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2- Dispositions relatives à la prise en charge fiscale des enfants par les femmes
La modification de l’article 93 bis Tome 1 du code général des impôts ne constitue pas une
réelle innovation dans le mesure ou l’esprit du texte reste le même à savoir la justification de
la prise en charge des enfants par une décision du tribunal. L’article 93 bis ancien
disposait : « Pour les femmes, lorsqu’elles sont célibataires, divorcées, veuves ou mariées
bénéficiaires des revenus uniquement salariaux, la garde ou la prise en charge des enfants
doit être justifiée par une décision du tribunal ». L’aménagement de cette disposition par la
loi de finances 2022 qui dispose désormais : « Pour la garde ou la prise en charge fiscale des
enfants, les femmes mariées bénéficiaires des revenus uniquement salariaux et les femmes
célibataires, divorcées ou veuves doivent justifier d’une décision du tribunal » a juste consisté
à préciser que la présentation de la décision de justice devait permettre la prise en charge
fiscale des enfants et de ce fait, les intégrer au foyer fiscal pour la détermination du quotient
familial. Sous l’ancien régime, les enfants à charge était pris en compte en dépit de
l’obligation de présenter une décision de justice.
II- DISPOSITIONS FISCALES NOUVELLES
Les dispositions fiscales nouvelles concernent les conditions d’entrée en vigueur de
l’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises à destination du Congo.
Cette mesure nouvelle est venue renforcer les pouvoirs de l’agence congolaise pour la
normalisation et la qualité. Ainsi donc au titre de cette disposition nouvelle, les produits
soumis à l’évaluation et la conformité devront requérir un certificat avant tout dédouanement
avec des dérogations pour des cas de nécessités économiques. Ce certificat n’est pas requis
pour les importateurs des produits déjà certifiés par les organismes reconnus au sens des
normes internationales.
Les importateurs visés devront également se faire enregistrer auprès de l’agence congolaise de
normalisation et de la qualité avec toutes les pièces nécessaires à la certification valide selon
les règles dans le pays d’origine de la délivrance pour le cas des produits déjà certifiés. Les
organismes intervenant dans le programme d’évaluation de la conformité avant
embarquement devront être agrées et mandaté et les agréments seront délivrés par l’agence
congolaise de la normalisation et de la qualité qui sera chargée aux côtés du directeur général
des douanes et droits indirects et du directeur général du commerce extérieur de l’application
de nouvelles dispositions.