0=100cm3 d’eau
a- Calculer la concentration des espèces chimiques présentes dans la solution A.
b- En déduire le pH de la solution A
c- Dans la solution A on ajoute 0,2g d’hydroxyde de sodium en pastille et on obtient une solution A calculer la nouvelle
concentration des ions Na+ dans la solution A.
3- On obtient une solution B en mélangeant V1=50cm3 de la solution S1, V2=100cm3 de la solution S2 et V3 =200 cm3 de S3.
a- Calculer la concentration des espèces chimiques présentes dans la solution B
b- En déduire le pH de la solution B
Exercice 12
On dissout 11,2cm3 de chlorure d’hydrogène dans 500cc d’eau pure. Le pH de la solution obtenue est 3.
1- Montrer que la dissolution du chlorure d’hydrogène est totale dans cette eau.
2- Calculer la concentration des différentes espèces chimiques présentes dans la solution.
3- On prépare une solution de soude en introduisant 2g d’hydroxyde de sodium dans 0,5L d’eau pure. On prélève 10cc de
cette solution que l’on dose avec la solution d’acide chlorhydrique.
a- Réaliser le schéma du dosage.
b- Calculer le volume à l’équivalence.
On donne : Vm=22,4L.mol-1. réponse : C=[H3O+]=[Cl-]=10-3mol.L-1 ; [OH-]=10-11mol.L-1 ; Ve=1L

59
CHAPITRE IV : LES ACIDES FAIBLES ET BASES FAIBLES
1- Les acides faible et bases faibles
a- Les acides faibles.
Par opposition avec un acide fort pour lequel la dissociation est totale, les acides faibles sont partiellement dissociés dans
l’eau. Soit AH un acide faible quelconque. La mise en eau de cet acide donne l’ion hydronium H 3O+ et l’anion correspondant

A- qui est la base conjuguée de l’acide AH. L’équation de cette dissolution est donc : AH + H2O → H3O+ + A- : La solution
ainsi obtenu contiendra donc l’ion H3O+ ; A- et OH- qui provient de l’autoprotolyse de l’eau. En plus de ces ions, une fraction
importante de la molécule AH non dissocié sera aussi présent dans la solution.
L’acide acétique ou acide éthanoïque CH3-COOH, constituant du vinaigre est l’exemple type. Sa dissolution n’est pas totale
lors de sa mise en solution.
← − +
L’équation de sa dissolution est : CH3 −COOH + H2 O → CH 3 - COO + H3 O
L’acide CH3–COOH a cédé son proton H+ à la molécule d’eau H2O pour donner l’ion hydronium H3O+ responsable du
caractère acide de toute solution.
On constate dans la solution ainsi obtenue la présence des ions hydronium H 3O+ ; des ions acétate (ou éthanoate) CH3-COO-,
des ions hydroxydes OH- provenant de l’autoprotolyse de l’eau et en fin des molécules CH3-COOH non dissociées.
Par exemple pour une solution d’acide acétique (acide éthanoïque) de concentration C=10-2mol.L-1 on obtient 4.10-4mol.L-1
d’ion acétate CH3-COO- soit 4% d’acide acétique dissocié qui est le coefficient de dissociation α.
NB : Le coefficient de dissociation α d’un acide faible AH est le rapport (pourcentage) de molécule dissocié par rapport à la
[ A- ]
α= . 100
quantité totale mise en solution. Il est donné par la relation C
[ AH ]
α= . 100
Dans le cas d’une base cette relation devient : C
b- Les bases faibles
Ces composés en solution aqueuse retirent l’ion H+ à la molécule d’eau H2O pour le fixé sur eux-mêmes. Apres ce retrait on
obtient donc la formation de l’ion hydroxyde OH- responsable du caractère basique. Soit A- une base forte. Sa mise en

solution s’écrit : A- + H2O → AH + OH-.
Dans la solution obtenue on a la molécule AH, l’ion hydroxyde OH-, l’ion hydronium H3O+ provenant de l’autoprotolyse de
l’eau. Est également présent l’anion A- néant pas fixé l’ion H+.
L’ammoniac NH3 est l’exemple le plus connu. On peut également citer l’ion méthanoate HCOO- et l’ion acétate CH3-COO-
comme étant des bases faibles.
Leur mise en solution a pour équation-bilan respective:
← +
** NH3+ H2O → NH 4 + OH-.

** HCOO- + H2O → HCOOH+ OH-.

** CH3-COO- + H2O → CH3-COOH+ OH-.
2- Le couple acide –base
A un acide faible déterminé est toujours associée une base, dite conjuguée, d’ou le terme couple. Ainsi, pour un acide AH
correspond une base conjuguée A- : donc le couple AH/A-.
Par exemple :
** l’acide acétique CH3-COOH donne l’ion acétate CH3-COO- d’ou le couple CH3-COOH/CH3-COO-
** L’aide méthanoïque HCOOH et l’ion méthanoate HCOO- forme le couple HCOOH/HCOO-
+ +
** L’ammoniac NH3 donne des ions ammonium NH 4 , donc le couple NH 4 / NH3

60
3-Constate de dissolution ou d’acidité Ka.
Chaque couple AH/A- est caractérisé par sa constate de dissociation Ka qui détermine la force de l’acide. Cette constate est
donné par la relation
[ base ] x [ H 3 O+ ]
Ka= [ acide ] et pKa= -log Ka (ou Ka= 10-pKa)
[ CH3 COO− ] x [ H 3 O+ ]
Par exemple :** Pour le couple CH3-COOH/CH3-COO-, Ka= [ CH 3 COOH ] .
Le Ka de couple vaux 4,75 ⇒ pKa= -logKa=1,8.10-5.
[ HCOO− ] x [ H 3 O+ ]
** Pour le couple HCOOH/HCOO-, Ka= [ HCOOH ] .
Le Ka de couple vaux 3,75 ⇒ pKa= -log Ka=1,8.10-4.
+
[ NH3 ] x [ H 3 O+ ]
** Pour le couple NH 4 / NH3 , Ka= [ NH +4 ] .
Le Ka de couple vaux 9,20 ⇒ pKa= -logKa=6,3.10 -10

4-a- Expression du pH d’une solution d’acide ou base faible.


[ A− ]
pH=-log [ H 3 O + ] ⇒ pH=pKa+ log
[ AH ]
b- Domaine de prédominance d’un acide et de sa base conjuguée.
En comparant le pH d’une solution à pKa de la substance responsable de ce pH, on peut déduire entre la forme acide et
la basique l’espèce majoritaire :
** Si pH>pKa la forme acide AH prédomine,
** Si pH=pKa la forme acide AH et sa bases A- sont en quantité égale : On parle de solution tampon.
** Si pH<pKa la forme basique A- prédomine.
En résumé :

c- Classification de deux acides AH1 et AH2.


Soient deux acides faibles AH1 et AH2 de constances respective Ka1 et Ka2.
L’acide le plus fort est celui ayant le plus grand Ka ou le plus petit pKa.
Plus un acide est fort, plus sa base conjuguée est faible.
Question de cours.
1- Compléter le tableau ci-dessous.
Acide CH2ClCOOH (CH3)2NH
+
2
Base conjuguée C6H5NH2 −
C6H7O 6
couple HNO2/NO

2

2- a- Compléter le tableau ci-dessous.


Couple C2H5COOH/ C2H5COO C6H5COOH/ C6H5COO 2− HF/F
− − HPO 4 /PO −
3−
4
pKa 4,87 12,4
Ka 6,3.10-5 6,8.10-4
b- Classer ces 4 acides par force d’acidité croissante puis leurs bases conjuguées par basicité croissante.
3- voici les pka de différents couples acide/base :
CH3COOH/CH3COO- :4,75CH2ClCOOH/CH2ClCOO- :2,9 CCl3COOH/CCl3COO- : 0, 7
Quel est l’acide le plus fort? Quel est l’acide le plus faible ? Quelle est la base la plus forte.
4- Exprimer le Ka d’un acide faible AH en fonction de sa concentration C et de son coefficient d’ionisation α.
5- Définir pour l’ammoniac NH3 et pour la méthylamine CH3NH2 :
a) l’acide conjugué ;
b) le couple acido-basique ;
c) l’équation-bilan de la base sur l’eau ;
61
d) la constance d’acidité Ka de la base.

62
6-a- Ecrire l’équation-bilan correspondant à l’acide éthanoïque et à la base ammoniac sur l’eau.
Dans chaque cas, quelles sont les espèces chimiques présentes à l’équilibre ?
A chaque équilibre correspond une constante d’équilibre Ka. Ecrire dans chaque cas la relation permettant de calculer cette
constante et donner l’expression du pH de chacune des solutions obtenue.
− +
b- Ecrire l’équation-bilan correspond aux couples acide/base HCOOH/HCOO et CH3NH 3 /CH3NH2 de leurs formes
acide sur l’eau puis de leurs forme basique sur l’eau.
Dans chaque cas, quelles sont les espèces chimiques présentes à l’équilibre ?
A chaque équilibre correspondant une constante d’équilibre Ka. Ecrire dans chaque cas la relation permettant de calculer
cette constante et donner l’expression du pH de chacune des solutions obtenue.
7- Les pKa de l’acide éthanoïque et l’acide monochloroéthanoïque sont respectivement 4,8 et 2,5. Quel est l’acide le plus
fort ? Quelle est la base la plus faible?
8- Les polyacides sont susceptibles de libérer plusieurs protons H +. A chaque équilibre de dissociation correspond une
constance d’acidité Ka.
Par exemple, l’acide carbonique H2CO3 est défini par deux constantes d’acidité correspondant à deux réactions acido-
− + − 2- +
basiques avec l’eau : H 2 CO3 + H 2 O ←⃗ HCO3 + H 3 O et HCO3 + H 2 O ←⃗ CO3 + H 3 O
a- Pour chaque équilibre ci-dessus, retrouver les couples mis en jeu et la relation permettant de calculer le Ka 1=4,5.10-7 et le
Ka2=5,7.10-7 respectivement de la 1ere et la 2eme équilibre.
Quelle est la fraction acide la plus forte ?
b- Les boissons au cola tel que Coca-Cola et Pepsi-Cola contiennent de l’acide phosphorique H 3PO4 repéré par le code
alimentaire européen E338.
Ecrire les trois réactions acido-basiques correspondant aux trois constantes d’acidités pKa1=2,2, pKa2=7,2 et pKa3=12,4 que
l’on exprimera après avoir retrouvé les couples correspondant à chaque équilibres.
Quelle est la fraction acide la plus forte et la plus faible ?
Exercice1
1- Calculer les concentrations molaires de toutes les espèces chimiques présentes dans une solution d’acide acétique
(vinaigre) de pH=2,9. En déduire la concentration C de ce vinaigre et le coefficient de dissolution de l’acide éthanoïque.
(pKa=4,8) (réponse : [H3O+]=[CH3COO-]=1,26.10-3 ; [OH-]=7,94.10-12 ; [CH3COOH]=C=0,1 ;α=1,26%° )
2- Calculer les concentrations molaires de toutes les espèces chimiques présentes dans une solution d’acide acétique
(vinaigre) de pH=4,5. En déduire la concentration C de ce vinaigre et le coefficient de dissolution de l’acide éthanoïque.
(pKa=4,8)(réponse : [H3O+]=[CH3COO-]=3,16.10-5 ; [OH-]=3,16.10-10 ; [CH3COOH]=6,32.10-5 ; C=9,48.10-5 ;α=3,33%° )
3- Calculer les concentrations molaires de toutes les espèces chimiques présentes dans une solution d’acide acétique
(vinaigre) de pH=6,8. En déduire la concentration C de ce vinaigre et le coefficient de dissolution de l’acide éthanoïque. (réponse :
[H3O+]=1,58.10-7 ; [CH3COO-]=9,47.10-8 ; [OH-]=6,33.10-8 ; [CH3COOH]=9,47.10-10 ; C=9,56.10-8 ;α=99,05%° )

Tirer une conclusion sur l’effet de la dilution sur le coefficient de dissolution.

Exercice2
Calculer les concentrations molaires de toutes les espèces chimiques présentes dans une solution d’ammoniac de pH=11,6.
En déduire la concentration C de cette solution et le coefficient de dissolution de l’ammoniac.(pKa=9,2) (réponse : [H3O+]=2,51.10-12 ;
[OH-]=[NH4+]=3,98.10-3 ; [NH3]=C=1 ;α=0,4%° )

Exercice3
Le pourcentage d’ionisation de l’acide méthanoïque de concentration molaire C=1mol.L-1 de cet acide est 1,3% à25°C.
Calculer son Ka et son pKa. (Réponse : pKa=3,8)

Exercice4
Le pH d’une solution d’éthylamine C2H5NH2 est 11,8 et de Ka=2,6.10-11.
1- Calculer la concentration molaire des différentes espèces chimiques dans cette solution. En déduire la concentration C de
cette solution et le coefficient d’ionisation de l’éthylamine.
2- Dresser un tableau précisant les espèces majoritaires, minoritaires et ultraminoritaires
+
(Réponse : [H O+]=1,6.10-12 ; : [OH-]=6.10-3 ; : [C H NH ]=9,4.10-2 ;   [C H NH +]=6.10-3; majoritaires : C H NH ;minoritaire :; C H NH 3 et OH- ; ultraminoritaire : H O+)
3 2 5 2 2 5 3 2 5 2 2 5 3

63
Exercice 5
On mesure le pH d’une solution aqueuse d’acide éthanoïque de concentration C=10-1mol.L-1 et on trouve pH=2,9 à 25°C.
1- a-Faire l’inventaire des espèces en solution dans cette solution et calculer leurs concentrations.
b -En déduire le coefficient d’ionisation de cet acide.
2- On prélève un volume V =10ml de cette solution et on la dilue à un litre. Le pH vaut alors 3,9.
Répondre les questions a et b. Comparer les deux valeurs du coefficient d’ionisation et conclure sur l’effet de la dilution sur
une solution d’acide fable.
Exercice 6
On se propose d’étudier le comportement de deux bases en solution aqueuse : l’ammoniac NH3 et la monoéthylamine
C2H5NH2.
1- Quel est le caractère commun de ces deux produits ? A quels couple acide/ base appartiennent–ils ? Ecrire les équation-
bilans de leurs mises en solutions.
2- Des mesures de pH de ces solutions aqueuses de concentration C=10 -2mol.L-1 donnent 10,6 pour NH3 et 11,4 pour
C2H5NH2
a- En déduire les concentrations des différentes espèces présentes dans ces solutions et grouper les résultats dans un
tableau.

solution espèces majoritaires espèces minoritaires espèces ultraminoritaires


d’ammoniac

De monoéthylamine

b- Calculer les pKa des couples acide /base correspondants et comparer la force des deux espèces NH3 et C2H5NH2.
Exercice 7
Une solution d’acide hypochloreux HClO3 de concentration Ca=3.10-3mol.L-1 a un pH = 5,1 à 25°C.
1- L’acide hypochloreux est-il fort ou faible ? Justifier.
2- Ecrire l’équation bilan de la réaction avec l’eau.
3- a-Calculer les concentrations molaires des différentes espèces chimiques présentes dans la solution.
b- En déduire le coefficient d’ionisation de cet acide.
4- a-trouver une relation entre, Ca et la constante d’acidité Ka.
b-calculer Ka et en déduire le pKa.
c-Comparer la force de cet acide avec celle de l’acide méthanoïque dont le couple à un pKa=3,8
Exercice 8
On dissout du cyanure de potassium solide KCn dans de l’eau pour obtenir une solution de concentration C=0,01mol.L -1. Une
prise du pH de cette solution indique 10,6.
1- Ecrire l’équation-bilan de la réaction de dissolution du cyanure de potassium solide KCn avec l’eau.
2- l’ion cyanure est-il un acide fort ? Un acide faible ? Une base forte ? Ou une base faible ? Justifier.
3- En fonction de la réponse de la question N°2, écrire l’équation-bilan de la réaction de l’ion cyanure avec l’eau.
4- Calculer la concentration de toutes les espèces chimiques présentes dans cette solution de cyanure de potassium. En
déduire le pKa du couple mis en jeux.
Exercice 9
L’étiquette d’un flacon contenant une solution S d’acide méthanoïque de commence porte les indications suivantes :
- Masse d’acide pure = 80%
- Densité de la solution d=1,18.
1- Calculer la concentration molaire Co de la solution So.
2- On prélève un volume V= 5cm3 de So que l’on complète avec de l’eau distillée pour obtenir 1L de solution S. Calculer la
concentration molaire C de la solution S.
3- On mesure le pH de la solution S et on trouve pH=2,4. Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques en

solution et en déduire le pKa du couple HCOOH/HCOO

64
Méthode d’étude expérimentale : Dosage d’un acide faible par une base forte ou vis-versa
Le dosage se réalise suivant le même protocole que celui d’un acide fort par une base forte.
a- Montage - méthode expérimentale.
Dans notre exemple il s’agit du dosage d’une solution d’acide acétique (CH3-COOH) par solution
d’hydroxyde de sodium (Na+ + OH-)
** On place dans un bécher 10cc d’acide dont on veut déterminer la concentration C a et on a ajoute
quelques gouttes d’un indicateur coloré.
** On verse lentement dans le bécher à l’aide d’une burette, des volumes de la solution basique de
concentration connue Cb.
b- Réaction acido-basique entre l’acide acétique CH3-COOH l’hydroxyde de sodium (Na+ + OH-)
La réaction qui se produit est la réaction entre la molécule CH3-COOH et les ions OH-. Soit:
CH3-COOH + OH- → CH3-COO- + H2O: cette réaction est totale.
c- Equivalence acido-basique.
A l’équivalence, na=nb on a la relation Ca.Va=Cb.Vb.
NB : Dosage d’une base faible par un acide fort.
− −
L’ammoniac NH3, l’ion méthanoate HCOO et l’ion acétate CH3-COO sont les exemples de bases les plus connus. 
Lors du mélange d’une base faible avec un ion hydronium H 3O ce dernier cède son proton H+ à la base pour donner une
+

molécule d’eau.
+
- Réaction entre l’ammoniac et l’acide chlorhydrique : NH3 + H3O+ → NH 4 + H2O

- Réaction entre l’ion méthanoate et l’acide chlorhydrique : HCOO + H3O+ → HCOOH + H2O

- Réaction entre l’ion éthanoate et l’acide chlorhydrique : CH3COO + H3O+ → CH3COOH + H2O
L’équivalence est atteinte lorsque Ca.Va=Cb.Vb.
A l’équivalence pH est inférieur à 7 et la demi-équivalence permet de retrouver le pKa du couple acide/base
Remarque : La réaction entre un acide faible par une base forte et entre une base faible par un acide fort est quasi totale.
Cette remarque facilitera le travail avec certains diacides ou triacides.
Questions de cours.
1- Ecrire l’équation bilan de la réaction qui se produit lors du dosage des acides faibles suivants par une base forte. La
réaction étant quasi-totale.
+
a- CH3CHOHCOOH b- C6H5NH 3
c- C6H8O6 d- C8O2H7COOH

e- HClO f- HCO 3
g- H3PO4 h- C6H4OHCOOH
2- Ecrire l’équation bilan de la réaction qui se produit lors du dosage de bases faibles suivantes par un acide forte. La réaction
étant quasi-totale.

a- C6H5COO b- NH3
2− −
c- CO 3 d- CH2ClCOO
e- (CH3)3N f- C6H5NH2
− 2−
g- C6H5O h- HPO 4

65
Exercice1
On prend un volume V=100cm3 d’une solution de méthanoate de sodium HCOONa dont la concentration est C=10-1mol.L-1 et
on ajoute un volume Va=50cm3 d’acide chlorhydrique de concentration Ca=10-1mol.L-1. Le pH de la solution est 3,8.
a- Calculer les concentrations des espèces présentes dans le mélange.
b- En déduire le pKa du couple HCOOH/HCOO-
Exercice2
Au lycée professionnel de Gaoua, un groupe d’élève désire déterminer la formule d’un ester à chaîne linéaire non ramifiée.
Dans un réacteur, ce groupe brule 1,5g de cet ester. On obtient 2,673g de dioxyde de carbone et l’eau.
1- a- Rappeler la formule générale d’un ester en fonction de n, nombre d’atome de carbone qu’il contient.
b- Donner la formule brute de cet ester. En déduire ses formules semi-développées possibles et Les nommés.
2- Une masse de 1g de cet ester est traitée par l’eau. A bout de quelques mois, l’aide formé est dosé par une solution de
soude à 0,5mol.L-1 en présence de phénolphtaléine. Il faut alors 9cc de la solution de soude pour faire virer l’indicateur.
a- Quel est le pourcentage d’ester hydrolysé ?
b- Identifier l’ester sachant que l’acide obtenu est celui qui possède le moins d’atome de carbone.
(Réponse : C3H6O2 ; %=33,3)

Exercice3
On dispose de 100ml d’une solution d’acide éthanoïque de concentration C=10-3mol.L-1. Le coefficient (ou degré) d’ionisation
de l’acide acétique de la solution étudiée est 13% à 25°C.
1-Sachant que le Ka du couple CH3COOH/CH3COO- est 1,6.10-5, calculer la concentration des espèces CH3COOH et
CH3COO- dans cette solution. En déduire le pH de la solution.
2-A la solution d’acide acétique, on ajoute une masse M d’hydroxyde de sodium pour ramener le pH à 4,2. Ecrire l’équation
de la réaction qui a lieu lors de l’ajout de la soude. Déterminer la valeur M de soude.
Exercice4. Fraicheur d’un lait.
Un lait frais a un pH voisin de 6,7 : il ne contient pas d’acide lactique. En présence de bactéries lactiques, une partie du
lactose C12H22O11 est dégradée, entre autre en acide lactique officiellement « acide 2-hydroxypropanoïque ».
L’acidité d’un lait renseigne sur sa fraicheur. Sa détermination s’effectue par dosage, à l’aide d’une solution de soude et en
présence de phénolphtaléine comme indicateur.
Dans un erlenmeyer, on introduit 20ml de lait, 100ml d’eau distillée et 10 gouttes de phénophtaléine. Ce mélange est dosé
par une solution de soude à 0,1mol.L-1. L’équivalence est atteinte pour un volume de soude V=3 ml.
1- Ecrire l’équation de la réaction lors du dosage.
2-a- En admettant que l’acide lactique soit le seul acide présent dans un lait, calculer la concentration molaire de cet acide
dans les produits dosés.
b- Sachant que l’acidité d’un lait s’exprime en degré Dornic °D et que par définition, 1°D correspond à 0,1g d’acide lactique
par litre, déterminer en °D l’acidité du lait analysé.
Pour être considéré comme frais, un lait doit avoir une acidité inférieure ou égale à 18°D. Le lait analysé est-il frais ?
2- Au-delà de 40°D, le lait caille par simple chauffage. Exprimer cette acidité en g.L-1d’acide lactique.
(Réponse : C=1,5.10-2mol.L-1=1,35g.L-1= 13,5°D ; 4g.L-1 d’acide lactique).

Exercice5.
Les élèves de BEP1 de la filière Agroalimentaire ont préparés 200ml d’une solution d’acide benzoïque de concentration
0,1mol.L-1 qu’ils désirent utiliser comme conservateur dans du sirop.
1- Quelle masse d’acide benzoïque il a fallu dissoudre dans les 200ml d’eau distillée pour obtenir une telle solution ?
2- Une mesure du pH donne 2,6.
a- Calculer la concentration des différentes espèces présentes dans cette solution.
b- Démontrer que l’acide benzoïque est un acide faible. Pouvait-on prévoir la réponse à partir du pH ?
c- Calculer la valeur de la constance d’acidité Ka du couple C6H5COOH/C6H5COO-. En déduire son pKa.
3-On prélève 10ml de cette solution et on lui ajoute 5ml d’une solution d’hydroxyde de sodium à 0,1mol.L -1. Le pH devient 4,2.
Calculer la concentration des différentes espèces présentes dans cette solution.
Exercice6.
Les élèves de BEP2 de la filière Agroalimentaire dissolvent 0,144g de benzoate de sodium dans 100ml d’eau distillée. La
solution obtenue a un pH=8,1.
1- Calculer la concentration des différentes espèces chimiques présentes dans cette solution et le pourcentage des ions
benzoate qui ont captés un proton.
2- On ajoute 0,5ml d’une solution d’acide chlorhydrique à 1mol.L-1. Le pH de la solution devient 4,2.
Calculer la concentration des différentes espèces chimiques présentes dans cette solution et le pourcentage des ions
benzoate qui ont captés un proton. Quelle est la propriété de la solution ainsi obtenue ?

66
Exercice7
Un comprimé d’aspirine renferme 250mg du principe actif qui est l’acide acétylsalicyliqueC8O2H7COOH.
1- Sachant que la solubilité de cet acide est de 2,5g par litre d’eau, calculer le volume minimal d’eau nécessaire pour la
dissolution complète de ce comprimé.
2- Déterminer la concentration molaire de la solution en acide acétylsalicylique dans la solution obtenue.
3- On dose 10ml de la solution par une solutiond’hydroxyde de sodium de concentration C=1,5.10 -2mol.L-1 en présence
d’indicateur coloré adéquat. Calculer la quantité d’hydroxyde de sodium utile pour atteindre l’équivalence.
4- Le pH de la solution est 2,7. Calculer le pKa de l’acide acétylsalicylique.
Exercice8.
On dissout un comprimé d’aspirine dans 10ml d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration 1mol.L-1. La solution est
chauffée à ébullition pendant 10mn et entendue à 100ml dans une fiole jaugée par l’eau distillée. On obtient une solution S.
On place 20ml de la solution S dans bêcher à laquelle on ajoute quelque goutte de phénophtaléine. Par une solution d’acide
chlorhydrique de concentration 0,10mol.L-1 on dose les 20ml. La décoloration est observée lorsqu’on a versé 8,9ml d’acide
chlorhydrique.
1- Calculer en nombre de mole la quantité n1 d’ions OH- avec laquelle on a traité le comprimé d’aspirine.
2- Calculer en nombre de mole la quantité n2 d’ions OH- dosés par d’acide chlorhydrique.
3- Calculer en nombre de mole la quantité restant d’ions OH- présent dans la solution S.
4- Calculer en nombre de mole la quantité d’ions OH- consommé par la réaction lors du chauffage.
5- En déduire la quantité d’acide acétylsalicylique contenue dans un comprimé dosé. Calculer la masse correspondante.
(Utilisé l’équation de la réaction effectuée lors du chauffage)On donne masse molaire 180g.mol-1.
Exercice9. Dosage d’un triacide.
La limonade contient du dioxyde de carbone dissout, des sucres, de l’arôme naturel de citron et un acidifiant : l’acide citrique
dont le code alimentaire est E330. L’acide citrique est un triacide de formule :
Sa mise en solution dans l’eau liber alors successivement trois ions hydronium se traduisant par
trois équilibres chimiques successifs.
1- Ecrire les trois équations successive qui se produit lors de la mise en solution de l’acide citrique. En déduire l’équation-
bilan de la mise en solution de l’acide citrique dans l’eau.
2- On réalise le dosage pH-métrique par une solution de soude de concentration Cb=5.10-2mol.L-1 d’un prélèvement de 20mL
de limonade préalablement dégazée.
a- Pourquoi faut-il dégazer la limonade avant de la doser ?
b- Préciser sur un schéma le matériel utilisé pour le dosage de la limonade dégazée.
c- Ecrire l’équation – bilan de la réaction entre cet acide et l’ion hydroxyde sachant que la réaction acido-basique est totale
lors du dosage (l’ion citrate est de type A3-) :
d- Le volume à l’équivalence est Ve=11,4mL. Calculer la concentration molaire, puis massique en acide citrique dans la
limonade.(Réponse : C=95.10-4mol.L-1=1,82g.L-1)

Exercice10
Dans un bécher on place 20cc de lait auquel on ajoute quelques de phénophtaléine. On dose cette préparation par une
solution de soude de concentration 0,100mol.L-1. Le volume de soude versé pour atteindre le virage est Veq=3,0mL.
1- Sachant que l’acide lactique CH3CH(OH)COOH est le seul acide présent dans un lait, écrire l’équation de la réaction qui se
produira lors de ce dosage.
2- L’acidité d’un lait s’exprime en degré Dornic °D qui correspond à 0,10g d’acide lactique dans un litre de lait. Déterminer en
degré Dornic °D l’acidité du lait étudié.
Pour être considère comme frais, un lait doit avoir une acidité inférieure a 18°D. Le lait étudié est-il frais ?
(Réponse: C=13,5°D)

67
Exercice11
On décide de retrouver la formule d’un acide carboxylique contenu dans un flacon dont l’étiquette est illisible. Pour cela, on
dissous 0,74g de cet acide dans l’eau de sorte à obtenir 100cm 3 de solution. On dose 10ml de cette solution par une solution
de soude à 0,05mol.L-1. L’équivalence s’obtient pour un volume de 20cm3 de soude.
1- Calculer la concentration molaire de la solution préparée et en déduire la masse molaire de cet acide.
2- Retrouver la formule semi-développée de cet acide et le nommé. (Réponse: Ca =10-1mol/L Mm =74g/mol, C3H6O2)
Exercice12
Un élevée de BAC-Pro désire déterminer la formule d’un acide carboxylique à chaîne carbonée linéaire contenu dans un
flacon dont on a perdu l’étiquette. Pour cela, il dissous 4,05g de cet acide dans 100ml d’eau distillée. Il dose ensuite 20cc de
cette préparation par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=1mol.L-1. L’indication colorée vire lorsqu’il
verse 13,5cm3 de soude en solution.
1-a- Calculer la concentration Ca de la solution d’acide préparée et en déduire la masse molaire de cet acide.
b- Déterminer la formule développée de cet acide selon le modèle de Lewis. Le nommé.
2-Cet acide est obtenu par oxydation ménagée d’un corps A qui provient de l’oxydation ménagée d’un alcool B. Cet alcool est
obtenu par hydratation d’un alcène C. donner la formule semi-développée et le nom de A, B, et C.(Réponse: Ca=0,675 mol.L-1, Mm = 60g/mol)
Exercice13.
Pour retrouver la formule d’un acide carboxylique, on en prépare une solution aqueuse que l’on dose par une solution
d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=5.10-2mol.L-1.
La solution acide est préparée en plaçant 2,5g de cet acide dans une fiole jaugée de 250cc, puis on complète avec de l’eau
distillée jusqu’au trait de jauge.
On prélève un volume Va=10cc de cette solution acide. On y ajoute quelques gouttes de phénolphtaléine. La solution est
incolore. Elle prend un teinte rose persistante lorsqu’on lui ajoute un volume Vb=27cc de la solution basique.
1- Quel nom donne–t-on au volume Vb lorsque la solution devient rose ?
2- a- Calculer la concentration molaire de la solution de la solution acide préparée.
b- Calculer la quantité de matière correspondant au 2,5g de cet acide carboxylique.
c- Calculer la masse molaire de cet acide.
d- En déduire la formule brute, puis la formule développée et le nom de cet acide organique.
3- On estérifie 10g de cet acide avec de l’éthanol en présence d’acide sulfurique concentré.
a- Quelle masse d’éthanol faut-il pour que le mélange soit équimolaire ?
b- Quel est le rôle de l’acide sulfurique ?
c- Ecrire l’équation-bilan de la réaction d’estérification. Nommer l’ester formé.
d- Calculer la masse d’ester à l’équilibre sachant que la limite d’estérification est 67%.
(Réponse : Ca=0,135mol.L-1 et Mm=74g.mol-1 ; Méth=6,22g ; Mest=)

Exercice14.
On mélange une masse m d’éthanol avec une masse m’ d’éthanal de sorte à avoir 13,4g. On soumet ce mélange à une
oxydation ménagée en présence d’un excès de dioxygène pour obtenir de l’acide éthanoïque.
1- Ecrier l’équation-bilan de l’oxydation ménagée de l’éthanol puis de l’éthanal en l’acide éthanoïque.
2- On dissous tout le produit de cette oxydation dans de l’eau distillée de sorte à obtenir 200cc d’une solution acide. On
prélève 20cc de cette solution que l’on dose avec une solution d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=1,5mol.l-1. Le
virage s’obtient lorsqu’on verse 20cm3 de la solution de soude. Déterminer les masses m et m’ qui se trouve dans le mélange
initial. (Réponse : m=4,6g et m’=8,8g)
Exercice15.
La combustion complète de 5g d’un ester à chaire linéaire a produit 8,91g de gaz carbonique et 3,6g d’eau.
1- Déterminer la formule brute de cet ester.
2- Donner la formule semi-développée de cet ester sachant que l’acide carboxylique ayant permis son obtention possède un
seul atome de carbone.
3- On hydrolyse 1g de cet ester en présence d’eau. Six semaines après, on dose la quantité d’acide formé par une solution
d’hydroxyde de potassium de concentration Cb=0,5mol.l-1 en présence de phénolphtaléine : la solution vire pour un volume de
9cc de la solution basique.
a- Calculer la quantité d’acide et d’alcool formé.
b- Calculer la quantité d’ester non hydrolysé.
c- En déduire le rendement de cette hydrolyse. (Réponse : C3H6O2 ; nac= 4,5.10-3mol ; nal= et nester= 0,67g ; r= 33,33%)

68
Exercice16.
On provoque la réaction entre un acide carboxylique A et un alcool B : il se forme alors un ester C dont la molécule contient
36,36% d’oxygène. L’acide carboxylique A est obtenu par oxydation ménagée de l’alcool B, lui-même obtenu par hydratation
d’un alcène D.
1-a- Apres avoir calculé la masse molaire de l’ester C, retrouver sa formule brute.
Quelles sont les formules semi-développées possibles que peut avoir cet ester. Les nommés.
b-Sachant l’acide A est formé de deux atomes de carbones, identifier les molécules A, B, C, et D.
2-En réalité, pour obtenir l’ester C, il a fallu mélanger 6g de A à 23g de B. Au bout de quelques semaines, on dose le mélange
par une solution de soude de concentration 1mol.l-1 en présence d’un indicateur coloré. Le virage se produit pour un volume
Vb= 5cm3.
a- Ecrire l’équation-bilan de cette estérification.
b- Calculer la quantité d’ester formé. (Réponse : nester= 9,5 10-2mol)
Exercice17.
Dans une ampoule on place 8,6mL d’acide acétique et 11,3ml de propan-1-ol. A ce mélange on ajoute 1mL d’acide sulfurique
de concentration 2,5mol.L-1, puis on place le mélange dans une étuve thermostable à 75°C. Au bout de quelque jours, on
dose 4,1mL du mélange additionné de phénophtaléine par une solution de soude de concentration C b=2mol.l-1. Le virage se
produit pour un volume Vb=5,4cm3 de la solution de soude.
a- Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui se produit dans l’ampoule.
b- Vérifier si le mélange initial est équimolaire.
c- En tenant compte de la quantité d’acide sulfurique, calculer la quantité d’acide restant et en déduire la quantité d’ester
formé. Déterminer la limite d’estérification. (Réponse : nac=0,05mol ; nest =0,1mol et r=66%)
On donne : masse volumique de l’acide acétique 1,05kg/L et celle de l’alcool 0,8kg/L.

Exercice18.
Par mégarde, l’élève Saratou mélange une masse m d’un alcool contenant 26,7% d’oxygène à une masse m’ de propanal.
Elle obtient 17,6g de mélange qu’elle soumet à une oxydation ménagée en présence d’un excès d’oxygène : elle obtient un
seul produit.
1- a- Apres avoir déterminé la masse molaire de l’alcool, retrouver sa formule brute.
b- Donner tous les isomères de cette formule et les nommés.
2- a- Donner la formule et le nom du seul produit obtenu après l’oxydation.
b- Quel est l’alcool utilisé.
c- Ecrire l’équation-bilan de ces réactions d’oxydation.
3- Pour retrouver la composition du mélange initial, elle dissous les 1/10 eme du produit de l’oxydation dans l’eau distillée de
sorte à obtenir 1L de solution. Puis elle dose 10cc de cette solution par de la soude de concentration C b=0,01mol.L-1. Elle
obtient le virage pour un volume d’hydroxyde de sodium Vb=30cc.
Calculer la masse m et m’. (Réponse : C3H8O, C2H5COOH, m=6g et m’=11,6g)

69
pH-métrique d’un acide fort par une base forte
1- Définition.
C’est l’étude expérimentale d’une réaction acido-basique afin de rechercher la concentration d’une des deux espèces en
présence.
Le dosage se réalise généralement à l’aide d’un pH-mètre qui permet de suivre l’évolution du pH tout aux longs de l’opération.
On peut également utiliser avec une bonne précision un indicateur coloré. L’indicateur coloré le plus approprié est celui dont
la zone virage recouvre le pH à l’équivalence.
2- La méthode expérimentale.
Dans notre exemple il s’agit du dosage d’une solution d’acide chlorhydrique (H3O+ + Cl-) par solution
d’hydroxyde de sodium (Na+ + OH-)
** On place dans un bécher 10cc d’acide dont on veut déterminer la concentration Ca. On place la
sonde du pH-mètre dans la solution.
** On verse lentement dans le bécher à l’aide d’une burette, des volumes de solution basique de
concentration connue Cb en suivant la valeur de pH.

4- Réaction acido-basique.
La réaction qui se produit est la réaction entre les ions H 3O+ et les ions OH- . Les ions Na+ et Cl- étant indifférent. La réaction
s’écrit simplement H3O++ OH- → 2H2O :c’est une réaction de neutralisation.
5- La courbe de dosage.
Les résultats de la mesure du pH en fonction du volume versé sont consignés dans un tableau. Ce qui permet de tracer la
courbe dont l’allure est ci-contre :
On observe d’abord une variation régulière du pH,
puis une variation brusque appelé « saut de pH »
suivi ensuite d’une faible variation régulière.
Le saut de pH se situe au voisinage du point
équivalent que l’on détermine par la méthode
graphique. Ce point correspond à un volume précis
VE de solution versée, lu sur la burette.
Le saut de pH est important et brusque. Sur cette
courbe le point équivalent a pour coordonnées E(VE ;7)
6-Equivalence acido-basique.
L’équivalence repérée par le point E est obtenu lorsque des réactifs ont disparus. Il ya alors a ce point une égalité entre les
deux quantités de matière en ion H3O+ noté na et en ion OH- noté nb.
Si on désigne par Ca et Cb les concentrations et Va et Vb les volumes des solutions monoacides et monobases, pour avoir
Cb. Vb
l’égalité na=nb on a la relation Ca.Va=Cb.Vb, on calcule facilement la concentration Ca inconnue recherchée : Ca= Va
NB : Si l’on dose un diacide fort (acide sulfurique en 1ere approximation) par la soude, on aura à l’équivalence 2na=nb.
Exercice 19
Le dosage de 10ml d’une solution d’acide chlorhydrique par une solution de soude de concentration 0,01mol.L -1 a donné les
résultats ci-dessous avec VB en cm3.
VB 0 2 4 6 8 9 9,4 9,8 10,2 10,4 10,6 11 12
pH 1,9 2,0 2,2 2,4 2,8 3,1 3,4 4,6 9,1 9,7 10,0 10,4 10,7 1- Faire le
schéma du
dispositif ayant permis d’obtenir ce tableau.
2- Ecrire l’équation de la réaction responsable de la variation du pH.
3- a- Tracer la courbe de neutralisation. (Echelle :1cm ⇔ 1mL et 1cm ⇔ pH=1)
b- Retrouver les cordonnées point équivalent E. En déduire la nature de la solution au point équivalent.
b- Calculer la concentration Ca de cet acide.
c- On évapore l’eau de la solution à l’équivalence et on obtient un solide. Quel est la couleur, le nom et la
masse du solide obtenu.
4- On peut utiliser un indicateur coloré pour repère aisément l’équivalence et arrêter le dosage. Parmi les indicateurs colorés
ci-dessous est le mieux approprié ?
Indicateurs colorés Hélianthine phénolphtaléine Thymol Bleu Bleu de bromothymol
Zone de virage 3,1< pH<4,4 8< pH<10 8< pH<9,6 6< pH<7,6
(Réponse : E(10 ; 7) ; Ca=10-2mol.L-1 ; m=5,85.10-4g)

70
71
Exercice 20
Le dosage de 20ml d’une solution de dihydroxyde de magnésium Mg(OH)2 par une solution d’acide nitrique HNO3 de
concentration Ca connue.
Les résultats obtenus sont consigné dans le tableau ci-dessous. (Va en mL)
Va 0 3 4 5 7 8 9 9,5 9,9 10 10,1 10,5 11
pH 11,7 11,5 11,4 11,3 11 10,85 10,55 10,2 9,5 7 4,5 3,8 3,5
1- Faire le schéma du dispositif ayant permis d’obtenir ce tableau.
2- Ecrire l’équation de la réaction responsable de la variation du pH.
a- de la dissolution de la base lors de la préparation de la solution de dihydroxyde de magnésium.
b- de la dissolution d’acide nitrique lors de la préparation de la solution acide.
c- de la réaction responsable de la variation du pH lors du dosage.
3- a- Tracer la courbe de pH=f(Va). (Echelle :1cm ⇔ 1mL et 1cm ⇔ pH=1)
b- Retrouver les cordonnées point équivalent E. En déduire la nature de la solution au point équivalent.
c- Calculer la concentration Cb de la solution basique en basant sur un des points du tableau ci-dessus.
En déduire la concentration Ca de la solution acide.
d- Calculer les concentrations de toutes les espèces chimiques présentes dans le mélange pour un volume Va=5cc versé.
e- On évapore l’eau de la solution à l’équivalence et on obtient un solide. Quel est le nom et la masse du
solide obtenu.
4- On peut utiliser un indicateur coloré pour repère aisément l’équivalence et arrêter le dosage. Parmi les indicateurs colorés
ci-dessous quel est le mieux approprié ?
Indicateurs colorés Hélianthine phénolphtaléine Thymol Bleu Bleu de bromothymol
Zone de virage 3,1< pH<4,4 8< pH<10 8< pH<9,6 6< pH<7,6

(Réponse : E(10 ; 7) ; Ca=Cb=2,5.10-3mol.L-1 ; [H3O+]=5.10-12mol.L-1 ; [OH-]=[NO 3 ]=[Mg2+]=2.10-3mol.L-1 ; m=7,4.10-3g)

Méthode d’étude expérimentale : Dosage d’un acide faible par une base forte ou vis-versa
Le dosage se réalise suivant le même protocole que celui d’un acide fort par une base forte.
a- Montage - méthode expérimentale.
Dans notre exemple il s’agit du dosage d’une solution d’acide acétique
(CH3-COOH) par solution d’hydroxyde de sodium (Na+ + OH-)
** On place dans un bécher 10cc d’acide dont on veut déterminer la concentration C a. On place la sonde
du pH-mètre dans la solution.
** On verse lentement dans le bécher à l’aide d’une burette, des volumes de la solution basique de
concentration connue Cb en suivant la valeur de pH.
b- Réaction acido-basique entre l’acide acétique CH3-COOH l’hydroxyde de sodium (Na+ + OH-)
La réaction qui se produit est la réaction entre la molécule CH3-COOH et les ions OH-. Soit:
CH3-COOH + OH- → CH3-COO- + H2O: cette réaction est totale.
c- La courbe de dosage.
NB : On profite donner aussi l’allure de la courbe de dosage d’une base faible par un acide fort.
Chacune de ces courbes de dosage présente deux points d’inflexions E et E1/2.
- Le point d’équivalence E a un pH
supérieur à 7 pour le dosage d’un
acide faible et inferieur à 7 pour le
dosage d’une base faible.
- Le point demi-équivalence E1/2 a un
pH = pKa. A ce niveau, la solution est
dite tampon.
Le volume de soude à la demi-
équivalence est la moitié du volume à
l’équivalence.
- Le point E a pour coordonnées
E(VE ; pHe) ou pHe est le pH à l’équivalence.
- pHo est le pH initial de la solution.
e- Equivalence acido-basique.
A l’équivalence, na=nb on a la relation Ca.Va=Cb.Vb.

72
2-Dosage d’une base faible par un acide fort.
− −
L’ammoniac NH3, l’ion méthanoate HCOO et l’ion acétate CH3-COO sont les exemples de bases les plus connus. 
Lors du mélange d’une base faible avec un ion hydronium H 3O ce dernier cède son proton H+ à la base pour donner une
+

molécule d’eau.
+
** Réaction entre l’ammoniac et l’acide chlorhydrique : NH3 + H3O+ → NH 4 + H2O

** Réaction entre l’ion méthanoate et l’acide chlorhydrique : HCOO + H3O+ → HCOOH + H2O

** Réaction entre l’ion éthanoate et l’acide chlorhydrique : CH3COO + H3O+ → CH3COOH + H2O
L’équivalence est atteinte lorsque Ca.Va=Cb.Vb.
A l’équivalence pH est inferieur à 7 et la demi-équivalence permet de retrouver le pKa du couple acide/base
Remarque : La réaction entre un acide faible par une base forte et entre une base faible par un acide fort est quasi totale.
Cette remarque facilitera le travail avec certains diacides ou triacides.
Exercice21
Les trois graphiques ci-dessous représentent chacune les courbes de variation du pH lors d’un dosage.

Compléter le
tableau ci-dessous en plaçant dans la 2eme ligne la courbe correspondante au type de dosage de la 1 ere ligne, et après une
méthode graphique le pKa ; pHe ; pHi respectivement dans les lignes 3, 4 et 5.
Après avoir retrouvé le pKa, placer dans la l’avant dernière ligne les couples mise en jeu en utilisant le tableau couple acide /
base. Dans la dernier ligne proposé l’indicateur coloré le mieux approprié pour repérer aisément l’équivalence et arrêter le
dosage.
Type de dosage Acide fort par base forte Base faible par acide forte Acide faible par base forte
courbe
pHi
pHe
pKa
couple AH/A-
indicateurs colorés
On donne : Indicateurs colorés : ** orangé de benzyle : Rouge 2 – 3,3 jaune ; ** hélianthine: Rouge 3,1 – 4,4 jaune ; ** rouge de méthyle : Rouge 4,2 – 6,2 jaune
** phénophtaléine: Incolore 8,2 – 10 rose ; ** α-naphtolphtaleine: Jaune rose 7,5 – 8,6 bleu vert ; ** Bleu de bromothymol : jaune 6 – 7,6 bleu

COUPLE ACIDE/BASE NOM pKa c- Ecrire l’équation-bilan de la


réaction qui se produit lors de
CH2ClCOOH/CH2ClCOO- acide monochloroacétique / ion monochloroacétate 2,9 chaque dosage.
C6H5NH / C6H5NH23
+
ion anilinium / aniline 4,6
CH3COOH / CH3COO -
acide acétique / ion acétate 4,8
H2S / HS- sulfure d’hydrogène / ion hydrogénosulfure 7,0
HCN / CN -
acide cyanhydrique / ion cyanure 9,21
+ ion ammonium / ammoniac 9,25
NH 4 / NH3
− 2− ion hydrogénocarbonate / ion carbonate 10,2
HCO 3 / CO 3
2− 3− ion hydrogénoorthophosphate / ion orthophosphate 12,4
HPO 4 / PO 4
73
Exercice22
Dans un Becher, on verse 20ml de lait. On place également une solution d’hydroxyde de sodium à 0,05mol.L -1 dans une
burette. La solution d’hydroxyde de sodium est progressivement versée dans les 20ml de lait. Les mesures du pH ont permis
d’établir le tableau suivant :
volume de soude 0 2,0 4, 6,0 8, 10 11 11,5 12 12,5 1 14 16
(ml) 0 0 3
pH 2, 3,2 3, 3,9 4, 4,6 5, 6,3 8, 10,5 1 11, 11,6
6 6 2 2 0 1 3
1-Tracer le graphique sur du papier millimétré de la fonction pH=f(Vbase)
En déduire les coordonnées du point équivalent et le pKa du couple acide lactique/ion lactate
2-L’acide lactique est-il plus ou moin fort que l’acide acétique de pKa 4,8 ?
3-Déterminer la concentration de l’acide lactique dans le lait étudié. En déduire la masse d’acide lactique dans un litre de ce
lait.
4-Par mis les indicateurs colorés suivants lequel proposeriez-vous pour ce dosage.
Indicateurs colorés Hélianthine Rouge de méthyle Phénophtaléine Bleu de bromothymol
Zone de virage 3,1 – 4,4 4,4 – 6,2 8,0 – 9,9 6,2 – 7,6
Exercice23
Dans le laboratoire du Lycée professionnel, un groupe d’élève désire vérifier la composition d’un comprimé d’ « aspirine 500 –
non effervescent– ». Il écrase un comprimé de ce médicament qu’il dissout complètement dans 500cc d’eau distillée. Il dose
200ml de cette solution par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration C=0,1mol.L-1. Les résultats obtenus par
suivie pH-métrique sont ci-dessous :
Vb 0 2 4 6 8 9 10 10,3 10,5 10,7 10,9 11 11,1 11,2 11,5 11,7 12 14
pH 3,1 3,3 3,5 3,7 4,1 4,4 4,7 5 5,2 5,7 6,6 7,1 8,6 9,3 9,9 10,1 10,3 10,8
1- Tracer la courbe de la fonction pH=f(Vb) (1cm ⇔ pH=1 et 1cm ⇔ 1cc)
2- Ecrire l’équation–bilan acido-basique en prenant AH comme étant la formule simplifiée de l’acide acétylsalicylique,
molécule active de l’aspirine.
3- Déduire de la construction graphique, les coordonnées du point d’équivalent et la valeur du pKa.
4- a- Calculer la concentration de la solution d’aspirine préparée.
b- Calculer  la masse de l’acide acétylsalicylique dans un comprimé. Justifier le terme Aspirine 500.

74
CHAPITRE V : OXYDOREDUCTION:ECHANGES D’ELECTRONS EN SOLUTION AQUEUSE
1- Définition.
C’est une réaction au cour de laquelle il yaun transfert d’électrons entre deux espèces chimiques.
L’espèce chimique ayant cède les électrons est le réducteur et celle qui captent ces électrons est l’oxydant.
2- Les couples oxydant-réducteur
A un oxydant Ox est toujours associé un réducteur Red, d’ou le terme de coupleoxydant-réducteur représenté par Ox/Red.
2−
Ainsi, l’oxydant utilisé lors de nombreuses oxydations en chimie organique l’ion dichromate Cr2O 7 , peut capter des
électrons pour être réduit en ion chrome Cr3+, celui-ci est alors le réducteur conjugué de l’ion dichromate : l’ion dichromate
2− 2−
Cr2O 7 et l’ion chrome Cr3+ forment alors le couple redox Cr2O 7 /Cr3+.
Chaque couple redox est caractérisé par son potentiel noté E° en volt. Ainsi, pour le couple précédent le potentiel redox est
1,33V.
Classement des couples redox.
Ce tableau n’est pas à retenir, mais a exploité
Oxydant/Réducteur E°(V) Observation
2− 2−
S 2 O 8 / SO 4
2−
2,01 S 2 O 8  : ion
péroxodisulfate
− 1,68
MnO 4 /MnO 2
− 2+ 1,51
MnO 4 / Mn
− 1,36
Cl 2 / Cl
2− 3+ 1,33
Cr2O 7 /Cr
O 2 /H 2 O 1,23
2+ 1,21
MnO 2 /Mn
− 0,96
NO 3 /NO
+ 0,80
Ag /Ag
3+ 2+ 0,77
Fe /Fe
− 0,62
I 2 /I
2+ 0,34
Cu /Cu
0,19
CH 3 CHO/CH 3 CH ou C 2 H 4 O/ C 2 H 6
2 OH O

SO
2−
4 / SO 2 0,17
2− 2−
S 4 O 6 /S 2 O 3 0,08 Tétrathionate /thiosulfate
0,03
CH 3 COOH/CH 3 CH ou C 2 H 4 O 2 /C 2 H
2 OH 6 O
+ 0,00 +
H /H 2 Par conventionH =H 3 O
+

-0,12
CH 3 COOH/ CH 3 C 2 H 4 O 2 /C 2 H
CHO 4 O
2+ -0,44
Fe /Fe
CO 2 /HOOC-COOH -0,49
ou C 2 H 4 O 2 acide
oxalique

75
3+ -0,74
Cr /Cr
+ -2,71
Na /Na

76
3- Prévision des réactions d’oxydoréductions.
Un oxydant peut oxyder tout réducteur placé au-dessous de lui dans la classification des potentiels.
Les réactions prévisibles peuvent être difficiles à observer. Il est donc nécessaire d’utilisé la règle de gamme qui schématise
symboliquement le sens de la réaction.

⇒ Ox1 + Red2 → Ox2 + Red1

4- En résumé :
** Oxydant(Ox)=accepteur d’électrons.
** Réducteurs(Red)=donneur d’électrons.
** Oxydation=réaction au cours de laquelle il ya perte d’électrons :Red → Ox +ne-
Par exemple la réaction Fe2+ → Fe3++e- est une réaction d’oxydation car l’ion ferreux Fe2+a perdu un électron pour donner
l’ion ferrique Fe3+ qui est l’accepteur d’électron donc l’oxydant et Fe2+ le donneur donc le réducteur. D’où e couple redox mis
en jeu est Fe3+/Fe2+.
** Réduction= réaction au cours de laquelle il ya gain d’électrons :Ox’ + n’e- → Red’
Par exemple la réaction I2 +2e- → 2I- est une réaction de réduction car le diiode I 2 a capté deux électrons pour donner l’ion
iodure I-.I2 est l’accepteur d’électron donc l’oxydant et I- le donneur d’électrons donc le réducteur.D’où e couple redox mis en
jeu esI2/I-.
− 3+
5- Exemple de réaction redox: Réaction entre l’ion MnO 4 et Cr
− 2+ 2− 3+
** Couples mis en jeux : MnO 4 /Mn et Cr2O 7 /Cr
Etape1 : Prévision de la réaction

− 3+ 2− 2+
⇒ MnO 4 + Cr → Cr2O 7 + Mn

Etape2 : Extraction des deux demi-équations


− 2+ 3+ 2−
MnO 4 → Mn et Cr → Cr2O 7
Etape3 : équilibration de chaque demi-équation.
− 2+ 2− 3+
1ere demi-équation du couple MnO 4 /Mn 2eme demi-équation du couple Cr2O 7 /Cr
Equilibrer l’élément de base : Manganèse Mn Equilibrer l’élément de base : chrome Cr
− 2+ 3+ 2−
MnO 4 +… → Mn +… 2Cr +… → Cr2O 7 +…
Equilibrer l’oxygène par un apport d’eau H2O Equilibrer l’oxygène par un apport d’eau H2O
− 2+ 3+ 2−
MnO 4 +… → Mn + 4H2O 2Cr + 7H2O → Cr2O 7 + …
Equilibrer l’hydrogène par un apport d’ions H+. Equilibrer l’hydrogène par un apport d’ions H+.
− 2+ 3+ 2−
MnO 4 +8H+ → Mn + 4H2O 2Cr + 7H2O → Cr2O 7 +14H+
Equilibrer les charges par un apport d’électrons Equilibrer les charges par un apport d’électrons
− 2+ 3+ 2−
MnO 4 +8H+ + 5e → Mn + 4H2O 2Cr + 7H2O → Cr2O 7 +14H+ +6e
Remplacer les H par H3O en ajoutant autant de H2O
+ +
Remplacer les H+ par H3O+en ajoutant autant de H2O
− 2+ 3+ 2−
MnO 4 +8H3O+ + 5e → Mn + 12H2O 2Cr + 21H2O → Cr2O 7 +14H3O+ +6e
Etape4 : Multiplication de sorteà avoir le même nombre d’électrons
Multiplication x6 Multiplication x5
− 2+ 3+ 2−
6MnO 4 +48H3O+ + 30e → 6Mn + 72H2O 10Cr + 105H2O → 5Cr2O 7 + 70H3O+ +30e
Etape4 : Equation-bilan de la réaction : Elle s’obtient en faisant la somme des deux demi-équations

6MnO−4 +48H3O+ + 30e →6Mn2+ + 72H2O¿ 3+


10Cr + 105H2O → 5Cr2O24- + 70H3O++30e ¿ ¿ 6MnO−4 +10Cr3+ + 3 H2O → 6Mn2+ +5Cr2O24- + 2 H3O+
+¿
NB : La réaction peut se dérouler en milieu basique. Dans ce cas, on ajoute volontairement des ions hydroxyde OH-.

Dans ce cas, on équilibre d’abord en milieu acide, puis on élimine les ions hydroniums H O+ en ajoutant de part et d’autre autant d’ion OH- qu’il y a d’ion ions H3O+ en remarquant que H O+ + OH- → 2H O.
3 3 2

77
Remarque : Oxydation ménagée d’un alcool.
- L’oxydation ménagée d’un alcool primaire donne un aldéhyde qui peut être lui-même oxydé en acide carboxylique si le
réactif est en excès.
- L’oxydation ménagée d’un alcool secondaire donne seulement une cétone.
- L’oxydation ménagée d’un alcool tertiaire est impossible.
a-oxydation ménagée d’un alcool primaire en aldéhyde par l’ion dichromate (en défaut).

(x3) RCH2OH +2H2O →RCHO + 2H3O++ 2e ¿ 2- + 3+


Cr2O7 + 14H3O +6e → 2Cr + 21H2O ¿ ¿3RCH2OH +Cr2O27- + 8H3O+→3RCHO +2Cr3+ + 15H2O
+¿
b-oxydation ménagée d’un aldéhyde en acide carboxylique par l’ion dichromate.

(x3) RCHO +3H2O →RCOOH + 2H3O++ 2e¿ 2- + 3+


Cr2O7 + 14H3O +6e → 2Cr + 21H2O ¿ ¿3RCHO +Cr2O27- + 8H3O+→3RCOOH +2Cr3+ + 12H2O
+¿
c-oxydation ménagée d’un alcool primaire en acide carboxylique par l’ion dichromate (en excès).

(x3) RCH2OH +5H2O →RCOOH + 4H3O++ 4e¿ 2- + 3+


Cr2O7 + 14H3O +6e → 2Cr + 21H2O ¿ ¿3RCH2OH +2Cr2O27- + 16H3O+→3RCOOH +4Cr3+ + 27H2O
+¿
d-oxydation ménagée d’un alcool secondaire en cétone par l’ion dichromate.

(x3) R-CHOH-R' +2H2O →R-CO-R' + 2H3O+ + 2e¿ 2- + 3+


Cr2O7 + 14H3O +6e → 2Cr + 21H2O ¿ ¿3R-CHOH-R' +Cr 2O27- + 8H3O+→3R-CO-R' +2Cr3+ + 15H2O
+¿
Questions de cours.
1- a- Ecrire les réactions d’oxydation des couples redox suivants :
− 2− − 2− 2−
MnO 4 / Mn2+; Cr2O 7 /Cr3+; NO 3 /NO; S2O 8 /SO 4 ; Cl2/ Cl- etFe3+/Fe2+ 
b- a- Ecrire les réactions de réductions des couples redox suivants :

O2/H2O; H2O2/H2O; MnO 4 /MnO2; MnO2/Mn2+etCH3COOH/CH3CH2OH.
2- Connaissant les potentiels des couples ci-dessous, écrire les équation-bilans entre les couples :
− 2−
a- Fe3+/Fe2+et MnO 4 /Mn2+ b- Fe3+/Fe2+ et I2/I-  c-CH3COOH/CH3CH2OH et Cr2O 7 /Cr3+.
3- Soit les réactions d’oxydoréductions ci-dessous. Apres avoir identifié l’oxydant et le réducteur, retrouver les couples mis en
jeu et comparer leur potentielle redox E°.Indiquer alors par des flèches l’oxydation et la réduction.
− − 2+
a- 2MnO 4 +16H3O+ + 10Cl → 2Mn + 24H2O + 5Cl2.
− − −
b- ClO + 2Fe2+ + H2O → Cl + 2Fe3+ + 2OH

c- 2NO 3 +8H O + 3Cu
3
+ → 22NO + 12H O + 3Cu .
2+
(Réponse-méthode : extraire les deux demi-équations, l’espèce qui capte les électrons est l’oxydant)

4- Si on chauffe doucement à la flamme un mélange de glucose de C 5H11O5-CHO avec la liqueur de Fehling, il se forme un
précipité rouge brique d’oxyde de cuivre Cu2O. L’apparition de ce précipité traduit la réduction de l’ion Cu2+de la liqueur de
Fehling par le glucose au cours de la réaction selon l’équation-bilan :

2Cu2++ C5H11O5-CHO + 5OH- → Cu2O + C5H11O5-COO + 3H2O.
a- Ecrire les demi-équations électroniques des deux couples mis en jeu.
b- Si C est la concentration de la liqueur de Fehling en ion complexe Cu2+et V le volume de la liqueur de Fehling, trouver la
relation entre C, V et les quantité n1 du glucose, n2 de OH-, n3 de Cu2O.
5- Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui se produit dans les cas suivants avec chacun des composés suivants : 2-
éthylpentan-1-ol ; 3-méthylbutan-2-ol ; 4-éthyl-3-methylheptan-2-ol ; éthanal ;
2-methylpropanal.
a- avec une solution de dichromate de potassium en quantité insuffisante. Nommer le produit obtenu.

78
b- avec une solution de dichromate de potassium en excès. Nommer le produit obtenu.
6- Pour déterminer l’état d’ivresse d’un conducteur, on utilise souvent l’alcooltest, constitué d’un tube contenant du
dichromate de potassium (K2Cr2O 7 ) acidifié à l’extrémité duquel se trouve un ballon. Le conducteur est invité à gonfler le
ballon en soufflant à l’autre extrémité du tube. Si l’haleine du conducteur est chargée d’alcool (éthanol C 2H6O), il y a réaction
entre l’éthanol et les ions dichromate en milieu acide. Ecrire l’équation-bilan de la réaction, sachant que les couples mis en
2− 3+
jeu ont les potentiels suivants : E°( Cr2O 7 / Cr )=1,33V ; E° (C2H4O2/C2H6O)=0,03V.
2−
7- En milieu acide, l’ion dichromate orangé Cr2O 7 , oxyde l’éthanol en éthanal. L’éthanal est à son tour oxydé par l’excès
2−
de l’ion dichromate orangé Cr2O 7 en acide éthanoïque.
2−
On definite les trios couple oxydoréducteur: Cr2O 7 /Cr3+, CH3COOH/CH3CHO, CH3CHO/CH2CH5OH.
a- Ecrire les demi-équations relatives à ces couples.
b- Ecrire l’équation-bilan des deux réactions d’oxydoréduction.
8- Soit le composé organique CH3-CH(CH3)-CH2OH.
a- Donner le nom, la fonction et la classe de ce composé.
b- Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui se produit dans les cas suivants :
α- avec une solution de dichromate de potassium en quantité insuffisante. Nommer le produit obtenu.
β- avec une solution de dichromate de potassium en excès. Nommer le produit obtenu.
Exercice1
Lors d’une expérience, on fait réagir 29,1cc d’éthanol de masse volumique 760g.L -1 sur le dichromate de potassium K2CrO4.
L’ion dichromate se réduit en ion chrome Cr3+ et l’éthanol se transforme en acide éthanoïque. Après avoir écrire l’équation-
bilan de la réaction qui se produira, calculer la masse de dichromate de potassium qu’il faut pour oxyder les 29,1cc d’éthanol.
(réponse :98g)

Exercice 2

On met 29,1cc d’éthanol de masse volumique 760g.L -1 dans une solution de permanganate de potassium (K ++MnO 4 ) de
concentration C0=2mol.L-1. L’ion permanganate se réduit en ion manganèse Mn2+ et l’éthanol se transforme en acide
éthanoïque. Après avoir écrire l’équation-bilan de la réaction qui se produira, calculer le volume de la solution de
permanganate de potassium qu’il faut pour oxyder les 29,1cc d’éthanol. (réponse :200cc)
Exercice 3
Soient 3 façons A, B et Cdont on a perdu l’étiquette contant chacun un alcool de même formule brute mais de classes
différentes.
1- Pour retrouver la classe de ces alcools, on dispose du D.N.P.H et d’une solution acidifiée de dichromate de potassium.
Pour cela, on réalise rigoureusement une suite de test pour déterminer la classe de chacun de ces alcools.
Test 1 : Oxydation en présence d’une solution acidifiée de dichromate de potassium initialement orange :
Apparition de la teinte verte dans les flacons A et C, le flacon B conservant sa teinte orange.
Test 2 : Apres cette oxydation seul C réagit positivement avec le D.N.P.H.
Retrouver la classe des alcools de chaque façon.
2- Pour retrouver la formule de ces alcools, on réoxyde une masse m=1,85g de l’alcool primaire avec un excès dichromate de
potassium.
Le composé obtenu est ensuite dosé avec une solution de soude de concentrationC b=1mol.L-1. L’équivalence est atteinte
après addition d’un volume Vb=25cc de la solution de soude.
a- Ecrire la formule brute de cet alcool et en déduire toutes ces isomère possible et Les nommés.
b- Sachant l’alcool primaire utilisé est à chaîne ramifié, écrire l’équation-bilan de son oxydation avec:
α- la solution de dichromate de potassium en quantité insuffisante. Nommer le produit obtenu.
β- la solution de dichromate de potassium en excès. Nommer le produit obtenu.(Réponse : C4H10O).
Exercice 4
La combustion complète d’une mole d’une molécule A dont la formule brute est de type CxHyOz nécessite six moles de
dioxygène, produit 90g d’eau et 176g de dioxyde de carbone.
1- Ecrire l’équation de cette réaction de combustion en fonction de x, y et z.
2- Déterminer la formule brute de A et les formules semi-développées possibles. Les nommés.
3- L’oxydation ménagée de A par le bichromate de potassium (K 2Cr2O7) acidifié conduit à un corps A’ qui n’a aucun effet sur
le nitrate d’argent ammoniacal (réactif de Tollens).
a- Quelle est la fonction chimique de A’. En déduire la formule semi-développées et le nom de A et de A’.
b- Ecrire l’équation-bilan de cette oxydation ménagée. (Réponse : x=4 ; y=10 et z=1)
79
80
Exercice 5
On désire doser un volume V0=20cc d’une solution brune de diiode I2 dans le but de déterminer sa concentration C0 par une
2−
solution de thiosulfate de sodium (2Na++S2O 3 ) de concentration Cr=2.10-1mol.L-1. Pour atteindre l’équivalence, il a fallu
verser un volume Vr=15cc de la solution de thiosulfate de sodium.
1- Faire l’inventaire du matériel à utiliser.
2- Après avoir précisé l’oxydant et le réducteur, poser l’équation-bilan de la réaction d’oxydoréduction qui se produit lors de ce
dosage.
3- Retrouver la concentration C0 de la solution de diiode en mmol.L-1. (réponse :C=75mmol/L)
2− 2−
On donne le potentiel des couples rédox des mis en jeu : E°(I 2 /I − )=0,54V et E°( S 4 O 6 /S 2 O 3 )=0,08V

Exercice 6
Le laboratoire du lycée professionnel dispose dans un flacon 500cc d’une solution de sulfate de fer II dont on ignore la
concentration Cr. Pour retrouver cette concentration, on dose un volume Vr=10cc de cette dernière auquel on a ajouté

quelques gouttes d’acide sulfurique par une solution de permanganate de potassium (K++MnO 4 ) de concentration C0=10-
1
mol.L-1. L’équivalence est atteinte lorsque la solution vire du vert au violet pour un volume V 0=15cc de la solution de
permanganate de potassium.
1- Donner la formule de la solution de sulfate de fer II.
2- Schématiser le dispositif expérimental.
3- Préciser l’élément oxydé, l’élément réduit puis poser l’équation de la réaction d’oxydoréduction.
Justifier l’ajout de l’acide sulfurique.
4- Déterminer la concentration Cr de la solution de sulfate de fer II.
5- Déterminer la masse de sulfate de fer II solide heptahydraté qu’il a fallu dissoudre pour préparer les 500cc de la solution de
sulfate de fer II. (réponse :C=0,075mol/L ; m=104,25g).
On donne le potentiel des couples rédox des mis en jeu : E°( Fe 3− /Fe 2− )=0,77V et E°( MnO

/ Mn
2+ )=1,51V
4

Méthode d’étude expérimentale : Dosage d’oxydoréduction


C’est l’étude expérimentale d’une réaction d’oxydoréduction destinée à déterminer la concentration de l’oxydant ou du
réducteur en présence.
Le dosage se réalise selon le Protocol suivant :
** On verse dans un bécher 10cc (ou 20cc) de la solution à doser : solution réductrice par exemple.
** On verse ensuite lentement à l’aide d’une burette une solution oxydante de concentration connue jusqu’au changement de
couleur dû aux ions ou molécules disparus ou formés dans le mélange (ou d’un indicateur de fin de réaction) : on est alors a
l’équivalence. Cette équivalence correspond à une même quantité (moles) d’électrons cédés par l’oxydant et captée par le
réducteur.
Si on désigne Co1 et Cr2 les concentrations molaires et Vo1 et Vr2 les volumes à l’équivalence on a donc les quantités de
matières no= Co1 x Vo1 et nr2= Cr2 x Vr2 qui ne sont pas généralement égales.
Pour doser une solution oxydante (ou réductrice) de concentration molaire inconnue Co revient à opposer à un volume donné
Vo de cette solution un volume mesurable Vr d’une solution réductrice (ou oxydante) de concentration molaire connue Cr. La
fin du dosage (équivalence) est obtenue quand la quantité d’électrons que peut capté l’oxydant a été exactement apportée
par le réducteur. Cette fin de réaction est généralement repérée par un changement de couleur.
La quantité no=CoVo de l’oxydant apportée pour obtenir l’équivalence n’est pas forcement égale a la quantité nr= Cr.Vr du
réducteur. Il faut donc retrouver la relation entre no et nr en observant bien l’équation d’oxydoréduction établit. Dans la relation
obtenue, on remplace alors no par CoVo et nr par CrVr puis l’on tire le paramètre désiré.
2−
Méthode d’étude1: Dosage du diiode I2 par l’ion S2O 3
1- Matériel :
** Une solution de thiosulfate de sodium Na2SO2O3 de concentration Cr=0,1mol.L-1
** Une solution de diiode dans l’iodure de potassium de concentration Co inconnue,
** Une burette sur support, un agitateur magnétique, un bécher,
** l’empois d’amidon.
NB : l’empois d’amidon est utilisé comme indicateur de fin de réaction.
L’empois d’amidon donne en effet une coloration bleue en présence de diiode. Le virage du bleu à l’incolore indique
l’équivalence.

81
2- Montage expérimental - Manipulation
** Dans une burette graduée, on verse une solution de thiosulfate de sodium de
concentration Cr connue.
** Dans un bécher, on verse Vo=10 cm3 de solution de diiode de concentration Co
inconnue.
** Le milieu réactionnel est coloré en bleu par de l’empois d’amidon qui signale la
présence de molécules de diiode.
** On fait couler goutte à goutte la solution de thiosulfate dans la solution de diiode.
L’équivalence est atteinte quand la solution oxydante perd sa couleur bleue, preuve que toutes les espèces chimiques I 2 ont
réagi.
3- Exploitation des résultats
Concentration molaire de la solution oxydante de diiode I2.
n0= Co.Voet nr= Cr.Vr
Equation-binan: I 2 + 2S2 O2-3 →2I− + S 4 O2-6
Rélation: 1mol → 2mol
no → nr
A l’équivalence nr= 2nO soit Cr.Vr= 2CO.VO
1 1 1
no= 2 nr ⇒ CO.VO= 2 Cr.Vr donc Co= 2V O Cr.Vr
Méthode d’étude 2: Dosage d’une solution de sulfate de fer II la permanganate de potassium.
1- Matériel :
** Une solution de permanganate de potassiumKMnO 4 (CO= 2.10-2mol.L-1).
** Une solution de sel de Mohr (Vr=10 cm3 ; Cr inconnue),
** Une burette sur support,
** Un agitateur magnétique,
** Un bécher
2- Montage expérimental - Manipulation
** Dans une burette graduée, on place une solution de permanganate de potassium
acidifiée par de l’acide sulfurique. Soit CO, la concentration molaire de l’ion oxydant MnO

4
** Dans un bécher, on verse un volume Vr=10 cm3 de solution de sel de Mohr de
concentration Cr inconnue. On fait couler goutte à goutte la solution de permanganate de
potassium dans la solution de Fer II (Sel de Mohr). Le milieu réactionnel a une couleur

jaune clair tant qu’il reste des ions Fe2+ pour réduire les ions permanganate MnO 4 .

Lorsque le milieu devient rose, les ions MnO 4 introduits en excès par rapport à l’équivalence ne sont plus consommés ; la
réaction d’oxydoréduction est alors achevée.
3- Exploitation des résultats
Concentration molaire de la solution réductrice en ions Fe2+
NO= CO.VO et nr= Cr. Vr
Equation-binan: MnO−4 + 5Fe2+ + 8H3 O− → Mn 2+ + 5 Fe3+ + 12H2 O
Rélation: 1mol → 5mol
no → nr
A l’équivalence nr= 5nO soit Cr.Vr= 5CO.VO
[Fe2+]= Cr= 0,12 mol.L-1.
Questions de cours liées aux activités expérimentales.
1- L’équation de la réaction d’oxydation d’un volume Vo d’acide éthanedioïque HOOC-COOH de concentration Co par une
− 2+
solution de permanganate de potassium de concentration C1 est 2MnO 4 + 5H2C2O4 + 6H3O+ → 2Mn + 14H2O +
10CO2.
a- Citer les couples redox qui interviennent dans cette réaction. Comparer leurs potentiels.
b- Sachant que l’équivalence est atteinte lorsqu’on met un volume V1 de la solution de permanganate de potassium, trouver la
relation entre Co, Vo, C1 et V1.
(Réponse : 2CoVo=5C1V1)

82
83
2- L’équation de la réaction d’oxydation d’un volume Vo d’une solution iodure de potassium (K + + I-) de concentration Co par
2− 2− 2−
une solution de peroxodisulfate de potassium (2K+ + S2O 8 )de concentration C1 est : S2O 8 + 2I- → 2SO 4 + I2.
a- Citer les couples redox qui interviennent dans cette réaction. Comparer leurs potentiels.
b- Sachant que l’équivalence est atteinte lorsqu’on met un volume V1 de la solution de permanganate de potassium, trouver la
relation entre Co, Vo, C1 et V1.(Réponse : 2C1V1=CoVo)
Exercice1
On considère le couple oxydant-réducteur constitué de l’acide oxalique H2C2O4 et du dioxyde de carbone.
1- Ecrire la demi-équation permettant de passer du dioxyde de carbone à l’acide oxalique. Dites s’il s’agit d’une réaction
d’oxydation ou de réduction. Justifier votre réponse.
2- On veut oxyder l’acide oxalique avec du permanganate de potassium. Ecrire les demi-équations correspondant aux
couples mis en jeu puis établir l’équation-bilan de la réaction d’oxydoréduction.
3- Déterminer la concentration C2 de la solution d’acide oxalique, sachant qu’il a fallu verser V1=5cm3 de permanganate de
potassium de concentration molaire C1=0,1 mol.L-1 pour oxyder V2= 10m3 d’acide.
4- Calculer la masse d’acide oxalique. On donne : E°(CO2/H2C2O4)= 0,42V et E°(MnO4-/Mn2+)=+1,51V.
Exercice2: Dosage manganométrique de l’acide oxalique.
On dose un volume Vr=25cm3 d’une solution aqueuse d’acide oxalique de concentration molaire inconnue Cr. L’équivalence
se produit par addition de Vo=10cm3 d’une solution aqueuse acidifiée de permanganate de potassium de concentration

Co=0,1mol.L-1. L’acide oxalique est la forme réduit du couple CO2/C2H2O4 et l’autre couple redox est MnO 4 / Mn2+
a- Calculer Cr.
b- Cette solution acide est obtenue en versant dans une fiole jaugée une masse de cet acide oxalique et en complétant à
100cm3 avec de l’eau. Calculer la masse mr d’acide à peser.
(Réponse : 2Cr.Vr=5Co.Vo ⇒ Cr=0,1mol.L-1 ; m=0,9g)

Exercice3: Dosage d’une solution de diiode par une solution de thiosulfate de sodium
On verse progressivement dans un bécher contenant un volume V o=10ml d’une solution brune de diiode de concentration
Cr=0,1mol.L-1. L’équivalence est repérée par la décoloration de la solution du bécher pour un volume Vr=10,8ml de solution de
thiosulfate de sodium. Calculer la concentration Co de la solution de diiode.Les couples mis en jeux lors de ce dosage sont I-/I2
2− 2−
et S4O 6 /S2O 3
NB : Pour s’assurer de l’équivalence on utilise l’empois d’amidon. Quand la teinte due aux diiodes devient trop pâle, on ajoute
quelque goutte dece réactif. Le milieu prend une teinte bleu-noire. La disparition de cette teinte due à la disparition de diiode
révèle l’équivalence.(Réponse : Cr.Vr=2Co.Vo ⇒ Co=0,054mol.L-1)
Exercice4: Le nombre de molécule d’eau hydratant l’ion fer II par dosage manganométrique.
Le sulfate de fer II hydraté a pour formule FeSO 4, nH2O ou « n » est un entier qu’on envisage de déterminer. Pour cela, on
fabrique une solution S de sulfate de fer hydraté à 27,8g.L-1. Un volume Vr=10cc de cette solution est complètement oxydé
par un volume Vo=16cc d’une solution de permanganate de potassium de concentration Co= 1,25.10-2mol.L-1. Calculer la
concentration Cr en ions fer II de la solution S et en déduire la valeur de « n » sachant que les couples mis en jeuxlors de ce

dosage sont MnO 4 / Mn2+ et Fe3+/Fe2+.
(Réponse : Cr.Vr=5Co.Vo ⇒ Cr= 0,1mol.L-1 et n=7)

Exercice5: Dosage manganométrique du dioxyde de soufre en solution


Pour décolorer en milieu acide un volume V o= 20cc d’une solution de permanganate de potassium de concentration
Co=0,1mol.L-1 il faut utiliser un volume Vr=50cc d’une solution sulfureuse obtenue en dissolvant du dioxyde de soufre dans

l’eau. Les couples mis en jeux lors de ce dosage sont : MnO 4 /Mn2+ et
2−
SO 4/SO2. Calculer la concentration Cr de la solution sulfureuse. En déduire le volume de dioxyde de soufre qu’il a fallu
dissoudre pour obtenir un litre desolution sulfureuse. On donne Vm=22,4L.mol-1
(Réponse : 2Cr.Vr=5Co.Vo ⇒ Cr= 0,1mol.L-1 et V=2,24L)

2−
Exercice6: Dosage des ions fer II par les ions peroxodisulfate (S2O 8 )
2− 2−
On utilise la réaction d’oxydoréduction mettant en jeu les couples Fe 3+/Fe2+ et S2O 8 /SO 4 pour doser une solution S
de sulfate de fer II.
2− 2−
1- a- Prévoir la réaction d’oxydoréduction sachant que E°(Fe3+/Fe2+)=0,77V et E°(S2O 8 /SO 4 )=2V
b- Ecrire les demi-équations et en déduire l’équation-bilan de la réaction qui se produit.

84
2- L’équivalence est obtenu après avoir ajouté au volume V r=10cc de solution S de concentration inconnue C r, un volume
Vo=20cc d’une solution de peroxodisulfate de potassium de concentration C o= 2,5.10-2mol.L-1. Calculer Cr. (Réponse : Cr.Vr=2Co.Vo
⇒ Cr= 0,1mol.L-1).

85
THEME IV  : NOTION DE BIOCHIMIE

CHAPITRE I : LES ACIDES α-AMINES


1- Définition et nomenclature.
a- Définition.
Un acide α-aminé est une molécule portant sur un même atome de carbone (carbone α), une fonction acide carboxylique –
COOH et une fonction amine –NH2.
Leur formule générale peut être représentée de la façon suivante :

R représente n’importe quel radicale.


Dans le cas le plus simple, R est de l’hydrogène et l’acide aminé est la glycine de formule :

Il existe en tout 20 acides α-aminés que l’on rencontre dans la nature.


Sauf la glycine, tous les acides α-aminés possèdent un atome de carbone asymétrique : Ce sont des molécules
chirales qui peuvent donc exister sous des formes d’isomères optique (énantiomeres).
NB : Ainsi pour chaque acide α-aminé, on a un isomère D et un isomère L. Dans le model de Fischer, le groupe COOH est toujour placé en haut et le groupe R en bas. Dans la representation Fischer, si :
- le groupe amine –NH2 est à droite, l’acide α-aminé est énantiomereD.
- le groupe amine –NH2 est à gauche, l’acide α-aminé est dans la série L.

b- Nomenclature.
Le nom d’un acide α-aminé est de même type que celui d’un acide carboxylique. Seulement à celui de l’acide α-aminé on
ajoute juste après le mot acide le mot 2-amino qui indique la position du groupe amine NH2.

c- Caractère acido-basique des acides α-aminés.


En étudiant la formule des acides α-aminés, on constate qu’ils contiennent à la fois un groupe acide (carboxylique – COOH)
et un groupe basique (amine –NH2). En solution neutre ces deux fonctions sont ionisés et il serait plus correct d’écrire la
formule d’un acide α-aminé en milieu aqueux de la façon suivante :
Les ions qui contiennent aussi bien une charge positive qu’une charge négative, comme la formule ci-contre
sont appelés zwitterions ou amphions. En milieu aqueux neutre, la forme prédominante est l’amphion
+
En solution acide : Quand un acide (H3O ) est ajouté à une solution neutre d’acide aminé, l’ion hydronium
+ −
H3O offre sont proton H au groupe carboxylique ionisé –COO
+
pour donner seulement un cation.

− −
En solution alcaline : Quand une base (OH ) est ajoutée à une solution d’acide aminé, l’ion hydroxyde OH retire le
+
proton H+ de NH 3 pour donner seulement un anion

86
NB : Selon le pH de la solution, la prédominance d’une des espèces est jugée en fonction de la constante pKa1 et pKa2 de
l’acide α-aminé en question. Soit NH2–CH(R)-COOH un l’acide α-aminé quelconque de la constante pKa1 et pKa2.

a- Listes des 20 acides α-amines.


Ces 20 acides α-amines ne sont pas à connaitre par cœur.

La plupart des plantes et des micro-organismes peuvent synthétiser, tous les acides aminés qui sont nécessaires à leur
croissance. Les animaux, eux, ne peuvent obtenir certains acides aminés que par leur nourriture ; ces acides aminés
particuliers sont dits essentiels. Chez l'Homme adulte, ces acides aminés essentiels sont la lysine, le tryptophane, la valine, la
leucine, l'isoleucine, la phénylalanine, la thréonine et la méthionine. Pour l’enfant, en plus de ces 8 α-aminoacides essentiels,
il a aussi besoin de l’histidine (His) et Arginine (Arg).
On les trouve dans les aliments d'origine animale, riches en protéines, ou dans des associations de protéines végétales.
2- Synthèses des peptides.
a- La liaison peptidique.
La liaison peptidique s’obtient en éliminant une molécule d’eau entre la fonction amine d’unacide α-aminé et la fonction
carboxylique d’un autre acide α-aminé.
La liaison peptidique est donc : -CO-NH-

b- Peptides et protéines.
Un peptide est une molécule obtenue par la condensation d’au moins de deux acides α-aminés.
Etant donné que dans l’exemple précédent, la molécule obtenue contient deux acides aminés, on le spécifie, en précisant
qu’il s’agit d’un dipeptide. La liaison peptidique entre les deux acides aminés laisse encore en liberté le radicale amine –NH 2
nommé N-terminal du 1er acide aminé et le radicale carboxylique –COOH nommé C-terminal du dernier acide aminé. Tous
deux sont ainsi libres de participer à des formations ultérieures de liaisons peptidiques avec d’autres acides aminés pour
donner un tri, tétrapeptide…
C’est donc grâce à des liaisons peptidiques que des acides aminés se réuniront pour donner :
- des oligopeptides si le nombre des acides aminé est inférieur à 10,
- des polypeptides si le nombre des acides aminé est compris entre 10 et 100,
- des protéines si le nombre des acides aminé est supérieur à 100.
d- Procéder de synthèse d’un peptide bien déterminé.
Le principe consiste à bloquer une fonction pour orienter par synthèse dans le sens désiré.
87
Le principe du blocage de la fonction amine : Cette fonction peut être bloquée en la transformation en amide par réaction de
l’acide aminé avec un acide carboxylique :
R’-COOH + H2N-CH(R)-COOH ⃗
← R’-CONH-CH(R)-COOH + H2O.
Le principe du blocage de la fonction acide : Cette fonction peut être bloquée en l’estérifiant avec un alcool :
R-CH(NH2)-COOH + R’-OH ← ⃗ R-CH(NH2)-COOR’ + H2O.
Par exemple : on désire synthétiser le dipeptide Ser–Gly a partir d’une solution pur de serine et d’une solution pure de
glycérine. Pour cela,
- On bloque la fonction amine –NH2 de la serine.
- On bloque la fonction carboxylique –COOH de la glycérine.
- On mélangé la solution de serine et celle de la glycine après ce blocage et on provoque la réaction.
NB : si on ne bloque ces fonctions il se forme une multitude de peptique.

e- Nomenclature.
Le nom d’un peptide s’obtient avec les abréviations des noms usuels des acides α-aminés (3 première lettre) le constituant,
cités dans l’ordre en commençant par la gauche.
Example: glycine (NH2 – CH2 –COOH) + alanine (NH2 – CH(CH3) –COOH)

f- Les liaisons auxiliaires :


- pont disulfure
Le groupement thiol –SH de l’une des molécules de cystéine (HS-CH2-CH(NH2)-COOH peut se combiner à celui d’une
seconde molécule pour poduire un « pont disulfure » :

Le pont disulfure est donc une liaison covalente établie entre deux résidus de cystéines.

Si les deux cystéines sont situées en des endroits différents d’une chaîne de protéines, ou bien elles se trouvent dans deux
chaînes séparées, les chaînes se replient l’une vers l’autre et le pont les maintient ensemble.

- La liaison hydrogène.
En dehors des ponts disulfures, des liaisons transversales peuvent s’éffectuer par interaction faible entre un atome
d’hydrogène déjà engagé dans une liaison et un atome d’oxygène :
Cette liaison est non covalente.
Conclusion :
• Le cours a été simplifié donc toutes les notions sont importantes.
• Par contre ne pas retenir les formules mais surtout les méthodes des applications.
Exercice 1
Un composé organique a pour formule de type :
ou R représente le groupement alkyle CnH2n+1.
1- Proposer une formule brute générale de ce composé en désignant par n le nombre d’atome de carbone.
2- La masse molaire de ce composé est 89g.mol-1. Trouver la formule développée de ce composé.
3- Montrer que cette molécule possède deux configurations énantiomères que l’on représentera dans l’espace. (Réponse : n=3)
Exercice 2
En solution aqueuse, l’acide 2-aminopropanoïque se présente sous trois formes ionisées.
1- Retrouver ces trois formes ionisées et indiquer le zwitterion.
2- Ecrire la formule de l’espèce majoritaire de l’acide 2-aminopropanoïque dans une solution aqueuse de :
a- pH=2,7 b- pH=9,1 c- pH=12
3- Ce zwitterion réagie avec l’eau. Ecrire les équations chimiques de cette réaction. On donne pKa1=2,3 et pKa2=9,7.

88
Exercice 3
Le nom usuel de l’acide aminé ci-dessous est l’alanine.
1- Donner le nom de l’alanine selon la nomenclature officielle en chimie.
2- Donner la formule brute, puis la formule développée de cet acide aminé.
3- Justifier le nom d’acide α-aminé que votre ami donne à cette molécule.
4- a- Donner le nom de l’espèce qui apparait dans une solution aqueuse d’alanine.
b- Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre l’alanine et la soude et entre l’alanine et l’acide chlorhydrique.
5- a- Ecrire la formule de l’acide 2-aminoéthanoïque dont le nom usuel est la glycine.
b- On mélange en quantité équimolaire l’alanine et la glycine.
- Ecrire les formules et les noms de tous les dipeptides (4 au total) lors de la condensation de ces acides aminés.
- Pour chaque dipeptide, écrire l’équation-bilan de sa formation.
Exercice4
Lorsqu’on brule 14g d’une molécule organique, on obtient 23,8g de dioxyde de carbone et 11g d’eau. Par une méthode
moderne, on libère 760cm3 de diazote dans 7g de ce composé.
1- Quelle est la composition centésimale de cette molécule.
2- Sachant que sa molécule contient un seul atome d’azote,
a- Déterminer sa masse molaire et en déduire sa formule brute.
b- Donner sa représentation selon Lewis sachant qu’il s’agit acide α-aminé.
(Réponse : 46,36% ; 8,71% ; 13,57% ; 31,36% ; M=103g/mol et C4H9O2N)

Exercice 5
Soit CH3-CH2-CH2-CH(NH2)-COOH un acide aminé.
1- Cette molécule peut-elle exister sous formes énantiomères ? Justifier.
2- On soumet à une analyse élémentaire 0,78g de cette molécule par une combustion spéciale bien contrôlée. On obtient
alors du dioxyde de carbone, de l’eau et le diazote.
a- Ecrire l’équation bilan de cette combustion.
b- Calculer la masse de dioxyde de carbone et d’eau formée.
c- Calculer le volume de diazote recueilli dans les conditions normales de température et de pression.
(Réponse : 1,47g ; 0,66g et 74,7cm3 ou74,37cm3).

Exercice 6
La glycine CH2(NH2)-COOH est l’acide aminé le plus simple. On donne pKa1=2,4 et pKa2=9,6.
1- Cette molécule peut-elle exister sous formes énantiomères ? Justifier.
2- Quelles sont les trois espèces chimiques qui coexistent en équilibre chimique dans la solution aqueuse de glycine.
3- Ecrire la formule de l’espèce majoritaire de la glycine dans une solution aqueuse a :
a- pH=7 b- pH=4 c- pH=13
Exercice 7
On considère le dipeptide suivant :
a- Entourer la liaison peptidique.
b- Retrouver les formules semi-développées des acides aminés utilisés dans la synthèse de ce
dipeptide.

89
CHAPITRE II : LES GLUCIDES
1- Définition.
La formule conventionnelle des sucres peut s’écrire comme suit : CnH2nOn. Dans le cas le plus simple n=3, deux formules
isométriques sont alors possibles :
CH2OH–CHOH–CHO : 2,3-dihydroxypropanal ou l’aldéhyde glycérique
CH2OH–CO–CH2OH : dihydroxypropanone ou dihydroxyde-acétone
Les sucres sont des composés polyfonctionnels contenant des groupes hydroxyde –OH et des groupes carbonyles.
Les sucres contenant le groupe aldéhyde –CHO sont des aldoses et ceux possédant le groupe cetonique
–CO– sont des cétoses.
NB : La fonction aldéhyde, présente dans la molécule des aldoses, est à l’origine des propriétés réductrices de ces sucres.
2- Les oses ou glucides simples.
a- Définition
Les glucides les plus simples sont appelés oses ou encore monosaccharides. On peut représenter les molécules des sucres
ou n est supérieur à 3, en ajoutant des groupements –CHOH– entre les atomes de carbone 2 et 3 de l’aldéhyde glycérique ou
de la dihydroxy-acétone pour donner respectivement des aldoses et des cétoses.
En fonction du nombre d’atomes de carbones, on a :
** Les trioses (C3):
CH2OH–CHOH–CHO: C’est un aldotriose.
CH2OH–CO–CH2OH: C’est un cétotriose.
** Les tetroses (C4):
CH2OH–CHOH–CHOH–CHO: C’est un aldotetrose.
CH2OH–CHOH–CO–CH2OH: C’est un cétotetrose.  
** Les pentoses (C5):
CH2OH–CHOH–CHOH–CHOH–CHO: C’est un aldopentose.
CH2OH–CHOH–CHOH–CO–CH2OH: C’est un cétopentose.  
** Lorsque n=6 les sucres sont collectivement appelés hexose.
CHO–CHOH–CHOH–CHOH–CHOH–CH2OH: C’est un aldohexose.
CH2OH–CO–CHOH–CHOH–CHOH–CH2OH: C’est une cétohexose
b- Structure linéaire et cyclique des hexoses
** Structure linéaire et de Fischer.
Dans la représentation linéaire :
** on place la molécule verticalement avec le groupement carbonyle en haut.
** On numérote les atomes de carbone du haut vers le bas.
** On donne la série d’un ose en se basant sur la position du OH portépar le carbone asymétrique le plus éloigné de la
fonction carbonyle. Si ce OH est à droite on a la série D.
Par convention on ne montre pas souvent les H et les OH qui sont symbolisés par un trait.

90
N.B : Notion d’épimère
Si les molécules ne diffèrent que par la configuration absolue d’un seul carbone asymétrique (autre que le carbone
responsable de la série L et D), cesont des épimère.

Ces deux molécules ne différent que par le carbone asymétrique 4 : ce sont des épimère.
Par exemple : représentations de trois hexoses : glucose, galactose et fructose.

N.B : Le galactose est l’épimère en 4 du glucose. C’est-a-dire qu’il se ressemble en tout point sauf au niveau de carbone 4.
Structure cyclique ou d’Haworth des oses.
Les sucres simples possèdent une importante propriété de pouvoir former une structure cyclique. Par la suite, nous nous
servirons fréquemment de ce modèle pour représenter les oses, car presque la totalité se trouve sous cette forme soit
99,976% du glucose pour être plus précis.
Seul les pentoses et hexoses donnent des formes cycliques stables. Les trioses et les tetroses existent en solution sous
forme ouverte.
La fonctioncarbonyle C=O réagit avec la fonction OH soit du carbone 4 ou du carbone 5(jamais avec le C2, le C3 et le dernier
carbone) pour former un cyclique.
Les deux structures cycliques possibles en fonction du nombre d’atomes de carbones entrant dans le cycle sont :

Méthode d’Haworth des aldohexoses.


Si la fonction aldéhyde HC=O réagit avec la fonction OH du carbones 4 : il se forme un cyclique à 5 côtés (furanose).Ce cycle
étant dessiner, on place ensuite les radicaux tournés vers la droite de la représentation de FISHER en dessous du plan du
cycle et ceux tournés vers la gauche au-dessus de ce plan.

Par contre si la fonction HC=O réagit avec la fonction OH du carbone 5 : il se forme un
cyclique à 6 côtés (pyranose).

Remarque : Notion d’anomère :


L’anomère α est l’isomère dans lequel la fonction OH du 1er carbone entrant dans le cycle est en dessous du plan du cycle et
l’anomère β est l’isomère dans lequel il est au-dessus du plan du cycle.

91
Méthode d’Haworth des aldopentoses : cas du D-ribose
Dans ce cas, la fonction HC=O réagit avec la fonction OH du carbones 4 (jamais avec le C5 car c’est le dernier) pour donner
la forme furane.

Méthode d’Haworth des cétohexoses : cas du fructose


Dans ce cas la fonction cétone-C=O réagit seulement avec la fonction OH du carbones 5 : il y a donc un seul cycle possible :
La forme un cyclique furane.

La molécule obtenue sera donc le D-fructofuranose

2- osides
Les oses simples ou monosaccharides peuvent se combiner au moyen d’une liaison glycoside. La liaison glycoside est
formée par l’atome de carbone 1 de l’un des sucres et les atomes de carbone 2, 3, 4, ou 6 de l’autre : Les osides sont donc
les produits de condensation de plusieurs oses.
S’il reste un –OH anomèrique libre alors le glucide est réducteur. Dans ce cas, le dernier sucre se termine par ose. Par contre
si le sucre est non réducteur, le dernier sucre se termine par oside.
a- Les disaccharides
Les hexoses par exemple le glucose, le fructose ou le galactose peuvent se combiner au moyen d’une liaison glycoside pour
former des molécules dont la chaîne contient deux sucres individuels connus sous le nom de disaccharides. Parmi les
disaccharides plus importants, citons :
- Le maltose :
Il est formé par l’union de 2 molécules de glucopyranose
unies en α 1-4.
En se basant sur le nom des deux glucose et le numéro
des carbone entrant dans la formation de la liaison
osidique, le maltose aura donc pour nom
α–D–glucopyranosyl (1 → 4)α–D–glucopyranose.
C’est un oside réducteur car le OH anomèrique est libre.
Ce disaccharide se trouve dans le malt, la bière….
- Le lactose :
Présent dans le lait c’est un diholoside réducteur constitué d’une molécule de Galactose et d’une molécule de Glucose unies
par une liaison β 1-4 osidique.

Son nom biochimique est β-D-galactopyranosyl (1 → 4)α–D–glucopyranose. C’est un osideréducteur


- Le saccharose
C’est un diholoside non réducteur, très répandu dans les végétaux.C’est le sucre de table. Son nom en nomenclature officiel
est le α-D-glucopyranosyl(1 → 2)β-D-fructofuranoside et sa formule est : 

Le saccharose est un sucre non-réducteur car l’extrémité réductrice (C2) ne porte le groupe OH.

92
b- les polysaccarides
Le processus de condensation peut être répété indéfiniment. Trois sucres disposés en série forment un trisaccharide.Lorsqu’il
y a plus de trois sucres, le polymère est appelé oligosaccharide. Lorsque le nombre de sucres est plus de dix on lui donne le
nom de polysaccharide.
Etant donné qu’en formant une liaison glycoside chaque molécule de sucre perd une molécule d’eau, les polysaccharides
sont représentés par la formule générale (C6H10O5)n.
Citons les trois polysaccharides important :
- L’amidon, présent dans le maïs, la pomme de terre, le blé, le riz…est composé de 250 à 300 unités de glucoses liés entre
eux en 1–4.
Polysaccharide de réserve du règne végétal, l’amidon est constitué de deux polymères de D-glucose: amylose et
amylopectine. L’amylose est constitué d’unités de D-glucose unies entre elles par des liaisons de type: α(1 →
4).L’amylopectine est constitué d’unités α(1 → 4) linéaires mais branchées par des liaisons de type: α(1 → 6) tous les
24 ou 30 unités de glucose.

- La cellulose, abondante dans les arbres et les plantes est


formée d’unités de glucoses dont les liaisons se placent entre les 1 et 4. On estime entre 300 à 2500 unités de glucoses.
- Le glycogène, principal réserve d’énergie des organismes vivants, stocké dans le foie et les muscles.
Conclusion :
- Le cours a été simplifié donc toutes lesnotions sont importantes.
- Par contre ne pas retenir les formules mais surtout les méthodes des applications.
Questions de cours.
1- Préciser la fonction des composés ci-dessous.

2- Donner une des formules possibles de votre choix selon le modèle de Fischer:
- d’une cétopentose en forme dextrogyre.
- d’un aldopentose en forme lévogyre.
3- Quelles sont, parmi les fonctions ci-dessous, celles qui sont présentes dans  le glucose ou le fructose ?
4- Le glucose est-il un :
a - aldose? b- cétopentose ? c- aldohexose ? d – cétose ? e- aldopentose ? f- cétohexose ?
5- Le fructose est-il un :
a - aldose? b- cétopentose ? c- aldohexose ? d – cétose ? e- aldopentose ? f- cétohexose ?
6- Voici la représentation de Fischer de trois oses courants.

a- Donner la formule semi-développée de chacun des oses en position verticale.


b- Sur quel paramètre on se base donner la configuration D.
b- Retrouver les couples épimère. Justifier.
c- Donner leurs structures cyclaniques en configuration α et leurs noms

93
7- Voici la structure d’Haworth de deux glucoses.

a- Laquelle est de type α et laquelle est de β ? Justifier.


b- Donner la structure linéaire de chacune de ces molécules.
c- En déduire le nom de chacune de ces structures en utilisant les lettres α ou β et D ou L. 
8- Voici la structure cyclique de deux glucoses et d’un fructose.

a- Reproduire ces structures et placer les atomes ou groupe d’atomes en parenthèses de sorte à avoir la configuration est de
type α
b- Donner la structure linéaire de chacune de ces molécules.
c- En déduire le nom réel de chacune de ces structures.

8-a-Le ribose est un glucide simple présent dans les acides ribonucléiques et appartenant à la famille des aldoses. De même
que les hexoses, le ribose existe sous forme cyclique dont la représentation est

a- Le ribose est-il un aldotriose, un aldotetrose ou un aldopentose ? Justifier.


b- Cette structure est-elle sous forme α ou β, sous forme D ou L ? En déduire le nom réel de ce ribose sachant que la
structure est type furane.
c- Donner la structure linéaire de ce ribose. Le nommé selon la nomenclature officielle.
b- On connait aussi le 2-désoxyribose, dans lequel l’atome de carbone en position2 a perdu son oxygène.
- Donner la structure cyclique du désoxyribose.
- Donner la structure linéaire du désoxyribose. Le nommé selon la nomenclature officielle.

Exercice1
Le glucose a pour formule brute C6H12O6 et le saccharose (sucre de canne) de formule C12H22O11.
Déterminer la composition centésimale massique du glucose et du saccharose.
Exercice2
Les oses (aldose ou cétose) sont des molécules organiques de la famille des glucides. Les glucides sont aussi appelés
« hydrate de carbone » correspondant à la formule général Cn(H2O)n.
1- Le plus simple des oses est le 2,3-hydroxypropanal ou glycéraldéhyde
a- Donner la formule semi-développée de ce glucide et en déduire sa formule brute.
b- S’agit-il d’un aldose ou d’une cétose ? Justifier.
c- La molécule est-elle chirale ? Justifiée. Si oui, donner alors ses deux énantiomères.
2- Le sucre en domino, encore appelé saccharose est le sucre utilisé en cuisine. L’hydrolyse en milieux acide du saccharose
donne du fructose et le glucose qui sont aussi des sucres que l’on rencontre dans les fruits. Les formules semi-développées
de ces oses sont :CH2OH-CHOH-CHOH-CHOH-CO-CH2OH: Fructose ;
CH2OH-CHOH-CHOH-CHOH-CHOH-CHOH-CHO: Glucose
a- Donner la formule brute du fructose et glucose. Dite s’il s’agit des isomères de fonction ou de position.
b- Parmi ces oses, lequel représente une cétose et lequel un aldose.
c- En se basant sur le nom de l’ose le plus simple vue plus haut, donner le nom officiel, du fructose et celui du glucose.
d- Le fructose et le glucose possèdent-ils des carbones asymétriques ?
e- On effectue chaud une réaction de chacun de ces oses avec la liqueur de Fehling. Lequel réagira positivement ?
3- Le saccharose s’hydrolyse en milieu acide selon l’équation :
Saccharose + H2O ⃗+
H glucose + fructose. Retrouver la formule brute du saccharose.

94
Exercice3
Les oses ou monosaccharides ne sont pas hydrolysable, alors que les osides ou polysaccharides le sont. L’hydrolyse
physique se fait en milieu acide et la molécule de polysaccharide donnent plusieurs monosaccharides. L’amidon est un oside
comportant un grand nombre de d’unités de glucose liées les uns aux autres. Par hydrolyse, il y a rupture de ces liaisons et
libération des molécules de glucose.
1- En prenant (C6H10O5)n comme la formule brute d’une molécule d’amidon, écrire l’équation de la réaction d’hydrolyse.
2- Quelle masse d’amidon doit-on hydrolyser pour obtenir 1tonne de glucose ? Le rendement de la réaction étant 90%.
3- Quelle masse de saccharose doit-on hydrolyser pour obtenir 1tonne de glucose ? Le rendement de la réaction étant 90%.
NB  : On pourra utiliser la loi de Lavoisier  : Lors d’une réaction chimique la somme des masses des réactifs est égale à la masse des produits formés.

Exercice4
Lactose, sucre de formule C12H22O11 est un élément important dans la nourriture des jeunes mammifères, et est souvent
ajouté aux aliments des bébés ; il est également utilisé en confiserie et dans les comprimés pharmaceutiques.
Le lactose, principal sucre du lait est leβ-D-galactopyranose (1 → 4)-D-glucopyranose (α ou β)
1- A quelle classe de glucide appartient le lactose ?

2- Les structures linéaires des oses entrant dans formation d’une molécule de lactose sont ci-contre.
a- Donner la structure de β-D-galactopyranose et de D-glucopyranose(α ou β)en se basant sur leurs structure linéaires.
b- Donner la représentation de la structure cyclique d’une molécule de lactose dont le nom officiel est :
β-D-galactopyranose(1 → 4)-D-glucopyranose (α ou β).Est-il réducteur ?
Exercice5
La structure linéaire de D-glucose est ci-dessous représentée :
1) Calculer la masse molaire du glucose.
2) Donner la représentation d’Haworth de α–D–glucose et du β–D–glucose sachant que son noyau de base est
pyrane.
3) Le maltose est un diholoside dont le nom systématique est :
α–D–glucopyranosyl(1 → 4)α-D-glucopyranose. Donner la structure du maltose.
Est-il réducteur 
Exercice6
Un glucide alimentaire est composé de glucose et de galactose. Sachant que la structure linéaire de ces deux glucides est :
a- Donner la structure de Haworth (cyclique) du :
α–D–glucopyranose ;
β– D–glucopyranose ;
α–D–galactopyranose;
β–D–galactopyranose

b- Le glucide alimentaire a pour nom α–D–glucopyranosyl(1 → 4)-α–D–glucopyranosyl(1 → 6)-β–D–galactopyranose.


Donner la structure de ce glucide. Est-il réducteur ?
Exercice7
On donne le modèle de Fischer deux oses.

a- De quel type d’isomère optique (D/L) ces oses se présentent-ils ? Justifier.


b- Représenter selon Haworth la structure de l’anomère α-D-pyranose de l’aldose et l’anomère β-D-furanose du cétose.
c- Donner le modèle de Haworth de tous les diholosides non réducteur formé par ces deux monosaccharides. Les nommés.

95
Exercice8
Le glucose en solution peut se cycliser pour donner les cycles ci-dessous :

1- Nommer ces deux cycles selon la nomenclature officielle.


2- Lors d’une réaction chimique, il s’établit une liaison glycoside entre le carbone1 de la forme pyrane et le carbone6 de
l’autre cyclique pour donner un disaccharide.
a- Ecrire l’équation-bilan de l’obtention de ce disaccharide.
b- Donner le nom de ce disaccharide et dite s’il est réducteur ou non.
Exercice9
Le mélezitose est un tretraholoside de nom scientifique :
α -D-Glucopyranosyl(1 → 2) β -D-fructofuranosyl(1 → 2)-D-fructofuranosyl(1 → 3) α -D-Glucopyranose
Donner la structure du mélezitose. Le mélezitose est –il un sucre réducteur ? Justifier.
On donne :

Exercice10
Voici le modèle de Fischer de 8 oses.
1- Parmi ces oses identifier les aldohexoses ; les
aldopentoses et les cétohexoses.
2- Parmi ces oses identifier les épimères et donner le
numéro du carbone responsable de ce type d’isomérie.
3- Lorsque ces oses sont en solutionils se transformenten
cycles soit sous forme furane, soit sous forme pyrane.
a- Parmi ces oses identifier ceux qui peuvent former seulement des cycles furanes. Donner le modèle selon Haworth de
chacun d’eux en anomère β et les nommer
b- Parmi ces oses identifier ceux qui peuvent former a la foi des cycles pyrane ou furane.
** Donner le modèle selon Haworth de chacun d’eux sous forme pyrane en anomère β et les nommer.
** Donner le modèle selon Haworth de chacun d’eux sous forme furane en anomère α et les nommer.
4- Utiliser le modèle de Haworth trouver ci-dessus pour formes les disaccharides ci-dessous:
α–D-glucopyranose(1 → 2) β -D-fructofuranose. Est-il réducteur ?
α–D-ribofuranose (1 → 6)α–D-glucopyranose.Est-il réducteur ?
α–D–sorbofuranose(1 → 5)-β-D-ribofuranose.Est-il réducteur ?
α–D–glucofuranose(1 → 4)α-D-arabinofuranose. Est-il réducteur ?
β-D-galactopyranose(1 → 4)β-D-allofuranose.Est-il réducteur ?

96
CHAPITRE III : LES GRAISSES ET HUILES ALIMENTAIRES.
1- Les acides gras.
Ce sont des acides carboxyliques de masse molaire élevé avec un groupement alkyle pouvant être saturé ou insaturé.
Tous les acides gras ont une chaîne carbonée lineaire.
a- Les acides gras saturés.
Ce sont les nombreux dans la natures. Leur formule brute est de type CnH2nO2.
La forme contractée de leur molécule est CH3–(CH2)n–COOH (valeurs de n à préciser ).
Comme exemple d’acides gras saturés on a :
** l’acide butyrique : CH3-(CH2)2-COOH ** l’acide palmitique : CH3-(CH2)14-COOH
** l’acide stéarique : CH3-(CH2)16-COOH ** l’acide arachidique: CH3-(CH2)18-COOH
b- Les acides gras insaturés.
Ce sont des acides gras contenant un ou plusieurs double(s) liaison(s) dans leur molécule.
Leur formule est souvent représenté par

α , β ,. er
Cn:xΔ ¿{n=nombre d'atomedecarbone danslamolecule¿{x=nombre de doublelia son¿{α=numeroducarboneportantla 1 double lia sonencomptantà partirduCdeCO H¿ ¿
On mettra ensemble les groupes –CH2–situés d’un même côté de la double liaison –(CH2)n–
Par exemple l’acide palmitoléique est C16 : 1Δ9 : Cet acide sera donc : CH3–(CH2)5–CH=CH–(CH2)7–COOH
La plupart des acides gras insaturés ont une configuration cis (isomère géométrique Z).
NB : On peut aussi noter les gras saturé par Cn :0∆

c- Les acides gras essentiels.


Les hommes ne peuvent obtenir certains acides gras que par leur nourriture ; ces acides gras particuliers sont dits essentiels.
Ce sont : acide linoléique ; acide linolenique et acide arachidonique.
2- Les lipides alimentaires.
La plupart des huiles et graisses sont des esters formés par la combinaison d’un alcool et d’un acide organique. Leur réunion
se produit selon une réaction d’estérification dont l’équation générale est la suivante : R-COOH + R’-OH → R-COOR’ +
H2O. ou R et R’ peuvent être identique ou non.
Les graisses et huiles alimentaire sont obtenues par la combinaison d’un acide gras à chaîne rectiligne ayant 16 ou 18
atomes de carbone avec le glycérol (propane-1, 2, 3-ol). On peut déterminer un représentant typique des graisses et huiles
alimentaires par la formule suivante :

R, R’ et R’’ identiques ou non représentent des chaînes carbonées linéaires pouvant éventuellement contenir une
ou plusieurs double(s) liaison(s).
Cette formule générale peut couvrir une grande variété de permutation possible.

Dans la pratique, 80% au moins de la matière contiennent l’un ou plusieurs des trois acides gras suivants :
** L’acide palmitique: CH3-(CH2)14-COOH
** L’acide stéarique: CH3-(CH2)16-COOH
** L’acide oléique: CH3-(CH2)7-CH=CH-(CH2)7-COOH
3- Différences entre les graisses et huiles alimentaire.
Une huile ne diffère d’une graisse que par sa consistance liquide à la température ambulante. En effet, La température de
fusion des lipides dépend à la fois de la longueur de la chaîne de carbones et du degré de saturation. Plus la chaîne est
longue plus la température de fusion est élevée, plus l’acide gras est insaturé, plus la température est basse. Ainsi, les huiles
(acides gras insaturés) sont liquides, tandis que la graisse, le beurre, (plus d’acides gras saturés), sont solides. Le processus
de solidification des huiles utilisées à la fabrication de la margarine consiste à la saturation des doubles liaisons par addition
d’atomes d’hydrogène.
Réciproquement, une graisse exposée à l’air subit une oxydation le long de la chaîne d’acide gras avec formation de doubles
liaisons, ce qui a pour résultat sa liquéfaction : c’est la 1ere étape du rancissement. Si le rancissement se poursuit, il aura
hydrolyse des esters qui libèrent des acides gras libres dont l’acide butyrique responsable de la mauvaise odeur
caractéristique d’un beurre rancit.

97
4- La nomenclature des graisses et des huiles
La nomenclature des graisses et des huiles est basée sur la présence de ces acides gras. Ainsi :
- La tristéarine contient trois acides stéariques (CH3-(CH2)16-COOH)
- La trioléine contient trois acides acide oléique : CH3-(CH2)7-CH= CH-(CH2)7-COOH.
- L’oléo-dipalmitine renferme un acide oléique et deux acides palmitiques 
NB : il faut noter dans la nomenclature, la terminaison « que » de l’acide gras est remplacé par « ne »

5- Réaction de saponification.
La saponification est la réaction qui permet d’obtenir le savon. C’est la réaction entre un corps gras (triglycéride) et une base
forte NaOH qui conduit au glycérol et au savon qui est le carboxylate
− +
de sodium (R-COO +Na ).

Exemple :

La réaction de saponification est rapide et totale.


Conclusion :
• Le cours a été simplifié donc toutes les notions sont importantes.
• Par contre ne pas retenir les formules mais surtout les méthodes des applications.
Question de cours :
1- La masse molaire d’un acide gras saturé est M=240g.mol-1. Quelle est sa formule semi-développée ?
2- L’acide linoléique est un acide gras de type C 18 :2Δ9,12. Après avoir expliqué cette notation, donner la formule semi-
développée de cet acide gras.
3- L’acide linolénique a pour formule: CH3–CH2–CH=CH–CH2–CH=CH–CH2–CH=CH–(CH2)7–COOH
α ,β
Ecrire cette formule sous forme de Cn : xΔ .
4- a- Donner la formule de l’acide arachidonique de type C20 :4Δ5, 8, 11, 14.
b- Calculer la masse d’acide gras saturé obtenu partir de l’hydrogénation de 10kg d’acide arachidonique.
En déduire la masse de dihydrogène si rendement de la réaction estimé à 85%. (Réponse : m=10,26kg ; m=0,222kg)
5- L’acide oléique C17H33-COOH est un acide gras ; le glycérol est un trialcool de formule C 3H6O3 dont sur chaque atome de
carbone est lié à un groupement -OH.
a- Donner la formule semi-développée du glycérol en fonction des informations ci-dessus.
b- Ecrire la formule des corps gras suivant : triolate de glycérol, diolate de glycérol et monoléate de glycérol.
6- Donner la formule semi-développée des acides gras saturés suivants : 
a- acide laucique C12:0∆. b- acide myristique C14:0∆.
c- acide palmitique C16:0∆. d- acide stéarique C18:0∆.
7- Donner la formule semi-développée des acides gras insaturés suivants :
a- acide racémique C18 :1∆11cis qu’on rencontre dans lipides bactériens.
b- acide erycique C22 :1∆13cis constituant essentiel de l’huile de colsa (toxique).
c- acide linoléique C18 :2∆9,12cis-cis
d- acide arachidonique C24:4∆5,8,11,14 cis-cis-cis-cis
Exercice 1
Une odeur nous est familière, celle des graisses ou huiles qui brule. En effet une matière grasse surchauffée se décompose
en donnant un produit qui pique les yeux, l’acroléine, dont la densité, en phase gazeuse, est égale à 1,93. Déterminer la
formule brute de l’acroléine sachant qu’elle contient 64,3% de carbone, 28,6% d’oxygène et 7,1% d’hydrogène.
Exercice 2
Par hydrolyse d’un corps gras (triglycéride), on a obtenu du glycérol et trois acides gras A, B et C.
1- La combustion complète 2,84g de A a donné 7,92g de CO2 et 3,24g d’eau. En déduire la formule de A.
2- B peut être obtenu par oxydation de C15H31-CHO. Retrouver la formule de B
La réduction de C donne C17H31-CH2OH. Retrouver la formule de C.
3- En déduire les formules possibles du corps gras.

98
Exercice3
Les composés naturels dénommés graisses et huiles sont pour la plupart des triglycérides c’est-à-dire des triesters du
glycérol (propane-1,2,3-ol) et d’acide gras.
1- On désire obtenir un triglycéride en provoquant une réaction entre le glycérol et l’acide palmitique de formules C 15H31-
COOH.
a- Ecrire l’équation de la réaction correspondant à la formation de ce triglycéride.
b- Apres avoir nommé cette réaction, préciser ses caractéristiques.
2- On veut saponifier le triglycéride qui vient d’être obtenu par la soude.
a- Ecrire l’équation de la réaction cette saponification.
b- Nommer le produit obtenu.
c- Calculer la masse de savon obtenu à partir de 10kg de notre triglycéride si le rendement de la réaction est de 85%. (Réponse :
m=8,79kg)

Exercice4
L’acide butyrique, est un acide gras que l’on trouve dans le beurre. On désire déterminer la formule de cet acide. Pour cela,
on a réalisé une combustion complète un échantillon de 1,35g de cet acide. On obtient 2,70g de dioxyde de carbone et 1,10g
d’eau.
1- Quelle est la composition centésimale massique ?
2- Déterminer sa formule brute. Sachant que cet acide ne possède pas de ramification, en déduire sa formule semi-
développée. Quel est son nom selon la nomenclature officielle ?
3- La butyrine (triester) est un corps gras présent dans le beurre. Elle résulte de la réaction entre le glycérol, propan-1,2,3-triol
et l’acide butyrique.
a- Donner la formule semi développé propan-1,2,3-triol (glycérol).
b-Ecrire l’équation de la réaction glycérol et l’acide butyrique. Quelles sont les caractéristiques de cette réaction ?
Exercice5
La molécule de l’acide stéarique a pour masse molaire 284gmol -1. La combustion complète de 2,84g de l’acide stéarique a
donné de 4,32L de CO2 et 3,24g de H2O.
1- Déterminer la masse de CO2 formé si le volume molaire vaut 24L.mol-1.
2- Déterminer la quantité (mol) de CO2 et de H2O produites.
3- Calculer le pourcentage massique %C de carbone, %H d’hydrogène et %O d’oxygène dans ce composé.
4- Déterminer la formule brute de l’acide stéarique. En déduire sa formule semi-développée sachant que sa chaîne carbonée
ne présente pas de ramification. On mettra ensemble les groupes –CH2 – sous forme de
(–CH2)n–(valeurs de n à préciser).
Exercice6
Dans la plupart des régimes alimentaires, il est conseillé de boire beaucoup d’eau.
S’il est vrai que cette eau participe à l’élimination des déchets dans l’organisme, elle sert aussi de solvant et de milieu de
dispersion, elle participe indirectement à la diminution du poids corporel. En effet, l’eau absorbée, par exemple prise à 15°C,
est ramener par l’organisme à 37°C, ce qui consomme de l’énergie fournie par la combustion des graisses.
1- Déterminer la quantité de chaleur nécessaire à l’élévation de la température de 0,5 litre d’eau de 15°C à 37°C (C eau=4,2J.g-
1
.°C-1).
2- En admettant que la combustion de 1g de grasse corporelle fournit 39kJ, en déduire diminution de masse que laisse
espérer la consommation de 0,5litre d’eau.
Exercice7
L’acide palmitique ou acide hexadécanoïque est un acide gras de formule CH3-(CH2)14-COOH.
1- Ecrire l’équation de la réaction entre l’acide palmitique et le propan-1-ol.
2- On isole l’ester formé au cours de la réaction précédente et on le fait réagir avec de l’hydroxyde de sodium à chaud, on
obtient un carboxylate de sodium qui est le constituant actif de ce savon. Ecrire l’équation de la réaction.
3- Le tripalmitate de glycéryle est ester formé à partir du propan-1,2,3-triol (glycérol) et de l’acide hexadécanoïque. Donner la
formule de cet ester.
4- On fait réagir à chaud une solution d’hydroxyde de sodium en excès sur le tripalmitate de glycéryle.
a - Ecrire l’équation de la réaction.
b - Après refroidissement, on verse le milieu réactionnel dans une solution saturée de chlorure de sodium. Il se forme un
solide appelé savon. Donner la formule de ce savon.
c- Quelle masse de savon peut-on fabriquer au maximum à partir de 100kg de tripalmitate de glycéryle. Déterminer la masse
de NaOH à utiliser.

99
THEME V  : TRANSFORMATION ENZYMATIQUE DES COMPOSES ALIMENTAIRES

CHAPITRE I : NOTION D’ENZYME


Introduction :
Toutes les réactions chimiques du monde vivant sont gouvernées par les enzymes. Les enzymes sont des biocatalyseur
d’origine protéinique qui contrôlent toutes les réactions de biosynthèses et de biodégradations dans les êtres vivants.
Les enzymes sont donc responsables de la vie car elles permettent aux réactions chimiques nécessaire à la vie, a la vitalité et
a la multiplication cellulaire de s’effectuée rapidement.

1- Propriétés d’une enzyme.


Un catalyseur est une substance qui accélère une réaction chimique. Comme tous catalyseurs, les enzymes possèdent les
propriétés suivantes :
Augmentent la vitesse de la réaction, Agissent à faible dose, Se trouvent inchangés a la fin de la réaction.

2- Classification des enzymes.


Il existe plusieurs schémas de classification des enzymes. Généralement on désigne tous les enzymes par le suffixe –ase
précédent le nom du substrat sur lequel ils agissent. Ainsi :
- Les estérases hydrolysent les esters,
- Les lipases hydrolysent les lipides
- Les protéases hydrolysent les protéines
- Les saccharidases hydrolysent les glucides.
La méthode de classification la plus logique pour subdiviser les enzymes est de les regrouper d’après le type de réaction
qu’ils catalysent. Selon Ernest Baldwin, les enzymes sont repartis en cinq groupes :
- Les hydrolases catalysent l’hydrolyse de leurs substrats. A ce groupe appartient les enzymes digestifs et plusieurs autres
tels que les estérases, dont il a déjà été question.
- Les enzymes additifs réunissent deux substrats.
- Les transférases catalysent les réactions de type : AB + C → A + BC dans lesquelles B est commuté de A à C. Un cas
typique de ce genre est la synthèse des polysaccharides où l’enzyme maltase peut commencer son travail sur deux
molécules de maltose, dont chacune contient deux unités de glucose et les transforme ensuite en triose et glucose :
glucose−glucose + glucose−glucose → glucose−glucose−glucose + glucose
maltose + maltose → triose + glucose
- Les isomérases catalysent la réorganisation de leur substrat en changeant la position d’un atome ou groupe d’atome sur le
substrat. Ainsi la phosphoglucomutase enlève le phosphate de l’une des parties de la molécule glucose-phosphate et le fixe
sur une autre partie de même molécule.
- Les oxydases catalysent l’oxydation de leur substrat.

N.B : cette classification relève de l’arbitraire et qu’elle manque de précision. Il est parfois difficile de décider à quel groupe
appartient une enzyme donnée. La maltase dont il a été déjà question catalyse aussi l’hydrolyse directe du maltose ; on peut
donc la considéra aussi bien comme une hydrolase que comme une enzyme de transfert.

3- Les modalités d’action des enzymes.


- L’enzyme agit à faible concentration et spécifiquement sur la molécule quelle transforme (substrat),
Sa structure n’est pas modifiée lors de la réaction qu’elle catalyse.
- Son activité est maximale pour une valeur de pH déterminée, qui être très différente suivant le type d’enzyme.
- Elle agit à température précise ; lorsque la température s’élève trop au dessus de l’optimum, l’enzyme est généralement
détruite ; en dessous de celle-ci, elle est progressivement inactivée.

3- Mécanisme de l’activité enzymatique.


Comment une enzyme fonctionne-t-elle ?
De même que tous les catalyseurs, il doit former un complexe avec son substrat, complexe qui sera ensuite rompu pour
libérer l’enzyme ainsi que les produits de la réaction.
En effet, les enzymes possèdent un site dans lequel elles accommodent le substrat pour former le complexe : Ce site
appelé site actif.
Le site actif est donc un vide adapté avec précision à la molécule du substrat. Ce qui rend le substrat apte à réagir pour
former les produits.
Le travail de l’enzyme se résume en trois étapes :
- Avant la réaction : Le substrat et l’enzyme se trouvent en présence.

100
- Au cours de la réaction : le substrat s’introduit dans le site actif de l’enzyme comme une clef dans une serrure pour former le
complexe Enzyme-Substrat. L’enzyme active alors la réaction.
- Après la réaction : Dés que le substrat a été transformé, l’enzyme se libère et est prête à réagir a nouveau.
CHAPITRE II : TRANSFORMATION ENZYMATIQUE DES GLUCIDES
Introduction.
Cette hydrolyse est réalisée par des osidases qui sont spécifiques de la nature de l’ose, de la configuration anomèrique α ou
β de la liaison osidique et de la dimension des unités attaquées dans le polyoside.

I- Hydrolyse des polysaccharides lors de la digestion.


L’amidon représente la moitié des glucides apportés par l’alimentation chez l’homme. L’amidon est un mélange de deux
polysaccharides ; l’un représente une chaine rechigne, appelée amylose tandis que l’autre est une chaine ramifiée appelée
amylopectine dans laquelle des tronçons doris liés en 1-4, sont réunis entre eux en des points d’intersection en 1-6.

Sa digestion se fait dans le tube digestif grâce à différents enzymes spécifiques.

1- Les enzymes de la digestion


• Les α-amylases : α(1 → 4)-glucosidases).
Elles agissent en n’importe quel point de la chaîne sur les liaisons α(1 → 4)pour donner des molécules de maltose et des
dextrines. Il existe une amylase salivaire, peu active et une amylase pancréatique très active.

• Les β-amylases
Le β-amylase est une enzyme qui attaque l’amylose et l’amylopectine à partir des extrémités non réductrices des chaines et
libère des unités de β-maltose (c’est-a-dire qui hydrolyse et change la position du OH sur le C1en β). Son action se limite au
niveau des ramifications. A la fin de son action, on obtient un mélange de maltose et de dextrine.

Comme les ∝-amylases les β -amylases n’attaquent pas les liaisons (1 → 6) peuvent être dégradés toujours à par la
•Phosphorylase.
C’est une enzyme qui rompt les liaisons (1 → 4) qui retiennent les unités de glucose entre elles. La réaction exige du
phosphate P et les unités de glucose sont libérées sous forme de glucose-1-phosphate. Son action s’arrête au branchement
(1 → 6)

Le glucose-1-phosphate est ensuite transformé par une enzyme isomérisante, la phosphoglucomutase en glucose-6-
phosphate :

• L’enzyme débranchant : γ-amylase


Cet enzyme présent dans la flore fongique sont capable d’hydrolysé les liaison α(1 → 4) et
α(1 → 6)osidique de l’amidon pour le transformé complètement en glucose : Cette enzyme hydrolyse complètement
l’amidon.
Remarque : Le dextrose équivalent D.E.
Le dextrose équivalent D.E permet d’apprécier le degré d’hydrolyse de l’amidon. En réalité, D.E est le pourcentage de
glucose libéré à partir de l’amidon.
Un D.E élevé indique une hydrolyse très poussée de l’amidon. Ainsi pour un :
101
- D.E=0 l’amidon n’a subit aucune hydrolyse.
- D.E=100 représente un dextrose pur (solution de glucose pur) soit un amidon totalement hydrolysé.
• La maltase
Le maltose un produit d’hydrolyse obtenu lors de la digestion des polyosides (amidon et glycogène) par les amylases. Il est
formé par l’union de 2 molécules de glucose unies en α(1 → 4). C’est un oside réducteur.
Il est hydrolysé en 2 molécules de glucose par une enzyme spécifique, la maltase.
• L’invertase ou la β -fructosidase:
Le saccharose un diholoside non réducteur, très répandu dans les végétaux. C’est le sucre de table.
L’invertase ou la β -fructosidase catalyse l’hydrolyse du saccharose en glucose et fructose. Le mélange obtenu est appelé
sucre interverti.
• La lactase ou la β -galactosidase :
Le lactose est présent dans le lait de tous les mammifères. C’est un diholoside réducteur constitué d’une molécule de
Galactose et d’une molécule de Glucose unies par une liaison β (1 → 4) osidique.
La lactase ou la β -galactosidase catalyse l’hydrolyse du lactose en glucose et galactose.

2- Application industrielles de l’hydrolyse de l’amidon.


Toutes ces enzymes cités notamment les amylases sont utilisées dans l’industrie agroalimentaire pour divers objectifs :
- Augmenter le taux de sucre réducteur dans les aliments, - Augmente le pouvoir sucrant, - Améliorer le taux d’alcool lors de
la fermentation alcoolique, - Permettre la fabrication du sirop de glucose.
N.B : Pouvoir sucrant.
Le pouvoir sucrant est lié au goût. Par convention, une solution aqueuse de saccharose de concentration 30g.L -1 a un
pouvoir sucrant égal à 1 à 20°C. Nous prendrons cette solution comme référence.
Si, pour ressentir la même intensité de goût qu’avec cette solution de saccharose, il suffit de dissoudre 15g (au lieu de 30)
d’un autre sucre dans 1L d’eau, nous disons que ce sucre a un pouvoir sucrant (P.S) deux fois plus grand, soit P.S=2.
Plus généralement, lorsqu’une solution, contenant x grammes par litre d’un certain sucre, au même goût que la solution de
30
référence, le pouvoir sucrant de ce sucre est donné par la relation P.S = x .
Ainsi, une solution contenant 43g.L-1 de glucose a le même goût sucre qu’une solution contenant 30g.L -1 de saccharose. Le
30
pouvoir sucrant du glucose est donc : P.S = 43 =0,7.
Les édulcorants intenses.
Les édulcorants intenses, sont des composés synthétiques ayant un pouvoir sucrant très élevé. Ils sont donc utilisés en très
faibles quantités pour remplacer le sucre dans les boissons et certain aliment.
Le premier fut la saccharine. Son PS est compris entre 300 et 400. Elle intervient dans la recette de médicaments et on la
trouve sous forme d'édulcorant de table sous le nom de edulcor, sucrettes, etc. La saccharine laisse cependant un arrière-
goût métallique et est instable à la cuisson.
Le cyclamate a un PS de 30. Son utilisation est limitée aux produits pharmaceutiques et comme édulcorant de table.
L'Aspartame, dont le PS atteint 200. Il est couramment employé dans les boissons non alcoolisées, les desserts et comme
sucre de table.
NB : Certain édulcorants sont présents naturellement dans certains fruits et plantes. On trouve parmi ces édulcorants la
thaumatine, protéine extraite d'un fruit africain, appelé « katemfe ». Son PS est supérieur à 1600.
Exercice
Le raffinose est un trisaccharide présent à l’état libre dans de nombreux végétaux tel que la betterave. On se propose de
déterminer sa formule. Pour cela, on effectue l’expérience suivante :
Dans une solution de raffinose, on introduit l’invertase qui scinde le raffinose en deux sous-produits que sont :
- Le melibiose qui est le α-D-galactopyranosyl(1 → 6)-D-glucopyranose
- β-D-fructofuranose.
Déterminer à partir de cette expérience la formule du raffinose.
On donne la représentation selon Fisher:

Exercice

102
La solubilité du glucose dans l’eau à 20°C est 700g.L -1. Pour fabriquer un sirop de glucose de 2,5L il faut au minimum quelle
masse de glucose ?
Exercice
Un pâtissier dispose d’un sirop de sucre commercial dont la concentration en saccharose est 17,1g.L-1. Il mélange 200ml du
sirop commerciale dans de l’eau pour obtenir 2,5L de sirop léger. Calculer la concentration massique du saccharose de ce
sirop léger.

103
CHAPITRE III : TRANSFORMATION ENZYMATIQUE DES PROTEINES
Introduction :
La chimie de la formation des liaisons peptidiques entre deux acides aminés apparient à un type de réactions qui nous sont
déjà familières. Deux acides aminés peuvent être reliés avec élimination d’eau pour former un dipeptide :
Cette réaction est l’inverse de celle effectuée
à l’aide d’enzymes briseuse de protéines qui
hydrolysent les protéines pendant la digestion
comme le font les exopeptidases et les endopeptidases.
1- Les exopeptidases
Les exopeptidases coupent les acides aminés à leurs extrémités N-terminal ou C-terminal.
- Les aminopeptidases hydrolysent les liaisons peptidiques dans lesquelles sont engagés les acides aminés N-terminal.
- les carboxypeptidases hydrolysent les liaisons peptidiques dans lesquelles sont engagés les acides aminés C-terminal.
Après avoir détaché le premier acide aminé, l’aminopeptidase ou le carboxypeptidase détachent le second acide aminé et
ainsi de suite jusqu’au dernier.
- Les dipeptidases. Elles scindent les dipeptides sauf ceux ayant contenant la proline et dont sont groupe carboxylique est
libre. Dans ce cas, il faut la prolidase.

2- Les endopeptidases :
Il existe aussi plusieurs enzymes capables de rompre les chaines de protéines à l’intérieure de la molécule. Ces enzymes
possèdent pouvoir de discrimination dans le choix des liaisons qu’elles attaqueront ou non.
Ainsi :
- La Trypsine, par exemple rompt toutes les liaisons peptidiques lorsque l’acide aminé du coté C de la liaison CO-NH est soit
de la lysine soit de l’arginine. On obtient ainsi des peptides dont l’acide aminé à C-terminal est la lysine ou l’arginine.
Remarque : Lorsque ces acides aminés sont liés à la proline par leur fonction carboxylique il n’y a pas de rupture de la liaison
peptidique.
Exemple :

N.B1 : la Papaïne ne rompt la liaison peptidique entre lys-ser car la lys est à l’extrémité de la protéine or l’enzyme est
endopeptidase.
N.B2 : la Papaïne ne rompt pas la liaison peptidique entre lys-pro car la lysine est liée à la proline par sa fonction carboxylique
- la Papaïne, rompt rapidement la liaison peptidique juste après la lyse et l’arginine pourvu qu’ils soient à l’intérieur de la
molécule.
- La Chymotrypsine, coupe les liaisons peptidiques après les acides aminés Phénylalanine, Tryptophane, Tyrosine et libère
des fragments ayant à l’extrémité C-terminal la Tyrosine, la Phénylalanine, le Tryptophane. La Chymotrypsine ne coup pas la
liaison peptidique lorsque ces acides aminés sont liés à la proline par leur fonction carboxylique.
- La Pepsine, coupe les liaisons peptidiques justes avant la Phénylalanine, le Tryptophane.
Exemple 1 :

Exemple 2 :
Soient les peptides suivants :

Les sous produits obtenue si on utilise la pepsine sont :,


1 : lys-ser ; phe-arg-ile ; phe-lys-pro-tyr-lys-ser
2 : ser ; phe-arg-ile-met-val-tyr-arg-lys-pro-try
N.B : la pepsine ne coupe pas la liaison peptidique entre pro-try car la try est à l’extrémité de la protéine or l’enzyme est endopeptidase.

3 : phe-arg-ile ; phe-lys-pro-tyr-arg-ile-phe.


N.B : la pepsine ne coupe pas la liaison peptidique entre ile-phe car la phe est à l’extrémité de la protéine or l’enzyme est endopeptidase.

même exemple avec la trypsine, a chymotrypsine, et la papaïne + prolidase.

104
CHAPITRE IV : TRANSFORMATION ENZYMATIQUE DES LIPIDES
Introduction.
Le terme lipide est celui que les biochimistes emploient pour designer la catégorie de substance que l’on appelle
ordinairement les graisses ou huiles. En réalité les lipides comprennent, en dehors des graisses et huiles et des
phospholipides.
La plupart des lipides sont des esters formés par combinaison d’un alcool et d’un acide organique. Leur réunion se produit
d’après l’équation suivante : R-COOH + R’-OH ⃗
← R-COOR’ + H2O.
Les graisses et les huiles alimentaire :
La graisse est représentée par la combinaison d’un acide gras à chaine rectiligne ayant 16 ou 18 atomes de carbones avec le
glycérol qui est le propan-1,2,3-triol. Une huile ne diffère d’une graisse que par sa consistance à température normale. En
d’autre terme, une huile est une graisse ayant un point de fusion bas.
Pour cette raison on peut déterminer un représentant typique de cette série par la formule suivante :

1- La lipase pancréatique :
C’est une enzyme du suc pancréatique qui attaque les 1 et 3 des triglycérides pour donner un
monoglyceride, deux acides gras et l’eau.

2- L’estérase :
Enzyme du suc pancréatique, elle est capable d’hydrolyser les triglycérides à courte chaine d’acide gras. Les produits de
cette hydrolyse sont dont le glycérol, trois acides gras et l’eau.

3- Les phospholipases A (ou A1) et B (ou A2) :


a- L’action de la phospholipase A (hydrolyse en position 1) :
Hydrolyse les triglycérides en position 1. Les produits de cette hydrolyse sont dont le 2,3- diglycéride et un acides gras.

b- L’action de la phospholipase B (hydrolyse en position 2) :


Hydrolyse les triglycérides en position 2. Les produits de cette hydrolyse sont dont le 1,3- diglycéride et un acides gras.

105
Exercice1
La molécule de l’acide stéarique est formée de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Elle a pour masse molaire 284g/mol. La
combustion complète de 2,84g de l’acide stéarique a donné de 4,32L de CO2 et 3,24g de H2O.
1) Déterminer la masse de CO2 formé (Vm=24,0L/mol).
2) Déterminer la quantité (mol) de CO2 et de H2O produites.
3) Déterminer la masse MC de carbone, MH d’hydrogène et MO d’oxygène l’acide stéarique.
En déduire le nombre de moles nC de carbone, nH d’hydrogène et nO d’oxygène dans ce composé.
En déduire le pourcentage %C de carbone, %H d’hydrogène et %O d’oxygène dans ce composé.
4) Déterminer la formule brute de l’acide stéarique. En déduire sa formule semi-développée sachant que sa chaîne carbonée
ne présente pas de ramification.
Exercice 2 (Selon Baccalauréat Technologique 1998 Antilles).
On donne la formule semi-développée plane de l’oléine :
1- Quel groupe fonctionnel reconnaissez-vous dans la molécule de l’oléine ?
2- Quel est la formule générale d’un savon ?
3- Quel est le nom de la réaction qui permet de fabriquer un savon à partir d’un corps gras ? Est-elle-
totale ?
4- On souhaite fabriquer du savon à partir de l’oléine et d’hydroxyde de sodium encore appelé soude de
+ −
formule Na + OH . Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
5- Quelle est la masse d’oléine nécessaire pour réagir complètement avec 600g d’hydroxyde de sodium, la réaction étant
totale ?(Réponse : m=4420g)
Exercice3
Par hydrolyse d’un corps gras (triglycéride), on a obtenu du glycérol et trois acides gras A, B et C.
1- La combustion complète 2,84g de A a donné 7,92g de CO2 et 3,24g d’eau. En déduire la formule de A.
2- B peut être obtenu par oxydation de C15H31-CHO. Retrouver la formule de B
La réduction de C donne C17H31-CH2OH. Retrouver la formule de C.
3- En déduire les formules possibles du corps gras.
Exercice4
De nombreux lipides sont des triglycérides, c’est-a-dire des esters du glycérol et des acides gras.
1- Ecrire la formule semi-développée du glycérol.
2- L’acide oléique (C18 :1Δ9) est le plus abondant des acides gras. Il forme avec le glycérol un triglycéride, l’oléine des huiles
végétales.
a- Ecrire la formule semi-développée de l’acide oléique.
b- Ecrire la formule semi-développée de l’oléine.
3- On fait réagie une certaine quantité l’oléine de masse M=10 3kg avec un excès de soude et il se forme du glycérol et un
autre produit S.
a- Ecrire l’équation bilan de la réaction.
b- Comment nomme-t-on ce type de réaction ? Citer deux caractéristiques importantes de celle-ci.
c- On récupère le produit S et on le purifie. Quelle est la masse du produit S obtenu  ? S a-t-il un comportement acide, neutre
ou basique vis-à-vis de l’eau ?
On donne : Masse molaire de l’oléine M=884g.mol-1. Masse molaire de S M’=304g.mol-1.

Exercice5
Voici la digestion d’une molécule de lipide en deux étapes.

1- Donner un nom spécifique a la lipase 1 et a la lipase 2.


2- Nommer les produits de la réaction 1 et ceux de la réaction 2.
3- Existe-il une enzyme permet d’obtenir en une seule réaction les produits de la réaction 2.

106
THEME VI : TRANSFORMATIONS BIOCHIMIQUES DES COMPOSES ALIMENTAIRES
CHAPITRE I : OXYDATION DES LIPIDES
Introduction.
Les corps gras communément appelés lipides sont des molécules organiques qui font parties des constituants essentiels des
alimentaires. Les lipides au contacte de l’air sont exposés à une éventuel oxydation conduisent au rancissement.
1- Les substrats lipidiques oxydables
Les réactions d’oxydations ont pour substrat principaux les acides gras insaturés. En d’autre terme, c’est leur degré
d’insaturation des acides gras libres ou présent dans la molécule lipidique qui influence la vitesse d’oxydation a la
température ambulante ou congelé.
Quant aux acides gras saturés (libres ou présent dans la molécule de triglycérides ou de phospholipides) s’oxyde
difficilement. Généralement ils ne s’oxydent qu’a une température supérieur à 60°C.
2 - Les différents types d’oxydation des lipides :
En fonction des facteurs responsables de ces oxydations on a 3 catégories d’oxydations des lipides:
- L’auto-oxydation dont les facteurs responsables ce trouvent être la température et les ions métalliques,
- La photo-oxydation initiée par la lumière,
- L’oxydation enzymatique initiée par les enzymes oxydatives.
a- L’auto-oxydation
Ce type d’oxydation ce déroule en 3 étapes que sont : l’initiation, la propagation et l’arrêt.
Etape1 : l’initiation :
Les réactions d’initiation donnent lieu à la formation de radicaux libre à partir d’acides gras insaturés (initiation primaire) ou de
peroxyde lipidique (initiation secondaire) selon les reactions ci-dessous :
RH → R° + H°
- Initiation primaire : acide gras radical libre proton
ROOH → R° + H2O
- Initiation secondaire : hydroperoxyde radical libre
L’initiation est catalysée par l’oxygène, la chaleur, la lumière et certain métaux(le fer, le cuivre, le calcium…)
Etape2 : Propagation
Ces réactions constituent l’étape d’oxydation par le dioxygène des lipides insaturés. La propagation est constituée par une
chaine de deux réactions.
En effet, le radical libre R° formé au cour de l’initiation s’oxyde en fixant l’oxygène sur lui-même pour donner ROO°. Ce
dernier retire le proton d’un acide gras RH pour le fixé sur même pour donner le peroxyde ROOH et un radical libre R° qui son
tour s’oxyde a nouveau et le processice recommence.
Si l’on tient compte du fait que ces deux réactions ne modifient pas le nombre de radicaux
libre ; on peut en faire le bilan suivant : RH + O2 → ROOH : c’est l’autoxydation.

Etape3 : L’arrêt ou terminaison


Les radicaux libres formés (R° ; ROO°) sont très instables. Ils se combinent entre eux pour donner des composés non-
radicalaires (R-R ; ROOR) arrêtant du coup le processice d’oxydation.
Comme combinaison de composé radicalaire on a :
R° + R° → R-R
ROO° + ROO° → ROOR + O2
R° + ROO° → ROOR
Souvent à des substances ou à des méthodes permettant de retarder l’oxydation des lipidoses
b- La photo-oxydation.
Cette oxydation réaction réalise en présence d’oxygène, la lumière et un photosensibilisateur (chlorophylle ou riboflavine) qui
absorbent de l’énergie solaire pour faciliter cératines réactions.
En fonction du photosensibilisateur on a deux mécanismes possibles :
Photosensibilisateur I (riboflavine) : Ces photosensibilisateurs absorbe de l’énergie solaire permettant d’arracher un atome
d’hydrogène au lipide(RH) pour former un radical libre (R°). Ce dernier réagi avec l’oxygène pour former le peroxyde (ROO°)

Par la suite intervient des réactions radicalaires de l’auto-oxydation.


107
Photosensibilisateur II (chlorophylle) : Il transfert leur énergie a la molécule d’oxygène qui a son tour réagie avec le lipide
(RH).

c- oxydation enzymatique.
Deux enzymes interviennent dans cette oxydation : lipoxydase et la cyclooxygénase.
Elles catalysent l’insertion d’oxygène sur un acide gras (RH) insaturé aboutissant ainsi à la formation d’hydroperoxyde
(ROOH).
Ce type d’oxydation se déroule même a baisse température, seulement avec une activité enzymatique ralentit.
3- Facteurs influençant l’oxydation des lipides
Les facteurs influençant l’oxydation des lipides au cours des procédés de transformation et de conservation sont : la
température ; le pH ; l’activité de l’eau et la pression partielle en oxygène.
a- La température.
L’oxydation notamment l’auto-oxydation est d’autant plus rapide que la température est élevée. Ainsi l’opération des cuissons
favorise donc ce type d’oxydation. La congélation est un bon moyen pour ralentir une oxydation des lipides.
b- Le pH.
Un pH acide favorise la réaction d’oxydation.
c- L’activité de l’eau.
Une activité de l’eau comprise entre 0,2 et 0,3 réduit considérablement la vitesse d’oxydation des lipides.
Il est donc nécessaire de déshydraté les huiles pour empêché leur oxydation.
d- La pression partielle en oxygène.
L’oxydation des lipides nécessite de l’oxygène. Mais la vitesse de l’oxydation et la pression partielle en oxygène est fortement
influencée par la température, le pH et activité de l’eau.
Pour éviter une telle oxydation, il faut maintenir l’aliment dans endroit où la teneur en oxygène est basse. Ainsi, les aliments
sont emballés sous vide.
NB. Le contrôle de l’oxydation des lipides est basé sur la maitrise des facteurs influençant l’oxydation des lipides.
En industriel, pour éviter l’oxydation des lipides, on fait recours aux antioxydants. Ces antioxydants agissent en empêchant ou
en diminuant la formation de radicaux libres.
Exemple d’antioxydant :
Le gallate de propyle ; Butyldroxytolluéne BHT, l’acide citrique et EDTA.
4- Conséquences de l’oxydation des lipides.
Les conséquences des réactions d’oxydation se situent à deux nivaux :
a- La perte de la qualité organoleptique :
Due d’une part à la formation de composés volatile d’odeur désagréable et d’autre part le changement de couleur.
b- La diminution de la valeur nutritive
A cause de la perte des vitamines liposolubles (A et E) et des acides gras essentiels.
Remarque : Rancissement.
Etant donné que le point de fusion des graisses est en rapport direct avec le nombre de doubles de liaison des acides gras
qui les composent (plus il y a de double liaison, plus le point de fusion est bas), les lipides on tendance à demeurer liquide à
la température normale, et ces pourquoi on les appelle huiles. Lorsque les doubles liaisons sont saturés par l’hydrogène de
l’huile, celle-ci se solidifie : c’est le processus utilisé en pratique pour fabriquer la margarine en réduisant les huiles végétales
avec de l’hydrogène.
Réciproquement, une graisse exposée à l’air subit une oxydation le long de la chaine d’acides gras avec formation de doubles
liaisons, ce qui a pour résultat sa liquéfaction ; c’est la 1ere phase d’un processus qui nous est familier, celui du beurre qui
rancit.
Le rancissement se poursuit par une légère hydrolyse de certains esters qui dégage les acides gras libres et parmi eux,
l’acide butyrique à la mauvaise odeur caractéristique. Une autre odeur familière, celle des graisses qui brulent, provient du
produit de la décomposition par la chaleur du glycérol, l’acroléine.

108
CHAPITRE II : BRUNISSEMENT NON ENZYMATIQUE ET CARAMELISATION

I- REACTION DE MAILLARD :
Définition
Le brunissement non enzymatique ou réaction de Maillard est un ensemble de réaction de divers aliments; aboutissant à la
formation de pigment brun noir (mélanoidine) et des substances aromatiques.
Le brunissement non enzymatique se manifeste lors de traitement technologique ou de l’entreposage de divers aliment tel
que :
croute de pain, Biscuit, Viande ou poison cuit, Pomme de terre fruit, Café, Chocolat, Jus de fruit pasteurisé, Lait pasteurisé,
Bière.
1- Mécanisme des réactions du brunissement non enzymatique
La réaction de Maillard se déroule suivant trois étapes :
a- Condensation de Maillard ou formation de la base de Schiff.
La réaction de Maillard est initiée par la condensation de la fonction carbonyle de la forme ouverte (linéaire) d’un sucre
réducteur (glucose ; fructose, ribose…) et le groupe amine d’une acide aminé ou d’une protéine.
L’atome d’azote de la fonction amine de l’acide aminé et le carbone de la fonction carbonyle du sucre mettent deux électrons
en commun. Les deux atomes d’hydrogène de la fonction amine et l’oxygène de la fonction carbonyle se retirent sous forme
l’eau.
Le produit de cette subit des réarrangements intramoléculaires pour donner la base de Schiff.
En écrivant la formule de ce sucre sous la forme : et en écrivant de façon simplifiée H2N-Y la formule d’un acide
aminé, l’équatiion chimique de la 1ere étape de la réaction de Maillard est :

Exemple de base de Schiff :


Condensation entre le glucose et la glycine :

La molécule ainsi obtenue se cyclarise. En effet la fonction -C=N-CH2-COOH réagit avec une fonction OH du carbone N°4 ou
N°5 pour former un cycle. On pourra donc former un cycle à 6 côtés (pyranose) ou à 5 côtés (furanose).

Cette même réaction est aussi possible avec d’autre sucre notamment le fructose. Dans ce cas, on peut obtenir par exemple
des dérivés Alanine-fructose ; Leucine-fructose…

b- Réarrangement d’Amadori
La base de Schiff ne semble pas stable puisqu’il change aussitôt de forme : c’est le réarrangement d’Amadori qui aboutit à
l’équilibre céto-énolique(C=O)
c- Synthèse de mélanoidines :
Les composées carbonylés très instables formés précédemment font l’objet de réaction de polymérisation. IL se forme ainsi
des molécules volatiles et odorants et des pigments (polymères bruns).

109
2- Facteurs influençant le brunissement non enzymatique
Divers facteur physique ou chimique affecte non seulement la vitesse mais aussi la nature des réactions de brunissement.
a- La nature des sucres réducteurs.
La réaction se réalise avec des sucres réducteurs. Plus le pont osidique du sucre s’ouvre facilement, plus la vitesse de la
réaction est rapide. Ainsi, la vitesse de la réactivité avec les suivants décroit dans l’ordre qui suit :

Les pentoses et notamment les riboses sont les sucres les plus réactifs. Les hexoses sont les sucres les plus réactifs. Les
hexoses sont moins réactifs et les disaccharides réducteurs (maltose ; lactose) sont encore moins réactifs. Le saccharose qui
ne possède pas de fonction réductrice libre n’entraine pas de brunissement non enzymatique sauf dans les aliments acides
ou il est progressivement hydrolysé en glucose et en fructose ou en milieu aqueux neutre ou il peut être également interverti
si la température dépasse 130°C.
b- La température.
La réaction de Maillard généralement à haute température. En moyenne, la vitesse de la réaction double lorsque la
température augmente de 10°C. Le brunissement peut être par conséquent ralenti par les basses températures.
c- L’activité de l’eau.
Les aliments déshydratés sont les plus stables. La vitesse passe au maximum lorsque l’activité de l’eau est comprise entre
0,55 et 0,75.
d- Le pH.
La réaction de Maillard peut de se produire à des pH acides ou basiques, mais elle est plus favorable à des pH basiques.

3- Conséquence de la réaction de Maillard.


La réaction de Maillard affecte plusieurs aspects de la qualité notamment organoleptique et nutritionnelle.
- La couleur : brune ou noire
- L’odeur : arome et saveur
- Perte de la valeur nutritionnelle due essentiellement à son impacte sur les protéines et acides aminés
Ainsi, l’attrait des produits qui ont subit cette réaction telles que : la croute du pain, et des rôtis, les biscuits, les aromes du
café et du chocolat, les jus de fruit, le malt ou la bière, le vin cuits, certain fromage à patte cuite est basée pour une large
part sur les couleurs et les aromes générés par la réaction de Maillard.
4- Prévention.
Les moyens de préventions sont nombreux. On peut citer entre autre l’élimination des substrats (des composés contenant
des aldéhydes), l’abaissement de pH (quand le pH est basique la vitesse augmente), la surveillance de la température de
l’humidité.
L’addition d’agents inhibiteurs est un moyen efficace pour prévenir la réaction. Comme inhibiteur efficace on a l’anhydride
sulfureux utilisé sous forme de gaz (SO2) ou son sel (NaHSO3). Ces substances réagissent avec les composé carbonyles et
les base de Schiff.

II- CARAMELISATION
C’est aussi un brunissement non enzymatique qui se produit lors du chauffage d’un sucre au dessus de son point de fusion.
Les produits de la caramélisation sont utilisés en pâtisserie pour aromatiser ou enrober certains mets et en cuisine comme
colorant de potages, de sauces ou de gelées.
Les caramel mou, bonbon que l’on fabrique avec du sucre qu’on fait fondre avec un corps gras (lait, beurre, crème)

110
CHAPITRE III : BRUNISSEMENT ENZYMATIQUE

I- Définition.
On appel brunissement enzymatique la transformation enzymatique de composés phénoliques en polymère coloré appelé
mélanine le plus souvent brun ou noir :
Ce type de brunissement ce produit dans beaucoup de produit à base de fruit, de légumes et de miel (pomme de terre,
avocat, banane, …)
Cette réaction se produit en présence d’oxygène, sous l’action des oxydases tel que les polyphénols oxydases et les
peroxydases. Les deux principaux polyphénols oxydases catalysant cette réaction sont :
- la tyrosinase :
Cette enzyme possède une activité hydroxylosique qui fixe un groupe OH sur le monophenol de sorte à obtenir un
orthodiphenol et une activité deshydrogénasique qui extrait les atomes d’hydrogène de chaque groupement OH pour donner
un orthoquinone. En d’autre terme, cette enzyme est capable d’oxydé les monophenol en quinone.
Après cette activités enzymatique, les orthoquinones une polymérisation non enzymatique pour donner enfin des polymères
colorés (mélonoïdé).

La tyrosinase est présente dans les jus de fruits et légumes. Elles sont surtout abondantes dans les champignons
comestibles. 
- La cathecolage :
C’est une orthophénolase oxydant les cathecols en orthoquinone.

La différence entre la tyrosinase et la cathecolage est le 2em n’oxyde que les diphénols, par contre la tyrosinase oxyde a la foi
les mono et les orthophénols.
- La laccase :
C’est une paraphénolase oxydant les paraphénols en paraquinones. Présente dans les fruits, on les retrouve également les
champignons et levure.
- La peroxydase.
C’est une enzyme à large spectre qui oxyde pratiquement tous les composés phénoliques.
II- Substrats polyphenoliques et pigments
Il existe de nombreux substrats naturels mono, di ou polyphénoliques du brunissement enzymatique. Leur réactivité est plus
ou moins élevée selon leur structure et aussi selon l’origine des enzymes qui côtoient leur oxydation : on en fera cas que de
quelques constituants phrénologues de végétaux :
- Le 3,4-dihydroxyphénoléthylamine ou dopamine c’est le substrat principal du brunissement enzymatique de la banane
- l’acide gallique présent dans le thé
- Les flavonoïdes dans lesquels on retrouve les anthocyanidols ; les leucanthocyanidols flavonols (tanins) et les flavonones.
III- prévention du brunissement enzymatique
Il existe de nombreux moyens pour empêcher :
- Désoxygénation de l’air obtenu par le vide ou par barbotage d’azote.
- L’inactivation des enzymes par la chaleur (blanchiment, pasteurisation, appertisation) est très efficace.
- L’abaissement du pH ralenti le brunissement enzymatique.

111
THEME VII : ADDITIFS ET CONTAMINANTS ALIMENTAIRES
CHAPITRE I : ADDITIFS ALIMENTAIRES
Introduction générale :
Il s’agit le plus souvent de produits naturels de composition complexe.
Le terme additif désigne toute substance qui n’est pas un constituant normal des aliments et dont l’addition intentionnelle a un
but qui peut être de type :
- technologique
- organoleptique
- nutritionnel.
Le terme d’«auxiliaire de fabrication » est appliqué à des additifs technologiques qui n’ont qu’un effet passager, ils ne
subsistent pas dans l’aliment sauf en état de trace.
Les additifs peuvent être des extraits naturels ou synthétisés en laboratoire.
Dans les industries agroalimentaires seuls les aditifs dont l’innocuité est garantie par des textes et faisant partie d’une liste
d’additifs autorisés peuvent être utilisés et leur présence doivent être indiquée sur l’étiquette des produits. L’utilisation des
additifs peut être limitée par la loi lorsque les tests en laboratoire révèlent une toxicité à forte dose. L’étude des additifs
conduit au besoin à procéder à leur classification.les additifs sont classés selon leur fonction et on distingue : les colorants,
les antioxydants, les conservateurs, les antiseptiques, les émulsifiants, les acidifiants les enzymes…
Par définition, les additifs alimentaires sont des composés ajoutés volontairement à des aliments dans le but d’améliorer leurs
caractéristiques organoleptiques (arôme, couleur, texture), leur conservation.
Leur présence doit, en outre, être indiquée sur l’étiquette des produits.
Les additifs sont classés selon leurs fonctions : colorant, conservateur, antioxydant, régulateur d’acidité, émulsifiants et
stabilisants, agents antiagglomérants, agents aromatiques.
I- Les colorants alimentaires
Les colorants sont les additifs les moins indispensables, on les utilise pour rehausser la couleur d’un aliment ou d’une
boisson, pour marquer une couleur indispensable ou pour leur aspect attractif. Ils peuvent être synthétisés ou extraits de
pigments naturels des végétaux.
Le premier sens du consommateur qui est sollicité est la vue car pour chacun de nous, la couleur de l’aliment est associer au
goût. C’est pour cette raison que les colorants sont ajoutés aux aliments pour rehausser leur couleur. La plupart des sirops et
jus contiennent des colorants qui évoquent la couleur des fruits dont il dérive.
Le document ci-dessous présente les formules développées des colorants les plus utilisés dans les sirops, jus et nectars de
fruits. Nous constations que ces substances contiennent plusieurs noyaux benzéniques et donc un grand nombre de
liaisons conjuguées formées par une alternance de simples et de doubles liaisons . La présence de liaisons
conjuguées est caractéristiques de la plus part des substances organiques colorées.

Azorubine E122 Rouge cochenille E124


Tartrazine E102 Bleu patenté E131
Certains colorants peuvent devenir toxiques s’ils sont absorbés en grande quantité.
C’est ainsi que sur l’étiquette ont porte souvent la mention D.J.A ou Dose journalière admissible. La D.J.A donne la masse
maximale en mg de colorant par kg de poids corporel que l’on peut absorber quotidiennement sens que cela soit néfaste
durant toute notre vie.
Le tableau ci-dessous donne quelque colorant de synthèse.
code nom couleur Sirops/jus D.J.A
E102 Tartrazine jaune Menthe, citron 7,5
E110 Jaune orangé Orange Jus d’orange 2,5
E124 Rouge cochenille Rouge Sirop de grenadine 0,75
E131 Bleu patenté Bleu Sirop de menthe 1,5
II- Les conservateurs alimentaires et les antiseptiques 
Leur ajout dans un aliment a pour but d’augmenter la durée de conservation. Ils empêchent la croissance de micro-
organismes susceptibles d’entraîner la détérioration des aliments ou une intoxication alimentaire.
Les antiseptique sont des agents anti microbiens d’origine chimique ayant la capacité d’inhiber des microbes et ou de tuer les
microorganismes. Dans les aliments les antiseptiques sont employés dans l’objectif d’empêcher la croissance des
112
microorganismes pathogènes ou d’altération dans le cas où il est impossible d’inhiber la croissance microbienne par le
traitement thermique ou par l’irradiation.
Les conservateurs les plus utilisés sont: L’acides sorbiques et ses sels, L’acide benzoïques et ses sels, L’acide acétique,
Le dioxyde de soufre et ses sels, Le sel de cuisine.
III- Les antioxydantes.
Ils réagissent avec le dioxygène pour l’empêcher d’oxyder les constituants des aliments notamment, gras contre le
rancissement et protéger les vitamines liposolubles (A, D, E et K) contre l’oxydation. Les vitamines C et E ont également des
propriétés antioxydantes.
De très nombreux oxydant peuvent oxyder l’acide ascorbique, c’est le cas particulier de du dioxygène. C’est pour cette raison
que l’acide ascorbique est appelé anti-oxygène : Réagissant avec le dioxygène, il empêche celui-ci d’oxyder les constituants
des aliments et protège ainsi les corps gras contre le rancissement, limite l’oxydation des ions nitrite en ion nitrate.
La présence d’acide ascorbique dans les aliments est indiquée par le code E300. Son emploi est limité à 300mg. Kg -1
d’aliment.
IV- Les régulateurs d’acidités.
Les hydroxydes de sodium, de potassium, de calcium et de magnésium, sont utilisés pour neutraliser l’acidité excessive de
certains aliments.
Certains, comme l’acide acétique, l’acide lactique, citrique, phosphorique, le dioxyde de carbone sont utilisés pour corriger
une basicité excessive de certains aliments.
Ils permettent à la fois de contrôler le pH des aliments.
V- Les agents émulsifiants et stabilisants.
Ils donnent une texture crémeuse aux aliments en rendant possible le mélange d’huiles et de graisses avec l’eau comme la
margarine ou la mayonnaise.
Comme agents émulsifiants et stabilisants on peut citer, les gommes de plantes, la lécithine, des et les gélifiants.
VI- Les agents antiagglomérants
Les agents antiagglomérants sont utilisés pour empêcher les poudres, telles que la farine ou le sel, de s’agglomérer. On
compte parmi ces composés des extraits d’os (également utilisés pour enrichir la farine en calcium), des polyphosphates, des
silicates, des stéarates et des gluconates.
VII- Les aromatisants.
Ils comprennent les composés imitant les arômes naturels. Certaines de ces substances ne sont que des rehausseurs de
goût. On classe parmi ces produits l’acide glutamique et ses sels (en particulier le glutamate de sodium).
Exercice1
L’usage des colorants dans les aliments est réglementé. On indique pour chaque colorant la dose journalière admissible
(DJA) exprimé en mg par kg de poids corporel.
Le tableau ci-dessous donne les colorants de synthèse utilisée dans les aliments :
Un sirop de menthe contient les colorants E102 et E131. Il suffit de 5gouttes de chaque colorant pour colorer 1litre de sirop en
vert.
1) Quelle est la couleur de ces deux colorants en exploitant le tableau ci-dessus ? Pourquoi donnent-ils une couleur verte au
sirop.
2) Sachant qu’une goutte de colorant pèse environ 50mg, calculer la masse de chaque colorant dans 1litre de sirop.
2) Un enfant de point 15kg consomme par jour environ 30cm3 de sirop. Quelle masse de chaque colorant ingère-il par jour?
Comparer cette masse à la D.J.A et conclure
Exercice2
La dose maximale journalière admissible (D.J.A) est de 5mg par kg de masse corporelle pour le colorant E 142 nommé vert
acide. Combien une personne de 60kg peut-elle en absorber en un jour ? En une semaine.
Exercice3
Helene boit en moyenne 0,1L de sirop par jour. Ce sirop contient 250mg de colorant par litre. La dose journalière admissible
pour ce colorant est 1,5mg. Sachant qu’Hélène pèse 50kg, quelle dose maximale de colorant peut-elle absorber en un jour ?
Depasse-t-elle cette dose ?
Exercice4
Aziz absorbe 4mg d’un colorant en buvant un sirop, 5mg en mangeant une pâtisserie et 4mg en mangeant des yaourts. Tout
cela en une journée. Pour ce colorant, la D.J.A est 2mg par kg de poids corporel. Aziz ayant une masse 60kg dépasse-t-il la
dose acceptable ?

113
CHAPITRE I : LES CONTAMINANTS ALIMENTAIRES

INTRODUCTION.
On appelle contaminant alimentaire toute substance qui n’est pas intentionnellement ajoutée à la denrée alimentaire mais
présente dans celle-ci comme un résidu lors de la production, du conditionnement, du transport ou du stockage de la dite
denrée ou à la suite d’une éventuelle contamination.
I- Les contaminants naturels des produits alimentaires.
On compte parmi les contaminants naturels des aliments : les inhibiteurs des protéases, des mycotoxines.
1- Les inhibiteurs des protéases :
De façon générale on appelle inhibiteur toute substance chimique ou naturelle capable de d’arrêter l’action d’une protéine
enzymatique et de s’opposer au déroulement normal de la réaction.
Comme exemple d’inhibiteur des protéases on a les facteurs antinutritionnels. Présent dans certains aliments comme le
haricot, le poids de terre ces inhibiteurs sont responsables des indigestions et des ballonnements.
2- Les mycotoxines :
Une mycotoxine est une toxine élaborée par une moisissure sur un aliment. L’ingestion d’un aliment contenant une quantité
suffisante de cette substance toxique provoque une intoxication alimentaire.
Principales mycotoxines :
a- L’aflatoxine :
Elles sont surtout produites par Aspergillus flavus. Il existe quatre types d’aflatoxine : aflatoxine B1 (la plus importante et la
plus cancérigène), aflatoxine B2, aflatoxine G1, aflatoxine G2.
On les trouve dans les végétaux moisis plus particulièrement et leur tourteau (arachide). Ces toxines donnent des troubles
hépatiques aigus ou chroniques pouvant déboucher sur des cancers.

c- Les ovicides :
Le plus connu est le gossypol extrait des grains de coton. Le gossypol a une activité anti fertilisant.

II- Les contaminants chimiques des produits alimentaires


Les contaminants chimiques sont des produits chimiques que l’on trouve dans la nature, dans les aliments d’origine animale,
végétale. On distingue parmi les contaminants chimiques les produits phytosanitaires et les métaux lourds.
a- Les produits phytosanitaires :
Les produits phytosanitaires font partie de la famille des pesticides.
Les produits phytosanitaires sont de plusieurs catégories parmi lesquels on peut citer :
Les acaricides : contre acariens, Les bactéricides : contre bactéries, Les fongicides : contre champignons
Les parasiticides : contre parasites, Les rodenticides : contre rongeurs
b- Les metaux lourds :
Les métaux lourds sont dangereux et difficilement dégradables par l’environnement. Ils sont de plusieurs types dont : le plomb
(Pb), le cadmium (Cd), le nickel (Ni), l’arsenic (As).
Lorsqu’ils contaminent la chaine alimentaire, les effets chroniques et aigus sont retrouvés.
Le plomb entrave la fabrication de l’hémoglobine et modifie la composition du sang, il agit également sur le système nerveux
central.
Le cadmium entraine les troubles de la respiration et des voies urinaires.
Le nickel provoque les inflammations des muqueuses nasales, les organes respiratoires et est connue pour être cancérigène.
L’arsenic est quant à lui un poison cellulaire, il atteint les organes digestifs et le foie.

114
THEME VIII : L’EAU DE CONSOMMATION
I- Fonctions de l’eau dans les aliments.
L’eau à trois fonctions principales dans les aliments :
- Fonction de solubilité : L’eau permet la dissolution et la dispersion de certaines molécules dans l’aliment.
- Fonction de structuration : Elle intervient dans la configuration des protéines et des glucides.
- Fonction de mobilisation : Elle joue un rôle de mobilité influencant la cinétique des réactions.
DOCUMENT

II-Apprendre à lire une étiquette d’eau minérale.


1- Nom et formule des ions présents.
Lecture des noms ou des formules des ions présents. Certaines étiquettes indiquent les formules des ions (eau minérale par
exemple) d’autre indiquent le nom des ions. Vous reconnaissez sur ces étiquettes, la plupart des ions rencontrés dans les
leçons passées.
2- La concentration massique des ions.
Lecture de la concentration massique et à côté de la formule ou du nom d’un ion est indiqué un nombre. Celui-ci indique la
masse de cet ion présent dans un litre d’eau minérale : On appelle concentration massique. Par exemple dans l’eau minérale
Lafi la concentration massique de l’ion calcium noté Ca2+ est 2,00mg.L-1.
3- Lecture du pH.
Sur l’étiquette de l’eau de Vichy on lit pH=6,4. L’indication pH signifie « potentiel hydrogène ». Elle permet de calculer la
concentration des ions hydronium. Le potentiel hydrogène renseigne sur la nature de la solution :
- Lorsque pH<7 ; on dit que cette eau est acide
- Lorsque pH>7 ; on dit que l’eau est basique
- Lorsque pH=7 ; on dit que l’eau est neutre.
4- Dureté de l’eau
Teneur plus ou moins élevée d’une eau naturelle en ions calcium Ca2+ et magnésium Mg2+.
La dureté d’une eau s’exprime généralement en mg.L-1 en ions calcium Ca2+ et magnésium Mg2+. La dureté totale d’une eau
est la somme de ces deux concentrations.
La durée s’exprimé souvent en degré français noté °f . Un degré français de dureté correspond à 4mg.L-1 d’ions Ca 2+ et
2,43mg.L-1 d’ions Mg2+.
On mesure la dureté de l’eau s’exprime aussi en degré hydrotimétrique H° . 1°H correspond à 10mg de calcaire dissous
dans 1L d’eau.
En effet, plus une est dure, plus elle contient beaucoup d’ions calcium Ca 2+ et magnésium Mg2+. Ces forment des dépôts
solides qui provoquent des dégâts dans les tuyauteries. Ils rendent aussi les savons moins efficace car ils entrent en contacte
avec le pole négatif des savons.
5- Lecture de résidus secs.
Sur l’étiquette d’eau minérale Evian on lit : résidu sec à 180°C=309mg  cela signifie qu’en portant cette eau minérale à une
température de 180°C ce qui volatilise la totalité, la masse de solide obtenu appelé résidus secs est de 309mg. Cette
information permet au consommateur de comparer la masse de substances minérales dissoutes dans cette eau.

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II- Potabilité d’une eau.
L’eau potable est limpide, sans odeur ni couleur. Exempté de produits toxique (pesticides, engrains et d’agents pathogènes
(bactéries, virus), l’eau potables contient de nombreuse substances dissoutes. Pour que l’eau soit reconnue potable, il faut
qu’elle répond à certaines normes. En Europe particulièrement en France ces valeurs sont fixées par le ministre de la santé.
Elles sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Ions SO Cl NO NO F Na Mg Al K+
2− − − − − + 2+ 3+
4 3 2
Concentration en mg/L 250 250 50 0,1 1,5 150 50 2,2 12
** La minéralisation < 1500mgL-1 ** Le pH <8 ,5 **La dureté < 50°f
Les ions sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Le manque de certains ions entraîne des troubles
pathologiques :
- Un manque d’ion iodure I- Provoque le goitre.
- Les ions calcium interviennent dans les os et les contractions musculaire. L’insuffisance en ions Ca2+ conduit au rachitisme.
- Les ions sodium Na+ et potassium K+ intervient dans les neurotransmetteurs.
- Les ions fer II entre dans la composition de l’hémoglobine. Leur insuffisance provoque l’anémie.
Certains ions peuvent être dangereux.

- Une eau à plus 50mg.L-1 en nitrate NO3 est déconseillée pour les nourrissons et femme enceinte.

Un excès d’ion NO3 modifie la composition du sang, provoque des troubles respiratoire et digestive. Il peut provoquer le
cancer.

Un excès d’ions nitrite NO2 déclenche des troubles physiques chez le nourrisson et des risques de cancer chez l’adulte.

- Un excès d’ion fluorures F provoque des marbrures de l’émail dentaire.
+
- Un excès d’ions sodium Na entraine des maladies cardio-vasculaire et rénale.
Exercice1
Sur l’étiquette de 1L d’une eau minérale on a les indications suivantes :
Composition moyenne en mg.L-1 :
Cations Ca2+:9,9 K+:5,7 Mg2+:6,1 Na+:9,4 - Résidu sec à 180°C; 109mg.L-1.
Anions Cl : 9,7
-
HCO3 :65,3
-
SO4 : 6,9
2-
NO3 :6,3
-
- Titre hydrotimétrique 5°f
1- Donner la signification de « Résidu sec à 180°C : 109mg.L  »-1

2- Calculer la concentration molaire des ions dans cette eau.


3- La «dureté» d’une eau se calcule à partir de la concentration massique en Ca2+ et Mg2+.
Elle est généralement exprimée en « degré français °f ». Un degré français (°f) de dureté correspond à 4mg.L-1 d’ions Ca2+ et
2,43mg.L-1 d’ions Mg2+ :
Exprimer en°f  la dureté de cette eau relative aux ions Ca2+ puis aux ions Mg2+. En déduire la dureté totale
de cette eau minérale.  
Exercice2
Sur l’étiquette de l’eau minérale Lafi on peut lire :

1- a- Quels son ions monoatomiques dans cette eau ?


b- Quels sont les ions polyatomiques dans cette eau ?
2- La concentration molaire des ions présents dans cette eau.
3- calculer le degré de minéralisation de l’eau minérale Lafi (c’est a-dire la masse de substance de
substances dissoutes dans 1L de cette eau).

Exercice 3
Le calcaire dissous dans l’eau forme des dépôts solides qui provoquent des dégâts dans les tuyauteries. Plus l’eau contient
de calcaire dissous, plus elle est « dure ». On mesure la dureté de l’eau en degré hydrotimétrique. H° :
1°H correspond à 10mg de calcaire dissous dans 1L d’eau.
1) Une eau de bonne qualité a une dureté inferieure à 15°H. Calculer la masse de calcaire dissous dans 5L de cette eau.
2) Une eau est dite dure au delà de 300mg.L-1 de calcaire dissous. Calculer la dureté correspondante de cette eau.

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Exercice4
Voici la composition moyenne en g.L-1 d’une eau de Vichy.
Cations Anion 1- Calculer le degré de minéralisation de cette eau de Vichy (c’est-a-dire la
Sodium : 1,265 bicarbonate : 3,245 masse de substance minérales dissoutes dans un litre de cette eau).
Calcium: 0, 0900 Chlorure : 0,227 2- Calculer en degré Français f° la dureté totale de cette eau.
Potassium: 0,071 Sulfate: 0,129 3- Le pH de cette eau vaux 6,4
Magnesium: 0,009 Nitrate: 0,002 a- Est-elle acide ou basique ?
b- Calculer en mol.L-1 la concentration en H3O+ et OH- de cette eau.
Exercice5
Un tube à essai contenant quelques cm3 d’eau est introduit dans un mélange réfrigérant (glace pilée et gros sel). Le
thermomètre plongé dans le tube permet de faire le relevé de température suivant :
T(mn) 0 2 4 6 8 9 11 13 1- Représenter la courbe de température en choisissant 1cm pour 1mn
T(°C) 15 8 0 0 0 0 -5 -9 en abscisse et 1cm pour 2°C en ordonnée.
Placer les points A(0, 15) ; B(4, 0) ; C(9, 0) ; D(13, -9).
2- De quel changement d’etat s’agit-il ? Qu’y a-t-il de remarquable entre les points B et C ?
3- Que se passe-t-il de particulier au point B, au point C ?

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Exercice6
Pendant la préparation d’un sorbet au citron, on a relevé la température et construit la courbe de température :

1- Qu’observe-t-on dans la sorbetière à l’instant correspondant au


point B ? au point C ?
2- Quelle différence importante présente la courbe avec celle de
l’exercice 6 ?

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