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INTRODUCTION GENERALE
La mise en place d’un marketing mix passe par le marketing stratégique c'est-à-dire ;
étude de marché, segmentation, ciblage et positionnement. En fonction du
positionnement voulu et des paramètres de son environnement, le marketeur mettra
en place un plan stratégique d’activité qui devra correspondre parfaitement aux
objectifs visés.
Une politique commerciale regroupe quatre (04) sous politiques (politique de produit,
politique de prix, politique de distribution et politique de communication). Ce cours est
le lieu pour nous d’approfondir nos connaissances sur chacune de ces sous politiques.
Dans l’ordre des 4P, nous commencerons par étudier la politique de produit qui
symbolise ici l’offre fait par l’entreprise à son marché cible. Ensuite nous verrons la
politique de prix, celle-ci étant l’élément sur lequel l’entreprise fait du bénéfice. Faisant
suite à la variable prix nous étudierons la politique de distribution qui est la mise sur
pied d’une stratégie de rapprochement du produit de ses consommateurs. L’étude de
ces politiques se terminera avec la politique de communication qui l’élément du mix
par lequel l’entreprise informe le public de l’existence de son offre. Afin de montrer la
cohérence qui doit exister entre les quatre éléments du mix nous allons achever ce
cours de la stratégie commerciale
Objectif du chapitre
INTRODUCTION
Le produit est la première variable d’action du marketing mix qui incite et conditionne
tous les efforts et les raisons d’être de l’entreprise. Son succès ou son échec sont
tributaires des stratégies élaborées par l’entreprise.
En effet, le produit peut déclencher chez le consommateur des réactions tant positives
(adoption) que négatives (rejet). Il peut être un bien tangible ou bien intangible. On
peut le définir comme étant tout ce qui peut être offert sur le marché de façon à y
satisfaire un besoin ou un désir.
Pour René DARMON : « les produits d’une entreprise représentent la promesse faite
par l’entreprise de satisfaire un ou plusieurs besoins, physiologiques ou
psychologiques, du marché à un moment donné ». C’est dire que le consommateur
n’achète pas un produit mais surtout l’idée qu’il en fait, une image, un symbole, …il
recherche en somme une satisfaction globale et un moyen d’expression personnel
(restaurants, déplacement, vêtement…). Ainsi, le produit représente l’homme tel qu’il
voudrait paraitre et non pas tel qu’il est.
I- LE CONCEPT DE PRODUIT
Selon KOTLER et DUBOIS : « On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un
marché de façon à y satisfaire un besoin7 ».
Le produit est également défini comme étant un panier d’attributs : c’est-à-dire qu’il ne
se limite pas seulement à sa dimension fonctionnelle, il possède également une
dimension symbolique.
1- Définition
On peut définir le cycle de vie d’un produit comme l’analyse des grandes étapes de sa
vie, de la conception jusqu’à la décision finale de le retirer du marché.
On matérialise le cycle de vie d’un produit par une courbe appelée courbe de vie : c’est
la représentation dynamique de sa vie, c’est-à-dire l’évolution de sa demande
potentielle dans le temps.
• Chaque phase se caractérise par son taux de croissance, ses ventes, sa rentabilité,
• Chaque phase peut avoir une durée plus ou moins longue selon le produit ou service.
• Ne pas confondre le cycle de vie d’un produit (par exemple, celui du nouveau 4 × 4
Peugeot 4007, en phase de lancement en 2007) et le cycle de vie de la classe de
produits correspondante (celui de l’automobile, en phase de maturité).
• Ne pas confondre produit et marque : le cycle de vie d’une marque est bien souvent
différent de celui du produit qui la porte (Exemple : en cas de stratégie multi-produits,
une marque est portée par de nombreux produits différents, nés à des périodes
différentes).
• La notion de cycle de vie n’est pas à remettre en cause. Par contre, sa représentation,
la courbe de vie (avec sa forme « traditionnelle » en S) n’est pas toujours vérifiée (de
nombreux produits ont des courbes bien différentes).
NB : il faudra appréhender le cycle de vie du produit avec beaucoup de réserve. Car il est de
plus en plus critiqué pour les raisons suivantes :
- Il ne permet pas de savoir avec exactitude la date qui délimite les phases ; - on ne sait
avec précision combien de temps dure une phase ;
- Il ne permet pas de prévoir l’évolution du portefeuille du produit ; - beaucoup de produits
ne suivent le même cycle de vie ;
- C’est la conséquence et pas la cause des actions marketing (croissance lente pour
une, stratégie d’écrémage et rapide pour une stratégie de volume).
Selon Philip KOTLER, une gamme est « un ensemble de produits liés entre eux du
fait qu’ils fonctionnent de la même manière, s’adressent aux mêmes clients, ou sont
vendus dans les mêmes types de points de vente ou zones de prix ». La gamme
constitue ainsi l’ensemble des produits de l’entreprise offerts sur son marché et qui
constitue son portefeuille produit. La gamme doit refléter le positionnement de la
marque et son adéquation avec la cible choisie.
2- Structure de la gamme
Tous les produits d’une gamme n’apportent pas la même contribution au résultat de
l’entreprise. Il convient donc d’analyser la composition d’une gamme.
Caractéristiques Exemples
Produits leaders Produits qui font le plus gros Le parfum vanille est par
chiffre d’affaires. Ce sont aussi exemple le produit leader de la
souvent les produits les plus gamme de yaourt STIL.
lucratifs.
Produits Produits qui sont appelés à La Twingo était destinée à
d’avenir remplacer les leaders ainsi que remplacer la Super 5 (Renault).
ceux qui sont conçus pour faire
la transition entre deux leaders
Produits d’appel Produits ayant pour rôle Une entreprise proposera une
d’attirer le client grâce à leurs croisière « économique » à un
prix; le vendeur se charge par prix défiant toute concurrence
la suite de leur vendre le puis vendra au client alléché, la
produit leader croisière « tourisme » coûtant
beaucoup plus, en lui
démontrant qu’il ne peut
prendre le risque de voyager
avec ses employés de bureau !
Produits Ces produits ont pour but Un fabricant d’imperméables
régulateurs d’absorber les frais fixes et de dont les ventes sont soumises
compenser les fluctuations des à des fluctuations saisonnières
ventes des produits leaders. pourra adjoindre à sa gamme
une fabrication d’articles d’été
Produits Ces produits ont pour rôle de Bio de Danone en réponse à
tactiques gêner la concurrence ou de BA.
répondre rapidement à une
action des concurrents afin de
conserver ses positions dans la
distribution et auprès des
consommateurs.
IV- LA MARQUE
La marque confère au produit sa valeur psychologique. Elle n’a pas toujours une
signification propre et à un but financier. Elle est génératrice de richesse, de profit à
l’entreprise : c’est un élément du patrimoine.
La marque est d’abord un signe distinctif servant à identifier une entreprise, un produit
ou service, des niveaux de gamme de la concurrence. Elle est de ce fait un outil de
positionnement. La marque c’est aussi l’engagement d’une réputation, l’assurance
d’une qualité reconnue, une sorte de garantie pour l’acheteur. Ex : nous n’achetons
pas un stylo à bille mais un « BIC ». Enfin, la marque est un outil de communication,
en ce sens que l’entreprise peut assurer une publicité pour informer le client sur la
qualité, les offres commerciales spécifiques, l’évolution de la gamme.
Ainsi, la marque à une fonction de différenciation, une fonction financière (elle crée de
la valeur) et enfin une fonction juridique.
Une marque déposée peut être léguée, vendue ou donnée en location à une seule
personne (licence exclusive) ou à plusieurs personnes (licence non exclusive). La
protection commence à la date de dépôt et ce, pour une durée de 10 ans renouvelable
indéfiniment. Cependant, la marque peut être déchue à la demande d’un tiers si
toutefois, elle n’est pas exploitée ou a été suspendue sur une durée de plus de 5ans.
NB : une ligne de produit est un ensemble cohérent de produits situés dans le même
univers
de consommation, bénéficiant d’une même communication.
Une marque de distributeur, ou MDD, est une marque créée et détenue par une
enseigne de distribution et utilisée pour commercialiser des produits fabriqués sur
demande par des industriels indépendants ou plus rarement par des filiales de
productions appartenant à l'enseigne. L’exemple des produits Carrefour, Marjane…
V- LE PACKAGING
1. Définition
Selon LENDREVIE et LINDON : « C’est l’ensemble des éléments matériels qui, sans
être inséparables du produit lui-même, sont vendus avec lui en vue de permettre ou
de faciliter sa protection, son transport, son stockage, sa présentation en linéaire, son
identification et son utilisation par les consommateurs ».
L’emballage primaire : C’est le contenant qui est en contact direct avec le produit.
Exemple : bouteilles de jus, flacons de parfum, etc.
VI – LE NOUVEAU PRODUIT
Le produit nouveau constitue un atout majeur de succès pour toute entreprise. C’est
un facteur clé de succès et de différenciation. Une innovation peut comporter des
aspects tant marketing (nouveau positionnement du produit) que technologique
(nouvelle procédée de fabrication). L’innovation se détermine par la perception que les
consommateurs se font du produit c'est-il- dire les individus confrontés à cette
innovation.
- Technologique
- Marketing
Étape 1 : il s’agit d’établir une liste exhaustive de toutes les caractéristiques du produit.
C’est en fait sa fiche technique. Quels matériaux, ingrédients sont utilisés ? Quel est
son mode fabrication (industriel, artisanal…) ?
Étape 2 : il faut ensuite transformer ces éléments techniques en promesses pour les
clients et y associer une valeur d’usage. Un responsable marketing a toujours à l’esprit
qu’il vend plus des bénéfices clients que les caractéristiques techniques de ses
produits. Il doit aussi recommander une valeur d’usage : comme nt utiliser le produit ?
À quel moment ? À quelle fréquence ? À quel endroit Pour synthétiser ces deux
premières étapes, l’exemple d’une crème antirides dont le positionnement est « la
crème effet jeunesse » est intéressant.
Étape 4 : les clients étant de plus en plus exigeants, les marketeurs travaillent enfin à
fournir à leurs clients des services associés au produit vendu. Ces services passent
par des solutions de livraison ou des facilités de paiement, la reprise des anciens
modèles, l’installation, la formation à l’utilisation du produit, des contrats de
maintenance, des prestations de SAV… Les entreprises cherchent à construire des
relations durables avec leurs acheteurs afin de les satisfaire et de les fidéliser. Cette
recherche d’interactivité les pousse à mettre en place des hotlines, des services
consommateurs performants, mais aussi à créer des pages Facebook, un site internet
dédié…
APPLICATION 1 :
L’entreprise NYLE est spécialisée dans la production et commercialisation des
savonnettes. Pour l’instant, son portefeuille comporte 4 produits : Le savon ECO, le
savon STAR, le savon ECOLUX, le savon STARLETTE. On vous fournit en annexe 1
l’évolution des ventes annuelles des produits ci-dessus de 1996 à 2005 en million de
francs CFA.
Années 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05
Produit
Savon STAR 2000 2100 2100 1900 1800 1700 1600 1400 1200 1000
Savon STARLETTE 60 65 70 80 95
Savon ECOLUX 20 30 50 100 200 400 700 1000 1500 2400
Savon ECO 1450 1460 1470 1480 1490 1500 1580 1590 1600 1600
TRAVAIL à faire
1.1 Représenter sur un même graphique pour la période de 1996 à 2005, l’évolution
des ventes de chacun des 04 produits.
1.2 Identifier à partir du graphique précédent, la place du cycle de vie de chaque
produit, en partant de l’année 2000 à l’année 2005.
1.3 EN tenant compte de la phrase du cycle de vie de chaque produit, donner
caractéristique chaque produit sur les plans : technique, commerciale,
demande, rentabilité.
RQ : utiliser un tableau unique pour ce travail.
1.4 Proposer au directeur commercial, une décision à prendre à court terme compte
tenu de la place du cycle de vie de chacun des 04 produits concernés.
1.5 Préciser les étapes conduisant à la création d’un nouveau produit
1.6 Définir les notions suivantes : Produit, positionnement, innovation, piraterie,
imitation.
APPLICATION 2 : La gamme du produit
Vous disposez en annexe 1 les différentes marques et variétés de biscuits proposées
par la NOBICAM.
Travail à faire :
1) Après avoir expliqué la différence fondamentale entre une gamme et une ligne
de produits, évalué :
La largeur
La profondeur
L’étendue ou l’ampleur de la gamme des biscuits.
2) Identifier la politique de gamme adoptée par l’entreprise en y présentant 2
avantages et 2 limites.
APPLICATION 4 :
La SA FRUITAS est une unité agroindustrielle installée dans la ville de douala. Elle
produit et commercialise des jus de fruits naturels. On vous fournit en annexe 1 et 2 le
portefeuille des produits de l’entreprise.
TRAVAIL A FAIRE :
1- Calculer la part de marché de chaque jus de fruits par an par rapport au marché
total des jus de fruits puis commenter les résultats.
- Gaz carbonique récupéré lors de la fabrication des bières et injecté dans les
boissons gazeuses.
- Location des entrepôts frigorifiques, vous avez : en annexe 1 la variété de
boissons gazeuses.
ANNEXE 2 : Les produits des concurrents
Travail à faire :
GUINNESS :
Elle commercialise la malta qui a un conditionnement de 30 cl
LA SIA BRASSERIES ISENBECK :
Elle commercialise 2 produits dans le segment des boissons gazeuses :
- Le vinto : 30 cl
- Le vital coocktail de fruit : 65 cl
IMPORTATIONS :
Bibs orange ET top (crisp clear refreshing taste)
ANNEXE 3 : Vente d’un grossiste pour 7 mois
Mois Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars
Ventes 3000 3800 4000 5500 3000 7000 7500
Prix : quantité d’argent nécessaire pour acquérir une quantité définie de biens ou de
services.
L’objectif de volume
La politique de prix d’une entreprise est soumise à des contraintes internes et externes
pouvant influencer l’élaboration des stratégies de prix applicables :
a. Les coûts : Le prix de vente d’un produit doit tenir compte des différents coûts
engagés dans le processus de production jusqu’à la distribution sur le marché.
b. L’image de marque ou la notoriété de l’entreprise : lorsque l’image de
marque ou la notoriété d’une entreprise est de haute qualité (grande réputation),
les prix de ses articles doivent être assez élevés. (Exemple : les entreprises de
fabrication d’article de luxe et des biens d’équipement)
c. Le plan de marchéage : la stratégie de prix adopté doit être en cohérence avec
les autres éléments du plan de marchéage (le produit, la distribution, la
communication)
Ce sont les éléments externes sur lesquelles l’entreprise ne peut pas agir
valablement :
c. La concurrence : La fixation du prix de vente d’un produit doit tenir compte des
concurrents sur le marché (nombre, poids)
d. La distribution : la fixation du prix de vente doit enfin prendre en compte le
nombre d’intermédiaires dans la chaine de distribution surtout pour les produits
de grande consommation.
Pour fixer son prix de vente l’entreprise dispose de plusieurs méthodes à savoir :
- La technique des coûts complets (‘’full costing’’): le prix de vente tient compte du
coût de revient et de la marge
Marge brute (Prix de vente hors taxe – Prix d’achat hors taxe)
Taux de marque = ------------------------------------------------------------------------------ x 100
b.1. Définition
L’entreprise peut s’appuyer sur les différentes réactions des consommateurs pour fixer
le prix de vente de son produit : on parlera donc de prix psychologique encore appelé
prix marketing ou prix d’acceptabilité qui représente le niveau de prix pour lequel le
plus grand nombre de consommateurs est disposé à acheter le produit.
Question 1 : Au-dessus de quel prix n’achèterez-vous pas le produit car vous estimez
qu’il est trop cher ? (Prix maximum)
Question 2 : En dessous de quel prix n’achèterez-vous pas le produit car vous estimez
qu’il serait de mauvaise qualité ou de qualité douteuse ? (Prix minimum)
Une analyse des réponses à ces deux questions permet d’aboutir au prix
psychologique soit à partir des calculs soit à partir d’une représentation graphique.
A l’aide d’un tableau, on récapitule les résultats d’une enquête et on précise le marché
potentiel. A partir des résultats de ce tableau, on obtient un graphique en fuseau qui
fait ressortir la zone d’acceptabilité à l’intérieur de laquelle se trouve le prix
psychologique
Dans cette méthode, on place en abscisse les différents prix et en ordonné, les
différentes catégories de clients. Ensuite par un segment de droite, on matérialise la
fourchette de prix pour chaque catégorie de clients qui part du prix minimum au prix
maximum pour lequel chaque type de clients est prêt à acheter. Le prix psychologique
sera alors celui qui aura le plus grand nombre d’observations de clients.
Remarque :
Dans le cas où deux prix ont le même nombre de clients, le prix à choisir est celui qui
a le chiffre d’affaires le plus élevé. La formulation du marché potentiel est la suivante :
Tableau de calcul
Fixer un prix élevé pour ne toucher qu’une demande limitée peu sensible au prix.
– Demande inélastique,
– Cycle de vie court,
Fixer un prix suffisamment bas pour toucher dès le départ une partie importante du
marché sensible au prix.
– Produit nouveau menacé très rapidement par une forte concurrence, pour
décourager la concurrence et s’assurer le leadership,
– Marché très concurrentiel basé sur la guerre des prix.
Cette stratégie n’est applicable que dans le cas où cette décision est commune à
l’ensemble des entreprises en concurrence sur le marché. Dans ce cas, cette stratégie
peut être utilisée pour plusieurs raisons :
3- Le yield management
EXEMPLES :
– le transport aérien essaie d’adapter l’offre à la demande en gérant conjointement ses
tarifs et ses places disponibles : les vols intérieurs sur Air France, à la mi-journée, sont
régulièrement vendus à des prix cassés moins d’une semaine avant le départ, car ils
sont loins d’être complets ; à l’opposé, les vols de début et de fin de journée, beaucoup
mieux remplis, sont proposés à des tarifs forts.
– la SNCF utilise ce système avec ses tarifs bleu, blanc et rouge, correspondant à des
trains offrant de nombreuses places libres, peu de places libres, ou régulièrement
complets.
Son élargissement dans des domaines aussi variés que la tarification de l’espace
publicitaire (radio, télévision), de l’électricité (EDF), du téléphone (France
Telecom, Télé 2, SFR...) en fait une stratégie de fixation des prix de plus en plus
utilisée Elle donne à la composante « prix » du marketing-mix une importance de
premier ordre. La communication que l’entreprise doit mettre en place pour
informer ses clients potentiels est un des inconvénients majeurs de cette technique de
gestion, ainsi que la formation des commerciaux de l’entreprise. Son principal
avantage réside dans l’amélioration de la rentabilité globale de l’entreprise.
CONCLUSION
La gestion du prix est une activité lourde de conséquences pour l’entreprise, celle-ci
doit s’efforcer de prendre en compte la plupart des paramètres qui influencent la
fixation des prix (concurrence etc……) et à adopter les méthodes cohérentes de
fixation des prix qui assurent la rentabilité des investissements de l’entreprise et
tiennent compte des attentes du marché.
Travail à faire :
a. Exprimez ces données en pourcentage et déterminez pour chaque niveau de
prix, les acheteurs potentiels. Dites alors quel est le prix d’acceptabilité.
b. Etablir un graphique mettant en évidence la zone d’acceptabilité.
c. Quel prix sera retenu dans l’hypothèse de la maximisation du profit
Travail à faire :
1. Présentez graphiquement les réponses en déterminant pour chaque groupe de
consommateur, la fourchette de prix que vous matérialiserez avec un segment
de droite parallèle à l’axe des abscisses.
2. A l’aide de ce graphique, déterminer le nombre de citation par niveau de prix et
en déduire le prix psychologique.
3. Classez ces prix dans un ordre croissant puis déterminez pour chaque prix le
nombre de réponses prix minimal, prix maximal.
4. Déterminer ensuite la fréquence de ces réponses ainsi que la fréquence
cumulée.
5. Evaluer le marché potentiel de chaque prix et déterminer (déduire) le prix
psychologique.
Travail à faire :
a. Déterminer le prix moyen d’une paire de tennis au Cameroun
b. Estimer la valeur du marché
CHAPITRE 3 : POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
1 – La distribution
Elle regorge en elle-même plusieurs fonctions :
- Le stockage
Cette opération nécessite l’entretien des produits, la régulation des flux de production
et de consommation. A l’aide des moyens souvent physiques, le stockage recouvre
une certaine expérience pour un bon conditionnement et une bonne conservation des
produits dans l’entrepôt.
- Le financement
C’est la fonction achat avant-vente. Elle recouvre non seulement un besoin fort de
financement mais aussi un risque commercial en cas de mévente.
- Le service
C’est les volets : appui-conseil, SAV, installation, réparation, entretien, garantie…
- L’acheminement et la manutention
Ce sont proprement dit des opérations de transport qui rappellent les notions
d’incoterms (Assurance, transfert de risque, chargement et déchargement, paiement
du fret…).
- L’information
Une des sources les plus importantes, l’information permet une large diffusion sur le
produit : nouveauté, utilisation… Elle permet en outre au distributeur d’informer le
producteur sur les tendances d’évolution du marché, sur l’appréciation tant qualitative
que quantitative du marché.
Si DN = DV situation idéale
Si DN < DV situation efficace
Si DN > DV situation coûteuse
3 – Les types de circuits
La longueur du circuit s’apprécie en fonction du nombre des canaux
intermédiaire. On distingue trois types basiques de circuit de distribution :
- Le circuit direct ou ultracourt,
- Le circuit court, - Le circuit long.
1 – Le commerce traditionnel
En régression dans les pays européens, le commerce traditionnel trouve toute sa
place en
Afrique où les grossistes sont pour la plupart des commerçants indépendants.
Moins spécialisés avec une présence territoriale limitée géographiquement au centre-
ville et dans quelques grandes villes.
Le commerce de détail qui est le fort des africains s’illustre par :
- les petits commerces sédentaires spécialisés : boulanger, magasin de
vêtement, quincaillerie, d’appareil électroménager…
- Les petits commerces sédentaires non spécialisés qui se retrouvent dans
les zones rurales le plus souvent à dominante alimentaire, des boissons, des
ustensiles de cuisine… Ce sont d’une manière plus générale des colporteurs sans
installations fixes. Les avantages de ce secteur sont la proximité des services (porte
à porte), un assortiment des produits de première nécessité, des heures d’ouverture
qui dépendent du vendeur, une vente au micro-détail…
2 – Le commerce moderne
Le secteur moderne de la distribution a développé une multitude de formes. Ces
formes évoluant en Europe tendent à s’installer de plus en plus dans nos villes
africaines. Ce secteur s’illustre par un non-marchandage dans les magasins, un
libre service, un personnel hautement qualifié, des formes de regroupement et
d’association, de grandes surfaces, une capacité énorme de stockage, un fort
partenariat entre producteurs et distributeur (trade marketing), une mobilisation
énorme de capitaux... Nous pouvons citer comme exemple : - Le commerce intégré
qui assure sous la même fonction le commerce de détail et le commerce de gros
sous une seule direction ou sous la direction d’un groupe. On distingue les grands
magasins (Marina market), les magasins populaires (tout à 100 francs) Ouaga pas
cher…
Les superettes, magasins de surface moyenne (120 à 400 m²) ; les supermarchés
(400 à 2500 m²), l’hypermarché est un supermarché géant (plus de 2 500 m²)
- Le commerce associé. Pour se défendre des effets néfastes du commerce intégré,
les détaillants et leurs grossistes ont mis en place des formes d’association qui
se présentent comme suit : le groupement d’achat de détaillants, les chaines
volontaires qui sont des associations de grossistes et de détaillants dans le but de
cumuler les fonctions de détail et de gros, les groupements d’intérêt économique…
IV – LE MERCHANDISING
Le merchandising est le résultat de la mise en place du commerce intégré à partir du
développement du libre-service. Il se définit comme étant « l’ensemble des méthodes
techniques concourant à donner au produit un rôle actif de vente par sa présentation
1 – Le point de vente
Il est indispensable de vérifier l’opportunité de l’ouverture d’un point de vente et son
adéquation avec les besoins de la population. Cela, dans le but de contrôler la
performance du point de vente si possible fixer les objectifs à court et moyen terme.
L’implantation d’un point de vente nécessitant plus de mobilisation de moyens
financiers doit permettre d’anticiper un chiffre d’affaires prévisionnel. Pour parvenir à
ces objectifs, il est indispensable de maitriser la clientèle potentielle. Celle-ci se
trouvera dans une zone géographique bien déterminée : la zone de chalandise.
2 – La zone de chalandise
La zone de chalandise représente la zone d’attraction maximale du point de vente sur
les consommateurs. Constituée d’acheteur potentiel, elle se compose de trois sous-
zones qui vont bien entendu dépendre du type de bien, des habitudes de
consommation, de la concurrence en place, de l’accessibilité de la zone, des moyens
de transport, de l’assortiment... On distingue : - La zone primaire : elle regroupe les
personnes éloignées de moins de cinq minutes du point de vente,
- La zone secondaire : les personnes éloignées de cinq à dix minutes du point
de vente, - La zone tertiaire : les personnes qui sont à dix minutes du point de
vente.
4 – L’organisation du linéaire
L’espace de vente s’organise par des linéaires qui sont des étagères avec des
extrémités appelées tête de gondole. Trois niveaux de zones peuvent être distingués
dans un linéaire : le niveau des yeux et celui des mains sur lesquels on dispose des
produits « à pousser » et le niveau des pieds « près du sol » où l’on dispose des
produits souvent volumineux. Les têtes des gondoles à fort potentiel visuel sont
réservées souvent aux produits en promotion ou lors d’un lancement de nouveaux
produits.
Chaque référence à son emplacement dans le rayon avec un espace de linéaire
(facings) calculé qui lui est attribué. L’addition des surfaces allouées à chaque produit
donne le linéaire développé du rayon.
La bonne implantation recherche un assortiment ou choix de références à la demande
de la clientèle et à donner à chaque référence sa juste place (nombre de facings
nécessaire).
Remarque : certains distributeurs ont adopté une stratégie à flux tendus (sans stock).
Concept élaboré par Sam Walton, il prône pour une rotation rapide du stock, un stock
disponible uniquement que pour les besoins de la rotation, une absence de palette,
d’aire de stockage, un coût de gestion du personnel moins élevé…
EXERCICE 2 :
A 1 600 000
B 1 510 000
C 1 090 000
Marques vendues :
- KOSSAM – SOCLAIT – SODEVA – SOTRAMILK – BERGERE – CAMLAIT –
NUTICIA – DOLAIT.
Marques vendues actuellement.
Propriétaire du point de vente.
Temps mis pour vendre dans ce point de vente.
Présentation du marché des produits laitiers.
Evaluation des producteurs sur les produits conformes et non conformes et
l’attente des consommateurs sur les produits non conformes.
Perception / image des produits.
Quantités vendues en moyenne par jour / semaine.
Evaluation des producteurs sur les commandes – livraisons (nombre de
livraison, respect des quantités : courtoisie du livreur, ponctualité,
personnalité, honnêteté, esprit de servir) et leur attente.
Facturation et assistance à la vente.
Perception / image des sociétés.
Appréciation des consommateurs.
Identification du détaillant.
CHAPITRE 4 : POLITIQUE DE
COMMUNICATION COMMERCIALE
Étudier un marché, fabriquer un produit et le distribuer sont des étapes indispensables. Mais
compter sur le bouche à oreille pour faire connaître le produit aux consommateurs potentiels ne
suffit pas dans la plupart des cas. Il faut contacter ces consommateurs en utilisant les médias
(télévision, radio, presse, affichage, cinéma) ou d’autres canaux de communication, dits « hors
médias » (promotion des ventes, relations publiques, marketing direct...).
Le message destiné à inciter les consommateurs à acheter le produit doit être étudié dans ses
moindres détails, en utilisant les techniques de création publicitaire.
Tout cela va permettre, dans le cadre d’un plan de communication, de faire connaître un produit
aux consommateurs.
1- Définition
On distingue :
a. Les cibles internes : la force de vente, les salariés de l’entreprise et les actionnaires
b. Les cibles externes : la clientèle actuelle, la clientèle potentielle, les distributeurs et les
prescripteurs (ce sont des cibles commerciales), l’Etat, la presse, les associations, les
collectivités (ce sont des cibles non commerciales)
1. Définition de la publicité
C’est une technique de communication destinée à transmettre des messages au public à travers
des médias dans le but de l’informer, et de le convaincre d’acheter un produit ou un service.
Avantages Inconvénients
a. Nécessite un budget élevé
a. Meilleur moyen pour toucher le public
b. La publicité est parfois partisane c’est-
en masse
à-dire qu’elle ne vise pas toujours
b. Moyen efficace pour valoriser le
l’objectivité
produit et sa marque
c. Elle s’efforce d’influencer les
c. L’effet de la publicité est de longues
comportements profitables à
durées
l’entreprise
o L’annonceur : c’est une structure publique ou privée qui réalise la publicité et supporte
la charge financière de même que les conséquences positives ou négatives
o L’agence de publicité : c’est une structure commerciale qui conçoit, exécute et contrôle
la publicité réalisée pour le compte de l’annonceur
Exemple: Media plus, CPE (Cameroun Public Expansion), CMCA (Cameroun Marketing
and Communication Agency)
o La centrale d’achat d’espaces : elle achète en gros des espaces publicitaires et les
revendent aux agences de publicité
Exemple : GLOBAL
o La société de production : elle réalise les spots et les messages publicitaires des
créateurs
Dans Le cadre de son activité l’entreprise dispose de six (06) médias (radio, télévision, cinéma,
internet, affichage, presse) pour communiquer avec ses différentes cibles, chaque média
présente des avantages et les inconvénients comme l’indique le tableau ci-après :
C’est la mise en forme du message ou du spot publicitaire (texte plus visuelle) ils existent
2 méthodes d’élaboration des messages publicitaires : la copies stratégie et la star stratégie.
Les éléments de la copie stratégie sont : l’axe psychologique ou axe psychologique, le concept
évocateur et le thème d’évocation.
o L’axe psychologique : c’est l’idée essentielle que l’entreprise veut créer dans l’esprit
du consommateur.
o Le thème d’évocation : c’est une phrase ou un ensemble de mots qui évoquent dans
l’esprit du consommateur de façon précise l’axe psychologique.
a. La star stratégie : C’est une autre méthode de création publicitaire qui remet en cause
l’aspect traditionnelle de la copie stratégie en estimant que la variété du produit et son
authenticité suffissent pour une bonne élaboration du message publicitaire. Elle s’appui
sur 3 éléments dans l’élaboration du message publicitaire :
On appelle message publicitaire : toute phrase utilisée par un annonceur pour persuader et
convaincre sa cible.
L’accroche : C’est une phrase de courte durée énoncé au début d’un message.
9- La campagne publicitaire :
a. Définition :
La campagne publicitaire : est une phrase aux cours de laquelle l’entreprise cherche à
promouvoir ces produits par le bia des différents médias.
Elle est évaluée à l’aide des panels, des sondages, et de l’enquête qualitative (les testes) elle
peut se faire :
Au niveau des ventes : Dans ce cas l’entreprise compare l’évolution des ventes et les
dépenses publicitaire engagées. (confère corrélation).
Au niveau de l’impact : Entreprise détermine les différents scores enregistrés à savoir :
- Définition : C’est une technique de communication à court terme qui vise à stimuler les ventes
en poussant le produit vers le consommateur grâce aux offres exceptionnelles.
Elle vise :
Ce sont :
- Définition : C’est une politique de communication commerciale à long terme qui vise à
améliorer l’image de l’entreprise auprès du public.
- Les objectifs :
Les visites d’entreprise, Les séminaires, Stage des élèves, Les conférences, les journées
portes ouvertes, distribution des brochures sur l’activité de l’entreprise.
c- Le sponsoring ou parrainage :
C’est une opération par laquelle une entreprise attache à son nom un événement culturelle ou
sportive qu’elle finance en partie ou en intégralité.
- Objectif :
o Accroitre la notoriété
o Améliorer l’image de l’entreprise
o Atteindre une augmentation des ventes à long terme
- Soutenir une manifestation sportive. Avec la distribution des tee-shirts, des échantillons des
produits
d- Le mécénat C’est une opération qui consiste pour une entreprise à apporter un soutien
matérielle ou financier à un événement humanitaire ou culturelle sans contrepartie directe.
- Objectif :
Exemple : Distribution des dons dans les orphelinats par la première dame du Cameroun.
e- La mercatique directe :
- Définition :
C’est un ensemble de techniques qui visent à établir un contact personnalisé et mesurable entre
une entreprise et ses clients potentiels.
- Objectif :
La communication n’est pas totalement libéralisé au Cameroun, elle obéit à certaines règles par
exemple la publicité mensongère et trompeuse est interdite. Au niveau des médias à la télévision
par exemple le temps donné est réduit et la diffusion des spots publicitaires intervient à des
plages horaires bien précises. L’affichage public n’est pas libre, elle est gérer par l’agence de
communication qui paye les droits aux collectivités locales.
I- Définition :
C’est une combinaison dans le temps des différents médias et supports retenus dont le dosage
offre la meilleure efficacité c’est-à-dire permet de toucher la majeure partie de la cible au
moindre coût.
b- La notion de contact :
On entend par contact les occasions de voire (ODV) ou d’entendre (ODE) un message.
Un contact est utile lorsque la personne qui à l’ODV ou ODV fait partir de la cible. La cible est
constituée par les catégories de personnes qui compose se propose de toucher.
R = C’est la répétition ou le nombre moyen de fois dont chaque personne à été touché.
Pour choisir un support, nous allons nous appuyer sur deux critères :
a. La puissance du support
b. La pénétration du support
c. Le coût aux milles contacts utiles
d. L’affinité du support
Population total : 500 000 habitants, un support à une audience de 10 000 000 de personnes
dont 20% sur l’agglomération de Douala.
P = = 36,36%
Un support à une audience de 5000 000 personnes, 4500 000 de 25 à 34 ans, 500 000 de 55 ans
et plus. Travail à faire : Quelle est l’audience utile et déterminer l’affinité de la cible.
i. Le coût au milles contacts utiles : Il s’agit du rapport entre le prix ou coût d’un passage
publicitaire dans un support et l’audience utile. Lorsque plusieurs supports sont
comparés, ils sont placés sur une échelle d’économie.
Coût aux 1000 contacts utiles = (prix insertion/ audience utile) x1000
Exemple : Un support à une audience de 10 000 000 de personnes, prix de passage 100 000
FCFA. Audience utile = 2000 000 de personnes. Travail à faire : Calculer le coût aux 1000
contacts utiles. = (100 000/2 000 000) * 1000 = 50 FCFA
i. L’audience utile : C’est l’ensemble des personnes faisant partie à la fois de l’audience
du support et de la cible de communication de la campagne de publicité
ii. L’audience d’un media ou d’un support : Elle peut définie comme l’ensemble des
personnes ayant été en contact avec un media ou un support pendant une période
donnée.
Exemple : Un annonceur a pour cible les femmes de plus de 20 ans il décide de passer un
message publicitaire dans un hebdomadaire d’information donc l’audience est de :
Résolution :
Exemple :
Correction :
a. Le budget de publicité :
Les objectifs publicitaires sont précisément définis à partir des objectifs du marketing mix et de
ceux du plan de communication globale. En suite on détermine les moyens à mettre en œuvre
(Media, support, nombre de passage de chacun des supports) pour atteindre les objectifs
publicitaires.
a. Avantage :
a. Inconvénients :
Quelques définitions :
INTRODUCTION
I- Définitions
1. Politique commerciale
C’est un ensemble de règles ou lignes d’action portant sur les objectifs commerciaux poursuivis
et les moyens à mettre en œuvre.
Une politique commerciale regroupe quatre (04) sous politiques (politique de produit, politique
de prix, politique de distribution et politique de communication)
2- La stratégie commerciale
C’est le choix des grandes décisions prises par une entreprise pour mieux s’intégrer dans son
environnement
exemple les entreprises brassicoles camerounaises adoptent une stratégie commerciale qui
voudrait que les pratiqués soient assez abordables pour les différents produits vendus
3- La tactique commerciale
C’est l’ensemble des décisions mises à la disposition d’une entreprise pour mieux ajuster sa
stratégie commerciale à court terme.
exemple Baisser le prix de vente sur une période de 2mois, sur certains segments de marché
4- L’objectif commercial
C’est une aspiration chiffrée c’est-à-dire quantifiée avec un délai d’obtention et un niveau de
responsabilité. Pour être précis, un objectif commercial doit contenir quatre éléments
déterminants :
o Un critère
o Un but
o Un délai d’obtention
o Un niveau de responsabilité
Exemple : obtenir une progression des ventes de 5% chaque mois sur une période de six (06)
mois sous la responsabilité du directeur commercial
NB : il ne faut pas confondre le but et l’objectif. Le but est une aspiration non chiffrée
(Exemple : augmenter le chiffre d’affaires, devenir leader, accroitre la part de marché,
augmenter la rentabilité …)
Pour élaborer une stratégie commerciale, il faut tout d’abord définir les thèmes généraux :
o La stratégie indifférenciée
o La stratégie de concentration
En matière de fabrication des produits, une entreprise peut adopter l’une des stratégies
suivantes :
1. Définition et contenu
2- Schématisation
L’élaboration d’un plan de marchéage se présente à travers une démarche que l’on
peut présenter comme suit :
CONCLUSION
En somme la politique commerciale nécessite une préparation bien élaboré pour éviter les
erreurs car elle engage la structure fondamentale de l’entreprise. L’action commerciale doit
rester un tout car la cohérence dépend de l’indissociabilité de ses autres éléments (produit, prix,
distribution et communication)