Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TITRE DU PROJET :
1
I- INFORMATIONS GENERALES SUR L’ORGANISATION
Nom de la structure :
Localité : MERENG
Arrondissement : BAFIA
Région : CENTRE
2
II – INFORMATIONS D’ORDRE TECHNIQUE SUR LE PROJET
1. Résumé du projet
Le Groupe d’Initiative Commune EGREN (Environnement & Gestion des Ressources
Ecologiques), est composé de 14 membres dont 7 femmes et 7 hommes qui ont pour objectif
d’élever et de commercialiser les poulets de chair. C’est dans cette optique que le présent projet
envisage l’amélioration de la compétitivité à travers l’élevage et la commercialisation des poulets
de chair. Pour atteindre cet objectif, trois activités sont prévues : construction d’un poulailler
communautaire de 150m² d’une capacité de 500 poulets, l’acquisition des intrants d’élevage (petit
matériel, provende, produits vétérinaires), l’acquisition des poussins d’un jour et la conduite de
l’élevage. Des matériaux locaux de construction et la conduite de l’élevage seront assurés par les
bénéficiaires, tandis que les autres activités seront financées par le bailleur de fonds. La supervision
technique va s’occuper des aspects techniques du projet auprès des bénéficiaires en tant que
structure d’accompagnement. Ainsi, le poulailler recevra 500 poussins d’un jour. Au terme de 3
mois d’élevage, environ 450 poulets de chair seront vendus à 1 575 000 FCFA.
Informations générales
Les membres d’EGREN sont organisés pour lutter contre les infections au VIH/SIDA, et à
prendre en charge les personnes contaminées.
Toutes ces activités sont menées à base des techniques rudimentaires n’assurent pas des
rendements élevés pouvant survenir aux besoins des populations.
Le présent projet est appelé à réaliser un chiffre d’affaire par bande de 1 575 000 FCFA.
Une brève étude du marché des poulets de chair menée dans le Mbam et ses environs a permis
de :
- Les ventes des poulets de chair auprès des dépôts situés dans tous les Communes du Mbam.
- Les commandes des poulets de chair auprès des exportateurs en direction des villes de
Yaoundé, Douala et Bafoussam et des pays voisins à l’instar de la Guinée Equatoriale, du
Gabon, du Congo, de la République Centre-Africaine.
2. Les prévisions de ventes des poulets de chair dans la localité de Bafia et de ses
environs sont les suivantes :
- Pour la première année, 450 poulets de chair x 3 =1350 x 4 000 fcfa par poulet, donne un chiffre
annuel de 5 400 000 fcfa
3. Justification du projet
La crise alimentaire de ces dernières années a été à l’origine de nombreux problèmes tels
que l’accroissement du taux de chômage des jeunes, qui a engendré l’exode massif des jeunes en
direction des grandes métropoles à la recherche des emplois, et la recrudescence des petits métiers
du secteur informel par les jeunes désœuvrés. Les jeunes du Mbam se sont reconvertis dans
l’agriculture, question de s’occuper et d’améliorer leurs revenus. Toutefois, les rendements issus
des cultures vivrières sont médiocres à cause de l’incapacité à utiliser des engrais chimiques
devenus très chers sur le marché local.
Face à cette situation, l’espoir a été placé dans la pratique de l’élevage, soit de la volaille,
des porcs, des petits ruminants dont la demande est sans cesse croissante. Malheureusement, cette
activité se pratique suivant des techniques rudimentaires incapables de contribuer significativement
à l’amélioration des revenus des personnes infectées par le VIH/SIDA.
Le présent projet d’élevage des poules pondeuses et de commercialisation des œufs frais
présente une réelle opportunité dans l’amélioration des revenus des bénéficiaires de la localité du
Mbam. Ce projet mis en œuvre va permettre non seulement d’améliorer de manière substantielle les
revenus bénéficiaires directs, mais également créer des emplois parmi les rangs des bénéficiaires
directs, puis indirects. Il s’agit ici d’un projet qui s’intègre parfaitement dans la politique nationale
du Ministère de la jeunesse en matière d’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Car à tous
les niveaux de développement du projet, chaque intervenant trouvera un emploi. Ceci qui va limiter
l’exode rural et le chômage parmi les bénéficiaires.
4
4. Objectifs global et spécifiques
Objectif global :
Objectifs spécifiques :
1- Renforcement des capacités des bénéficiaires en techniques modernes d’élevage des poulets
de chair et en gestion de microprojets ;
3- Pourvoir les bénéficiaires de 500 poulettes d’un jour, en besoins matériels et inputs pour la
conduite de l’élevage.
5
5- CADRE LOGIQUE
La phase 1 sera essentiellement focalisée sur des formations en vue du renforcement des capacités
des bénéficiaires. A cet effet un séminaire de formation de 06 jours est organisé à l’intention des
bénéficiaires dès la première semaine du démarrage du projet sur les thèmes tels que la construction et
l’équipement d’un poulailler, l’alimentation et l’hygiène des poules, santé, marketing et vente des
poulets de chair et la gestion des microprojets.
Ce séminaire de formation sera suivi par des séances pratiques de mise en œuvre des
enseignements reçus tout au long de l’exécution des activités du projet. La structure d’appui se chargera
du suivi/ accompagnement de l’exécution des activités par les bénéficiaires pendant toute la durée de
mise en œuvre du projet.
La supervision technique suivra de manière chronologique toutes les activités du projet. Elle
organisera une visite hebdomadaire dans le poulailler et animera les réunions mensuelles des
bénéficiaires. Un cahier journal du poulailler sera tenu pour recueillir toutes les données nécessaires à
l’évaluation des activités au terme de chaque cycle et estimer les besoins en vue du lancement du
second cycle d’élevage.
Le superviseur accompagnera le projet dans l’application des résolutions prises de façon consensuelle par
l’ensemble des bénéficiaires. La commercialisation sera assurée parle responsable des ventes au sein du
Groupe.
Cette phase prend effet à la suite de la mise à disposition des ressources pour la construction du
poulailler communautaire en matériaux locaux par les bénéficiaires et l’achat des matériaux manufacturés
grâce au bailleur de fonds. La construction du poulailler communautaire sera faite par une main d’œuvre
spécialisée prise en charge par le bailleur de fonds. La main d’œuvre non spécialisée sera assurée par
l’ensemble des bénéficiaires.
Le poulailler communautaire de 150 m² est un bâtiment rectangulaire avec 15m de long et 10m de
large, avec une toiture en deux pentes. Les murs seront construits en agglos de 15 sur une hauteur de 3 m.
Les deux murs dans le sens de la longueur auront une hauteur de 2m d’agglos de15 et 1m de grillage pour
la ventilation du poulailler. Le planché du poulailler sera coulé en béton, tandis que les tôles de 3m
couvriront pour la toiture du poulailler.
Le poulailler communautaire sera construit à l’aide des matériaux locaux (bois de coffrage, chevrons,
lattes, sables), fournis par les bénéficiaires et de matériaux manufacturés (gravier, ciment, tôles, pointes
et rondelles) fournis par le bailleur de fond. Les matériaux de quincaillerie seront achetés à Bafia.
Phase 3 : Doter les bénéficiaires de 500 poussins d’un jour, en besoins matériels et
inputs pour la conduite de l’élevage
La phase 3 sera consacrée à l’acquisition des intrants d’élevage (petit matériel, provende, produits
vétérinaires)
Les bénéficiaires et la supervision technique devront s’occuper de l’achat des intrants : du petit
matériel d’élevage, la provende, les produits de prophylaxie et les poulettes d’un jour.
8
Total = 3 750
La provende sera achetée et distribuée aux poules au fur et à mesure. Les bénéficiaires se
chargeront de donner l’aliment aux poulets.
Les produits vétérinaires seront achetés par les bénéficiaires accompagnés de l’expert en médecine
animale membre de la supervision technique.
L’acquisition des poussins d’un jour sera assurée par les bénéficiaires auprès des structures agrées,
sous la supervision de l’expert vétérinaire de la structure d’appui.
L’alimentation des poulets et l’entretien quotidien des mangeoires et abreuvoirs seront assurés par
les bénéficiaires. La litière sera fournie par les bénéficiaires durant toute la conduite de la bande. Les
réunions hebdomadaires sont prévues afin d’évaluer les activités au sein du poulailler, de relever les
difficultés rencontrées et de discuter sur les solutions propres à entreprendre.
9
7. Chronogramme d’exécution des activités du projet
Total = 3 750
12
Tableau II: budget du projet par composantes et activités en FCFA
Charges d'exploitation
Recettes d'exploitation
Bande 1 (450 poulets x 3 500 fcfa/poulets Bande 2 (450 poulets x 3 500 fcfa/poulets =
Chiffre d’affaire = 1 575 000 FCFA ; taux de perte 10%) 1 575 000 FCFA ; taux de perte 10%)
(recettes des
ventes)
Qté PVU PVT Qté PVU PVT
Poulets de chair 450 4 000 1 800 000 450 4 000 1 800 000
Vente fumure 50 sacs 1 000 50 000 50 sacs 1 000 50 000
Total 1 850 000 1 850 000
14
Compte d'exploitation prévisionnelle sur 3 bandes
7. Impact du projet
L’impact de ce projet est perceptible sur les plans économique, social et environnemental
La stratégie d’appropriation et de pérennisation du projet est basée sur certains points clés tels que :
- Le renforcement des capacités des bénéficiaires en techniques modernes d’élevage des poulets de chair
et en gestion des microprojets constitue des connaissances qui devront améliorer les compétences des
bénéficiaires en matière de création et de gestion d’une micro- projet ;
- La conduite de l’élevage par les bénéficiaires constituera une expérience individuelle et collective en la
matière ;
- La production d’une grande quantité de poulets contribuera à la création d’un centre par excellence
d’approvisionnement pour les distributeurs du Mbam et de ses environs, et même pour les autres Régions
du Cameroun ;
15
- La spécialisation flexible des bénéficiaires en élevage et commercialisation des poulets de chair
constitue un élément de pérennisation du projet. A terme, les types de production en élevage seront
fonction des marchés potentiels identifiés ;
16
Annexe : Coût de construction d'un poulailler communautaire de 150m²