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Nous rions jaune quand on se moque de nous. = Je ris jaune quand on se moque de moi. ? On met le verbe au
présent : nous rions.
Vous riiez jaune quand on se moquait de vous. = Tu riais jaune quand on se moquait de toi. ? On met le verbe à
l’imparfait : vous riiez.
Cette méthode risque de se révéler moins efficace pour distinguer le subjonctif de l'indicatif, les deux formes se
prononçant souvent de la même façon à l'oral (« je rie », « tu ries »/« je ris », « tu ris »). Il sera souvent préférable
de remplacer notre verbe par un autre tel que « faire ». Je comprends que vous riiez jaune quand on se moque
de vous. = Je comprends que vous fassiez... ? C'est le subjonctif qui convient, on redoublera donc le « i » : vous
riiez.
N.B. Le problème et la solution sont les mêmes pour les verbes en « -er » (« vous employez », « vous
employiez »).
Avis de l’expert - Bruno Dewaele, champion du monde d'orthographe, professeur agrégé de lettres
modernes
Réponses
1. Faux. Il faut écrire : Pourquoi faut-il que nous essuyions toujours les plâtres ?
Si l'on remplace « essuyer » par « faire », cela donne : « Pourquoi faut-il que
nous fassions... ? » C'est donc le subjonctif qui est ici de rigueur, et le « y » doit
être suivi d'un « i ».
2. Phrase correcte.
3. Phrase correcte.
4. Phrase correcte.
5. Faux. Il faut écrire : Il n'est pas indispensable que vous vous liiez d'amitié avec le client !
« Il n'est pas indispensable que vous fassiez... » Voilà ce que l'on obtient, en l'occurrence un subjonctif, en
substituant le verbe « faire » à « lier ». On redoublera donc le « i » !
6. Faux. Il faut écrire : Que vous me croyiez ou non n'a aucune importance.
Le remplacement de « croire » par « faire » donnerait : « que vous fassiez ou non... » Il s'agit donc d'un
subjonctif, et il faut se garder d'oublier le « i » après le « y ».
7. Phrase correcte.
8. Phrase correcte.
9. Faux. Il faut écrire : Naguère, vous ne vous noyiez pas ainsi dans un verre d'eau !
En passant à la 2e personne du singulier, on obtient : « Naguère, tu ne te noyais pas... » On est donc à
l'imparfait, et le « y » doit être suivi d'un « i ».
10. Faux. Il faut écrire : Il convient que vous soyez prudent quand vous engagez l'entreprise.
Quand bien même on serait ici au subjonctif (« il convient que vous fassiez... »), les formes « ayons »,
« ayez », « soyons » et « soyez » s'écrivent toujours sans « i ».
Ces explications sont extraites de l'ouvrage Maîtrisez l'orthographe avec la Certification Voltaire (éditions
Eyrolles).
Auteurs de l'ouvrage :