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INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : Problématique
CHAPITRE V : Echantillonnage
CHAPITRE VI : Questionnaire
CONCLUSION GENERALE
Référence bibliographique
Annexes
Tables de matières
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RESUME
La première montre que les employés dont la tâche exige l’utilisation des nouvelles
technologies sont plus stressés que leurs homologues dont la tâche n’exige pas
l’utilisation des nouvelles technologies. Autrement dit, l’étude suggère que le type de
tâche intervient dans la genèse du stress au travail.
La deuxième quant à elle montre que le style de leadership n’explique pas le stress
ressenti par les employés.
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ABSTRACT
The current study aims to analyze the relationship between job type,
leadership style and work stress. To this end, a sample of 80 employees was
established using the on-site sampling technique and the experimental design
method. Participants were interviewed using a questionnaire with a leadership scale
and a stress scale. Thus, the data collected and processed using the SPSS software,
led to two conclusions:
The first shows that employees whose job requires the use of new technologies are
more stressed than their counterparts whose task does not require the use of new
technologies. In other words, the study suggests that the type of task intervenes in
the genesis of stress at work.
The second one shows that the leadership style does not explain the stress
experienced by the employees.
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SIGLES ET ABREVIATIONS
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Erbès-Séguin (2004), cité par Kouamé (2010), soutient que le travail, est de
nos jours source de prestige par l’autonomie financière et le pouvoir qu’il procure à
celui qui l’exerce. Ainsi, D’après Kouamé (2008), si le travail est à la fois le produit
d’un grand mouvement historique de libération, d’émancipation et d’un mouvement
économique de dénaturation et d’aliénation, au sens psychologique, il confère un
statut à l’individu, lui procure un privilège social et un épanouissement personnel.
Mais lorsque la recherche perpétuelle de profit dans un monde capitaliste prend le
dessus sur le bien-être du travailleur, cela a non seulement des conséquences sur la
santé du travailleur, mais aussi sur son entreprise. Au titre des conséquences qu’il
peut avoir sur le travailleur, l’on peut citer le stress.
En effet, le stress est un mot que l’on entend souvent, un thème récurrent qui
explique bon nombre de nos désordres psychiques et physiologiques. Notre société
moderne est imprégnée de stress, une vie effrénée, un emploi du temps surchargé,
des objectifs de résultats, le bruit, tant de facteurs quotidiens qui engendrent le
stress.
Il y a plus de 50 ans Hans SELYE a proposé la théorie suivante : « Les
maladies ont une cause commune, le stress ».Quoique l'aspect sommatif des
sources de stress vécus à divers niveaux soit indéniable, il apparaît clair que le
milieu du travail représente un facteur prépondérant dans l'échelle des stresseurs.
On constate qu'il existe des écarts marqués à travers les différentes catégories
d'emplois, permettant ainsi d'établir l'existence de professions "à risque". De là, nous
comprenons, que le stress est un phénomène qui non seulement prend de l'ampleur,
mais aussi touche tous les secteurs et toutes les catégories professionnelles.
Il est déterminé par de nombreux facteurs. On peut citer entre autres, les pressions
sociales, familiales, et culturelles.
Par ailleurs, avec l’évolution du monde moderne, l’élévation du niveau
d’instruction et du niveau de vie, le rôle des médias et des moyens de
communication de masse, l’influence du progrès technique, l’homme a changé en
termes de propriété, de besoin, de vision, d’aspiration propre (Mbra,2008).
Ainsi, dans son désir de s’informer, d’agir efficacement, de réduire les difficultés
auxquelles il est confronté, l’être humain à tendance à inventer des méthodes et
techniques dont les plus prégnantes sont les NTICS (Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication).
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Avec les NTICS, de nouveaux dispositifs, outils, et matériels : l’ordinateur, les
téléphones portables, Internet à haut débit et le Wifi etc. voient le jour dans la vie
professionnelle
En clair, plus qu’un problème social, le stress au travail est révélateur d’une
faille au sein de l’organisation dans la mesure où, elle ne répond plus aux attentes
et aux besoins des salariés y travaillant. Il s’agit donc pour les entreprises de prendre
conscience de la nécessité de repenser l’organisation du travail, à travers
l’amélioration des rapports avec la hiérarchie, de la manière de diriger le travail et
de la façon d’élaborer les tâches.
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Première partie
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CHAPITRE I : Problématique
Cette étude revêt un intérêt scientifique. Nous avons choisi ce thème dans la
logique de notre formation en Sciences Sociales. Elle répond également à l'exigence
académique qui d'habitude, prévoit qu'à la fin des études, l'étudiant essaie de
confronter les théories apprises aux réalités du milieu dans lesquels il est appelé à
travailler. Ce thème contribuera au progrès des recherches concernant le stress en
milieu de travail en plus de celles qui ont été déjà faites, et servira d'outil de
référence à quiconque sera animé d'une volonté de faire des recherches dans ce
domaine. A l’instar des nombreuses recherches consacrées au thème, celle-ci vient
apporter un plus aux connaissances déjà existantes et ce dans un contexte différent.
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Elle permettra de comprendre l’importance d’adapter les nouvelles méthodes de
travail aux employés qui l’exerce et de trouver une solution aux problèmes de stress
en favorisant l’épanouissement des employés à travers leur relation avec la
hiérarchie. Elle permettra aussi, de pointer les facteurs susceptibles de l’occasionner
en insistant sur la prise en compte de ses effets néfastes sur la santé des salariés
dans le monde du travail.
D’un point de vue général, le travail représente l’une des activités les plus
fondamentales de la vie humaine car il est de l’avis de Vincent (1998),
incontournable et inévitable. Il subit depuis le XIXe siècle, une évolution des plus
remarquables (Chamoux, 1998). Cette évolution est marquée selon Naville (1993) et
Takala (2003), cité par Kouamé (2010), par d’énormes progrès technologiques
survenus dans tous les secteurs d’activités. En revanche, ces nouvelles méthodes et
modes de gestion occasionnent de nombreux problèmes au nombre desquels le
stress.
Ce constat alarmant dans le monde du travail, nous amène à nous intéresser de
près à ce problème qui prend de l’ampleur. Il apparaît donc important de
comprendre le processus du stress pour prévenir ses effets négatifs. Qu’est-ce que
donc le stress en général et le stress au travail en particulier ?
D’un point de vue étymologique, selon Stora (2002), le mot stress vient du
latin ‘’stringere’’ qui signifie étreindre, serrer, resserrer, lier, serrer le cœur, blesser,
offenser. Il va plus tard être utilisé en Anglais pour désigner les efforts intenses et la
tension.
Crespy (1984), va un peu plus loin en affirmant que le stress est : « un plan
de mobilisation de l’organisme tout entier en vue d’apporter une réponse à des
agressions en provenance de l’environnement, mobilisation qui n’est pas suivie
d’effets lorsque aucune réponse adaptée ne peut être fournie.
Cette mobilisation, si elle est souvent imposée inutilement à l’organisme, va
engendrer progressivement une usure et une dégradation des organes et fonctions
concernées ».
En outre, le stress est une réaction qui se produit en réponse à l’exposition à
des facteurs de stress. Si cette réaction est appropriée lorsque l’homme se trouve
face à un danger réel ou si elle permet l’adaptation, elle n’est pas adéquate lorsque
des travailleurs s’efforcent de s’adapter à des conditions de travail difficiles,
monotones ou exigeantes.
Ces définitions du stress d’un point de vue physiologique, vont être critiquées dans la
mesure où, elles ignorent l’interaction entre l’individu et les circonstances
environnementales donnant ainsi naissance à la conception psychologique.
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Par ailleurs, le stress a été défini par Lazarus et Folkman (1984, p 19),
comme « une transaction entre la personne et l’environnement dans lequel la
situation est évaluée comme débordant les ressources d’un individu et pouvant
mettre en danger son bien-être » L’individu est donc considéré comme un acteur qui
peut moduler l’impact des agents-stresseurs par des stratégies cognitives,
émotionnelles et comportementales. En claire, ces auteurs soulignent que le stress
psychologique est déterminé par la perception individuelle de la relation spécifique
avec l'environnement. Cette perception résulte de facteurs personnels et de facteurs
contextuels ou environnementaux.
C’est ce qu’illustrent Mackay et Cooper en concevant le stress non comme une
composante fixe de l’environnement ou de l’individu mais comme un processus
évoluant dans le temps.
D’un autre côté, en nous intéressant au stress au travail, plusieurs définitions
peuvent être citées.
Le stress au travail, d’après le NIOSH, peut être défini comme « les réactions
physiques et émotionnelles négatives qui se produisent lorsque les exigences au
travail ne concordent pas avec les capacités, les moyens ou les besoins du
travailleur »
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dysfonctionnements physiques, psychologiques ou sociaux, et qui résulte du fait que
les individus se sentent inaptes à combler un écart avec les exigences ou les
attentes les concernant.
L’accent est mis dans ces définitions, sur le fait que le stress au travail provient de
l’écart entre les exigences et les capacités à pouvoir y faire face.
Une autre définition plus complète est celle de Pour Fry et Killing (1985). Pour
ces auteurs, le style de leadership se rapporte aux différentes manières suivant
lesquelles un manager dirige les activités de l'organisation.
Ainsi, le déséquilibre clair entre les attentes des salariés et celles des
entreprises, qui est l’une des causes de stress, questionne sur l’impact que le stress
a sur les relations que les salariés entretiennent avec leur travail. Ce stress peut se
traduire par des problèmes de santé, voire des accidents, et peut avoir des
conséquences sur la quasi-totalité des aspects de la santé. Il peut se traduire par les
troubles les plus variés, qui concernent la santé physique, et la productivité."
Ainsi, en cas de stress lié au travail, de nombreux travailleurs vont avoir du mal à se
concentrer, à mémoriser, à apprendre, à être créatifs, à prendre des décisions.
Les effets du stress ne sont pas uniquement de nature psychologique. Le stress a
une multitude de conséquences négatives qui vont de la simple irritation à de
véritables troubles psychiques et des problèmes de santé graves mais aussi, sur
l’entreprise en question.
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CHAPITRE II : Cadre théorique de référence
2.1-Le modèle « P-E fit » (Bakker, Cobbs, French, Van, Harrison et Caplan) 1979
D’origine nord-américaine et datant de la fin des années 70, début des années
80, littéralement le modèle « P-E fit » (Person-Environment Fit) signifie, l’ajustement
(ou adéquation) entre la personne et son environnement. Plusieurs auteurs en sont à
l’origine, il s’agit de Bakker, Cobbs, French, Van, Harrison et Caplan le chef de fil. Ce
modèle est surtout utilisé dans le domaine de la recherche en psychologie sur le
stress au travail.
Il permet de décrire notre première variable, à savoir le type de tâche. Il s’agit
surtout du comportement qu’un travailleur est capable de développer en fonction de
l’exigence de la tâche qu’il exécute. Le stress peut naître d’un décalage entre la
personne et son environnement, en particulier lorsque les exigences du travail ne
concordent pas avec ses caractéristiques.
Bien que le modèle P-E fit ait servi à expliquer le stress au travail, lui seul ne peut
suffire. Il nous semble intéressant de poursuivre notre étude en nous référant au
deuxième modèle pour approfondir nos explications.
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2.2- Le modèle de Karasek (1979)
Les exigences mentales sont ici appréciées par le fait d’acquérir de nouvelles
connaissances, de nouvelles pratiques, savoir les articuler et passer de l’une à
l’autre, arbitrer les priorités,…, tout cela représente une charge cognitive importante,
demandant un temps d’adaptation et aussi une grande confiance en soi.
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Le deuxième facteur est ce que Karasek nomme la latitude décisionnelle. Ce
deuxième facteur est essentiellement en rapport avec le style de leadership. Il s’agit
du contrôle que l’on a sur son travail, c’est-à-dire de la plus ou moins grande
autonomie dont on dispose dans l’organisation des tâches et de la participation aux
décisions. D’un autre côté, il y a l’utilisation de ses compétences et le fait d’être
créatif, c’est-à-dire la possibilité d’utiliser ses qualifications et la capacité à
développer de nouvelles compétences. Le croisement de ces deux caractéristiques
permet de définir quatre types de situations de travail selon le schéma suivant :
Demande psychologique
Faible élevée
Faible Travail passif Travail Tendu
Latitude Décisionnelle
Elevée Travail Détendu Travail Actif
Il parait après analyse que la situation exposant le plus au stress est celle qui
combine à la fois une demande psychologique élevée et une faible latitude
décisionnelle.
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D’après des auteurs, ce deuxième facteur est essentiellement en rapport avec
le style de leadership. Paul Hersey et Ken Blanchard dégagent 4 styles .Il s’agit du
style directif, le style persuasif, le style délégatif, et le style participatif. En raison des
réalités de terrain, deux de ces styles seront privilégiés dans notre présent travail ; le
style directif et le style participatif. On peut remarquer que dans le style directif, la
demande est élevée et laisse peu d’initiative au travailleur qui reçoit de la part de
son responsable des instructions et des consignes qu’il doit exécuter. Il n’a donc pas
de contrôle sur sa situation de travail, dans laquelle les décisions sont prises à sa
place.
D’un autre côté, il y a le style participatif dans lequel, Le leader écoute, parle
peu et travaille sur un pied d’égalité avec ses collaborateurs. Il partage les prises de
décision avec ses collaborateurs avec qui il décide. Un tel style pose peu de
demande et laisse au travailleur beaucoup de contrôle sur son travail. Pour notre
part, nous pensons que c’est surtout l’absence de contrôle que la personne pense
avoir sur sa situation qui est très important dans l’apparition d’un état de stress.
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CHAPITRE III : Revue de question, Objectifs et Hypothèses
3.1-Revue de question
D’un autre côté, (Cooper et Smith, 1985), mettent l’accent sur deux facteurs
ergonomiques particulièrement critiques inhérents aux tâches et associés au stress
au travail : la charge de travail et la pression.
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Suwazono, Dochi, Kobayashi (2008), vont dans le même sens que Lo et
Lamm (2005), en montrant un lien significatif entre une durée longue de travail et la
fatigue. Un travail excessif ou insuffisant est générateur de stress, de même que les
heures supplémentaires non souhaitées. Lorsque le travail doit se faire sous la
pression des délais, pour respecter un calendrier ou pour faire face à une charge de
travail constamment élevée par exemple, il en résulte également un stress sévère.
D’autres facteurs critiques ont été liés au stress: travail rythmé par la machine,
manque de contenu cognitif des tâches et absence de possibilité au travail. C’est
que Sauter, Hurrell et Cooper (1989), ont également montré en relevant que les
tâches rythmées par la machine et le travail à la chaîne à faible contenu cognitif, à
cycles courts et n’autorisant aucune maîtrise des opérations sont des sources de
stress .
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Les seconds travaux concernent ceux effectués sur le style de leadership en relation
avec le stress au travail.
Kurt Lewin considère que les relations d'un individu ou d'un groupe à son
environnement sont régies par des attractions et répulsions comparables à des
champs de force. En 1944, il crée au MIT, le Research Center for Group Dynamics. Il
y étudie aussi bien les préjugés raciaux que les styles de leadership. Lewin, dans
ses travaux sur l'apprentissage auprès des enfants a établi la théorie du leadership
selon laquelle il existerait différents types de leadership ayant chacun des
configurations différentes, notamment en lien avec la qualité de la production du
produit réalisé et de la satisfaction de son producteur.
Ces expériences ont été reprises par la suite par Lippitt et White dont la thèse avait
été dirigée par Lewin. Ils ont publié les résultats de leurs recherches dans leur livre
Autocracy and Democracy (1960).
L'expérience sur le leadership de Kurt Lewin consiste à constituer trois groupes
d'enfants distincts lors d'activités de loisir au sein d'un centre aéré. L'objectif est de
construire des modèles réduits d'avions avec une implication différente de la part des
animateurs du groupe. On retrouve trois conditions expérimentales : un groupe «
directif », un groupe « participatif » et un groupe « laissez-faire ».
Les résultats de cette étude ont montré que le type de leadership pouvait avoir une
influence sur le travail produit (qualité des biens manufacturés), mais aussi sur la
satisfaction des producteurs (santé mentale au travail).
Maldocor et Roy (1949), cité par Moudoukou (1991), dans une étude portant
sur la modification des attitudes selon le type de commandement, aboutissent aux
conclusions que les sujets des groupes avec chef participant sont plus satisfaits et
plus motivés que les sujets des groupes supervisés. Dans certaines études (Lewin,
Lippitt et White, 1939; Morse et Reimer, 1956) une relation positive a été trouvée
entre le style de leadership participatif et la satisfaction.
Pour Belasco et Alutto (1972) et Warner (1981), la participation des
travailleurs aux décisions leur procure plus de satisfaction que les autres styles de
gestion.
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Paquin (1986), résume la situation en disant que les employés qui attribuent
les résultats obtenus à leurs propres comportements sont plus satisfaits lorsque le
style de leadership est participatif, alors que ceux qui attribuent les résultats obtenus
à la direction, préfèrent un style directif.
Au total, la majorité des écrits sur les liens entre le style de leadership, la motivation
et la satisfaction au travail est davantage favorable au style participatif. Cependant,
on observe en réalité que le style le plus motivant et le plus satisfaisant varie en
fonction des caractéristiques propres à l'employé. Un employé qui ne s'attend pas à
être impliqué peut être motivé et satisfait par un style directif, si les décisions prises
sont bonnes. Mais s'il est entreprenant et volontaire, le style participatif lui convient
mieux.
Dans la conception du stress au travail selon Chanlat (1999), le mode de
gestion décide de la charge de travail (avec ses composantes physique, cognitive et
affective) et du degré d’autonomie dont dispose l’individu pour faire face à cette
charge. Cet auteur montre qu’il est possible de réduire le stress dans les
organisations en remettant en cause le mode de gestion. Un certain nombre de
mesures (revalorisation des tâches, polyvalence de la main d’œuvre, aménagement
des horaires afin d’accroître l’autonomie et la flexibilité sans augmenter la précarité)
pourraient redonner à l’individu la capacité de faire face aux exigences physiques et
psychologiques dues au travail
Albert et al. (2003, p 65) dressent un portrait de la relation d’emploi sur ce qui
attend les salariés dans l’entreprise au regard des évolutions économiques et
sociales. Ils mettent en évidence notamment une augmentation de la pression sur
l’atteinte de résultats. Une recherche publiée dans Management Issues News indique
que seulement 14% des salariés dans le monde sont engagés dans leur travail. En
fait ce rapport de recherche qualifie le désengagement comme une « épidémie
globale ». La qualité du management semble en être la cause principale.
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A l’issus de ces travaux, nous sommes en mesure d’élaborer les objectifs et
hypothèses de travail.
Le stress au travail est toujours ressenti comme un grave problème dont les
conséquences, tant pour le travailleur que pour l’entreprise, ne doivent pas être
sous-estimées. Effectuer une analyse des risques revient avant tout à définir les
variables impliquées dans le stress au travail. Dans cette optique, nous pensons
qu’il est surtout important de mettre l’accent sur le lien entre le stress au travail et
les facteurs susceptibles de l’occasionner en formulant les objectifs et hypothèses.
3.2.1- OBJECTIFS
Objectifs spécifiques :
Objectif spécifique 1 : Déduire que le type de tâche agit sur le stress chez
les employés de la CIE d’Abidjan.
Objectif spécifique 2 : Déduire que le stress chez les employés de la CIE est
associé au style de leadership.
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3.2.2-HYPOTHESES
Hypothèse générale
Hypothèses opérationnelles
2) Les employés de la CIE qui sont soumis à un leadership directif sont plus
stressés que ceux qui sont soumis à un leadership participatif.
3) Les employés de la CIE dont la tâche exige l’utilisation des nouvelles technologies
et qui sont soumis à un leadership directif sont plus stressés que ceux dont la tâche
n’exige pas l’utilisation des nouvelles technologies et qui sont soumis à un leadership
participatif.
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Deuxième partie
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CHAPITRE IV: Description des variables
Selon N’da (2002), cité par Kouamé (2008), une variable est une
caractéristique, un attribut ou une dimension d’un phénomène capable de prendre
plusieurs aspects ou valeurs. Les différentes valeurs prises par celle-ci sont fonction
de l’observation. Par exemple, en matière de recherche, visant à expliquer des liens
entre deux phénomènes, on distingue deux types de variables, les variables
indépendantes, dites stimuli ou causales et les variables dépendantes, dites
réponses ou effets. Il en est de même dans la présente étude, où nous sommes
effectivement en présence de deux (2) types de variables à savoir les variables
indépendantes et la variable dépendante.
Une tâche exige l’utilisation des nouvelles technologies, lorsque dans sa mise
en œuvre ou son exécution, elle nécessite qu’on utilise ou qu’on s’appuie sur les
nouvelles technologies. Par contre, une tâche qui n’exige pas l’utilisation des
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nouvelles technologies, est celle qui peut être exécutée sans avoir forcément
recours aux nouvelles technologies. Cela voudrait dire que le travailleur peut se
passer dans la mise en œuvre de son travail de tout ce qui est outil technologique.
Son travail peut donc se réaliser sans même y avoir recours.
En fait, ce ne sont pas les techniques en tant que telles qui impactent le
travail, son contenu et la manière de l’exercer. Mais, la mise en place de ces logiciels
ou applications nécessitent de la part des travailleurs une attention soutenue, ce qui
pourrait constituer une source de pression sur ce dernier dans l’exécution de sa
tâche. Par ailleurs, les changements que ces techniques induisent de perpétuelles
réadaptations. Bref, Ces incidents sont susceptibles d’altérer le rythme de travail et
d’entraîner du stress et de lourdes contraintes.
Au regard de ces aspects, le type de tâche apparaît comme une variable susceptible
d’expliquer le stress au travail.
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En d’autres mots, le style de leadership, c’est la façon dont un gestionnaire
s’y prend pour amener ses subordonnés à réaliser leurs tâches notamment, la
manière d'utiliser son pouvoir, de déléguer son autorité pour la tâche à accomplir et
son aptitude à comprendre l'aspect humain de son travail. (Bergeron, 1989).
Nous avons opté pour cette définition dans la description de notre variable
parce que, ce qui nous intéresse, c’est la manière dont le gestionnaire se comporte
en position d’autorité envers ses subordonnés accomplissant leurs tâches. La
littérature sur la question retient plus ou moins quatre (4) formes de leadership, allant
du leadership directif au style persuasif, et du style participatif au style délégatif. Il
s’agit pour nous de savoir si ce gestionnaire fait participer ses subordonnés à
l’exécution de leurs tâches ou s’il est directif dans sa manière de les amener à
exécuter.
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4.2- variable dépendante(VD) : stress au travail
La variable dépendante, du nom de variable-effet, est celle qui subit les effets
des modifications ou changements imposés par le chercheur à la variable
indépendante.
le stress est évalué au moyen d’une échelle métrique en quatre points qui sont
les modalités de réponse « jamais », « parfois », « fréquemment », « toujours »,les
scores obtenus varient théoriquement de 30 à 120 selon cette échelle.
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CHAPITRE V : Echantillonnage
5.1.1-Terrain d’étude
Le district d’Abidjan est le terrain qui a servi de cadre à notre étude. Située
dans la région des lagunes, Abidjan, est la capitale économique de la Côte d’Ivoire,
avec une population estimée à 4 351 086 habitants, soit 20% de la population totale
du pays (selon l’INS 2014). Il est le véritable poumon économique et abrite 76% des
entreprises de tous les secteurs d’activités, selon les rapports du CEPICI 2015. Cette
ville métropolitaine regorge un nombre important de travailleurs à savoir, les
travailleurs exerçant dans le secteur privé et ceux exerçant dans le public.
La population sur laquelle porte notre étude est constituée par les travailleurs
d’un secteur privé, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). La CIE, est un
opérateur privé qui a en charge la fourniture de l'électricité en Côte d'Ivoire depuis le
24 Août 1990, après avoir pris le relais de l'ancienne compagnie nationale, Energie
Electrique de Côte d’Ivoire (EECI), qui était une société publique. En effet, la
persistance des problèmes financiers dans la gestion du secteur énergétique dans
les années 1980, a conduit l’Etat ivoirien à céder la gestion technique, administrative
et financière au groupe BOUYGUES qui créa la Compagnie Ivoirienne
d’Electricité(CIE). L’EECI fut ainsi privatisée donnant naissance à la CIE le 01
Novembre 1990 par décret ministériel n°90-1389 de Novembre 1990, date qui
marque le début de ses activités.
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La CIE, est liée à l'Etat de Côte d'Ivoire par une convention de concession qui
a été reconduite en octobre 2005 pour 15 années supplémentaires. Cette convention
lui confie, l'exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, la
commercialisation, l'importation et l'exportation de l'énergie électrique sur l'ensemble
du territoire national et dans la sous-région. Avec un capital social de 14 milliards de
francs CFA, la CIE est une société privée de droit ivoirien, constituée sous la forme
d’une société anonyme avec conseil d’administration.
La difficulté de pouvoir interroger tous les sujets dans une étude scientifique,
nécessite la construction d’un échantillon pour l’obtention des informations dont on a
besoin. En fait, l’échantillon est le sous-groupe de la population d’étude. Pour tirer
des conclusions généralisables, l’échantillon doit être représentatif de l’ensemble-
parent dont il est issu.
La seconde méthode qui a attiré notre attention est la méthode des quotas.
Cette méthode présente l’avantage de fonctionner sans base de sondage mais
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nécessite que l’on maitrise les caractéristiques des populations. Les données
statistiques de la population n’ayant pas été mises à notre disposition, il est donc
impossible pour nous d’utiliser la méthode des quotas.
Partant de tous ces constats, la technique d’échantillonnage sur place qui fait
partir des méthodes empiriques semble être la mieux appropriée. En fait, cette
technique permet d’obtenir un échantillon approprié, adapté à nos besoins et étant
en adéquation avec les buts poursuivis. Un autre de ses avantages réside dans le
fait qu’elle permet de construire des échantillons à partir des individus appartenant à
la population que nous interrogeons dans des endroits particuliers c’est-à-dire, sur le
lieu d’exercice ou d’activité, ou à des endroits constituant pour eux des passages
obligés.
Puisque nous voulons travailler sur le stress en relation avec le type de tâche
et le style de leadership, l’élaboration d’un plan factoriel nous permettra d’associer
chaque modalité des variables. Cette technique présente l’avantage de permettre
non seulement l’étude de l’effet d’une variable sur une autre, mais surtout d’étudier
les rapports entre ces variables. Elle permet toutes les combinaisons possibles de
modalités des variables.
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Tableau montrant les groupes expérimentaux
Tache T1 T2 TOTAL
Style
TOTAL 40 N 40 80
Les groupes obtenus sont les suivants : S1T1 (G1), S1T2(G2), S2T1(G3) et
S2T2(G4).
L’âge représente une variable qu’il faut maitriser. En effet, les employés trop
âgés peuvent avoir des difficultés à apprendre et donc souffrir de surcharge de
travail, pouvant influencer leurs capacités à résister au stress. Au contraire, lorsque
le sujet est trop jeune, cela peut handicaper ses aptitudes à faire face aux situations
stressantes. Interroger les sujets de même tranche d’âge, est le seul moyen pour
avoir des groupes sensiblement égaux. Par ailleurs, selon le rapport annuel de la CIE
2015,42% de son effectif, se situe dans la tranche d’âge de 31 à 40 ans Nous
prendrons donc des sujets dont l’âge gravite autour de la tranche d’âge de 30 à 40
ans.
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A côté de l’âge, il y a l’ancienneté. Dans le cadre de notre étude, cette variable
apparait comme un facteur à contrôler. Selon le Code du travail, la période écoulée
durant laquelle un salarié travaille au sein d'une entreprise lui permet de bénéficier
d'avantages en termes de salaire ou de jours de congés. Les travailleurs bénéficiant
de ces avantages sont qualifiés d'anciens. Dès lors, les employés qui présentent
une grande ancienneté dans leur travail en raison de l’habituation, sont susceptibles
de maitriser beaucoup de paramètres dans leur travail et donc à mieux résister au
stress. Nous prendrons donc les sujets ayant une ancienneté moins élevée. Nous
considérons les travailleurs comme ayant une ancienneté élevée lorsqu’ils ont plus
de 5 ans d’expérience et une ancienneté moins élevée, ceux se situant dans
l’intervalle 1 à 5 ans.
Par ailleurs, le genre est une variable qu’il faut maitriser. D’après certaines
études, les hommes résistent mieux au stress que les femmes. Selon Levi (1984)
cité par Kouamé (2008), les femmes sont plus vulnérables que les hommes dans le
milieu professionnel. D’ailleurs, la population féminine de la CIE selon le rapport RSE
(2014, p 43), tourne autour du ¼ des effectifs de cette population, soit 25% de
femmes, les 75% sont occupés par les hommes. Nous avons donc décidé pour
pallier cette réalité d’interroger les hommes.
D’un autre côté, il a été observé que certains secteurs de la dite compagnie
connaissent des innovations technologiques plus que d’autres, c’est plus à ces
départements que nous nous intéressons, plus précisément au service distribution.
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Les groupes de sujets étant constitués, procéder au recueil des données est
ce à quoi nous nous intéresserons. Pour y parvenir, le matériel qui nous convient le
plus, est le questionnaire.
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CHAPITRE VI: Questionnaire
Le recueil des données qui serviront à la mise à l’épreuve des hypothèses au cours
de cette étude nécessite l’élaboration d’un instrument. Nous avons opté pour le
questionnaire.
6.1-Elaboration du questionnaire
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que l’âge, le genre, la situation matrimoniale, la catégorie socioprofessionnelle, la
formation liée à la tâche, la durée dans l’entreprise et l’ancienneté au poste. Cette
partie permet principalement de connaitre les caractéristiques de notre échantillon.
6.2-Déroulement de l’enquête
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qu’ils étaient confondus aux clients qui venaient et partaient. Par la suite, nous avons
procédé à l’administration des questionnaires proprement dit aux employés, en les
rencontrant avec l’avis du responsable d’agence ou du responsable chargé de la
gestion du personnel. Nous les rencontrons à la sortie ou à l’entrée de leurs
différents bureaux, vu qu’il était impossible de les voir pendant leurs heures de
pauses et de descentes du service. Pour tout contact, il était question pour nous de
leur préciser le but de notre présence afin d’avoir leur consentement libre et éclairé.
Par la suite, nous les invitons à bien vouloir répondre à nos questions si le temps le
leur permettait tout en les rassurant que le questionnaire est anonyme et confidentiel,
et qu’il n’y avait ni bonne, ni mauvaise réponse. Ceux qui donnaient leur
consentement à participer à la recherche, remplissaient individuellement le
questionnaire construit à cet effet, et séance tenante. C’est ainsi que nous avons
procédé pour interroger tous les participants constituant l’échantillon de la présente
étude. Cependant, pendant l’administration du questionnaire, nous avons rencontré
plusieurs obstacles.
Par ailleurs, des difficultés ont été enregistrées lors du remplissage des
questionnaires. Il s’agit de problèmes liés au mauvais remplissage des
questionnaires, des difficultés en rapport avec le manque de temps des employés qui
devaient se rendre dans d’autres endroits pour le travail.
Dans d’autres cas, les employés nous refusent l’approche. Pour ces derniers
leur temps de travail ne leur permet pas de remplir nos questionnaires.
43
Il fallait beaucoup attendre et être patient, car c’est souvent après de retour de
leurs différentes activités qu’ils nous reçoivent .Certains n’ont pu répondre à tous les
items de leur questionnaire, quand bien même nous leur rappelions qu’il est
nécessaire de finir. Nous avons donc été obligés d’éliminer tous les questionnaires
ne répondant pas à nos besoins.
Enfin, nous avons rencontré des difficultés liées, au fait qu’il soit impossible de
trouver tous les employés sur le même site. Souvent sur le même site, les employés
ne sont pas tout le temps sur place. Il fallait parcourir donc toutes les agences qui
répondaient favorablement à notre demande et être sûre de trouver les employés.
En dépit de toutes ces difficultés que nous avons rencontrées, nous nous
retrouvons avec 80 questionnaires remplis correctement, et obéissant aux critères
exigés pour appartenir à l’échantillon. Par conséquent, il sera question pour nous
d’exploiter les données recueillies, pour la suite du travail.
44
CHAPITRE VII : Exploitation des Données
Dans cette partie, seront exposées les procédures utilisées pour le dépouillement
des données, et la technique statistique ayant servi à leur traitement.
Notre questionnaire comporte quatre parties I, II, III, IV dont deux échelles :
Les différents scores sont obtenus en additionnant les points pour les items
mesurant le style participatif et en additionnant les points pour les items mesurant
le style directif. Le score des sujets au style participatif est comparé au score au
style directif. Ainsi, le score le plus élevé est considéré comme le style auquel est
soumis le sujet.
45
L’échelle qui a permis de mesurer le stress chez les sujets comporte 30 items.
Les réponses aux items sont cotées de la façon suivante : jamais : 1point ; parfois
: 2points ; fréquemment : 3points ; toujours : 4 points. Cette cotation est valable
pour les items positifs. Quant aux items négatifs, ils sont cotés inversement, c’est-
à-dire que suivant la disposition des possibilités de réponse, on aura
successivement : jamais : 4 points ; parfois : 3 points ; fréquemment : 2 points ;
toujours : 1 point. Après cotation, l’addition des points obtenus pour chaque item
de stress, permet d’avoir le score global de stress de chaque participant.
Le présent travail a pour objectif, comme nous l’avions signalé dès le départ
d’apprécier la relation entre le type de tâche, le style de leadership et le stress chez
les employés. Les hypothèses sont donc formulées en termes de comparaison. Nous
comparons des groupes indépendants sous l’angle du stress ressenti, à savoir les
employés dont la tâche exige l’utilisation des NTICS et ceux dont la tâche n’exige
pas l’utilisation des NTICS, d’une part, ceux qui sont soumis à un leadership directif
et ceux qui sont soumis à un leadership participatif, d’autre part. L’évaluation s’est
faite à l’aide d’un questionnaire, qui nous a permis d’obtenir des scores de stress en
fonction des réponses données par chaque participant. Ainsi, au vu de ces données,
nous pouvons remarquer que la distribution des moyennes obtenues semble se
partager selon la loi normale, en ce sens que, les paramètres de tendance centrales
que sont la moyenne (M), la médiane (Me) et le mode (M0) ont sensiblement les
mêmes valeurs pour la variable stress. Il s’agit de M = 66,53 ; Me = 66 ; Mo = 65, ces
46
valeurs semblent se confondre. Ainsi, de ce qui précède, le test approprié pour la
vérification de nos hypothèses opérationnelles est le ‘’T de Student’’.
Ce test est une technique statistique, qui s’inscrit dans le groupe des tests
paramétriques, c’est-à-dire qu’il correspond aux critères des données qui se
distribuent selon la loi normale. En effet, cette loi, est basée essentiellement sur les
paramètres de tendance centrale qui peuvent être la moyenne (m), la médiane (me)
ou le mode (mo). Fondée sur l’hypothèse nulle, cette technique permet de comparer
les moyennes des différents groupes à l’étude.
47
Troisième partie
48
Dans cette partie de notre étude, nous allons procéder à la présentation, à
l'analyse et à l'interprétation des résultats obtenus à la suite des différentes
démarches statistiques que nous avons effectuées sur la base des données
recueillies au cours de notre enquête.
Intervalle de
Différence
Sig. Différence confiance de la
t ddl erreur
(bilatéral) moyenne différence à 95 %
standard
Inférieur Supérieur
Au vu de ces deux éléments, nous pouvons donc conclure que notre première
hypothèse selon laquelle les employés dont la tâche exige l’utilisation des nouvelles
technologies sont plus stressés que leurs homologues dont la tâche n’exige pas
l’utilisation des nouvelles technologies, est confirmée. Ceci sous-entend que le type
de tâche influence significativement le stress chez les personnes prises en compte
dans le cadre de notre étude.
D’un autre côté, il ya le fait que, travailler avec ces outils technologiques,
nécessite une concentration soutenue. En effet, la moindre erreur dans une donnée
est susceptible d’engendrer des conséquences énormes, et souvent la peur de
l’échec est source de stress.
Par ailleurs, avec ces outils dans le travail, les employés se trouvent face à un
rythme de travail qui devient monotone et ennuyeux mais surtout une charge de
50
travail énorme. Il en est de même lorsque ces applications se plantent ou quand les
fichiers se perdent, cela plonge les travailleurs dans une dépendance à ces
techniques et dans une inquiétude sans fin. Ces charges font que ces travailleurs
restent devant leurs ordinateurs à travailler, à des heures non souhaitées. A ce
niveau, la barrière vie professionnelle-vie privée, disparait. Car le travail est souvent
emporté à la maison.
Ainsi lorsque les tâches exigent l’utilisation des NTICS, les employés devant
cet outil, doivent apprendre de nouveaux comportements, adopter de nouvelles
attitudes et surtout abandonner des habitudes qui faisaient partie de leur quotidien.
Pour finir, l’évolution rapide de ces outils, les amènent à se tenir à jour des
nouveautés et souvent à apprendre de nouvelles choses les concernant. Pour finir,
les implications du point de vue psychologique des tâches exigeants les nouvelles
technologies et des tâches n’exigeants pas les NTICS, sont différentes. Ce sont les
tâches accomplies par les sujets qui développent chez eux le stress. L’idée ici est
que les tâches exigeant les NTICS sont mises en place sans forcément tenir compte
de la capacité de l’individu à s’y adapter. Lorsque l’environnement de travail change
en termes d’exigences, il importe de tenir compte de la capacité de celui qui y fait
face. Rapidité, spontanéité, concentration, sont les caractéristiques qu’on pourrait
assigner à ces tâches utilisant les NTICS. Ces aspects constituent de véritables
stresseurs, qui mettent l’employé sous pression, sous tension et sous contrainte. En
clair, travailler avec les NTICS constituent un cadre de travail contraignant, qui
demande de fortes exigences mentales et des capacités d’adaptation.
51
CHAPITRE IX : Style de leadership et stress au travail
Directif 77,85
,510 ,612 1,150 2,256 -3,342 5,642
9
52
sont plus stressés que ceux qui sont soumis à un style de leadership participatif, est
infirmée. Ceci sous-entend que le stress enregistré chez les employés n’est pas
significativement lié au style de leadership. Ainsi, le style de leadership ne peut pas
être considéré comme une variable pouvant expliquer le stress au travail. Par
ailleurs, lorsqu’on se situe au niveau du style participatif les scores de stress révèlent
qu’il y a une évolution du stress mais, ces différences ne sont pas significatives de
sorte à établir le style de leadership comme variable explicative du stress des
employés. L’hypothèse émise dans ce cas échéant ne se confirmant pas, cela ne
requiert pas une interprétation de notre part. Toutefois, nous proposons de tenter
une explication hypothétique de ce résultat.
Dans un tel cas de figure nous comprenons que lorsque les employés ne
désirent pas prendre de responsabilités, ne veulent pas décider de l’exécution de
leur travail, et qu’ils sont contraint à le faire, cela pourrait réellement constituer une
source énorme de stress. D’où, le stress enregistré chez les travailleurs de la CIE,
lorsqu’ils sont soumis au style participatif. Ce manque d’envie de prendre les
initiatives auquel font preuve les employés et le fait d’accepter d’être contrôlé,
surveillé et d’attendre les décisions de la hiérarchie, sont probablement la raison de
leur stress lorsqu’ils sont sous un style participatif. Par ailleurs, cela pourrait être
aussi relié à la perception de la sécurité de l’emploi. Lorsque la sécurité de l’emploi
est précaire, d’aucuns préfèrent attendre qu’on leur dise ce qu’ils ont à faire, de peur
de perdre cet emploi. Ainsi, lorsqu’une erreur survient les responsabilités sont tout à
fait partagées.
53
CHAPITRE X : Type de tache, style de leadership et stress au travail
,801 3 76 ,497
54
CHAPITRE XI : Discussion des résultats
Aussi, sommes-nous arrivée aux résultats que, d’une part, les employés dont
la tâche exige l’utilisation des nouvelles technologies sont plus stressés que ce dont
la tâche n’exige pas l’utilisation des nouvelles technologies. Cela voudrait dire qu’il
existe une relation entre le type de tâche et le stress au travail. D’autre part,
l’hypothèse selon laquelle les employés soumis à un style directif sont plus stressés
que ceux soumis à un style participatif, a été infirmée. Il a donc été donné de
constater qu’il n’existe pas de lien significatif entre le style de leadership et le stress
au travail. Le stress observé, trouve son explication avec d’autres facteurs. Par
conséquent, l’effet interactif entre les deux variables indépendantes n’a pas été
observé.
55
courts sont sources de stress mais, il apporte un plus en faisant une comparaison
entre le travail à la chaîne et le travail autonome.
Ainsi les aspects de la tâche qu’ont dégagés ces auteurs rejoignent ceux qui
ont été pris en compte dans la définition de notre variable type de tâche. A la
différence de ces études, la nôtre aborde le type de tâche sous un autre angle, celui
des nouvelles technologies.
Par la suite, des études sur le style de leadership, ont été menées. Il faut dire
que ces études établissent généralement qu’il existe un lien entre le style de
leadership, la motivation, la satisfaction, l’implication et l’engagement professionnel
Selon ces mêmes études le style qui semble motiver les employés et les satisfaire
est le style participatif. (Maldocor et Roy, 1949; Herzberg.1968; Lorrain, Papin.1985)
Paquin (1986) résume la situation en disant que les employés qui attribuent
les résultats obtenus à leurs propres comportements sont plus satisfaits lorsque le
style de leadership est participatif, alors que ceux qui attribuent les résultats obtenus
à la direction, préfèrent un style directif.
En dehors du rapport qui est établi entre le style de leadership et les variables
comme la motivation, la satisfaction, l’implication, l’engagement professionnel, bien
d’autres études ont été faites.
Chanlat (1999) établie un lien entre le stress et le mode de gestion. Elle met
en avant certaines mesures comme la revalorisation des tâches, la polyvalence de
la main d’œuvre, l’aménagement des horaires afin d’accroître l’autonomie et la
56
flexibilité sans augmenter la précarité, comme étant les solutions pour aider l’individu
à faire face aux exigences psychologiques.
57
58
Le travail est une réalité des plus désirée par l’homme mais, lorsque dans un
monde en perpétuel mutation, l’objectif de productivité et de rendement prennent le
dessus sur le bien-être de celui qui l‘exerce, ce travail tant voulu perd de sa valeur. Il
devient source de souffrance et plus particulièrement facteur de stress au travail,
c’est à ce risque professionnel que fait face la plupart des employés. Partant de là,
le but visé par cette étude était, d'une part, de découvrir les facteurs qui influencent
le stress chez les employés de la CIE et d’autre part, de démontrer qu’il existe un lien
entre le type de tâche, le style de leadership et le stress vécu par ces derniers.
Les chapitres consacrés aux écrits et publications sur les concepts et notions utilisés
dans cette étude, montrent que le type de tâche, le style de leadership et le stress
au travail ont fait l'objet de l’attention de nombreux chercheurs.
Ces résultats corroborent certaines études déjà faites sur le type de tâche et le style
de leadership. Mais, on se rend compte que les nouvelles technologies ne sont pas
intégrées à leur définition qu’elles font du type de tâche. Quant au style de
leadership, les résultats s’éloignent de celle des études qui ont déjà faites.
Ainsi, l’on doit révéler que cette étude comme toute étude scientifique comporte des
limites qui incitent à plus de prudence. La plus importante concerne l'échantillon. En
effet, nous avons opéré avec les agences qui ont accepté de collaborer, de plus les
répondants sont ceux qui étaient disponibles au moment de l'enquête, ce qui entache
la validité externe de nos résultats. Nous envisageons de faire d’autres études en
utilisant un procédé d'échantillonnage qui amènerait à une sélection des sujets
représentatifs des employés de la CIE. En ce qui concerne les résultats de la récente
étude, il serait intéressant de les compléter par une étude qui viendrait confirmer ou
infirmer les relations observées.
59
On aurait voulu en connaître davantage sur l'influence réelle du type de tâche et du
style de leadership sur le stress chez les employés de la CIE mais, les limites de
cette recherche n'ont pas permis d'explorer cet aspect. Nous souhaitons faire des
études pouvant établir cette influence, afin de mieux sensibiliser les dirigeants de la
CIE, sur une des manières d'atteindre leurs objectifs organisationnels.
Pour ce qui est de l'utilité pratique de notre recherche, nous croyons que les
résultats obtenus, s'ils sont exploités, peuvent aider à améliorer leurs capacités de
gérer le personnel. Il est important que les dirigeants de la Compagnie Ivoirienne
d’électricité spécialement à Abidjan, se rendent compte que le fait de travailler avec
des outils dont le contrôle et la maîtrise échappe aux employés est source de
stress. D’un autre côté, il faudrait tenir compte des besoins de l’homme au travail
dans le fonctionnement des organisations, et dans la réduction du stress. Aussi,
connaitre les employés à leur charge leur permettra d’adopter des styles de
leadership appropriés qui facilitent le travail et permet leur épanouissement
psychologique dans le travail.
RECOMMANDATIONS
60
envisageable, de faire participer à la décision les futurs utilisateurs,
expliquez et donnez du sens à votre décision.
61
62
Abric, J.C. (2008).Psychologie de la communication : Théories et Méthodes.
de Lille.
Centre d’analyse stratégique-CAS (2012), « L’impact des TIC sur les conditions
63
Chanlat, J.F. (1999).« réflexions sur le stress professionnel », sous la direction de
Chamoux, M.N. (1998). « Sens et place du travail dans les sociétés »,in Boulet
de France.
Cooper, C. L., et Smith, M. J. (1986). Job Stress and Blue Collar Work, Wiley &
Sons, Chichester.
64
De Coninck, F., & Gollac, M. (2006). « L'intensification du travail: de quoi parle-t-
on? » in P. Askenazy, D. Cartron, F. d. Coninck & M. Gollac (Éds.),
Organisation et intensité du travail. Toulouse, France: Octares
Éditions.
Coelko,G.V.,Hamburg,.A.etAdams,J.E(eds.),Coping
Herzberg, F .(1968).«One more time: How do you motivate employees» ,in Harvard
Hoel, H., Sparks, K., Cooper, C. L .(2001). «The cost of violence , stress at work
65
Jean, L.B et Claude, L. (2007).Traité de psychologie du travail et des
organisations,Dunod, Paris .
Joseph, N.F et Killing, J.P. ( 1985 ). «Strategic analysis and action», in Prentice hall.
Karasek, R.A. (1979) «Job demands, job decision latitude, and mental strain:
travail chez les salariés des entreprises industrielles privées d’Abidjan. Thèse
Lewin,K.. (1947). Les frontières dans les dynamiques de groupe, Ed. Française,
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66
Lewin, K. , Lippit, R. & White's, R. (1939).« Patterns of aggressive behavior,
pp. 271-301.
vie des groupes », in Levy A., Psychologie sociale, tome 1, Paris, Éditions
Dunod.
psychology. Edited by Cooper and Roberston. John Wiley & sons Ltd.
octobre 2000.
67
M’Bra, K.F. (1984). Satisfaction de l’emploi, ambition professionnelle et mobilité en
Organisation mondiale de la santé (2000). Rapport sur la santé dans le monde 2000:
68
Selye, H. (1975).Le stress de la vie, le problème de l’adaptation, éd. Gallimard,
préface p. XI.
Sauter, S., Hurrell, J. Jr., Cooper, C.(1989). Job control and worker health. New
York: Wiley. (Eds.).
Octobre 2009.
Stora, J.B. (2002). Le stress. Paris : PUF, que sais-je ? n°2575 19 e édition.
Suwazono ,Y., Dochi, M., Kobayashi,E., et al. (2008). «Benchmark duration of work
MAGAZINE
69
Webographie
http://www.memoireonline.com/12/12/6570/m_Le-stress-au-travail27.html(page
consultée le 03/08/2015 à 06 :57)
http://www.creg.ac-versailles.fr/IMG/pdf/stress_dans_organisations.pdf (page
consultée le 09/06/2015 à 00 : 30)
http://blog.antoine-augusti.fr/2011/12/les-nouvelles-technologies-de-linformation-
et-de-la-communication-accentuent-elles-notre-stress/(page consultée le
13/09/2015 à 20 :10)
http://www.antonin-gaunand.com/leadership/les-styles-de-leadership-selon
hersey- et-blanchard/ (page consultée le 03/08/2015 à 07 :29 )
L’Enquête sur la santé mentale des Canadiens de 2001 a été réalisée par
COMPAS au nom de l’Association canadienne pour la santé mentale.
70
71
I
Questionnaire
I- Informations personnelles
Veuillez indiquer :
Célibataire
Concubin(e)
Veuf (ve)
Agent de Maîtrise
Cadre
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………….
72
II
………………………………………………………………..
…………………………………………………………………
II-Type de tâche
III-Style de leadership
Consigne : Pour chaque énoncé, nous vous prions de donner votre réponse en
mettant une croix dans la case convenant le mieux à votre opinion. Vous avez les
quatre réponses suivantes parmi lesquelles vous devez choisir celle de votre avis. Il
s’agit de :
Si votre réponse est, pas du tout d’accord, cochez dans la case pas du tout
d’accord ; si c’est pas d’accord, cochez dans la case pas d’accord; si c’est
d’accord, cochez dans la case d’accord et si c’est tout à fait d’accord, cochez dans
la case tout à fait d’accord.
73
Pas du
tout Pas Tout à fait
III D’accord
d’accord d’accord d’accord
74
IV
IV-Echelle de stress
A présent, il vous est demandé de cocher à l’aide d’une croix la case convenant le
mieux à votre opinion. Vous avez les quatre réponses suivantes parmi lesquelles
vous devez choisir celle de votre avis. Il s’agit de : Jamais-Parfois-Fréquemment-
Toujours.
Si votre réponse est Jamais, cochez la case J ; si c’est Parfois, cochez la case P ; si
c’est Fréquemment, cochez la case F et si c’est Toujours, cochez la case T.
J P F T
1- je cherche à accomplir ma tâche le plus rapidement
possible.
2- la peur de l’échec perturbe mes résultats.
75
V
J P F T
19-je me considère comme personne qui ne recule devant
rien.
20- je suis considéré comme tel dans mon entourage.
21- je parle rapidement en ayant tendance à accélérer le
déroulement des conversations.
22-je cherche constamment à améliorer ma situation.
23- j’arrive en retard au travail.
Type de
tache
Tâche avec NTICS Tâche sans NTICS
Style de
leadership
65 70 68 74 66 60 58 60
Style participatif 65 69 66 61 50 50 74 64
64 63 90 77 60 56 66 69
85 77 78 83 48 53 65 76
80 79 88 77 65 79 85 70
76
VI
69 60 57 51 58 57 76 70
Style directif 66 46 61 66 57 61 67 74
65 60 65 71 69 67 83 75
77 65 48 45 64 69 58 73
55 55 72 72 65 53 76 71
Total
Type de
Tâche avec Tâche sans NTICS
tache
NTICS
Style de
leadership
77
VII
Mode 1
a
1
a
65
78
VIII
Statistiques de groupe
Moyenne erreur
type de tache N Moyenne Ecart type standard
Comparaisons appariées
Intervalle de confiance à 95 %
pour la différence
79
IX
Statistiques de groupe
Moyenne erreur
style de leadership N Moyenne Ecart type standard
Intervalle de confiance à 95 %
pour la différence
80
X
Intervalle de confiance à 95 %
Borne
Variable dépendante type de tache style de leadership Moyenne Erreur standard Borne inférieure supérieure
,801 3 76 ,497
Source : recherche KOFFI
Directif 9,990 20
Total 10,619 40
travail sans NTICS participatif 9,171 20
Directif 7,969 20
Total 8,983 40
Total participatif 10,919 40
Directif 9,089 40
Total 10,043 80
Source : recherche KOFFI
Statistique de Fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,664 24
81
XI
Produits :Électricité
Activité de production
Elle englobe toutes les unités de production d’électricité du service
concédé(exemple l’etat)) En effet,cette activité passe par la production
hydraulite d’une part avec les différents barrages et la production thermique
avec les centrales thermiques d’autre part.
Activié transport et mouvement d’energie
Ces deux activités sont liées relativement au transport, qui est un
intermédiaire incontournable entre la production et la distribution. Le réseau
de transport d’énergie electrique se compose de lignes et de postes hautes et
82
XII
Activité Distribution
Avec cette activité,il s’agit d’une part de la satisfaction des demandes
implicites et explicites des clients de la CIE,du concédant et de tiers et d’autre
part du volet commercial de la CIE.
STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
pour une meilleure organisation, la CIE selon son nouvel programme est
decoupé en quatre pôles à savoir, le pôle distribution, le pôle gestion finance
et logistique, le pôle production,transport et mouvement d’energie, et le pôle
relation,societé et communication. Les différents pôles sont sous la
responsabilité de trois DGA d’une part pour les pôles de gestion finance,
logistique, transport ,production et mouvement d’énergie,relation
communication et du secretaire général,d’autre part,qui a en charge le pôle
distribution.
Ces différents pôles comportent en leur sein des directions. Ces dernières
sont regroupées d’une part en directions fonctionnelles et d’autre part,en
directions operationnelles. En effet,les directions fonctionnelles s’occupent des
charges administratives et de la production de tous les documents
nécessaires aux prises de décisions. Elles servent d’unité de soutien aux
directions opérationnelles. Il s’agit de :
La Direction génerale
Le Secretariat géneral
La Diretion du budget et du contrôle de gestion(DBCG)
La Direction finance et comùptabilité(DFC)
La Direction logistique (DL)
La Direction des études économiques(DEE)
La Direction des ressources humaines
83
XIII
84
XIV
EFFECTIF DE LA CIE
De 2017 à 2020, plus de 300 départs en retraite sont prévus et pris en compte dans
la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences
85
XV
Logiciel SAPHIR : c’est un logiciel de gestion des abonnés à l’electricité qui gère les
clients CIE. Les dépenses effectuées pour l’accréditif sont saisie dans SAPHIR puis
intégrées dans J@DE mensuellement.
Logiciel J@DE: la CIE utilise un progiciel de gestion denommée j@DE. Il s’agit d’un
progiciel de gestion, qui permet d’integrer les budgets.
Le logiciel HR ACCESS est un logiciel qui est utilisé par les resssources humaines
qui traite spécifiquement la gestion du personnel de la CIE.
Le logiciel GESIC@: Gesic@ est une application de gestion informatique des caisses
qui permet de gérer les missions et autres déplacement et les transactions
financières avec les agents de l’entreprise. Elle est utilisée dans les caisses du
siège CIE ainsi que dans les Directions regionales.
86
XVI
Source : www.cie.ci
ERANOVE 54%
Privé nationaux 26%
Etats et organisation public 15%
Personnel 5%
Total 100%
Source : www.cie.ci
87
XVII
88
XVIII
89
XIX
90
91
SOMMAIRE ................................................................................................................. 1
RESUME ..................................................................................................................... 3
ABSTRACT ................................................................................................................. 4
SIGLES ET ABREVIATIONS....................................................................................... 5
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................... 6
2.1-Le modèle « P-E fit » (Bakker, Cobbs, French, Van, Harrison et Caplan) 1979 ............................. 18
92
5. 2-Composition et caractéristique de l’échantillon .............................................................................. 36
RECOMMANDATIONS ............................................................................................. 60
ANNEXES ................................................................................................................. 71
93