Promotion 5
(2010-2012)
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THEME
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Octobre 2012
« Conception d’un manuel de procédures lié à la comptabilité matières de la direction générale du plan Sénégal »
DEDICACES
Je dédie ce mémoire à :
- Dieu tout puissant par qui je puis tout, qui ne cesse de me couvrir de grâce,
d’intelligence et d’une grande sagesse ;
- ma maman chérie VANGAH Akou Marie épouse ABA, pour tous ses sacrifices ;
- mon père, feu M. NGUATTA Aba Saint Omer ;
- ma jumelle, mes grandes sœurs et mon petit frère, pour leur soutien spirituel et moral ;
- ma marraine, BALLO Hortense Léontine, pour son soutien financier ;
- mes oncles, ELLOH Roger, ELLOH David, WOGNIN Ignace, et mon père adoptif
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REMERCIEMENTS
durant ces deux années de formation (Kynah AYITE, Ouamble FOFANA, Michel
AYIVI, Hermine MAMBEY et Diane BARRO)
- L’Amicale des Ivoiriens du CESAG (AIC), pour l’esprit de famille et son soutien
moral.
- Tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué à la réalisation de ce
travail.
BC : Bon de Commande
BE : Bon d’Engagement
BL : Bon de Livraison
BR : Bon de Réception
BS : Bon de Sortie
CESAG : Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion
CM : Comptabilité Matière
COF : Contrôleur des Opérations Financières
CR : Commission de Réception
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DA : Demande d’Achat
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Figure 3 : Matrice des risques opérationnels du processus de gestion des matières de la DGP
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.................................................................................................................................................. 57
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DEDICACES .............................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES ............................................................................ iii
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES ................................................................................. iv
LISTE DES ANNEXES ............................................................................................................. v
TABLE DES MATIERES ........................................................................................................ vi
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE......................................................................... 5
CHAPITRE 1 : CONTROLE INTERNE DU PROCESSUS DE LA COMPTABILITE
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MATIERES ............................................................................................................................ 7
1.1. Définitions et Rôles de la comptabilité des matières ............................................. 7
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(DPPDH) ....................................................................................................................... 48
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................................................................................................................................... 51
5.1. Description des procédures de la comptabilité des matières existantes ............... 51
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INTRODUCTION GENERALE
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« Conception d’un manuel de procédures lié à la comptabilité matières de la direction générale du plan Sénégal »
La gestion des ressources et des opérations est une tâche complexe en ce sens que l'entreprise
doit constamment ajuster ses méthodes de fonctionnement pour répondre à la rotation du
personnel et aux besoins d'informations rapides.
Une entreprise qui ne dispose pas d’un tel référentiel s’expose à plusieurs difficultés. En effet,
bon nombre de faillites d’entreprises découlent d’une mauvaise organisation.
-B
des Finances du Sénégal, est chargée de proposer les orientations stratégiques à moyen et long
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terme de la politique économique et sociale du pays. Pour atteindre ses objectifs de manière
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efficiente, elle doit se doter d’un manuel de procédures en vue de rendre rigoureuse et efficace
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la gestion de ses opérations. Cependant, force est de constater qu’elle ne dispose pas de
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manuel de procédures.
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La non formalisation des procédures de la comptabilité matières à la DGP, ne permet pas aux
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opérationnels d’adopter une politique de gestion efficace. Cette situation entraine souvent des
omissions dans la comptabilisation des opérations et occasionne des ruptures ou des
détentions de stocks excessifs.
La gestion informelle des matières à la DGP peut avoir les conséquences suivantes :
En tenant compte de ces différentes conséquences, nous pouvons proposer les solutions
suivantes pour juguler le problème :
La dernière solution nous semble la plus complète pour répondre aux préoccupations de la
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ressources afin d’asseoir une gestion saine et transparente des activités du cycle des matières.
Partant de ce fait, la question principale à laquelle nous tenterons d’apporter une réponse est
-B
la suivante : Comment améliorer la gestion des matières de la direction générale du plan par la
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mise en place d’un manuel de procédures afin d’assurer une plus grande efficacité du contrôle
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interne ?
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Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre à travers notre thème qui
s’intitule : « Conception d’un manuel de procédures lié à la comptabilité matières de la
Direction Générale du Plan du Ministère de l’Economie et des Finances du Sénégal »
L’objectif principal de cette étude est d’élaborer un manuel de procédures de gestion des
matières qui puisse servir de cadre de référence pour la DGP et ce, conformément aux
exigences des normes comptables du secteur public. Pour cela, nous avons comme objectifs :
Dans le cadre de notre étude, nous traiterons de la comptabilité des matières suivantes : les
fournitures de bureau, les matériels informatiques, mobiliers de bureau, et matériels de
transports. L’intérêt de concevoir un manuel de procédures relatif à la gestion des matières se
trouve à deux niveaux :
Elle lui permettra de se conformer aux dispositions de l’IPSAS. Le manuel de procédures est
un élément important du contrôle interne de l’entreprise, pour cela il définira de façon précise,
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le cadre de travail et permettra à chaque agent, de connaître les tâches qui lui sont dévolues.
En somme, la DGP disposera d’un manuel lui permettant d’améliorer ses procédures. Aussi le
-B
Ce sera une occasion de mettre en pratique nos connaissances théoriques, de les approfondir
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qualité.
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Pour mener à bien cette étude, nous allons, dans une première partie, présenter le cadre
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La rédaction des procédures par les organisations s’est largement développée conformément
aux exigences règlementaires (article 16 de l’organisation comptable OHADA).
Dès lors, la formalisation des procédures et des méthodes de travail a pris un essor
considérable avec des conséquences positives, diverses telles que l’amélioration de la maîtrise
des activités formalisées et celle de la communication de l’entreprise.
Cependant, la formalisation des procédures nécessite au préalable d’identifier les risques liés à
chaque processus.
Nous allons, dans cette première partie, aborder les aspects théoriques. Elle se subdivise en
trois chapitres. Le premier sera consacré aux fondements théoriques du contrôle interne des
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de procédures, et enfin le troisième présentera la méthodologie que nous avons adoptée dans
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Selon BARRY (2009 :13), le contrôle interne est défini comme l’ensemble des sécurités qui
contribuent à assurer, d’une part, la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information, et d’autre part l’amélioration des performances. De ce point de vue, nous
pouvons dire que le contrôle interne veille au bon déroulement des processus de
comptabilisation et permet à l’organisation de détecter les erreurs liées à la comptabilisation, à
la gestion des matières et de faire des ajustements nécessaires.
aspects du contrôle interne de ce processus selon l’approche par les risques, les risques liés
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Souvent appelée comptabilité des magasins, la comptabilité des matières est régie par les
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instructions générales du 23 avril 1974 au Sénégal aussi bien pour le compte de l’état, des
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Selon la directive n°06 /97/CM /UEMOA portant règlement général sur la comptabilité
publique :
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Article 3 : « la comptabilité matière est la comptabilité des biens immobiliers, biens mobiliers
et matières qui constituent le patrimoine de l’Etat et des autres organismes publics »
Selon les dispositions générales du recueil des textes sur les collectivités locales au Sénégal :
Article 1 : « la comptabilité matières est une comptabilité d’inventaire permanent des biens
immobiliers ou mobiliers autres que les dernières valeurs ou archives administratives
appartenant à l’Etat, les collectivités locales ou à un établissement public »
Article 2 : « la comptabilité matières est une comptabilité des quantités avec mention sur tous
les documents et pièces justificatives de renseignements sur les qualités et caractéristiques de
bien comptabilisés »
Ces renseignements qui doivent permettre une identification rapide de chaque objet
concernent en général sa nature et ses caractéristiques, conformément à la pièce comptable
justificative de son acquisition.
Nous allons, dans cette section, définir dans un premier temps les matières et ensuite donner
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leurs nomenclatures.
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Selon le dictionnaire Larousse (2000 :444), la matière est la substance qui compose tout corps
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ayant une réalité tangible. Les quatre états les plus communs sont l’état solide, l’état liquide,
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La nomenclature distingue deux groupes de comptes généraux à savoir celui des matières du
premier groupe et l’autre du deuxième groupe. Selon l’article 5 du recueil des textes de
collectivités locales au Sénégal.
Ce premier groupe de comptes généraux est réservé au classement des objets destinés à un
usage de plusieurs années. Ces biens sont destinés à être utilisés de façon durable dans
l’entreprise.
Il faut noter que ces matières du premier groupe correspondent aux immobilisations dans le
secteur privé d’où les mêmes procédures de gestion.
Selon OBERT (2004 : 375) les immobilisations corporelles sont des actifs corporels,
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propriétés de l’entreprise. Cette dernière les utilise pour plus d’un exercice comptable soit :
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Selon les normes comptables internationales du secteur public (IPSAS 17) « Les
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immobilisations corporelles sont des actifs corporels qui sont détenus par une entité soit pour
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être utilisés dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loués à
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des tiers, soit à des fins administratives; et dont on s’attend à ce qu’ils soient utilisés sur plus
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des actifs à tous les coûts d’une immobilisation corporelle au moment où ils sont encourus, y
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Le deuxième groupe de comptes généraux est réservé aux fournitures, ingrédients et denrées
consommables au premier usage. Comme exemple nous pouvons citer : les fournitures de
bureau, le carburant etc. A l’instar des matières du premier groupe, celles du deuxième groupe
correspondent aux stocks dans le secteur privé.
• Définition du stock
o à la vente en l’état ;
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Les objectifs de la mise en place des stocks est de parer à la pénurie en produits nécessaires à
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la vie du cycle d’exploitation de l’entreprise. Mais selon ZERMATI (1997 : 13), « les stocks
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peuvent être constitués d’un but spéculatif ; on achète à la baisse pour revendre à la hausse ».
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Selon les normes internationales du secteur public (IPSAS 12), les stocks sont des actifs :
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processus de production;
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Lorsque les stocks sont vendus, échangés ou distribués, la valeur comptable de ces stocks doit
être comptabilisée en charges de l'exercice au cours duquel les produits correspondants sont
comptabilisés. S’il n’y a pas de produits correspondants, la charge est comptabilisée au
moment de la distribution des biens ou de la fourniture du service correspondant.
Le montant de toute dépréciation des stocks ainsi que toutes les pertes de stocks doit être
comptabilisé en charges de l'exercice au cours duquel la dépréciation ou la perte se produit.
Le montant de toute reprise d'une dépréciation des stocks doit être comptabilisé comme une
réduction du montant des stocks comptabilisé en charges dans l'exercice au cours duquel la
reprise intervient.
Dans cette section, nous présenterons d’abord les acteurs de la comptabilité matière, ensuite
les documents comptables qui servent de base de travail et enfin nous décrirons les différentes
fonctions de ce processus.
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Selon le recueil des textes sur les collectivités locales au Sénégal (l’article 10 ; 3) Décret
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n°81-844 du 20-08-81, « sous le contrôle du ministre chargé des finances ordonnateur des
matières, l’exécution de la comptabilité des matières est assurée, par les administrateurs de
-B
crédit en tant qu’administrateur des matières et par les comptables des matières secondés
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« Les administrations des matières prennent des décisions des mouvements des matières et
sont responsables des certifications des mouvements qu’ils décrivent »
L’article 13 du même recueil édifie sur les responsabilités du comptable des matières, « les
comptables des matières enregistrent les entrées, les sorties, réunissent les pièces
justificatives des opérations et sont chargés de l’entretien et conservation des matières qui
sont sous leur contrôle. »
En outre ils sont chargés de la tenue des inventaires généraux et doivent par conséquent
s’assurer de la concordance entre les écritures et l’existant.
Selon l’article 18 du même recueil, tout comptable des matières est tenu d’enregistrer les faits
de sa gestion sur les documents ci-après :
o le livre- journal ;
o le grand -livre des comptes tenu;
o la balance générale des comptes.
a. Le livre-journal
Selon GOVOEI (2007 ; 42), « c’est un document comptable rendu obligatoire par la loi. Il est
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constitué d’articles, un article étant considéré comme une opération réalisée au sein de
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l’entreprise. »
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L’entreprise peut procéder au regroupement de toutes les opérations de même nature, réalisées
en un même lieu au cours d’une même journée et ce, sur la base d’une pièce justificative
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unique.
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b. Le grand-livre
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Selon SAMBE (2003 ; 110), le grand-livre est un document comptable regroupant l’ensemble
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des comptes de l’entreprise avec les différents mouvements. Il se présente sous plusieurs
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formes : listing informatique pour les entreprises informatisées, bac à fiches, feuilles mobiles
classés et registre à feuille. C’est un document rendu obligatoire par la loi.
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Selon ERSA (2007 : 120), tous les comptes du grand-livre général sont présentés, après
sommation de chacun, dans un document comptable récapitulatif appelé balance générale des
comptes. Il existe des balances à plusieurs colonnes (2, 4,6 ou plus).
- inventaire physique
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Les fonctions citées ci-dessus seront développées dans les sections suivantes :
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Cette fonction est relative aux expressions formulées par les différents services ou
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Elle intervient après la sélection du fournisseur et relative aux opérations d'émission de bons
de commande ou de lettres de commande. Elle englobe aussi les opérations de relance de
fournisseurs en cas de retard constaté dans le processus commande (Barry, 2004 : 20).
Elle regroupe les opérations de contrôles qualitatifs et quantitatifs des biens livrés par le
fournisseur. Elle est exercée par une personne ou par une commission de réception dans les
grandes entreprises (Barry, 2004 : 20). Elle est généralement matérialisée par un bordereau de
réception ou un procès-verbal de réception établi par la personne ou la commission qui reçoit.
Selon BRUEL (2003 : 145), elle regroupe les procédures de suivi des immobilisations:
l'établissement des fichiers des immobilisations, les opérations d'entretien et de maintenance,
les opérations d'inventaire physique des biens ainsi que la couverture des biens par des polices
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d'assurance. Cette fonction est indispensable pour toute entreprise industrielle. Il s’agit ici
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gestion.
Aussi, afin d’éviter toute rupture de stock, l’entreprise doit porter son attention sur plusieurs
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niveaux de stocks :
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o stock maximum : ce stock est celui qu’il ne faut pas dépasser afin d’éviter un sur
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stockage.
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o stock de sécurité : il garantit l’entreprise contre une rupture de stock dans les cas :
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Selon GUILLAUME (2002 :23), « l’absence totale de toute forme de contrôle est néfaste».
Cette étape de la gestion des matières consacre la sortie des biens du patrimoine et aussi les
articles en stockage pour satisfaire une demande de consommation.
Pour les demandes de consommation, toute sortie d’un article devra faire l’objet de contrôles
de quantité et de qualité.
D’après FAUTRAT (2002 :5), Cette tâche est exécutée au vu d’un document essentiel appelé
bon de sortie. Ce document qui précise la nature et les quantités des articles à sortir est
autorisé par les responsables désignés à cet effet par la Direction Générale. Mais une bonne
gestion des matières exige que le bon de sortie soit également revêtu de la signature du
service demandeur ; le non respect de cette dernière précaution peut conduire à un
détournement de stocks.
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La qualité est un objectif pour toute entreprise quelle que soit la nature de son activité
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Les articles ne sont pas à l’abri de dépréciation durant le stockage. Aussi, le contrôle de leur
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qualité s’impose au moment de leur sortie. Dans tous les cas, la livraison d’un article
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défectueux est à la charge du fournisseur qui remet, en contrepartie, une facture d’avoir au
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client.
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Pour les articles destinés à la propre consommation de l’entreprise, le contrôle de la qualité est
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Selon CHEN (2006 : 15), «la qualité est une construction qui commence bien avant la
production et l’utilisation de l’objet, par sa conception et s’achève souvent longtemps après
qu’on a cessé d’utiliser le produit, par sa destruction et son recyclage ».
o l'approbation préalable de ces opérations par les personnes ou organes habilités par
l’entreprise;
o l'information du service comptable (Lozato, 2001 : 27).
Selon MABUDU (2005 :7), « la comptabilité est, depuis longtemps, considérée comme une
connaissance utile. Elle est nécessaire à celui qui veut diriger une entreprise, exploiter un
commerce, administrer une collectivité ; même l’actionnaire, l’épargnant, le citoyen ne
peuvent l’ignorer. Exprimée en terme simple, elle peut être comprise par tous ».
Pour SAMBE & al (2008 :32), « la comptabilité peut être définie comme un système
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Dans le souci d’obtenir des informations stables sur la gestion des stocks, les chefs
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Les inventaires se caractérisent par des contrôles physiques. Pour COOPERS & al (1998 :73),
«le matériel, les stocks, les titres, les disponibilités et autres actifs font l’objet d’une protection
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physique et d’inventaires périodiques dont les résultats sont comparés aux données figurant
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L’objectif poursuivi par l’inventaire physique est la confirmation de l’existence physique d’un
élément d’actif. Ce travail doit être conduit avec ordre, méthode et précision.
Selon BARRY (2009 :113), « cette fonction particulièrement importante comprend toutes les
opérations de recensement physique des stocks de l’entreprise, en vue de conforter ou, en cas
d’écart, de rectifier les soldes comptables des stocks ». Le rapprochement des inventaires
physiques et des inventaires théoriques peut aboutir soit à des écarts positifs appelés bonis
d’inventaires, soit à des écarts négatifs appelés malis d’inventaires. Mais la qualité de
l’inventaire dépend de la bonne tenue des livres comptables obligatoires.
Quel que soit le type d’inventaire utilisé, les prises d’inventaires nécessitent le respect
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a) Préparation de l’inventaire :
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b) Déroulement de l’inventaire :
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o le travail préparatoire ;
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Il s'agira pour nous dans cette section de faire dans un premier temps, un aperçu de la notion
de risque, des différents types de risques, et dans un second temps nous allons aborder les
risques opérationnels liés au processus de la comptabilité matière.
La notion de risque est inhérente aux affaires commerciales (Nadeau, 2007 : 1). Il apparaît
essentiel pour tout manager, soucieux de l'atteinte des objectifs stratégiques, opérationnels et
financiers de son entreprise, d'avoir une vision large des événements susceptibles d'avoir des
En effet, les expériences relatées dans le domaine du management des risques, ont largement
témoigné des avantages pour l'entreprise de gérer ses risques .opérationnels (Pouliot &
Bilodeau, 2002 :35)3. Ainsi nous allons parcourir les définitions des risques données par les
auteurs et faire ressortir les points essentiels.
Comme précédemment annoncé, le risque a fait l'objet de plusieurs définitions dont quelques
unes seront revues.
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Cette définition est très large et englobe non seulement les risques ayant un effet positifs (ou
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risque spéculatif, ceux que l’entreprise recherche) mais aussi les risques à effets négatifs (ou
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Quant à HAMZAOUI, (2005 :98), il définit le risque comme étant « un ensemble d’aléas
TH
susceptible d’avoir des conséquences négatives sur une entité et dont le contrôle interne et
EQ
l’audit ont notamment pour mission d’assurer autant que faire se peut la maîtrise ».
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Nous pouvons ajouter à cette définition, le risque d’opportunité qui consiste à décider en
E
A travers ces définitions, nous pouvons faire ressortir les composantes du risque :
Le risque est donc une incertitude liée à toute action ou décision, ou évènement incertain qui
empêche l’entreprise de poursuivre ses objectifs.
L’approche par les risques a pour objectifs de prévenir l’entreprise des risques dont la
réalisation pourrait l’empêcher d’atteindre ses objectifs. Selon COOPERS & al (2000 : 257),
les objectifs de l’approche par les risques sont recherchés par les responsables , les dirigeants
et l’audit interne.
o disposer d’une vision détaillée des risques existant au niveau de chaque processus
d’activité ;
o analyser les risques dans le but de prendre des mesures correctives efficaces et
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o disposer d’une vision globalisée des risques existants, dans les différentes unités au
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o leur permettre d’être informés de la nature et des zones de risques, afin de définir les
LI
o disposer d’une vision globalisée des risques existants dans les différentes unités, au
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Les risques existent partout ; l’important est de savoir les évaluer, les anticiper, les contrôler
et les gérer avec rigueur. La complexité et la diversité de l’environnement ne permettent pas
de dresser une liste exhaustive des risques. Les différentes définitions du risque ont montré
que leur détermination est énormément liée à l’expérience.
Selon BERNARD & al (2008 :68), c’est : « le risque évalué avant tout dispositif de maitrise
des risques, et correspond à l’exposition de l’organisation à son univers des risques
intrinsèques à ses activités »
Selon OBERT (1995;117), c’est le risque que le système de contrôle interne de l’entreprise ne
prévient pas ou ne détecte pas de telles erreurs. C’est le risque lié aux insuffisances du
dispositif de contrôle interne mis en place au sein d’une entreprise dans les états financiers).
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Le risque résiduel
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Selon MOREAU (2000 : 98), le risque résiduel peut être défini comme étant : « Le risque
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restant après une mesure de réponse ou d'atténuation des risques (mesures existantes et
stratégies incrémentales ou progressives) ».
-B
Risques opérationnels
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Nous pouvons ainsi dire que le risque peut se définir comme étant la probabilité qu'un
E
événement, de par sa survenance, ait une conséquence négative sur la réalisation des objectifs
de l'entreprise.
Une lecture de ces définitions fait ressortir deux éléments qui nous semblent fondamentaux
pour une cartographie des risques. Il s'agit de :
o l'impact ;
o la probabilité de survenance.
a. Impact du risque
b. Probabilité de survenance
Pour une meilleure compréhension des risques liés au processus de la comptabilité matière,
AG
nous allons identifier les risques liés à chaque processus et synthétisé dans le tableau suivant :
-B
cédées ;
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-non mise à jour des fichiers après -Non fiabilité des comptes.
l’inventaire ;
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Source : Nous-mêmes à partir de Schick & al (2002 :52) et Angot & al (2004 : 144-145).
L’analyse des sous processus qui composent le processus de la comptabilité matières nous a
permis d'identifier l'ensemble des risques opérationnels auxquels celui-ci est exposé.
Pour ces risques opérationnels décelés, il est important de rattacher des dispositifs de contrôle
interne pour les maitriser.
La maitrise des risques au sein d’une entreprise passe par la mise en place de bons dispositifs
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Selon le COSO II (2007 ; 5), « le management des risques est un processus mis en œuvre par
TH
collaborateurs de l’organisation.
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Il est pris en compte dans l’élaboration de la stratégie ainsi que dans toutes les activités de
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l’organisation. Il est conçu pour identifier les évènements potentiels susceptibles d’affecter
l’organisation et pour gérer les risques dans les limites de son appétence pour le risque. Il vise
à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs de l’organisation ».
Le management des risques comprend huit éléments. Ces éléments résultent de la façon dont
l’organisation est gérée et sont intégrés au processus de management. Ces éléments sont les
suivants :
o environnement interne ;
o fixation des objectifs ;
o identification des évènements ;
o évaluation des risques ;
o traitement des risques ;
o activités de contrôle ;
o information et communication ;
o pilotage.
Le management des risques n’est pas un processus séquentiel dans lequel un élément affecte
uniquement le suivant. C’est un processus multidirectionnel et itératif par lequel n’importe
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o est mis en œuvre par l’ensemble des collaborateurs, à tous les niveaux de
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l’organisation,
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o est mis en œuvre à chaque unité de l’organisation et permet d’obtenir une vision
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Sous processus Risques liés aux sous processus Dispositifs de maitrises de risques
Expression -Mauvaise description des besoins ; L’expression des besoins doit donner
interne des -Demande de matériel non l’assurance que les demandes d’achats
besoins nécessaire ou inopportun ; émises par les services sont effectuées
- Demandes non autorisées. par des responsables habilités ; et
qu’elles soient préalablement
budgétisées ou expressément
autorisées.
Passation des -Commande émise de façon Les matières doivent garantir la
commandes désordonnée, en dehors des passation des commandes dans les
prévisions. délais raisonnables.
-Risque de non-respect des termes De même un suivi adéquat des
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- réception tardive ;
-non codifications des donner l’assurance d’une identification
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au détriment de l’entreprise ;
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Gestion des - vols ou pertes des matières ; Assurance des locaux et matières ;
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les stocks ;
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l’inventaire ;
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Source : nous –même à partir d’AHOUANGANSI (2006 :448-449) et BARRY (2009 :114-
115)
ABA Soumalé Marie- Josée 5ème Promotion MPACG- CESAG 26
« Conception d’un manuel de procédures lié à la comptabilité matières de la direction générale du plan Sénégal »
Conclusion
Les matières et la comptabilité sont des domaines très sensibles au regard des conséquences
énormes que pourrait engendrer leur mauvaise gestion. Pour cela, elles doivent être gérées
avec une attention particulière. Dès lors, la gestion des risques qui leur sont inhérents
constitue des points capitaux pour la réussite de leur bonne gestion. La gestion de ces risques
nécessite un bon dispositif de contrôle interne, une culture du risque d’entreprise et une
organisation méthodologique.
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Nous allons dans ce présent chapitre définir les notions sur le manuel de procédures et ses
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La nécessité de formaliser les procédures n’est plus à démonter. En effet, les entreprises sont
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appelées à exécuter des opérations dont les étapes à suivre pour leur réalisation doivent être
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Nous allons dans cette section, définir le manuel de procédures, faire ressortir les objectifs et
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Toute entreprise soucieuse de sa survie doit disposer d’un manuel de procédures. C’est un
U
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document de référence pour ce qui concerne le passé mais un bon repère pour traiter les
opérations.
Avant de définir le manuel de procédure, il est important pour nous de définir la procédure.
Selon HENRY& al (2001 : 16), « une procédure est un enchainement de tâches élémentaires
standardisées ; déclenchées en amont par l’expression d’un besoin quelconque ; limitées en
aval par l’obtention d’un résultat attendu ». Aussi, PAOLO (2008 : 51) va dans le même sens
en disant que « la procédure est la manière spécifiée pour accomplir une activité ou un
processus ». Nous pouvons dire simplement que la procédure est la démarche à suivre pour
réaliser une activité.
Selon MIKAËL (2009 : 132), « Le manuel de procédures peut être défini comme étant un
référentiel approuvé par la direction générale qui décrit de manière précise et détaillée les
circuits de flux de documents et d’informations, les procédures d’autorisation et
d’approbation, les différents niveaux de responsabilité et de délégation et enfin les dispositifs
de sécurité à respecter ».
Il s’adresse à tous les membres de l’entreprise et envisage, pour chaque cycle d’activité et
chaque niveau de responsabilité, l’ensemble des opérations de l’entreprise devant permettre
de :
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Le manuel de procédures prend ici l’aspect d’un référentiel à usage commun pour tous les
TH
o expliquer les modalités d’application des différentes procédures suivant les activités
ou cycles de l’entreprise : techniques, comptables, financiers et administratifs ;
o assurer l’uniformité des modalités d’exécution en les formalisant. Ce qui exclut les
disparités dans la manière de traiter les opérations qui, en l’absence de manuel,
dépendent le plus souvent du style, de l’expression personnelle déjà acquise, mais
aussi de la culture des opérationnels ;
o sauvegarder les actifs de l’entreprise par des procédures de contrôle interne
performantes ;
o former le personnel ;
o favoriser l’assimilation rapide des techniques spécifiques de l’entreprise pour le
personnel nouvellement affecté à un poste de travail. Ce qui se traduit par un gain de
temps considérable notamment lors des passations de service ou lors de la phase
d’intérim pour le commissariat aux comptes ou les audits externes (HENRY & al
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2001: 10).
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Le manuel de procédure est structuré en trois grandes parties : les généralités introductives,
-B
les fiches de procédures proprement dites, et enfin les annexes et tables complémentaires.
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Selon HENRY (2001 : 55), « cette partie permet de rappeler les objectifs qui ont conduit à la
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mise en place de l’outil et explique la structure générale». Elle sert aussi à donner des
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Cette partie, qui est la plus volumineuse, en est le corps central. Elle regroupe toutes les fiches
de procédures classées. Pour chaque procédure, prise individuellement, on retrouve une même
structure logique : description synthétique de la procédure, diagramme de flux et fiches
descriptives des tâches (NGUYËN, 1999 : 310). Chaque fiche de procédure peut se
décomposer en une même séquence de partie.
principales caractéristiques (le cas échéant, son point de départ, sa fréquence d’application, les
acteurs concernés, le volume d’activités correspondant), les services émetteurs (rédacteur,
vérificateur, validation), la liste des destinataires et l’historique des mises à jour.
C’est à ce niveau que se retrouve l’essentiel des informations concernant la procédure : son
déroulement chronologique, les noms des intervenants (individus ou services), le contenu des
tâches, les consignes d’exécution et les indications de support utilisés.
Le troisième niveau sert à présenter de façon séparée la description détaillée des règles
C
Cette partie peut fournir des documents annexes tels que des tables de données ou des
LI
ces listes peut obéir à diverses logiques. Elles peuvent être présentées selon leur ordre de
TH
classement ou par ordre alphabétique. Dans ce premier cas, une liste peut présenter des
regroupements thématiques, par objet ou par processus.
EQ
On entend par objet quelque chose qui existe physiquement pour l’entreprise, qui est
U
E
important pour son activité et qui est classable en individualités distinguables (par exemple :
client, bon de commande) (BERGER, 2007 : 71).
Selon NGÜYEN (1999 : 163), « la rédaction du manuel de procédure est un projet qui peut
parfois s’étendre sur plusieurs années selon la taille de l’entreprise et la complexité de son
organisation. En réalité, le travail n’est jamais achevé dans la mesure où l’entreprise comme
tout organisme vivant, se développe et adapte son mode de fonctionnement aux évolutions de
l’environnement. Pour son élaboration, l’entreprise doit disposer au préalable de plusieurs
documents à savoir l’organigramme détaillé, la description des postes, la délégation des
pouvoirs, le diagramme des flux d’informations Il faudra aussi qu’elle définisse les objectifs
recherchés du manuel de procédures et le champ d’application des procédures à rédiger ».
actuelles
Élaboration d'une cartographie X X X
AG
des risques
Conception du manuel de X X
-B
procédures
Finalisation Conception des procédures X X X
IB
du manuel
O
Diffusion du manuel X X X
TH
Sources: nous même à partir de HENRY & al (2001 : 78-94) ; BERGER & al (2007 : 70-72) ;
U
Pour bien mener la mission d’élaboration du manuel de procédures, il est nécessaire de bien
comprendre le fonctionnement de l’entité afin d’assurer un parfait ordonnancement des
activités et le respect des délais imposés. La phase de préparation permet à l’auditeur de
connaître l’entreprise de façon générale.
Selon HENRY (2001 ; 78), la connaissance générale de l’entreprise nécessite la collecte des
informations dans les différents domaines et particulièrement la compréhension de son
Une fois, l’auditeur a recensé l’ensemble des informations désirées, il passe à l’inventaire des
procédures existantes.
C
ES
nécessairement provisoire et évoluera à plusieurs reprises au fil des travaux. Selon HENRY
IB
(2001 : 78), pour réussir cette étape, l’auditeur doit examiner les missions, les objectifs et les
LI
Une fois l’inventaire initial des procédures dressées, l’auditeur doit préparer un dossier par
procédure. Ce dossier est généralement un classeur ou une chemise dans lesquels toutes les
U
E
pièces d’enquête seront rassemblées. Selon HENRY (2001 : 84), ce dossier comporte les
points suivants :
La phase de réalisation est très importante car la qualité des procédures en dépend. Les étapes
de la réalisation de manuel de procédure sont :
L’évaluation des procédures actuelles est importante dans la mesure où elle permet de détecter
C
les forces et faiblesses de ces procédures ainsi que les risques afférents. Cette étape consiste à
ES
identifier des procédures existantes et à les analyser (NGUYËN, 1999 : 310-311 L’analyse
des procédures précède leur rédaction définitive. Il peut s’avérer utile de hiérarchiser les
AG
différentes actions : de même que l’on est parti initialement des missions et des processus
pour les décomposer en procédures, on peut aussi, à l’intérieur d’une procédure classer les
-B
tâches, les opérations, voire les gestes. D’après HENRY (2001 : 89), l’analyse permet de
IB
dérouler les enchaînements et de situer l’importance relative des tâches. Ainsi, à travers des
LI
tests de conformité et de permanence, l’auditeur s’assure qu’il a bien saisi le contrôle interne.
O
Selon PIGE (2001 : 86), ces tests comprennent l’examen de l’application des contrôles et la
TH
simulation de tout ou partie des tâches effectuées par les employés de l’entreprise.
EQ
D’après BERGER (2007 :71) l’élaboration d’une cartographie des risques peut se faire de
manière itérative. Elle peut être décomposée en trois étapes :
Selon SALVIAC & al. (2008 : 150), il s’agit, en s’appuyant sur les entretiens réalisés avec les
acteurs, d’être en mesure de déterminer les risques de l’organisation en rapport avec le
périmètre défini. HAMZAOUI (2002 : 34), abonde dans le même sens en disant que
ABA Soumalé Marie- Josée 5ème Promotion MPACG- CESAG 34
« Conception d’un manuel de procédures lié à la comptabilité matières de la direction générale du plan Sénégal »
l’auditeur, tout en conservant son indépendance, est appelé à participer à l’identification des
zones de risques pouvant affecter la sécurité. La démarche d’identification des risques
implique l’utilisation d’outils et techniques qui varient selon les auteurs. L’identification peut
être soit :
En outre, l’auditeur apprécie l’aptitude des dispositifs de gestion et de contrôle mis en place
AG
pour atteindre les objectifs de contrôle interne. D’après MARESCHALL (2003 : 9), « le
risque est classiquement évalué sous forme d’une combinaison des facteurs de probabilité et
-B
2.3.2.2.2. Hiérarchisation
LI
O
La hiérarchisation des risques permet de les classer par ordre de gravité. Le classement des
TH
risques se fait sur la base des scores obtenus lors de leur évaluation tout en faisant attention au
EQ
seuil de tolérance que l’organisation lui accorde. Les risques évalués et hiérarchisés,
l’auditeur doit pouvoir déterminer le traitement approprié à chaque risque.
U
E
La matrice des risques est une simple présentation des risques et leurs causes dans un tableau.
Elle est le résultat des étapes précédentes de l’élaboration de la cartographie des risques. La
matrice des risques met en évidence les risques et facilite la prise de décision pour leur prise
en charge (SALVIAC, 2008 : 158).
D’après RENARD (2010 : 161), les risques peuvent être traités de différentes façons :
Cette étape permet de définir les orientations du manuel de procédure à concevoir, c'est-à-dire
AG
D’après NGÜYEN (1999 : 157), la réussite d’un manuel de procédures réside dans sa capacité
LI
o les éléments permanents que ce sont les obligations externes et internes auxquelles
EQ
l’entreprise doit satisfaire, l’organisation préalable qu’elle met en place pour assurer le
bon fonctionnement sans discontinuité de la procédure ;
U
o les éléments ponctuels, c'est-à-dire la liste des différentes instructions : qui fait quoi
E
quand et comment ?
o les éléments relatifs aux normes retenues qui abordent les aspects liés aux règles de
gestion à adopter ;
o et éléments de descriptions et de synthèse qui traduisent clairement les étapes de
l’exécution de la procédure.
2.3.2.3.2. Forme
Pour ce qui est de la forme, l’auditeur doit choisir celle qui est la plus appropriée au contexte
de l’entité auditée. HENRY & al. (1999 : 78) Suggèrent l’utilisation des classeurs à feuillets
mobiles afin de faciliter les mises à jour du manuel.
ABA Soumalé Marie- Josée 5ème Promotion MPACG- CESAG 36
« Conception d’un manuel de procédures lié à la comptabilité matières de la direction générale du plan Sénégal »
Le manuel qui est un document physique est constitué de plusieurs tomes selon la nature et
l’importance des cycles. Pour concevoir un manuel de procédures, l’auditeur peut choisir de
découper le manuel de procédure en cycle d’activités, affecter un code préférence alpha.
A cette phase, l’auditeur est en mesure d’émettre une opinion et rédiger les procédures qui
constituent le socle du manuel de procédures. Les étapes de cette phase sont : la rédaction des
procédures, la validation des procédures et du manuel ainsi que la diffusion du manuel
(BERGER 2007 : 72).
doit être faite avec minutie. Cela veut dire que l’auditeur doit avant la rédaction des
procédures, bien analyser la tâche ou l’activité avant de la décrire. Rédiger une procédure,
-B
D’après HENRY & al. (2001 : 94-95), la rédaction des procédures s’effectue par la
TH
combinaison de description textuelle et graphique des tâches. D’autres comme BERGER &
al. (2007 : 123), affirment que la description des tâches d’une procédure doit être graphique ;
EQ
Conclusion
Toute entreprise quel que soit sa taille a besoin des procédures pour mieux assainir sa gestion.
Le manuel de procédures permet à l’entreprise d’optimiser ses activités. Il est également un
outil qui permet aux opérationnels d’une entreprise de connaître facilement l’exécution d’une
tâche. Il sert aussi de référence lors de la revue des procédures du contrôle interne pour
s’assurer que les procédures mises en place par l’entreprise sont respectées. Son élaboration
nécessite l’engagement de tout le personnel de l’entreprise et une méthodologie rigoureuse.
Cette méthodologie fera l’objet du troisième chapitre.
Notre modèle d’analyse est une représentation schématique constituée de quatre phases et de
neuf étapes. Il est illustré à travers la figure n°1 présentée ci-dessous :
C
ES
générale
documentaire
LI
PREPARATION
O
-observation
EQ
QCI
Evaluation des Test de conformité
U
Grille de séparation
REALISATION
Elaboration d’une
cartographie des Cartographie
risques
Source : nous-même
La réussite d’une bonne comptabilité des matières nécessite des techniques et outils de
collecte de données. En effet, ces outils de collecte et d’analyse des données sont nombreux et
conçus par des spécialistes. Les premiers outils sont des méthodes et techniques utilisées en
vue d’obtenir l’information nécessaire sur la DGP, particulièrement sur la gestion des
matières. Le second intervient pour l’analyse à travers des tests, de questionnaire de contrôle
interne et grille de séparation.
procédures de gestion des achats et de la trésorerie, la collecte des données se fera auprès des
ES
interviews.
Selon Blanquet (2004 : 2), l’analyse documentaire est une opération qui consiste à présenter
LI
sous forme concise et précise des données caractérisant l’information contenue dans un
O
ensemble de documents ou non. Elle est utilisée pour décrire et caractériser le contenu du
TH
document.
EQ
Nous allons étudier dans cette étape, la documentation existante relative au service
comptabilité des matières pour avoir une bonne connaissance de l’activité et de l’organisation
U
E
(organigramme, règlements intérieur ainsi que tout autre document interne (tels que le texte
de collectivités locales au Sénégal) L’objectif est de déterminer les écarts et de faire les
analyses et interprétations y afférentes.
3.2.1.2. Interviews
LEMANT (1995 : 181) définit l’interview (annexe 3, page115), comme étant « un entretien
avec une personne en vue de l’interroger sur ses actes, ses idées, etc., et de divulguer la teneur
de l’entretien». L’interview est très importante pour une qualité des informations spécifiques
recherchées. En, effet les entretiens sont très utiles pour la description des processus sous
l’angle des risques et de son dispositif de contrôle interne.
Nous avons remis un guide d’entretien au Comptable des matières qui l’a rempli, après nous
avons eu à travailler ensemble sur les points assez confus pour lui, cet entretien avait pour but
de rassembler leurs points de vue, identifier les niveaux hiérarchiques, la façon dont les
contrôles sont conçus et effectués.
3.2.1.3. L’observation
L’entretien étant insuffisant pour bien comprendre les procédures, l’observation va permettre
de mieux cerner les procédures mises en place par l’entreprise et même valider les entretiens
que l’auditeur a eus avec le personnel de l’entreprise.
Dans le cas de notre mission nous avons eu à faire une visite inopinée au comptable matière
C
Les données ainsi collectées seront analysées par le moyen de certains outils en vue d’une
-B
Selon MADERS & al (2006 : 56), le questionnaire, (Annexe 2 ; page110) est un outil de
TH
diagnostic qui a pour objectif de déterminer les forces et faiblesses apparentes du système. Du
EQ
pratiques actuelles du cycle de trésorerie. A cet effet, il sera adressé à tous les intervenants du
E
Les tests de conformité sont importants pour s’assurer que les dispositifs de contrôle interne
ont été appliqués, ils permettent de remonter à la source en passant par les phases
intermédiaires. Pour ces tests nous nous attarderons sur les flux les plus significatifs ou
présentant les risques à forte incidence.
Le test de permanence permet de s’assurer que les opérations sont toujours bien traitées
conformément à ce qui a été décrit lors des entretiens. Cet outil vient compléter les
descriptions obtenues lors des entretiens.
Dans le cadre notre mission, ces tests (conformité et permanence) ont portés sur un
échantillon de pièces (les fiches de consommation). La procédure d’échantillonnage a consisté
à nous rendre dans le bureau du comptable des matières et à relever, pour l’année 2011, les
fiches de consommation des matières du 2ème groupe, la situation du matériel de bureau (1er
groupe) et des consommations de carburant. Nous avons ensuite choisi de manière aléatoire
six fiches pour le matériel de bureau, six fiches de consommation de matières et trois dates
C
2011, les points de contrôle ci-dessous par rapport aux mouvements de stocks relatif à chaque
AG
matière :
-B
C’est un outil de diagnostic qui permet de déceler sans erreurs possibles les manquements au
principe de séparation des tâches, d’analyser la charge de travail par agent, d’identifier sa
structuration et la manière dont elle est remplie. Selon RENARD (2006 : 347), elle est la
photographie à l'instant T de la répartition du travail. (Annexe 3 ; 117)
Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre la démarche que nous allons adopter dans le cadre de
l’élaboration du manuel de procédures de La Direction Générale du Plan. Cette démarche a
mis en évidence les différents outils d’analyses et de collectes de données qui seront utilisés
C
Dans cette partie, nous avons mis en évidence l’importance du manuel de procédures comme
étant une garantie de la bonne exécution des opérations et des tâches au sein d’une entreprise.
La formalisation des procédures trouve son intérêt dans le fait qu’elle permet d’améliorer la
maîtrise des procédures de gestion des matières et l’amélioration de la communication au sein
de l’entreprise.
Nous avons abordé également les aspects théoriques relatifs au contrôle interne du processus
de la comptabilisation des matières.
C
Sachant que la réalisation des objectifs de l’entreprise est en partie fonction de la qualité de
ES
son dispositif de contrôle interne, nous avons jugé nécessaire de construire notre modèle
d’analyse en tenant compte de l’évaluation du contrôle interne dans le but de détecter les
AG
DEUXIEME PARTIE :
IB
Ainsi dans un premier chapitre, nous allons présenter la Direction générale du plan.
La Direction Générale du Plan a été créée par Décret N°2007-831 du 25 juin 2007, portant
répartition des Services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés
nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la
Primature et les Ministères. La DGP est née suite à la suppression du Ministère du Plan et du
Développement Durable. Rattachée au Ministère de l’économie et des finances qui comprend
le Secrétariat général, le cabinet et les services rattachés et d’autres directions générales qui
sont :
Il faut noter que malgré son rattachement au MEF, la DGP est placée sous l’autorité du
-B
D’après le décret N°2008-642 du 16 juin 2008, la DGP est chargée de proposer les
TH
durabilité des options de développement en tenant compte de la vision définie par les
E
autorités.
Au terme du même décret, la DGP comprend des services propres et des services rattachés ;
ce sont les suivants :
a) Les directions
Humaines (CONAPORH);
o le Secrétariat technique de la Commission Nationale du Développement Durable
AG
(CNDD);
o le Centre d’Information et de Documentation sur la Population (CIDP).
-B
IB
terme ;
o définir les équilibres globaux, en coordonnant tous les travaux de prospective ;
U
Humain (DPPDH)
ES
population (PAIP),
O
o veiller à l’application des directives issues des rapports de l’Inspection générale des
finances ainsi que de celles des autres corps de contrôle ;
o veiller à l’application des instructions et directives présidentielles ;
o assister le Directeur Général dans le contrôle de la gestion du personnel, du matériel et
des crédits de l’ensemble des services placés sous sa responsabilité ;
o effectuer toute mission d’enquête, de vérification et de contrôle qui lui est confiée par
le Directeur général du Plan.
Notre stage a été effectué à la division comptabilité matière du service bureau de gestion, que
nous allons présenter dans la section suivante.
o le comptable matières;
ES
Il est chargé de la partie finance du bureau de gestion. Il est aussi chargé de la sélection des
fournisseurs, de l’élaboration des états financiers et du budget du bureau de gestion.
IB
LI
b. Le comptable matières
O
TH
Le comptable matières gère le patrimoine de la DGP, c’est à dire les fournitures de bureaux,
le mobilier de bureaux, matériels informatiques, transport etc. Il s’occupe de leur
EQ
Elle est chargée de toute la saisie, d’établir les rapports et autres comptes rendus.
Direction
Générale
Assistante
Gestionnaire
Conclusion
AG
A travers ce chapitre, nous avons présenté la DGP, son historique, ses missions, son
organisation. Le but de notre étude étant l’élaboration d’un manuel de procédures relatif a la
-B
comptabilité et gestion des matières, nous examinerons dans le chapitre suivant les procédures
IB
A la Suite de nos différents entretiens effectués avec le comptable des matières, nous avons
pu décrire les procédures suivantes :
C
ES
stock ;
IB
- le stockage ;
TH
- la vérification du COF ;
EQ
L’agent demandeur exprime ses besoins et les transmet par écrit ou le plus souvent
verbalement au comptable des matières. Notons également qu’en début d’année, le comptable
des matières collecte toutes les demandes des agents de la Direction Générale du Plan pour en
faire une demande généralisée et plus précise des besoins ; puis il le transmet au comptable
de deniers pour acquisition des matières.
Le comptable des matières, dès réception de l’expression de besoins de l’agent, procède à une
vérification de l’existence des matières demandées au niveau du stock. Deux situations
peuvent se présenter : soit les matières sont disponibles, soit ne le sont pas.
Lorsque les matières demandées sont disponibles, le comptable des matières établit une fiche
de consommation de stock des matières pour le 2e groupe où il actualise la fiche d’inventaire
individuel contradictoire des matières du 1er groupe du service demandeur. Seule la fiche
d’inventaire des matières du 1er groupe est signée par l’agent et le comptable des matières
C
avant classement.
ES
Ensuite, le comptable des matières remet les matières à l’agent et établit un bon de sortie qui
AG
Après l’approbation du besoin par le Directeur général, le comptable des deniers procède à la
sélection des fournisseurs. Il contacte les différents fournisseurs pour prendre des
renseignements sur les prix et les conditions de vente. Après la phase de consultation des
fournisseurs, il retient le fournisseur qui offre le meilleur produit avec les meilleures
conditions de vente. Enfin, il procède à la passation de la commande. Il faut noter que la
passation de commande ne se fait pas à l’aide d’un bon de commande. Elle se fait par simple
appel téléphonique au fournisseur sélectionné.
Le comptable des matières procède au stockage des articles dans son bureau. Il envoie,
C
ensuite, un courrier d’information au COF qui est délégué par la Direction Générale des
ES
Finances (DGF) pour constater la livraison effective des matières. Cette dernière tâche peut
AG
Le comptable des matières établit un bon d’entrée après la réception des matières et met à
U
Ensuite, le comptable des matières remet les articles demandés à l’agent et établit un bon de
sortie provisoire ou définitive.
Périodiquement (mois ou trimestre), le comptable des matières fait le récapitulatif des fiches
de consommation des matières pour avoir une idée claire de l’existant.
En fin d’année, il prépare le relevé récapitulatif des matières pour constater le stock final.
L’inventaire se fait par le comptable de matières à l’aide des bons d’entrée et des fiches de
consommations.
Il fait une différence par articles entre les entrées et la consommation pour voir ce qui reste en
stock. Par exemple pour les stylos, s’il a reçu dix et que sur ses fiches de consommation sept
sont sortis donc sur la fiche de stock disponible il met trois stylos.
C
ES
risques liés au processus de la comptabilité matières. Les points forts sont des aspects du
IB
système à maintenir, tandis que les points faibles sont des aspects à améliorer. Le résultat de
LI
L’utilisation d’outils d’analyse tels que le questionnaire de contrôle interne ,la grille d’analyse
des tâches ainsi que les différents entretiens réalisés nous ont permis d’identifier les risques
U
Pour une meilleure compréhension des risques liés au processus de la comptabilité matières,
nous allons identifier les risques liés à chaque processus et synthétisés dans le tableau
suivant :
- absence de police ;
ES
- prélèvements exagérées ;
- détournement des matières.
Cession, destruction - cession sans autorisation hiérarchique ;
IB
Une fois les risques identifiés, il est nécessaire rattacher a chaque risque des dispositifs pour
leur maitrise.
Réception des Les réceptions doivent faire l’objet de l’établissement des procès-verbaux de
matières réception.
AG
Les sorties doivent faire l’objet d’éditions de bon sortie provisoire pour les
TH
destruction.
E
Cette phase d’évaluation assez longue n’étant pas le sujet de notre étude, nous allons juste
présenter la matrice des risques que nous avons obtenus à la fin de notre évaluation.
La matrice des risques permet de connaître les profils des risques identifiés. Son analyse
oriente le choix des actions à mettre en œuvre pour gérer convenablement ces risques.
La présentation de la matrice des risques consiste à formaliser les risques sur une cartographie
afin d’en permettre une bonne lecture. Seuls les risques les plus significatifs, ceux dont la
C
criticité est supérieure ou égale à dix (10), seront formalisés sur la cartographie. La matrice
ES
- Demande non
IB
Mauvaise
autorisée Absence de police
Très forte planification des
LI
Mauvaise description
TH
Non stockage
Forte des besoins
des matières
EQ
Réception
Faible
frauduleuse
Très faible
IMPACT DU RISQUE
L’analyse facilite la compréhension de la cartographie pour une meilleure gestion des risques.
A l’analyse, cette cartographie compte :
o les risques majeurs situés dans la zone rouge : ce sont des risques inacceptables
nécessitant des actions immédiates de la DGP afin de les mettre rapidement sous
contrôle. Ce profil de risques nécessite une surveillance accrue en renforçant l’audit et
le contrôle interne ;
o les risques moyens situés dans la zone jaune : ce sont des risques moins sévères que
les premiers. Quoique tolérable, ces risques doivent faire l’objet d’un suivi et d’une
C
risques
LI
Majeurs Les risques ont un niveau élevé alors que le contrôle interne
O
TH
Moyens Les risques ont un niveau moyen. Leur maîtrise passe par une
amélioration du niveau du contrôle interne
U
E
Mineurs Les risques ont un niveau faible, ils sont mis sous contrôle.
Cependant, un suivi périodique de ces risques serait le gage de
leur maîtrise complète.
L’analyse de la cartographie des risques faite, nous nous attèlerons à formuler quelques
orientations.
Les orientations du manuel de procédures de la comptabilité matières ont été définies avec le
concours du comptable matières. Avec lui, nous avons définis les objectifs, le contenu, et la
forme du manuel de procédures. Quant au mode d’utilisation, les modalités de mise à jour et
la structuration, il les a laissés à notre appréciation.
personnes concernées par l’exécution. Les objectifs visés par ce présent manuel sont les
ES
suivants :
AG
o expliquer les modalités d’application des différentes procédures suivant les activités de
l’entreprise ;
-B
o former le personnel ;
LI
Par ailleurs le présent manuel doit permettre aux personnes nouvellement recrutées de
comprendre très rapidement l’organisation générale du travail et de disposer d’une source
EQ
Ce présent manuel doit aussi permettre à la DGP de maitriser ses risques avec tous les
dispositifs énumérés ci-dessus nous ne pouvons pas les intégrer tous; donc nous allons
prendre certains dispositifs qui nous permettrons de réduire les risques majeurs :
Avant d’entamer des procédures, nous avons défini la structure du manuel. A ce niveau, notre
choix s’est porté sur un modèle de présentation qui permet à l’agent utilisateur d’identifier
rapidement la tâche à exécuter, les personnes qui interviennent pour la réalisation de la tâche,
la manière dont elle est réalisée ainsi que les supports permettant sa réalisation. La
structuration retenue est présentée comme suit :
Mise à jour :
DIRECTIONGENERALE MANUEL DE PROCEDURES
C
Référence :
AG
PROCEDURE : Edition
Support(s)
Opération
LI
Tâches à exécuter
N°
O
TH
EQ
U
E
Pour faciliter l’utilisation de ce manuel, chaque procédure sera décrite dans un tableau réparti
en quatre colonnes : étapes, intervenants, tâches, référence du support.
Signalons que ce manuel peut faire l’objet de mises à jour en tenant compte de l’évolution de
l’organigramme de la DGP.
Ce manuel de procédures mis en place et servant de système de gestion des matières pourrait
enregistrer des modifications pour les raisons suivantes :
C
Nous présenterons le manuel que nous avons conçu, nous mettrons en exergue pour chacune
des procédures son objet, son champ d’application, les règles de gestions et les objectifs du
contrôle interne.
C
Nous présenterons deux procédures, à savoir celle relative à la gestion des matières du
ES
premier groupe (immobilisations) et celle liée à la gestion des matières du deuxième groupe
AG
(stocks).
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Mise à jour :
DIRECTION
MANUEL DE PROCEDURES DE LA Septembre
GENERALE
2011
DU PLAN COMPTABILITE MATIERES Référence
1. Objectifs de la procédure
2. Champ d’application
AG
4. Règle de gestion
permettra d'avoir deux sources pour les mêmes données et de garantir la fiabilité des
informations ;
o toute acquisition d'immobilisation doit être inscrite au budget de l'exercice en cours, à
défaut, elle doit être autorisée par le comité de direction en tenant compte des seuils de
signification.
6. Description de la procédure
Opération (1)
Intervenants
Documents
Tâches
C
ES
de livraison ;
remettre le bordereau au livreur ;
TH
Intervenants
Documents
Opération
(2)
Tâches
immobilisation de l’exercice2012.
AG
disponibilité.
• libellé: de l’immobilisation ;
O
• date d’entrée;
EQ
l’immobilisation ;
E
Codification des
immobilisations
immobilisations
Le comptable
1. Objectifs de la procédure
C
ES
S’assurer que le bien est affecté au bénéficiaire qui en a fait la demande après avoir respecté
le processus de mise à disposition.
AG
2. Champ d’application
-B
DGP.
LI
O
4. Règle de gestion
6. Description de la procédure
Intervenants
Documents
Opération
C
(3)
Tâches
ES
AG
exemplaires ;
livre l’immobilisation au bénéficiaire après lui avoir fait
-B
signer l’attestation ;
IB
TH
service
inscrit l’immobilisation dans le registre des
immobilisations de l’entité concernée:
EQ
• type d’immobilisation
• date d’acquisition
U
• date de sortie
saisit l’immobilisation dans le fichier des
Immobilisation
1. Objectifs de la procédure
C
ES
Cette procédure a pour objectif d’assurer une maintenance régulière et la réparation des
immobilisations de la DGP.
AG
2. Champ d’application
-B
DGP.
LI
O
o d’un suivi satisfaisant des entrées et retraits d’immobilisations par des mises à jour
U
o d’une concordance stricte à la fin de chaque période, entre les totaux de ce fichier avec
les soldes comptables.
4. Règle de gestion
o tout entretien et réparation d’immobilisation doit faire l’objet d’un bon de commande
établi sur la base d’un devis ;
o les immobilisations ne pouvant pas être réparées sur place feront l’objet d’un bon de
sortie.
o détection de l’anomalie ;
IB
o réception de la facture.
EQ
U
E
6. Description de la procédure
Tâches
Intervenants
Opération
Documents
(4)
C
ES
-B
normalement.
IB
d’entretiens.
TH
Intervenants
Opération
Documents
(5)
Tâches
Détection de l’anomalie
Bon de réparation
signale la panne à l’Assistant Administratif ;
établit un bon de réparation et fait signer le bon par l’utilisateur ;
transmet le bon au responsable administratif ;
Utilisateur, Agent
administratif ;
dans le cas contraire, retourne le bon à l’assistant administratif avec
ES
Bon de réparation
mention du motif du refus.
AG
Bon de réception
LI
1. Objectifs de la procédure
2. Champ d’application
AG
DGP.
IB
4. Règle de gestion
o toute demande de sortie doit être faite par le responsable administratif par écrit.
o des fiches de sortie doivent être renseignées pour les sorties provisoires comme
définitive.
Docum
nants
ion
(6)
Tâches
ents
mettent le PV à la disposition du responsable du suivi ;
le CM, le CD
Vols, casse et
Utilisateurs,
verbal de
Procès-
constat
perte
compte.
ES
-B
Tableau d’amortissement
reçoit les tableaux d’amortissement et confronte avec la
IB
amortissements et calculs.
Le comptable matière
magasin
1. Objectifs de la procédure
Les procédures de prise d’inventaire des immobilisations mises en place doivent assurer :
IB
4. Règle de gestion
TH
o transmettre au gérant les rapports de prise d’inventaire au plus tard 15 jours après
E
l’inventaire.
6. Description de la procédure
Intervenants
Opérations (7)
Documents
Tâches
C
ES
d’inventaire
l’inventaire
Equipe
AG
-B
équipes différentes ;
O
Equipe d’inventaire
• 1’exemplaire au gérant ;
• l’exemplaire à la comptabilité ;
• l’exemplaire au magasinier.
Le magasinier
corrections
A la réception de l’état des écarts :
-B
Régularisation des écarts
immobilisations ;
Etat des
LI
écarts
COF • une copie au magasinier ;
TH
« Traitement » ;
Etat
imprime l’état définitif des stocks physiques en deux
d’inventaire
exemplaires qu’elle remet au responsable magasin.
vise l’état définitif des stocks physiques après la mise en
Responsable
magasin
1. Objectifs de la procédure
S’assurer que les enregistrements comptables relatifs aux immobilisations sont effectués
C
immobilisations.
EQ
4. Règle de gestion
Paramétrer correctement le logiciel de gestion comptable pour une bonne valorisation des
entrées et sorties des immobilisations.
Docum
nants
ents
ion
(8)
Tâches
C
ES
d’immobilisations
Comptabilisation
D : compte immobilisation
C : compte d’investissement
-B
des
prix de cession.
E
Fichier
S’assurer que le fichier d’immobilisation a été d’immobilisation
mis à jour si le contrôle n’est pas satisfaisant.
Si le contrat est satisfaisant, le comptable prépare
les fiches d’écritures pour la comptabilisation
des sorties d’inventaire, passé les écritures
d’annulation de l’immobilisation cédée et
d’enregistrement du produit de cession.
non comptabilisées ;
1. Objet de la procédure
S’assurer que toutes les expressions des besoins ont été faites sur une fiche d’expression de
besoin et garantissent une gestion saine et rigoureuse.
C
ES
2. Le champ d’application
AG
La procédure doit donner l’assurance que la fiche d’expression des besoins établie par les
O
TH
agents exprime des besoins initialement prévus ou expressément acceptés par la Direction
Générale du Plan.
EQ
4. Règles de gestion
U
E
Le comptable des matières établit la fiche d’expression des besoins ou la demande d’achats à
chaque fois qu’un agent manifeste le besoin. La fiche d’expression de besoins ou la demande
d’achats doit être soumis à l’approbation du directeur du contrôle interne.
5. Description de la procédure
Opérat
Interv
ments
enant
Docu
ion(1)
Tâches
s
ES
AG
-Le comptable matières
hiérarchique de l’agent
exemplaires ;
-B
-Le Supérieur
IB
la demande.
O
d’une prévision ;
EQ
Budget
fournisseur. (1)
achats
(1)
La procédure de sélection des fournisseurs a été détaillée dans la première partie.
1. Objet de la procédure
La procédure a pour objet de garantir la conformité des actifs livrés par rapport au bon de
commande.
C
ES
effectuée.
IB
La procédure doit permettre de s’assurer que les livraisons effectuées par les fournisseurs sont
TH
Elle doit aussi permettre de s’assurer que les entrées en stock sont traitées de manière efficace
et prise en compte par la comptabilité à la bonne date.
U
E
4. Règles de gestion
5. Description de la procédure
Opérat
Interv
ments
Docu
enant C
ion(2)
Tâches
ES
AG
Bon de commande
commande au responsable du magasin ;
comptable deniers
Préparation de l’aire
O
rangement et réunion de la
TH
Préparation de l’aire de
Responsable magasin
bon de commande ;
réunion de la commission de réception ;
EQ
d’articles spécifiques ;
livraison ;
TH
EQ
correspondant ;
E
BL ET BC
réception correspondants.
classer dans le classeur « bons de réception.
1. Objet de la procédure
La procédure s’applique à toutes les fournitures sorties du magasin à la suite d’une demande
AG
o les sorties de magasin sont faites sur la base des demandes d’agents habilités ;
LI
o les sorties de magasin font l’objet d’un traitement correct et rapide par le responsable
O
du magasin ;
TH
o les enregistrements comptables des sorties de magasin sont opérées à bonne date.
EQ
4. Règles de gestion
U
E
5. Description de la procédure
Opération(3)
Intervenants
Documents
C
ES
Tâches
AG
-B
l’envoyer au magasin.
LI
Agents désignés
à les effectuer ;
EQ
demandes
Responsable Magasin
de sorties de magasin
et pour cela :
-remplir le formulaire du bon de sortie à partir de la demande ;
-établir chaque bon numéroté de sortie en 4 exemplaires ;
-apposer la mention « original sur un exemplaire et duplicata »
sur les 3 autres.
services demandeurs
fournitures aux fournitures demandées ;
Livraison des
Responsable
comptable
1. Objet de la procédure
Assurer que les états mensuels sont faits correctement, exhaustivement et selon les normes.
C
ES
4. Description de la procédure
Intervenants
Opération(4)
Documents
C
ES
Tâches
AG
disponible :
tirer l’état pour le mois en cours (il est automatiquement généré par le
EQ
logiciel utilisé)
état du contrôle des consommations sectorielles :
U
magasin
1. Objet de la procédure
S’assurer que les existants sont contrôlés et correctement protégés.
C
stocks.
-B
Les procédures appliquées doivent donner l’assurance d’une protection suffisante des stocks
IB
4. Règles de gestion
TH
stocks de même nature par aire, rangement des articles par lots facilement
E
comptables ;
- protection des stocks exposés à l’entrée du magasin ;
- limitation stricte de l’accès au magasin aux personnes autorisées ;
- responsabilisation des magasiniers (en cas de manquants).
Edition N°1
PROCEDURES : CYCLE DES STOCKS CM2-05
SOUS PROCEDURES : CONTROLE ET PROTECTION DES STOCKS Page
5. Description de la procédure
Intervenants
Documents
Opération
Tâches
(5)
ES
AG
- vérifier la validité des entrées et sorties portées sur les fiches de stocks
à l’aide du classeur bon de réception et bon de sortie ;
Contrôles périodiques
Contrôleur interne
IB
significatif ;
TH
- vérifier que les états périodiques sont tirés et transmis dans les délais ;
E
1. Objet de la procédure
4. Règles de gestion
TH
o Transmettre au gérant les rapports de prise d’inventaire au plus tard 15jours après
E
l’inventaire.
5. Description de la procédure
Intervenants
C
Opération
Documents
ES
(6)
Tâches
AG
fonctionnement du magasin ;
-B
EQ
Fixation de la date de
Intervenants
Opération (7)
Documents
Tâches
magasin les écarts entre la quantité réelle et celle portée sur fiche de
d‘inventaire
-B
stock ;
-s’assurer que les corrections sont faites. Informer plus tard le
IB
TH
articles livrés et
l’exercice concerné).
U
E
6.2. Recommandations
Nous ne pouvons pas terminer nos travaux sans adresser des recommandations aux principaux
acteurs du processus de la comptabilité des matières. Ces recommandations permettront
d’assurer une mise en œuvre effective du manuel.
Pour ce faire, nous recommandons à la Direction Générale du plan de renforcer son système
d’information à travers les notes d’informations et installer l’intranet afin d’assurer une
fluidité des informations entre les différents services, aussi, elle devra acquérir un logiciel de
gestion des matières et de la comptabilité.
C
Par ailleurs, la DGP doit veiller à ce que ces procédures soient constamment mises à jour. Ces
ES
mises à jour pourront être motivées par des changements dans la structure, des modifications
des procédures et systèmes dans le but d’améliorer les procédures existantes pour faire face à
AG
Aussi il faut séparer les tâches du comptable de matières de celles du magasinier pour éviter
IB
dernier des documents comptables nécessaire pour une gestion selon les normes.
O
Concernant le contrôleur Interne, il effectue des contrôles permanents et inopinés, pour voir
TH
Conclusion
U
E
Nous avons identifié également dans cette partie les risques pouvant mettre en péril la survie
de l’entreprise.
Nous avons proposé ensuite un manuel de procédures adapté à la comptabilité des matières.
AG
Cet outil permettra à l’entreprise de mieux gérer ses procédures de gestion de matières.
-B
Nous avons également insisté sur son application dans la mesure où ,il ne sert à rien de
IB
CONCLUSION GENERALE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
« Conception d’un manuel de procédures lié à la comptabilité matières de la direction générale du plan Sénégal »
La Direction Générale du Plan, comme toute autre structure, a besoin de moyens pour
atteindre ses objectifs et d’assurer sa pérennité. Pour se faire, plusieurs facteurs et acteurs sont
à considérer. Le préalable de ces facteurs est l’organisation de l’Entreprise.
Selon les théoriciens du management, la mise en place des procédures efficaces doit être une
IB
préoccupation majeure, car elle est désormais nécessaire pour assurer la performance de
LI
C’est dans ce cadre que Peter Drucker dit : « la meilleure structure de l’entreprise ne garantira
pas les résultats et la performance. Mais une mauvaise structure est la garantie de la non
EQ
structure met le projecteur sur les faux problèmes et aggrave les disputes non pertinentes. Elle
E
Cette étude avait pour objectif de montrer au dirigeant de l’Entreprise l’importance d’un
manuel de procédures et son utilité pour atteindre son objectif de pérennité. A l’issue de ce
travail, notre constat est que si l’entreprise arrive à faire respecter ce manuel de procédures,
les décisions de la direction seront appliquées ; les performances et l’efficacité opérationnelles
seront améliorées ; les comptes annuels seront réguliers, sincères et donneront une image
fidèle du résultat des opérations ; les actifs de l’entreprise seront sauvegardés. Il faut noter que
le manuel de procédures n’est pas figé, il doit être régulièrement mis à jour par des notes qui
les complètent ou modifie quelques aspects à partir de l’évolution de la structure et de ses
activités.
Pour la bonne exécution des procédures, il est recommandé de rendre disponible les moyens
C
ANNEXES
O
LI
IB
-B
AG
ES
C
« Conception d’un manuel de procédures lié à la comptabilité matières de la direction générale du plan Sénégal »
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
7. S'assurer que les matières font l'objet d'un contrôle et d’une protection;
ES
8. S'assurer que les cessions, destructions ou mises au rebut sont correctement effectuées;
9. S'assurer de la tenue permanente de l'inventaire physique des matières;
AG
1. Objectifs de contrôle : S'assurer que les acquisitions ont fait l'objet d'une prévision;
TH
REPONSES
QUESTIONS COMMENTAIRES
EQ
OUI NON
1. Les acquisitions ont-elles fait l'objet de X
U
prévisions ?
E
Le pré numéroté
ES
indiqué fournisseurs?
8. Si oui, est-il toujours respecté? N /A
IB
REPONSES
QUESTIONS COMMENTAIRES
OUI NON
U
E
réception?
ES
comptabilité immobilisations?
4. Les factures sont-elles accompagnées du BC
-B
du BL et/ou du PV de réception?
5. Font-elles l'objet d'un contrôle de fond à
IB
travers:
LI
la ligne budgétaire?
O
la qualité (caractéristiques)?
TH
la quantité (nombre)?
EQ
OUI NON
1. Les deux groupes de matières sont-ils
IB
. codification?
. immatriculation?
TH
. apposition d'étiquette?
10. Les immobilisations facilement déplaçables
EQ
de sortie?
14. Existe-t-il des procédures suffisantes pour
permettre le suivi des nantissements, hypothèques
et autres engagements limitant la propriété des
immobilisations?
constituée?
ES
commission?
7. Pour les destructions, existe iI une
commission de destruction?
-B
9. Emet-elle un PY de destruction?
LI
l'objet de ventes?
11. Font-elles l'objet de valorisation d'experte?
TH
payées à la caisse?
13. Si oui, les produits de cessions font-ils
l'objet d'une comptabilisation?
U
sorties de la comptabilité?
15. Les immobilisations reformées sont-elles
sorties du fichier des immobilisations?
16. Les plus ou moins values de cessions font-
elles X l'objet d'une comptabilisation?
comptabilité?
ES
10. Objectifs de contrôle : S’assurer que les amortissements sont correctement calculés et
LI
comptabilisés
O
REPONSES
QUESTIONS COMMENTAIRES
TH
OUI NON
.1. Les amortissements et les provisions sont-ils
EQ
régulièrement calculés?
2. Les dotations ainsi calculées sont-elles
U
correctement comptabilisées?
E
1-émission de la commande EX x
2-réception des matières EX x
3- rapprochement BL /BC C x
4-autorisation des sorties A X X
5-enregistrement des entrées EN X
6- enregistrement des sorties EN X
C
ES
8-inventaire physique C X
9- rapprochement inventaire C X
-B
physique/inventaire
IB
permanent
LI
10- approbation A
O
d’ajustement après
TH
inventaire
11- rapport sur les matières EX
EQ
obsolètes, inutilisable
U
Ce guide nous a servir dans les entretiens avec les acteurs de la comptabilité matière
(comptable matière et le contrôleur interne).
I. L’Organisation de la CM
II. Objectifs
C
2.2 Ces objectifs ont-ils été clairement indiqués par vos supérieurs hiérarchiques, dans un
AG
document écrit ?
-B
3.4 Avez-vous un logiciel de gestion des matières ? si oui êtes vous satisfaits ?
EQ
Direction
Générale
du Plan
SERVICES GENERAUX
Nature
Désignation
N° d'immatriculation
Localisation
C
Valeur d'acquisition
ES
Fournisseur
s
Factures ou décomptes
N°………………………Date………………….Montant
-B
taux d'amortissement
IB
LI
O
TH
Date……………………………
signature du CSG
EQ
U
du site
Par :
Le :
Visa :
Direction
Générale
du Plan
SERVICES GENERAUX
DEMANDE D'OUVERTURE
DE DOSSIER D'IMMOBILISATION N° ….*
Désignation de l'immobilisation :
C
: :
Localisation des travaux :
Montant HTHD estimé des travaux :
AG
Date …………………………………………
LI
chargé du patrimoine
TH
SGRAUX
EQ
N° :
E
Visa :
Direction
Générale
du Plan
SGRAUX
Nous soussignés
C
ES
MM……………………………………………………..
……………………………………………………
AG
………………………………………………….
Observation……………………………………………
IB
…………………………………………..
LI
O
TH
EQ
U
Date……………………………
E
Signature………………………
* Numérotation chronologique
(1) P.V.de réception indicatif
Direction
Générale
du Plan
d'immatriculation
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Direction
Générale
du Plan
SERVICES GENERAUX
PROPOSITION DE REFORME
C
ES
Date………………………………………..
Signature du Responsable de la
structure chargée du Patrimoine
……………………………………………..
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Bon de sortie
Nom : Date :
Projet : Client :
C
N° Affaire : N° BL :
ES
AG
Tel………………………
Adresse………………….
BON DE COMMANDE N°
C
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Direction
Générale
du Plan
SGR
N° Bon de commande…………………..
Fournisseur…………………………………
Observation
s
IB
LI
échéant)
Nom : Nom : Nom :
Qualité : Qualité : Qualité :
EQ
* Numérotation chronologique
E
DIFFUSION :
- Services Généraux
- Sous direction Comptabilité
- Audit Interne
Direction
Générale
du Plan
FICHE DE DECOMPTE
Localisation ……………………………………….
Date du décomptage……………………………
DESIGNATION DU LOCAL
1
2
AG
3
4
5
-B
6
7
8
IB
9
LI
10
11
O
12
TH
13
14
15
EQ
U
E
Tel :……………………
Adresse…………………
ARTICLE(S) QUANTITE
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Ouvrages
Maxima, Paris,299 P.
LI
8. COLLINS, Lionel & Valin, Gérard (1992), Audit et contrôle interne, Edition
O
11. COSOII (2007), la pratique de l audit interne, Edition d’organisation, paris, 225P.
E
12. DAYAN, Armand (2008), manuel de gestion volume 2, 3ème édition, Ellipses
Editions Marketing, Paris, 975 P.
13. DE MARESCHALL, Gilbert (2003), la cartographie des risques, Editions Afnor,
Paris, 50 P.
14. DELAHAYE & al , Finance d’entreprise : manuel et application ,Edition Dunod,
Paris, 559 P ;
15. Dictionnaire LAROUSSE (2004), Normandie Roto impression, France, 1710 P.
16. FAUTRAT, Michel (2005), le management du contrôle interne : son positionnement
et sa valeur au sein du management général des risques, Revue française de l audit
interne, N° 176, P 10-13
17. HAMZAOUI, Mohamed & PIGE, Benoît (2005), Audit : gestion des risques
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18. HENRY, Alain & MONKAM-DAVERAT, Ignace (2001), Rédiger les procédures
de l’entreprise : guide pratique. 3ème édition, Editions d’organisation, Paris, 184 P.
19. JIMENEZ, Cristian, (2008), Gestion du risque, Revue Banque, Paris, 271 P.
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Lefebvre, LEVALLOIS ,1406p.
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P.
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LI
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U
E
Articles
C
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ES
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-B
Internet
EQ
www.acors.org/ARLES%2003%atriskmanquestce.htm,
E
2. IFACI (2004), Normes Internationales pour la pratique de l'audit interne, The Institute of
InternaI Auditors, www.theiia.org.