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Semestre 5 – Ensemble 3
Support de cours
Distribué aux étudiants
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Préambule
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Chapitre I : Introduction
Le marketing a été perçu pendant longtemps comme un luxe réservé aux grands
groupes qui peuvent s’offrir un département de communication, les services d'une
agence de publicité ou même un employé à plein temps dédié à cette tâche.
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ses finances. Celui qui souhaite lancer sa start-up en a besoin, tout comme celui qui
veut améliorer ses ventes ou mettre un nouveau produit sur le marché.
Pourquoi une marque ne peut pas progresser sans une vraie méthodologie
marketing ?
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Chef de groupe, Chef de marché :
Responsable d'une catégorie « homogène » de produits ou d'un marché. Il anime et
coordonne l'équipe des chefs de produit. Il garantit une politique d'ensemble
homogène et en contrôle la réalisation.
Brand manager ou Responsable Marketing de marque (profil senior) :
Il se charge de la gestion et du développement du capital de marque lié à une
marque ou une entreprise. Il a une mission de développement stratégique et de
valorisation de la marque qu'il doit pouvoir optimiser au-delà des produits ou des
catégories. Il doit s’assurer, par ailleurs, de la cohérence de la marque.
Chef de publicité chez l'annonceur :
Compte tenu de la taille de l'annonceur et de son secteur d'activité, le Chef de
publicité peut intégrer un service interne de publicité. Il est rattaché généralement à
la direction de la communication ou à la direction commerciale et prend en charge
les missions suivantes :
Participe à la définition des grands axes de communication des produits ;
Prend en charge le suivi des campagnes auprès des agences et des médias ;
Gère le budget ;
Coordonne également toutes les actions relevant du hors-média : offre
promotionnelle, packaging, PLV (publicité sur lieu de vente) ...
Chef de publicité en régie (ou support) :
Assure la vente de l'espace publicitaire aux agences et aux annonceurs ;
Il est rattaché à la direction de la publicité du support ou fait partie d'une régie
publicitaire indépendante ;
Il doit promouvoir son support, mettre en avant ses spécificités et prouver sa
pertinence pour atteindre la cible visée ;
Il utilise les études liées à son support : habitudes des lecteurs, catégories socio-
professionnelles …
Directeur de clientèle :
Au sein de l'agence, c'est le responsable du client ou du budget.
Il participe au développement commercial de l'agence en prospectant de nouveaux
clients ;
Il conseille l'annonceur, propose une stratégie publicitaire et participe à
l'établissement de la copy-stratégie (cahier des charges) ;
Il dirige la campagne ;
Il anime et coordonne les chefs de publicité
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Concepteur :
Il imagine et propose différents projets et concepts originaux. Une fois le projet
validé, il va rédiger les textes publicitaires pour différents supports pouvant être
très variés : accroches sur les affiches ou PLV (Publicité sur le Lieu de Vente),
communiqués pour la radio, scénarios et dialogues de spots publicitaires …
Média-planneur :
Prévoie et coordonne les passages des campagnes publicitaires dans les grands
médias traditionnels et sur le web.
Chargé d'études :
Il travaille dans un cabinet d'études ;
Réalise les études nécessaires à la réflexion en amont du plan stratégique
(qualitatives et/ou quantitatives) ;
Il peut aussi tester les campagnes (pré-test et post-test) ou les projets afin d'en
évaluer l'efficacité et l'impact.
Trade Marketer ou chargé de la promotion des ventes :
Il optimise les relations entre l’industriel pour lequel il travaille et son réseau de
distribution en établissant un véritable partenariat entre les deux entités, dans une
optique gagnant-gagnant (fidélisation des consommateurs, augmentation des profits
et des parts de marché, amélioration de la notoriété, etc.).
Le Trade Marketer définit la politique et les actions promotionnelles qu’il mettra en
place dans les enseignes de la grande distribution (ex : dégustation organisée dans
la grande distribution – les animations …) et peut même collaborer avec le
distributeur en matière de conception de l’offre et fixation des prix.
Merchandiser :
Il élabore un plan d’actions qu’il expose avec conviction à la direction du magasin
et aux chefs de rayon pour promouvoir le produit sur le lieu de vente.
Il peut mobiliser différents outils : présentoirs, éclairage, affichage, animation,
habillage, organisation du lieu de vente …
3- Démarche marketing :
La démarche marketing est une attitude de recherche, d’analyse et d’écoute du
marché et de l’environnement pour mieux s’y adapter.
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Cette étape d’analyse de l’environnement externe et de l’environnement interne
débouche sur le diagnostic SWOT permettant ainsi l’identification des opportunités
et menaces émanant de l’externe et des forces et faiblesses issues de l’interne. Les
résultats de cette phase permettent, entre autres, de se donner une idée du marché
dans lequel l’entreprise évolue ou celui où elle souhaite se lancer.
Dans cette phase, l’entreprise peut mobiliser différentes sources d’information pour
comprendre et analyser son environnement :
Des sources primaires : il s’agit d’une collecte d’informations qui n’existent pas au
moment où l’entreprise entame ses recherches. Les informations sont, donc,
produites par le biais d’enquêtes (études de marché) mobilisant des méthodologies
adaptées en fonction du contexte, de la problématique identifiée et des objectifs
fixés. Les entreprises font le plus souvent appel à des cabinets spécialisés dans les
études de marchés pour des raisons d’expertise et compétences techniques mais
aussi de disponibilité de la logistique nécessaire à la conduite de l’enquête.
Des sources secondaires : les informations existent au moment où l’entreprise
entame ses recherches. On distingue les données secondaires internes des données
secondaires externes. Les premières sont disponibles au sein de l’entreprise comme
les rapports d’activité, les études de marché passées, les dossiers d’archive, les piges
de la concurrence, les informations stockées dans la base de données clientèle... Les
secondes peuvent être obtenues gratuitement ou au prix d’un droit d’accès auprès de
centres de recherche, des banques, des chambres de commerce, des fédérations
professionnelles …
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a. La segmentation : découpage du marché en sous-ensembles homogènes. Il
s’agit d’identifier les groupes de consommateurs ayant des profils proches et qui
peuvent avoir les mêmes attentes. L’objectif étant de proposer à chacun de ces
segments un mix marketing adapté (le produit qui répond au besoin du segment,
un prix adapté, des canaux de distribution spécifiques et une communication bien
ciblée).
b. Le ciblage : chaque cible a des besoins spécifiques et l’entreprise doit faire des
choix en termes de produits, de prix, de distribution et de communication de
manière à répondre efficacement aux besoins spécifiques de chaque cible.
L’entreprise doit, donc, choisir le segment qu’elle doit cibler en priorité.
Selon Michael Porter (19821), il y a trois grandes stratégies génériques pour faire
face et vaincre la concurrence :
Une domination globale au niveau des coûts : l’obtention d’un coût plus faible par
rapport à celui des concurrents devient le thème directeur de toute la stratégie. La
mise en œuvre d’une stratégie de faible coût peut nécessiter des investissements
massifs, consacrés aux équipements (ressources matérielles) les plus modernes,
une politique de prix agressive et des pertes de démarrage, le temps de consolider
la part de marché.
Une différenciation de l’offre : la stratégie de différenciation de l’offre vise à créer
quelque chose qui soit ressenti comme unique dans l’ensemble de l’industrie. Les
démarches de différenciation peuvent inclure : une conception originale, une
image de marque unique, une supériorité technologique, des décors uniques, des
services rendus à la clientèle que l’on ne retrouve pas ailleurs, un réseau de
distribution incomparable, une expérience de consommation que l’on ne retrouve
pas ailleurs …
Une concentration de l’activité : la stratégie de spécialisation/concentration de
l’activité consiste à se concentrer soit sur un groupe de clients cibles très
circonscrit, soit sur un produit précis ou sur un marché géographique spécifique.
L’entreprise peut aussi opter pour d’autres choix stratégiques comme la
diversification, l’intégration (en amont ou en aval) … Il est possible pour l’entreprise
de miser sur un positionnement à la fois sur la différenciation de l’offre et sur la
spécialisation/concentration.
1
Michael E. Porter, M. (1982). Choix stratégique et concurrence. Paris : Economica.
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En choisissant son positionnement stratégique (différence significative que
l’entreprise entend mettre dans la tête des consommateurs), l’entreprise choisit du
même coup la stratégie générique qu’elle mettra en avant pour affronter la
concurrence.
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Chapitre 2 : Politique du produit
1- Rappel de la définition du produit :
Les produits et services connaissent généralement un cycle de vie plus ou moins long
qui dépend de certains paramètres dont le niveau de concurrence et l’évolution des
besoins des consommateurs.
Sur le graphique, on distingue une corrélation étroite entre les volumes vendus, les
dépenses marketing effectuées et le profit réalisé.
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Un produit ou un service connait généralement 4 phases dans son cycle de vie :
Lancement :
Ventes faibles : décollent doucement, le temps que le produit s'installe sur le
marché, soit distribué dans les points de vente et se fasse connaître.
Dépenses élevées : en publicités et promotions, notamment ;
Les bénéfices sont, donc, souvent réduits, voire négatifs en raison du faible
niveau de ventes et de l'importance des dépenses promotionnelles
et commerciales de lancement.
Pénétration :
Les ventes s’accélèrent : le produit commence à se faire connaitre, est de plus
en plus visible dans les points de vente ;
Les investissements publipromotionnels sont encore conséquents ;
La rentabilité augmente.
Maturité :
Les ventes augmentent atteignant le sommet car le produit a acquis une
notoriété et une image très fortes ;
Dépenses marketing réduites car le produit a une forte notoriété et une image
affirmée ;
La marge dégagée est élevée (la marge la plus élevée étant réalisée quand le
produit est mature).
Déclin :
Diminution des ventes : les ventes régressent ;
Diminution des investissements en communication ;
Diminution des prix pour écouler les stocks ;
Diminution des profits ;
Retrait du produit du marché ;
Apparition de produits de remplacement.
a. Définition :
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En réalité, les produits doivent satisfaire des besoins à la fois fonctionnels et
émotionnels. Exemple : le fromage apporte du calcium (bénéfice fonctionnel) mais
aussi du plaisir (bénéfice émotionnel lié à son goût).
c. Qualité du produit :
C’est une variable essentielle pour l’entreprise car c’est un critère de choix important
pour le client.
La qualité est une notion subjective, chacun pouvant la définir à sa façon, selon ses
attentes.
Cependant, il ne faut pas seulement dire que le produit est de qualité, il faut aussi le
prouver. C’est la fonction des normes de qualité et label de qualité.
4- Le packaging :
a. Définition du packaging :
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emballage de regroupement qui est un pack-carton regroupant plusieurs
unités de produit (ex : 10 canettes).
Les palettes : composées de plusieurs emballages de regroupement (plusieurs
packs-cartons) et sont utilisées pour faciliter le transport et pour le stockage
du produit en grandes quantités (dans le dépôt).
5- La politique de gamme :
a. L’assortiment de produits :
b. La gamme de produit :
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La longueur de gamme correspond au nombre total de références dans la gamme de
produit (= largeur X profondeur). C'est le nombre total de références
commercialisées par la marque dans la gamme.
Le lancement de nouveaux produits est une stratégie obligatoire, aujourd’hui, car les
besoins et exigences des consommateurs évoluent.
Un nouveau produit est celui qui satisfait un nouveau besoin ou satisfait mieux un
besoin existant.
Emergence des idées : les idées viennent des clients, des concurrents (par
imitation et /ou amélioration), des vendeurs … le but est de proposer de
nombreuses idées pour ensuite en sélectionner les meilleures ;
Filtrage des idées : il s’agit de sélectionner les meilleures idées et éliminer les
mauvaises idées. L’entreprise devrait, donc, faire attention aux erreurs
d’abandon (éliminer une bonne idée) et aux erreurs d’adoption (adopter une
mauvaise idée) ;
Elaboration des concepts : le concept est une description de l’idée sous l’angle
des bénéfices clients, c'est-à-dire des avantages que le consommateur doit en
tirer ;
Test de concepts : il s’agit de soumettre les différents concepts à des
consommateurs faisant partie de la cible pour évaluation ;
Elaboration du produit : le département Recherche & Développement élabore
un prototype qui peut, ensuite, être testé (test technique, test auprès des
clients) ;
Marchés tests : c’est un lancement réel sur une zone et une période restreinte
pour comprendre comment les consommateurs et distributeurs réagissent au
nouveau produit ;
Lancement : il s’agit, pour cela, de fixer la date du lancement, les lieux, définir
les actions de communication et de promotion.
b. Renouvellement de la gamme :
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c. Extension de la gamme :
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Chapitre 3 : Politique du prix
1- Introduction :
Le prix a une importance particulière dans le mix marketing pour les raisons
suivantes :
Est source de revenus pour l’entreprise ;
Est un des paramètres qui impacte la demande du marché et le volume
d’activité ;
Est un paramètre de rentabilité ;
Est un paramètre de positionnement : à titre d’exemple, à un prix élevé sera
attachée une image de qualité ou de produit de luxe.
La politique de prix consiste à déterminer les prix auxquels une entreprise vendra
chacun de ses produits à chacun de ses clients. Le prix diffère selon que le produit
est destiné aux clients finaux ou aux distributeurs.
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Objectif d’image : les entreprises qui souhaitent positionner certains de leurs
produits / marques comme des produits / marques de luxe et / ou offrant la
meilleure qualité augmentent leurs prix. Un prix élevé étant souvent
synonyme de qualité dans l’esprit des consommateurs. D’autres entreprises
recherchent à l’inverse une image de prix bas.
Si l’entreprise se fixe un objectif de volume, elle mettra en place une politique de prix
qui lui permettra d’atteindre cet objectif.
a. Stratégie de pénétration :
Une politique de pénétration est une politique de prix bas agressive adoptée en
phase de lancement d’un produit ou d’un service sur un marché déjà occupé. Elle
facilite l’adoption du produit par la cible (consommateurs) et vise à gagner des parts
de marchés (vendre des quantités importantes). Cette stratégie est d’autant plus
importante que le public cible est sensible au prix. Elle est aussi d’autant plus
adaptée que l’entreprise réalise des économies d’échelle sur le volume.
Une entreprise qui réduit ses coûts sur une production en volume, si elle réussit à
vendre toute sa production, elle réalisera des marges satisfaisantes.
b. Stratégie d’écrémage :
Les entreprises pratiquent, parfois, des prix différents pour un même produit en
fonction des quantités commandées, de la qualité des clients (commerçants,
particuliers) ou des régions de vente (Maroc, export), etc.
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Dans le domaine des services (hôtellerie, transport, cinéma, etc.), il peut exister des
critères plus subtils tels que la période de ventes ou la catégorie du client qui
génèrent des prix différents (au cinéma, les étudiants bénéficient de tarifs plus
intéressants).
d. Stratégie d’alignement :
On distingue d’un côté les rabais, remises et ristournes et de l’autre, les prix
promotionnels :
Prix promotionnels :
Il s’agit d’une réduction temporaire du prix (Cf. : Section 4 sur la promotion des
ventes).
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Chapitre 4 : Promotion des ventes
1- Introduction :
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3- Objectifs de la promotion des ventes :
Les techniques de promotion de vente sont variées. Elles jouent sur quatre
paramètres :
Le prix
Le produit
Les jeux et concours
L’essai
a. Le prix :
Il s’agit d’une diminution temporaire du prix d’un produit ou un service qui peut
prendre différentes formes :
Offre spéciale : diminution du prix habituel du produit sur une courte période
à des occasions bien précises;
Offre de remboursement comme la formule « satisfait ou remboursé » : si le
client est insatisfait du produit, il peut être intégralement ou partiellement
remboursé de son achat ;
Vente groupée : vente par lots de produits habituellement vendus à l’unité à
prix réduit.
Vente jumelée : vente de deux produits différents à un prix attractif.
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b. Le produit :
Un jeu est une participation à une tombola ou une animation, par exemple,
avec une offre de cadeaux, sans obligation d’achat.
d. Les essais :
5- La promotion réseau :
Il existe des techniques spécifiques utilisées par les producteurs auprès des
distributeurs et la force de ventes pour les inciter à poser le produit : réductions de
prix, cadeaux publicitaires, primes de fin d’année, voyages …
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6- La mesure de l’efficacité des actions de promotion :
La promotion de ventes doit faire l’objet d’un contrôle a posteriori. La mesure de son
efficacité repose sur 3 éléments qui devraient être analysés et mesurés :
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Chapitre 5 : Politique de communication
1- Introduction :
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Différents supports de communications peuvent être mobilisés par l’entreprise. Ils
sont classés en deux catégories de supports :
2- Impératifs de la communication :
3- Objectifs de la communication :
Faire aimer le produit ou la marque ou améliorer son image. Une marque pas
très appréciée par son public cible doit axer sa communication sur l’image et
mettre en avant dans ses publicités un positionnement plus valorisé.
- Mettre en scène une star connue qui recommande le produit pour mettre
le public en confiance, le rassurer. Cependant, il faudrait que le produit
justifie le choix d’une star connue. Exemple : une crème, un parfum
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- Mettre en scène un enfant. Un enfant dans la publicité ne passe jamais
inaperçu et peut inciter à l’utilisation du produit.
4- Budget de la communication :
5- Cibles de la communication :
Il faut bien faire la différence entre la cible marketing (tous les individus que
l'entreprise souhaiterait voir acheter le produit) et la cible de la communication
(individus visés par le message publicitaire).
Exemple :
Une publicité sur une voiture peut bien cibler tous les membres de la famille : le
père, responsable de l'acte d'achat qui déboursera l'argent (cible marketing), ses
petits enfants et son épouse qui joueront un rôle de prescription (cible de
communication).
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La création du message se fait partant de la copie stratégie / brief communiqué par
l’entreprise à l’agence de publicité, qui précise 3 éléments fondamentaux :
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Chapitre 6 : Politique de distribution
1- Introduction :
L’entreprise doit trouver des débouchés pour son produit (des points de vente
pour la commercialisation de son produit) et doit adopter une stratégie de
distribution en adéquation avec son mix marketing ;
Le distributeur adopte une stratégie marketing du point de vente qui consiste
à choisir une politique de merchandising en mettant en place par exemple des
actions promotionnelles.
2- Types de distribution :
4- Canaux de distribution :
Canal ultra court : vente directe sans intermédiaire entre producteur et
consommateur ;
Canal court : vente avec un seul intermédiaire ;
Canal long : plusieurs intermédiaires entre le producteur et le consommateur.
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5- Stratégie de distribution du producteur :
Elle est identique à celle de toute entreprise. Repose sur les composantes suivantes
du marché :
7- Relation producteur-distributeur :
Référencement
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Les arguments mis en avant par le producteur (intérêt du produit pour le
distributeur en terme d’image par exemple, avantages offerts en termes de
publicités, de marges, droits de référencement …).
Le produit devant faire ses preuves en quelques mois en terme de rotation, sous
peine d’être déréférencé.
L’entreprise peut avoir recours au trade marketing pour améliorer ses relations
avec les distributeurs.
Merchandising :
Les produits pour lesquels les clients viennent (de 1ère nécessité) doivent être
éloignés de l’entrée. Ce sont des produits d’appel sur lesquels le point de
vente doit s’appuyer pour vendre d’autres produits.
Créer un parcours de circulation qui oblige le client à faire tout le circuit avant
de quitter le magasin (ex : Kitea Géant).
Trade marketing :
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Chapitre 7 : Etudes de marché
L’entreprise doit connaitre le marché pour pouvoir agir et prendre les bonnes décisions.
Cela se fait grâce aux études de marché qui constituent un travail d'exploration
marketing destiné à analyser, mesurer et comprendre le fonctionnement réel d’un
marché. Il s'agit d'une activité typiquement mise en œuvre dans le cadre de la
démarche marketing.
Les études de marché permettent à l’entreprise de disposer d’informations sur son
environnement, particulièrement sur les aspects suivants :
Les consommateurs : qui sont-ils ? Qu’achètent-ils ? Pourquoi achètent-ils ou
n’achètent-ils pas ? Où, quand, comment s’informent-ils et achètent-ils ? A quel prix
achètent-ils ? …
Les producteurs concurrents, les distributeurs, les prescripteurs : qui sont-ils, que
font-ils ? …
L’environnement en général : phénomènes économiques, sociologiques, politiques,
démographiques …
L’information collectée sera, ensuite, utilisée par l’entreprise comme un outil d’aide à
la décision : lancer un nouveau produit répondant aux attentes du marché ? Changer
l’emballage de son produit ? Communiquer ? …
Le demandeur, commanditaire de l’étude (entreprise privée, administration,
association …) confie généralement la réalisation de l’enquête à un cabinet d’étude et
de conseil extérieur à l’organisation.
Dans l’étude qualitative, plusieurs démarches peuvent être mobilisées pour la collecte
d’information : les entretiens individuels, les réunions de groupe, les dyades, Visites In
Home (VIH) ou visites à domicile. Les plus utilisées sont les entretiens individuels et
les réunions de groupe.
L’entretien individuel : met en face-à-face un interviewer et un interviewé. Durée
de l'entretien de 45 minutes à 1 heure (parfois jusqu’à 2 heures). Avantages de
l’entretien individuel : réponses non soumises à l'influence du groupe, permet de
générer un nombre important d'idées, plus propice pour recueillir des informations à
caractère confidentiel ou très personnelles en rapport avec l'objet de l'étude ou pour
traiter des sujets délicats ou relativement tabous, plus adapté à certaines cibles
difficiles à réunir, notamment des cibles professionnelles (médecins, dirigeants
d'entreprises, commerçants, etc.). L’entretien individuel est souvent conduit sur le lieu
de travail du répondant et est enregistré sur support audio avec l’accord du répondant.
La réunion de groupe : démarche qui consiste à réunir dans un même lieu un groupe
de participants ayant les mêmes intérêts vis-à-vis d'un sujet déterminé (objet de
l'étude). L’homogénéité des membres du groupe est nécessaire en terme d’âge, revenu
… La technique de groupe a pour objet de favoriser les interactions entre les membres
du groupe. La taille du groupe est de 4-5 personnes (mini-groupe) ou 7-8 personnes
(groupe complet). La durée d'une réunion de groupe est généralement de 2H à 2H-30
(mais peut aller jusqu'à 3-4 heures, selon le sujet traité). La réunion de groupe est
dirigée par un modérateur (animateur).
Les réunions de groupe ont lieu dans un cadre mettant à l'aise les participants, souvent
dans des salles dotées d'un miroir sans tain, équipées d’un système d’écoute pour
permettre aux responsables de l’entreprise commanditaire de l’étude de suivre le
déroulement des réunions sans gêner les participants. Les réunions sont enregistrées
sur matériel audio, parfois vidéo.
Dyade : petites réunions de groupe composées de l’animateur et de deux participants.
Les petits groupes permettent d'instaurer un climat plus personnel, plus propice à la
confidence.
Visites à domicile (VIH) : rencontres personnelles avec les gens ciblés dans leurs
propres maisons.
Dans l’étude qualitative, la collecte d’information se fait avec un guide d’entretien ou
d’animation qui regroupe l'ensemble des thèmes à traiter lors de la réunion de groupe
ou de l'entretien individuel. Les thèmes sont évoqués sous forme de questions
générales ouvertes permettant de lancer la discussion sur le thème et de relances pour
approfondir les réponses des interviewés sur un certain nombre de points spécifiques.
Les questions du guide autour d’un thème ne sont pas systématiquement traitées de
manière séquentielle, mais selon l'ordre de leur émergence durant la discussion.
Limites de l’approche qualitative : la non représentativité de l’échantillon car la taille
de l’échantillon est généralement réduite et interprétation des données variable selon
l’analyste.
b- Approche quantitative :
1- Facteurs d’influence :
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d’un groupe et permet leur cohésion, ce qu’on appelle la sous-culture (ex :
les jeunes / les femmes/ …).
La culture d’un individu est, donc, « sa façon de vivre », influencée par les cultures
des différents groupes auxquels il appartient et à travers lesquels il se construit.
La culture est déterminante et l’entreprise doit comprendre et prendre en compte les
facteurs culturels inhérents à chaque marché ou chaque situation de manière à
adapter son produit et sa stratégie marketing.
Ces éléments vont impacter la perception, les habitudes de consommation, le
comportement ou les attentes des consommateurs.
Les multinationales explorent le plus souvent la culture du pays et des
consommateurs avant de décider de lancer un nouveau produit dans ce pays. Cela se
fait souvent dans le cadre d’études de marché qualitatives.
L’individu peut aussi être influencé par les groupes auxquels il appartient (famille,
amis, collègues au travail …).
On observe généralement des tendances de consommation communes entre les
membres d’un même groupe, selon l’origine, l’âge, le lieu de résidence … le groupe
développe un mode de vie (ex : voyages organisés, achat d’un type précis de
vêtements) et des habitudes (fréquentation d’un café, centres d’intérêts communs
…).
Le comportement de l’acheteur est fortement influencé par les membres de la
famille. Par conséquent, les responsables marketing essaient de comprendre les rôles
et l’influence du mari, de la femme et des enfants.
L’individu peut aussi être influencé par un groupe auquel il n’appartient pas encore
mais dont il souhaiterait faire partie. On parle, alors, de groupe d’aspiration ou
aspirationnel. Ce groupe aura une influence directe sur le consommateur qui,
souhaitant appartenir à ce groupe, cherchera à acheter les mêmes produits
ressembler à ses membres.
La compréhension des spécificités de chaque groupe (état d’esprit, valeurs, mode de
vie, etc.) et l’identification des membres de l’entourage exerçant de l’influence
permet aux marques de mieux cibler leurs messages. Si la décision d’achat d’un
produit particulier est influencée par la femme, les spécialistes du marketing
essaieront de cibler les femmes dans leur publicité.
Il est à noter que les comportements d’achat changent avec le changement dans les
modes de vie des consommateurs et leur culture.
2
« ringards » à ceux qui ne possèdent pas ce produit. Mais il arrive que l'effet de
mode soit spontané de la part des consommateurs et n'ait pas été anticipé par les
fabricants.
L'effet de mode rend indispensable un objet, un jeu ou un gadget dont on ignorait
l'existence auparavant et dont on se passait très bien auparavant.
d- Le statut social :
Quand les positions sont définies les unes par rapport aux autres, le concept de
statut émerge.
Le statut social peut être défini comme l’ordre d’importance des individus dans la
société. Certains étant valorisés, d’autres le sont moins. Ce classement se fait sur la
base d’un ensemble d’indices visibles qui donnent une idée sur le statut social.
Les trois dimensions du statut social sont : richesse, prestige, pouvoir
Richesse : ensemble des ressources matérielles (revenu et patrimoine) dont
dispose un individu ou un groupe.
Prestige : considération sociale dont jouissent certains individus et qui se traduit
par des actes de respect de la part d’autrui (médecin, professeur …).
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Pouvoir : capacité d’imposer sa volonté à autrui (ex : ministre / juge /
commissaire …).
Tout au long de sa carrière, l’individu peut cumuler une suite de statuts.
Le statut social influence profondément le comportement des consommateurs
et leurs décisions d’achat, notamment pour tous les produits « visibles » des autres
individus.
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a- Etape 1 : reconnaissance du besoin
La prise de conscience par le consommateur d’un besoin peut être provoquée de
différentes manières :
Besoin physiologique : stimulus internes que ressent l’individu comme la faim ou
la soif par opposition au stimulus externes comme l’exposition à une publicité.
Besoin fonctionnel : le besoin porte sur une caractéristique ou des fonctionnalités
spécifiques du produit ou s’affirme comme la réponse à un problème fonctionnel.
Besoin social : le besoin nait d’une envie d’intégration et d’appartenance à
l’environnement social ou de reconnaissance sur le plan social.
Besoin de changement : le besoin est issu d’une volonté de changer du
consommateur.
Besoin émotionnel : recherche de sensation /sentiment à travers la
consommation du produit.
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d’achat de produits courants que le consommateur connait bien (ex : lait, yaourt,
boissons gazeuses …).
Les informations externes :
Elles couvrent les informations sur un produit ou une marque délivrées par les amis
ou la famille, les avis d’autres consommateurs, les informations émanant des médias
(article de presse, par exemple, ou publicité) et le discours du vendeur.
La mobilisation de diverses sources d’informations est d’autant plus importante que
l’achat est complexe et couteux.
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Il éprouvera, alors, soit un sentiment de satisfaction vis-à-vis du produit (et de son
choix). Ou bien, au contraire, de la déception si le produit n’a pas été à la hauteur de
ses attentes.
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TD SUR LA GAMME
BO T est une entreprise spécialisée dans les produits de beauté. Elle commercialise tous ses produits dans la grande
distribution. BO T a démarré son activité dans l’univers de Shampoing avec 2 produits : shampoing pour cheveux gras et
shampoing pour cheveux Secs. 6 mois plus tard, elle s’est lancée dans les soins de visage avec 2 variantes (crème de jour et
crème de nuit). Un segment de clientèle a exprimé son besoin pour un shampoing pour cheveux colorés et l’entreprise a
répondu à cette attente. BO T a voulu diversifier davantage ses produits tout en restant dans son domaine « La beauté ». Elle
s’est alors intéressée au Maquillage particulièrement au fond de teint et rouge à lèvre. Elle a, par ailleurs, conçu une crème
de protection solaire pour adultes SPF50+. En poursuivant sa stratégie d’innovation, elle a créé un masque traitant anti-ride
pour le visage et une crème solaire pour protéger la peau fragile des enfants. L’entreprise a trouvé du mal à performer sur la
vente du shampoing pour cheveux colorés face à son concurrent. Elle a, donc, remplacé cette variante par une autre pour
cheveux normaux.
Préciser, dans le tableau suivant, les lignes de la gamme de produits BO T commercialisée dans le rayon Beauté en grande
distribution et les produits par ligne, puis calculer la profondeur de la gamme, sa largeur et sa longueur.
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TD SUR LA GAMME
Cas ELECTRO
Electro a été créée début 2009. Top classique est son premier mini-four posable fabriqué pour griller le pain au petit déjeuner,
faire des pâtisseries et réchauffer des plats. Ce mini four permet une cuisson uniforme, offre la possibilité de cuire 2 plats en
même temps sans mélange d’odeur et est parfaitement idéal pour les gratins, soufflés, viandes, poissons … Quelques mois
après le lancement de ce mini four 18 litres, d’autres capacités (22, 24 et 30 litres) ont été développées pour aider le
consommateur à choisir la bonne contenance en fonction de son besoin.
L’entreprise a conçu un film pour Top Classique avec le script suivant : « Top classique est un mini four express tout nouveau,
capable de dorer un poulet de 2kg, faire de grosses pizzas et un gratin familial. Top Classique : Mini four, maxi taille ».
Le réseau de distribution de cette marque est composé comme suit : 5 points de vente Electroplanet, fréquentés par le
consommateur final, vente en ligne sur le site www.Electroplanet.ma et 6 grandes surfaces.
3 ans plus tard, l’entreprise a décidé de lancer Top Plus, un four encastrable, moderne, de design élégant et doté d’un système
d’entretien facile et rapide, offrant 3 volumes (50, 60 et 70 litres).
L’univers des cocottes n’a pas échappé à Electro qui a révolutionné le secteur par la création, en 2013, de la cocotte
DietExpress (6 litres) permettant une cuisson très rapide et sans matières grasses. Prix de vente pendant 12 mois : 2.500 dhs.
La société a procédé, ensuite, à une réduction progressive de prix (de 40% puis de 60%) et a lancé DietExpress 10 litres à
1600 dhs. DietExpress se vend, depuis, dans le même réseau que les fours Top.
Electro a développé, par ailleurs, une autre cocotte DietDélice (8L et 10L) qui permet une cuisson à la fois sans eau et sans
gras. Le repas est particulièrement sain et délicieux avec cette cocotte qui se vend par des conseillères dont certaines sont
des salariés de l’entreprise mais d’autres ne percevant que des commissions.
En 2015, l’entreprise a abandonné le four posable 24 litres, pas très demandé sur le marché et a lancé Top Médium, un four à
micro-ondes (26 litres) qui a une double fonction (cuisson et chauffage rapide d’aliments).
Electro est, aujourd’hui, en bonne santé financière grâce à TOP Classique et Plus qui réalisent de bonnes performances.
L’entreprise continue, tout de même, à communiquer autour de ces 2 marques pour accroitre davantage leur notoriété. Bien
que le marché local leur présente encore des possibilités de développement, Electro est en cours de négociation pour un
référencement au-delà des frontières.
Cette année, les ventes de DietExpress ont augmenté de 14% par rapport à 2014 et la rentabilité a connu un taux de
croissance de 8%. Les investissements promotionnels demeurent, cependant, importants.
3
Quelques précisons concernant l’analyse SWOT
Question
fréquente en QUEL CRITERE UTILISER POUR DIFFERENCIER LES FORCES DES OPPORTUNITES ET
rapport avec LES FAIBLESSES DES MENACES?
l’analyse SWOT
Les rubriques forces et Tous les aspects sur lesquels l’entreprise a ou pourrait avoir une prise directe
faiblesses regroupent les ou indirecte
données intra muros ou Ex : utilisation ou non de la technologie – motivation du personnel –
endogènes connaissance de certains marchés étrangers …
Les rubriques opportunités Tous les aspects externes à l’entreprise qui impactent son fonctionnement,
et menaces rassemblent les sa stratégie, ses choix, ses actions …
données extra muros ou Ex : cours de devise, tensions économiques, législation nationales ou
exogènes internationale, concurrence, fluctuation du marché
1
Diagnostic – mini cas ALFA
Ci-après, quelques données sur l’entreprise ALFA qui fabrique des produits laitiers :
a- Dispose d’un personnel compétent
b- Croissance de la consommation des produits laitiers
C- Impact de plus en plus fort de la campagne de boycotte de la marque ALFA
d- Produits de la marque Alfa présentant des atouts certains (bon goût, texture agréable, bonne odeur, prix
abordable …)
e- Apparition d’une technologie innovante dans le secteur qui permet l’amélioration de la qualité des produits et la
réduction des coûts de production
Le jeans a plus de 150 ans. Les modèles changent constamment (jeans déchirés,
délavés), mais la base reste la même : le jean est indémodable, particulièrement,
le jeans 501 de Levi’s. Etonnant alors à toutes nouvelles tendances et condamnée
à une existence éphémère dans le monde impitoyable de la mode.
La société Levi’s n’aurait jamais imaginé que son nom deviendrait synonyme d’un
jeans aujourd’hui devenu culte. Le réseau de distribution de cette marque est
composé comme suit :
•12 centres de distribution directe dans le monde
•Points de vente directe Levi’s Store
•Points de distribution haut de gamme – Galerie Lafayette
•Vente par correspondance – La redoute, 3 Suisses
•Grande distribution pour certains produits
5
TD : Cas Aïn Soltane
6
TD : Cas Aïn Soltane
Quelle stratégie de
Couverture du circuit traditionnel (70%) + grandes surfaces (20%) +
distribution adoptée par la
cafés, hôtels et restaurants (10%) ==== > maximisation des points de
société ?
vente référençant le produit === > Stratégie de distribution intensive
7
TD : Cas Aïn Soltane
Quel positionnement adopté par Aïn Soltane ? Eau de source naturelle, légère, douce
De quel type de
communication Communication
s’agit-il ? Produit
Désigner le
type/niveau
d’emballage
Conditionnement
figurant sur cette
Emballage
affiche
Palette
publicitaire :
8
Cas CALLEBAUT BARRY
Barry Callebaut est le fruit de la fusion de Callebaut (entreprise belge) et de Cacao Barry (entreprise française), en 1996. Barry Callebaut gère aujourd’hui
deux marques internationales : Callebaut et Cacao Barry. En 2012, Barry Callebaut a vendu son site de Dijon, le seul qui fabriquait encore du chocolat
pour des particuliers. Désormais, l’entreprise commerce avec des industriels de l’alimentation (Unilever, Nestlé …), les pâtissiers, les chocolatiers et les
restaurants de renom.
En 2013, Barry Callebaut a acquis l’entreprise suédoise ASM Foods. Les futurs acquisitions concerneront le secteur « Gourmet » et cibleront des
entreprises moyennes qui disposent de savoir-faire spécifique.
L’enseigne Cacao Barry dispose, aujourd’hui, d’une offre diversifiée composée de : chocolat (41 produits), 100% Cacao (9 produits), produits à base de
fruits secs (16 produits) et les croustillants (5 produits). L’offre produits 100% Cacao est composée comme suit :
Beurre de cacao proposant 3 variantes : Beurre de Cacao Mycryo (3 formats : 675 g – 150 g – 550 g), Beurre de cacao (1 format : 1 Kg), Beurre de
Cacao Désodorisé (1 format : 3 kg)
Masse et Grué de Cacao offrant 3 variantes : Grand Caraque (1 format : 3 kg), Grué de Cacao (1 format : 1 Kg), Pépites Cacao (1 format : 800 g)
Poudre de cacao avec 2 variantes : Poudre Extra Brute (2 formats : 2,5 Kg – 1 Kg), Plein Arôme (1 format : 1 Kg)
Cacao Barry a mis en place un Centre de formation Cacao Barry offrant des stages aux jeunes chocolatiers et pâtissiers désireux d’améliorer leur savoir-
faire. L’entreprise offre la formule suivante : Si vous parrainez deux stagiaires, dans l’année « de septembre à Août », vous bénéficierez d’un stage d’un
jour gratuit (déjeuner inclus, hors frais d’hébergement).
Ci-après, quelques données concernant l’entreprise Barry Callebaut :
a. Dispose de compétences étendues dans l’art de la fabrication du cacao et du chocolat
b. Secteur prospère : consommation de chocolat sur le marché en augmentation
c. Les analystes soulèvent un risque de pénurie des fèves de cacao (matière première)
d. Un produit sur quatre dans le monde, contenant du chocolat, est fabriqué avec du chocolat Barry Callebaut
e. La décision de la commission Européenne permet à Barry Callebaut d’affirmer que les flavanols* de son chocolat améliorent la circulation sanguine.
*On retrouve les flavanols aussi dans des fruits tels que les fraises et les pommes et dans des légumes tels que le chou, les oignons et les épinards. Ils
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participent à maintenir les vaisseaux en bonne santé
TD : Cas CALLEBAUT BARRY
1. Quelle est la cible marketing de l’entreprise Barry 4. La longueur de l’offre 100% cacao :
Callebaut : 3
• Les professionnels 8
• Les particuliers 11
• Entreprises moyennes disposant de savoir-faire spécifique 15
• Grand public
2. Quel type de promotion offert par l’entreprise Cacao 5. Ci-après, la matrice SWOT de l’entreprise Barry
Barry ? Callebaut. Cocher la bonne réponse :
Prime différée Forces (a, d) – Faiblesses (aucune faiblesse)- Opportunités
Prime directe (b, e)- Menaces (c)
Jeux Forces (a, b) – Faiblesses (c)- Opportunités (e)- Menaces
Offre spéciale (aucune menace)
Forces (a, e) – Faiblesses (aucune faiblesse)- Opportunités
3. De combien de gamme dispose l’enseigne Cacao Barry ? (b)- Menaces (c)
71 Forces (A, d, b, e) – Faiblesses (c) - Opportunités (aucune
4 opportunité)- Menaces (aucune menace)
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11
10
TD : Cas CALLEBAUT BARRY – Autres questions liées au cours / questions de réflexion
6. Tenant compte des données (a, b, c, d, e), quelle action 8. Le marketing dans l’approche traditionnel :
est la plus adaptée que Barry Callebaut pourrait mettre en Est étroit dans son contenu (limité à la vente, à la
place ? distribution physique du produit et à la publicité)
Se positionner sur le registre santé avec une communication Couvre tous types de services et produits
bien ciblée Une étape indispensable pour toute entreprise
Changer d’activité Permet des actions de la conception du produit jusqu’au
Augmenter les prix service après-vente
Lancer une promotion destinée au grand public 9. Dans la phase « analyse de l’environnement »,
l’entreprise peut mobiliser des sources d’information
7. Les tarifs des services de la ligne à grande vitesse Al primaire pour comprendre son environnement. Il s’agit
Boraq varient en fonction de deux variables : la date de d’informations :
réservation (plus on se rapproche de la date de voyage, plus Qui n’existent pas au moment où l’entreprise entame ses
les prix grimpent) et l’heure choisie pour le voyage (prix plus recherches
élevé pendant les heures de pointe). Ce mode de tarification Qui existent au moment où l’entreprise entame ses
est appelé : recherches
Stratégie de pénétration Disponibles au sein de l’entreprise comme les rapports
Stratégie de croissance d’activité
Yield management Obtenues gratuitement auprès de centres de recherche des
Economie d’échelle chambres de commerce, des fédérations professionnelles
11 …
TD : Questions liées au cours / questions de réflexion
10. L’analyse de l’environnement permet à l’entreprise Plusieurs facteurs sont susceptibles d’influencer le
de : comportement du consommateur. Parmi ces facteurs
Coordonner les passages des campagnes publicitaires d’influence :
dans les grands médias La culture du pays, les effets de modes
Disposer d’informations indispensables à la prise de Les facteurs personnels, le capital de l’entreprise
décision stratégique Le règlement de l’entreprise, la structure de l’entreprise
Mobiliser différents outils : présentoirs, éclairage, Les classes sociales, les statuts de l’entreprise, la culture de
animation, habillage, organisation du lieu de vente l’entreprise
Traiter les commandes à travers des programmes, logiciels
Les étapes du processus d’achat se présentent comme
suit :
L’entreprise choit un positionnement pour son offre :
Reconnaissance du besoin, analyse de l’information, évaluation
Avant l’identification de la population cible
post-achat, évaluation du choix fait
Avant la segmentation
Reconnaissance du besoin, décision, évaluation post achat,
Après avoir identifié la population cible
évaluation du choix effectué
Avant le diagnostic
Reconnaissance du besoin, recherche d’information, décision,
évaluation pré-achat
Reconnaissance du besoin, recherche d’information, évaluation
des solutions, décision et acte d’achat, évaluation post-achat
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TD : Questions liées au cours / questions de réflexion
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