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SOMMAIRE [Masquer]
1 Quels sont les faits et la procédure de l’arrêt Thérond ?
2 Quels sont les prétentions des parties et le problème de droit de l’arrêt Thérond ?
3 La solution dégagée par l’arrêt Thérond
4 Quelle est la portée de l’arrêt Thérond du 4 mars 1910 ?
administratif.
Ainsi, en reconnaissant la compétence exclusive du juge administratif pour
contentieux administratif.
QUELS SONT LES FAITS ET LA PROCÉDURE
DE L’ARRÊT THÉROND ?
Dans l’arrêt Thérond, les faits étaient les suivantes : La ville de
errants. Le contrat avait aussi pour objet l’enlèvement des bêtes mortes,
dans les gares de chemins de fer, dans les abattoirs ainsi que sur la voie
1898, sur la police sanitaire des animaux, relatifs à l’enlèvement des bêtes
Montpellier pour le préjudice que lui aurait causé l’inexécution par cette
intérêts d’une valeur de 120.000 francs pour le préjudice que lui a causé
loi des 2-17 mars 1791 ; la loi du 21 juin 1898 et la loi du 24 mai 1872.
raisonnable.
En effet, le Conseil d’État n’est-il pas la plus haute juridiction dans
aux services publics de l’État qui étaient de la compétence des jurid ictions
administratives.
conflit de compétences ?
En réalité, la décision du Conseil d’État n’a pas été prise ex nihilo. Elle
expressément prévue.
plus, celle-ci trouve son fondement dans l’arrêt Cadot précité qui permet
au Conseil d’État de s’attribuer la compétence au cas où aucune juridiction
administratives.
Or, en l’espèce dans l’arrêt Thérond, certes les mesures d’exécution des
connaitre des recours relatifs aux mesures d’exécution des départem ents
administratives en la matière.
QUELLE EST LA PORTÉE DE L’ARRÊT
THÉROND DU 4 MARS 1910 ?
La solution retenue par le Conseil d’État dans l’arrêt Thérond est pour le
moins étonnante. En effet, avant cet arrêt, il était admis comme déjà
administratif.
Cette décision fait figure à la fois d’un travail d’unification et de
administratives.
reconnaissant que « les mesures d’exécution d’un tel service, ainsi que
1843 ville de Bar-le Duc ; 7 décembre 1854 ville d’Aire ; 17 janvier 1868,
des litiges découlant des mesures d’exécution des services publics des