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Réussir son brainstorming

Vous souhaitez améliorer la qualité de vos produits, réduire vos coûts, améliorer l’efficacité de vos processus? Faîtes
contribuer votre équipe en animant un brainstorming ! Basé sur une technique de créativité de groupe, le brainstorming, ou
« remue-méninges », est une méthode de réflexion simple et facile à mettre en oeuvre. Il produit d’excellents résultats si l’on
respecte un certain nombre de règles.

Pourquoi organiser un Brainstorming ?


Afin de trouver des solutions en suscitant la créativité et la production d’idées dans
un délai court en utilisant les ressources d’un groupe.

En deux mots :
Les avantages Les risques
Créativité: chacun exprime un point • Autocensure : ne pas oser exprimer
de vue et enrichit le débat une idée un peu « folle »
• Implication: le recours à l’intelligence • Peur du ridicule : l’absence de
des participants favorise la respect peut entraîner un blocage
mobilisation autour d’un projet • Dérapages: sans un animateur qui Nos astuces :
• Nouveau regard: l’apport de n’hésite pas à recentrer les débats, > Un climat de confiance
personnes extérieures à la situation les idées peuvent être inappropriées > Un rythme soutenu
stimule les idées > Le respect de toutes les idées
> La rigueur de la démarche

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Réussir son brainstorming
Les incontournables
La Méthode : du Brainstorming
“Les mauvaises idées sont 1/ Créativité

celles qui ne sont pas exprimées” • Poser le sujet sous forme d!une question simple
• Ne pas proposer d!idées : rassurer et encourager
les autres à le faire
Préparation • Tout noter, tout écrire (pas de censure)
• Prohiber d!entrée les critiques, moqueries,
commentaires au sein du groupe : toutes les idées,
• Clarté: Bien rédiger l’énoncé du problème posé même saugrenues, sont les bienvenues
• Animation: Choisir un animateur qui saura susciter la production d’idées • Faire s!exprimer les points de vue de chacun,
• Taille : Limiter la taille du groupe (8-12 collaborateurs maximum) même les plus réservés
• Sélection: Constituer un groupe diversifié (métiers, âges, expériences) • Utiliser des méthodes pour jouer sur l!inconscient
• Lieu: Donner aux participants un environnement propice à l’échange portraits chinois, enjeux inversés (faire le
(salle, sièges, boissons) et calme (pas de téléphone et de dérangements) contraire !), à compléter…
• Conclure la première séquence en relisant toutes
Pendant le brainstorming les idées produites

• Créer un climat de bienveillance, positif et cordial 2/ Sélection


• S’assurer que les participants se connaissent • Parmi toutes les propositions, demander au
(faire un tour de table de présentation) groupe:
• Noter toutes les idées sur un support (tableau, paper-board, vidéo projecteur) - d!écarter toutes les suggestions irréalistes
- de dégager les idées essentielles
permettant à chacun de bien visualiser ce qui est noté
• Procéder à un classement par ordre de préférence
Nota: Pour les groupes multiculturels, utiliser une seule langue afin de ne pas
créer de problèmes d’interprétation. 3/ Conclusion
• Formuler les solutions retenues en fin de réunion
Après le brainstorming • Restituer le contenu des débats sous la forme
d!une synthèse
Remercier les participants et les tenir informés des suites de leur travail
À ne pas oublier: Remercier l!ensemble des
participants pour leur contribution

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Domptez vos mails !
Le mail a pris en quelques années une place considérable dans notre journée de travail. De récentes études ont montré
que les salariés des grandes entreprises y consacrent en moyenne plus de trois heures par jour, soit près de 40 % de
leur temps de travail effectif. Garder en mémoire les bonnes pratiques d’utilisation est donc primordial pour qu’il reste un
outil de communication efficace.

Quelle rôles pour les mails professionnels ?


Un apport collectif :
Prendre conscience de l’importance du bon usage du mail dans notre
capacité à (bien) travailler ensemble.

Un apport individuel :
Mieux maîtriser son organisation personnelle grâce à la messagerie
Nos astuces par l’acquisition de nouveaux réflexes
> La clarté de l’objet/du message
> Le choix des destinataires
> La gestion de l’émotion
> Les pièces jointes
En deux mots :
Les avantages Les risques
• Rapidité de diffusion et d’archivage • Saturation d’information
• Existe en une multitude • Sentiment que l'info est "volatile",
d'exemplaires "impalpable"
• Classement général • Volume d'espace conséquent
• Circulation rapide et facile consacré à l’archivage
• Dépersonnalisation

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Domptez vos mails !
La Méthode : Sang froid, simplicité et organisation !
Avant de rédiger un mail Les pièces jointes
Se demander : • Limiter les pièces jointes et leur taille
• Est-ce le bon moyen de communication? • Préférer les liens web
• Est-il indispensable de « répondre à tous »? • Répondre sans renvoyer le fichier attaché reçu
• Sous le coup d!une émotion, dois-je répondre
immédiatement ? Un texte immédiatement compréhensible
Ne pas utiliser pour : • 1er paragraphe = information importante
• Décisions juridiques, RH, etc. • Utiliser plusieurs paragraphes
• Infos, débats confidentiels • Rester simple et poli
• Relations sociales • Être concret et baser les échanges sur les faits
• Mises en cause individuelles, sujets sensibles • Utiliser la signature automatique avec sa fonction,
sa direction et ses coordonnées
Rédaction de l!objet
• Un objet clair et précis : l!objet qui dit tout ! Le classement et l!archivage
• 1 mail par idée, 1 idée par mail • Sauvegarder les infos importantes dans des dossiers
• Des mots-clés dans l!objet • Supprimer les infos inutiles ou périmées
• Utiliser exceptionnellement le mot ou picto « • Conserver uniquement les infos actives dans la
urgent » messagerie
• Classer les mails au fur et à mesure
• Archiver régulièrement les mails

[ ]
Important !
• Le volume de la boîte de réception ne doit
idéalement pas dépasser la taille d’un écran.
• Prévoir un message d’absence avant tout
départ en congés, en déplacement…
• Classer ses mails au moment de l’envoi
(« Envoyer et classer »).
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Écrire, oui, mais pour être lu !

ILS ONT DIT…


« Faites des phrases courtes.
Un sujet, un verbe, un complément.
Pour les adjectifs, vous viendrez me voir »
disait Georges Clémenceau, alors patron de lʼAurore, à ses journalistes.

« Je vous écris une longue lettre car


je nʼai pas le temps de vous écrire une courte »
écrivait Voltaire à lʼune de ses correspondantes.

Quel place pour l’écrit dans l’entreprise ?


• On écrit pour être lu et compris de son lecteur.
Nos astuces • Le lecteur apprécie la lecture facile, sans peine.
> La réflexion préalable • Pour être compris, le message doit être clair et unique.
> La clarté des mots • Avant de rédiger : choisir un angle, définir le message essentiel et bâtir le
> La synthèse plan.
• Le titre est lu en premier. Il doit donc être court et délivrer un message
unique.
• Transmettre un message clair à son lecteur, c!est écrire court, simple et
factuel.

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Écrire, oui, mais pour être lu !
La Méthode :« Les 3 règles d’or de la rédaction »
Choisir l’angle Être clair, concis et accessible à tous
• Quel est le fil conducteur? • Écrire court
- Traiter le sujet sous un seul angle - Une phrase de 8 à 16 mots est complètement
- Définir le message essentiel mémorisée
• Qu’est-ce que le lecteur doit retenir? - Une phrase de 30 à 40 mots : la seconde moitié est
- Utiliser la méthode Q.Q.Q.O.C.P permet de donner les informations principales : moins
Qui? Quoi? Quand? Où? Comment? Pourquoi? par le lecteur
- Une phrase supérieure à 40 mots : une grande partie
Bâtir le plan plus mémorisée
Pour capter l’attention du lecteur, il faut lui donner en premier l’information essentielle. - Relire avant de finaliser : dégraisser, couper
• 2 plans possibles: • Écrire simple
- plan dit « en pyramide inversée » (à privilégier) : présente les éléments - Utiliser la loi de proximité (proche des lecteurs : temps,
d’information par ordre d’importance décroissante - Avant d’écrire : regrouper, hiérarchiser, enchaîner
- plan dit « flash back » : le message essentiel est présenté en premier, puis on - Pas de mot inconnu : employer des mots courants
retrace l’historique de l’événement, avant de revenir à l’actualité proprement dite plutôt
techniques
- Expliquer les sigles, termes savants ou nouveaux
- Se dire que le lecteur ne maîtrise pas le sujet aussi
Quel est le bon exemple à suivre ? bien
• Écrire factuel
EXEMPLE 1
EXEMPLE 2 - Le lecteur est intéressé par les faits
Lʼobjectif du projet Dragon de - Éviter les jugements de valeur
Quel est l!objectif Dragon ?
lʼentreprise vise à donner aux - Laisser le lecteur se faire sa propre opinion
Donner aux collaborateurs
employés une vision claire de
une vision claire de la stratégie
la stratégie de la société à long
du Groupe sur les nouvelles
terme en matière de nouvelles
technologies à long terme en Asie.
technologies en Asie.
Réponse : exemple 1

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Parlez-vous le PowerPoint ?

Bien utiliser PowerPoint pour en faire l’allié de vos présentations orales et renforcer votre capacité de conviction.

Au fait, pourquoi faire un exposé Powerpoint ?


Avant d'ouvrir PowerPoint, demandez-vous à quoi va vous servir l'outil. Il doit venir en support à une
présentation orale. Il ne s'agit surtout pas de faire des "copier coller" de votre travail sur Word ou
Excel. Vous pouvez d'ailleurs commencer par réfléchir sur une feuille blanche, tous documents
fermés. Que voulez-vous dire ? Quel est le message essentiel ?

Pour faire passer votre message, vous avez peu de temps. Il faut très vite rentrer dans le vif du
sujet. Il ne s'agit pas de multiplier les diapositives, plus communément appelées slides. "Pour un
exposé d'une heure, limitez-vous à dix ou quinze slides", conseille le chef de produit. Chaque page
doit contenir cinq lignes maximum, un titre clair, un message essentiel et une image.

Nos astuces
> Limiter le nombre de slides (10 à 15 slides pour 1h)
> Un message par slide
> Un slide = 1 titre clair + 5 lignes + une illustration

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Parlez-vous le PowerPoint ?

La Méthode : « Parler le PowerPoint »

Exemple à éviter !

• Une charte PowerPoint


Exemple à suivre ! respectée mais…
• Un titre trop descriptif,
Une charte PowerPoint peu flatteur
respectée • Pas d!illustration
• Une idée unique • Pas de rythme dans
dans le slide la mise en page
• Un vrai titre « vendeur » • 20 lignes de texte
• Une illustration • Une taille de texte peu
• 6 lignes de texte seulement lisible
• Une taille de texte lisible • Pas d!idée maîtresse
• Un rappel du chapitrage évidente ou d!accroche
pour résumer la slide

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Animer des réunions productives
La réunion est un outil incontournable auquel on ne peut pas tout demander. Réussir une réunion, c’est aussi
effectuer un travail de préparation (avant), puis de reformulation (à la fin).

Nos astuces Au fait, qu’est-ce qu’une réunion efficace ?


> La préparation
• Information: l’animateur détient les connaissances et oriente
> La gestion des participants
> Le respect du temps • Consultation: l’animateur ne dispose pas de connaissances particulières
> La conclusion sur le sujet et facilite la prise de parole des participants
• Décision: l’animateur maîtrise le sujet et les techniques d’animation
du groupe

LES AVANTAGES LES RISQUES


Communication très efficace • Temps pris sur l’activité normale
En deux mots : • Implication de l’équipe • Sentiment que la réunion est inutile
• Rapidité d’information • Fausse consultation
• Meilleure maîtrise de la perception • Objectifs non atteints

4 - Trouver un accord (négociation)


Les 4 rôles de l!animateur • Faire s’exprimer les points de vue
et définir les buts de chacun
1 - Faire passer de l’information 2 - Faire remonter de l’information 3 - Résoudre des problèmes des participants
• S’appuyer sur des faits concrets • Dire clairement que vous avez • Faire un diagnostic commun • Identifier les points de divergence
• Se mettre à leur place pour faciliter besoin d’informations sur les problèmes, causes et et de convergence
leur perception de vos informations • Faire s’exprimer chacun solutions • Amener chacun à combattre
• Demander s’il y a des questions / des participants • Clarifier et définir les problèmes, ses a priori
Les reformuler /Y répondre • Approfondir ce qui est exprimé causes, solutions prioritaires • Inventer des solutions
• Conclure en vérifiant l’accord et • Reformuler ce qui a été dit pour (travail en sous-groupe possible) • Choisir : à la fin, se mettre
la compréhension des participants s’assurer que vous avez bien d’accord sur les solutions lors
compris d’un tour de table ou d’un vote

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Animer des réunions productives
3 - Bien conduire
La Méthode : • Amorcer: mettre à l’aise, faire se présenter les
“Les 4 règles d’or de l’animateur” participants, poser le cadre
(horaires, pauses…), les objectifs et la méthode, lever
1 - Bien préparer
les incertitudes
• Définir les objectifs de la réunion: préciser le type de réunion et les résultats
• Conduire : gérer le temps, susciter la participation,
attendus
réguler les échanges,
• S’assurer de l’opportunité de la réunion: utiliser au besoin les autres outils de
recentrer, reformuler, faire respecter les règles
communication
• Conclure: synthétiser, dire ce qui est atteint et reste
• Déterminer l’ordre du jour et la durée : maximum 1h30, construire le guide
à faire, rappeler les tâches
détaillé (ou conducteur) de la réunion
et décisions, plan d’action, RV… afin de se quitter sur
• Préparer les conditions matérielles: réservation et disposition de la salle,
des bases claires
matériel (paper-board, vidéo projecteur…).
et concrètes : qui fait quoi, prochaines étapes,
compte rendu…

2 - Bien choisir et traiter les participants 4 - La question clé :


• Choisir avec soin les participants de la réunion et définir les rôles de “Peut-on éviter d’organiser cette réunion ?”
chacun Il peut être préférable de ne pas faire une réunion :
• Annoncer la réunion avec une convocation comportant un ordre du • quand on peut faire autre chose à la place
jour (note, mail, demande de suggestions écrites, entretiens
qui fixe le « contrat » liant les participants individuels…)
• Envoyer les documents nécessaires à la réunion dans un délai • quand la réunion est une fausse consultation
raisonnable (décision déjà prise, pas de volonté de consulter, pour régler
et demander aux participants une contribution éventuelle des comptes…)
• Inciter à faire remonter des questions ou points à aborder • quand on ne peut atteindre les objectifs de la réunion
(manque de temps pour préparer, collaborateurs clés
absents…)

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Convaincre son auditoire

Au fait, qu’est-ce qu’une présentation réussie ?


Faire une présentation en public est un acte complexe car complet : il faut simultanément faire attention à ce que
l’on dit (le fond) et à comment on le dit (la forme), tout en faisant face à un public. La voix, la gestuelle, le regard et
l’attitude comptent autant que les mots. Ils sont vos alliés… ou vos ennemis. Si certains ont plus de facilités que
d’autres, l’expérience et la connaissance de certaines notions permettent à chacun de s’améliorer.

La Méthode : « L’art du fond et de la forme »


Préparation
Penser à son public
• Cibler les attentes des auditeurs et leur niveau de connaissance sur le sujet traité
• Ne pas réutiliser une présentation conçue pour un autre public sans la modifier
• Utiliser des exemples
Adapter son support écrit (PowerPoint ou autre)
• Se limiter à quelques points ou mots clés + quelques illustrations :
le support écrit accompagne le discours mais ne doit pas « parler » à la place
du locuteur
• Construire le guide conducteur de la réunion
Nos astuces
S’entraîner > Analyser au préalable son public
• Répéter ce qu’on va dire, seul ou avec un collègue > Préparer et répéter
• Chronométrer pour vérifier qu’on respecte le temps imparti > Gérer sa gestuelle et ses émotions
> Accrocher et garder l’attention

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Convaincre son auditoire
Faire simple ! 2 - Le regard
• Regarder : c’est une marque d’attention pour son public
• Balayer : en parlant, on regarde l’assistance en déplaçant son regard
Attirer l’attention de manière latérale. Ne pas fixer trop longtemps un point
• Dès le début, poser une question ou raconter une anecdote de la salle ou une personne en particulier. Ce « balayage »
en rapport avec le sujet de l’assistance sert à montrer à chacun des participants qu’on
Garder l’attention s’adresse à lui en particulier
• Parler sans langue de bois : ne pas utiliser de jargon et de mots compliqués,
faire des phrases courtes, éviter les digressions 3 - La gestuelle
• Faire court : la capacité d’écoute optimale d’un auditeur • Si on se présente assis : veiller à toujours avoir les deux pieds bien
est de 15 minutes posés sur le sol, parallèles, en évitant les postures déséquilibrées
• Se détacher du PowerPoint : le texte écrit n’est qu’un point • Si on se présente debout : privilégier la stabilité, effectuer de légers
de départ du discours ou une illustration déplacements pouvant créer une « ponctuation » mais ne pas
• Éviter les tics de langages (mots répétitifs, « heu », « donc »… déambuler dans la salle de long en large
• Ne pas lire ses notes ou son PowerPoint : le texte écrit • Ne jamais tourner totalement le dos à la salle
n’est qu’un point de départ de votre discours ou une illustration • Éviter les bras croisés et les mains dans les poches, tout comme
Conclure les grands gestes désordonnés et sans rapport avec ce qu’on
• Rappeler les trois messages principaux que le public doit retenir est en train de dire
• Ne pas désigner une personne de l’index : c’est un signe d’agressivité
• Ne pas manipuler un objet en parlant : c’est un signe de nervosité.

Les 5 clefs du succès 4 - Le trac


• Repérer l’espace : arriver quelques minutes avant la présentation
pour se familiariser avec la salle et son équipement (branchements PC,
1 - La voix
vidéo projecteur, rallonges, paper-board, feutres, bouteille d’eau…)
• Volume : penser à parler suffisamment fort. Au début, ne pas hésiter
• Respirer : pour se relaxer avant de commencer, inspirer en comptant
à demander si le public entend correctement
jusqu’à 4 et expirer en comptant jusqu’à 8
• Intonations : moduler les intonations pour introduire des variations
dans son discours et éviter la monotonie
5 - La salle
• Conviction : pour être convaincant, il faut être convaincu.
• Penser à disposer de suffisamment de place pour se déplacer
Parfois, il suffit de changer certaines phrases ou de reformuler
et bouger à son aise
certains messages pour être plus « percutant »
• Si c’est possible, disposer les tables en « U » afin de favoriser
les échanges avec les participants

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Réussir sa “Conf! Call” !

Au fait, pourquoi une réunion téléphonique ?


Les objectifs d’une conférence téléphonique sont les mêmes que pour une réunion (information, consultation,
décision) ou une présentation (information descendante et échanges avec les participants). Mais le fait que les
participants soient tous séparés vous obligera à mener certaines actions spécifiques en plus. Et s’il s’agit d’une
présentation, soyez conscient que les participants, du fait de la faible interactivité (vous parlez, ils écoutent), seront
moins attentifs.

En deux mots :
LES AVANTAGES LES RISQUES
Économie de temps et d’argent • Absence de discipline
Flexibilité d’organisation • Absence d’écoute
Développement durable • Problèmes techniques (ligne, bruit…)
• Durée trop longue

Nos astuces
> La préparation de la conférence
> Le tour de table
> La discipline
> La conclusion

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Réussir sa “Conf! Call” !
Avant la conférence : Pendant la conférence :
Considérer la conférence téléphonique comme une réunion normale • Durée > Au téléphone, l’attention sera moins soutenue. Ne pas dépasser
Invitation 45 mn
• En spécifiant bien tous les détails pratiques • Horaire > Démarrer à l’heure, sans attendre les retardataires
(numéro, mot de passe, touches à activer…)
Ordre du jour • Faites un « tour de table » > Dire bonjour à chaque participant et inviter
• Encore plus indispensable au téléphone. Prévoir un timing précis chacun à se présenter. Même les plus timides seront incités à se manifester
Contenus et ne pas rester dans l’anonymat de la conférence. Cela crée du lien et
• Les éventuels supports écrits (tous documents utiles à la conférence) à envoyer réduit la distance.
bien avant la conférence pour que les participants qui sont en déplacement en
disposent à temps • Faites participer > En citant les participants par leur prénom, inviter tel
Lieu ou tel à réagir, donner son avis. Se préparer une feuille avec tous les noms.
• Veiller à se trouver dans un bureau isolé durant la conférence
et non en « open space » ou dans sa voiture • Concluez formellement > Récapituler les décisions, les actions à mener,
• Ne pas utiliser un mobile mais une ligne téléphonique fixe qui fait quoi… et remercier. Ne pas oublier d’adresser rapidement le compte
S’entraîner rendu aux participants
• Pour la première fois, se faire aider et vérifier par soi-même comment on ouvre
la salle de conférence téléphonique. Cela signifie aussi envoyer des informations
pratiques très claires aux participants

- Maintenir le niveau • Alterner les orateurs pour éviter la monotonie


• Poser des questions régulièrement à tous les participants : « Et toi Valérie, qu'en
d'attention des penses-tu ? »
participants • Faire la « police » pour éviter les digressions ou les interventions trop longues

Ne pas oublier de • Envoyer une « carte des participants », avec photos


- Créer de et localisation géographique si la réunion se tient régulièrement (équipe projet)
• Utiliser la technique des « trois mots »: chacun doit utiliser trois mots pour
l'interactivité et de la commenter
proximité • Utiliser la technique de l'horloge (le tour de table est constitué en affectant à chaque
participant une heure d'un cadran)

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A chacun son affichage
L’affichage est le média de proximité et du passage à l’action. Il cible très bien le public et interpelle
en deux temps (impact et approfondissement). Il délivre une information synthétique et peut être une
source d’information très efficace quand il s’intègre dans une politique de communication plus vaste.

Au fait, pourquoi choisir l’affichage ?


Nos astuces • pour prévenir les collaborateurs
> La visibilité • pour sensibiliser les collaborateurs
> La lisibilité • pour informer les collaborateurs
> Le contenu informatif
> L’actualisation

En deux mots :
LES AVANTAGES LES RISQUES
• Coûts modiques • Obsolescence rapide
• Rapidité d’exécution • Dégradations et modifications
• Effet « flash » + approfondissement • Absence de contrôle

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A chacun son affichage

[ ]
La Méthode : L’art du « bien entendu » Pour aller plus loin
L’emplacement du panneau: un choix stratégique > Placer le panneau à hauteur des yeux
• Où? Placer les panneaux à proximité des collaborateurs > Mettre à jour chaque fois que nécessaire
• Dans quelle zone? Installer le panneau dans des zones de circulation, mais > Placer sur chaque message une Date Limite
pas dans un lieu de passage, éclairé, agréable et convivial, visible de tous
d’Affichage (DLA) qui facilite la mise à jour
(machines à café, couloirs…) ; prendre en compte les postes de travail, la salle
de réunion, de pause, les mouvements des collaborateurs…
• Évaluer la zone : Demander l’avis des collaborateurs sur l’emplacement du
panneau; faire évaluer régulièrement par les collaborateurs l’espace réservé
aux panneaux Exemple :
La gestion de l’affichage
Il faut nommer un responsable de l’affichage. Communication entre employés Informations de la direction
Son rôle
• Vérifier que les informations soient à jour et lisibles
• Contrôler le respect des emplacements des informations (rubriques dédiées)
• Donner des conseils : couleurs, lisibilité…
• Valider les informations sur la forme…
La durée de l’affichage
Le gestionnaire des panneaux d’affichage est celui qui émet une affiche.
Il fixe sa DLA ou Date Limite d’Affichage (si pas d’actualisation, lassitude, manque
de crédibilité etc.) Il vaut mieux laisser des emplacements vides que mettre des
infos périmées. Cela nuit à la crédibilité de votre média affichage.

La charte de l’affichage
Elle doit être définie au préalable. Il faut instaurer des codes
couleurs
(qui émet : DG, DRH, dircom, DSI…)
Il faut également harmoniser les éléments suivants :
• éclairage
• organisation de l’espace
• couleurs
• police
• visuels
“Ca se fête !”
ou comment célébrer pour fédérer

La communication dans l’entreprise, ce sont des événements liés à son activité, mais aussi à la
vie des collaborateurs: pot de départ en retraite, médailles du travail, obtention d’un grand
contrat, vœux...
Ces occasions constituent d’excellents moments pour relayer un message interne ou favoriser
des rencontres informelles.

Faire la fête au travail ?


Afin de créer de la proximité en célébrant et en fêtant a pour
Les clés du succès but de :
> Bien planifier
> Bien inviter: n!oubliez personne ! • Fédérer les équipes
> Créer un sentiment d’appartenance, une culture commune

• Remercier les équipes


> Pour une action précise ou un projet précis ou en général

• Motiver les équipes >Faire passer des messages, des


objectifs

En deux mots :
LES APPORTS LES RISQUES
• Coûts modiques • Trouver le (bon) moment
• Rapidité d’exécution • Dérive du budget
• Moment de convivialité
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“Ca se fête !”
ou comment célébrer pour fédérer

Les 7 règles à respecter 6 - Lors de l'événement


• Organiser l’événement à l’aide des
1- Inviter tous les collaborateurs collaborateurs motivés par l’opération
• Mail (collaborateurs dotés d’un ordinateur) • Faire un discours fédérateur
• Affichette (collaborateurs non dotés d’un ordinateur) • Remercier

2 - trouver un lieu 7 - Le budget


• Sur place (prévoir une décoration festive) • Il peut être très varié selon le type d’événement
• un lieu à l’extérieur, en location souhaité : petit-déjeuner, déjeuner, dîner, cocktail,
“pot maison”

3 - Prévoir le repas
• Achats directs / traiteur LES POINTS A NE PAS OUBLIER !

4 - Prévoir un discours sur place • Un horaire et une date qui conviennent au plus grand
• Il est très important d’adapter le discours aux nombre de collaborateurs (en les impliquant)
circonstances
• Voir pour cela la fiche conseil “Réussir une • Qualité du repas ou du pot
présentation publique”
• Discours adapté au contexte et à l’événement:
5 - Avant l’événement - Promotion/mutation d’un collaborateur
• Recenser préalablement les occasions - Départ à la retraite d’un collaborateur
(prévisibles) de fêter un événement - Contrat gagné/campagne signée
• Les planifier dans l’année - Fin d’année/vœux
• Inviter les collaborateurs bien à l’avance
• Faire une invitation «officielle» sympathique
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Faites passer le message !
ou l!art de réussir son “cascading”

À plusieurs reprises en cours d’année, des informations émanant de la Direction Générale doivent
faire l’objet d’une communication particulière à l’ensemble des salariés. De nature souvent complexe,
elles nécessitent un échange formel pour une véritable compréhension de tous.

Au fait, c’est quoi le “cascading” ?


Nos astuces
>L’usage de l’oral Communiquer rapidement et efficacement une
>La clarté du message information importante sur l’entreprise en rendant
>Le respect des 3 étapes acteurs de la communication tous les différents niveaux
>La rapidité du process du management.
>La qualité du feed-back

LES AVANTAGES LES RISQUES

• Efficacité : partager rapidement une • Déperdition/Déformation en ligne,


information importante et complexe liée au fait que les porteurs du
avec l’ensemble des équipes message l’ont mal compris ou n’en
sont pas forcément convaincus
• Légitimation : donner au manager • Négligence : la rupture du cascading
l’occasion de conforter son rôle entraîne un défaut d’information
En deux mots : vis-à-vis de son équipe en donnant
du sens à une information stratégique
d’une partie des équipes, avec
un effet inverse à celui recherché
• Temps passé, si l’on a mal préparé
• Confiance : cette méthode de sa diffusion
communication permet de créer une
occasion d’échange différente avec
la hiérarchie et les équipes
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Faites passer le message !
ou l!art de réussir son “cascading”

La Méthode : “Faire s’approprier le message”

[ ]
5 règles d’or Quelles infos pour le cascading ?
1 - L’opportunité : s’assurer que l’information nécessite bien un cascading > Nouveau contrat d’envergure
(importance/urgence)
> Nouvelle acquisition
2 - La durée : déterminer la période durant laquelle le cascading doit
s’effectuer (exemple : 72 heures maximum) > Nouvelle organisation
3 - Les moyens : déterminer les moyens de communication du message
(réunions d’équipes ou de service)
4 - L’exhaustivité: s’assurer que toute l’équipe managée est bien intégrée
dans le processus
5 - Impliquer la hiérarchie directe : elle doit personnellement
communiquer le contenu du message auprès de son équipe et s’assurer que
l’information n’est pas dénaturée en répondant aux questions grâce à un
processus de feed-back

Le cascading en 3 étapes
1) Faire descendre l’information Bien faire connaître l’intérêt et l’esprit
• Organiser une réunion avec son équipe de la démarche cascading aux managers
• Diffuser l’information et susciter l’échange
• Remplir une fiche de compte rendu à faire remonter
Fiche retour à donner au manager contenant
les éléments suivants :
2) Faire remonter l’information
• Dates des réunions tenues,
• Transmettre la fiche compte rendu et les questions éventuelles
• Nombre de participants,
des salariés
• Questions posées
à la direction concernée
• Renvoyer la fiche à la dircom qui accuse
réception
3) Faire redescendre l’information et répond rapidement aux réponses
• Diffuser les réponses de la direction de la Communication aux
questions posées,
ajouter les compléments d’information nécessaires.

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