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1.

Ondes stationnaires

Ce type d’ondes se produit dans le cas de la superposition de deux ondes


sinusoïdales de même pulsations et amplitudes et dans deux sens opposés. La première
onde est dite progressive et la seconde est dite régressive. L’onde complexe résultant
de cette superposition a la forme suivante :
V(x) = V (exp (� x) + exp (−� x)) (1.1)

Les ondes stationnaires correspondent à des ondes qui ne se propagent pas. La


forme de l’onde, vue comme une fonction de la variable x, est indépendante de la
variable t. ces ondes varient entre deux amplitudes Vmax et Vmin.
Vmax = Vi + Vr = Vi (1 + �)
Vmax = Vi - Vr = Vi (1 - �)

Figure 1.1. Variation des ondes stationnaires en fonction de la variable x

Le rapport des ondes stationnaires ROS est donné par la formule:


� � � + ��
ROS = = (1.2)
� � − ��

Le rapport des ondes stationnaires peut être réécrit à l’aide du coefficient de


réflexion:
+�
ROS = (1.3)
−�
Le taux d’onde stationnaire TOS exprime le pourcentage de l’onde réfléchie par
rapport à l’onde incidente:
TOS = 100 � (1.4)

Donc, la relation qui relie le TOS au ROS peut être donnée par :

+ �
ROS = (1.5)
− �
� −
TOS = 100 (1.6)
� +

La tension et le courant varient avec une période égale à par rapport à

l’emplacement x sur la ligne de tension. Etant donné que l’impédance Z est égale à ,

celle-ci varie avec la même période sur l’axe des x.

2. Impédance ramenée

L’impédance ramenée à un point x est donnée par la formule:



Z(x) =

� 
Sachant que I = - - = (Vi exp(- x) – Vr exp( x))
�� �� − � + �� �� �
Z(x) = Zc (2.1)
�� �� − � − �� �� �

En remplaçant le coefficient de réflexion par son expression, l’impédance


ramenée peut être donnée par la formule suivante:
� �� � + � �� − �
Z(x) = Zc (2.2)
−� �� � + � �� − �

Dans le cas d’une ligne sans perte  = j. En remplaçant � par son expression,
Z(x) peut étre écrite sous la forme suivante :
�+ � �� �
Z(x) = Zc (2.3)
�− � �� �
3. L’abaque de Smith

C’est une solution graphique qui permet de relier l’impédance Z au coefficient de


réflexion . Prenons par exemple z = r + j x et  = x + j y. s’il s’agit de trouver les
valeurs du coefficient de réflexion  à partir des valeurs de l’impédance Z, ou d’une
partie de cette impédance, on doit prendre en compte la correspondance (r, x) et (x,
y). Par exemple si on connait la partie réelle de l’impédance notée par r (r = cte), le
calcul des valeurs du coefficient de réflexion se fait par l’équation ci-dessous pour
différentes valeurs de x (cercles continus).
�−
� � = (3.1)
�+

De la même manière on peut trouver les valeurs du coefficient de réflexion pour


différentes valeurs de la partie réelle de l’impédance (cercles pointillés)

Figure 1.3. Abaque de Smith ; les cercles continus correspondent à des variations
d’impédance à r = cst ; les cercles pointillés sont des cercles à x = cst.

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